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Thomas Edison

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Thomas Edison
Thomas Edison vers 1922.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Thomas Alva EdisonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Thomas Edison Winter Estate(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Cooper Union(-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir deVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Samuel Ogden Edison(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Nancy Elliott(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Carlisle Snow Edison(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Mary Stilwell Edison(d)(de à)
Mina Miller(en)(de à)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marion Estelle Edison-Oeser(d)
Thomas Alva Edison Jr.(d)
William Leslie Edison(d)
Madeleine Edison(d)
Charles Edison
Theodore Miller Edison(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Lewis Miller (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Université Rutgers[1]
Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich(en) (CH-001807-7:Hs 460)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Thomas Edison
Signature
Vue de la sépulture.

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Thomas Alva Edison, né le àMilan dans l'Ohio et mort le àWest Orange dans leNew Jersey, est uninventeur, unscientifique et un industrielaméricain.

Fondateur de laGeneral Electric, l'une des premières puissancesindustrielles mondiales, il fut un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets[3]). Pionnier de l'électricité, diffuseur,vulgarisateur, il fut également l'un des principaux inventeurs ducinéma (aux côtés, entre autres, deWilliam Kennedy Laurie Dickson,Émile Reynaud,Auguste etLouis Lumière,Jules Carpentier)[4],[5],[6] et de l'enregistrement duson (aux côtés deCharles Cros). Il est parfois surnommé« le sorcier deMenlo Park », ville du New Jersey rebaptisée « Edison » en son honneur en1954.

Biographie

Enfance autodidacte

Thomas Edison, enfant.

Thomas Alva[7] Edison est le septième et dernier enfant[8] de Samuel Edison (1804-1896),Canadien d'originenéerlandaise, qui dut fuir leCanada pour avoir participé auxrébellions de 1837-1838[9] et qui fut tour à tour brocanteur, épicier, agent immobilier, charpentier. Sa mère, Nancy Elliot (1810-1871), ancienneinstitutrice, était également Canadienne mais d'origineécossaise. Le père de Nancy était un héros de laguerre d'indépendance des États-Unis[10]. Thomas Alva Edison est le cadet d'une famille modeste qui le stimule intellectuellement et politiquement.

En1854, alors qu'il est âgé de sept ans, sa famille s'installe àPort Huron dans leMichigan où son père obtient un emploi de charpentier. Son professeur, lerévérend Engle, le considère comme unhyperactif stupide car il se montre trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas assez rapidement. Après trois mois de cours, il est renvoyé de son établissement scolaire. Aidé par sa mère qui lui donne des cours à la maison, il complète alors sa formation de base en parfaitautodidacte, lisant des grands auteurs commeCharles Dickens ouShakespeare, et dévorant tous les livres de science que sa mère lui apporte, notamment l'ouvrage dephysique expérimentaleSchool of Natural Philosophy de Richard Green Parker[11]. Il fréquente assidûment la bibliothèque deDétroit :« Si mes souvenirs sont exacts, je commençai par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres ; j'ai lu la bibliothèque entière[11]. »

En1857, âgé de dix ans, Thomas possède déjà un petit laboratoire dechimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer sonintelligence et ses capacités, en reproduisant les expériences deSchool of Natural Philosophy[12].

En1859, âgé de douze ans, Thomas obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons, cigares, cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway » qui fait l'aller-retour quotidienPort Huron-Detroit. Il utilise alors ses premières économies pour acheter des produits chimiques à la pharmacie locale. Il en profite pour vendre dans les gares des fruits et légumes. Avec l'argent gagné et l'aide de quatre assistants, il s'achète vers1862 unepresse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon à bagages pour la rédaction et l'impression (durant les trajets) d'un mini-journal hebdomadaire,le Weekly Herald, premier à paraître à bord d'un train, tiré à 400 exemplaires. Le, Edison annonce à ses voyageurs lecteurs, grâce à un ami télégraphiste de Détroit, les nouvelles de labataille de Shiloh[11]. La même année, il s'intéresse également autélégraphe du train, inventé en1838 parSamuel Morse. Il est autorisé à aménager son laboratoire de chimie dans son wagon à bagages-imprimerie. Il poursuit ses expériences durant les haltes de cinq heures àDétroit. Une embardée du train renverse un flacon dephosphore et provoque un incendie, ce qui lui vaut son renvoi immédiat avec cependant ses premiers 2 000 dollars de gain commercial, fièrement[13] gagnés[12].

Âgé de 13 ans, il attrape lascarlatine dont il ressort pratiquement sourd, même si Edison forge sa légende en racontant qu'il eut une surdité partielle de l'oreille gauche après qu'un cheminot l'eut empoigné par les oreilles (autre version qu'il donne : l'eut giflé) alors que son laboratoire de chimie prenait feu[14]. Dès lors, ce handicap influence fortement son caractère, comme il l'explique lui-même :« J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux… Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient[15]. » Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion influence aussi l'orientation de ses recherches. Son désir d'améliorer le sort de l'humanité décuple son avidité pour la lecture, en particulier pour les ouvrages dechimie, d'électricité, dephysique et demécanique.« Ma surdité m'avait appris que presque n'importe quel livre peut être agréable ou instructif[15]. »

Employé télégraphiste

Télégraphe deSamuel Morse en 1838.

Toujours en1862, Thomas Edison sauve héroïquement Jimmie MacKenzie, un enfant de trois ans qui était sur le point d'être écrasé par un train à lagare de Mount Clemens. Le père de l'enfant, J.U. MacKenzie, chef de gare àPort Huron, accepte d'apprendre à Thomas, pour le remercier, l'alphabet morse et l'utilisation de sontélégraphe. Cette nouvelle compétence-passion lui permet de trouver un emploi detélégraphiste àMemphis[16]. Son directeur remarque qu'Edison lit ou dort pendant son travail, il lui ordonne d'envoyer toutes les demi-heures un message morse pour attester qu'il travaille. Un jour, ce directeur se présente à la cabine de télégraphie pour constater qu'Edison l'a dupé en automatisant le transmetteur[12].

En1866, il emménage àToronto auCanada et trouve un emploi d'assistant-télégraphiste à laWestern Union Company. Son travail consiste à transmettre par télégraphe les messages reçus à chaque heure. Il réalise alors sa première invention : il transforme son télégraphe en « transmetteur-récepteurduplex automatique decode Morse », capable de transmettre sur un même câble deux dépêches en sens inverse, automatiquement sans intervention humaine, et dépose ainsi son premierbrevet. Continuant ses expériences pendant son travail, il laisse échapper de l'acide sulfurique d'unebatterie au plomb, acide qui traverse le plancher et atterrit dans le bureau du directeur de la compagnie qui le licencie sur le champ[17]. Puis, il devient opérateur télégraphiste, itinérant de ville en ville dans tout l'est desÉtats-Unis.

TélégrapheStock Ticker d'Edison pour la bourse de New York,Henry Ford Museum (Dearborn,Michigan).

En1868, âgé de 21 ans, expert entélégraphie, Thomas est embauché comme opérateur-télégraphiste de nuit à la Western Union Company deBoston et travaille en parallèle sur plusieurs projets d'inventions dont unemachine de comptage automatique de vote qui n'est pas retenue par leCongrès des États-Unis car jugée trop rapide… Il en déduit un de ses futurs grands principes de base : « Never invent something that people don't want » (ne jamais inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas).

En1869, il tente sa chance àNew York, où il trouve une chambre de bonne dans les sous-sols de la chaufferie dela Bourse de New York àWall Street. Il dort à côté dutéléscripteur qui transmet les cours de l'or sur les marchés financiers, et étudie cette machine de près. Il aide un jour le télégraphiste de laWestern Union à résoudre une panne importante et se voit proposer une confortable place d'assistant de l'ingénieur en chef de la Western Union de New York, aux appointements de 300 dollars, avec pour mission d'améliorer letéléscripteur de la Bourse de New York. Parallèlement, il étudie à laCooper Union qui lui permet, grâce à des cours gratuits, d'augmenter ses connaissances en chimie[11].

Patron d'entreprise

En1874, avec les 40 000 dollars récoltés grâce à son télégraphe multiplexé, il fonde son entreprise industrielle de « Menlo Park », avec deslaboratoires de recherche àNewark dans leNew Jersey près deNew York. Il est précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée, avec deux associés et une équipe de 60 chercheurs salariés (au lieu de chercheurs isolés). Il supervise jusqu'à 40 projets en même temps, et se voit accorder un total de 1 093 brevets américains[18]. Thomas Edison vit dans son laboratoire et ne dort que quatre heures. Il dit être capable de travailler 48 heures, voire 72 heures d'affilée.

En1887, Edison s'installe àWest Orange dans leNew Jersey près de New York, pour multiplier par neuf la taille de ses laboratoires de recherche, sur un immense complexe industriel comportant 14 bâtiments, dont 6 consacrés à la recherche et au développement, une usine de fabrique d'ampoules, unecentrale de production électrique, une bibliothèque et plus de 5 000 employés sur le site.

Dernières années

Lors de laPremière Guerre mondiale, Edison conçoit et fait fonctionner des usines chimiques et il est nommé président du comité consultatif de lamarine américaine.

En1930, âgé de 83 ans, il mène encore des tests sur 17 000 plantes pour produire de lagomme synthétique. La même année, il dépose son dernier brevet.

En1931, à l'âge de 84 ans, alors qu'il poursuit inlassablement ses travaux, il meurt sur son site de West Orange.

Vie de famille

Mina Miller Edison

Le, il épouse Mary Stilwell ( -), une des employées de son laboratoire, âgée de seize ans, qui décède prématurément à l'âge de 28 ans, laissant Thomas veuf avec trois enfants : Marion Estelle Edison (, à 93 ans), Thomas Alva Edison Jr. (, à 59 ans) et William Leslie Edison (, à 58 ans).

Il se remarie à Mina Miller (1866-1947) en1886, avec qui il aura trois autres enfants : Madeleine Edison (–1979),Charles Edison (-1969),42e gouverneur duNew Jersey (1941-1944), et Theodore Miller Edison (, à 94 ans).

Dans les dernières années de sa vie, il fait la connaissance d'Aimée de Heeren, jeune Brésilienne de grande beauté, à qui il offre de somptueux bijoux[19].

Travailleur acharné, Edison se concentre tellement sur ses travaux qu'il ne passe que peu de temps auprès de sa famille. Il évite la plupart des situations sociales, d'autant que sa surdité lui évite les bavardages. Sa détermination et son esprit procédurier sont souvent vécus commetyranniques par ses employés et son entourage[réf. nécessaire].

Philanthropie

Décoration et prix dephilanthropie reçus pendant laPremière Guerre mondiale.

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Industriel productif

En tout, Thomas Edison dépose de 1868 à 1930, soit pendant 62 ans, 1 093 brevets qui lui sont accordés[20]. De plus, entre 500 et 600 demandes ont été refusées ou abandonnées. Au plus fort de son activité créatrice en 1882, 106 brevets lui sont accordés, dans le domaine de l'électricité ou de la lumière[18]. Sa société emploie plus de 35 000 personnes dans un «empire industriel» qui est fondé sur l'utilisation de l'électricité dans le monde entier.

Brevets et inventions notables de la firme Edison

Premièreampoule électrique de Thomas Edison (1879).
Dickson Greeting, le premier film du cinéma (1891).

Historique de son activité dans l'industrie

General Electric

Thomas Edison en1878.

Industriel en1878, lors d'une partie de pêche au lac Battle dans laSierra Madre, État duWyoming, Edison observe à quel point lesfibres d'un morceau debambou (de sa canne à pêche), jeté aufeu, brillent sans se désintégrer. Cette observation lui inspire l'idée d'utiliser unfilament fortement chauffé par un courant électrique à l'intérieur d'une ampoule hermétique, de laquelle on a enlevé l'air par une pompe à vide, pour produire de la lumière. Thomas Edison se lie avec deshommes d'affaires parmi les plus riches deNew York et fonde l'Edison Electric Light Company[23], qui deviendra en1889 l'Edison General Electric Company », puis laGeneral Electric en1892.

Le principe de l'ampoule électrique avait été auparavant établi et expérimenté sans suite industrielle par l'ÉcossaisJames Bowman Lindsay en1835. En1879-1880, en rivalité directe avec l'AnglaisJoseph Swan, il expérimente et brevète l'ampoule électrique à base defilament en bambou duJapon sous basse tension électrique à l'intérieur d'une ampoule de verre vidée de son air, après avoir testé 6 000 substances végétales qu'il a fait récolter dans le monde entier, disposant d'un budget de 40 000 dollars. Sans être les inventeurs de l'ampoule électrique, l'équipe d'Edison et celle de Joseph Swan ont apporté des contributions essentielles au développement industriel de l'ampoule à incandescence.

Laboratoire d'Edison, équipé des premièresampoules électriques.

Lewis Howard Latimer, ingénieur de l'Edison Company, remédie au problème majeur de l'ampoule à filament de bambou, qui grille au bout de 30 heures. En1881, il dépose avec son ami Joseph V. Nichols un brevet portant sur la première ampoule à incandescence avec filament de carbone puis obtient, seul, en1882, un brevet pour son procédé de fabrication et de montage de filaments de carbone. Il est le seul Noir dans l’équipe de recherche scientifique d’Edison, et la présence d'un Afro-Américain à un poste d'ingénieur est une nouveauté qu'il faut souligner. Latimer est chargé de l'installation du système de la lumière électrique publique à Philadelphie, ainsi qu’àMontréal auQuébec. Puis il est envoyé àLondres, où il crée et dirige un département de lampes à incandescence pour la Maxim-Weston Electric Light Company. William Hammer, un des ingénieurs de Thomas Edison, découvre à partir de cette invention l'effet Edison : émission d'électrons par unfilament chaud qui conduit à l'invention deslampes de radio qui sont à la base de l'électronique moderne et de laradiophonie, bien qu'Edison ne croie pas en l'avenir de la radiodiffusion[24].

En1880, Edison illumine le1er janvier toute la rue, la bibliothèque et le laboratoire de Menlo Park avec une dynamo et 40 ampoules électriques basse tension. Il fonde en octobre avec l'aide de grands financiers, sa propre fabrique d'ampoules de l'Edison Electric Light Company. De mai à juin, il dépose une série de 33 brevets de « distribution complète d'éclairage électrique domestique », degénérateurs électriques, conducteurs électriques,moteurs électriques,fusibles, etc. Il améliore les brevets de ses prédécesseurs tels queJoseph Swan,Henry Woodward,James Bowman Lindsay etWilliam Sawyer (en).

En1881, l'exposition internationale d'Électricité deParis porte Thomas Edison au rang de « symbole international de la modernité et du progrès social scientifique ».

Menlo Park

Il développe et commercialise pour 40 000 dollars sontélégraphemultiplexé automatiquebreveté, leEdison Universal Stock Printer, pouvant transmettre et imprimer simultanément plusieurs cours de valeurs boursières[11]. En1874 avec les 40 000 dollars ainsi récoltés, il fonde son « empire industriel » de « Menlo Park », doté delaboratoires de recherche àNewark dans leNew Jersey, près deNew York. En, selon divers journaux dont leNew York Herald, il aurait déclaré : « Je vais rendre l'électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d'utiliser des bougies »[25].

West Orange

(en)A Day with Thomas Edison (1922). Documentaire muet relatant les activités quotidiennes d'Edison à West Orange.

En1887, Edison s'installe àWest Orange dans leNew Jersey, près de New York.

En, il visite l'exposition universelle de Paris, où il expose son phonographe dans la galerie des machines. Il rencontre aussiGustave Eiffel, qui lui fait visiter latour Eiffel et à qui il offre un phonographeClass M[26]. Il assiste à la séance du 19 août de l'Académie des sciences, puis le, il envoie la dédicace suivante à Gustave Eiffel « À M. Eiffel, le courageux constructeur de ce gigantesque et original spécimen d’ingénierie moderne, de la part de celui qui a le plus grand respect pour tous les Ingénieurs, y compris le Grand Ingénieur, le Bon Dieu »[27].

Inventions

Invention du phonographe

Edison et son prototype dephonographe àcylindres. L'enregistrement et l'écoute se font en tendant l'oreille tout près de la tête à membrane vibrante.

Le françaisÉdouard-Léon Scott de Martinville avait déjà enregistré des sons sur papier en1857, inventant ainsi laphonautographie, enregistrement visuel sans possibilité de reproduction. En avril1877, un autre inventeur français,Charles Cros, adresse à l'Académie des sciences, un mémoire décrivant le principe d'un appareil de reproduction des sons, qu'il nommepaléophone, et que son son ami, l'abbé Lenoir, renomme enphonographe[28]. Dans ce mémoire, il a l'intuition du principe de la réversibilité du procédé d'enregistrement et de restitution, mais sans trouver de moyendirect de restituer le son enregistré, qui doit passer par une étape intermédiaire pour être restitué[28]. Les deux chercheurs n'ont pas trouvé le moyen adéquat pour résoudre ce problème de restitution, il leur manque ce qui ferait d'eux les inventeurs de l'enregistrement sonore, en faisant les précurseurs.

Au même moment, alors que Charles Cros et Thomas Edison ne sont pas au courant de leurs recherches respectives, l'Américain achève en 1878 la mise au point de sonphonographe, capable non seulement d'enregistrer mais aussi de restituer toute forme de sons dont la voix humaine. Les premiers mots enregistrés par Thomas Edison sur son appareil seraient selon lui-même« Mary Had a Little Lamb » en référence à la comptine[29].

Les premiers phonographes sont munis d'uncylindre phonographique d'acier en rotation, couvert d'une feuille d'étain, et la gravure est effectuée par une aiguille d'acier transformant les sons reçus en vibrations verticales qui tracent un sillon continu, le porte-aiguille se déplaçant horizontalement le long du cylindre. L'enregistrement, limité au début à une ou deux minutes, est lu par la même aiguille dont les vibrations sur un diaphragme mince sont amplifiées par un cornet acoustique. Le cylindre est remplacé plus tard par une galette de cire durcie après enregistrement[30]. Mais en 1889, lors de ses essais de prises de vues photographiques animées, Edison installera côte à côte, sur le même cylindre tournant, un graveur de sons et un appareil de prise de vues sur une feuille de papier enduite de bromure d'argent. Il pensera ainsi — à tort — avoir trouvé la solution des prises de vues animées sonores (sans désynchronisation)[31]. Les versions suivantes du phonographe sont à la base de l'Industrie de lamusique enregistrée.

Kinétographe et kinétoscope. Premiers films du cinéma.

Chronophotographies d'Eadweard Muybridge, mises en mouvement grâce au Zoopraxiscope (1880).

Dès1888, Edison se consacre également à la recherche sur l'image photographique animée, dont les aboutissements ultimes seront en1891 les premiers « films » Edison et en1895 les premières projections de « vues photographiques animées » desfrères Lumière, en passant par les premières projections sur grand écran desdessins animés qu'Émile Reynaud a initiées en 1892 et qu'il a nomméesThéâtre optique. En 1889, lors de son passage à l'Exposition universelle de Paris, Edison déclare s'intéresser à un projet de transmission à distance des images, mais rien n'atteste de travaux importants dans ce domaine[32].

Avec son ingénieur électricienWilliam Kennedy Laurie Dickson, Thomas Edison travaille d'abord sur une machine qui utilise un cylindre tournant, selon une technique bien rodée avec le phonographe. Ce cylindre est en verre transparent et directement enduit debromure d’argent, puis enfermé dans une boîte étanche à la lumière. Un objectif se déplace sur une vis sans fin, recevant la lumière du sujet visé et la dirigeant sur le cylindre en rotation. Un obturateur à pales provoque l’enregistrement espacé desinstantanés selon le procédé dustroboscope. Le cylindre est ensuite plongé dans les bains de traitement successifs et en ressort sous forme de négatif aux valeurs inversées : noir pour blanc, blanc pour noir. Pour obtenir un rétablissement de ces valeurs et permettre la manipulation des clichés, une feuille de papier photosensible est enroulée autour du cylindre en verre que l’on éclaire de l’intérieur. Selon la technique dutirage contact, les différentsphotogrammes sont ainsi reportés sur cette feuille qui peut ensuite être découpée. Ses essais sont visibles à l’œil nu, image par image, mais comme les essais à la même époque deLouis Aimé Augustin Le Prince, ou ceux d'Étienne-Jules Marey, le procédé sur papier ne permet pas de visionner les images photographiques en mouvement, le support étant opaque et fragile. Dickson tourne ainsi trois essais :Monkeyshines, No. 1, No. 2 et No. 3.« Des silhouettes blanches s'agitent sur un fond noir et sont généralement aussi inhumaines que des pantins. On peut les comparer à des ombres chinoises en négatif[33]. », écrit l'historien du cinémaGeorges Sadoul.

Kinétographe 19 mm à défilement horizontal (couvercle enlevé).

En1889, Edison se procure le film souple en celluloïd (nitrate de cellulose), inventé parJohn Carbutt, et commercialisé par l'industrielGeorge Eastman sous la forme de rouleaux de 70 mm de large, sans perforations. Avec Dickson, il découpe le film en trois rouleaux de 19 mm de large qu'il dote d'une seule rangée deperforations rectangulaires arrondies, dont il dépose plusieurs brevets internationaux.

Intérieur dukinétoscope, chargement du film en boucle (1891).

Selon les directives et croquis d'Edison, Laurie Dickson et son aide,William Heise, développent un modèle nouveau d'appareil photographique enregistrant le mouvement : lacaméra Kinétographe, dont Edison dépose aussi de nombreux brevets internationaux. C'est la première caméra de l'histoire, munie d'une seule optique, et entraînée par un moteur électrique. On la charge avec un bobineau de pellicule 19 mm à défilement horizontal dont le passage se fait dans l'appareil en 20 à 30 secondes. L'unique rangée de perforations est située en bas desphotogrammes, à raison de six perforations par image. Les photogrammes sont circulaires, dernier rappel desjouets optiques, et ont un diamètre d’environ 13 mm (1/2 pouce). Les premiers essais sont ensuite visionnés sur lekinétoscope, une machine de visionnement individuel, développée par Dickson, dont Edison dépose un brevet valable seulement aux États-Unis, la machine lui paraissant n'être qu'un premier pas vers une autre invention qui en découlerait, alliant à l'image un son enregistré, un projet qui lui tient particulièrement à cœur. Il rêve en effet de coupler au phonographe une machine qui permettrait d’enregistrer l’image d’un chanteur ou d’un orchestre interprétant une chanson ou un air d’opéra. Son rêve va dans le sens d'un besoin général à la fin duXIXe siècle de transporter la voix et l'image : il existe des salles de téléphonie, lesparlors (parloirs) dans le monde anglo-saxon, où l'on diffuse, avant que laT.S.F. n'existe, des journaux parlés mais aussi des opéras en direct hors-salle au moyen de « téléphones » à cornet non électriques[34], des systèmes àtubes, identiques aux systèmes de communication embarqués entre ponts sur les navires.« On pourrait ainsi assister à un concert duMetropolitan Opera cinquante ans plus tard alors que tous les interprètes auraient disparu depuis longtemps[35]. »

Modèle de film 35 mm à perforations Edison et à défilement vertical.

En1891, Edison organise devant un public exclusivement féminin, des militantes de laFederation of Women’s Clubs, le visionnement de l'un des essais,Le Salut de Dickson (Dickson Greeting). Cet essai dure moins de dix secondes mais comme il est disposé en boucle dans la machine, il peut être vu et revu indéfiniment. L'accueil de ce premier public du cinéma, qui consacreLe Salut de Dickson comme premierfilm du cinéma présenté en public, est enthousiaste, ainsi que les éloges de la presse. C'est Edison qui a l'idée d'adopter le mot anglais « film » (pellicule, couche) pour désigner les bobineaux impressionnés[36]. Mais l'industriel et ses employés ne sont pas entièrement satisfaits de ces essais, l'image est jugée trop petite et manque de définition au visionnement, surtout quand lecadre est large. Ils décident alors de découper la bande Eastman de 70 mm par son milieu, créant deux galettes auformat 35 mm de large, qu'ils font défiler cette fois verticalement dans la caméra en la munissant d'une seule rangée de quatre perforations rectangulaires sur l'un des bords. Encore une fois, le résultat est décevant par manque de stabilité. La dotation d'une seconde rangée de perforations est décidée : l'entraînement est alors parfait, chaque photogramme est encadré de huit perforations, quatre de chaque côté. Ce format, à quelques aménagements de détail près, est celui qui existe encore aujourd'hui.« Edison fit accomplir au cinéma une étape décisive, en créant le film moderne de 35 mm, à quatre paires de perforations par image. »[37]

Premier studio de cinéma

LeBlack Maria, premier studio de cinéma (1893).

En1893, Edison fait construire parWilliam K. L. Dickson lepremierstudio de cinéma, le « Black Maria », et fait enregistrer en quelques années plusieurs dizaines de films grâce aukinétographe.

« Cent quarante-huit films sont tournés entre 1890 et septembre 1895 par Dickson et William Heise à l'intérieur d'un studio construit à West Orange, le "Black Maria", une structure montée sur rail, orientable selon le soleil[38]. »

Il équipe les « Kinetoscope Parlors » (les premières salles de cinéma, à visionnement individuel, après le sous-sol dumusée Grévin qui accueille dès1892 lespantomimes lumineuses dessinées sur pellicule mais projetées sur grand écran parÉmile Reynaud). Si Edison a pris soin de protéger lekinétographe par de nombreux brevets internationaux, paradoxalement sonkinétoscope est protégé sur le seul territoire des États-Unis. Il est aussitôt l'objet de nombreuses contrefaçons dans le monde entier.« À ce moment-là, il était bien entendu déjà trop tard pour protéger mes intérêts[39]. », écrit Edison dans ses mémoires. Les films de l'Edison Company sont eux aussi l'objet de copies pirates. Lesfrères Lumière se garderont bien de contrefaire les perforations Edison et leurs premièresvues photographiques animées seront enregistrées sur un film au format maison : le 35 mm à deux perforations rondes de chaque côté de chaque photogramme.

Dickson entre en conflit avec son employeur. Il estime que leskinétoscopes, dont il est pourtant le principal inventeur, ne sont qu'une première étape vers ce qu'il pense être l'aboutissement des recherches : un appareil permettant la projection sur un écran, ce qui ne pose aucun problème technique insurmontable à partir du moment où le principal, l'avancée intermittente de la pellicule, a été obtenu dès la conception dukinétographe. Mais Edison s'oppose fermement à cette idée. Ce qu'il a toujours voulu, c'est coupler le son et l'image, il ne croit pas à l'exploitation des films devant un public assemblé. Cela se résumerait, selon lui, à« tuer la poule aux œufs d'or », l'exploitation des films avec lekinétoscope est alors florissante. La brouille entre les deux hommes est inévitable, Dickson organise son départ et entre secrètement au service deWoodville Latham dont le rêve est justement d'arriver à projeter les films Edison sur grand écran. Latham se présente d'abord à Edison comme un simple client désireux d'acheter les productions filmées de l'Edison Manufacturing Company.

En1894, une démonstration commerciale dukinétoscope est organisée à Paris, à laquelle assisteAntoine Lumière, le peintre dont les fils, Auguste et Louis, seront célébrés par la postérité sous le nom desfrères Lumière et selon certains auteurs crédités seuls de l'invention du cinéma. La recherche aboutit en1895 à la conception ducinématographe parLouis Lumière etJules Carpentier, une machine plus aboutie que le couplekinétographe/kinétoscope et que leThéâtre optique d'Émile Reynaud, ce qui lui assure un succès mondial éclipsant les procédés de ses prédécesseurs partout dans le monde. Edison est alors bien forcé de reconnaître son erreur et, pour rattraper le temps perdu, se contente d'acheter à un autre inventeur le brevet d'un appareil de projection qu'il présente en 1896 au public américain comme « la dernière merveille », leVitascope[40]. Bien que d'autres dispositifs aient vu le jour dans cette même période, c'est en définitive lecinématographe qui allait assurer le succès des projections devues photographiques animées.

Thomas Edison dans son laboratoire de recherche (1901).

En1896,Georges Méliès, entre autres cinéastes, reprend le dessin desperforations rectangulaires du film 35 mm mises au point par Edison et Dickson, et qui, elles, font l'objet de brevets internationaux. En1902, lorsque Méliès investit aux États-Unis en faisant ouvrir un bureau par son frère, Thomas Edison fait saisir par la justice américaine la moitié des copies du filmLe Voyage dans la Lune, adapté du célèbre roman deJules Verne,De la Terre à la Lune. Edison pensait se rembourser ainsi le « manque à gagner par contrefaçon » dukinétoscope et des perforations Edison, sur le seul Georges Méliès, dont la tentative d'implantation aux États-Unis échoua. Pourtant, ce n'est pas ce qui explique sa faillite 21 ans plus tard, en1923, date à laquelle sa société, laStar Film, dépose son bilan. Pour certains auteurs, Thomas Edison est accusé d'être à l'origine de la déconfiture de Georges Méliès, mais en vérité, cette accusation ne repose sur aucune source. En effet, Méliès et Edison avaient conclu un accord qui mit fin à leur querelle[41].

Centrale et chaise électrique

Le, l'Edison Electric Light Company fonde la premièrecentrale électrique à charbon du monde, laPearl Street Station, à base de 6 dynamosJumbo, pour produire ducourant continu dans le quartier deWall Street àManhattan, d'une capacité de 1 200 lampes pour éclairer 85 maisons, bureaux ou boutiques. Moins d'un an plus tard, d'autres centrales toujours plus puissantes éclairent plus de 430 immeublesnew-yorkais avec plus de 10 000 ampoules. C'est ensuite le tour deLondres.

En1884, Edison, fervent partisan ducourant continu, se sépare de son employéNikola Tesla, un des pionniers ducourant alternatif qui peut être acheminé sur de plus longues distances que le courant continu, grâce à l'utilisation detransformateurs électriques. Les deux hommes ne peuvent s'entendre. Edison use de ses relations afin de discréditer Tesla aux yeux de l'opinion publique, ce dernier se mettant alors au service deGeorge Westinghouse qui persuade les industriels de s'équiper encourant alternatif. Edison tente une campagne delobbying en faisant des démonstrations publiques d'électrocution de différents animaux, pour prouver le danger du courant alternatif. Ces démonstrations conduisent à l'invention de lachaise électrique et à l'adoption progressive de l'électrocution comme moyen d'exécuter les condamnés à mort. Edison embauche à cet effetHarold P. Brown qui achète un générateur alternatif pour électrocuterWilliam Kemmler. Malgré les recours juridiques de George Westinghouse, l'exécution a bien lieu mais Edison ne parvient cependant pas à imposer le mot « westinghousé » au lieu d'« électrocuté » dans le langage public[42],[43].

Le nécrophone

Thomas Edison croyait que les esprits devaient tous avoir des attributs matériels et qu'on pouvait capter leur présence avec des instruments ultrasensibles. Il construisit et testa son appareil avec des spirites au début des années 1920. L'appareil fut nommé « nécrophone » ou appareil nécrophonique. Cet appareil consistait en une boîte en bois contenant un microphone. Cette boîte était surmontée d'une trompette en aluminium contenant du permanganate de potassium au centre duquel était placée une électrode[44]. Cet appareil était censé permettre la communication avec les morts, en enregistrant leur voix et leurs sons[45] (spirit phone en anglais[46]). Les tests conduits avec cet appareil ont été négatifs ; la communication avec les esprits n'a pu être établie[44].

Décorations et hommages

Quelques musées

Au cinéma

Postérité

De nombreux lieux et objets portent son nom :Edison High School (en),Edison Institute,médaille IEEE Edison, l'avenue Edison àParis, lycée professionnel Thomas-Edison àÉchirolles (38130), collège-lycée Thomas-Edison àLorgues (83570), etc.

Unastéroïde de laceinture principale, découvert le porte son nom : le(742) Edisona.

Il apparait en tant que personnage dans l'une des œuvres fondatrices de lascience-fiction,L'Ève future, alors qu'il n'a pas encore 40 ans[47].

Robert Oppenheimer a inventé l'expression « complexe du délice technique » à propos d'Edison afin d'évoquer le risque de la technique qui prend le pas sur la science[48].

Il fait partie des personnalités dontJohn Dos Passos a écrit une courte biographie, au sein de satrilogieU.S.A..

Le troisième étage de latour Eiffel abrite un bureau où est reconstituée la rencontre entre Edison et Gustave Eiffel en format « musée de cire »[49]. Le phonographe offert par Edison à Eiffel en 1889 y est toujours visible[Note 1],[30].

Dans l'épisodeTesla + Bell + Edison + Mac de laquatrième saison dureboot deMacgyver, Edison est présenté comme un agent du DXS et est incarné parTom Thon.

Le traitement moderne de Thomas Edison dans des œuvres de fiction n'est pas toujours positif : ainsi, la rivalité entre Thomas Edison et Nicolas Tesla est évoquée dans le jeu vidéo de 2019Close to the Sun, où Thomas Edison envoie des espions saboter le travail de Tesla[50], ou dans le comicThe Oatmeal, ce dernier qualifiant Thomas Edison dedouchebag, et d'un industriel plutôt qu'un inventeur[51].

Notes et références

Notes

  1. Lesphonogrammes (voix de Gustave Eiffel, d'Ernest Renan etc ...) sont conservés au département Audiovisuel de laBibliothèque nationale

Références

  1. « https://edison.rutgers.edu/ »
  2. « https://vls.hsa.ethz.ch/client/link/de/archiv/einheit/88fddf80f1b54a5abe5f4b71b4f6246a »(consulté le)
  3. Thomas Edison, l’homme qui inventa l’innovation - Thibaut De Jaegher, Industrie & technologies, 11 février 2014.
  4. GeorgesSadoul,Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris,Flammarion,, 719 p.,p. 11..
  5. Marie-FranceBriselance et Jean-ClaudeMorin,Grammaire du cinéma, Paris,Nouveau Monde,, 588 p.(ISBN 978-2-84736-458-3),p. 11 à 17..
  6. Laurent Mannoni,La Machine cinéma : de Méliès à la 3D, Paris, Lienart & La Cinémathèque française,, 307 p.(ISBN 978-2-35906-176-5),p. 38..
  7. Son deuxième prénom, Alva, lui a été donné en l'honneur du capitaineAlva Bradley qui dirigeait une flotte de bateaux sur lelac Érié.
  8. Les autres frères et sœurs sont : Marion, William Pitt, Harriet Ann, Carlile, Samuel et Eliza (Carlile, Samuel et Eliza meurent pendant leur enfance).
  9. (en)Samuel and Nancy Elliott Edison.
  10. (en) Neal Baldwin,Edison : Inventing the Century,Hyperion,(ISBN 978-0-7868-6041-8),p. 3–5..
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  12. ab etcFranck Ferrand, « Thomas Edison, saint patron des inventeurs », émissionAu cœur de l'histoire, 7 mars 2012.
  13. Célébré par le film de 1940 :La Jeunesse d'Edison (Young Tom Edison) deNorman Taurog.
  14. L'Histoire, numéros 107-112, Société d'éditions scientifiques, 1988,p. 45.
  15. a etbThomas Alva Edison, « Mémoires et observations », traduction Max Roth, éditions Flammarion, Paris, 1949.
  16. Baldwin,op. cit.,p. 37.
  17. Baldwin,op. cit.,p. 40–41.
  18. a etb(en) Rutgers School of Arts and Sciences, « Thomas A. Edison Papers : Edison's Patents », suredison.rutgers.edu,(consulté le).
  19. Charlie Scheips,Elsie de Wolfe's Paris - frivolity before the storm, New York, Abrams Books, 2014, 159 pages, citation et photo page 129.
  20. Jean-BaptisteColas,Innover en plein chaos: survivre à la guerre de l'innovation, Nuvis éditions,(ISBN 978-2-36367-119-6)
  21. (en)William Kennedy LaurieDickson et AntoniaDickson (préf. Thomas Edison),History of the Kinetograph, Kinetoscope and Kineto-Phonograph (facsimile), New York,The Museum of Modern Art,, 55 p.(ISBN 0-87070-038-3,lire en ligne),p. 53.
  22. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin,Grammaire du cinéma, Paris,Nouveau Monde,coll. « Cinéma »,, 588 p.(ISBN 978-2-84736-458-3),p. 25.
  23. (en)Edison Companies -Université Rutgers, 28 octobre 2016.
  24. Alain Beltran, « Thomas Edison, saint patron des inventeurs », émissionAu cœur de l'histoire surEurope 1, 7 mars 2012.
  25. (en) Quote Investigator, « We Will Make Electricity So Cheap That Only the Rich Will Burn Candles : Nous rendrons l'électricité si bon marché que seuls les riches brûleront des bougies », surquoteinvestigator.com(consulté le).
  26. Christophe Corbier, L'Histoire par l'image, « Thomas Edison et son phonographe », surhistoire-image.org,(consulté le).
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  29. (en) « Edison reading Mary Had a Little Lamb (1927) », surThe Public Domain Review(consulté le)
  30. a etbHenri Chamoux,, « Bulletin de la SABIX, 18/1997 : Le phonographe Edison de l'Ecole polytechnique », surjournals.openedition.org,(consulté le).
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  33. Sadoul 1968,p. 16.
  34. Exposition àBibliothèque municipale de Lyon, février 2015).
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  39. Thomas Edison (trad. Max Roth),Mémoires, Paris,Flammarion,.
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  41. Briselance et Morin 2010,p. 60.
  42. (en) Tom McNichol,AC/DC : the savage tale of the first standards war, San Francisco,John Wiley and Sons,, 198 p.(ISBN 978-0-7879-8267-6),p. 126.
  43. (en) Richard Moran,Executioner's Current. Thomas Edison, George Westinghouse and the Invention of the Electric Chair,Alfred A. Knopf,.
  44. a etbThomas A. Edison (trad. Max Roth pour la traduction du livre de Thomas A. Edison),Le royaume de l'au-delà précédé de machines nécrophoniques par Philippe Baudouin., Grenoble, Editions Jérôme Millon, (1re éd. 1948), 169 pages(ISBN 978-2-84137-314-7)
  45. Un « nécrophone » pour fantômes bavards, le rêve de Thomas Edison - Laurence Thomann,Le Point/AFP, 5 mars 2015 (consulté le 13 janvier 2019).
  46. (en)10 Inventions by Thomas Edison (That You've Never Heard Of) - Martha Barksdale,HowStuffWorks, 13 janvier 2010 (consulté le 13 janvier 2019).
  47. « Rétro SF : L’Eve future de Villiers de l’Isle-Adam », surwww.actusf.com.
  48. Jean-Jacques Salomon,Le destin technologique,Gallimard,,p. 331.
  49. « Le sommet : Le bureau de Gustave Eiffel », surtoureiffel.paris(consulté le).
  50. Alice Bell, « Close To The Sun is a horror game that's definitely not BioShock with Tesla », surRock Paper Shotgun,(consulté le)
  51. Matthew Inman, « Why Nikola Tesla was the greatest geek who ever lived - The Oatmeal », surThe Oatmeal(consulté le)

Annexes

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Bibliographie

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