De haut en bas, de gauche à droite : Thonon-les-Bains vue du ciel au dessus duLéman ; l'Hôtel de ville de Thonon-les-Bains ; Le parc thermal ; Le parc du Belvédère ; Plage de Thonon-les-Bains ; Promenade du port de rive ; La ville basse de Thonon-les-Bains vue depuis le Belvédère ;Funiculaire de Thonon-les-Bains
Située dans la région historique duChablais et plus précisément duChablais haut-savoyard (ou français), au bord duLéman, la commune fait également partie de l'agglomération urbaine duGrand Genève. C'est la troisième commune la plus peuplée du département, aprèsAnnecy (134 738 habitants) etAnnemasse (38 314 habitants), en 2024[1].
Ses habitants sontappelés lesThononais et lesThononaises.
La ville de Thonon-les-Bains est située à431 mètres d’altitude, sur la rive sud duLéman, à l’extrême nord dumassif du Chablais, dans le quart nord-ouest desAlpes.
à35 kilomètres, à l’est deGenève, à quatorze kilomètres à l’aplomb sud deMorges et à23 kilomètres à l'aplomb sud deLausanne pour la Suisse en traversant leLéman.
Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon se divise en deux parties bien distinctes : La ville haute avec ses belvédères situé près du musée du Chablais et le terminus du Funiculaire avec un centre-ville sillonné par des rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et des bâtiments de faible ou de moyenne hauteurs et où l'on trouve de nombreux lieux historiques, notamment des bâtiments religieux[2] et la ville basse, au bord du Léman et dont le port de Rives est le point central avec son vieux village de pécheurs.
La partie de l'agglomération thononaise s'étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées .
Le territoire communal est bordé par deuxcours d'eau :
la Dranse,rivièrefrançaise qui s'écoule à la limite orientale du territoire communal, en formant un delta, intégré dans laréserve naturelle du delta de la Dranse, sur une surface de 53 hectares, avant de se jeter dans le Léman. Elle est par conséquent, un affluent duRhône ;
le Pamphiot, modeste cours d'eau s'écoulant à la limite occidentale du territoire communal ; il sépare notamment Thonon et Anthy- prend sa source sur le territoire de la commune d'Orcier.
La commune est également bordée au nord par leLéman, le plus grand lacalpin et subalpin d'Europe centrale et d'Europe de l'Ouest. Le Léman est traversé d'est en ouest par leRhône, fleuve franco-suisse qui, avec 75 % des apports, constitue le principal affluent du lac.
Au nord du territoire thononais, s'étend la partie du léman dénommée « Grand lac ». Selon les recherches scientifiques les plus récentes, le creusement de la cuvette du Léman serait lié aux avancées duglacier du Rhône, à l'occasion de grandes phases de glaciation[3]. En effet, leglacier du Rhône recouvrait la région de l'actuelleVevey d'environ un kilomètre de glace et la région genevoise d'environ 700 mètres.
Au sud du territoire thononais, la colline des Allinges se situe sur le front de la nappe du Gurnigel dénommé aujourdh'hui sous le vocable de « Complexe Voirons-Wägital ». Les matériaux de cette nappe sont dits de type « ultrabriançonnaise »[4].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, leLéman, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %),terres arables (2,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Lecentre historique, s’articulant autour de laGrande Rue, se caractérise par des rues étroites, bordées d’immeubles de trois ou quatre étages. L’artère comprend une zone piétonnière, commerciale et résidentielle ; elle est adjacente à la plus ancienne rue de la ville, larue Chante-Coq.
La mise en place d’uneopération de rénovation urbaine, dans les années 1960, modifie en profondeur une partie du centre historique alors insalubre. Des immeubles d’habitations de huit à neuf étages avec cellules commerciales au rez-de-chaussée sont construits. Ils forment le quartier de laRénovation. Unespace vert est aménagé en belvédère au pied de l’avenue Saint-François-de-Sales.
À l’ouest du centre, le long duboulevard de la Corniche, aux alentours desthermes, un ensemble de villas aux architectures et styles variés forme un ensemble hétéroclite caractéristique d’une ville d’eau et de villégiature duXIXe siècle.
En périphérie, la ville se découpe enquartiers de voisinage qui structurent la ville au niveau local :Sur Crête, surplombant la gare ; à l’ouest,La Grangette etLa Versoie ; et à l’est,Le Morillon. Ces quartiers sont principalement pavillonnaires. Au sud,Collonges-Saint Hélène etLe Châtelard sont des quartiers populaires marqués par degrands ensembles.
Construite entre 1970 et 1984, une marina,Port Ripaille, a été implantée au nord-est de la ville dans le quartier du Saint-Disdille, à l'embouchure dudelta de la Dranse.
D’anciens villages sont aujourd’hui rattachés à la commune :
au nord :Rives, ancien village des pêcheurs sis sur les rives duLéman ;Concise ;
à l’est :Tully ;Vongy, siège d’une zone industrielle limitrophe de laréserve naturelle du delta de la Dranse ;Saint Disdille, contiguë au domaine de Ripaille ;Port Ripaille plus au nord ;
au sud-ouest :Corzent sur les bords du Léman ;Marclaz, siège d’une zone commerciale ;Morcy.
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 22 139, alors qu'il était de 18 406 en 2008[13]. Parmi ces logements, 81,6 % étaient des résidences principales, 8.1 % des résidences secondaires et 10.3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19.8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 79,4 % des appartements.
En 2007, un projet est réalisé sur le quartier de Montjoux.
En 1998, la ville propose un projet pour lutter contre la pollution de la région via un itinéraire de contournement du centre-ville inauguré en 2008. En 1999, approbation ministérielle du schéma de désenclavement du Chablais et concentration de l'État sur le projet. 2000-2002, phase de concertation sur le projet. Été 2002-automne 2003, fouilles archéologiques. Décembre 2002, commission départementale des sites en application sur la loi du littoral. 2005, début des travaux. 2007, aménagement des ronds-points et bordures.
Thonon-les-Bains est le point de départ (ou d'arrivée) de laroute des Grandes Alpes. Route projetée par leTouring club de France en 1909 sous le nom de « Route des Alpes » pour relier Thonon-les-Bains àNice. Cette route a été rebaptiséeRoute des Grandes Alpes en 1950 avec un itinéraire modifié de Thonon-les-Bains àMenton en 1995.
Laroute départementale 1005, anciennementroute nationale 5, dessert la ville de part et d’autre. Elle relieGenève àSaint-Gingolph en passant par Thonon-les-Bains etÉvian-les-Bains. Le contournement de la ville par le sud a été mis en fonctionnement en 2008. Il est une alternative plus rapide pour le transit et le délestage du trafic du centre-ville. Les embranchements du contournement sur le tracé ancien de la route départementale 1005 se situent à la hauteur deMargencel au sud et de Vongy au nord.
La plus importante de ces pistes cyclables rejoint les principaux sites d’intérêt touristique et environnemental depuis le parc de Corzent en se dirigeant vers laréserve naturelle du Delta de la Dranse. Il existe une page web référencée dans le site de la ville de Thonon, indiquant l'ensemble des pistes cyclables[15].
Tous les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés, la gare est desservie par desTGV inOui (desserte renforcée l'hiver pourles stations des portes du soleil) sur la relation :
Plusieurs lignes destransports en commun d'Évian-les-Bains (ÉVA'D), qui succède en partie à l'ancien réseauBus urbains thononais, desservent également Thonon (lignes L, P, 121, 122, 123, 124 et 131).
Le port de Thonon est desservi par des navires de laCompagnie générale de navigation qui assurent toute l’année des liaisons avec le port deLausanne-Ouchy. En moyenne et haute saison, des liaisons sont également assurées avecMorges, en Suisse[19].
Thonon-les-Bains est composé dutoponymeThonon et du déterminant complémentaire-les-Bains, qui fait référence à une villestation thermale. Il est accolé depuis le, date du décret de déclaration d’intérêt public de la source de la Versoie[20]. Le nom devient officiel pour la ville à la suite du décret du (paru au J.O. du 19 mai 1890)[21].
Thonon est un nom qui dériverait du mot gauloisdunon qui désigne une « place fortifiée » ou « colline, hauteur »[22]. Ainsi, le site désignerait « la colline au-dessus de l'eau », le suffixe -on étant relatif à l'eau[22].
Thonon-les-Bains est construit sur un site occupé au moins depuis leNéolithique: des tessons de céramique, de l'outillage de pierre et des pilotis ont été trouvés en 1989 au port de Rives[29]. Ces pilotis ont été datés des années 3094 à 3049av. J.-C.
En -121, lesAllobroges sont vaincus par lesRomains et leur territoire est intégré à l'Empire. Le nom latin de la ville de Thonon demeure inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce au travail de Jean-Claude Perillat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d'Histoire. Avec quelques étudiants, ils mènent de nombreuses fouilles qui renseignent le tracé de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier des Ursules, les fouilles ont révélé la présence d'habitations dont une devait être ornée d'unemosaïque et posséder desthermes privatifs[31]. Ce chantier a également livré bon nombre d'objets du quotidien : palette à fard, monnaies, une statuette en bronze du dieuMars, épingles et aiguilles en os[32]. Un ensemble d'ateliers de potiers se trouvait à l'ouest de ces habitations, dont huit fours ont été fouillés. De nombreuses céramiques y ont été retrouvées[33]: céramiques communes et céramiques fines. Ces dernières sont assez originales et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décors, principalement végétaux et animaux. Des imitations decéramique sigillée (à revêtements argileux) ont également été découverts. Une dizaine de nécropoles, datées des second et quatrième siècles, ont été fouillées à Thonon. Les inhumations sont majoritaires contrairement aux incinérations (seulement trois découvertes)[34]. D'autres tombes ont été découvertes isolées. Enfin, plusieursvillae sont connues dans la campagne proche duvicus : une au hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages réalisés en 1997), une à Vongy (connue par des restes detegulae), une à Tully (connue par la découverte d'un trésor monétaire en 1875), une àRipaille (connue par des fouilles réalisées en 1902 qui ont restitué le plan au sol), une à Rives (connue par la création du port en 1861) et une supposée à Morcy[35].
En 563, un glissement de terrain qui aurait eu lieu aux alentours de l'actuelle ville dePort-Valais a provoqué un tsunami qui aurait atteint à Thonon une hauteur de 13 m[36], ce dernier ayant été consigné par le premier évêque de LausanneSaint Marius d’Avenches etSaint Grégoire de Tours.
Mal connue pour le hautMoyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270[37], en raison de la conservation des comptes de châtellenie des châteaux d'Allinges, dans le ressort duquel se trouvait le village avant de devenir en 1288[38] le siège de la châtellenie d'Allinges-Thonon, supplantant dans ce rôleAllinges-Neuf.
De 1536 à 1567 la ville fut sous administrationbernoise. Par letraité de Lausanne du, la République de Berne rendit au duc de Savoie lebailliage de Thonon, entre autres possessions.
En 1569, autraité de Thonon, lesValaisans rendent à la Savoie les bailliages d'Évian, du pays de Gavot et de Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.
Thonon-les-Bains était la sous-préfecture de l’arrondissement de Thonon dans l’anciendépartement du Léman.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de13 600 signatures[Note 5], dont 280 pour Thonon, selon leManifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860)[43], l'historienPaul Guichonnet (1982) donne quant à lui 48 signatures[44]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % desSavoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[45]. L'absence de bulletins "non" explique le résultat du scrutin.
En 2018, le conseil municipal de Thonon-les-Bains est composé de trente neuf conseillers municipaux se décomposant en dix neuf femmes et vingt hommes[46].
Le conseil municipal comprend un maire, onze adjoints au maire, quatorze conseillers municipaux siégeant dans le groupe de la majorité municipale et treize conseillers siégeant dans l'opposition[47].
Malgré l'arrêté de 2013 du préfet deHaute-Savoie incluant la ville de Thonon-les-Bains dans lacommunauté de communes des collines du Léman, les deux parties prenantes ont refusé, laissant la ville thermale en dehors de toute intercommunalité[48]. La commune est finalement intégrée àThonon Agglomération à sa création en 2017, et en devient le chef-lieu.
Lors de l'élection municipale de 2008, quatre listes se sont affrontées, deux de droite : celle de Jean Denais (qui a été élu) et celle de Christophe Arminjon, une de gauche, menée par Georges Constantin et une liste écologiste, avec Elisabeth Charmot.
Avocat Député de laHaute-Savoie(1894 → 1909) Sénateur de laHaute-Savoie(1909 → 1920) Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1874 → 1919 puis 1922 → 1923) Président duconseil général de la Haute-Savoie(1910 → 1920) Délégué cantonal Franc-maçon, Légion d'honneur, Officier d'Académie Réalisations : classement de la ville en station thermale et hydro minérale et climatique, établissement thermal, casino, écoles de Corzent et Vongy, maternelle boulevard Carnot, collège Jean-Jacques Rousseau, école hôtelière, hôtel des postes, réseaux d'eau, égouts et électricité, pavage des rues, boulevard de la Corniche, nouveau cimetière[réf. nécessaire]
Avocat Député de laHaute-Savoie(1909 → 1919 puis 1924 → 1935) Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1923 → 1940) Légion d'honneur, Palmes académiques Réalisations : nouveaux locaux pour l'école primaire supérieure de filles, captages, remise en service de l'Etablissement thermal, création de l'Office d'habitations à bon marché[réf. nécessaire]
Avocat et bâtonnier Légion d'honneur, Officier d'Académie Réalisations : hôtel d'application pour l'Ecole hôtelière, kiosque à musique, école de Vongy, square Aristide Briand, boulevards, captage des eaux des Blaves[réf. nécessaire]
Négociant en poteries Légion d'honneur, Officier d'Académie, de l'Instruction publique, de Ouissam Alaouite, Mérite commercial, Délégué départemental de l'Éducation nationale Réalisations : école des Suets (Jules-Ferry), création de l'Office HLM[réf. nécessaire]
1940
1944
Germain Trolliet
Colonel Conseiller départemental Croix de guerre 1914-1918, 1939-40, TOE, Médaille coloniale, Commandeur du Nicham Iftikar et de la Légion d'honneur
Légion d'Honneur, Médailles de vermeil CDR, d'argent Jeunesse et sports, de la Reconnaissance française, Officier de l'Instruction publique, Mérite du tourisme, Commandeur de l'Ordre des Médaillés et du Mérite national Réalisations : nouvel établissement thermal, hôpital, lycée de la Versoie, école de Létroz, plage, stade, centre sportif, caserne des pompiers, MJC, Maison des Arts, Rénovation, zones industrielles et commerciales...[réf. nécessaire]
Chirurgien-dentiste Conseiller général ducanton de Thonon-les-Bains(1992 → 1995) Réalisations : usine d'incinération, collège de Champagne, boulodrome, aménagement de la Visitation en bibliothèque, gymnase du lycée professionnel...[réf. nécessaire]
La ville dispose de deuxjuridictions : untribunal judiciaire et unconseil de prud’hommes. La ville cofinance une antenne de justice, un service de proximité destiné à l’information des citoyens quant aux droits et obligations[56].
Dans le domaine de la recherche scientifique publique, l’INRA implante dans la ville un site de recherche en 1975, succédant à un laboratoire privé de recherches hydrobiologiques des eaux et forêts. La station est principalement destinée à l’étude de l’hydrologie et de l’écosystème duLéman[57].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 37 689 habitants[Note 7], en évolution de +7,28 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 22,7 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 17 452 hommes pour 19 575 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,83 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[61]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,4
7,3
75-89 ans
11,2
14,1
60-74 ans
16,9
19,3
45-59 ans
18,1
20,6
30-44 ans
19,5
18,1
15-29 ans
16
19,9
0-14 ans
15,9
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[62]
En 2018, il existe13établissements d'enseignement primaire[63], dont trois institutions sous le régime privé primaires publics répertoriés sur le site de la ville de Thonon-les-bains, regroupant 615 élèves[64]. La ville accueille aussi une école Montessori.
Il existe également dix établissements de l'enseignement secondaire et supérieur, quatre collèges (deux publics, deux privés) et neuf lycées (cinq publics, quatre privés)[64]
Collège Champagne (public)
Collège Jean-Jacques-Rousseau (public)
Collège du Sacré-Cœur (privé sous-contrat)
Lycée et collège Saint-Joseph (privé catholique sous contrat)
LeFestival de Montjoux de musique se tient annuellement depuis 1996 au début du mois de juillet.Pour la première fois, celui-ci est annulé pour son édition 2020, à la suite de la situation liée au coronavirus.
La ville accueille un festival de rue, en août dénommé :Les Fondus du Macadam.
Le carnaval de la ville dénommé « Matagasse », qui traverse le centre-ville de Thonon-Les-Bains, se déroule tous les deux ans, durant le printemps. La dernière édition a eu lieu le 27 mars 2022[65].
À Thonon-les-Bains, sont implantés deux théâtres, l’espace Maurice-Novarina, anciennementMAL (Maison des Arts et Loisirs) et le théâtre de la Maison des jeunes et de la culture.
La ville cofinance l’association Thonon-Événements qui organise des événements festifs tout au long de l’année, notamment Les fondus du macadam en août et Thonon fait son Cirk en décembre[66].
Espace patrimonial consacré à l'art contemporain et à sa sensibilisation, la « chapelle de la Visitation » propose une programmation visant à questionner les modes d'expression explorés par les artistes d'aujourd'hui. Quelques noms d'artistes présentés, parmi les plus célèbres : Erro,Jacques Villeglé,Roman Opalka,Robert Combas etLadislas Kijno…
Au cœur du port de pêche de Thonon-les-Bains, l'« écomusée de la pêche et du lac » plonge ses visiteurs dans l'univers des pêcheurs du Léman d'hier et d'aujourd'hui. Situé dans trois guérites traditionnelles, il vit au rythme de ces professionnels, dont le public peut admirer le travail.
La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio,La Radio Plus, la radio digitale Thonon Alpes Radio. Elise Radio dispose d'un deuxième studio à Thonon-les-Bains. Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émissionLa Place du village expose la vie locale.France 3 et sa station régionaleFrance 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La municipalité de Thonon-les-bains édite et distribue dans les boites aux lettres des résidents de la commune un magazine d'informations municipales dénomméThonon Magazine. Le numéro 98 de cebimestriel est paru pour la période de février-mars 1998. Ce magazine est également consultable sur le site de la mairie[67].
La ville est unestation thermale. À Thonon-les-Bains coule uneeau minérale. Il y a, depuis mars 2004, 2 sources de captages : la source de la « Versoie » et la source du « Bois de Ville ». La source de la Versoie fut déclarée d’intérêt public le[69].
Lestade Joseph-Moynat, situé dans le quartier de la Grangette, a hébergé entre juillet 2005 et juillet 2010 le club de football d’Évian Thonon Gaillard Football Club, promu enLigue 2 pour la saison 2010-2011 puisLigue 1 pour la saison 2011-2012 à 2014-2015. Le club évolue en Ligue 2 (saison 2015-2016) et depuis août 2010 auParc des Sports d'Annecy.Depuis 2017, le club nouveau clubThonon Évian Savoie Football Club retrouve son stade Moynat et évolue en Régional 2.Pour l'anecdote : en 1934, l'équipe de football du Collège (act. Lycée Jean-Jacques Rousseau) a été championne de France scolaire.
C’est également au stade Joseph Moynat qu’évolue le club defootball américain desBlack Panthers, club phare du football américain français, finaliste à 11 reprises duCasque de Diamant en 2007, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015,2017,2018,2019,2022,2023 dont 4 victoires (2013, 2014, 2019,2023), vainqueurs de l'EFAF Cup en2013 et vainqueur de L'EFL Bowl en 2017[70].
La ville se voit décerner en 2004 le labelFrance station nautique[74] représentant ses organes locaux d'animation et de développement des activités nautiques à finalités sportives et touristiques.
Le 4 décembre 2010, la station Thonon-les-Bains, lac Léman s'est vu décerner les quatre étoiles (niveau maximal) et est donc la station référence du label.
Letaux de chômage, en 1999, pour la commune s’élève à 13,3 %[76], avec un nombre total de 1 743 chômeurs. Letaux d'activité entre 20 et 59 ans s’établit à 82 % ce qui est identique à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 45,2 % d’actifs contre 18,9 % de retraités dont le nombre est égal à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 22,3 % de jeunes scolarisés et 13,6 % de personnes sans activité.
Le nombre total d’entreprises est d’environ 1 740 (en décembre 2004)[78]. On en dénombre 45 dans les industries agricoles et alimentaires représentant 2,6 % du total, 35 dans les industries des biens deconsommation représentant 2 %[78], 25 dans les industries des biens d’équipement soit 1,4 %, 32 dans lesindustries des biens intermédiaires représentant 1,8 %, 4 dans l’énergie ce qui représente 0,2 %, 158 dans la construction soit 9,1 %, 546 dans le commerce représentant 31,4 %, 40 dans le Transport soit 2,3 %, 70 dans les activités immobilières soit 4 %, 244 dans les services aux entreprises représentant 14 %, 288 dans les services aux particuliers soit 16,6 %, et enfin 253 dans l’éducation, la santé, et l’action sociale soit environ 14,5 % du total des établissements thononais[78].
L’une des plus importantes entreprises que compte la commune est la société Veka dont le chiffre d’affaires s’élève à 38 millions d’euros[78].
Thonon-les-Bains est le siège de la Société Autos Transports (SAT) créée en 1922 par Jean-Marie Degenève (1880 àLullin - 1953 à Thonon-les-Bains).
Thonon-les-Bains a également un centre-ville dynamique avec des événements comme lesJournées du Très Bon Goût,Le Printemps de la Mode ou encore le marché de Noël avec une vitrine tombola, organisés par l’Union commerciale de Thonon, la Ville etThonon Événements.
Le port de Rives est leport de plaisance de la ville de Thonon-les-Bains, c’est aussi un lieu de promenade très apprécié. Au port se trouve l’écomusée de la pêche et du Léman, consacré à la pêche sur le Léman, il se trouve dans des baraques de pêcheurs, conservées et réhabilitées. Le village des pêcheurs a été aménagé en 1987 par un quai, dans le prolongement de la création du débarcadère.
Très anciennement, les membres des autorités municipales se réunissaient sans doute dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, lesBernois (Suisse) conquirent non seulement lePays de Vaud, mais aussi, avec lesValaisans, la rive gauche du Léman. Ils établirent lebailliage de Thonon et firent construire à Thonon un véritable bâtiment officiel, anéanti bien plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction, par l'ingénieur sardeGiuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l'année suivanteCarlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, rédige un rapport défavorable. On s'adresse finalement à l'architecte vaudoisHenri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant assurément aussi à la volonté du maître de l'ouvrage), à savoir le principe d'un édifice largement ouvert d'arcades au rez-de-chaussée, avec une cour intérieure amenant un éclairage complémentaire. En 1823, les travaux sont adjugés à un autre Suisse, le TessinoisCharles Pellegrini, domicilié àChambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra attendre presque une dizaine d'années avant l'achèvement complet du chantier. Les opérations sont menées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications en cours de travaux. La reconnaissance des ouvrages, en présence de Perregaux, a lieu le 10 octobre 1830. Cet architecte, qui par ailleurs n'a guère travaillé hors des frontières suisses, a réalisé d'autres hôtels de ville néoclassiques àMorges et àMoudon, mais la mairie de Thonon est assurément l'une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, d'un genre simple, mais aux proportions très étudiées, est entièrement ajouré d'arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages qu'éclairent des baies rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes de percements, comporte un balcon à sobres ferronneries, ainsi qu'un fronton armorié[82].
lechâteau de Thonon devient le siège de lachâtellenie des Allinges-Neuf à partir de 1288, période où l'on édifie le premier château dans l'angle nord-est de l'enceinte[86], avant de devenir une châtellenie autonome en 1570[87]. Un second château est reconstruit sur l'ancienne citadelle, par la comtesseMarie de Bourgogne[88], qui y réside régulièrement à partir de 1406, et qui fut détruit auXVIe siècle[89] par les réformés genevois ()[90]
lechâteau de Bellegarde ou Maison-Haute[92]. Situé à gauche de l'hôtel de ville, derrière la porte des Lombards, la seule porte qui subsiste de nos jours, le château fut construit en bordure des remparts et possède une tour carrée. L'ancien palais de justice, maison avoisinante, est ornée de frises en bois sculptées de figures grivoises représentant lessept péchés capitaux.
lamaison forte de Marclaz, située au sud-ouest de la ville. Appartenant à la famille de Ravais, il devient en 1515 par mariage, la propriété des deux branches Vidonne, illustres familles du Genevois. Après différents changements de noms toujours par mariages, il est vendu au baron de Chanteau pour sa fille mariée au comte Max de Foras. Aujourd'hui, il tombe petit à petit en ruine. C'est une bâtisse rectangulaire avec de belles fenêtres. Au centre se trouve la tour ronde avec un escalier à vis.
l’église Notre-Dame-du-Léman, route d'Évian, dans le quartier de Vongy, construite par l’architecteMaurice Novarina. Une immense mosaïque représentant Notre Dame du Léman domine le chœur de l’église[93] ;
lachapelle Saint-Bon, avenue de Léman, (on cite son existence dès1299), à proximité de laquelle saintFrançois de Sales aurait fait son premier miracle (la résurrection d’un enfant mort sans baptême) ;
Lemusée du Chablais, situé dans le château de Sonnaz, au niveau inférieur de l'office de tourisme, dans les caves voûtées de la demeure.
L’Écomusée de la pêche et du lac, situé sur le port de pêche, est placé au milieu des guérites traditionnelles, vivant au rythme des professionnels de la pêche que les visiteurs peuvent observer au détour d'une visite. Au fil d'objets traditionnels de la pêche et de panneaux explicatifs, le musée fait découvrir à ses visiteurs les techniques d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi la faune qui peuple le Léman.
La ville est délimitée à l’est par laDranse et par laréserve naturelle du delta de la Dranse sise au niveau de son embouchure dans leLéman. Créée en 1980, la réserve abrite de nombreuses espèces d’oiseaux. Un sentier piétonnier permet de la visiter.
Contigus au domaine duchâteau de Ripaille, laforêt de Ripaille et unarboretum s’étendent sur53 hectares. Ces espaces sont encerclés par le mur d’enceinte du domaine et se visitent librement. L’arboretum, créé en 1930, d’une superficie de19 hectares, présente de nombreuses essences exotiques (dont lesapin de Douglas). Au centre de l’arboretum, la clairière de Ripaille abrite un monument desJustes parmi les nations. La forêt est un ancien domaine de chasse desducs de Savoie et est composée principalement depins et dechênes rouvres. Elle abrite une faune composée de quelques spécimens dechevreuils, derongeurs et une héronnière[95].
Le bois de ville s’étend sur une superficie de118 hectares au sud-est de la ville jusqu’à la commune d’Armoy au pied dumassif des Hermones. Aménagé depuis 1903, le bois de ville a de nombreux sentiers praticables à vélo ou à pied, un parcours santé, et coïncide avec le circuitGR 5[96].
Lesatriaux sont unecharcuterie traditionnelle de Thonon-les-Bains, composés de viandes et de foie deporc hachées, épicées et enveloppées d’unecrépine[98].
Thonon-les-Bains est une commune viticole du vignoble de Savoie, cependant elle se situe aussi sur l'aire géographique de l'IGP Comtés Rhodaniens, IGP qui est partagée entre plusieurs vignobles (Savoie, Bugey, Rhône, Beaujolais et Loire). Cette commune viticole a l'autorisation de produire les vins : AOC Roussette de Savoie, AOC Vin de Savoie et l'IGP Vin des Allobroges[99].
Thomas de Thonon dit le Bourguignon (mort au plus tard en 1301), premier auteur d'origine savoisienne connu à ce jour, auteur d'unTraité d'hygiène en ancien français (1286)[100].
Jean-Baptiste Lemire (Colmar, Haut-Rhin 1867-La Flèche, Sarthe 1945) : chef d’orchestre dans cette ville et compositeur.
Henry Bordeaux (Thonon 1870-Paris 1963) : écrivain et membre de l’Académie française.
Hermine David (1886-1970), artiste peintre, séjourna en 1929 à Thonon-les-Bains où elle peignit à l'aquarelle des vues de la ville.
Amédée Guy (Bonneville, Haute-Savoie 1882-Thonon 1957) : médecin, homme politique et résistant français.
Louis Moynat, (Moutier 1877-Thonon 1964) architecte français
Jean Moulin (Béziers, Hérault 1899-près de Metz, Moselle 1943) etAndré Boutemy (Bécherel, Ille-et-Vilaine 1905-Combs-la-Ville, Seine-et-Marne 1959) furent sous-préfets de Thonon-les-Bains.
Philibert Bulbens (Vieugy 1901, Thonon-les Bains 1954), archiprêtre de Thonon-les-Bains, médaillé de la Résistance, décoré de la médaille deJuste parmi les nations.
François Morel (Thonon 1914 - Hartennes 1940): As de l'armée de l'air de la seconde guerre mondiale, une rue de la ville de Thonon-les-bains porte son nom en son hommage.
Charles Morel (1916-2015), militaire et résistant français.
Cyprien Richard (1979), skieur alpin français, vainqueur d'un épreuve de coupe du monde de slalom géant, médaillé d'argent aux championnats du monde 2011.
Les armes de Thonon-les-Bains seblasonnent ainsi :Parti d’or et d’azur.(selon l'abbé Joseph-Antoine Besson[101])[40].
S'il n'existe pas de sources sur l'ancienneté de ces armes, on possède cependant un sceau apposé sur une lettre de 1581[40]. Toutefois, les historiens pensent qu'elles ont pu être concédées par lecomte de SavoiePhilippeIer, probablement lors de la concession desfranchises en 1269[40].
Une variante de ces armes est proposée par l’Armorial de Vanhelmont (vers 1772) et l’Armorial du Duché de Savoie, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, ainsi que le Dr. Georges Lochon, où elles se blasonnent ainsi :parti d’argent et de sable[40].
La devise de la ville est « Constantia. Contenta » (Heureuse dans la constance)[102]
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Thonon-les-Bains[68] :
2007, 2008 « @@ » ;
2010, 2011, 2012 « @@@ ».
↑La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[79].
↑abcd eteD'aprèsHenry Suter,« Thonon-les-Bains »,Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, surhenrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009(consulté le).
↑Jean Excoffier,Dictionnaire des maires et élus de Haute-Savoie de l'Annexion à nos jours. Les élections en haute-Savoie (1860-2008), Bourg-en-Bresse, Musnier Gilbert Editions,, 319 p.(ISBN978-2-35411-011-6).
↑Archives municipales de Thonon-les-Bains, série 1K.
↑Abbé Jean-François Gonthier (1847-1913),Les Châteaux et la chapelle des Allinges, Annecy, impr. de J. Niérat (Ancienne imprimerie Burdet),, 136 p.(lire en ligne),p. 75.
↑Hubert Wyrill,Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales, Éditions Olivetan,, 275 p.(lire en ligne),p. 137.
↑Joseph-Antoine Besson,Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault,, 506 p.(lire en ligne).