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Située au fond de labaie de Tokyo, Tokyo dispose d'un statut administratif particulier, laville de Tokyo et lapréfecture de Tokyo ayant fusionné en 1943. L'agglomération de Tokyo, qui va bien au-delà des limites de la préfecture, s'étend sur une large frange de la baie de Tokyo ainsi que sur larégion duKantō. Elle constitue en outre le pôle principal de la« mégalopole japonaise », avec notammentOsaka etNagoya. La préfecture a organisé lesJeux olympiques d'été de1964 et de2021[5].
En 2021, Tokyo est considérée comme la troisième ville mondiale selon le classementGlobal Power City Index[6]. Elle est la quatrième ville mondiale dans le classement du cabinet de conseilKearney[7].
Enjaponais, Tokyo[to.kjo][8] s'écrit 東京(Tōkyō,[toːkʲoː][9]Écouterⓘ?), ce qui signifie littéralement « Capitale de l'est ». Métropole de Tokyo s'écrit 東京都(Tōkyō-to?).
Latranscription phonétique enalphabet latin selon laméthode Hepburn donne ‹ Tōkyō ›, le ‹ ō › avecmacron dénotant uno long. Cette méthode de transcription est utilisée dans les transports japonais[13] et dans la plupart des encyclopédies et dictionnaires francophones[14]. Laméthode Kunrei donne ‹ Tôkyô › et laméthode JSL, ‹ Tookyoo ›. Le gouvernement japonais autorise également l'utilisation de la graphie ‹ Tohkyoh › sur les passeports, reprenant une représentation des voyelles longues familière aux anglophones. Enfin, il faut mentionner la méthode diteWāpuro rōmaji qui écrit ‹ Toukyou ›.
Son ancien nom estEdo(江戸?), « la porte de la rivière, l'estuaire », en référence à la rivièreSumida qui la traverse. Lorsque l'empereurMeiji s'y installe, en1868, elle est rebaptiséeTōkyō, littéralement « capitale京 de l'est東 », par opposition àKyōto(京都?,litt. « ville capitale »), l'ancienne capitale.
En français, leshabitants de Tokyo sont appelés les « Tokyotes » ou les « Tokyoïtes »[15]. Les Japonais désignent aussi les gens de Tokyo par l'expressionAzumaotoko(東男?,litt. « hommes de l'Est »). Le terme d'Edokko(江戸っ子?,litt. « enfants d'Edo »), désignant historiquement les natifs de la ville lorsqu'elle s'appelait encore Edo, est toujours utilisé pour désigner les « Tokyoïtes de souche », dont les ancêtres sont eux-mêmes nés dans l'un des arrondissements de la capitale japonaise sur plusieurs générations, et qui montrent une certaine identité propre, caractérisée par l'utilisation encore de nos jours de certaines expressions et de l'accent nés de l'ancien dialecte local, l'Edokotoba, et symbolisée parIsshin Tasuke (figure de fiction très populaire), le personnage de Tora-san du filmOtoko wa tsurai yo, ou encore par le chienHachikō.
Les23 arrondissements spéciaux remplacent l'ancienneville de Tokyo, dissoute en 1943. Sur le plan administratif, ils forment chacun des municipalités distinctes, comparables à l'autre type de commune urbaine de l'organisation administrative du Japon, les « villes », si ce n’est qu’elles ont un champ de compétence restreint par rapport à ces dernières, à l'instar desarrondissements de Paris. Le gouvernement préfectoral a notamment en charge certains services publics appartenant traditionnellement à l'échelon communal, comme l'approvisionnement en eau, le traitement des eaux usées et les services publics, tandis que les arrondissements n'ont pas de revenus propres, vivant uniquement des transferts financiers concédés par la préfecture. Ils ont toutefois chacun, à l'instar des autres communes japonaises, une assemblée délibérante et un maire élus au suffrage universel direct tous les quatre ans. Ces arrondissements spéciaux réunissent 9 793 163 habitants au[16] sur 617 km2, soit environ 15 000 hab./km2.
Une rue illuminée d’enseignesnéons multicolores àShinjuku.
Par centre de Tokyo, on peut entendre les23 arrondissements spéciaux. Dans un sens plus restrictif, l'expression peut désigner les dix arrondissements encerclés par laYamanote, une importante ligne ferroviaire circulaire :Minato,Shinagawa,Shibuya,Shinjuku,Toshima,Kita,Arakawa,Taitō,Chiyoda etBunkyō (le seul à n'être pas directement desservi par la ligne). Plus étroitement encore, le centre peut faire référence aux trois arrondissements les plus centraux qui constituent le cœur historique de l'ancienneEdo, à savoirChūō (dont le nom signifie littéralement « centre » en japonais),Minato (le « port » historique, comme son nom l'indique) etChiyoda, et les quartiers riverains du fleuveSumida (Nihonbashi,Kanda,Ueno,Asakusa,Honjo,Fukagawa). Le centre de Tokyo se distingue traditionnellement en deux parties :Yamanote et Shitamachi.
Au nord-est, « Shitamachi »[l 2] désigne les anciens quartiers populaires et pôle commercial et artisanal du vieux Tokyo, et comprend les quartiers riverains du fleuveSumida, à savoir ceux deKanda (nord deChiyoda),Nihonbashi etKyōbashi (est deChūō), Shitaya (actuel quartier d'Ueno) etAsakusa (arrondissement deTaitō),Honjo (ouest deSumida) etFukagawa (ouest deKōtō)[19]. Si la distinction sociale et fonctionnelle historique n'existe plus aujourd'hui, les deux termes sont toujours employés dans un sens géographique, voire identitaire pour les habitants des deux parties, pour différencier le nord du sud du centre-ville.
La plupart des monuments historiques de Tokyo se trouvent dans cette zone, notamment dans le quartier d'Asakusa, particulièrement riche en édifices religieux, tels le templebouddhisteSensō-ji(dédié auBodhisattvaKannon, le plus vieux temple de Tokyo, en 645, et ancien temple tutélaire de la dynastie desshogunsTokugawa[20] ; il fut en partie détruit par les bombardements américains de 1945, mais reconstruit à l'identique : ses portes, appeléesHōzōmon, sont les seuls monuments de la métropole à être classés commeTrésor national, et les sanctuairesshinto d'Asakusa (datant de 1649, il est dédié aux fondateurs du temple ; c'est l'un des plus fréquentés de la ville, et l'un des rares à avoir entièrement survécu au tremblement de terre de 1923 et aux bombardements américains de 1945) et leKume no Heinai-dō (dédié à Kume no Heinai,samouraï duXVIIe siècle, détruit en 1945, mais reconstruit en 1978).
Elle ne se superpose pas à l'agglomération de Tokyo : elle comprend des zones rurales, dans les collines deTama à l'ouest, alors que l'agglomération s'étend largement dans des préfectures voisines. De plus elle exerce sa juridiction sur des territoires assez éparpillés par le biais des îles du Pacifique.
« Une Métropole, Trois Préfectures »[l 3], plus géographique que statistique, elle comprend la Métropole de Tokyo et les trois préfectures voisines que sontChiba,Kanagawa etSaitama, soit la moitié-sud duKantō. Il s'agit de la définition la plus utilisée même si elle est incomplète, puisqu'elle comprend à sa périphérie des zones rurales, surtout dans la moitié-est de lapréfecture de Chiba, tandis que des banlieues de la capitale japonaise sont présentes dans d'autres préfectures ;
la « Grande Aire métropolitaine du Kantō »[l 4], qui est une des deux définitions officielles utilisées par le Bureau des Statistiques du Japon, et qui se rapproche de la définition française d'uneaire urbaine : il s'agit de l'ensemble des communes où au moins 1,5 % de la population âgée de15 ans ou plus se déplace quotidiennement par unmouvement pendulaire vers une des quatrevilles désignées de la région (Yokohama,Kawasaki,Chiba etSaitama) ou vers l'un desarrondissements spéciaux de Tokyo. Au recensement de 2000, elle comptait34,6 millions d'habitants ;
les « Aires kilométriques de Tokyo »[l 5] est une autre définition utilisée par le Bureau des Statistiques, quoique moins répandue car moins fiable. Il s'agit des municipalités comprises en totalité ou partiellement dans des cercles concentriques de rayon croissant par paliers de 10 km, jusqu'à un rayon maximum de 70 km, par rapport à l'anciensiège du gouvernement métropolitain de Tokyo àChiyoda. Les recensements de population établissent pour Tokyo deux chiffres : celui des 70 km de rayon, appelée Aire des 70 km de Tokyo[l 6] qui est la donnée la plus large censée s'approcher le plus d'un Grand Tokyo sur un plan presque géométrique, et celui du rayon des 50 km de rayon, appelée Aire des 50 km de Tokyo[l 7] ou encore « Aire métropolitaine majeure de Tokyo »[l 8],[22]. Cette donnée ne comprend donc pas les nouvelles zones périurbaines qui s'étendent au-delà en doigt de gant le long des principaux axes de communication, et inclut de même de nombreuses zones entièrement rurales. Elle constituait un ensemble de31,714 millions d'habitants (pour le rayon de 50 km) en 2005[23] (30 724 311 en 2000) et de34,394 millions (pour le rayon de 70 km) en 2000 ;
la « Grande Zone d'emploi métropolitaine de Tokyo »[l 9], proche de la « Grande Aire métropolitaine du Kantō » à ceci près qu'elle définit l'aire urbaine des arrondissements de Tokyo et non plus des autres centres urbains de la conurbation du Kantō, cette définition est celle développée et utilisée par le Centre des services des informations spatiales de l'université de Tokyo. Elle comptait 31,7 millions d'habitants en 2000 ;
la « Région capitale nationale »[l 10], définition plus politique et administrative que statistique, définie par laloi de planification de la Région capitale nationale de 1956, et qui officiellement regroupe l'ensemble des sept préfectures duKantō (Chiba,Gunma,Ibaraki,Kanagawa,Saitama,Tochigi et Tokyo) ainsi que lapréfecture de Yamanashi, soit bien au-delà de la réelle agglomération tokyoïte, il s'agit légalement de tout l'espace pouvant accueillir des institutions nationales (même si, dans les faits, elles sont toutes concentrées dans lesarrondissements spéciaux de Tokyo). Toutefois, le terme deShuto-ken est plus généralement employé, dans un cadre officieux, pour désigner le Grand Tokyo.
Au temps féodal, l'actuelle préfecture de Tokyo faisait partie de laprovince de Musashi, et plus précisément, à lapériode Sengoku, du domaine duclan Go-Hōjō. Après la défaite de ce clan face àHideyoshi Toyotomi en 1590, ce dernier offre les neuf provinces de la région duKantō àIeyasu Tokugawa, fondateur de la dynastie shogunale desTokugawa, qui choisit alors le village d'Edo, centré autour d'unchâteau construit en 1457, pour servir de capitale à son domaine.
Panorama d'Edo en 1865.
Ieyasu devientshogun après labataille de Sekigahara (1600) et Edo devient de fait le centre politique du Japon, ouvrant ainsi ce que les historiens appellent l'ère d'Edo (1603-1867), et cela même si officiellementKyoto reste la capitale comme lieu de résidence des empereurs.
L'afflux des samouraïs et des bâtisseurs à Edo amène le développement des étuves, où desyuna (« filles de bain ») offrent de laver les clients, mais peuvent aussi leur procurer repas et relations sexuelles[26]. Pour en reprendre le contrôle, le gouvernement shogunal décide d'y dédier le quartier deYoshiwara (« plaine des roseaux », puis « plaine du bonheur »), qui devient le quartier de plaisirs le plus important du Japon, et d'interdire l'année suivante la prostitution dans le reste de la ville[26].
En juillet 1868, à la suite de la « révolution Meiji », l'empereurMutsuhito choisit Edo comme nouveau lieu de résidence et la ville est renomméeTōkyō, « la capitale de l’est ».
En 1868, lapréfecture de Tokyo[l 11] est fondéeen regroupant la zone urbaine (divisée en 15 arrondissements en 1877)[réf. souhaitée] et les environs (6 districts), et en 1889 les 15 arrondissements forment la « ville de Tokyo »[l 12],[28]. En 1932, 5 des 6 districts sont réunis à la commune de Tokyo qui compte désormais35 arrondissements.
En 1943, la préfecture et la ville de Tokyo fusionnent et la métropole de Tokyo (Tōkyō-to) est créée. La commune de Tokyo n'existe donc plus, et ses arrondissements sont réorganisés en 1947 pour former les actuels23 arrondissements spéciaux, devenant des municipalités distinctes. La métropole de Tokyo constitue unepréfecture au statut particulier étant donné sa fonction de capitale[28].
La préfecture a été durement éprouvée dans la première moitié duXXe siècle tout d'abord par letremblement de terre de Kantō de 1923 (faisant 142 807 morts et disparus), puis par les nombreux bombardements subis durant laSeconde Guerre mondiale (plus de 100 000 morts). Une grande partie de la ville fut détruite au cours de ces deux catastrophes, entraînant à chaque fois la nécessité d'importants travaux de reconstruction. Ceci explique que, tout en ayant conservé un certain nombre de monuments historiques anciens, l'essentiel de la ville a développé une architecture particulièrement moderne.
Dans la nuit du 9 au, l'armée américaine déverse un déluge de bombes explosives et incendiaires - notamment desM-69 - sur le nord et l'est de la capitale japonaise, détruisant un tiers de la ville et tuant 95 000 personnes[29]. Entre 1946 et 1948, Tokyo a été le siège duTribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, plus connu sous le nom de Tribunal de Tokyo, chargé de juger les plus grands criminels de guerre japonais.
LesJeux olympiques d'été de 1964 ont eu lieu à Tokyo, ce qui a été l'occasion de la construction de nombreuses infrastructures (notamment des autoroutes et moyens de transport). Par la suite, la métropole connaît une croissance phénoménale durant le boom économique du Japon pendant les années 1960 (10 % de croissance économique en moyenne par an), années 1970 (5 % de croissance) et 1980 (4 %), l'aire urbaine, la plus importante du monde pour ce qui est du nombre d'habitants, dépassant aujourd'hui largement les frontières de la préfecture et englobant totalement les préfectures voisines deKanagawa,Saitama et en partie celle deChiba.
Adopté en juin 1989, le symbole officiel de Tokyo est une feuille deGinkgo biloba verte en forme deT pour Tokyo. En signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité.
La métropole de Tokyo forme unepréfecture à statut spécial, jouissant d'une plus grande autonomie que les autres, en combinant notamment l'ensemble des compétences dévolues à l'échelon préfectoral (en matière de transport, d'éducation, d'infrastructures, de sécurité) avec des prérogatives généralement détenues par lescommunes. C'est le cas tout particulièrement sur le territoire des 23arrondissements où elle gère à leur place et de manière uniforme les compétences normalement municipales de traitement des eaux usées, de l'approvisionnement en eau et de la lutte contre le feu (elles sont d'ailleurs en général exercées par l'échelon préfectoral sur l'essentiel du territoire métropolitain, à l'exception de certaines communes, mais via des accords de partenariat entre ces dernières et la métropole alors qu'elles sont tout simplement retirées du champ de compétence des arrondissements[30]). Elle perçoit donc de fait la fiscalité locale liée à ces compétences, tels que l'impôt communal sur les sociétés ou la taxe sur les actifs fixes, et en répartit une portion via une clé de répartition entre lesarrondissements en fonction des charges administratives exercées par ces derniers[31].
L'exécutif de la métropole est assuré, comme dans toutes les autrespréfectures, par ungouverneur[l 13] élu ausuffrage universel direct pour un mandat de quatre ans. Il nomme pour le seconder et le suppléer dans la direction de l'administration préfectorale trois vice-gouverneurs (quatre jusqu'en)[32]. Le gouvernement de la métropole comprend un certain nombre de bureaux spécialisés par domaine de compétences (finances, fiscalité, culture et sport, développement urbain, santé publique, entre autres), à quoi s'ajoute le département des sapeurs pompiers et les bureaux chargés de gérer les entreprises de services publics préfectoraux (pour lestransports, l'approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées).
À côté de cela, il existe un certain nombre de commissions autonomes dans leur fonctionnement, comprenant des spécialistes et des personnes de la société civile. Elles sont supervisées par le gouverneur, qui nomme leurs directeurs et tout ou partie de leurs membres, avec approbation de l'assemblée métropolitaine. Elles sont chargées d'encadrer les prérogatives préfectorales nécessitant, selon le système politique japonais, une certaine neutralité : l'éducation, le contrôle des procédures électorales à l'échelon municipal, la gestion du personnel et les relations du travail, les inspecteurs des audits, les expropriations et le contrôle des actions des forces duDépartement de la Police métropolitaine de Tokyo.
Lesiège du gouvernement métropolitain de Tokyo (improprement appelé « mairie », car cela devrait désigner les sièges administratifs des municipalités), double bâtiment de cinquante étages, dessiné parKenzō Tange, se trouve dans le quartier deShinjuku. Il abrite les bureaux du gouverneur et de l'administration, ainsi que l'assemblée.
Le législatif dépend quant à lui de l'Assemblée métropolitaine[l 14], composée de127 conseillers élus eux aussi ausuffrage universel directmajoritaire plurinominal (les votes ayant lieu au niveau de circonscriptions électorales qui, en fonction de leur population, envoient chacune plusieurs représentants élus selon lesystème à vote unique non transférable) pour un mandat de quatre ans mais indépendamment de l'élection du gouverneur. Elle prépare, vote ou au contraire abolit les ordonnances locales, établit le budget de la préfecture, approuve les comptes et contrôle les activités des organismes préfectoraux par le biais de l'audit ou du vote de confirmation des nominations par le gouverneur des vice-gouverneurs, des directeurs de bureaux et des membres des commissions administratives. Elle peut voter contre le gouverneur unemotion de censure à la majorité des trois quarts, sur un quorum de présence d'au moins deux tiers de la totalité des membres de l'assemblée. Il peut toutefois se maintenir en place s'il dissout l'Assemblée dans une période de 10 jours après le vote de la motion, et si la chambre locale nouvellement élue ne confirme pas la défiance envers l'exécutif.
Les citoyens de la préfecture ont également un pouvoir de désaveu sur leur gouverneur : ainsi une demande de destitution, signée par au moins un tiers des citoyens inscrits sur les listes électorales de la préfecture, est déposée auprès de la commission électorale. Si celle-ci juge cette requête valide, elle est soumise à l'ensemble de l'électorat tokyoïte par un référendum de destitution. Si elle est votée à la majorité absolue des suffrages exprimés, le gouverneur est obligé de démissionner. Une procédure similaire d'initiative populaire existe pour l'adoption ou l'abolition d'une ordonnance, la dissolution de l'Assemblée préfectorale ou la destitution des conseillers préfectoraux.
Yuriko Koike est gouverneure de Tokyo depuis le suivant, en obtenant 46,7 % des suffrages lors des élections[33]. Elle est la première femme à accéder à cette fonction. Elle s'est présentée sous l’étiquette « indépendant » face au candidat du PLD, bien qu'affiliée à ce parti[34]. En, le Kōmeitō abandonne localement le PLD pour rejoindre le groupe de Yuriko Koike au sein de l’Assemblée métropolitaine de Tokyo, tout en faisant toujours partie de la coalition du PLD à laDiète du Japon[34].
Les23 arrondissements spéciaux dans la préfecture de Tokyo sont des municipalités à part entière contrairement aux arrondissements d’autres villes du Japon. Ces arrondissements étaient des arrondissements normaux de l’ancienne « ville de Tokyo » jusqu'en 1943. À cette date, la ville de Tokyo a été dissoute et les arrondissements sont devenus des municipalités indépendantes. Ils ont un statut similaire auxvilles à ceci près que certaines prérogatives qu'exerceraient normalement ces dernières relèvent pour les arrondissements de la métropole de Tokyo (comme les services de sapeurs pompiers). Ils sont différenciés des autres municipalités par leur suffixeku. Les23 arrondissements spéciaux forment ce qui est communément appelé la « ville de Tokyo », bien que celle-ci, du point de vue administratif, n’existe plus.
Liste des23 arrondissements spéciaux de la préfecture de Tokyo.
L'essentiel de la partie centrale et occidentale de la préfecture, en dehors de l’ancienneville de Tokyo, est subdivisée en26villes qui, contrairement auxbourgs ou auxvillages, ne sont pas regroupées endistricts et sont donc des subdivisions directes de la préfecture. Nombre d’entre elles résultent de la fusion de plusieurs anciens bourgs, villages ou villes.
Il ne subsiste qu’un seuldistrict rural, celui deNishitama, regroupant trois bourgs :Hinode,Mizuho etOkutama, et un unique village :Hinohara. Tous les autres districts ou municipalités plus importantes ont été promus au rang de villes séparées, par fusion ou par changement de statut.
Sous-préfectures (uniquement dans les îles du Pacifique)
Sur l’île principale deHonshū, toutes lesmunicipalités (villes,arrondissements spéciaux et les quelques autres communes groupées endistrict) sont rattachées directement à la préfecture. En raison de leur éloignement de la métropole, les îles du Pacifique qui font partie de la préfecture de Tokyo sont d’abord rattachées à un niveau intermédiaire dans quatresous-préfectures, non subdivisées en districts et gérées administrativement par le bureau des Affaires générales du gouvernement de la métropole. Elles permettent ainsi de relayer dans ces espaces reculés certains services publics et démarches administratives.
La préfecture de Tokyo est entourée par la préfecture deChiba à l'est, celle deKanagawa au sud-ouest, celle deYamanashi à l'ouest et celle deSaitama au nord.
Au sud-est se trouve labaie de Tokyo. LeTama délimite la frontière avec lapréfecture de Kanagawa et a une longueur de138 kilomètres ; sa source se situe dans lescollines de Tama, à l’ouest de la préfecture de Tokyo. Le fleuveSumida délimite les frontières avec les préfectures deSaitama et deChiba ; il constitue la partie aval dufleuve Ara (ouArakawa), qui a une longueur de173 kilomètres.
La préfecture de Tokyo se divise elle-même généralement en trois parties :
les îles de l'archipel deNanpō (au sens large, comprenant les archipels d'Izu pour sa partie nord et d'Ogasawara pour sa partie sud) dans l'océan Pacifique, où se situent les quatresous-préfectures.
La région de Tokyo est au carrefour de trois plaques tectoniques (la plaque philippine, la plaque eurasienne, et la plaque nord-américaine), ce qui constitue l'une des zones sismiques les plus actives du monde, laCeinture de Feu. On recense en moyenne un tremblement de terre ressenti par jour d'après les enregistrements mondiaux des séismes (voir l'agence météorologique du Japon ou l'USGS)[réf. nécessaire]. La quasi-totalité d'entre eux a des conséquences négligeables.
Certains sont en revanche extrêmement violents : le, legrand tremblement de terre de Kantō emporte plus de 140 000 victimes et laisse près de deux millions de personnes sans abri, détruisant une grande partie de la ville. Sa magnitude a été évaluée à 7,9 sur l'échelle de Richter.
Selon le groupe de rechercheTeam tokyo, les 17 derniers séismes très violents ont frappé tous les400 ans en moyenne avec une régularité surprenante. Il n'y aurait qu'une probabilité de 0,5 % qu'un tel séisme se produise dans les trente années suivant l'étude. Il y aurait en revanche 30 % de chances qu'un séisme moins violent mais provoquant toutefois d'importants dégâts survienne dans la même période[36].
Le plus violent séisme survenu à Tokyo ces dernières années a eu lieu en2005, le 23 juillet à16 h 30, et s'est déclenché dans sa baie avec une magnitude de 5,9 sur l'échelle ouverte de Richter, engendrant des mouvements de panique, mais ne causant aucune victime et uniquement des dégâts modérés. Ce séisme était le plus puissant ressenti à Tokyo depuis celui de 1992.
Leséisme du 11 mars 2011 sur la côte Pacifique duTōhoku a été particulièrement brutal sur l'agglomération de Tokyo située à environ380 km de l'épicentre, avec une intensité atteignant sur l'échelle de Shindo 5+ (secousses majeures) sur la ville de Tokyo et jusqu'à 6- (secousses importantes) au nord de l'agglomération, soit une intensité équivalente à celle d'un séisme de magnitude entre 6,0 et 6,5 sur l'échelle de Richter qui se serait produit sur Tokyo à une faible profondeur. Un toit s'est effondré sur un bâtiment du centre de la capitale où600 étudiants participaient à une cérémonie de remise de diplômes, faisant de nombreux blessés, et des dizaines d'incendies ont été signalés dans la capitale. C'est la secousse ayant fait le plus de dégâts et de blessés dans la capitale depuis 1923.
Tokyo s'est dotée des dernières avancées technologiques en matière de prévention sismique, à l'image de ces immeubles high-tech reposant sur de gigantesques ressorts d'acier qui absorbent la majeure partie des ondes sismiques, et limitent ainsi considérablement le risque d'effondrement. Il existe à Tokyo desgratte-ciel de plus de200 mètres de haut. Les ingénieurs affirment qu'ils peuvent faire face aux plus violentes secousses ; toutefois, dans la crainte d'un hypothétique cataclysme, de vastes exercices d'alerte en grandeur nature sont programmés régulièrement. En dépit de ces dispositifs, un séisme de magnitude 7 qui se déclencherait provoquerait d'immenses pertes, tant humaines que matérielles[37].
Tokyo s'est développée sans planification publique centralisée[38]. Le plan de la ville est donc très complexe et semble manquer d'unité. Ses rues à l'aspect hétérogène, et sans nom pour la plupart, sont un mélange de constructions ultra modernes et de bicoques sans âge. Tous les arrondissements se décomposent en quartiers qui s'entrecroisent, dotés chacun d'une atmosphère bien spécifique.
Gratte-ciel de Shinjuku.
Les tours du quartier de Kōyōdai àInagi,Tama New Town, emblématique du développement frénétique de l'ouest de la préfecture.
Façade d'immeuble à Tokyo.
La densité humaine est considérable sur près de 65 kilomètres. L'urbanisme de la ville est une synthèse entre le design contemporain et l'héritage historique. Il règne dans cette immense agglomération une impression de désordre où les immeubles de verre et d'acier côtoient les frêles maisons de papier, et où les autoroutes suspendues forment un inextricable lacis d'asphalte. Les quartiers les plus en vogue de Tokyo, densément peuplés et plantés de gratte-ciel, se trouvent dans le cœur névralgique de la ville.
Par ailleurs, le système de numérotation des bâtiments de la ville est très particulier : les numéros des immeubles ne se suivent pas par ordre croissant ou décroissant, mais correspondent plutôt à leurs dates de construction.
Tokyo est née de la mer. Le rôle de cette dernière y est donc vital : on y trouve plusieurs des grands ports japonais. Les plaines représentent seulement un tiers des terres émergées de l'archipel. Accaparé le plus souvent par l'exploitation agricole ou sylvicole, l'espace devient un enjeu crucial : le seul recours envisagé a été de gagner des terres sur la mer avec la création deterre-pleins littoraux.
Il reste très peu de bâtiments anciens à Tokyo à cause de leur destruction par letremblement de terre du et des bombardements américains de laSeconde Guerre mondiale. Les quelques monuments historiques préexistants ont pour beaucoup été reconstruits à l'identique après ces deux catastrophes. Ce même tremblement de terre a été à l'origine d'une limitation de la hauteur des bâtiments à 31 m entre1931 et1962[39].
Que Tokyo, la capitale la plus peuplée du monde, ne soit pas depuis longtemps en état de nécrose avancée, ni en congestion permanente, a de quoi étonner. Or elle « fonctionne » même mieux que d'autres grandes cités. Le soir, pour rentrer chez eux, la plupart des salariés tokyoïtes effectuent une ou deux heures de voyage dans des trains bondés, qui se succèdent à une fréquence maximale vers les « cités dortoirs » de la partie occidentale de la Métropole ou des préfectures voisines.
La nouvelle solution développée par les autorités face à ce déséquilibre se retrouve dans la loi pour un développement multipolaire du Territoire national[l 16]. Celle-ci crée dans le périmètre d'une « aire de Tokyo » recentrée sur la métropole en elle-même et les quatre préfectures duKantō les plus peuplées (Saitama,Chiba,Ibaraki etKanagawa) des « Cités noyaux d'affaires »[l 17], désignés par le gouvernement central par le biais des Plans décennaux de développement de la Région capitale. Véritables relais du pôle urbain au sein de la périphérie pour ce qui des emplois et des activités, ces « Noyaux d'affaires » sont dotés d'un Plan directeur général[l 18] chargé de définir les objectifs et les « installations d'affaires »[l 19], soit l'ensemble des infrastructures, services, activités et entreprises, publiques ou privées, à implanter. Au sein de la préfecture de Tokyo, deux « Cités noyaux d'affaires » ont été définies dans la zone occidentale descollines de Tama :Hachiōji -Tachikawa (pour laTama New Town) etOume.
Une vue panoramique de Tokyo depuis leTokyo Skytree.
Tokyo est la capitale économique, commerciale et financière du pays. Les services, la finance et l'assurance sont les secteurs dominants. Pour son volume detransactions, labourse de Tokyo fait partie des trois plus importantes de la planète avec celles deLondres et deNew York.
Tokyo est considérée comme l'une des villes les plus chères au monde, plus particulièrement dans le domaine de l'immobilier : selon le bureau de la statistique du Japon, le prix moyen du mètre carré s'élevait à 354 100 yens en quartier résidentiel en 2007, soit environ 3 000 euros. Lors du pic de labulle immobilière en 1991-1992, le prix du mètre carré àGinza, centre de commerce et d’affaires, dépassait 100 000 dollars. D'après le groupe immobilierKnight Frank et Citi Private Bank, filiale deCitigroup, Tokyo était la cinquième ville la plus chère du monde en 2007 pour les prix de l'immobilier résidentiel de luxe : 17 600 euros par mètre carré. La société ECA (Employment Conditions Abroad) classe Tokyo première de son classement des villes du monde aux loyers les plus élevés pour un trois pièces en 2009 et 2010[42].
L'enquête du cabinetMercer sur le coût de la vie pour les expatriés place Tokyo en deuxième position dans le monde derrière Moscou en 2008, en première position devantOsaka et Moscou en 2009, en deuxième position derrièreLuanda en 2010 et 2011, et de nouveau en première position en 2012 devant Luanda et Osaka. ECA classe Tokyo deuxième de son classement des cinquante villes les plus chères au monde pour un expatrié au second semestre 2008 et en 2009 derrière Luanda, et première en 2010 et 2011 ;Nagoya,Yokohama etKobe étant chaque année dans letop 10[43],[44],[45],[46],[47],[48],[49]. En 2007 et au premier semestre 2008, Tokyo était seulement treizième de ce classement, le coût de la vie pour les expatriés ayant augmenté à la suite de la forte appréciation du yen en 2008[50],[51].Economist Intelligence Unit classe Tokyo première de son classement des140 villes les plus chères au monde pour un expatrié en 2011[52], deuxième en 2012 derrièreZurich[53], de nouveau première en 2013 devant Osaka[54], sixième en 2014, et quatrième en 2017. Tokyo et Osaka sortent du top 10 en 2015, 2016 et 2018, en raison du faible taux d'inflation au Japon[55].
Les routes couvrent, en 2003, 7,6 % du territoire de la préfecture de Tokyo (contre 16 à 25 % dans les mégapoles occidentales. L’automobile ne compte que pour 11 % des déplacements dans le centre de la capitale japonaise, alors qu’elle atteint entre 25 et 32 % du trafic dans les métropoles occidentales.
La décision de doter les grandes agglomérations d’un réseau routier conséquent, au cours des années 1970, est intervenue trop tard, les prix fonciers étant devenus trop exorbitants pour permettre l’adaptation de la ville à l’automobile[58].
Tokyo dispose de deux aéroports internationaux, tout comme de nombreuses grandes métropoles dans le monde, avec117,7 millions de voyageurs en 2017, faisant de Tokyo le troisième carrefour aérien au monde par la fréquentation, aprèsLondres etNew York.
L'aéroport international Haneda de Tokyo, le premier à avoir été construit, l'est en partie sur un terre-plein gagné sur la mer (mais pas complètement, à la différence de l'aéroport international du Kansai). Une des quatre pistes est même en partie construite sur pilotis en mer. L'augmentation du trafic, entraînant des nuisances sonores, ainsi qu'un problème de capacité d'accueil à long terme, a poussé le gouvernement japonais à ouvrir un autre aéroport beaucoup plus loin du centre de la capitale (afin d'anticiper la croissance hypothétique de la ville).
Après de multiples heurts (les expropriations nécessaires à la construction de l'aéroport ont été sujettes à controverses), l'aéroport international de Narita a été enfin mis en service, ayant pour vocation d'être la plateforme principale du Japon pour les vols internationaux,Haneda est destiné jusqu'en octobre 2010 aux vols intérieurs (et à de rares vols internationaux, commeSéoul ouShanghai).
Le trafic en nombre de passagers transportés de l'aéroport international de Tokyo-Haneda (76,4 millions de passagers en 2017) est bien supérieur à celui deNarita (40,6 millions en 2017)[59]. Cela est dû au fait que le réseau interne japonais est très dense, en raison des nombreuses contraintes naturelles qui ne facilitent pas les déplacements (par la route ou par train).
Le Japon est d'ailleurs connu pour être un des seuls pays où sont utilisés des avions dans des configurations pouvant accueillir environ 500 passagers (de typeBoeing 747 et Boeing 777) pour des liaisons internes (notamment des lignes comme Tokyo –Osaka, Tokyo –Sapporo ou Tokyo –Naha).
L'agglomération est aussi desservie par l'aéroport deChōfu dans l'ouest (vols vers les îles de la préfecture de Tokyo :Izu Ōshima,Niijima,Kōzushima) ainsi que, depuis mars 2010, l'aéroport d'Ibaraki au nord-est.
Le chemin de fer reste le mode de transport le moins coûteux, le plus fiable et le plus rapide pour les migrations pendulaires. À Tokyo, la proportion de personnes se rendant au centre, au cours de la semaine, par voie ferroviaire (chemin de fer de banlieue ou métro), atteint 86 %, contre 65 % à Londres, 61 % à New York et 58 % à Paris en 2003[58].
Le réseau métropolitain de Tokyo est exploité par deux grandes sociétés (Tokyo Metro etToei) gérant en tout treize lignes qui totalisent 307 kilomètres pour environ290 stations. Chaque année, près de trois milliards de personnes empruntent le métro à Tokyo, ce qui en fait un élément indispensable du transport à l'intérieur de l'agglomération. En effet, le réseau souterrain et aérien réduit considérablement le trafic routier et la pollution automobile est de ce fait relativement faible par rapport à d'autres grandes métropoles. Généralement cité pour sa fréquentation hors-normes à la limite de la saturation (surtout aux heures de pointe), il est facilement mis en avant pour décrire la surpopulation de la ville. Même si, dans certaines stations, des « pousseurs » postés sur les quais compressent les usagers à l'intérieur de la rame pour permettre la fermeture des portes, le métro de Tokyo reste très efficace et sophistiqué. Le taux de délinquance y est très faible comme partout ailleurs dans la ville, et les stations ainsi que les rames sont fort propres et entretenues très régulièrement.
Indépendamment de ces lignes principales, on trouve aussi d'autres lignes telles que leYurikamome et leNippori-Toneri Liner. À l'ouest de la préfecture de Tokyo, on trouve également laLigne Yamaguchi de la compagnie privéeSeibu. Ces trois dernières lignes ne font pas partie à proprement parler du métro de Tokyo.
Shinkansen engare de Tokyo.Train de lasérie E235 sur la ligne Yamanote.Train de lasérie E353 sur le service Azusa.Train de la série 5000 de la compagnie privée Keiō.
Bien que lagare de Tokyo soit la gare interurbaine principale de Tokyo et celle accueillant tous lesShinkansen, la station la plus grande est celle deShinjuku. Cette dernière est la plus fréquentée du monde. Les gares deShibuya etIkebukuro sont elles aussi plus fréquentées que lagare de Tokyo.Akihabara,Ueno etShinagawa constituent également des plaques importantes dans le réseau ferroviaire de Tokyo.
Comme dans les autres grandes villes du pays, les distributeurs automatiques sont incontournables et peuvent délivrer les billets à l'unité et les cartes pour passages multiples.
Cette section contient une ou plusieurslistes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (novembre 2016).
Shinjuku Golden Gai, ensemble de bâtiments datant de l’après guerre où l’on trouve une multitude de bars exiguës. Populaire surtout en soirée.
The Making of Harry Potter (Warner Bros Studio), le plus grand parc à thème en intérieur au monde sur Harry Potter. Situé sur l’ancien parc d’attractionToshimaen[62].
Nakano Broadway, galerie marchande connu pour ses nombreuses figurines de personnages deManga/Anime. Mais est aussi un repère pour les amateurs dejeux vidéos.
Takeshita-dōri, rue commerciale piétonne de Shibuya connu pour être le repère du phénomèneKawaii et des looks extravagants. Il y a aussi pas mal d’options de restauration.
↑Gouverneur(知事,Chiji?,parfois appelé par abus de langage « maire de Tokyo », du fait qu'il en exerce en quelque sorte les fonctions pour l'ancienneville de Tokyo constituée aujourd'hui des 23 arrondissements).
↑a etbNatachaAveline,La ville et le rail au Japon : L'expansion des groupes ferroviaires privés à Tôkyô et Osaka, CNRS Éditions,, 238 p.(ISBN978-2271061270,lire en ligne),p. 9.
↑Tokyo Narita International Airport (NRT) Information.
Donald Richie,Tokyo : extravagante et humaine, photographies de Joel Sackett, préface de Philippe Pons ; traduit de l'anglais (américain) par Geneviève Brzustowski, Paris : Éd. Autrement, 1999,(ISBN978-2862609690)
Livio Sacchi,Tokyo : Architecture et urbanisme traduit de l'italien par Odile Menegaux, Paris, Flammarion, 2005, 247 pages,(ISBN978-2080114105)
Natacha Aveline,La ville et le rail au Japon, l’expansion des groupes ferroviaires privés à Tokyo et Osaka, CNRS éditions, collection Asie orientale, Paris, 2003,(ISBN978-2271061270).
Saskia Sassen,La ville globale, New York, Londres, Tokyo - Traduit de l'américain par Denis-Armand Canal - Éd. Descartes & Cie - 1997 (version originale en anglais de 1991, rééditée et modifiée en anglais en 2001 - Princeton University Press) 2001(ISBN0-691-07063-6)
Michaël Ferrier,Le Goût de Tokyo, anthologie commentée de textes sur Tokyo, Paris, Mercure de France, 2008(ISBN2-7152-2811-2),Tokyo, petits portraits de l’aube, Paris, Gallimard, 2004 (rééd. 2010)(ISBN978-2070772131)