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Thonon-les-Bains

46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 37″ est
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(Redirigé depuisThonon)
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Pour les articles homonymes, voirThonon (homonymie).

Thonon-les-Bains
De haut en bas, de gauche à droite : Thonon-les-Bains vue du ciel au dessus duLéman ; l'Hôtel de ville de Thonon-les-Bains ; Le parc thermal ; Le parc du Belvédère ; Plage de Thonon-les-Bains ; Promenade du port de rive ; La ville basse de Thonon-les-Bains vue depuis le Belvédère ;Funiculaire de Thonon-les-Bains
Blason de Thonon-les-Bains
Blason
Thonon-les-Bains
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementHaute-Savoie
(sous-préfecture)
ArrondissementThonon-les-Bains
(chef-lieu)
IntercommunalitéThonon Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Arminjon
2020-2026
Code postal74200
Code commune74281
Démographie
GentiléThononais et Thononaises
Population
municipale
37 689 hab.(2022en évolution de +7,28 % par rapport à 2016)
Densité2 325 hab./km2
Population
agglomération
82 619 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 37″ est
AltitudeMin. 371 m
Max. 569 
m
Superficie16,21 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineThonon-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attractionThonon-les-Bains
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Thonon-les-Bains
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Thonon-les-Bains
Liens
Site webwww.ville-thonon.fr
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Thonon-les-Bains (/tɔnɔ̃lebɛ̃/) est unecommune française située dans ledépartement de laHaute-Savoie (dont elle est unesous-préfecture), enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Située dans la région historique duChablais et plus précisément duChablais haut-savoyard (ou français), au bord duLéman, la commune fait également partie de l'agglomération urbaine duGrand Genève. C'est la troisième commune la plus peuplée du département, aprèsAnnecy (134 738 habitants) etAnnemasse (38 314 habitants), en 2024[1].

Ses habitants sontappelés lesThononais et lesThononaises.

Géographie

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Localisation

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La ville de Thonon-les-Bains est située à431 mètres d’altitude, sur la rive sud duLéman, à l’extrême nord dumassif du Chablais, dans le quart nord-ouest desAlpes.

Le territoire communal s’étend sur une superficie de 16,21 km2 et borde le Léman sur une distance d'environ6,5 kilomètres.

À l’échelle nationale et internationale Thonon-les-Bains est située :

Communes limitrophes deThonon-les-Bains
Rolle(Drapeau de la SuisseSuisse)
Léman
Morges(Drapeau de la SuisseSuisse)
Léman
Lausanne(Drapeau de la SuisseSuisse)
Léman
Anthy-sur-LémanThonon-les-BainsPublier
AllingesArmoyMarin

Description

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Port et ville basse de Thonon-les-Bains.

Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon se divise en deux parties bien distinctes : La ville haute avec ses belvédères situé près du musée du Chablais et le terminus du Funiculaire avec un centre-ville sillonné par des rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et des bâtiments de faible ou de moyenne hauteurs et où l'on trouve de nombreux lieux historiques, notamment des bâtiments religieux[2] et la ville basse, au bord du Léman et dont le port de Rives est le point central avec son vieux village de pécheurs.

La partie de l'agglomération thononaise s'étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées .

Hydrographie

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Thonon et le Léman depuis l'espace.

Le territoire communal est bordé par deuxcours d'eau :

  • la Dranse,rivièrefrançaise qui s'écoule à la limite orientale du territoire communal, en formant un delta, intégré dans laréserve naturelle du delta de la Dranse, sur une surface de 53 hectares, avant de se jeter dans le Léman. Elle est par conséquent, un affluent duRhône ;
  • le Pamphiot, modeste cours d'eau s'écoulant à la limite occidentale du territoire communal ; il sépare notamment Thonon et Anthy- prend sa source sur le territoire de la commune d'Orcier.

La commune est également bordée au nord par leLéman, le plus grand lacalpin et subalpin d'Europe centrale et d'Europe de l'Ouest. Le Léman est traversé d'est en ouest par leRhône, fleuve franco-suisse qui, avec 75 % des apports, constitue le principal affluent du lac.

Géologie et relief

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Au nord du territoire thononais, s'étend la partie du léman dénommée « Grand lac ». Selon les recherches scientifiques les plus récentes, le creusement de la cuvette du Léman serait lié aux avancées duglacier du Rhône, à l'occasion de grandes phases de glaciation[3]. En effet, leglacier du Rhône recouvrait la région de l'actuelleVevey d'environ un kilomètre de glace et la région genevoise d'environ 700 mètres.

Au sud du territoire thononais, la colline des Allinges se situe sur le front de la nappe du Gurnigel dénommé aujourdh'hui sous le vocable de « Complexe Voirons-Wägital ». Les matériaux de cette nappe sont dits de type « ultrabriançonnaise »[4].

Climat

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Leclimat y est de typemontagnard en raison de la présence dumassif alpin.

Températures (sous abri, moyennes) - source : météo-sciez.com
AnnéeTempérature moyenneT. la plus hauteT. moyenne la plus hauteT. la plus basseT. moyenne la plus basse
201410,9 °C32,1 °C le 18.0722,6 °C le 10.06−4,4 °C le 25.01−2,6 °C le 29.12
201310,7 °C33,0 °C le 27.0724,5 °C le 03.08−7,8 °C le 26.02−3,4 °C le 26.02
201210,4 °C33,3 °C le 27.0725,4 °C le 29.06−10,9 °C le 07.02−9,0 °C le 07.02
201111 °C33,8 °C le 28.0624,3 °C le 19.08−7,2 °C le 23.01−3,2 °C le 24.01
20109,9 °C33,5 °C le 09.0725,8 °C le 14.07−9,9 °C le 16.02−5,0 °C le 04.12
Sources :Météo-Sciez
Températures (sous abri, moyennes) °C
JFMAMJJASONDAnnée
2,41,34,410,112,017,121,820,516,813,16,52,82013b
3,1-2,27,19,614,218,419,319,714,810,86,93,12012c
2,32,46,412,315,717,517,619,616,810,66,24,42011c
0,01,95,110,312,917,521,518,314,09,96,00,42010c
2,51,2810,515,423,422,124,216,49,36,542003a
1,55,98,19,414,316,618,321,317,311,56,94,41997b
1,93,06,19,313,717,119,819,316,211,36,23,21951-1997b
Sources :a :Météo.éducation ;b :Cipel ;c :Météo-Sciez
Précipitations (hauteur moyenne en mm)
JFMAMJJASONDAnnée
64,565,097,5126,00145,574,0111,048,0105,5195,5121,5125,02013b
60,58,515,567,546,548,53991,573149,563,5302003a
53401749,5138,523710188,568,54772,599,51997b
63,157,863,166,19110473,398,893,381,982,5711951-1997b
Sources :a :Météo.éducation ;b :Cipel
Insolation (en heures)
JFMAMJJASONDAnnée
57,988,9105,1174,2172,8264,7321,3276,1193,498,347,657,92013b
46102,3251,3250,9268,8389,6354,1326,9251,9108,978,178,92003a
2,491,2189,9258239,2184,9217,9243,3195,110157,939,71997b
42,681151,1192,6222,5237,7269235,317811154,437,91954-1997b
Sources :a :Météo.éducation ;b :Cipel
Jours de gelée (nombre de jours)
JFMAMJJASONDAnnée
1422110000010112003a
Sources :a :Météo.éducation ;b :Cipel

Urbanisme

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Typologie

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Au, Thonon-les-Bains est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5].Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle estville-centre[Note 2],[6],[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 3],[7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, leLéman, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %),terres arables (2,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Morphologie urbaine

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Morphologie urbaine de Thonon-les-Bains.
  • Limite communale
Quartier de Concise.

Thonon-les-Bains est la capitale duChablais savoyard, qui s’étend, pour la partie française, deDouvaine àSaint-Gingolph.

Selon les classements établis par l’INSEE, sur des critères géographiques et économiques, Thonon-les-Bains est unpôle urbain, centre de l’unité urbaine de Thonon-les-Bains (courammentagglomération de Thonon) composée de douze communes (Allinges,Anthy-sur-Léman,Évian-les-Bains,Excenevex,Lugrin,Margencel,Marin,Maxilly-sur-Léman,Neuvecelle,Publier,Sciez et Thonon-les-Bains). Thonon-les-Bains est également la commune centre de l’aire urbaine de Thonon-les-Bains (27 communes) intégrée à l’espace urbain Rhône et Alpes.

Lecentre historique, s’articulant autour de laGrande Rue, se caractérise par des rues étroites, bordées d’immeubles de trois ou quatre étages. L’artère comprend une zone piétonnière, commerciale et résidentielle ; elle est adjacente à la plus ancienne rue de la ville, larue Chante-Coq.

La mise en place d’uneopération de rénovation urbaine, dans les années 1960, modifie en profondeur une partie du centre historique alors insalubre. Des immeubles d’habitations de huit à neuf étages avec cellules commerciales au rez-de-chaussée sont construits. Ils forment le quartier de laRénovation. Unespace vert est aménagé en belvédère au pied de l’avenue Saint-François-de-Sales.

À l’ouest du centre, le long duboulevard de la Corniche, aux alentours desthermes, un ensemble de villas aux architectures et styles variés forme un ensemble hétéroclite caractéristique d’une ville d’eau et de villégiature duXIXe siècle.

En périphérie, la ville se découpe enquartiers de voisinage qui structurent la ville au niveau local :Sur Crête, surplombant la gare ; à l’ouest,La Grangette etLa Versoie ; et à l’est,Le Morillon. Ces quartiers sont principalement pavillonnaires. Au sud,Collonges-Saint Hélène etLe Châtelard sont des quartiers populaires marqués par degrands ensembles.

Construite entre 1970 et 1984, une marina,Port Ripaille, a été implantée au nord-est de la ville dans le quartier du Saint-Disdille, à l'embouchure dudelta de la Dranse.

D’anciens villages sont aujourd’hui rattachés à la commune :

  • au nord :Rives, ancien village des pêcheurs sis sur les rives duLéman ;Concise ;
  • à l’est :Tully ;Vongy, siège d’une zone industrielle limitrophe de laréserve naturelle du delta de la Dranse ;Saint Disdille, contiguë au domaine de Ripaille ;Port Ripaille plus au nord ;
  • au sud-ouest :Corzent sur les bords du Léman ;Marclaz, siège d’une zone commerciale ;Morcy.

Logements

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 22 139, alors qu'il était de 18 406 en 2008[13]. Parmi ces logements, 81,6 % étaient des résidences principales, 8.1 % des résidences secondaires et 10.3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19.8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 79,4 % des appartements.

Planification de l'aménagement

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  • En 1965, le centre-ville est restauré, parMaurice Novarina.
  • En 2007, un projet est réalisé sur le quartier de Montjoux.
  • En 1998, la ville propose un projet pour lutter contre la pollution de la région via un itinéraire de contournement du centre-ville inauguré en 2008. En 1999, approbation ministérielle du schéma de désenclavement du Chablais et concentration de l'État sur le projet. 2000-2002, phase de concertation sur le projet. Été 2002-automne 2003, fouilles archéologiques. Décembre 2002, commission départementale des sites en application sur la loi du littoral. 2005, début des travaux. 2007, aménagement des ronds-points et bordures.

Projets d'aménagements

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Voies de communication et transports

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Promenade du Léman.

Voies routières

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Thonon-les-Bains est accessible par l'autorouteA40, sortieno 14 àAnnemasse ou sortieno 15 àNangy puis la route départementale D1206 qui dessertDouvaine puis la route départementale D1005 direction Thonon-les-Bains etÉvian-les-Bains. Toutefois, la route départementaleD 903 permet d’accéder au centre en passant parBons-en-Chablais. LaRD 902 relie laVallée Verte aux bords duLéman.

Thonon-les-Bains est le point de départ (ou d'arrivée) de laroute des Grandes Alpes. Route projetée par leTouring club de France en 1909 sous le nom de « Route des Alpes » pour relier Thonon-les-Bains àNice. Cette route a été rebaptiséeRoute des Grandes Alpes en 1950 avec un itinéraire modifié de Thonon-les-Bains àMenton en 1995.

Laroute départementale 1005, anciennementroute nationale 5, dessert la ville de part et d’autre. Elle relieGenève àSaint-Gingolph en passant par Thonon-les-Bains etÉvian-les-Bains. Le contournement de la ville par le sud a été mis en fonctionnement en 2008. Il est une alternative plus rapide pour le transit et le délestage du trafic du centre-ville. Les embranchements du contournement sur le tracé ancien de la route départementale 1005 se situent à la hauteur deMargencel au sud et de Vongy au nord.

Pistes cyclables

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Il existe de nombreuses pistes cyclables sur le territoire de Thonon-les-Bains. Celles-ci forment un itinéraire de 25 km, en tenant compte des bandes cyclables marquées sur la chaussée[14].

La plus importante de ces pistes cyclables rejoint les principaux sites d’intérêt touristique et environnemental depuis le parc de Corzent en se dirigeant vers laréserve naturelle du Delta de la Dranse. Il existe une page web référencée dans le site de la ville de Thonon, indiquant l'ensemble des pistes cyclables[15].

Transport ferroviaire

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Gare SNCF.

Lagare de Thonon-les-Bains est une gare ferroviaire française de laligne de Longeray-Léaz au Bouveret entre les gares ouvertes dePerrigner et d'Évian-les-Bains. Elle est desservie :

Tous les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés, la gare est desservie par desTGV inOui (desserte renforcée l'hiver pourles stations des portes du soleil) sur la relation :

Transports en commun

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Lefuniculaire de Thonon-les-Bains.

Le réseau destransports en commun de Thonon-les-Bains (Star't) est organisée parThonon Agglomération et exploité par RDB Thonon ; il succède en mai 2022 à l'ancien réseauBus urbains thononais co-géré parThonon Agglomération et lacommunauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance depuis le1er janvier 2018 et auparavant par le Syndicat intercommunal des bus de l’agglomération thononaise (SIBAT).

Il est constitué de six lignes urbaines (A, B, C, D, M et N) desservantAllinges,Anthy-sur-Léman,Margencel,Marin et Thonon-les-Bains. En outre, plusieurs lignes périurbaines desservent le reste de l'agglomération (141, 142, 143, 151 et 152) plus une ligne transfrontalière vers Genève (271).

Plusieurs lignes destransports en commun d'Évian-les-Bains (ÉVA'D), qui succède en partie à l'ancien réseauBus urbains thononais, desservent également Thonon (lignes L, P, 121, 122, 123, 124 et 131).

Thonon Agglomération délègue également à RDB Thonon la ligne defuniculaire de 230 m de long qui relie le Belvédère au port de Rives. Ce funiculaire présenterait la particularité d’être le seul au monde à voir les cabines se croiser dans une courbe[17]. Jusqu'en 2017, la ville de Thonon était l'autorité organisatrice de la ligne[18].

Transports lacustres

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Le port de Thonon est desservi par des navires de laCompagnie générale de navigation qui assurent toute l’année des liaisons avec le port deLausanne-Ouchy. En moyenne et haute saison, des liaisons sont également assurées avecMorges, en Suisse[19].

Transports aériens

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L'aéroport le plus proche est l’aéroport international de Genève, situé à 37 kilomètres de Thonon-les-Bains.

Toponymie

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Thonon-les-Bains est composé dutoponymeThonon et du déterminant complémentaire-les-Bains, qui fait référence à une villestation thermale. Il est accolé depuis le, date du décret de déclaration d’intérêt public de la source de la Versoie[20]. Le nom devient officiel pour la ville à la suite du décret du (paru au J.O. du 19 mai 1890)[21].

Thonon est un nom qui dériverait du mot gauloisdunon qui désigne une « place fortifiée » ou « colline, hauteur »[22]. Ainsi, le site désignerait « la colline au-dessus de l'eau », le suffixe -on étant relatif à l'eau[22].

Unvicus romainTunonium serait à l'origine de lavilladonona mentionnée en 930[22]. Toutefois le lien a été contesté par Monique Constant dans son ouvrageL'établissement de la maison de Savoie au sud du Léman (1972,p. 14)[23]. Par contre, la première mention authentique provient d'un document de 1191 avecThonuns[22], dans leRégeste genevois (« Factum apud Thonuns, anno incarnat », n°455,p. 126). Entre 1294-95, on trouve la mention d'unVilla nova de Tonons[23]. AuXIVe siècle, lePrior de Thonons est mentionné[22].

Ensavoyard, le nom de la commune s'écritTonon et se prononce[tɔ.nɔ̃] (retranscrit selon lanorme API) et« Tonon » (transcrit selon lagraphie semi-phonétique de Conflans)[24].

Histoire

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Préhistoire et époque gallo-romaine

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Selon lamythologie, la cité a été fondée par une ancienne tribu germanique ayant pris part au massacre desRomains dans laForêt-Noire[25][source insuffisante].

Au bord du Léman, lors des aménagements de contournement routier de la ville de 2004, unenécropole duNéolithique moyen de « type Chamblande » a été mise à jour au lieu-dit Genevray[26],[27]. Le site a permis de découvrir 220 sépultures, datées entre 3300 et 4800 ansav. J.-C., soit du milieu duVe millénaire à la fin duIVe millénaire[28].

Thonon-les-Bains est construit sur un site occupé au moins depuis leNéolithique: des tessons de céramique, de l'outillage de pierre et des pilotis ont été trouvés en 1989 au port de Rives[29]. Ces pilotis ont été datés des années 3094 à 3049av. J.-C.

Des tombes proto-historiques duBronze final ont été découvertes à l'ouest de Thonon, lieu-dit Letroz, dans les années 1980. L'une d'elles contenait une épingle et un rasoir[30].

Territoire des Allobroges

En -121, lesAllobroges sont vaincus par lesRomains et leur territoire est intégré à l'Empire. Le nom latin de la ville de Thonon demeure inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce au travail de Jean-Claude Perillat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d'Histoire. Avec quelques étudiants, ils mènent de nombreuses fouilles qui renseignent le tracé de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier des Ursules, les fouilles ont révélé la présence d'habitations dont une devait être ornée d'unemosaïque et posséder desthermes privatifs[31]. Ce chantier a également livré bon nombre d'objets du quotidien : palette à fard, monnaies, une statuette en bronze du dieuMars, épingles et aiguilles en os[32]. Un ensemble d'ateliers de potiers se trouvait à l'ouest de ces habitations, dont huit fours ont été fouillés. De nombreuses céramiques y ont été retrouvées[33]: céramiques communes et céramiques fines. Ces dernières sont assez originales et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décors, principalement végétaux et animaux. Des imitations decéramique sigillée (à revêtements argileux) ont également été découverts. Une dizaine de nécropoles, datées des second et quatrième siècles, ont été fouillées à Thonon. Les inhumations sont majoritaires contrairement aux incinérations (seulement trois découvertes)[34]. D'autres tombes ont été découvertes isolées. Enfin, plusieursvillae sont connues dans la campagne proche duvicus : une au hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages réalisés en 1997), une à Vongy (connue par des restes detegulae), une à Tully (connue par la découverte d'un trésor monétaire en 1875), une àRipaille (connue par des fouilles réalisées en 1902 qui ont restitué le plan au sol), une à Rives (connue par la création du port en 1861) et une supposée à Morcy[35].

En 563, un glissement de terrain qui aurait eu lieu aux alentours de l'actuelle ville dePort-Valais a provoqué un tsunami qui aurait atteint à Thonon une hauteur de 13 m[36], ce dernier ayant été consigné par le premier évêque de LausanneSaint Marius d’Avenches etSaint Grégoire de Tours.

Période féodale

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Mal connue pour le hautMoyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270[37], en raison de la conservation des comptes de châtellenie des châteaux d'Allinges, dans le ressort duquel se trouvait le village avant de devenir en 1288[38] le siège de la châtellenie d'Allinges-Thonon, supplantant dans ce rôleAllinges-Neuf.

Une bourgeoisie est attestée dès le milieu duXIIIe siècle et le village (quelques centaines de feux) est ceint de murs vers la fin du siècle, englobant le faubourg de Rives vers 1290. En 1266, le comtePierreII de Savoie (1203-1268) accorda au bourg ses premièresfranchises municipales en 1265-1266[39]. Son frère et successeurPhilippeIer les confirme et les augmente le[39] et 1279[40]. Le comteAmédéeV les complète, de même que son fils et successeurÉdouard[39].

Enjeu des luttes entre lescomtes de Savoie et lesdauphins de Viennois jusqu’en 1343, Thonon devient ensuite une des résidences favorites de la maison de Savoie et attire de nombreux immigrants locaux ou étrangers (Italiens, Allemands…). Le château, initialement forteresse et prison, est rasé et, reconstruit vers 1410, devient une résidence d’agrément comprenant de beaux jardins et des logis luxueux, plus confortables que le simple pavillon de chasse deRipaille, construit auXIVe siècle à l’embouchure de la Dranse ; le terme de « ripaille » synonyme dans la langue française de fêtes réussies précède dans le temps le nom du château qui vient plutôt du terme « rispe », broussailles.

Portrait d'AmédéeVIII de Savoie.

Plusieurs dignitaires de la cour de Savoie se font construire autour du château des hôtels particuliers (famille Ravais), l’hôtellerie et le commerce se développent. En 1433, le ducAmédéeVIII de Savoie acquiert et lotit la vigne de Vallon, adjacente aux murailles de la ville, et dont les « chaseaux » (parcelles à construire) sont acquises par les principales familles de la bourgeoisie locale (actuel quartier Vallon). Il favorise également la rénovation des équipements collectifs : moulins, fours, halle, adduction d’eau. Thonon reste ville de cour jusqu’à la fin duXVe siècle, malgré la présence de plus en plus prégnante d’une contestation populaire attestée par l’hérésie ou lasorcellerie, cruellement poursuivies à partir de 1475, et par l’émigration versGenève.

AuxXIVe et XVe siècles, la châtellenie d’Allinges-Thonon fait traditionnellement partie du douaire de la comtesse, puis duchesse de Savoie. Trois d’entre elles ont tout particulièrement associé leur nom à la région,Bonne de Bourbon, épouse d’AmédéeVI de Savoie,Marie de Bourgogne, épouse d’AmédéeVIII, etAnne de Lusignan, épouse deLouisIer de Savoie.

De 1536 à 1567 la ville fut sous administrationbernoise. Par letraité de Lausanne du, la République de Berne rendit au duc de Savoie lebailliage de Thonon, entre autres possessions.

En 1569, autraité de Thonon, lesValaisans rendent à la Savoie les bailliages d'Évian, du pays de Gavot et de Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.

Le, la princessePolyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenburg épouse à ThononCharles-Emmanuel de Savoie, prince de Piémont, fils aîné du roiVictor AmédéeII de Sardaigne et d'Anne-Marie d'Orléans.

Intégration à la France

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Thonon-les-Bains était la sous-préfecture de l’arrondissement de Thonon dans l’anciendépartement du Léman.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de13 600 signatures[Note 5], dont 280 pour Thonon, selon leManifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860)[43], l'historienPaul Guichonnet (1982) donne quant à lui 48 signatures[44]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % desSavoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[45]. L'absence de bulletins "non" explique le résultat du scrutin.

Politique et administration

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Mairie de Thonon-les-bains

Conseil municipal

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En 2018, le conseil municipal de Thonon-les-Bains est composé de trente neuf conseillers municipaux se décomposant en dix neuf femmes et vingt hommes[46].

Le conseil municipal comprend un maire, onze adjoints au maire, quatorze conseillers municipaux siégeant dans le groupe de la majorité municipale et treize conseillers siégeant dans l'opposition[47].

Polémiques diverses

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Malgré l'arrêté de 2013 du préfet deHaute-Savoie incluant la ville de Thonon-les-Bains dans lacommunauté de communes des collines du Léman, les deux parties prenantes ont refusé, laissant la ville thermale en dehors de toute intercommunalité[48]. La commune est finalement intégrée àThonon Agglomération à sa création en 2017, et en devient le chef-lieu.

Tendances politiques et résultats

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Élections locales

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

Lors de l'élection municipale de 2008, quatre listes se sont affrontées, deux de droite : celle de Jean Denais (qui a été élu) et celle de Christophe Arminjon, une de gauche, menée par Georges Constantin et une liste écologiste, avec Elisabeth Charmot.

Élections nationales

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[49],[50],[51]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
avril 1865Jules Beaurain Avocat
Ancien syndic etdéputé de la Savoie au Parlement sarde[52].
18651874Edouard De Ville Rentier
18741878Vincent Deleglise Banquier
Réalisation : débarcadère[réf. nécessaire]
18781882Edouard CharmotRépublicainRentier à Sciez, banquier
Conseiller d'arrondissement(1877 → 1893)
18821883Jules MercierRépublicainAvocat
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1874 → 1919)
18831884Albert JacquierRépublicainAvocat
Officier de l'Instruction publique
Réalisations : syndicat d'initiative, collège[réf. nécessaire]
18841892Philippe ThorensRépublicainAvoué
Réalisations : établissement thermal, captage des eaux de la Versoie, funiculaire, groupe scolaire des Arts[réf. nécessaire]
18921896Albert Jacquier Avocat
18961896André VernazRadicalGéomètre, agent d'affaire, juge de paix
Conseiller d'arrondissement(1894 → 1907)
Délégué cantonal
Commandeur du mérite agricole, Officier d'Académie
18961904Louis PingetRépublicainBanquier(banqueroute en 1906)
Réalisations : éclairage électrique, quai de Ripaille, nouveaux thermes, bornes fontaines, bornes fontaines, lavoir de Vongy[réf. nécessaire]
19041919Jules MercierRépublicainAvocat
Député de laHaute-Savoie(1894 → 1909)
Sénateur de laHaute-Savoie(1909 → 1920)
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1874 → 1919 puis 1922 → 1923)
Président duconseil général de la Haute-Savoie(1910 → 1920)
Délégué cantonal
Franc-maçon, Légion d'honneur, Officier d'Académie
Réalisations : classement de la ville en station thermale et hydro minérale et climatique, établissement thermal, casino, écoles de Corzent et Vongy, maternelle boulevard Carnot, collège Jean-Jacques Rousseau, école hôtelière, hôtel des postes, réseaux d'eau, égouts et électricité, pavage des rues, boulevard de la Corniche, nouveau cimetière[réf. nécessaire]
19191921Louis GrandperretRépublicainAvocat et ancien bâtonnier
Croix de guerre, Légion d'honneur
19211921Jean Blanchard Inspecteur des Eaux et Forêts
Président délégation spéciale
Légion d'honneur
19211925Paul JacquierRad.Avocat
Député de laHaute-Savoie(1909 → 1919 puis 1924 → 1935)
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1923 → 1940)
Légion d'honneur, Palmes académiques
Réalisations : nouveaux locaux pour l'école primaire supérieure de filles, captages, remise en service de l'Etablissement thermal, création de l'Office d'habitations à bon marché[réf. nécessaire]
19251935Georges AndrierRépublicainAvocat et bâtonnier
Légion d'honneur, Officier d'Académie
Réalisations : hôtel d'application pour l'Ecole hôtelière, kiosque à musique, école de Vongy, square Aristide Briand, boulevards, captage des eaux des Blaves[réf. nécessaire]
mai 1935décembre 1940Alexandre Gander[53]Rad.Négociant en poteries
Légion d'honneur, Officier d'Académie, de l'Instruction publique, de Ouissam Alaouite, Mérite commercial, Délégué départemental de l'Éducation nationale
Réalisations : école des Suets (Jules-Ferry), création de l'Office HLM[réf. nécessaire]
19401944Germain Trolliet Colonel
Conseiller départemental
Croix de guerre 1914-1918, 1939-40, TOE, Médaille coloniale, Commandeur du Nicham Iftikar et de la Légion d'honneur
4 septembre 194424 février 1980Georges PiantaRI puisUDF-PRAvocat
Député de la2e circonscription de la Haute-Savoie(1956 → 1981)
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1949 → 1979)
Vice-président duconseil général de la Haute-Savoie(1955 → 1979)

Légion d'Honneur, Médailles de vermeil CDR, d'argent Jeunesse et sports, de la Reconnaissance française, Officier de l'Instruction publique, Mérite du tourisme, Commandeur de l'Ordre des Médaillés et du Mérite national
Réalisations : nouvel établissement thermal, hôpital, lycée de la Versoie, école de Létroz, plage, stade, centre sportif, caserne des pompiers, MJC, Maison des Arts, Rénovation, zones industrielles et commerciales...[réf. nécessaire]

24 avril 198025 mai 1995Paul Neuraz[54]DVDChirurgien-dentiste
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1992 → 1995)
Réalisations : usine d'incinération, collège de Champagne, boulodrome, aménagement de la Visitation en bibliothèque, gymnase du lycée professionnel...[réf. nécessaire]
23 juin 19953 juillet 2020Jean DenaisUDF-PR puisDL
puisUMP-LR
Ancien chargé de mission auconseil régional de Rhône-Alpes
Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains-Ouest(1995 → 1998 puis 2004 → 2011)
Vice-président duconseil général de la Haute-Savoie(2004 → 2011)
Réalisation : rénovation centre-ville, skate Park , toilettes publiques, contournement de Thonon, Leman express[réf. nécessaire]
3 juillet 2020[55]En coursChristophe ArminjonDVDAvocat, Président de la Communauté d'agglomération depuis 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

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La façade principale de la sous-préfecture
La sous-préfecture.
Le tribunal judiciaire (sis dans l’ancien hospice).

Thonon-les-Bains est le siège d’unesous-préfecture.

La ville dispose de deuxjuridictions : untribunal judiciaire et unconseil de prud’hommes. La ville cofinance une antenne de justice, un service de proximité destiné à l’information des citoyens quant aux droits et obligations[56].

Dans le domaine de la recherche scientifique publique, l’INRA implante dans la ville un site de recherche en 1975, succédant à un laboratoire privé de recherches hydrobiologiques des eaux et forêts. La station est principalement destinée à l’étude de l’hydrologie et de l’écosystème duLéman[57].

Politique environnementale

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Jumelages

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Square Eberbach, commémoratif dujumelage entre les deux villes.

Au, Thonon-les-Bains estjumelée avec deux autres villes étrangères :

Dans les années 1970, Thonon-les-Bains était enpourparlers de jumelage avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 37 689 habitants[Note 7], en évolution de +7,28 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182218381848185818611866
3 0103 1983 2514 1794 4284 4884 8254 9185 530
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187218761881188618911896190119061911
5 2725 5015 4445 4475 7805 6666 2687 0437 232
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192119261931193619461954196219681975
8 04210 27011 29112 18313 18114 01617 08020 70026 354
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
19821990199920062011201620212022-
26 04029 67728 92731 21333 92835 13237 02737 689-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puisInsee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 22,7 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 17 452 hommes pour 19 575 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,83 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,4 
7,3 
75-89 ans
11,2 
14,1 
60-74 ans
16,9 
19,3 
45-59 ans
18,1 
20,6 
30-44 ans
19,5 
18,1 
15-29 ans
16 
19,9 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

Ménages

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Le nombre total de ménages thononais était de 18 204 en 2021. Voici ci-dessous, les données de la répartition de ces ménages selon leur composition.

Type de ménagesNombre de ménages
2021%
Ensemble18 204100,0
Ménages d'une personne8 37446,0
Hommes seuls3 25617,9
Femmes seules5 11828,1
Autres ménages sans famille3341,8
Ménages avec famille(s) dont la famille principale est :9 49652,2
Un couple sans enfant4 05022,3
Un couple avec enfant(s)3 68820,3
Une famille monoparentale1 7579,7
Sources : Insee RP2021

Enseignement

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La commune de Thonon-les-Bains est située dans l'académie de Grenoble.

Enseignement primaire

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En 2018, il existe13établissements d'enseignement primaire[63], dont trois institutions sous le régime privé primaires publics répertoriés sur le site de la ville de Thonon-les-bains, regroupant 615 élèves[64]. La ville accueille aussi une école Montessori.

Enseignement secondaire et supérieur

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Il existe également dix établissements de l'enseignement secondaire et supérieur, quatre collèges (deux publics, deux privés) et neuf lycées (cinq publics, quatre privés)[64]

  • Collège Champagne (public)
  • Collège Jean-Jacques-Rousseau (public)
  • Collège du Sacré-Cœur (privé sous-contrat)
  • Lycée et collège Saint-Joseph (privé catholique sous contrat)
  • Lycée polyvalent et technique La Versoie (public)
  • École hôtelière internationale Savoie-Léman (public, métiers de l’hôtellerie et du tourisme

Manifestations et festivités

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Lafoire de Crête, créée auXVIe siècle et se déroulant le premier jeudi du mois de septembre a fêté sa543e édition le jeudi 2 septembre 2021. C’était à l’époque une importante foire paysanne (bestiaux, volailles) et commerciale. De nos jours, subsistent unefoire commerciale qui occupe une partie importante de la ville, ainsi qu’unefête foraine qui attire la population du Chablais et de la Suisse voisine.

LeFestival de Montjoux de musique se tient annuellement depuis 1996 au début du mois de juillet.Pour la première fois, celui-ci est annulé pour son édition 2020, à la suite de la situation liée au coronavirus.

La ville accueille un festival de rue, en août dénommé :Les Fondus du Macadam.

Le carnaval de la ville dénommé « Matagasse », qui traverse le centre-ville de Thonon-Les-Bains, se déroule tous les deux ans, durant le printemps. La dernière édition a eu lieu le 27 mars 2022[65].

Vie culturelle

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À Thonon-les-Bains, sont implantés deux théâtres, l’espace Maurice-Novarina, anciennementMAL (Maison des Arts et Loisirs) et le théâtre de la Maison des jeunes et de la culture.

La ville cofinance l’association Thonon-Événements qui organise des événements festifs tout au long de l’année, notamment Les fondus du macadam en août et Thonon fait son Cirk en décembre[66].

La bibliothèque municipale principale et la médiathèque sont implantées dans l’ancien couvent de la Visitation.

Espace patrimonial consacré à l'art contemporain et à sa sensibilisation, la « chapelle de la Visitation » propose une programmation visant à questionner les modes d'expression explorés par les artistes d'aujourd'hui. Quelques noms d'artistes présentés, parmi les plus célèbres : Erro,Jacques Villeglé,Roman Opalka,Robert Combas etLadislas Kijno

Le « musée du Chablais », créé en 1863, est installé sous l'office de tourisme de Thonon, dans les caves voûtées du château de Sonnaz, demeure historique duXVIIe siècle, suspendu au-dessus du Léman, et offrant un magnifique panorama sur lemassif du Jura.

Au cœur du port de pêche de Thonon-les-Bains, l'« écomusée de la pêche et du lac » plonge ses visiteurs dans l'univers des pêcheurs du Léman d'hier et d'aujourd'hui. Situé dans trois guérites traditionnelles, il vit au rythme de ces professionnels, dont le public peut admirer le travail.

Médias

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Radios et télévisions

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La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio,La Radio Plus, la radio digitale Thonon Alpes Radio. Elise Radio dispose d'un deuxième studio à Thonon-les-Bains. Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émissionLa Place du village expose la vie locale.France 3 et sa station régionaleFrance 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse municipale

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La municipalité de Thonon-les-bains édite et distribue dans les boites aux lettres des résidents de la commune un magazine d'informations municipales dénomméThonon Magazine. Le numéro 98 de cebimestriel est paru pour la période de février-mars 1998. Ce magazine est également consultable sur le site de la mairie[67].

Presse et magazines régionaux

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Lapresse écrite locale est représentée par des titres comme Le Faucigny (dont le siège est à Thonon)Le Dauphiné libéré (édition de Thonon et du Chablais),L'Essor savoyard (édité à Thonon),Le Messager - édition Chablais,le Courrier savoyard.

Internet

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Thonon-les-Bains a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par lelabel « Ville Internet » et a obtenu de 2010 à 2012 @@@[Note 8].

Santé

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Uncentre hospitalier intercommunal public est implanté sur la commune, lecentre hospitalier Georges-Pianta inauguré en 1968. Le centre hospitalier fait partie du groupement desHôpitaux du Léman, fédérant également l’hôpital d’Évian-les-Bains (hôpital Camille-Blanc), deux maisons de retraite, une MAPAD, une unité desoins de suite et de réadaptation polyvalents, une unité de psychiatrie adulte et infanto-juvénile ainsi qu’un service d’hospitalisation à domicile.

On recense environ une centaine demédecins toutes disciplines confondues présents dans la ville.

Thermalisme

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Établissement thermal.
Parc thermal.

La ville est unestation thermale. À Thonon-les-Bains coule uneeau minérale. Il y a, depuis mars 2004, 2 sources de captages : la source de la « Versoie » et la source du « Bois de Ville ». La source de la Versoie fut déclarée d’intérêt public le[69].

Équipement et clubs sportifs

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Équipements sportifs

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Clubs sportifs

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Lestade Joseph-Moynat, situé dans le quartier de la Grangette, a hébergé entre juillet 2005 et juillet 2010 le club de football d’Évian Thonon Gaillard Football Club, promu enLigue 2 pour la saison 2010-2011 puisLigue 1 pour la saison 2011-2012 à 2014-2015. Le club évolue en Ligue 2 (saison 2015-2016) et depuis août 2010 auParc des Sports d'Annecy.Depuis 2017, le club nouveau clubThonon Évian Savoie Football Club retrouve son stade Moynat et évolue en Régional 2.Pour l'anecdote : en 1934, l'équipe de football du Collège (act. Lycée Jean-Jacques Rousseau) a été championne de France scolaire.

C’est également au stade Joseph Moynat qu’évolue le club defootball américain desBlack Panthers, club phare du football américain français, finaliste à 11 reprises duCasque de Diamant en 2007, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015,2017,2018,2019,2022,2023 dont 4 victoires (2013, 2014, 2019,2023), vainqueurs de l'EFAF Cup en2013 et vainqueur de L'EFL Bowl en 2017[70].

Le club debasket-ball de Thonon est la Stella Basket Thonon. La commune est aussi représentéeau plus haut niveau français debasket-ball en fauteuil roulant par leThonon Chablais Handibasket[71],[72],[73].

La ville se voit décerner en 2004 le labelFrance station nautique[74] représentant ses organes locaux d'animation et de développement des activités nautiques à finalités sportives et touristiques.

Le 4 décembre 2010, la station Thonon-les-Bains, lac Léman s'est vu décerner les quatre étoiles (niveau maximal) et est donc la station référence du label.

Économie

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Thonon-les-Bains est unestation thermale et touristique, une ville industrielle et administrative (hôpital, sous-préfecture, palais de justice).

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 27 195 €, ce qui plaçait Thonon-les-Bains au 19 184e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[75].

Emploi

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Letaux de chômage, en 1999, pour la commune s’élève à 13,3 %[76], avec un nombre total de 1 743 chômeurs. Letaux d'activité entre 20 et 59 ans s’établit à 82 % ce qui est identique à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 45,2 % d’actifs contre 18,9 % de retraités dont le nombre est égal à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 22,3 % de jeunes scolarisés et 13,6 % de personnes sans activité.

Répartition des emplois par domaine d’activité

 AgriculteursArtisans, commerçants, chefs d’entrepriseCadres, professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Thonon-les-Bains0,2 %7 %8,9 %20,8 %32,8 %30,4 %
Moyenne nationale2,4 %6,4 %12,1 %22,1 %29,9 %27,1 %
Sources des données :INSEE[77]

Entreprises de l’agglomération

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Le nombre total d’entreprises est d’environ 1 740 (en décembre 2004)[78]. On en dénombre 45 dans les industries agricoles et alimentaires représentant 2,6 % du total, 35 dans les industries des biens deconsommation représentant 2 %[78], 25 dans les industries des biens d’équipement soit 1,4 %, 32 dans lesindustries des biens intermédiaires représentant 1,8 %, 4 dans l’énergie ce qui représente 0,2 %, 158 dans la construction soit 9,1 %, 546 dans le commerce représentant 31,4 %, 40 dans le Transport soit 2,3 %, 70 dans les activités immobilières soit 4 %, 244 dans les services aux entreprises représentant 14 %, 288 dans les services aux particuliers soit 16,6 %, et enfin 253 dans l’éducation, la santé, et l’action sociale soit environ 14,5 % du total des établissements thononais[78].

L’une des plus importantes entreprises que compte la commune est la société Veka dont le chiffre d’affaires s’élève à 38 millions d’euros[78].

Thonon-les-Bains est le siège de la Société Autos Transports (SAT) créée en 1922 par Jean-Marie Degenève (1880 àLullin - 1953 à Thonon-les-Bains).

Commerce

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Thonon-les-Bains a également un centre-ville dynamique avec des événements comme lesJournées du Très Bon Goût,Le Printemps de la Mode ou encore le marché de Noël avec une vitrine tombola, organisés par l’Union commerciale de Thonon, la Ville etThonon Événements.

Tourisme

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En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organismeSavoie Mont Blanc, est de9 184 lits touristiques répartis dans1 218 structures[Note 9]. Les hébergements se répartissent comme suit :260meublés ;4résidences de tourisme ;11hôtels et4 structures d'hôtellerie de plein air[79].

Culture et patrimoine

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Patrimoine culturel et monuments

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Points d’intérêt de Thonon-les-Bains.
Tour des langues.
Ancien lavoir couvert, dans la ville basse.

Port de Rives

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Le port de Rives est leport de plaisance de la ville de Thonon-les-Bains, c’est aussi un lieu de promenade très apprécié. Au port se trouve l’écomusée de la pêche et du Léman, consacré à la pêche sur le Léman, il se trouve dans des baraques de pêcheurs, conservées et réhabilitées. Le village des pêcheurs a été aménagé en 1987 par un quai, dans le prolongement de la création du débarcadère.

Lefuniculaire du port relie le port de Rives à la ville haute, édifiée sur un plateau surplombant leLéman. Il a été construit en1888. D’une longueur de 230 m pour un dénivelé de 40 m, son tracé est en courbe.

Présente également dans le quartier de Rives, latour des Langues qui domine encore le village des pêcheurs, fut construite auXIIe siècle[80],[81]. C'est ici que lesbouchers venaient payer leur impôt au seigneur, déposant ainsi les langues des bœufs ou vaches qu'ils abattaient.

  • Le port de Rives.
    Le port de Rives.
  • Village des pêcheurs.
    Village des pêcheurs.
  • Village des pêcheurs.
    Village des pêcheurs.

Hôtel de ville (mairie)

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Très anciennement, les membres des autorités municipales se réunissaient sans doute dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, lesBernois (Suisse) conquirent non seulement lePays de Vaud, mais aussi, avec lesValaisans, la rive gauche du Léman. Ils établirent lebailliage de Thonon et firent construire à Thonon un véritable bâtiment officiel, anéanti bien plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction, par l'ingénieur sardeGiuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l'année suivanteCarlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, rédige un rapport défavorable. On s'adresse finalement à l'architecte vaudoisHenri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant assurément aussi à la volonté du maître de l'ouvrage), à savoir le principe d'un édifice largement ouvert d'arcades au rez-de-chaussée, avec une cour intérieure amenant un éclairage complémentaire. En 1823, les travaux sont adjugés à un autre Suisse, le TessinoisCharles Pellegrini, domicilié àChambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra attendre presque une dizaine d'années avant l'achèvement complet du chantier. Les opérations sont menées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications en cours de travaux. La reconnaissance des ouvrages, en présence de Perregaux, a lieu le 10 octobre 1830.
Cet architecte, qui par ailleurs n'a guère travaillé hors des frontières suisses, a réalisé d'autres hôtels de ville néoclassiques àMorges et àMoudon, mais la mairie de Thonon est assurément l'une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, d'un genre simple, mais aux proportions très étudiées, est entièrement ajouré d'arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages qu'éclairent des baies rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes de percements, comporte un balcon à sobres ferronneries, ainsi qu'un fronton armorié[82].

Palais de justice

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Le palais de justice occupe l'ancien couvent des Minimes construit dans la seconde moitié duXVIIe siècle et terminé en 1738, transformé en hôtel-Dieu de Thonon après la Révolution, surélevé d'un étage en 1882, fermé en 1970, racheté par l'État pour y installer le palais de justice, classé au titre desmonuments historiques en 1924[83].

Château de Ripaille

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Le château de Ripaille.
Château de Ripaille.

Lechâteau de Ripaille est un château de plaisance duXVe siècle situé dans un domaine en bordure du Léman. Dans ce château, le duc de SavoieAmédée VIII accueillit le papeEugène IV vers1440. Peu après cette visite, le duc de Savoie devint pape sous le nom deFélix V, bien que son élection ne fût pas reconnue par la majorité de l’Église catholique. Samitre supposée est conservée dans letrésor de l’abbaye de Saint-Maurice d'Agaune. Le domaine conserve une forêt de 53 hectares, unarboretum composé de 58 essences différentes et un domaine viticole, classé parmi lesAOCVin de Savoie. Au sein du parc forestier, un monument auxJustes a été inauguré en 1997.

Château de Sonnaz

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Le château de Sonnaz.

Lechâteau de Sonnaz est une demeure appartenant à la noblefamille Gerbaix de Sonnaz qui fut construite en 1666 sur les ruines de l'ancien château de Thonon. Ce dernier avait été édifié auXVe siècle parMarie de Bourgogne épouse du duc de SavoieAmédée VIII, puis cédé à la famille Gerbaix de Sonnaz[84],[85].

Lechâteau de Sonnaz abrite aujourd'hui l'office de tourisme

Autres châteaux

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Château de Rives
Château de Rives.
Lechâteau de Thuyset.

Édifices religieux

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Chapelle Saint-Bon de Thonon-les-Bains

Lieux religieux et spirituels

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  • Grotte Notre-Dame-de-Lourdes. Elle est située face au 96 boulevard de la corniche.
La villa La Frégate de l'architecte Félix Roy (1901-1963), au numéro 72 de l’avenue du général de Gaulle.

Musées

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  • Lemusée du Chablais, situé dans le château de Sonnaz, au niveau inférieur de l'office de tourisme, dans les caves voûtées de la demeure.
  • L’Écomusée de la pêche et du lac, situé sur le port de pêche, est placé au milieu des guérites traditionnelles, vivant au rythme des professionnels de la pêche que les visiteurs peuvent observer au détour d'une visite. Au fil d'objets traditionnels de la pêche et de panneaux explicatifs, le musée fait découvrir à ses visiteurs les techniques d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi la faune qui peuple le Léman.
  • Chapelle de la Visitation - Espace d'art contemporain lieu consacré à l'art contemporain.

Espaces verts

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La ville est délimitée à l’est par laDranse et par laréserve naturelle du delta de la Dranse sise au niveau de son embouchure dans leLéman. Créée en 1980, la réserve abrite de nombreuses espèces d’oiseaux. Un sentier piétonnier permet de la visiter.

Contigus au domaine duchâteau de Ripaille, laforêt de Ripaille et unarboretum s’étendent sur53 hectares. Ces espaces sont encerclés par le mur d’enceinte du domaine et se visitent librement. L’arboretum, créé en 1930, d’une superficie de19 hectares, présente de nombreuses essences exotiques (dont lesapin de Douglas). Au centre de l’arboretum, la clairière de Ripaille abrite un monument desJustes parmi les nations. La forêt est un ancien domaine de chasse desducs de Savoie et est composée principalement depins et dechênes rouvres. Elle abrite une faune composée de quelques spécimens dechevreuils, derongeurs et une héronnière[95].

Le bois de ville s’étend sur une superficie de118 hectares au sud-est de la ville jusqu’à la commune d’Armoy au pied dumassif des Hermones. Aménagé depuis 1903, le bois de ville a de nombreux sentiers praticables à vélo ou à pied, un parcours santé, et coïncide avec le circuitGR 5[96].

Situé en contrebas du centre hospitalier, l’étang de la Dame est le plus grand espace vert aménagé de la ville. Le parc s’étend sur 25 000 m2. Autrefois marais insalubre, il a été restructuré à plusieurs reprises et aménagé en 1996. L’étang est unaffleurement de lanappe phréatique de la source de la Versoie[97].

Gastronomie

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Lesatriaux sont unecharcuterie traditionnelle de Thonon-les-Bains, composés de viandes et de foie deporc hachées, épicées et enveloppées d’unecrépine[98].

Ledomaine de Ripaille produit un vin blanc d’appellationvin de Savoie,Le Ripaille.

Thonon-les-Bains est une commune viticole du vignoble de Savoie, cependant elle se situe aussi sur l'aire géographique de l'IGP Comtés Rhodaniens, IGP qui est partagée entre plusieurs vignobles (Savoie, Bugey, Rhône, Beaujolais et Loire). Cette commune viticole a l'autorisation de produire les vins : AOC Roussette de Savoie, AOC Vin de Savoie et l'IGP Vin des Allobroges[99].

Personnalités liées à la commune

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Naissance à Thonon-les-Bains.
Statue commémorative du généralJoseph Marie Dessaix, située dans le parc du belvédère
François de Sales aurait accompli un miracle à Thonon

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Haute-Savoie.
Armes de Thonon-les-Bains

Les armes de Thonon-les-Bains seblasonnent ainsi :Parti d’or et d’azur.(selon l'abbé Joseph-Antoine Besson[101])[40].

S'il n'existe pas de sources sur l'ancienneté de ces armes, on possède cependant un sceau apposé sur une lettre de 1581[40]. Toutefois, les historiens pensent qu'elles ont pu être concédées par lecomte de SavoiePhilippeIer, probablement lors de la concession desfranchises en 1269[40].

Une variante de ces armes est proposée par l’Armorial de Vanhelmont (vers 1772) et l’Armorial du Duché de Savoie, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, ainsi que le Dr. Georges Lochon, où elles se blasonnent ainsi :parti d’argent et de sable[40].

La devise de la ville est « Constantia. Contenta » (Heureuse dans la constance)[102]

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Cette pétition réunit plus de13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui laHaute-Savoie) : 60 communes duFaucigny, 23 duChablais savoyard et 13 aux environs deSaint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[41],[42].
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Thonon-les-Bains[68] :
    • 2007, 2008 « @@ » ;
    • 2010, 2011, 2012 « @@@ ».
  9. La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[79].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  98. Jean-Robert Pitte, « Delicatessen alpestres »,Cochons et cochonnailles : la quête du saint gras, L’Alpeno 42, Automne 2008,p. 8.
  99. Placido Llorca, « Thonon-les-Bains,commune viticole », surVin Vigne,(consulté le).
  100. Médecin originaire de Thonon et "versifieur", auteur en 1286 deTraité d'hygiène en vers composé à Pontoise en 1286 pour le profit et l'honneur des dames et du seigneur de Saint Martin de Maubuisson (en français, un poème scientifique de 800 vers)MarilynNicoud,Les régimes de santé au Moyen âge : naissance et diffusion d'une écriture médicale,XIIIe – XVe siècle, Rome/Paris,Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome,, 1112 p.(ISBN 978-2-7283-0815-6),p. 715. Thomas de Thonon,Traité d'hygiène (1286), Ed. A. Collet [Texte et traduction], Sabaudiae Dicatus, 2010.
  101. Joseph-Antoine Besson,Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault,, 506 p.(lire en ligne).
  102. Académie chablaisienne, Memoires et documents (Volume 50), 1952, p. 37.
Direction Thonon-les-BainsDirection Méditerranée
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Plus de 30 000 habitantsThonon-les-Bains(siège)
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Moins de 1 000 habitants
v ·m
Les communes les plus peuplées de la régionAuvergne-Rhône-Alpes
(plus de 20 000 habitants -population municipale en 2022)
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 30 000 habitants
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