Ne doit pas être confondu avecThomas Cazeneuve.
Pour les articles homonymes, voirCazenave.
| Thomas Cazenave | |
Thomas Cazenave en 2019. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| En fonction depuis le (1 an, 4 mois et 6 jours) | |
| Élection | 7 juillet 2024 |
| Circonscription | 1re de la Gironde |
| Législature | XVIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RE |
| Prédécesseur | Alexandra Martin |
| – (1 an, 1 mois et 30 jours) | |
| Élection | 19 juin 2022 |
| Circonscription | 1re de la Gironde |
| Législature | XVIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | RE |
| Prédécesseur | Dominique David |
| Successeur | Alexandra Martin |
| Conseiller métropolitain deBordeaux Métropole | |
| En fonction depuis le (5 ans, 4 mois et 23 jours) | |
| Élection | 28 juin 2020 |
| Président | Alain Anziani |
| Maire | Pierre Hurmic |
| Ministre délégué chargé des Comptes publics | |
| – (1 an, 2 mois et 1 jour) | |
| Président | Emmanuel Macron |
| Premier ministre | Élisabeth Borne Gabriel Attal |
| Gouvernement | Borne Attal |
| Prédécesseur | Gabriel Attal |
| Successeur | Laurent Saint-Martin |
| Secrétaire général adjoint de la présidence de la République | |
| – (4 mois et 14 jours) | |
| Président | François Hollande |
| Prédécesseur | Boris Vallaud |
| Successeur | Anne de Bayser |
| Biographie | |
| Date de naissance | (47 ans) |
| Lieu de naissance | Bordeaux,France |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | EM/LREM/RE(depuis 2016) |
| Diplômé de | ENS Paris-Saclay Science Po Paris ENA |
| Profession | Haut fonctionnaire |
| modifier | |
Thomas Cazenave, né le àBordeaux (Gironde), est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais.
Inspecteur des finances, il est cadre àOrange France et àPôle emploi avant de devenir directeur adjoint de cabinet d'Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, puisdirecteur de cabinet du secrétaire d'État à l'Industrie,Christophe Sirugue.
Il est tête de liste deLa République en marche au premier tour desélections municipales de 2020 à Bordeaux, à la suite desquelles il annonce la création d'un groupe d'opposition composé de quatre élusLREM.
Candidat auxélections législatives de 2022 et2024, il est élu député par les habitants de lapremière circonscription de Gironde.
Le, lors du remaniement dugouvernement Borne, il succède àGabriel Attal en tant queministre chargé des Comptes publics. À la suite de ladissolution de l'Assemblée nationale, il conserve son mandat de député mais n'est pas reconduit au sein du gouvernement.
Thomas Cazenave est né le àBordeaux[1],d’une mère secrétaire de direction et d’un père travaillant auGaz de Bordeaux[réf. nécessaire]. Le reste de sa famille a toujours vécu dans la région bordelaise, notamment sa grand-mère, habitant àBordeaux-Bastide, qu'il cite fréquemment pour signifier son ancrage bordelais[2], ou son grand-père viticulteur dans leMédoc àSaint-Estèphe[3].
Thomas Cazenave effectue sa scolarité d’abord àFloirac, puis à Bordeaux, au lycée François-Mauriac dans lequartier de la Bastide, où il obtient lebaccalauréat scientifique[4]. Il y poursuit ses études enclasse préparatoire D2 au lycée Gustave-Eiffel, et parallèlement enDEUG d'économie et gestion àBordeaux-IV.
En septembre 1998, à 20 ans, il intègre l’École normale supérieure Paris-Saclay (concours D2)[5] pour y suivre la double formation du département économie-gestion[6] (dirigé parBertrand Munier). En 3e année, il est reçu au concours externe de l'agrégation d'économie et de gestion[7]. En 4e année (formation à la recherche), il opte pour le master d'analyse et politique économique (ex-DEA) de l’École d'économie de Paris.
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris[8] et admis à la suite des épreuves des concours de 2004[9], il suit la formation de l’École nationale d’administration à Strasbourg de 2005 à 2007, au sein de la promotion « République ». Au cours de sa formation à l’ENA, il effectue un stage de six mois à la mairie deBordeaux, au cabinet du maire,Hugues Martin à l’époque, qui assurait « l’intérim » d’Alain Juppé[10].
En sortant de l’ENA, il rejoint l’inspection générale des finances, auprès deJean Bassères[11]. Il rencontre et se lie d’amitié avecEmmanuel Macron, alors aussiinspecteur des finances[2]. En particulier, ensemble, ils seront affectés aux travaux et à l'animation de lacommission pour la libération de la croissance[12] présidée parJacques Attali[7], sur commande du président de la République,Nicolas Sarkozy. Thomas Cazenave y occupe la fonction de rapporteur particulier.
En 2011, il devient brièvement directeur délégué des ressources humaines d'Orange France[11].
En 2012-2015, directeur général adjoint dePôle emploi, chargé de la direction « stratégie, coordination et relations institutionnelles »[13],[14].
Resté enseignant à l'université Paris I et àSciences Po Paris, il y co-dirige lemaster exécutif en management des politiques publiques jusqu'en 2016[15].
En, il rejointEmmanuel Macron au ministère de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique, comme directeur adjoint de cabinet. Il adhère au mouvement « En marche » lancé par Emmanuel Macron, devenu en avril leparti « La République en marche » (LREM). En, au sein du même ministère, il assiste le secrétaire d'État à l'Industrie,Christophe Sirugue, comme directeur de cabinet[16].
En, il remplaceBoris Vallaud au poste desecrétaire général adjoint de la présidence de la République, sous le mandat deFrançois Hollande[17],[18],[2].
Proche d'Emmanuel Macron, il participe à l'élaboration de son programme présidentiel[10]. Après l'élection de 2017, il est nommé, en conseil des ministres du,délégué interministériel à la transformation publique, placé sous l'autorité du Premier ministre,Édouard Philippe[19].
Il démissionne de son poste gouvernemental et se met endisponibilité de l'inspection des finances en[20] pour se consacrer auxélections municipales de 2020 à Bordeaux[21].
En, il reçoit l’investiture de LREM pour les élections municipales de 2020[22]. Jusqu'alors entre Paris et Bordeaux, il se fixe sur Bordeaux sa ville natale[10] et lance sa campagne à la tête du mouvement « Renouveau Bordeaux »[23]. Le, il dévoile ses premières propositions[24]. La présence de Vincent Bois, ancien militant d'extrême droite auSiel et auFront national, en 63e position (non-éligible) sur sa liste de colistiers suscite la polémique[25],[26],[27].
Thomas Cazenave obtient 12,69 % des voix au premier tour des élections municipales de 2020 le et se place en3e place après l'écologistePierre Hurmic[28].
Entre les deux tours, il rallie la candidature du maire sortantNicolas Florian[29]. La liste ainsi créée termine à la deuxième place et Thomas Cazenave annonce la création d'un groupe d'opposition, comptant quatre élus LREM, autonome et distinct de celui issu de la liste de Nicolas Florian[30].
En juillet 2021, il crée l'École de la rénovation énergétique à Bordeaux, dont il détient 54 % du capital et qui est dirigée par son ancienne collaboratrice Léna Ternot. Cette école est une structure de formation professionnelle autour des enjeux de larénovation énergétique, présente également àBiarritz etRennes[31],[32].
En, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Thomas Cazenave réclame en vain la suspension du jumelage entre Bordeaux etSaint-Pétersbourg[33]. En revanche, en, il fustige la décision de la mairie de suspendre « toute activité de coopération » avecAshdod en raison de laguerre menée par Israël à Gaza[34].
En 2021, en vue de préparer le programme de LREM pour l'élection présidentielle de 2022, il est chargé de piloter le groupe de travail sur la réorganisation des administrations[35].
Il est investi dans lapremière circonscription de la Gironde auxélections législatives de 2022. Il est élu député le avec 59,11 % des suffrages.
Il prend la tête de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée nationale. Il est décrit comme un chantre de « l’État en mode start-up »[36].
En mars 2023, Thomas Cazenave ainsi qu'un de ses collaborateurs sont victimes de plusieurs actes de vandalisme d'extrême droite. Des tags signés « Action directe nationaliste », que la presse locale relie à une série de dégradations récentes ayant aussi touché la mairie deTalence, sont retrouvés sur sa permanence parlementaire[37],[38]. Le domicile personnel de son collaborateur est également ciblé le même jour, le slogan « Coucou David », accompagné d'une croix celtique étant retrouvé sur sa porte[39]. La permanence, sous surveillance policière dans le contexte dumouvement contre la réforme des retraites, avait déjà été dégradée quelques semaines auparavant par l'Action française[39],[40].
Le, il est nomméministre chargé des Comptes publics au sein dugouvernement Élisabeth Borne et quitte ses fonctions de député[41].
En,Le Monde révèle unconflit d'intérêts de Thomas Cazenave ; celui-ci détient une participation majoritaire dans un organisme de formation à la rénovation énergétique alors qu'il est chargé via son ministère de l'allocation de subventions dans ce secteur d'activité. Il aura par ailleurs mis plusieurs mois avant de se déporter du sujet[42].
Sa suppléanteAlexandra Martin le remplace à l'Assemblée nationale. Réélu lors desélections législatives anticipées, il n'est pas reconduit au sein dugouvernementMichel Barnier et retrouve alors son siège de député.
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2022 | LREM | 1re de la Gironde | 19 604 | 38,23 | 1er | 28 292 | 59,11 | 1er | Élu | |
| 2024 | RE | 28 564 | 38,31 | 1er | 31 768 | 43,20 | 1er | Élu | ||
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
| Année | Liste | Commune | 1er tour | 2d tour | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
| 2020 | LREM | Bordeaux | 6 976 | 12,69 | 3e | Fusion avec la liste deNicolas Florian | |||
| 2026 | RE | ||||||||

Chevalier de l'ordre national du Mérite (nommé par décret du 15 novembre 2018)[43]
Parlementaires de laGironde | |
|---|---|
| Députés | |
| Sénateurs | |
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique |
| Gabriel Attal Premier ministre | |||||||||||
| Intérieur etOutre-mer |
| ||||||||||||
| Travail,Santé etSolidarités |
| ||||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse |
| ||||||||||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire |
| ||||||||||||
| Culture | Rachida Dati | ||||||||||||
| Armées |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux |
| ||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| ||||||||||||
| Transition écologique etCohésion des territoires |
| ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Stanislas Guerini | ||||||||||||
| Sports et Jeux olympiques et paralympiques | Amélie Oudéa-Castéra | ||||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Sylvie Retailleau | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||||||
| |||||||||||||