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Tivoli

41° 58′ 00″ nord, 12° 48′ 00″ est
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Pour les articles homonymes, voirTivoli (homonymie).

Tivoli
Tivoli
Les grands sites de Tivoli
Blason de Tivoli
Armoiries
Drapeau de Tivoli
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de l'ItalieItalie
RégionDrapeau de la région du LatiumLatium 
Ville métropolitaineRome Capitale 
Maire
Mandat
Giuseppe Proietti
2014-
Code postal00019
Code ISTAT058104
Code cadastralL182
Préfixe tel.0774
Démographie
GentiléTiburtini en français Tiburtins
Population54 916 hab.(1erjanvier2023[1])
Densité800 hab./km2
Géographie
Coordonnées41° 58′ 00″ nord, 12° 48′ 00″ est
Altitude235 m
Min. 33 
m
Max. 612 
m
Superficie6 865 ha = 68,65 km2
Divers
Saint patronSan Lorenzo
Fête patronale10 août
Localisation
Localisation de Tivoli
Localisation dans laville métropolitaine de Rome Capitale.
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Tivoli
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Tivoli
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Tivoli
Liens
Site webSite officiel
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Tivoli est uneville de laville métropolitaine de Rome Capitale, dans la région duLatium, enItalie. Très ancienne cité datant d'avant la colonisation romaine, elle fut, selon la tradition et quelques éléments archéologiques, fondée en, bien que ses plus anciens vestiges, que constituent les murs d'enceinte, datent duIVe siècle av. J.-C..

Elle connut, sous le nom de « Tibur » et comme villégiature préférée de l'empereurAuguste, un apogée durant la période romaine, avec la construction par l'empereurHadrien de sa résidence de villégiature, lavilla d'Hadrien, au début duIIe siècle. Durant toute cette période, la ville s'enrichit grâce à l'extraction detravertin, servant à la construction des palais romains, et également grâce à ses eaux thermales réputées. De laRenaissance auXIXe siècle, divers cardinaux et papes relèvent l'attrait de la ville par la construction de lavilla d'Este, qui reste l'un des plus importants exemples et modèles de jardins d'eau de cette période, ayant attiré de très nombreux artistes européens, peintres, poètes ou musiciens voyageant dans lacampagne romaine.

La ville, qui comptait 56 404 habitants en novembre 2019, est intégrée dans la périphérie économique et culturelle deRome. Elle demeure une destination touristique prisée, notamment depuis la classification de ses deux villas auPatrimoine mondial établi par l'UNESCOen 1999 et 2001, et possède, de fait, une renommée dépassant largement les frontières du pays, comme le montre l'attribution de son nom à de nombreusesvilles et éléments culturels dans le monde.

Géographie

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Localisation et topographie

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Vue d'ensemble du centre-ville de Tivoli
Vue générale du centre-ville de Tivoli.
Vue de Tivoli sur les monts Tiburtins depuis Sant'Angelo Romano
Vue générale de l'ensemble de la ville depuisSant'Angelo Romano. À gauche le centre historique, et au centre l'extension de la ville nouvelle sur lesmonts Tiburtins.

Tivoli se trouve dans l'aireTiburtina - Sublacense de laville métropolitaine de Rome Capitale (remplaçant laprovince de Rome depuis 2015) de la région duLatium. Par rapport aux principales villes du Latium, elle est située par la route à 32 kilomètres à l'est-nord-est deRome (44 km du centre-ville), 84 kilomètres au sud-ouest deL'Aquila (Abruzzes), 42 kilomètres à l'ouest deSubiaco, 85 et 122 kilomètres au sud-est d'Orte et deViterbo respectivement, et 113 kilomètres au nord deLatina.

Les communes limitrophes de Tivoli sont :Castel Madama,Guidonia Montecelio,Marcellina,Rome (par lazone de Rome deSan Vittorino),San Gregorio da Sassola,San Polo dei Cavalieri, etVicovaro.

Rose des ventsGuidonia MontecelioMarcellinaSan Polo dei Cavalieri
Vicovaro
Rose des vents
RomeNCastel Madama
Ciciliano
O   Tivoli   E
S
RomeGallicano nel LazioSan Gregorio da Sassola

Tivoli s'échelonne sur le flanc occidental desmonts Tiburtins de la chaîne centrale desApennins dont elle contrôle le premier accès vers lesAbruzzes par lavia Valeria, prolongement de lavia Tiburtina. La ville s'est développée à l'extrémité occidentale de la vallée de l'Aniene à l'endroit où la rivière atteint la plaine romaine par d'importants sauts successifs de cascades d'un dénivelé total de 160 mètres. L'altitude moyenne de Tivoli est de 235 mètres ; le point le plus bas de la commune se trouve à 33 mètres d'altitude dans la zone deTivoli Terme et celui le plus élevé à 612 mètres[2] correspondant à laColle Lecinone. Comme la zone urbaine historique se situe entre 220 et 340 mètres, Tivoli est considérée à ce titre comme une ville de basse montagne dominée par lemont Catillo culminant à 430 mètres. Une partie non négligeable de la commune est constituée par laréserve naturelle du mont Catillo créée en 1997 et s'étendant sur1 320 hectares protégés, exclusivement sur le territoire de la ville, au nord-est de celle-ci[3].

Le territoire communal total de Tivoli recouvre une superficie de 68,5 km2. Il se situe historiquement sur la rive gauche de la rivièreAniene bien qu'au cours duXIXe siècle et duXXe siècle la ville se soit nettement étendue dans la plaine et sur la rive droite de l'Aniene, notamment avec lesfrazioni deTivoli Terme,Villa Adriana, et deCampolimpido qui lui sont rattachées. Le centre-ville historique est divisé enrioni (quartiers) que sont Castrovetere, San Paolo, Santa Croce et Trevio[4].

Hameaux de la commune de Tivoli

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Les principalesfrazioni de Tivoli sontVilla Adriana (14 000 hab.),Tivoli Terme (environ 10 000 hab.),Campolimpido etFavale (environ 3 000hab. à elles deux). Il existe également desfrazioni secondaires que sont Arci, Bivio San Polo, Casal Bellini, Clinica Colle Cesarano, Colle Merulino, Collenocello, Crocetta, Empolitana, Martellona I, Martellona II,Ponte Lucano, Villaggio Adriano, Villaggio Don Bosco.

Sismicité

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La ville de Tivoli est classée en zone 2, c'est-à-dire de moyennesismicité selon les normes définies en 2003[5]. Elle est périodiquement exposée à des secousses de faible intensité (3 à 4 sur l'échelle de Richter) dont les épicentres se trouvent dans un triangle défini par les villes de Tivoli,San Polo dei Cavalieri etCastel Madama et a connu deux tremblements de terre importants en 1795 et 1915[6]. Les tremblements de terre, fréquents, de la région desAbruzzes sont fréquemment ressentis à Tivoli comme leséisme de 2009 à L'Aquila.

Climat

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La ville de Tivoli bénéficie d'unclimat méditerranéen plus doux que celui deRome, en raison de sa situation géographique sur les flancs d'une montagne exposée au nord-est. La température moyenne maximale annuelle de la ville est de20,6 °C et celle moyenne minimale annuelle de11,6 °C. Le mois le plus chaud est celui de juillet avec une moyenne de25,6 °C et celui le plus froid est janvier avec une moyenne de7,0 °C. La moyenne des précipitations annuelles est d'environ 800 mm.

Relevés 1961-1990 à la station de Tivoli (alt. 238 m ;41° 58′ N, 12° 46′ E)[7]
MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
Températures minimales moyennes (°C)3,74,57,19,813,416,919,720,117,112,78,85,311,6
Températures maximales moyennes (°C)10,411,515,419,124,429,031,531,126,520,815,411,920,6
Moyennes mensuelles de précipitations (mm)73,773,7616655,943,227,945,771,188,9104,186,4797,6

Histoire

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Le temple antique romain de la Vesta
Letemple de Vesta.

Mythologie et littérature antique

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Caius Julius Solinus se réfère àCaton l'Ancien (dansOrigines) ainsi qu'àDenys d'Halicarnasse (dansAntiquités romaines) qui rapportent que la ville a été fondée parCatillus, l'amiral de la flotte d'Évandre l'Arcadien, fils d'Amphiaraos[note 1] qui arriva à cet endroit après la chute deThèbes. Catillus et ses trois fils,Tiburtus,Coras, etCatillus (fils) chassèrent lesSicules du plateau d'Aniene et restaurèrent la cité qu’ils appelèrentTibur en l'honneur de l'aîné Tiburtus[8]. DansÉnéide,Virgile la surnommeTibur superbum – « l'orgueilleuse Tibur » – et fait des deux jumeaux, Coras et Catillus, les deux alliés deTurnus contreÉnée, ancêtre des fondateurs mythologiques deRome[9]. Cette description, et l'éventuelle réalité historique qu'elle transposerait, pourrait expliquer l'antagonisme millénaire attesté entre les deux proches cités.

Période pré-romaine

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D'un point de vue historique, Tibur aurait été une colonie d'Alba Longa : des traces de peuplement remontent auXIIIe siècle av. J.-C. avec une fondation probable du village de Tibur par les peupleslatins vers sur le site de l'actuelle acropole, voire précédemment par lesSicules avant leur refoulement de la péninsule vers laSicile au tournant de-1200[10]. Sur le plan archéologique, la structure la plus ancienne retrouvée à Tivoli est le mur carré d'enceinte de la ville datant duIVe siècle av. J.-C., probablement vers-380, et enserrant l'acropole[11]. Tibur est un temps indépendante du pouvoir romain, en s'alliant par exemple avec lespeuples gaulois en-361 contre Rome[12] et construisant ses propres structures défensives que sont l'opus quadrata. En-338, la ville chute devant les troupes romaines et s'allie finalement au pouvoir de la capitale de l'Empire naissant.

Du temps desÉtrusques auIIe siècle av. J.-C., la ville desSabins abrite deux importants temples tous deux situés au-dessus des spectaculaires chutes naturelles : le temple de laSibylle, monument le plus ancien de la ville où le nom de Tiburtus apparaît sur le fronton[13], dédié à une nymphe des eaux appeléeAlbunéa parVarron qui fut la dixième à s'échouer sur les rives de l'Aniene, et letemple de Vesta construit au siècle suivant. À cette époque, Tibur est considérée par les historiens comme un « sanctuaire prophétique » en raison de son site d'établissement près des chutes d'eau sonores, des grottes duval dell'Inferno « habitées par des voix », et des sources thermales aux vapeurs infernales qui font du site un « lieu de transmission de la parole de la terre[14] ». Ainsi l'empereurAuguste, en quête d'oracle, fait venir la Sibylle de Tibur à Rome qui lui aurait prophétisé, sur le lieu de l'actuellebasilique Sainte-Marie d'Aracœli selon la tradition médiévale, la venue duChrist[note 2] sur leCapitole[15]. Cette période est marquée par une intense activité urbanistique et la construction du Temple d'Hercule vainqueur.

Période romaine

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Le théâtre maritime de la villa d'Hadrien
Le théâtre maritime de laVilla Adriana.

Avec la domination romaine, Tibur garde une grande importance stratégique et commerciale en raison de sa situation contrôlant le début de la route qui part de Rome et traverse lesApennins par lavia Tiburtina et lavia Valeria. Les dictateurs romains laissent cependant une relative autonomie administrative à la ville[13]. Ses habitants obtiennent en -90 leur pleine reconnaissance de citoyens romains, développant alors la construction devillas patriciennes.Mécène, le poèteHorace[16],Auguste et le sénateurVarus, se font construire des résidences à Tibur[13]. Mais c'est principalement l'empereurHadrien qui bâtit de 118 à 134 au pied de Tibur sa villa de villégiature estivale, laVilla d'Hadrien, qui deviendra un temps le centre de pouvoir effectif de l'Empire romain. À sa mort la villa est laissée à l'abandon. En 273,Zénobie est assignée à Tibur par l'empereurAurélien.

C'est à cette période que le nom de la ville de Tibur commence à dériver pour devenir progressivementTiburi puisTibori,Tiboli et finalement Tivoli bien que ses habitants aient toujours continué jusqu'à aujourd'hui de s'appeler les « tiburtin(e)s ».

La ville subit les attaques d'Alaric en 410 et deGenséric en 455. Cette période correspond également à la « christianisation » de la ville et plus particulièrement de la zone duforum romain[13] notamment avec la construction de l'ancienne église San Lorenzo sur les ruines de l'antique basilique romaine sous l'impulsion du papeSimplice, originaire de Tivoli, entre 476 et 483. Tivoli est alors gratifiée d'un important degré d'autonomie politique, jouissant un temps du statut de « libre commune »[13]. Durant laGuerre des Goths, la ville est fortifiée par le général byzantinBélisaire en 547, avant d'être mise à sac et détruite par les troupes deTotila qui s'en servirent comme tête de pont pour la prise de Rome[13]. À la fin de cette guerre, Tibur est rattachée auxÉtats pontificaux puis au milieu duVIIIe siècle passe sous le contrôle duduché de Rome (Ducatus Romanus) partie de l'exarchat de Ravenne de l'empire byzantin[17]. Après la conquête de la péninsule parCharlemagne, Tivoli est administrée par un représentant de l'empereur.

Moyen Âge

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Le blason de la ville, représentant un aigle couronné tenant dans ses serres les deux tours de la Rocca Pia, sculpté dans le travertin d'une fontaine
Le blason de la ville :Tibur Superbum -Libertas etNobilitas.

À partir duIXe siècle, Tivoli devient indépendante de Rome et élit ses propres consuls afin de contrôler le Latium central. En 1001,Otton III conquiert la ville qui retombe sous le contrôle du pape avec toutefois un certain degré d'autonomie qui ira grandissante. De 1140 à 1141, les Romains, dont le pouvoir d'alors s'étiole, engagent une guerre contre les Tiburtins (Bellum tiburtinum) sous le prétexte que ceux-ci refusent le pouvoir papal d'Innocent II et soutiennent leschisme d'Anaclet II[18]. Dans un premier temps les habitants de Tivoli repoussent leurs assauts, et vont même jusqu'à pénétrer auxportes de Rome[18], avant de subir en retour un siège qui les force à capituler et à se soumettre à nouveau au pouvoir du pape[19]. Vers 1155, durant la période de pouvoir deFrédéric Barberousse, la ville s'agrandit sous la pression démographique et réalise de nouveaux murs d'enceinte pour finir par se diviser à la fin duXIIe siècle en quartiers que sont Castrovetere, San Paolo, Santa Croce et Trevio[20],[17].

AuXIIIe siècle, Tivoli obtient le droit d'être sous le contrôle d'un comte local en payant un impôt au pouvoir papal. Vers 1295, éclate la lutte entre lafamille Colonna, menée parSciarra Colonna et soutenue par les Tiburtins, et le papeBoniface VIII, soutenu par lafamille Orsini[13]. Tivoli choisit donc principalement le parti desgibelins contre les guelfes. AuXIVe siècle, Tivoli choisit de soutenir le papeUrbain VI contre l'antipape avignonnaisClément VII lors duGrand Schisme d'Occident. Au début duXVe siècle le roiLadislasIer de Naples puis lecondottiereBraccio da Montone qui tentèrent de conquérir lesÉtats pontificaux sont repoussés devant la ville. En 1447, Tivoli accueilleAlphonse V d'Aragon qui réside durant l'année dans la ville[13].

À partir de 1305 se développe une petitecommunauté juive tiburtine[21],[22]

Renaissance

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Le château fort de la Rocca Pia construit en 1641 par le pape Pie II
LaRocca Pia construite en1461 sur ordre du papePie II.

La période de laRenaissance italienne qui contribue à la renaissance de Rome touche également la ville de Tivoli. De1458 à1461, le papePie II fait construire laRocca Pia, une imposante citadelle qui sert de caserne et de prison permettant auxÉtats pontificaux de contrôler directement et définitivement les velléités historiques de rébellion de la ville[13]. De plus, le papeJules II décide vers 1510 de la construction d'une fabrique d'armes dans la ville[23]. Cette domination du pouvoir papal sur Tivoli s'amplifie en 1522, avec la décision que prend le papeAdrien VI dès le tout début de son pontificat de supprimer l'autonomie politique et administrative de Tivoli qui passe sous le contrôle total duSaint-Siège[13]. Le papePaul III qui réside durant l'été 1539 dans laRocca Pia y reçoitIgnace de Loyola pour approuver le le texte de laprima Societatis Jesu instituti summa fondant l'ordreJésuite de laCompagnie de Jésus[24]. AuXVIe siècle, Tivoli subit, malgré la présence de la forteresse et d'une garnison, deux mises à sac : une première fois par lafamille Colonna en 1527 puis une seconde fois en 1547 par les troupes duDuc d'Alba dans sa guerre contre le papePaul III.

Gravure représentant Tivoli en 1578
Gravure d'Abraham Ortelius etJoris Hoefnagel représentant Tivoli en 1578.

Nommé gouverneur de Tivoli par le papeJules III, le cardinalHippolyte d'Este fait une entrée triomphale dans la ville le[25]. Il fait de Tivoli, dont il apprécie le climat, son lieu de villégiature et va permettre sous son autorité à la ville de retrouver un statut, une renommée, et une prospérité importante[26]. Il avait confié dès l'automne 1549 le soin à l'antiquaire-architectePirro Ligorio de commencer les travaux de terrassement de la luxueusevilla d'Este et de ses jardins ainsi que la réalisation des premières recherches archéologiques sur le site de la Villa Adriana qui conduisent de 1550 à 1555 à l'exhumation de nombreuses statues et sculptures allant décorer les palais romains et lemusée du Vatican[25]. De 1555 à 1559, le cardinal d'Este perd sa charge de gouverneur avec l'élection pontificale de son ennemi, le papePaul IV, qui le confine sur ses terres deLombardie et stoppe ainsi les travaux préparatifs de la villa. Ce n'est qu'en 1559, avec l'élection dePie IV qu'Hippolyte d'Este retrouve ses fonctions à Tivoli et peut reprendre son projet en achetant de 1560 à 1565 des terrains pour réaliser le projet de Ligorio et entreprendre les gigantesques travaux hydrauliques pour les besoins en eau du jardin[25],[27] puis la construction du gros-œuvre des bâtiments de 1566 à 1567[27]. Deux siècles durant, la ville retrouve de sa splendeur avec la construction de nombreuses églises (lacathédrale San Lorenzo en 1640 et l'église del Gesù), palais (lespalazzi Cenci-Alberici,Pusterla,Mancini, etTorlonia), et l'ouverture de nouvelles rues[20],[13]. Cette richesse architecturale est liée également à une prospérité économique retrouvée à cette période et fondée sur l'exploitation des carrières pour les constructions de bâtiments de la Renaissance dans toute l'Italie, sur les cultures maraîchères, et l'industrie croissante du textile[13]. En 1729, à l'occasion du passage deMontesquieu dans la ville durant sa résidence en Italie, ce dernier note dans son carnet de routeVoyage de Gratz à La Haye que Tivoli est alors, du fait de son développement, peuplée de « 4 ou 5 000 âmes[28] ».

Photographie des cascades de Tivoli datant de 1850
Lescascatelle de Tivoli vers 1850-1860. Photographie deJames Anderson.

En 1744, Tivoli est occupée par les troupes autrichiennes. En 1800, la ville est prise par les 5 000 hommes destroupes napoléoniennes du général Moesk, lors de ladeuxième campagne d'Italie[29]. La République française crée en 1804 ledépartement de Rome, succédant à celui duTibre et mis sous l'autorité du préfetCamille de Tournon-Simiane, dont Tivoli constitue l'une des sous-préfectures de l'un des six arrondissements regroupant les cantons d'Anticoli,Olevano,Palestrina,Palombara,Poli,Subiaco, Tivoli, etVicovaro[30]. À cette époque, de nombreuses fouilles systématiques des sites antiques sont entreprises et permettent de mettre au jour de nombreux vestiges de la villa d'Hadrien. Après la chute de NapoléonIer, la ville repasse en 1815 sous le contrôle desÉtats pontificaux réinstaurés à la suite ducongrès de Vienne. Le, une partie de la ville (l'église Santa Lucia, le palais Boschi, dix-sept maisons et des terrains) est emportée par la chute d'une portion de la montagne minée par les crues majeures qui gonflaient l'Aniene depuis le 16 novembre[31]. Le papeLéon XII fait entreprendre immédiatement des travaux de soubassement et de dérivation du cours de la rivière avec le percement d'un conduit. La première phase des travaux est complétée en 1828 mais ils restent insuffisants. En, le papeGrégoire XVI donne son accord à la proposition de l'architecte romainClemente Folchi d'ouvrir un tunnel souterrain, letraforo gregoriano, long de 294 mètres sous lemont Catillo canalisant et détournant les eaux de la rivière[31] ainsi que la construction de lavilla Gregoriana alimentée par ses eaux[20] ainsi que dupont grégorien[13]. Letraforo est inauguré et mis en eaux en présence du pape le, résolvant le problème millénaire des crues dans la ville et créant l'actuelle grande cascade.

Période duRisorgimento

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Plaque commémorative rappelant le passage de Garibaldi dans la ville le 3 juillet 1849
Plaque commémorative du passage deGiuseppe Garibaldi à Tivoli le. Voir la traduction[note 3].

Durant laPremière guerre d'indépendance italienne, le papePie IX est confronté à une insurrection en novembre 1848 et quitte Rome pourGaeta laissant le pouvoir à une junte d'État qui fonde le laRépublique romaine à laquelle participe le Tiburtin Luigi Coccanari comme secrétaire de l'assemblée[32]. LaDeuxième République deNapoléon III décide, à la fin du mois d', de l'envoi de troupes françaises commandées par legénéral Oudinot pour uneexpédition sur Rome afin de restaurer le pouvoir papal. Après la lourde défaite d'Oudinot devant Rome le,Giuseppe Garibaldi se porte à Tivoli avec 2 000 hommes, le, afin de marcher surPalestrina etVelletri[33],[32] maisGiuseppe Mazzini lui ordonne de cesser les hostilités et signe une trêve avec la France. Lesiège de Rome débuté fin juin par Oudinot entraîne la reddition de la jeune République romaine le et la fuite de Garibaldi avec 4 000 de ses hommes à Tivoli[34], le, où il réquisitionne matériel et argent pour assurer sa retraite versTerni[32].

Lors de laTroisième guerre d'Indépendance italienne, les volontaires des troupes de Giuseppe Garibaldi (lesChemises rouges) gagnent la bataille deMonterotondo le lors de lacampagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome et entrent le dans Tivoli avec la colonne Pianciani[35]. Le même jour cependant, les troupes garibaldiennes perdent, contre les troupes franco-pontificales, labataille de Mentana décisive pour le contrôle de l'Agro Romano.

Après laprise de Rome le et la chute desÉtats pontificaux, unplébiscite pour l'unification en Italie est organisé dans le Latium le. 1 624 Tiburtins réunis sur lapiazza della Regina (qui deviendra dès ce jour lapiazza del Pebiscito) voteront pour l'annexion de la ville auroyaume d'Italie[36] dans unscrutin censitaire marqué toutefois par une forte abstention due à l'action politique du clergé local dénonçant l'instauration du service militaire obligatoire et des augmentations d'impôts[32].

Période contemporaine

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À partir de 1871, la construction d'uneligne de chemin de fer reliant Rome àPescara, en passant par Tivoli, est envisagée. Ce projet est approuvé en 1876, confié à une société belge, réalisé en seize mois avec l'inauguration de la ligne le. La compagnie ferroviaire acquiert également les thermes deTivoli Terme et ouvre une gare afin de développer l'activité et l'attrait de la ligne pour les Romains. En 1928 la ligne est électrifiée[37]. Lors de laPremière Guerre mondiale opposant notamment l'Italie à l'Empire austro-hongrois, la municipalité réquisitionne le lavilla d'Este, qui est de fait possession de la couronne d'Autriche par le jeu des mariages princiers, et la transforme en caserne pour ses troupes[38]. La villa sera dès lors propriété nationale.

Durant lapériode fasciste, la ville de Tivoli est influencée par la création le par legouvernement Mussolini de la nouvelle ville deGuidonia près de Montecelio qui est inaugurée le par leDuce. D'une part, cette fondation ampute le territoire tiburtin de 18,75 km2, soit 20 % de sa surface essentiellement localisée dans la zone des carrières et des sources thermales[note 4], et de 1 055 habitants, soit 5 % sa population d'alors[39]. D'autre part l'expansion de Guidonia entraîne un important développement d'industries locales (principalement liées à l'aéronautique qui s'implantent autour de l'aéroport militaireAlfredo Barbieri di Montecelio et du centre d'études et de recherches en aéronautique ditDirezione Superiore Studi ed Esperienze mais aussi fortement liées à la cimenterieUnicem qui ouvre un très grand centre de production pour répondre aux besoins importants des nouvelles villes créées dans le Latium)[40] et une politique volontariste de bonification agricole de cette zone de l'Agro Romano dont les retombées bénéficient également à Tivoli tant du point de vue de l'emploi direct que de l'activité économique secondaire induite.

Bombardier américain au-dessus de Tivoli en 1944
UnB-25 bombardant un entrepôt allemand à Tivoli en1944.

Durant laSeconde Guerre mondiale, la ville de Tivoli subit des bombardements ponctuels de l'aviationalliée[20] qui font de nombreux morts et détruisent quelques monuments, notamment lors du plus important d'entre eux qui a lieu au matin du[41],[42]. Ce jour-là, pour des raisons stratégiques en partie erronées, les Alliés veulent empêcher les troupes allemandes de se réorganiser le long d'une ligne Tivoli-Frascati lors de leur retrait pendant laCampagne d'Italie en détruisant certaines infrastructures (ponts, lignes ferroviaires)[41]. Cette réorganisation, qui n'était cependant pas dans les plans de l'armée allemande, entraîne selon certains auteurs la destruction d'environ 40 % des habitations de la ville lors de bombardements qui durent jusqu'au, date de la libération Tivoli par les troupes dugénéral Juin[41]. Tivoli est, durant ces quelques semaines de mai et juin, une place de résistance despartisans italiens menés notamment par Ignazio Missoni duComité de libération nationale qui accueille les troupes françaises et voit une quinzaine de ses membres fusillés par les Allemands[41].

Après la guerre, la ville, qui voit sa population croître très rapidement durant lesTrente Glorieuses, se développe autour des moyennes et grosses industries (notamment le fabricant de pneumatiquesPirelli et le cimentierUnicem àGuidonia Montecelio), des cultures vivrières (olive et vigne), et du complexe thermal ainsi que de l'expansion économique naturelle de la ville de Rome. À la fin des années 1990, le classement des deux villas (Adriana etEste) sur laliste du patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que la création de laréserve naturelle du mont Catillo ont favorisé le développement du tourisme à Tivoli.

Démographie

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Évolution démographique

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Au, la commune regroupe 56 531 habitants[43] pour 22 687 familles[44] sur une superficie de 68,5 km2 soit une densité de 825,3 habitants/km2[11]. C'est la cinquième ville la plus peuplée de laprovince de Rome après respectivementRome,Guidonia Montecelio,Fiumicino, etPomezia et la huitième de la régionLatium (s'intercalentLatina etViterbo) et la116e ville la plus peuplée d'Italie[45]. Comme la plupart des villes d'Italie, Tivoli connaît après laSeconde Guerre mondiale les effets dubaby boom qui, conjugué à l'expansion démographique de la ville deRome, entraîne le doublement environ de sa population durant la période 1950-1980. À partir de la fin desannées 1990, le vieillissement de sa population, associé à la baisse générale de la natalité en Italie, entraînent une chute transitoire de la population de la ville de 6 à 10 %, compensée la décennie suivante par l'arrivée d'une importante population émigrée (voir chapitre « Population résidente d'origine étrangère »). En 2009, la commune de Tivoli a un taux de croissance démographique de 5,25 %, ce qui la place au15e rang des communes de la province[46].

Habitants recensés

Pyramide des âges

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Avec 24 983 hommes (48,2 % de la population totale) et 26 864 femmes (51,8 % de la population totale) en 2007[47], Tivoli est une ville très proche de la moyenne italienne avec un ratio de 0,93 homme/femme pour 0,96 pour l'ensemble du pays[48]. Plus de 50 % de sa population vit en couple (marié ou non), avec un taux de divorce bas et similaire à la moyenne italienne. En raison de l'espérance de vie moyenne plus élevée pour les femmes (83,46 ans) que pour les hommes (77,39 ans) en Italie[48], le taux de veuvage est beaucoup plus important chez les premières également à Tivoli.

Pyramide des âges à Tivoli en 2007[47] en nombre total de personnes.
HommesClasse d’âgeFemmes
avant 1908
112 
1908-1917
291 
724 
1918-1927
1 301 
1 895 
1928-1937
2 482 
2 663 
1938-1947
2 950 
3 317 
1948-1957
3 528 
3 927 
1958–1967
4 133 
4 123 
1968-1977
4 187 
3 127 
1978-1987
3 096 
2 560 
1988-1997
2 486 
2 534 
1998-2007
2 402 
Pyramide des âges à Tivoli en 2007[47] en pourcentages.
HommesClasse d’âgeFemmes
15,2 
> 65 ans
13,3 
68,7 
15-64 ans
66,0 
16,1 
0-14 ans
20,6 
Statut marital des personnes à Tivoli en 2007[49] en pourcentages.
HommesClasse d’âgeFemmes
2,3 
veuf(ve)s
11,6 
0,9 
divorcé(e)s
1,4 
51,8 
en couple
49,6 
45,0 
célibataires
37,3 

Lapyramide des âges de Tivoli comparativement à la situation italienne globale situe la ville un peu en dessous de la moyenne du pays et de sa capitaleRome, avec une population légèrement plus jeune et un indice de vieillissement plus faible. En comparaison avec des villes de taille et de passé historique similaires, Tivoli confirme la relative jeunesse de sa population par rapport par exemple àMantoue enLombardie sans toutefois atteindre les chiffres rencontrés dans leMezzogiorno ou enSicile.

Pyramide des âges
Ville0-14 ans15-64 ans> 65 ansIndice de vieillesse[note 5]
Tivoli[47] (55 560hab.)
14,2
67,3
18,5
130,0
Rome[50] (2,5 millionshab.)
13,5
65,8
20,8
154,3
Milan[51] (3,5 millionshab.)
12,1
64,2
23,7
195,8
Naples[52] (1,0 millionhab.)
16,4
66,6
17,1
104,2
Mantoue[53] (48 000hab.)
10,9
62,4
26,8
246,5
Agrigente[54] (59 000hab.)
15,3
67,6
17,1
112,2
Italie[48]
13,4
66,2
20,3
135,9

Population résidente d'origine étrangère

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Depuis le milieu des années 2000, l'immigration à Tivoli est en forte augmentation principalement en provenance des pays de l'Europe de l'Est après l'élargissement de l'Union européenne. Au la population d'origine étrangère résidant à Tivoli est officiellement de 5 643 personnes[44],[55] soit 10,1 % de la population totale, en augmentation de 22 % par rapport à l'année 2008. Les personnes originaires de laRoumanie représentent à elles seules 71,6 % du total des résidents étrangers. Parmi les pays les plus représentés se trouvent :

PaysPopulationPaysPopulationPaysPopulationPaysPopulationPaysPopulationPaysPopulation
Roumanie4 040Moldavie80Tunisie45Monténégro31Allemagne22Sri Lanka17
Pologne205Égypte75Pakistan40Philippines29Algérie20Croatie16
Albanie178Éthiopie64Somalie32Équateur27Nigeria20Macédoine16
Ukraine90Maroc54Brésil32Bulgarie26Cuba19Bolivie16
Pérou90Chine50Colombie32Espagne25France17Inde15

Politique et administration

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Les maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19521954Olindo GalliParti communiste italien 
19881992Piero AmbrosiDémocrates de gauche 
19921993Ezio FiorenziDC-PSI-PRI-PLI (alliancecentre gauche) 
21 novembre 199317 novembre 1996Alcibiade BorattoDémocrates de gauche 
18 novembre 199613 juin 1999Sandro GallottiMaison des libertés (droite) 
14 juin 199925 mai 2003Marco VincenziDémocrates de gauche 
10 juin 200313 avril 2008Marco VincenziDémocrates de gauche 
15 avril 200829 mars 2010Giuseppe Baisi[56]Liste civique decentre gauche 
1er avril 201012 avril 2013Sandro Gallotti[57]Le Peuple de la liberté (droite) 
11 avril 2013avril 2014Alessandra de Notaristefani di Vastogirardi[58]Commissario prefettizio[note 6] 
9 juin 2014en coursGiuseppe ProiettiListe civique 
Les données manquantes sont à compléter.

Budget municipal, ressources, et fiscalité

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La mairie de Tivoli
LePalazzo San Bernardino, mairie de la ville, dont la façade actuelle date de1884.

Les ressources totales de la municipalité de Tivoli pour l'exercice 2008 sont de 55,70 millions d'euros (M€) (118,86 M€ en 2005, 88,52 M€ en 2006, 60,35 M€ en 2007)[2] provenant :

  • pour 20,88 M€ des contributions totales de l'État italien (11,5 M€), de larégion du Latium (4,8 M€), et de laprovince de Rome (4,5 M€) ;
  • pour 12,40 M€ des recettes fiscales de la commune ;
  • pour 7,39 M€ des impôts sur le revenu supplémentaire ;
  • pour 6,86 M€ des cessions et transferts provenant pour un peu plus de la moitié de la région du Latium et de l'État (40,17 M€ en 2005, 41,28 M€ en 2006, 12,69 M€ en 2007) ;
  • pour 2,99 M€ des commutations des prêts ;
  • pour 5,15 M€ de services à des tiers.

La baisse des recettes de l'ordre de 50 % sur les trois dernières années étant uniquement due à la réduction des cessions et transferts provenant de la région du Latium et de l'État ainsi que des prêts contractés pour réaliser diverses infrastructures de la commune.

Les dépenses totales sur la même période ont représenté 59,02 M€ (120,45 M€ en 2005, 90,79 M€ en 2006, 61,59 M€ en 2007)[2] réparties principalement :

  • pour 41,37 M€ de dépenses courantes (fonctionnement, fluides...). Sur cette somme totale 33 % concernent principalement le budget de l'administration, de la gestion, et du contrôle ; 19,5 % pour le secteur social ; 17 % pour l'enseignement ; 8,3 % pour la viabilité et les transports ; 7 % pour la police municipale ; 6,6 % pour l'environnement ; 2,6 % pour la justice ; 1,9 % pour la culture ; 1,3 % pour les sports ;
  • pour 6,96 M€ de dépenses en immobilisations (infrastructures et manutentions) alloués pour 56 % aux sports, 16 % à l'administration, la gestion et le contrôle, 13 % aux transports, 6 % au secteur social, 3 % à l'environnement, 2,6 % à l'enseignement, et 2,6 % à la police municipale ;
  • pour 5,55 M€ de remboursement de prêts ;
  • pour 5,15 M€ de services à des tiers.

Cette forte diminution des dépenses entre 2005 et 2008 étant due à la fin des travaux d'infrastructures financés majoritairement par la région et l'État durant cette période. Par ailleurs, la commune de Tivoli emploie pour l'ensemble de ses services municipaux 301 personnes à temps plein (dont 53 % de femmes)[2].

Justice

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Tivoli est le siège de l'un des neuf tribunaux régionaux de la région duLatium et l'un des cinq tribunaux de laprovince de Rome. Le tribunal ordinaire central de Tivoli traite toutes les affaires civiles et pénales de sa circonscription judiciaire. Il possède également deux sièges détachés dans les villes dePalestrina etCastelnuovo di Porto[59].

Héraldique

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  • Les armes de Tivoli seblasonnent ainsi :Coupé; au 1) de gueules à l'aigle de sable, accompagnée de deux tours d'argent crénelées de cinq pièces issantes du coupé, chargées chacune d'une inscription en capitale de sable sous les créneaux, « LIBERTAS » pour celle de dextre, « NOBILITAS » pour l'autre; au 2) d'azur au pont à trois arches d'argent, celle du milieu plus haute, maçonné de sable crénelé de cinq pièces, portant les mots « TIBVR SVPERBVM » en capitale de sable, posé sur une rivière du champ mouvant de la pointe. L'écu de style anglais est surmonté de la couronne ducale.
  • Devise : La devise de la ville estTibur superbum -Libertas et Nobilitas ce qui signifie « Tibur l'orgueilleuse » - « Liberté et renommée ». Elle date du temps deVirgile qui nomme la ville ainsi dans son chantÉnéide écrit entre29 et19av. J.-C., l'année de sa mort.

Le blason de la ville est constitué de[60] :

  • deux tours fortifiées figurant les tours de laRocca Pia et/ou la tombe des Plautii près duPonte Lucano ;
  • un pont les reliant, en référence auPonte Lucano sur l'Aniene ainsi qu'aux eaux de Tivoli ;
  • uneaigle couronnée, symbole de l'Empire romain.

Jumelages

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Économie

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Présentation générale

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Article détaillé :Économie de l'Italie.

En 2005, la population active (catégorie d'âge 15-64 ans) de la ville de Tivoli est de 69 % de la population totale[65] sans que le taux de chômage de la commune soit connu (toutefois le taux de chômage de la région Latium au4e trimestre de la même année était de 8,0 % et au1er trimestre 2010 de 10,0 %[66]). Le revenu moyen déclaré des habitants de Tivoli est de 19 169 euros en 2005[67] soit en dessous de celui des habitants de Rome 26 668 euros[68] ou de la moyenne nationale qui est de 24 281 euros pour la même année. En 2009, la commune de Tivoli recense 5 113 entreprises en activité sur son territoire avec 4 382 entreprises dont le siège y est enregistré avec un taux de croissance sur l'année précédente de 1,3 %[44]. Sur les 4 382 entreprises tiburtines, 978 (soit 22 %) d'entre elles ont un statut artisanal avec un taux d'entrepreneurialité de la population de 6,14 %. L'activité économique en nombre d'entreprises par secteur se définit comme suit[44] :

Secteur
agricole
Secteur
industriel strict
Secteur
du bâtiment
Commerce
et réparation
Hôtel
et restaurant
Transports, stockage,
communication
ServicesAutresTotal
135529781180734420810122975113

Secteur primaire

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Colonnes de la place Saint-Pierre du Vatican construites en travertin de Tivoli
Les colonnes entravertin de Tivoli de laplace Saint-Pierre duVatican.
Carrière d'exploitation de travertin près de l'Aniene à Tivoli
L'exploitation dutravertin près de l'Aniene à Tivoli à la fin duXIXe siècle.

Exploitation du travertin

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Le secteur primaire de Tivoli repose historiquement sur trois ressources exploitées dans la région : letravertin, lesoliviers, et lavigne. Tivoli et ses environs (Campolimpido,Tivoli Terme, Villalba), entre l'Aniene et leTibre, sont depuis l'Antiquité une importante zone d'exploitation du travertin, pierre calcaire résistante et malléable qui se forme dans le lit des rivières et des lacs, et qui servit à la fois à l'ornement des surfaces des palais romains et comme matière première à des fins de sculptures. À cette époque, il est appeléLapis tiburtinus, soit « pierre de Tivoli », qui par corruption du nom va devenir en italientravertino[69]. La zone de formation du travertin, qui a débuté auPléistocène supérieur il y a 115 000 ans pour se conclure il y a 30 000 ans, s'étend sur 20 km2 et sur une épaisseur moyenne de 60 à 85 mètres[70]. Il est extrait principalement dans les carrières de Barco et dePonte Lucano. La plus grande période d'activité économique liée au travertin s'étend duXVIe siècle auXVIIIe siècle avec son exploitation intensive pour la construction des églises, palais, et édifices publics de laRenaissance italienne situés à Rome et dans sa région[13], dont les célèbres colonnes de laplace Saint-Pierre auVatican. Cette activité économique est toujours très présente de nos jours dans la zone dite du « District du travertin romain » (Distretto del Travertino Romano) de Tivoli et deGuidonia Montecelio voisine[71],[note 7], avec notamment l'entreprise Mariotti, qui produit depuis 1895 un travertin de très haute qualité exporté dans le monde entier pour la réalisation de projets prestigieux[72].

Article détaillé :Tivoli Terme#Exploitation du travertin.

Culture duPizzutello

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Treille de raisin de table tiburtin, le pizzutello
La culture du raisinpizzutello et des oliviersRotonda di Tivoli.

La culture de la vigne est essentiellement liée au commerce duraisin de table avec l'exploitation d'une variété locale de raisin — cultivée dans le Latium dans les provinces deRome et deLatina — appeléepizzutello oudito di donna (pour « doigt de femme ») ou raisin en corne[73],[74]. C'est un raisin blanc ou plus rarement noir (violacé clair) dont la grappe présente une forme de corne, avec des grains allongés ellipsoïdaux croquants, et particulièrement résistants au transport. Selon les historiens, cette variété remonterait soit à l'époque deVespasienPline l'Ancien mentionne un type particulier de raisin en forme d'olive et appeléoleagina oupergolese[note 8],[75] soit à celle d'Hippolyte d'Este qui au moment de la construction de la villa aurait rapporté des pieds de vigne français à des fins initialement décoratives[73]. De nos jours, la culture dupizzutello s'étend sur une centaine d'hectares situés au sud-ouest de la ville et adopte la technique de lapergola basse (1,5 mètre de hauteur) étagée en paliers sur les flancs de la montagne permettant la production d'environ quelques tonnes par an[76].

Culture des oliviers

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Comme dans de nombreuses villes de l'Italie, la culture desoliviers pour la production d'huile d'olive est relativement importante à Tivoli et représente une grande partie de la surface des terres agricoles cultivées. Il existe de plus une variété locale d'Olea europaea sativa variétéRotonda di Tivoli dont la maturité est atteinte à partir de la mi-septembre et pesant de 2 à 4 grammes[77]. Le décretno 178 de laGazetta ufficiale du a institué une dénomination d'origine protégée (DOP) « Terre tiburtine »[78] à l'huile d'olive extra vierge cultivée sur les communes duLatium deCasape,Castel Madama,Castel San Pietro (partie),Ciciliano,Cineto Romano,Licenza, Mandela,Pisoniano,Poli,Roccagiovine,Rome (zone de San Vittorino uniquement),San Gregorio da Sassola,San Polo,Sambuci, Tivoli etVicovaro. La zone d'appellation totale recouvre 16 500 hectares dont 3 500 sont cultivés de manière effective enoléiculture pour 126 000 arbres plantés entre 90 et 500 mètres d'altitude et environ 20 000 tonnes d'huile produites annuellement[79] soit environ 4 % de la production nationale. Les conditions de labellisation imposent des pourcentages maximums stricts de certaines variétés d'olives (Frantoio jusqu'à 30 %, Leccino jusqu'à 25 %, Rosciola dans un minimum de 5 %, Rotonda di Tivoli dans un minimum de 5 % et les 35 % restants pouvant être conjointement ou seulement des Montanese, Brocanica, Carboncella, Pendolino,Itrana) ; un rendement de production maximale de 6 500 kg/ha et 100 kg/arbre ; la pression des olives, dans les 48 heures suivant la récolte, réalisée en 50 minutes maximum à moins de34 °C ; et un degré d'acidité finale ne dépassant pas 0,6 %[78].

Secteur secondaire

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Entrée des usines pneumatiques Trelleborg à Tivoli
Les usines de pneumatiquesTrelleborg AB.
Bâtiment désaffectés et en ruine dans la ville de Tivoli
Le bâtiment « Molino Pantanella », autrefois le site d'une fabrique de pâtes[80], puis utilisé comme caserne de la Police italienne en Afrique (PAI).

À partir duXIXe siècle se sont développés différents types d'industries autour de la production hydraulique d'électricité. L'industrie du papier a été l'une des premières à connaître un essor avec la construction, dans la zone dePont Lucano à partir de 1869, d'usines produisant des feuilles en papier incombustible mêlant de l'amiante[81]. L'expansion de l'industrie du papier s'est réalisée tout au long duXXe siècle, notamment avec l'ouverture de nouvelles usines (Nuove Cartiere di Tivoli S.p.A) construites près de lavia Tiburtina àVilla Adriana. Une importante fabrique de pâtes de laSocietà dei Molini e Pastificio Pantanella, annexe de celle de Rome, est ouverte vers 1880 à Tivoli[80] avant d'être reconvertie durant laPremière Guerre mondiale en caserne pour les troupes d'infanterie[82] puis pour la police des colonies italiennes.

Le est réalisé pour la première fois au monde l'éclairage public d'une ville parcourant alternatif produit à distance par la centrale d'Acquoria construite à partir de 1884[83]. La production électrique s'intensifie, et permet d'alimenter à partir de 1892 la partie Est de la ville deRome, dans la zone deporta Pia et du quartier deSalario, grâce à la réalisation d'une ligne électrique longue de 26 km[84] par la société Anglo-Romana et la Ganz Company de Budapest. En 1902, la centrale est transférée plus en amont dans la vallée de l'Aniene et agrandie vers 1920. La production électrique perdure jusqu'en 1993, date à laquelle la compagnieEnel abandonne cette exploitation sur le site de Tivoli[83].

À partir des années 1930, la compagnie italienne depneumatiquesPirelli s'implante à Tivoli est ouvre une importante usine de fabrication de pneus àVilla Adriana qui sera durant quatre décennies le principal employeur de la ville avec ses 700 ouvriers[85]. Dans les années 1970, la production commence à décliner notamment en raison de problèmes d'infrastructure (réseaux routier et ferroviaire limités) et structurels (manque d'investissement, crise et coût de la production manufacturière)[86] entraînant le rachat en 1999 de l'usine Pirelli par l'équipementier suédoisTrelleborg AB qui réalise un transfert progressif de marque, redimensionne le site, et continue l'activité de production de pneus réservés aux machines agricoles.

L'économie tiburtine du secteur est aussi marquée par le grand nombre d'entreprises (978 soit 22 % du nombre total) possédant un statut artisanal[44]. Traditionnelles en Italie, ces petites entreprises souvent familiales forment un tissu dense de petits commerces de proximité dans les domaines de l'alimentation, des réparations, de la coiffure et des salons de beauté.

Secteur tertiaire

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Le Lago della Regina, une des sources thermales de Tivoli
Lelago della Regina àTivoli Terme, l'une des deux sources d'eau thermale du complexe.

Thermalisme

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Dès l'Antiquité romaine, les « eaux blanches » (acqve albvle selonPline l'Ancien dans sonHistoire naturelle[87]) de Tivoli sont reconnues pour leurs vertus thermales. La source des eaux riches ensulfure d'hydrogène,dioxyde de carbone, etazote dissous[88] se situe près de deux lacs naturels de Regina et Colonnelle. Tibur devient un important lieu de cures pour les familles praticiennes de Rome mais aussi les soldats blessés des armées romaines[89]. Cette activité perdurera durant deux millénaires mais l'essor véritable duthermalisme à une échelle industrielle date de1879 avec l'ouverture au grand public de vastes établissements de bains et d'une gare ferroviaire spéciale par la compagnie de chemin de fer assurant la liaison de Rome àPescara. La compagnie de train assure l'exploitation des thermes et trouve là un important facteur d'attrait pour la population et la petite bourgeoisie de Rome qui peut dès lors facilement et rapidement se rendre dans la journée à Tivoli pour suivre un programme de cure accessible à tous sans devoir y résider. L'activité thermale se développe tout au long duXXe siècle avec la création de laSocietà delle Acque Albule, devenue propriété de la ville de Tivoli en1928. En 2000, avec la participation d'une chaîne hôtelière italienne, les capacités d'accueil se modernisent et se développent de façon importante[89]. La compagnie historique desAcque Albule est alors renommée vers 2002Le Terme di Roma - Acque Albule S.p.A.. En 2008, la municipalité de Tivoli décide de privatiser la société en cédant 60 % du capital[90] au groupe Fincres S.p.A[91].

Article détaillé :Tivoli Terme.

En raison de son activité thermale bimillénaire, Tivoli s'est jumelée officiellement en 2001 avec une autre ville d'eauxSaint-Amand-les-Eaux, dans larégionNord-Pas-de-Calais enFrance, qui elle aussi maintient une activité de thermalisme remontant auxNerviens et auxRomains lors de laconquête des Gaules[92].

Tourisme

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Le tourisme est une composante importante de l'activité du secteur tertiaire et de la renommée internationale de la ville de Tivoli. Ce secteur est essentiellement porté par l'attrait des deux principales villas tiburtines que sont lavilla d'Este et lavilla d'Hadrien, toutes deux gérées directement par l'État italien et sonministère de la Culture.

En moyenne, sur la période 1996-2010, la villa d'Este est de manière constante le7e ou8e site le plus visité de toute l'Italie et la villa d'Hadrien le16e ou17e site, avec une érosion ces dernières années pour les deux lieux. Les deux villas de Tivoli ont connu en l'an 2000 un pic de fréquentation jamais égalé avec plus d'un million de visiteurs au total et en 2001 un pic des recettes générées de plus de 3,3 millions d'euros. Depuis 2008, une chute brutale des entrées (-20 %) et des recettes (-25 %) est constatée sur les deux sites et peut être mise en relation avec lacrise économique de 2008-2010 qui a entraîné une baisse importante des tourismes national et international dans le pays. Sur les quinze dernières années, les chiffres de fréquentation et des recettes sont[93] :

199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010Type
Villa d'Este543 086574 881557 499480 811682 605572 887501 441533 730504 017509 844541 322554 320513 973434 206442 604Entrées totales
-370 385371 602361 285295 019457 314382 556312 976320 311303 905315 221340 636345 922321 147259 441260 517Dont payantes
-1 530 3031 535 3311 492 7051 171 7731 807 3072 210 2921 932 3001 987 6821 903 6011 981 8512 136 4422 163 7742 037 0281 614 7621 624 676Recettes brutes (euros)
-7e9e7e7e7e8e8e8e8e8e8e8e7e10e10eSite italien (entrées)
Villa d'Hadrien301 130315 125308 529289 237323 231324 148313 977322 035296 458293 767297 144294 355263 683236 735229 885Entrées totales
-175 910174 704167 499154 104187 202188 975176 951169 300151 800148 901156 310148 801132 166112 658108 811Dont payantes
-726 799721 816692 048635 884737 5851 106 9281 087 5161 042 447937 846924 113965 502921 543828 581692 444672 136Recettes brutes (euros)
-14e12e16e17e17e14e16e14e17e16e18e17e17e22e22eSite italien (entrées)

Pour les autres sites tiburtins concernés par le tourisme, que sont lavilla Gregoriana (rouverte en 2005) et laRocca Pia, les chiffres ne sont pas connus mais restent probablement marginaux par rapport à ceux des deux pôles majeurs d'attraction de la ville.

Société

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Éducation

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Tivoli propose une seule crèche (asilo nido) municipale accueillant 61 enfants en 2008, ainsi que trois crèches privées[2]. La ville possède dixécoles maternelles municipales regroupant un total de 1 399 élèves en 2008 (contre 804 en 2005)[2] ainsi que dix écoles maternelles privées[94]. L'enseignement primaire (scuola primaria) est assuré par sept établissements publics et cinq établissements privés[94].

La ville compte cinq collèges (scuola media) publics et un établissement privé qui recrutent également dans les communes environnantes. L'enseignement secondaire à Tivoli est assuré principalement dans le lycée (liceo) public classiqueAmedeo-Di-Savoia (le plus ancien lycée de la ville fondé en1880 et accueillant environ 600 élèves) ; le lycée public scientifiqueLazzaro-Spallanzani (environ 1300 élèves) ; le lycée public linguistique Paradiso-Antonio ; l'institut public linguistique, de santé, et de socio-psychologieIsabella-d'Este (fondé en 2001) ; le lycée public technique et commercialEnrico-Fermi (environ 1000 élèves) ; l'institut public techniqueAlessandro-Volta (deux établissements à Tivoli et àGuidonia Montecelio) ; l'Institut des Arts de lavia San Agnese ; ainsi que quelques établissements et instituts privés sous contrat avec l'État comme l'Institut Italia (classique, commercial) et l'Institut Gasparrini (technique)[95].

Article détaillé :Système éducatif italien.

L'indice de scolarité moyenne-supérieure[note 9] à Tivoli est de 39,72 % contre 50,35 % à Rome par exemple[44]. Les études supérieures en revanche doivent se mener àRome pour lesuniversités les plus proches.

Santé

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L'hôpital de Tivoli
L'hôpital public San Giovanni Evangelista de Tivoli.

L'hôpital San Giovanni Evangelista de Tivoli est fondé au tout début duXVe siècle et est annexé en1442 par la confraternité tiburtine de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (dont il tient son nom) jusqu'en1729 lorsqu'il passe sous la gestion de laconfraternité des hospitaliers de Jean-de-Dieu. L'hôpital reste sous cette administration religieuse jusqu'en1923, date à laquelle, avec l'arrivée au pouvoir deBenito Mussolini il devient étatique[96].

Situé sur lavia Parrozzani, cet hôpital est rattaché administrativement au Service sanitaire du Latium « ASL Roma-G »[97], devenu « ASL Roma-5 »[98]. Il possède un service d'urgences générales et une unité d'urgences en cardiologie ainsi que tous les principaux services hospitaliers (chirurgie générale, orthopédie, obstétrique, pédiatrie, psychiatrie...) pour une capacité totale d'accueil de 209 lits, 7 900 patients soignés, 61 000 journées d'hospitalisation, et 6 300 interventions chirurgicales en 2009[97]. L'hôpital San Giovanni Evangelista emploie un personnel médical total de 150 médecins et 350 infirmières, ce qui en fait le premier et le plus important hôpital de la zone Tivoli-Colleferro-Subiaco-Palestrina-Monterotondo-Zagarolo[99]. Dans la nuit du 8 au, un important incendie survenu dans les sous-sols ravage l'hôpital faisant trois morts et entraînant l'évacuation de l'ensemble des patients et du personnel[100],[101],[102].

Par ailleurs, la ville possède deux cliniques privées : Italian Hospital Group s.p.a. à Tivoli et Colle Cesarano sur lafrazione deVilla Adriana.

Sports

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Le stade historique de la ville
LeCampo Ripoli, stade historique du S.S. Tivoli 1919.
Le nouveau stade Olindo Galli
LestadeOlindo Galli à Arci, stade actuel du S.S. Tivoli 1919.

Football

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La ville de Tivoli possède un club amateur defootball le S.S. Tivoli 1919[103] fondé le sous le nom de A.S. Tivoli qui évoluait historiquement auCampo Gregoriano, devenuCampo Ripoli, situé dans le centre-ville[104]. Le club est aujourd'hui basé dans un complexe multisports situé à 3 kilomètres à l'est de Tivoli, sur lafrazione d'Arci-Empolitana et évolue actuellement enPrima categoria laziale (huitième division nationale) ; lesAmaranto e Blù, en référence aux couleurs du drapeau de la ville, jouant leurs matches à domicile dans lestade Olindo Galli (nom donné en hommage à l'ancien joueur tiburtin, résistant communiste, et maire de la ville après-guerre) d'une capacité de 5 000 places.

Les deux meilleures performances du club datent de lasaison nationale 1921-1922 avec l'apparition de l'équipe dans le championnat du Latium de la Ligue du sud (où elle finit à l'ultime place toutefois) et surtout lors duchampionnat d'Italie de football 1923-1924 où l'équipe finit à la quatrième place de la même compétition de la ligue du Sud mais préfère descendre en seconde division pour l'année suivante où elle remporte cependant le titre 1926[104]. Lors de la saison 1947-1948, l'A.S. Tivoli devient champion deSérie C2 mais les promotions vers la Série B est bloquée cette année-là[104]. Au cours de la période 2000-2002, sous la houlette des entraîneurs italiensBruno Giordano et argentinJuan Carlos Morrone, le S.S. Tivoli 1919 remonte lors des deux saisons 2002-2004 enSérie C2, la troisième division nationale, sans toutefois parvenir à s'y maintenir par la suite. Un tableau récapitulatif retrace les résultats des principales saisons du club[105] :

SérieParticipationsDébutDernière saison
Série A21921-19221923-1924
Série B51920-19211926-1927
Série C71945-19462003-2004
D211950-19512006-2007

Lafrazione devilla Adriana possède également son propre club, le Villa Adriana Sporting évoluant dans une basse division de la promotion régionale du Latium. La rivalité entre les deux clubs tiburtins est forte.

Autres sports

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Le palais omnisports de Tivoli
Le palais omnisportsPaolo Tosto à Arci.

Bien que le football soit le sport principal de la ville comme cela est le cas le plus fréquent en Italie, Tivoli possède également un club amateur derugby à XV, le S.S. Tivoli Rugby[106] s'entraînant au complexe Rocca Bruna, fondé en2004 et qui évolue pour sa première équipe en championnat régional de série C (troisième division italienne) où son meilleur résultat en fin de saison fut une seconde place de la série[107].

Tivoli possède aussi une salle omnisports nomméePalativoli ouPaolo Tosto d'une capacité maximum de 1 500 places. Depuis juillet 2009, une nouvelle piscine couverte municipale de deux bassins (l'un de25 × 18,5 mètres et l'autre de18,5 × 8,5 mètres) est intégrée au complexe sportif d'Arci et fut réalisée dans le cadre desChampionnats du monde de natation 2009 organisés par la ville deRome[108].

La ville possède un club decourse à pied, le Tivoli Marathon, fondé en 2005 et comprenant environ 70 membres. Par ailleurs, l'athlète italienneLibania Grenot, spécialiste du 400 mètres et détentrice du record national sur cette distance, s'entraîne quotidiennement depuis plusieurs années à Tivoli au stadeOlindo Galli bien que vivant àRome àCasal Palocco[109]. Enfin, un petit groupe d'alpinistes dont certains membres, conduits par le tiburtin Cesare Giuliani instructeur auClub alpin italien, ont réussi le la conquête d'un sommet jamais gravi à environ 6 000 mètres d'altitude dans la partie indienne de l'Himalaya qu'il baptisèrentTivoli Peak, en l'honneur de leur ville d'origine, par l'ouverture d'une nouvelle voie[110],[111].

Tivoli fut quatre fois choisie comme ville étape duTour d'Italie accueillant à deux reprises l'arrivée (Giro 1975 etGiro 2008) et deux autres fois le départ (Giro 2002 etGiro 2007).

Culture et patrimoine

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Culture tiburtine

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Scènes de carnaval à Tivoli en 2005
Le carnaval (2005) de Tivoli.

Le langage est un élément essentiel d'une culture commune et spécifique. Il existe undialecte italien particulier utilisé par les habitants de Tivoli et de la région environnante desmonts Sabins qui s'appelle letiburtino[112]. Ce dialecte est différent duromanesco utilisé à Rome pourtant distante de 30 km seulement. Une littérature, principalement de nature poétique et théâtrale, est publiée par des éditeurs indépendants ou municipaux tiburtins. Plus récemment, Franco Sciarretta a fait paraître des essais linguistiques et historiques[113] sur le dialecte tiburtin ainsi qu'un important dictionnaire normatif[114].

Article détaillé :Tiburtino (dialecte).

Lagastronomie traditionnelle de Tivoli et de sa région est également plus proche des spécialités culinaires qui se trouvent dans les régions de moyenne montagne en direction desAbruzzes que de la cuisine romaine. Parmi les plats traditionnels se trouvent la soupe de haricots secs, lefrascarelli qui est une espèce depolenta typique de Tivoli à base de farine de blé ou bien la polentaa ponteca accompagnée de saucisses de la région deCiciliano, lespâtes aux œufs le plus souvent larges du type destagliatelles,pappardelles,tagliolini, préparées en généralal sugo oual ragù ou bien lescannelloni etlasagnes. La charcuterie est également bien présente notamment avec lalonza ou laporchetta, spécialité de la ville voisine d'Ariccia. La viande d'agneau ou de bœuf est préparée simplement au feu de cheminée accompagnée d'artichauts de Tivoli ou defèves aupécorino. Lacoratella d'agneau est une spécialité romaine également faite à Tivoli. En dessert, lepancialle est une pâtisserie tiburtine dense à base demiel,noisettes,noixamandes,fruits confits, etchocolat, typique deNoël et lapizza Giulia est traditionnelle de la période dePâques. Lepizzutello, variété de raisin produit localement dans la région de Tivoli est consommé à partir de septembre[115].

Par ailleurs, la ville, plus ancienne que Rome, possède une riche tradition festive et culturelle. Tout au long de l'année se déroulent de nombreuses manifestations populaires traditionnelles comme le Carnaval de Tivoli organisé du17 janvier àMardi gras dont les origines remontent auXVIe siècle avec l'expansion de la ville sous l'influence du cardinalHippolyte d'Este[116] ; la fête de San Giuseppe Artigiano le19 mars datant de1895, dédiée àsaint Joseph l'artisan, et apparentée auxcomices agricoles[117] ; lepalio deMadama Margarita àCastel Madama auquel est associé également Tivoli la deuxième semaine de juillet ; la fête de San Lorenzo, le saint-patron de la ville, célébrée le10 août ; et surtout l'Inchinata du 14 et15 août, une importante fête religieuse avec procession, célébrant selon la tradition populaire un discours entre les icônes de la Vierge et de son fils, et remontant auMoyen Âge avec une première mention datant de1305[118] ; laSagra del pizzutello (la fête du raisin) fondée le 2 octobre 1845 lors de la visite du papeGrégoire XVI[119] et organisée officiellement tous les seconds dimanches de septembre depuis 1933 ; ainsi que diverses processions liées aux fêtes religieuses annuelles.

Les trois villas tiburtines

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Les trois villas tiburtines
Lecanopus de lavilla d'Hadrien
Lepecile
La "Salle des Philosophes" et les thermes
Les cascades naturelles de lavilla Gregoriana
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La ville de Tivoli est particulièrement célèbre pour ses trois importantes villas construites au cours des siècles, dont deux sont classées aupatrimoine mondial de l'UNESCO. Les trois villas (ainsi que le temple d'Hercule vainqueur) dépendent de l'État italien et sont depuis 2009 intégrées au sein du « pôle culturel tiburtin » gérant la conservation et valorisation des sites, des activités culturelles, et des projets de restauration[120].

La plus ancienne est l'antique villa romaine construite sur cent vingt hectares dans la plaine aux pieds de la ville pour l'empereurHadrien (76-138) qui organisa et suivit de près l'évolution des travaux des différentes parties, s'inspirant des architectures grecque et égyptienne qu'il avait découvertes et appréciées lors de ses voyages et conquêtes[13]. Appeléevilla Adriana, elle fut construite de118 à134 pour initialement servir de lieu de villégiature à l'empereur afin d'échapper aux chaleurs estivales deRome avant que celui-ci, voulant fuir les intrigues de la colline palatine, vienne s'y installer quasiment tout au long de l'année notamment après la mort d'Antinoüs en130. Elle est classée au patrimoine de l'UNESCO depuis 1999 sur trois critères culturels[121] :

« [car] reprodui[sant] les meilleurs éléments des cultures matérielles d'Égypte, de Grèce et de Rome sous la forme d'une « cité idéale »

De 2007 à 2012, la villa accueillait un important festival international artistique annuel (le « Festivale internazionale di Villa Adriana »[122]) consacré à la danse, au théâtre et à la musique qui a été interrompu en raison de coupes budgétaires ministérielles et régionales à la suite de lacrise de la dette dans la zone euro[123].

Article détaillé :Villa d'Hadrien.

À partir de1550, fut bâtie par le cardinalHippolyte d'Este, fils deLucrèce Borgia et d'AlfonseIer d'Este et nouveau gouverneur de la ville de Tivoli depuis le[124], lavilla d'Este qui est vue comme l'un des plus beaux exemples de jardins italiens et de jardins de laRenaissance. Selon l'historien américain David Coffin, et comme cela est admis par la plupart des experts, les plans de la villa, dessinés sur ceux ducastrum romain, sont l'œuvre de l'architectePirro Ligorio[125] et la réalisation des travaux a été conduite par l'architecte deFerrare Giovanni Alberto Galvani principalement de 1565 à la mort d'Hippolyte d'Este en 1572 dans le but de « l'exaltation de l'axe visuel mettant en valeur l'édifice placé au sommet »[126]. La villa d'Este entre au patrimoine de l'UNESCO en 2001 sur cinq critères culturels[127] :

« comme l'un des témoignages les plus remarquables et complets de la culture de la Renaissance dans ce qu'elle a de plus raffiné »

Article détaillé :Villa d'Este.

AuXIXe siècle, le papeGrégoire XVI établit un ensemble de jardins romantiques mêlant ruines, grottes naturelles et cascades, qui deviendront lavilla Gregoriana. L'attraction principale de la villa est la grande cascade possédant un saut de plus de cent mètres de hauteur au débouché dutraforo gregoriano, tunnel percé dans les grottes voisines de l'Aniene à des fins de déviation et de canalisation de ses eaux[13]. De nombreux peintres, classiques telsNicolas Poussin,Claude Lorrain, puis romantiques commeCorot etTurner, mais aussi de photographes commeJames Anderson, furent inspirés par cette combinaison de dénivelés abrupts, ruines, et cascades.

Article détaillé :Villa Gregoriana.

En raison de la renommée de ces trois villas, la ville a donné son nom auxjardins de Tivoli àParis enFrance (fin duXVIIIe et début du XIXe siècle), puis auxjardins de Tivoli (1843) àCopenhague auDanemark.

Autres monuments

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Les monuments de Tivoli
Letemple de Vesta (gauche) et letemple de la Sibylle (droite) vers 1880-1890
Letemple de Vesta (gauche) et de la Sibylle (droite) aujourd'hui
Letemple de la Sibylle aujourd'hui
Le Temple de la Toux
La Tombe des Plauzi
Les deux plus anciennes maisons médiévales(XIIe siècle) de Tivoli,via del Colle
Lacasa gotica(XIIIe siècle)
LaRocca Pia et l'amphithéâtre de Bleso
La fontaine de Antonius Boccaccinius
Mur d'enceinte antique (à la base) datant duIVe siècle av. J.-C., actuellement partie de la mairie
Détail du mur d'enceinte
Le théâtre Giuseppetti datant de 1929
L'arc de la Vierge di Quintiliolo (1955)
Lapiazza Garibaldi avec laRocca Pia dans le fond et l'arc de bronze inauguré en 2009 d'Arnaldo Pomodoro à droite.
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  • Le sanctuaire d'Hercule vainqueur, datant duIIe siècle av. J.-C. et duIer siècle av. J.-C., est situé au sud de Tivoli près de lavia Tiburtina à 300 mètres des murs d'enceinte de la ville[128]. Dédié au culte d'Hercule, ses dimensions imposantes pour l'époque (152 mètres par 119 mètres) nécessitèrent la construction de soubassements importants à flanc de montagne[13]. Le sanctuaire accueillait également un théâtre et sa proximité avec la via Tiburtina en faisait aussi un lieu de commerce et de contrôle du passage des biens et denrées[128]. Depuis 2007, le site est l'objet d'importantes fouilles archéologiques et en pleine restructuration.
  • Letemple de la Sibylle et letemple de Vesta sont deux temples antiques, datant respectivement duIIe siècle av. J.-C. etIer siècle av. J.-C., qui dominent la vallée. Le temple de la Sibylle est un quadrilatère d'ordre ionique avec des demi-colonnes latérales et un sol de travertin. Le temple de la Vesta est une rotonde constituée initialement de 18 colonnes d'ordre corinthien avec unpéristyle recouvert d'un toit entravertin[note 10]. Ces deux structures ont été conservées notamment en raison de leur transformation en églises durant le haut Moyen Âge[13] lors du passage du culte païen au christianisme. Le temple de Vesta s'est vu ajouter à cette fin une petiteabside qui n'est pas d'origine antique.
  • Le temple de la Toux (Tempio della Tosse) datant de la première moitié duIVe siècle[13] de forme circulaire et couvert d'une coupole.
  • L'amphithéâtre romain ou de Bleso a été redécouvert en1948 à l'occasion de grands travaux au pied de laRocca Pia. Il date du milieu duIIe siècle et fut démoli auXVe siècle lors de la construction de la forteresse afin de renforcer la défense du lieu. De forme elliptique, il fait 90x50 m et possède une arène d'axes de60 × 40 m destinée aux jeux et combats de gladiateurs. Les gradins culminaient à une hauteur de 12 m[129]. Après sa destruction, il fut transformé en parc de chasse, puis en jardins.
  • La tour de garde de l'ancienne citadelle et le Pont San Martino qui contrôlait un accès à la ville.
  • Lepont Lucano franchissant l'Aniene et la tombe des Plauzi datant tous les deux duIer siècle av. J.-C., situés le long de lavia Tiburtina et placés depuis 2010 sur le projet duFonds mondial pour les monuments menacés[130],[131].
  • Les portes Esquilina et Maggiore constituant les deux portes antiques[13] de la cité à l'époque pré-romaine ouvertes dans les murs d'enceinte duIVe siècle av. J.-C. ainsi que l'Arc de San Sinforosa qui donnait accès au forum antique[13].
  • LaRocca Pia construite par le papePie II en1461 afin d'assurer la fidélité de la ville au pouvoir papal. Cette citadelle est construite au sommet d'une colline au centre de la ville sur l'emplacement de l'amphithéâtre romain dont les pierres ont servi à l'édification de la forteresse[13]. Celle-ci a une structure carrée avec quatre tours circulaires dont les deux plus petites sont édifiées par le papeSixte IV ouAlexandre VI. En1870, la Rocca Pia est transformée entièrement en prison et le restera jusqu'à la deuxième moitié duXXe siècle. Actuellement, le bâtiment n'a plus de fonction précise[132].
Article détaillé :Rocca Pia (Tivoli).
  • Lapiazza del Comune est construite sur les restes du tout premier mur d'enceinte de la ville datant duIVe siècle av. J.-C. Utilisé comme poste de garde auMoyen Âge, le nouveau palais municipal (palazzo San Bernardino) est reconstruit en1587 mais sa façade actuelle date de1884[13]. Le palais est le siège de la mairie et héberge également unretable deSano di Pietro (1406-1481) représentant San Bernardino[132].
  • LaCasa gotica (maison gothique) de lavia Campitelli avec son escalier externe à arche datant de la fin duXIIe siècle et duXIIIe siècle qui subit plusieurs transformations durant le Moyen Âge[133]. Il existe cependant des maisons plus anciennes dans la partie basse de lavia del Colle[132].
  • Lepont grégorien est composé d'un arc unique de 20 m sur l'Aniene. Décidé en1826 après un énième débordement de la rivière, il est inauguré le par le papeGrégoire XVI qui l'ordonna. En 1944, les troupes allemandes en déroute le détruisent mais sa reconstruction sera immédiatement réalisée[132].
  • La fontaine Boccaccinius construite entravertin en1818 pour l'usage de la population.
  • LeTeatro Giuseppetti, construit en1929, est le théâtre et cinéma de la ville. Avec ses deux salles (Adriana et Vesta) d'une capacité totale de 510 places, le théâtre est un espace à vocations multiples, principalement utilisé pour des spectacles et la projection de films ainsi que comme salle de conférences.
  • La villa Braschi et ses jardins.
  • L'arc de la Vierge de Quintiliolo construit initialement en ciment en 1921 et refait à l'identique en travertin en1955 célèbre le passage d'une icône vénérée en procession depuis leXVIIe siècle[134].
  • L'arc de bronze et d'acier du sculpteur italienArnaldo Pomodoro commandé par la ville pour la restructuration de lapiazza Garibaldi et inauguré officiellement le. Rappelant les arcs antiques des portes de la ville, cette sculpture mesure 7 mètres de hauteur, 14 mètres de diamètre et est large de 2 mètres[135]. Dans le même temps, une statue deTête endormie du sculpteur polonaisIgor Mitoraj est installée sur lapiazza Trento.

Lieux de culte

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Les églises de Tivoli
La façade et le campanile de lacathédrale San Lorenzo
Église San Pietro alla Carità
Sanctuaire Quintiliolo
Église San Silvestro
Église San Biagio
Église Sant'Andrea
Église San Giovanni Evangelista
Église Sant'Anna
Église San Nicola
Église San Vincenzo
Église Santo Stefano ai Ferri
Église San Michele Arcangelo
Église Santa Maria dell'Oliva sur laPiazza Garibaldi
Église dell'Annunziata
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Article détaillé :Cathédrale San Lorenzo de Tivoli.
Article détaillé :Église Santa Maria Maggiore (Tivoli).
  • L'église San Pietro alla Carità actuelle date duXIIe siècle et fut reconstruite sur les bases d'une basilique romane qui daterait du pontificat deSimplice vers 480[136]. La première mention attestée se trouve dans les écritsLiber pontificalis deLéon III vers 800 sous l'appellation deSan Petro Maggiore. L'église est à trois nefs avec 12 colonnes enmarbre cipolin et 6 entravertin provenant probablement de la villa Adriana[13]. La façade destyle roman date deca.1300. Le clocher destyle roman date duXIIIe siècle. Elle fut profondément restaurée en 1950 à la suite des dommages de laSeconde Guerre mondiale[132]. Elle est aujourd'hui affectée auculte orthodoxe roumain en raison de la très forte présence de la communauté roumaine à Tivoli depuis le milieu des années 2000 et constitue l'une des 116 paroisses duDiocèse orthodoxe roumain d'Italie.
  • Le sanctuaire de Quintiliolo est un complexe religieux construit à partir de1005 sur le lieu de la villa deQuintilius Varus dont il prend le nom. Il est alors confié par le papeJean XVIII auxmoines bénédictins puis de 1534 à 2005 auxFranciscains. Situé au nord de Tivoli sur l'autre rive de l'Aniene, il abrite une peinture sur bois de laMadonna di Quintiliolo datant duXIIIe siècle portée en procession chaque année vers la ville. L'église actuelle du sanctuaire a été refaite en1757-1764 dans un stylenéo-classique[137].
  • L'église San Silvestro est érigée auXIIe siècle dans lestyle roman. Elle héberge des fresques de cette époque représentant la légende deL'Empereur Costantin et de San Silvestro[132].
  • L'église San Giovanni Evangelista construite auXVe siècle qui possède des fresques d'Antoniazzo Romano et d'autres attribuées auPérugin ou auPinturicchio.
  • L'église San Biagio reconstruite auXIXe siècle mais dont le portail d'origine date duXVIe siècle.
  • L'église Sant'Andrea avec sa façade de1894 et unclocher de style roman datant duXIIe siècle.
  • L'église Sant'Anna construite à la fin duXVIe siècle sur le site de deux anciennes églises successives aujourd'hui entièrement détruites (Santa Maria degli Angeli auXVe siècle et San Clemente en1557) dont il ne reste aucun vestige[138].
  • L'église San Bernardino da Siena érigée en1987.
  • L'église Santo Stefano ai Ferri fondée auVIIIe siècle sur le site de la muraille de l'antique Tibur et dont la façade fut entièrement restaurée auxXIe – XIIe siècles, les deux chapelles latérales ajoutées auXIIIe siècle et décorées de fresques de laNativité et deSanto Stefano datant de cette époque (dans lestyle deGiotto) et restaurées en 1910[139] (déconsacrée).
  • L'église San Michele Arcangelo duXIIe siècle (déconsacrée).
  • L'église San Nicola duXIIe siècle et restructurée en1590 dans lestyle Renaissance (déconsacrée).
  • L'église San Vincenzo desXIIIe et XIXe siècles (déconsacrée) qui fut à une période un théâtre municipal.
  • L'église dell'Annunziata, datant duXIVe – XVIe siècle et reconstruite en1729 (déconsacrée).
  • L'église Santa Maria dell'Oliva érigée en1512 abritant une fresque de laVierge à l'Enfant (déconsacrée).
  • L'église Santa Barbara duXVIIIe siècle (déconsacrée).
  • L'église Santa Sinforosa[note 11] ditedel Gesù construite en1582-1587 par le cardinal françaisMatthieu Contarelli et allouée auxJésuites (d'où son nom alternatif). L'église fut détruite lors des bombardements alliés du et bien que la façade eut pu être sauvegardée, il fut décidé de la démolir entièrement[140]. Une nouvelle église del Gesù a été plus tardivement construite dans le quartier Empolitano.
Galerie : Églises de Tivoli

Réserve naturelle du mont Catillo

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Laréserve naturelle du mont Catillo a été créée par laprovince de Rome en 1997 autour dusommet éponyme puis étendue progressivement sur1 320 hectares protégés entièrement situés sur le territoire de la commune de Tivoli. Elle abrite 120 espèces botaniques différentes dont une variété protégée d'asphodèles jaunes et une rare espèce d'orchidée en voie de disparitionOphrys tenthredinifera[141].

Article détaillé :Réserve naturelle du mont Catillo.

Tivoli et les arts

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Tivoli vu par les peintres et photographes
Auguste et la Sibylle de Tibur (1435) parKonrad Witz.Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Auguste et la Sibylle de Tibur (ca 1480-1485) par un peintre flamand inconnu probablement originaire deLouvain[142] et dit le « Maître de la Sibylle de Tibur ».Musée Städel
La Sibylle de Tibur (1580) parAntoine Caron.Musée du Louvre.
Le Temple de Vesta (ca 1600) parAdam Elsheimer.
Properce et Cynthia (1644) à Tibur parLe Lorrain.
La Sibylle de Tibur annonçant à Auguste l'avènement du Christ (ca 1660) parPierre de Cortone.Musée des beaux-arts de Nancy.
Les Cascades de Tivoli (1661) parGaspard Dughet.
Campagne de Tivoli (1736) parJan Frans van Bloemen.
Tivoli (1748) parClaude Joseph Vernet.
La Villa deMécène (1757) parRichard Wilson.
Fragonard (1762).
La Villa de Mécène à Tibur (1783) parJacob Philipp Hackert.
Properce et Cynthia à Tibur (ca 1815) parAuguste Vinchon.
Chutes d'eau à Tivoli (1819) deJohann Martin von Rohden.
Thomas Cole (1832).
Vue de Tivoli (ca 1840) parPierre Thuillier.Brooklyn Museum.
Samuel Palmer (ca 1836).
Photographie descascatelle parJames Anderson
Photographie de laVilla d'Este parJames Anderson
Photographie de laVilla d'Este (ca 1870) parGuglielmo Plüschow.
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Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Oui, l'Anio murmure encore
Le doux nom de Cynthie aux rochers de Tibur,
Vaucluse a retenu le nom chéri de Laure,
Et Ferrare au siècle futur
Murmurera toujours celui d'Éléonore !
Heureuse la beauté que le poète adore !
Heureux le nom qu'il a chanté !
Toi, qu'en secret son culte honore,
Tu peux, tu peux mourir ! dans la postérité.

À Elvire dans lesMéditations poétiques (1820)

La ville de Tivoli, en raison de l'attrait de ses villas et de son riche passé culturel, n'a cessé d'attirer durant plus de deux millénaires des poètes, écrivains, peintres et récemment photographes qui ont trouvé là d'importantes sources d'inspiration littéraire et historique ou des modèles paysagers à dépeindre, caractéristiques de lacampagne romaine.

Le poèteProperce auIer siècle av. J.-C., sous la protection deMécène qui possède à Tibur une villa près du temple d'Hercule, fut l'un des premiers à s'inspirer de la vallée de l'Aniene, où il vécut des amours passionnées avec une dénommée Cynthia originaire de la ville, pour versifier sur l'antique Tibur dans son livre IV desÉlégies[143]. Son histoire inspira dix-huit siècles plus tard le début d'un célèbre poème élégiaque àAlphonse de Lamartine, intituléÀ Elvire et publié dans lesMéditations poétiques en1820, rappelant cet épisode lorsqu'il visita la ville la première fois en1812.Mécène fait également construire pourHorace une imposante villa républicaine dans laquelle ce dernier décèdera en-8, peu de temps après son bienfaiteur[16],[144]. Le moraliste et écrivain françaisMontesquieu qui résida une année en Italie, passe la journée du à Tivoli dont il décrit la vie et les sites culturels – principalement les deux villas et les cascades de l'Anio – dans son carnet de route et mémoire intituléVoyage de Gratz à La Haye[28]. C'est enfin de sa villa à Tibur, queMarguerite Yourcenar, fait écrire les mémoires imaginaires qu'Hadrien adresse àMarc Aurèle dansMémoires d'Hadrien (1951).

Les amours de Properce ont également inspiré de nombreux peintres qui en donnèrent une image campagnarde et romantique commeLe Lorrain en 1644,Gaspard Dughet en 1661,Richard Wilson[145] en 1765, ouAuguste Vinchon en 1815, dans leursProperce et Cynthia reprenant l'iconographie traditionnelle de la rencontre du poète avec la jeune Cynthie lors d'une randonnée dans leval dell'inferno avec en toile de fond une ville anachronique de Tibur prenant une image de Tivoli qui leur était contemporaine. Lavilla d'Este et ses romantiques jeux d'eau a également fortement inspiré les peintres romantiques commeJean Honoré Fragonard qui en donna une vision explicite de lieu de badinage et de « lutinage » devant un obscur buisson en forme de cœur.Jean-Baptiste Corot qui fit plusieurs voyages à Tivoli, a peint en 1843 deux célèbres huiles de la villa intituléesTivoli, les jardins de la Villa d'Este[146] etLes Cascatelles[147]. De nombreux autres peintres français, allemands, flamands, et même américains se sont inspirés des monuments antiques ou des suggestifs jeux d'eau et cascades de Tivoli pour réaliser leurs tableaux. Parmi les plus célèbres peuvent être cités :Antoine Caron,Paul Bril,Félix Boisselier,Claude Joseph Vernet,Hubert Robert,Pierre Thuillier,Ernest Hébert,Le Piranèse,Adam Elsheimer,Caspar Van Wittel,Jan Frans van Bloemen,Pierre-Henri de Valenciennes,Lancelot Théodore Turpin de Crissé,Johann Martin von Rohden,Christian Wilhelm Ernst Dietrich,Thomas Cole,Jacob Philipp Hackert, etc[148].

Les photographes se sont également, dès l'apparition de cette nouvelle technique au milieu duXIXe siècle et sans doute inspirés par la somme de trois siècles de peintures romantiques représentant les lieux, intéressés aux paysages suggestifs des environs de la ville, notamment des spectaculaires cascades, pour prendre des clichés qui en plus de leur valeur esthétique possèdent un caractère documentaire historique de première importance. Parmi eux, le photographe anglaisJames Anderson, qui vivait àRome et était initialement aquarelliste, prit une importante série de vues de la ville et de ses trois villas vers1850-1860 qui constituent les plus anciennes images de Tivoli. Le photographe allemandWilhelm von Plüschow, qui s'installa de nombreuses années à Rome, réalisa également des prises de vue des jardins de lavilla d'Este vers1870.

Galerie : Représentations artistiques de Tivoli

Le compositeur hongroisFranz Liszt a effectué de très nombreux séjours (d'un à trois mois généralement de septembre à décembre) entre 1865 et 1880[note 12] à lavilla d'Este à l'invitation de son ami le cardinalGustav von Hohenlohe qui lui réservait une petite chambre dans une aile du bâtiment. Le cardinal Hohenlohe avait signé un contrat à vie pour occuper la villa en contrepartie de prendre à sa charge son entretien et la restauration des jardins afin de lui redonner sa splendeur[149]. Là, dans la tranquillité des jardins aux hauts cyprès et des fontaines variées, Liszt a composé sur un piano droit certaines de ses meilleures pièces tardives pour piano (dont lesthrènesAux cyprès à la villa d'Este etLes Jeux d'eau à la villa d'Este en 1877) et musiques chorales[150]. Il y donnait également des cours à ses jeunes élèves qui venaient de Rome pour les suivre, tels que Nadine Helbig ouMoriz Rosenthal[151] et en 1879 y organisa avec le cardinal Hohenlohe un concert de charité auprès de la bourgeoisie romaine afin de récolter des dons pour permettre de lutter contre une importante famine qui touchait la population locale à la suite de désastreuses récoltes[152]. Parmi les autres invités du cardinal se trouve le sculpteur américainMoses Ezekiel qui contribua également à la décoration de la villa[149].

Personnalités liées à la ville

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Voir la catégorie :Personnalité liée à Tivoli.
Les personnalités liées à Tivoli

Transports et accès

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Les aéroports les plus proches de Tivoli sont l'aéroport international de Rome Ciampino, situé à environ 25 kilomètres mais qui est plus réservé aux vols intérieurs et à bas coûts, et l'aéroport international de Fiumicino situé à environ 45 kilomètres de la ville assurant l'essentiel du trafic international de la capitale italienne. Ce dernier nécessite le transit par Rome ou le contournement par leGrand Raccord annulaire de Rome ou A90. La ville possède deux accès sur l'autoroute A24 reliantRome-L'Aquila-Teramo aux sortiesTivoli etCastel Madama ainsi que par l'autoroute A1 à sa jonction avec l'A24 àCasello di Tivoli. Tivoli est également accessible depuis Rome par lavia Tiburtina à laquelle elle a donné son nom et qui se poursuit au-delà de la ville par lavia Tiburtina-Valeria en direction desAbruzzes et deChieti etPescara sur l'Adriatique.

Par la voie ferroviaire, Tivoli est accessible en quarante minutes environ par deux gares aux stationsBagni di Tivoli pourTivoli Terme etTivoli pour le centre-ville (bien que distante de quelques centaines de mètres car se trouvant sur la rive droite de l'Aniene). Ces deux gares sont situées sur laligne régionale FL2 au départ de lagare de Rome-Tiburtina et sur laligne Rome-Sulmona-Pescara au départ de lagare de Rome-Termini. Enfin la ville est reliée à Rome par différentes lignes de bus régionaux de laCOTRAL (pourCompagnia Trasporti Laziali).

Le réseau interne de transports en commun de Tivoli dispose de onze lignes municipales de bus associées au sein de laCooperativa Autoservizi Tiburtini (CAT) fondée en 1979[155]. La CAT est unesociété coopérative qui assure le transport quotidien d'environ6 h 30 à20 h 00 entre :

  • ligne 1 :Stazione ferroviaria / Braschi ;
  • ligne 2 :P.le Nazioni Unite / Centro Storico ;
  • ligne 3 :Largo S. Angelo / Colli S. Stefano ;
  • ligne 4 :Tivoli /Campolimpido ;
  • ligne 4 bis :Tivoli / Colle Nocello ;
  • ligne 4/ :Piazzale Nazioni Unite / Paterno ;
  • ligne 4X :Tivoli /Tivoli Terme ;
  • ligne 5 :Arci / S. Balbina ;
  • ligne 6 :Piazzale Nazioni Unite / Medicus Hotel ;
  • ligneLe Piagge :Piazzale Nazioni Unite / Le Piagge ;
  • ligneMonti Lucretili :Piazzale Nazioni Unite / Via Monti Lucretili.

Il est intéressant de noter qu'avant leXIXe siècle, le cours de l'Aniene, en amont mais aussi en aval de Tivoli et de ses cataractes, était navigable et fréquemment utilisé pour se rendre à Rome du temps des Romains[31]. L'arrêt de la navigation sur la rivière est dû à la canalisation de ses eaux et à la construction de digues tout au long de son cours qui ont conduit à la diminution importante de son débit, principalement en aval de la ville, et à la création d'obstacles difficilement franchissables en amont.

Les transports à Tivoli
SortieTivoli sur l'A24
Vue de lagare de Tivoli et de l'Aniene
Gare principale de Tivoli sur laligne FL2
La ligne de busRome-Tivoli par lavia Tiburtina

Notes et références

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Notes

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  1. Il existe une ambiguïté à ce niveau. Pour certains auteurs Amphiaraos est le grand-père de Tiburtus, Coras, et Catillus, pour d'autres le père.
  2. La Sibylle aurait prononcé les motsHaec est ara cœli (« ceci est l'autel du ciel ») annonçant à Auguste la naissance d'un homme plus grand que lui et l'empereur se serait agenouillé selon la tradition médiévale (Desnoyers (2002), p. 104) reprise dans de très nombreuses peintures dont :Auguste et la Sibylle de Tibur (1435) parKonrad Witz ;Auguste et la Sibylle de Tibur (ca. 1480) par un artiste flamand inconnu dit « Maître de la Sibylle de Tibur » ;La Sibylle de Tibur (1580) parAntoine Caron ;La Sibylle de Tibur annonçant à Auguste l'avènement du Christ (1660) parPierre de Cortone.
  3. « En ce lieu, Garibaldi le héros, terreur des ennemis, et admiré des bons, s'est arrêté avec ses hommes, le 3 juillet 1849, quand défait mais pas vaincu par une armée nombreuse, il réserva à la patrie, son bras armé, au côté du roi loyal (Victor Emmanuel II), pour l'unité de l'Italie et la liberté. Pour le premier centenaire de sa mort, la population tiburtine ».
  4. La commune de Tivoli réussit tout de même à sauvegarder sur son territoire lafrazione deTivoli Terme qui aurait pu être incluse dans le territoire deGuidonia Montecelio au regard de sa localisation. C'est dans ce redécoupage territorial de 1937 que se trouve l'origine des limites communales actuelles de la ville et de l'imbrication très particulière du point de vue géographique desfrazioni de Tivoli et de Guidonia.
  5. Défini comme le ratio entre 0-14 ans par rapport aux ≥65 ans.
  6. À la suite d'un vote de défiance, le conseil municipal est mis en minorité. Un conseil transitoire — avec à sa tête un commissaire préfectoral (Alessandra de Notaristefani di Vastogirardi) et un vice-commissaire (Sonia Boccia) ayant les pleins pouvoirs — est mis en place par décret de Giuseppe Pecoraro, préfet de Rome, pour douze mois avant de nouvelles élections. Voir(it)Tivoli. Arriva il decreto di Pecoraro : il Commissario Prefettizio è Alessandra De Notaristefani di Vastogirardi sur le site d'informationwww.romaest.it le 11 avril 2013.
  7. Par ailleurs, c'est sur cette dernière commune deGuidonia, attenante à la fraction deTivoli Terme, que se trouve, depuis 1939, une des onze usines de ciment et, depuis 1986, le centre de recherche de la sociétéBuzzi Unicem pour un total d'environ 170 employés en 2007 (400 dans les années 1980). Les emplois induits pour Tivoli ne sont cependant pas connus.
  8. « Municipii et Tiburtes appelavere. Quamvis oleaginam nuper invenerit at similitudine olivae. Novissime haec uvarum ad hoc tempus reperta est » dans le Livre XIV, chapitre 11 dePline l'Ancien.
  9. Défini comme le pourcentage de personnes diplômées d'au moins l'équivalent du baccalauréat (examen final d'État (maturità)) par rapport la population totale ≥ 19 ans.
  10. En1790,Léopold III,duc d'Anhalt-Dessau, fait construire dans lesjardins de Dessau-Wörlitz la synagogue deWörlitz sur les plans du temple de Vesta.
  11. Il existe également une église Santa Sinforosa (XVIIe siècle) sur lafrazione deTivoli Terme.
  12. Liszt avait effectué son premier voyage à Tivoli en 1839 à lavilla d'Hadrien (voir Alan Walker (1997) p.165).

Références

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  133. (it)La Casa gotica sur le sitewww.tibursuperbum.it
  134. (it)La processione della Madonna di Quintiliolo sur le sitewww.tibursuperbum.it
  135. (it)Terminata l’opera per Tivoli del maestro Arnaldo Pomodoro sur le site officiel de la commune de Tivoli.
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  137. (it)Santuario di San Quintiliolo sur le sitewww.tibursuperbum.it
  138. (it)Chiesa di Santa Anna sur le sitewww.tibursuperbum.it
  139. (it)Chiesa di San Stefano sur le sitewww.tibursuperbum.it
  140. (it)Chiesa del Gesù sur le sitewww.tibursuperbum.it
  141. (it)Riserva di Monte Catillo sur le sitewww.tibursuperbum.it
  142. (en)Early Dutch Painting parAlbert Châtelet, Wellfeet Press, 1980,(ISBN 1555212557), p.142.
  143. (it)L'antica Tibur, scenario del amore di Properzio e Cinzia sur le sitewww.tibursuperbum.it
  144. (it)La villa di Orazio sur le sitewww.tibursuperbum.it
  145. (en)Richard Wilson – Tivoli : Temple of the Sibyl and the Campagna c.1765–70 sur le site de laTate Gallery.
  146. Noticeno 000PE000635, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Joconde,ministère français de la Culture
  147. Noticeno 000PE003227, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Joconde,ministère français de la Culture
  148. ExpositionTivoli. Variations sur un paysage auXVIIIe siècle du 18 novembre 2010 au 20 février 2011 aumusée Cognacq-Jay deParis.
  149. a etbCoffin (1960), p.122-123.
  150. (en)Franz Liszt: The final years, 1861-1886 par Alan Walker,Cornell University Press, 1997,(ISBN 9780801484537) p.164-166, p.287, et p.370.
  151. Ibid, Alan Walker (1997) p.380.
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  153. (it)L'Antica Tibur, scenario dell'amore di Properzio e Cinzia sur le sitewww.tibursuperbum.it
  154. (it)[PDF]Margaret Mazzantini presenta "Venuto al mondo" dans le magazineDentrono 16 du 30 avril 2009, p.12.
  155. (it)Site officiel de laCooperativa Autoservizi Tiburtini

Annexes

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