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Thionville

49° 21′ 32″ nord, 6° 10′ 09″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirThionville (homonymie).

Thionville
De haut en bas et de gauche à droite :hôtel de ville,musée de la Tour aux Puces,autel de la Patrie,beffroi,château, bâtiment au 14 avenue du Général-de-Gaulle,pont-écluse sud du couronné de Yutz, bâtiment au 6 avenue du Général-de-Gaulle et l'hôtel de Raville.
Blason de Thionville
Blason
Image illustrative de l’article Thionville
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
(sous-préfecture)
ArrondissementThionville
(chef-lieu)
IntercommunalitéCA Portes de France-Thionville
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Cuny
2020-2026
Code postal57100
Code commune57672
Démographie
GentiléThionvillois, Thionvilloise
Population
municipale
42 778 hab.(2022en évolution de +5,4 % par rapport à 2016)
Densité858 hab./km2
Population
agglomération
138 319 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 21′ 32″ nord, 6° 10′ 09″ est
AltitudeMin. 147 m
Max. 423 
m
Superficie49,88 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineThionville
(ville-centre)
Aire d'attractionLuxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Thionville
(bureau centralisateur)
Canton d'Yutz
(pourGarche etKœking)
Législatives9e circonscription de la Moselle
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Thionville
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Thionville
Géolocalisation sur la carte :Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Thionville
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Thionville
Liens
Site webhttps://www.thionville.fr
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Thionville est unecommunefrançaise située dans ledépartement de laMoselle, enLorraine, dans larégion administrativeGrand Est. Ses habitants sontappelés lesThionvillois et sont au nombre de 42 778 en 2022[I 1]. La ville est, de ce fait, ladeuxième du département en nombre d'habitants. En 2022, sonunité urbaine comptait 138 319 habitants[I 2] et sonaire d'attraction 310 341 habitants[I 3].

Sous-préfecture départementale et siège d'unecommunauté d'agglomération, Thionville se trouve culturellement enLorraine et plus précisément enpays thionvillois, au nord dusillon mosellan. Cetteancienne ville sidérurgique tire par ailleurs profit de sa proximité avec legrand-duché de Luxembourg.

Mentionnée pour la première fois en 753 dans une chronique, cette cité devenuelotharingienne en 855 est rattachée à laFrancie orientale en 870[1] ; puis en 1059 aucomté puisduché de Luxembourg, dont elle est une des principales villes[Note 1]. Elle devient ensuitefrançaise en 1659 par letraité des Pyrénées. La commune devientallemande par letraité de Francfort (période de l'Alsace-Lorraine). Redevenue française par l'armistice du 11 novembre 1918, elle est annexéede facto avecson département par l'Allemagne nazie (1940-1944).

Géographie

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Localisation

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La ville de Thionville est située sur la rivière de laMoselle, dans une plaine à l’est descôtes de Moselle, à mi-chemin entreMetz, située 31 kilomètres au sud ; etLuxembourg, sise 30 kilomètres au nord. La commune possède uneenclave le long de la Moselle, entre les communes deHettange-Grande,Manom,Basse-Ham etCattenom : celle-ci correspond aux anciennes communes deGarche et deKœking, rattachées à Thionville en 1970.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAlgrange,Angevillers,Basse-Ham,Cattenom,Entrange,Escherange,Florange,Hayange,Hettange-Grande,Illange,Manom,Nilvange,Terville etYutz.

Carte
Les limites communales de Thionville et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsEntrange,EscherangeHettange-GrandeManomRose des vents
AngevillersNYutz
O   Thionville   E
S
Algrange,Nilvange,HayangeFlorange,TervilleIllange
Enclave :Garche-Kœking

Quartiers

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  • Le Centre-Ville, cœur historique de la ville avec les anciennes maisons seigneuriales entourant l’hôtel de ville, satour aux Puces (musée), sonbeffroi, l'église Saint-Maximin et quelques demeures duXVIIIe siècle qui ont survécu aux incendies du siège de 1870. Une bonne partie de ce quartier a été rendu piétonnier.
  • La Côte des Roses, quartier populaire du nord-ouest de la ville classéprioritaire. Comptant 2 000 habitants[2], ses grandes tours et barresHLM voisinent avec le pôle thionvillois ducentre hospitalier régional de Metz-Thionville.
  • Les Basses-Terres, quartier populaire situé au nord de la ville. Plus petit que la Côte des Roses.
  • Guentrange (haute et basse, ancien hameau), ancien village de vignerons construit sur le flanc des coteaux dominant l’ouest de Thionville et où fut aménagé entre 1900 et 1914 par l'armée impériale allemande, lefort de Guentrange. C’est ici que l’on situe généralement le quartier résidentiel de la ville. AppeléGentringen pendant l'occupation allemande.
  • La Briquerie, organisé autour d’une ancienne route reliant le centre-ville au village de Guentrange et occupant pour une bonne part le site d’une ancienne fabrique de briques. Un lycée à vocation technique y accueille un nombre important d’élèves (plus de mille en associant le lycée technique et le lycée professionnel). Quelques ensembles locatifs y ont poussé au début des années 1970.
  • Le Val Marie, à l’ouest, au pied de Guentrange, à proximité du complexe sportif du stade de Guentrange. Un ancien lotissement bordant la Route des Romains a d’abord vu se créer quatre lotissements destinés aux personnels de la Centrale nucléaire voisine de Cattenom avant qu’une extension plus importante ne s’y produise, mêlant habitations et établissements publics (caserne des pompiers, hôpital Le Kem, pôle de la chambre des métiers de la Moselle).
  • Saint-Pierre, au sud-ouest, en direction deLongwy, repérable par son église et ses six tours hexagonales HLM. RenomméSt. Peter pendant l'occupation allemande.
  • La Milliaire, à l’ouest, près du quartier Saint-Pierre, où une ancienne zone pavillonnaire dévolue aux cadres et à la maîtrise de la sidérurgie locale a vu la construction d’un collège et d’un ensemble de six immeubles HLM.
  • Beauregard, (ancien hameau) au sud, comprenant de nombreux pavillons résidentiels, mais aussi de grands ensembles (Medoc) bâtis dans les années 1950 pour accueillir les sidérurgistes et leurs familles. AppeléBurggarten pendant l'occupation allemande.
  • Saint-François, au nord composé de pavillons, siège de cimetières et d’uneNécropole nationale. RenomméSt. Franz pendant l'occupation allemande.
  • La Malgrange, (ancien hameau) au nord, un peu plus «à la campagne», avec un stade, un lycée, quelques petits immeubles et des maisons individuelles. Il s'est appeléMalgringen sous l'occupation allemande.
  • Le Linkling (prononcé enfrançais : [lɛ̃klɛ̃]), zone industrielle et commerciale aménagée à partir de 1971 au sud ouest de la ville. De nombreuses anciennes entreprises installées en ville y ont été transférées, un Centre commercial de conception originale fut implanté : « le »GERIC (Groupement Économique Régional d'Intérêt Commercial). Cette Zone s’est plus récemment étendue aux Linkling 2 et 3.

Annexes

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Les anciennes communes suivantes ont été rattachées à celle de Thionville et en font désormais partie intégrante :

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Thionville.

La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par laMoselle, la Moselle canalisée, la Fensch, le ruisseau la Kiesel, le ruisseau le Veymerange, le ruisseau le Wampichbach, le fossé des Remparts de Thionville, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de Metzange, le ruisseau de Warpich et le ruisseau le Waldgraben[Carte 1].

LaMoselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans lemassif des Vosges aucol de Bussang et se jette dans leRhin àCoblence enAllemagne[6].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune dePont-Saint-Vincent et se jette dans laMoselle àKœnigsmacker, après avoir traversé61 communes[7].

LaFensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune deFontoy et se jette dans laMoselle àIllange, après avoir traverséhuit communes[8].

Le ruisseau laKiesel, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune deKanfen et se jette dans laMoselle àCattenom, après avoir traversécinq communes[9].

LeVeymerange, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune, dans le bois de Thionville, et se jette dans laMoselle dans la même commune, après avoir traverséTerville[10].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est larégion Grand Est[11]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE duBassin Rhin-Meuse[12].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée, de la Fensch, du ruisseau la Kiesel et du ruisseau le Veymerange, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau la Kiesel était jugé mauvais (rouge)[Carte 2]. De plus il y a unepollution lumineuse importante au dessus des rivières malgré l'arrêté du 27 décembre 1018 interdisant d'éclairer l'eau et interdisant une température de couleur supérieur à 3000K en agglomération.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[15] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[16]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec12,6 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Amnéville à11 km àvol d'oiseau[19], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 3].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Thionville est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle estville-centre[Note 5],[23],[I 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (36,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,8 %), zones urbanisées (22,3 %),terres arables (15,9 %), prairies (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), eaux continentales[Note 7] (1,7 %), cultures permanentes (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 22 409, alors qu'il était de 21 123 en 2014 et de 20 376 en 2009[I 5].

Parmi ces logements, 88,5 % étaient desrésidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 26,9 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 72,6 % desappartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Thionville en 2019 en comparaison avec celle de la Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45 % en 2014), contre 59,7 % pour la Moselle et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Thionville en 2019.
TypologieThionville[I 5]Moselle[I 8]France entière[I 9]
Résidences principales (en %)88,588,682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,32,19,7
Logements vacants (en %)10,29,38,2

Voies de communication et transports

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Article connexe :Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville : Transports.
Ligne Thionville-Lyon desservie parRailcoop en 2023.

Thionville est desservie par leréseau Citéline et parFluo Grand Est.

En 2013, le maire annonce la création d'un réseau de deux lignes debus à haut niveau de service d'ici 2018. D'une longueur de 25 km, le tronçon commun passera devant la gare SNCF de la ville[27].

La coopérative ferroviaireRailcoop annonce sa volonté de créer une relationLyon –Thionville[28].

Toponymie

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Mentions anciennes

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Le nom de la ville est mentionné sous les formes :Dietenhoven en 707[29],[Note 8],Theodono villa etTheudonis villa en 772[29],Theotonis villa en 842[29],Didenhowen en 962[29],Duodinhof etDuodenhof auXIe siècle[29],Diesenhoven en 1023[29],Ditdenhof en 1033[29],Didenhoven auXIIe siècle[37],Thionisvilla en 1231[29],Tyonville en 1239[29],Dydenhowen en 1346[29],Dutenhofen etvilla Theonis en 1357[29],Diedzhofen etThioneville en 1431[29],Diedenhoven en 1449[29],Théonville en 1542[29],Thyonville en 1552[29],Dietenhoben en 1576[29],Dudenhoffen en 1606[29],Diedenhoben en 1612[29],Diedenhoven ou Thionville en 1704[38].

La graphieThionville devient définitive en 1793[39], excepté pendant les périodes de l'Alsace-Lorraine (1871-1918) et duGau Westmark (1940-1944), durant lesquelles la commune porte le nom allemand deDiedenhofen.

Étymologie

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Il s'agit d'une formation toponymiquemédiévale duvieux haut allemand basée sur l'appellatifhof(-en) « cour d'une ferme, ferme », précédé de l'anthroponyme germaniqueTheudo[40], autrement notéTeudo(n), varianteDido(n)[37],hypocoristique du thème germaniquetheud « peuple » (germanique commun*þeudō « tribu, peuple » > vieux haut allemandthiot,deot,diot etthiet « peuple »[41]), fréquemment attesté. Levieux haut allemandhof a été traduit parvilla enlatin[37] médiéval, c'est-à-dire « domaine rural », sens qu'il avait encore au moment des toutes premières formations en-villa.

Plus tard,ville (vile) a pris le sens de « village »[42] qu'il possède dansBouzonville, formation toponymique sans doute postérieure à Thionville, en tout cas attestée seulement en 1106 sous les formesBozonisvilla ouBuosonis villa. Dans ce cas, la forme en-villa traduit le vieux haut allemanddorph, dorf « village » qui se reconnaît dansBosendorph mentionné en 1176. Par contre, c'est l'appellatifcourt « cour de ferme → ferme »[43] qui traduit normalement l'élément vieux haut allemandhof de sens proche que l'on trouve dans la forme germanique de Thionville, mais il semble quecourt soit passé de mode assez tôt[44], d’où l'utilisation de-villa qui avait encore un sens analogue àcourt à l'époque. Par ailleurs, on trouve souvent une stricte équivalence entre les toponymes en-court du nord de la France et les noms en-hoven,-hof(f) des pays de langue germanique (ex :Béthancourt,Bettencourt,Béthencourt / Bettenhoffen, Bettenhof et Bettenhoven), alors qu'avec les noms en-ville, le parallèle s'avère plus complexe. Toujours est-il que Thionville a pour homonymeThiancourt (Territoire de Belfort,Tyoncourt 1360)[40].

Dans le cas de Thionville, située dans une zone restée tardivement germanophone (dialectale), l'alternance régulière des formes anciennes germaniques et latines depuis leVIIIe siècle semble indiquer que les formes latines relèvent d'abord d'une habitude administrative (on écrivait souvent enlatin médiéval). Elle n'est validée par une forme romane qu'auXIIIe siècle (Tyonville en 1239), ce qui semble correspondre à l'époque oùHenri II de Bar, par exemple, étend son emprise sur la région. D'ailleurs, c'est aussi vers cette époque que certains toponymes en-inga ou-ingen à proximité de Thionville ont été romanisés en-ange (Hayange,Florange,Uckange etc.)[45].

Remarque : La forme française de l'anthroponyme au cas régime estThéodon, devenu également patronyme surtout dans l'Indre et Thion (Centre, Centre est). D'autre part, Thionville possède plusieurs homophones / homographes en France, dontThionville[-sur-Opton] (Yvelines,TheodulfivillaIXe siècle) qui contient cependant un autre anthroponyme germanique, à savoirTheudulf[40].

Microtoponymie

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  • Basses-Terres : ce lieu s'appelait originellementNieder-Feld[46].
  • La Briquerie : elle se nommed'Bréckréi enfrancique lorrain[36] et doit son nom à une ancienne fabrique de briques.
  • Côte-des-Roses : cet endroit s'appelait à l'origineRosenberg,francisé en « Côte-des-Roses »[47]. En francique lorrain :Rosebierg &Rousebierg.
  • Gassion : ce lieu s'appelait anciennementNeuerbourg (Neufbourg), il prit le nom deGassion en 1643, cela en souvenir de ce qu'il avait servi de quartier général aumaréchal de ce nom pendant lesiège de Thionville de cette année[48].
  • La Milliaire : anciennement appeléSteinwiese.
  • Le Val Marie : s'appelleMariendall en francique lorrain, sachant que la ferme du Val Marie est mentionnéeMariendal en 1817[49].

Histoire

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Chronologie succincte

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Thionville Luxembourgeoise (900 - 1659)

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Siège de Thionville, 1643.

Thionville française (1659-1870)

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Thionville allemande (1871-1918)

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  • 1871 : par letraité de Francfort Thionville fait partie de l'Empire allemand et reprend son nom allemand Diedenhofen. La ville est intégrée à l'Alsace-Lorraine, dans ledistrict de Lorraine couramment dénommé « Lorraine allemande ».
  • 1878 : transfert de la gare à l'emplacement actuel
  • 1886 : installation de l'eau courante
  • 1888 : consécration dutemple protestant
  • 1898 : construction de l'usine sidérurgique de Diedenhofen
  • 1902 : début de la démolition des fortifications
  • 1910 : construction du « Gymnasium », ultérieurement dénommé Lycée Charlemagne, par l'architecte strasbourgeoisGustave Oberthür
  • 1914-1918 : Première Guerre mondiale, les Thionvillois doivent combattre au sein des armées impériales. Comme toutes les villes allemandes, Diedenhofen est victime du blocus anglais et connaît la disette (Steckrübenwinter).

Thionville française (1918-1940)

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Thionville allemande (1940-1944)

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Thionville française (1945-1972)

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  • Plan de Thionville et de ses fortifications en 1753.
    Plan de Thionville et de ses fortifications en 1753.
  • Médaille Louis XIV, émise en commémoration de la prise de Thionville en 1643 par le Grand Condé. Graveur Jean Mauger (1648-1712). Recto.
    MédailleLouis XIV, émise en commémoration de la prise de Thionville en 1643 par leGrand Condé. GraveurJean Mauger (1648-1712). Recto.
  • Médaille Louis XIV, émise en commémoration de la prise de Thionville en 1643 par le Grand Condé. Graveur Jean Mauger (1648-1712). Verso.
    MédailleLouis XIV, émise en commémoration de la prise de Thionville en 1643 par leGrand Condé. GraveurJean Mauger (1648-1712). Verso.

La période carolingienne

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La ville est mentionnée sous le nom latinisé deTheodonis villa dans une chronique de 753 relatant le passage du roiPépin le Bref dans ce domaine patrimonial. À sa suite,Charlemagne puisLouis le Pieux y séjournent. Au travers d’un acte daté de l’an 770, nous apprenons qu’un palais est installé à Thionville (Actum Theudone villa Palatio in Dei nomine feliciter), par la suite un autre acte évoque à nouveau l’existence de cet édifice (Actum Theodonis-villa Palatio Nostro). D’importantes décisions y sont prises, à l’exemple du Grand Capitulaire édicté par Charlemagne en 805 et de laDivisio Regnorum de 806, testament politique de l’empereur. C’est à Thionville que meurt en 783 la reineHildegarde de Vintzgau, épouse de Charlemagne et que se tient en 835 leconcile rétablissant le roiLouis le Pieux. À quelques lieues de la ville sur l’autre rive de laMoselle, se tient àYutz, en 844, un concile implorant les trois signataires dutraité de Verdun de sauver par une entente fraternelle l’unité spirituelle de l’Empire.

La configuration du domaine carolingien n’est pas connue. Après l’an mil et les invasionsnormandes et hongroises, Thionville échoit à la faveur du morcellement féodal duXe siècle auxcomtes de Luxembourg dans le cadre duSaint-Empire romain germanique.

Thionville avait jusqu'auXe siècle sous les règnes des empereurs Otton, Henri II, Henri III et Henri IV ; joui du titre deville impériale[51]. Il paraitrait que durant cette période, cette ville avait été soustraite à l'administration des comtes régionnaires. Ce ne fut que durant et à la faveur de la longue guerre civile qui éclata dans l'empire germanique sous le règne de Henri IV, que les descendants du fondateur de Luxembourg, le comteSigfroy, s'érigèrent en comtes héréditaires des divers comtés qu'ils avaient jusque-là administrés en qualité de comtes bénéficiaires, et que Thionville fut réuni au nouvel État[51].

La période de dépendance à Luxembourg

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La prévôté luxembourgeoise de Thionville, délimitée en rouge (reproduction de 1705).

Du point de vue administratif, la châtellenie de Thionville fut érigée en 1315[52]. Plus tard, la ville devint le chef-lieu d'uneprévôté, dont dépendaient environ 72 communautés en 1473, 53 en 1528 et 80 en 1537[52]. Plusieurs villages luxembourgeois se retrouvaient plus ou moins enclavés dans cette prévôté car ils n'en dépendaient pas. Pour un certain nombre d'entre eux, c'est parce qu'ils dépendaient d'une seigneurie qui n'était pasfoncière.

L’ancien palais impérial a alors disparu et une maison forte devait seule attester plus tard la présence comtale, embryon du château qui va se développer autour de l’actuelle cour du Château. Encore se limite-t-elle à la seule tour aux Puces (XIe et XIIe siècles), imposante construction façonnée par quatorze pans, probablement ceinte d’un fossé d’eau à cette époque. La Charte de Franchise de 1239 confirme son existence : elle astreint en effet les bourgeois à y monter la garde à chaque fois que la nécessité s’en fait sentir. Par ailleurs, il ne semble pas que la bourgade, encore très rurale, ait possédé un rempart : au mieux une levée de terre en assurait la protection.

C’est donc à partir de 1239 au travers de la charte octroyée par le comteHenri V le Blond que les Thionvillois se voient chargés des contraintes militaires. Cette charte vient après celle concédée trois ans plus tôt àEchternach (1236), et cinq ans avant celle de Luxembourg (1244). Un ensemble d’amendes frappe les bourgeois qui ne mettent aucun zèle à remplir leurs obligations.

Cette situation évolue rapidement. Un château, dont fait mention un acte comtal de, se dresse bientôt sur les ruines de l’ancien palais, englobant la tour aux Puces qui devient le donjon, dernier réduit de la défense. Lacourtine, flanquée de tours rondes, abrite un espace grossièrement rectangulaire, développé sur une surface peu importante (tout au plus 140 mètres sur 80) correspondant à l’actuelle cour du château.

Dans le même temps, la ville se fortifie, adoptant un système de rempart à petites tours en demi-lunes, séparées par des courtines. Partout, ces constructions en grès d’Hettange présentent une épaisseur constante d’un mètre. Le château, le quartier de la place du marché et celui de l’église paroissiale Saint-Maximin s’abritent derrière l’ensemble. Le périmètre de la ville médiévale est très réduit : l’arrière de la rue de la Poterne, de la rue Brûlée et celle du Quartier représentent grossièrement les limites Nord.

Le trapèze ainsi dessiné, adossé à laMoselle par sa base et circonscrit par les trois autres côtés par un fossé rempli d’eau, ne possède que deux entrées, la porte de Metz et celle de Luxembourg, probablement encadrées de tours et peut-être une poterne donnant sur la rivière. Notons toutefois que l’emplacement à cette époque de la porte de Luxembourg ne correspond pas à celui, définitif, duXVIe siècle : elle se situe alors au niveau de la rue de l’ancien hôpital.

En 1389 la ville obtient le droit de lever le Weinrecht — droit sur les vins qui se vendent — pour trouver le financement permettant l’entretien des murs et tours d’une place en mauvais état alors qu’elle est ville frontière : à l’époque, le comté de Luxembourg ayant été élevé au rang de duché par l'empereurCharles IV de Luxembourg, roi de Bohême, elle fait face auduc de Lorraine, auduc de Bar, à la ville deMetz ou à l’évêque de Metz.

Grande source de dépenses également, l’entretien des chemins d’accès tracés dans le marais partiellement drainé : c’est alors une place forte de plaine tirant parti des basses terrasses facilement inondables et des marécages utilisables seulement au moyen de multiples passerelles.

Bourguignonne à partir de 1461, Thionville passera ensuite par héritage aux mains desHabsbourg en 1477 puis à la mort deCharles Quint fera partie desPays-Bas Espagnols.

La période française

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Document relatant la création de la médaille commémorant la prise de Thionville en 1643, extrait de "Médailles sur les principaux évènements du règne entier de Louis le Grand, avec des explications historiques." par "Académie des inscriptions et belles-lettres" 1723.

Prise par leprince de Condé en 1643, la ville est cédée à la France par letraité des Pyrénées, qui consacre la défaite de l'Espagne (1659). Thionville devint alors la capitale duLuxembourg français[49], tout en étant réunie à la province desTrois-Évêchés (Évêché de Metz).

Les Français reprennent aussitôt les travaux de fortifications de la cité et Thionville devient, à la suite d'un édit de, lesiège d’un bailliage rattaché auparlement de Metz et régi par la coutume de Luxembourg[53]. La ville connaît alors une période de prospérité. Le nombre des communautés comprises dans le bailliage de Thionville était de 120 (ou 143 avec la seigneurie de Rodemack).

Thionville était le siège d'un archiprêtré faisant partie de l'archidiaconé deMarsal, auquel appartenait environ 23 paroisses[29].La paroisse de Thionville, dépendant de l'abbaye Saint-Maximin de Trèves, avait pour annexes Beauregard, Bellevue, le Cavalier d'ordonnance, Chaudebourg, Gassion, Guentrange et la Malgrange[29].

En 1790, la ville devient le chef-lieu d'undistrict qui comprend neuf cantons.

En 1792, la ville est assiégée par les troupes autrichiennes, renforcées par des bataillons de français émigrés, dont fait partieFrançois-René de Chateaubriand[Note 9]. Les victoires et les annexions françaises ôtent à Thionville son rôle de ville frontalière et son importance stratégique.

Nonobstant, pendant lacampagne de France, Thionville est de nouveau assiégée par les coalisés. Le généralLéopold Hugo, père du poèteVictor Hugo, défendra la cité à deux reprises.

Pendant les deux invasions de 1814 et de 1815, la ville est bloquée étroitement. D’après letraité du 20 novembre 1815, les Prussiens y tiennent garnison[49].

En 1857, laCompagnie des chemins de fer des Ardennes entreprend la construction de laligne de Mohon à Thionville, rattachée en 1859 à laCompagnie des chemins de fer de l'Est puis, après l'annexion allemande de 1871, à laDirection générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine.

Lors de laguerre franco allemande de 1870, la ville estassiégée durant trois mois par les troupes prussiennes : à l'issue d'un bombardement intensif de 3 jours, elle capitule le24 novembre 1870. Une partie de la population émigre pour ne pas devenir allemande.

L’annexion allemande

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Par letraité de Francfort de, la France cède Thionville au nouvelEmpire allemand institué sous l'égide desHohenzollern. Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Thionville fait désormais partie de ce qui sera couramment appelée l'Alsace-Lorraine. En 1871, la commune de Thionville, baptisée « Diedenhofen » (qui ne doit pas être confondue avecDiedendorf), devient le siège de l'arrondissement de Thionville, un arrondissement dudistrict de Lorraine, au sein duReichsland Elsass-Lothringen dont la capitale est Strasbourg. Par ordonnance impériale du, deuxKreisdirektion sont créées, pour représenter l'arrondissement de Thionville-Est et l'arrondissement de Thionville-Ouest.

Bismarckstraße, dans lesannées 1910.
La ville avait été dotée du réseau dutramway de Thionville en 1912.

Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont ainsi au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur leFront de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres[Note 10]. Sujets loyaux de l'Empereur, lesLorrains de souche accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix, enfin retrouvée. Une partie de la population qui était arrivée en nombre de toute l'Allemagne entre 1871 et 1928, est souvent contrainte de quitter la ville et leurs biens mis sous séquestre.

La défaite allemande de 1918 redonneDiedenhofen à la France. La commune redevientThionville. Les arrondissements deThionville-Est etThionville-Ouest seront conservés.

L'entre-deux-guerres

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LePont des Alliés et l'Hôpital militaire, dans lesannées 1920.

Lors du retour de la Moselle à la France en 1918, les deuxKreisdirektion ont été transformées en arrondissements. Mais, de fait, depuis 1922, ces deux arrondissements sont placés sous l'autorité d'un seul et unique sous-préfet, celui de Thionville-Est, dans un bâtiment unique, la sous-préfecture de Thionville.

La seconde annexion

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Après l'Armistice du 22 juin 1940, Thionville estannexéede facto auTroisième Reich. La commune redevient "Diedenhofen", siège de deux arrondissements duCdZ-Gebiet Lothringen, au sein du nouveauGau Westmark dont la capitale estSarrebruck. À partir d', les jeunes conscrits mosellans, incorporés de force, partent sur leFront de l'Est. Beaucoup ne reviendront jamais. En 1944, les bombardements américains se succèdent rendant les conditions de vie des civils plus difficiles encore. Finalement, la ville est libérée le[54] par laIIIe armée américaine du généralPatton, plus de deux mois avantMetz.

En, le généralWalton Walker tient la partie Ouest de Thionville depuis le, mais ses troupes n’ont toujours pas franchi la Moselle. Le378e régiment de la95e Division d'infanterie est donc chargé de prendre le fort de Yutz sur la rive opposée et de "nettoyer le secteur" afin d’établir unetête de pont sur la rive est.

L’opération débute le au matin. Deux compagnies franchissent la Moselle à hauteur de l’île occupée par la gare, sous le feu de mitrailleuses et de mortiers de la559e Volks-Grenadier-Division. La résistance est forte, mais les Américains parviennent à prendre le fort de Yutz[Note 11] le, après deux jours de combats soutenus. Legroupe fortifié d'Illange, nouvel objectif au sud de Thionville, est pris le, grâce à l’appui deChasseur de chars et decanons anti-chars de la10e Armored division duXXe corps[55]. Le secteur de Thionville fut donc entièrement libéré en[56].

L'après-guerre et les Trente Glorieuses

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Thionville, redevenue française, prospère grâce à lasidérurgie pendant lesTrente Glorieuses. Elle devient la« Métropole du fer ». Pour loger les salariés de laSOLLAC àFlorange, les quartiers de la Côte des Roses, des Basses-Terres et du Médoc sortent de terre. De nombreux travailleurs venus d'Italie, duMaghreb et despays de l'Est arrivent à Thionville et travaillent dans les usines sidérurgiques.

Liée depuis toujours aux pays frontaliers, Thionville va l'être encore plus avec la création de laCommunauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA).

A Thionville (comme àLongwy), l’entrepriseUsinor est un exemple de la puissance industrielle française. C’est le premier employeur privé du bassin[57].

Dès 1970, laminette lorraine commence à être remplacée par des minerais d'importation plus riches en fer (la dernière mine de fer Lorraine fermera en 1997). C’est le début de la crise dans les mines de fer, puis de l'industrie sidérurgique en Moselle.

XXIe siècle

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Après son passé minier Thionville se tourne économiquement vers l'espace transfrontalier de laGrande Région. La ville bénéficie aussi de la proximité duLuxembourg et de son bassin d'emplois.

Politique et administration

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La commune de Thionville absorbe en 1966 celle deVeymerange, en 1969 celle deVolkrange et enfin en 1970 celles deGarche, deKoeking et d'Œutrange[39].

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La ville était de 1901 à 2014 le siège d’une sous-préfecture gérant deux arrondissements[58] :Thionville-Est (où la commune était entièrement située) etThionville-Ouest (qui n’avait pas de sous-préfecture sur son territoire) du département de laMoselle. Ces deux arrondissements ont alors été fusionnés pour former l'actuelarrondissement de Thionville.

Elle était de 1793 à 1984 lechef-lieu ducanton de Thionville, qui est alors scindé entre les canton deThionville-Est et deThionville-Ouest[39]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur d'un nouveaucanton de Thionville. Toutefois, les anciennes communes de Garche et Kœking font partie ducanton de Yutz[59].

Articles détaillés :Liste des cantons de la Moselle,Conseil départemental de la Moselle etListe des conseillers départementaux de la Moselle.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laneuvième circonscription de la Moselle.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Moselle etListe des députés de la Moselle.

Intercommunalité

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Thionville est l'une des communes fondatrices de lacommunauté d'agglomération Portes de France-Thionville, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité s'est étendue en 2005 et compte désormais 13 communes.

Articles détaillés :communauté d'agglomération Portes de France-Thionville etListe des intercommunalités de la Moselle.

Tendances politiques et résultats

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Lors du2e tour desélections municipales de 2014 en Moselle, la liste UMP menée parAnne Grommerch obtient la majorité des suffrages exprimés avec 7 548 voix (45,96 %, 32 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant de 77 voix celle PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Bertrand Mertz (7 471 voix, 45,49 %, 10 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires).
La troisième liste, FN, menée par Hervé Hoff, a recueilli 1 402 voix (8,53 %, 1 conseiller municipal élu, également élu conseiller communautaire)
Lors de ce scrutin, 36,10 % des électeurs se sont abstenus[60].

Article connexe :Élections municipales de 2014 en Moselle.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 en Moselle, la liste DVD-LR-LREM-MoDem-MR menée par le maire sortant Pierre Cuny — qui avait succédé à Anne Grommerch après son décès — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 015 voix (41,36 %, 31 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[61],[62],[63] :
- Patrick Luxembourger (DVD, 3 082 voix, 31,75 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
- Bertrand Mertz[64] (DVG-PS — maire de la ville de 2008 à 2014, et qui a bénéficié de la fusion de la liste EÉLV-PCF G.s-MR du1er tour — 2 609, voix, 26,88 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la
pandémie de Covid-19 en France, 61,66 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 en Moselle.

Lors du second tour de l'Élection présidentielle de 2022 à Thionville,Emmanuel Macron (En Marche!) obtient 63,93 % des suffrages exprimés etMarine Le Pen (FN) 36,07 %.
Lors de ce scrutin, 29,67 des électeurs se sont abstenus et 7,11 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[65].

Administration municipale

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Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal compte 53 membres, dont le maire et ses adjoints[66]

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Thionville.

Depuis l'après-guerre, sept maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[67]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
août 1945mai 1960René SchwartzRPFAncien avocat
Sénateur de la Moselle(1948 → 1960)
Décédé en fonction
juillet 1960mars 1977Georges DitschMRP
puisCD
puisCDP
Avocat
Conseiller général de Sierck-les-Bains(1945 → 1976)
Vice-président duconseil général
mars 1977juin 1995Paul Souffrin[68]PCFMédecin anesthésiste
Sénateur de la Moselle(1983 → 1992)
Conseiller régional de Lorraine(1986 → 1989)
Chevalier de la Légion d'honneur
juin 1995Jean-Marie Demange[69]RPR
puisUMP
Médecinangiologue
Député de la Moselle(1986 → 1988)
Député de la9e circonscription de la Moselle(1988 → 2008)
Conseiller général de Thionville-Ouest(1985 → 1988)
Conseiller régional de Lorraine(1992 → 1995 et 2004 → 2008)
Vice-président duconseil régional(1992 → 1995)
Président de laCA Portes de France-Thionville(2004 → 2008)
Bertrand MertzPSAvocat
Conseiller général de Thionville-Ouest(2008 → 2015)
Conseiller régional de Lorraine(1998 → 2008)
Vice-président duconseil régional(2004 → 2008)
1er vice-président de laCA Portes de France-Thionville(2008 → 2014)
4 avril 201415 avril 2016[70]Anne Grommerch[71]LRDéputée de la Moselle (9e circ)(2008 → 2016)
Conseillère régionale de Lorraine(2010 → 2015)
Présidente de laCA Portes de France-Thionville(2016 → 2016)
Décédée en fonction
28 avril 2016en cours
(au 27 juin 2022)
Pierre CunyLR[72]
puisHorizons[73]
Médecin endocrinologue, premier adjoint(2014 → 2016)
Conseiller départemental de Thionville(depuis 2021)
Président de laCA Portes de France-Thionville(2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[74]

-

Jumelages

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Drapeau du Mali Gao (Mali)La municipalité de Thionville souhaitant développer des relations de jumelage avec une ville du Sud, une visite exploratoire au Mali a été entreprise en 1986. De cette volonté, avec l’aide deCités unies France, un jumelage de coopération est né avec Gao, ville de même importance que Thionville.

Ce jumelage a été célébré à la mairie de Gao le de la même année, en présence des maires respectifs Ibrahima Aroualo Maiga etPaul Souffrin et des présidents de comités de jumelage. Le, la même cérémonie a eu lieu à Thionville. Il fut décidé à cette occasion la construction des six premières classes d’un groupe scolaire, « L’École de Thionville », dans un quartier de Gao habité par de nombreux Touaregs victimes de la sècheresse[75].

Drapeau des États-Unis Urbana (États-Unis)À l'occasion des 70 ans de sa libération par les troupes américaines, Thionville a été jumelée àUrbana, une ville dans l'Illinois[76].

Distinctions et labels

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La commune de Thionville a été récompensée en 2009 par lelabel « Ville Internet @@@@ »[77].

Équipements et services publics

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Enseignement

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  • école maternelle Jean-Jacques Rousseau ;
  • école maternelle La Garenne ;
  • école maternelle Centre-ville ;
  • école maternelle La Petite Lor ;
  • école maternelle et primaire Les coquelicots ;
  • école primaireRaymond-Poincaré
  • école maternelle et primaire Côte des Roses ;
  • école maternelle et primaire la Petite-Saison ;
  • école maternelle et primaire Saint-Pierre ;
  • école maternelle et primaire Basses-Terres ;
  • école maternelle primaire Beauregard ;
  • école primaire Saint-Hubert ;
  • école maternelle et primaire Victor-Hugo ;
  • école maternelle et primaire Jacques-Prévert ;
  • école primaire Lafontaine ;
  • collège La-Milliaire ;
  • lycéeRosa Parks
  • lycée La-Briquerie ;
  • lycée La-Malgrange ;
  • lycéeSophie-Germain ;
  • collège et lycéeCharlemagne ;
  • collège et lycéeHélène-Boucher ;
  • collège et lycéeSaint-Pierre-Chanel ;
  • institut Notre-Dame-de-la-Providence ;
  • institut universitaire de technologie de Thionville.

Santé

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Article détaillé :Centre hospitalier régional de Metz-Thionville.

En 2019, l’hôpital Bel-Air de Thionville a une capacité de 662 places dont[78] :

Population et société

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Linguistique

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En 1738,M. Bruzen de La Martinière indique à propos de Thionville que :« Les habitans sont Allemands et parlent allemand : ils appellent la ville en leur langueDidenhoven ouTiden-Hoven[79]. »

En 1828, M. Teissier fait la remarque suivante à propos du peuple Thionvillois :« Il entend le français mais il aime à parler l'idiome exclusif des villages environnants, patois-allemand, tout à fait inintelligible pour celui qui ne sait que la langue de Wieland et de Goethe[80]. »

Concernant lefrançais qui était parlé à Thionville auXIXe siècle, c'était un mélange de français, de luxembourgeois et delorrain roman[81]. Soit donc une variante dufrançais de Lorraine.

Dans la vieille ville, en 1960, beaucoup de commerçants avaient des employés bilingues français/francique, souvent recrutés dans les zones périphériques et rurales qui étaient à l'époquebilingues[46]. En 1975, la ville avait entre 2 500 et 6 500 locuteurs dufrancique luxembourgeois[82].

À partir deGavisse, le Nord de la région thionvilloise est une zone dediphtongaison intense[Note 12],[83] ; mais à Thionville et dans le Sud de sa région, il y a une tendance très nette à lamonophtongaison, c'est-à-dire une réduction des diphtongues en unevoyelle longue et parfois même en une voyelle brève[84].

Quelques comparaisons concernant la diphtongue [ou] et la monophtongue [u][85]
dialecte de
Thionville
dialecte de
Hettange-Grande
dialecte de
Roussy-le-Village
français
de Fussde Fussde Foussle pied
't Ur't Ur't Ouerl'oreille
d'Kud'Koud'Koula vache
de Plude Ploude Ploula charrue
Quelques comparaisons de diphtongues et de monophtongues entre des quartiers de la commune[84]
dialecte
d'Elange
dialecte
de Guentrange
dialecte
d'Œutrange
dialecte
de Volkrange
dialecte de
La Briquerie
dialecte de
Saint-François
français
[au] et [o]hotthotthotthotthauthautaujourd'hui
[ei] et [ë]d'Lëttd'Lëttd'Lëttd'Lëttd'Leitd'Leitles gens
[ue] et [o]en Huesen Hosen Huesen Huesen Hosen Hosun lièvre
[ie] et [e]en Ieselen Eselen Ieselen Ieselen Eselen Eselun âne

Démographie

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Thionville s’est développée principalement grâce à l’industrie, qui a attiré une population de plus en plus nombreuse dans la région depuis larévolution industrielle. À partir desannées 1970 cependant, les difficultés économiques ont été très grandes pour Thionville et ses environs. La ville et plus encore les communes voisines ont commencé à voir leur population diminuer fortement. Thionville cependant a pu reconvertir ses activités et retrouver un certain dynamisme. Dans lesannées 1990, le député-maire Jean-Marie Demange est élu face à Paul Souffrin, une politique de reconstruction de Thionville se met en place : attraction du centre-ville, refonte d’espaces verts, créations de complexes sportifs… La démographique de Thionville progressera dès lors de façon continue, ce qui lui vaut d'être la deuxième ville de laMoselle derrièreMetz mais devantForbach,Montigny-lès-Metz etSarreguemines.

Évolution de la population

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 13].

En 2022, la commune comptait 42 778 habitants[Note 14], en évolution de +5,4 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118361841186118661871
5 0105 0114 9075 7395 6805 7127 8187 3767 207
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187518801885189018951900190519101921
7 1687 1558 1118 9239 16710 06211 94811 65613 464
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192619311936194619541962196819751982
13 04017 39518 93417 59623 05431 81137 07943 02040 573
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1990199920062011201620212022--
39 71240 90741 12740 95140 58642 16342 778--
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puisInsee à partir de 2006[87]. |recens-prem=annue.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 19 803 hommes pour 20 674 femmes, soit un taux de 51,08 % de femmes, égal au taux départemental (51,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,7 
75-89 ans
10,8 
14,2 
60-74 ans
17,1 
19,8 
45-59 ans
19,8 
21,0 
30-44 ans
18,9 
20,6 
15-29 ans
17,4 
17,0 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département de laMoselle en 2021 en pourcentage[89]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,5 
6,8 
75-89 ans
9,5 
17,2 
60-74 ans
18,4 
20,9 
45-59 ans
20,5 
19,5 
30-44 ans
18,6 
17,7 
15-29 ans
15,7 
17,4 
0-14 ans
15,8 

Sports et loisirs

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Football

LeThionville Football Club est fondé en1905 et il évolue en DHR pour la saison 2013-2014. LeThionville FC passe professionnel et évolue enDivision 2 lors des saisons1979-1980 et1980-1981. En1943, il compte dans ses rangs le futur champion du monde 1954Fritz Walter.

Maillot de l’équipe

La ville de Thionville accueille dans l’un de ses quartiers pavillonnaires le « Cercle Sportif Veymerange Elange » (CSVE), qui évolue pour la première fois de l'histoire dans une division supérieure à celle duThionville FC, le principal club de la ville. En effet, le club de quartier a été promu au terme de la saison 2012/2013 dans l'élite du football amateur lorrain, à savoir enDivision d’Honneur, alors que le Thionville FC est resté pour sa part enDivision d’Honneur Régionale, à l'échelon inférieur.

LeCS Veymerange Elange a été fondé en1965 et il est actuellement présidé par Marc Berardi, ancien joueur emblématique du club. L’équipe fanion est quant à elle entraînée par Christophe Granveaux et Gaétan Lénert, également anciens joueurs du club. Le CSVE possède deux terrains situés dans le quartier résidentiel de Veymerange, dont un terrain synthétique récent qui sert d’ailleurs aux entraînements et aux rencontres de toutes les équipes du club quelles que soient les conditions climatiques. À noter aussi que l’équipe première est une habituée des « petits exploits » enCoupe de France atteignant le sixième tour de l’épreuve (ultime match avant l’entrée en lice des clubs deLigue 2) en 2006 et en 2008 (défaite 1-2 contre Creutzwald, club de DHR). Lors de la saison 2012/2013, l'équipe première du CS Veymerange aura réalisé une saison quasi parfaite. Les Veymerangeois ont en effet été promus enDivision d’Honneur à l'issue de la saison, mais ils ont également atteint la finale de la Coupe de Lorraine qu'ils ont disputé auStade Saint-Symphorien, antre duFC Metz, face au FC Lunéville devant plus de 1 200 spectateurs (+ 1 000 téléspectateurs regardant le match devant leur écran d'ordinateur, la finale étant pour la première fois diffusée en direct et en intégralité sur le web) presque quasiment tous acquis à la cause des joueurs Veymerangeois. Après un match plein de rebondissements (3-3 à l'issue du temps réglementaire), les Verts se sont finalement inclinés aux tirs au but (3-2), laissant les Lunévillois remporter une nouvelle fois la coupe régionale.

Pour la saison 2013/2014, toutes les équipes de jeunes, exceptés la catégorie U17, évoluent une nouvelle fois au niveau Ligue Régionale de Lorraine. Les U13 évoluent en Division d'Honneur Régionale, les U15 évoluent en Promotion d'Honneur, les U17 en Excellence (niveau départemental) tandis que les U19, après avoir quitté l'élite régionale (DH) en, évoluent désormais en Division d'Honneur Régionale. Côté séniors, l'équipe C évolue en4e division de District (Moselle), l'équipe B joue en1re division de District et enfin l'équipe fanion évolue enDivision d’Honneur.

Handball

LeThionville Moselle Handball est un club français de handball basé à Thionville. L'équipe fanion évolue dans leChampionnat de France, Nationale 3 pour la saison 2013-2014 (qui correspond à la5e division). Trois équipes seniors représentent le club aux différents niveaux (N3, Prénationale, Honneur Lorraine). Le club mise beaucoup sur la formation. Son équipe -18 est présente dans le Championnat de France, ses -16 sont souvent champions de Lorraine. Le club est aussi familier de la Coupe de France où il a rencontré des clubs comme Istres (D1) ou Sélestat (ex-D1).

Depuis 1996, ce club représente la ville de Thionville partout en France et à un niveau national.Thionville Moselle Handball a longtemps été, en Lorraine, le club évoluant au plus haut niveau[réf. nécessaire].

Water-Polo

LeSporting Club Thionvillois est un club de natation et de water-polo fondé en 1924. Sa section water-polo évolue dans plusieurs catégories : son équipe fanion enNationale 1 (qui correspond à la deuxième division), son équipe réserve en Nationale 3 (qui correspond à la quatrième division), une équipe en U17 évoluant dans le championnat de water-polo du Grand Est, une équipe en U15 évoluant également dans le championnat de water-polo du Grand Est et une équipe U13. L'équipe fanion effectue une deuxième montée historique en passant de laNationale 2 à laNationale 1 durant la saison 2019-2020. L'équipe U17 est finaliste des championnats de France des -17 ans en 2011.

LeSCT est la première équipe lorraine à entrer en catégorieElite du water-polo en gagnant un titre deNationale 1.

Médias

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Cultes

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La ville possède plusieurs églises catholiques, untemple protestant, une synagogue, une mosquée, une église néo-apostolique, deux églises évangéliques et une salle du royaume desTémoins de Jéhovah.

Les villages administrativement rattachés à Thionville (Veymerange,Garche,Œutrange...) possèdent chacun leur propre église paroissiale.

Économie

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Ces industries sont vieillissantes et ne satisfont plus les besoins économiques (cf. crise sidérurgique de 1970). Aucune solution n'ayant été proposée, la ville a misé tout naturellement dans l'économie transfrontalière (voir en dessous). Cela renforce le caractère européen de cette ville, mais souligne son incapacité à créer des emplois stables (quasiment pas de services) qui la rendent très dépendante duGrand-Duché de Luxembourg.

L’économie des pays frontaliers —Luxembourg,Belgique,Allemagne — permet à la ville de rester dynamique. En 2019, plus de 100 000 travailleursfrontaliers franchissent en effet chaque jour lafrontière franco-luxembourgeoise où les salaires sont nettement supérieurs à la moyenne française à poste équivalent.

Marché immobilier

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Lemarché de l’immobilier est en plein essor[Quand ?] par voie de conséquence. Les villages rattachés à la commune de Thionville comme Metzange, Garche et Volkrange[94] jouissent de la proximité de l’autorouteA31 qui relie Thionville àLuxembourg et sont l’exemple même de cette montée des prix dans le secteur thionvillois.

Culture locale et patrimoine

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La commune est le chef-lieu dupays éponyme.

À la fin desannées 1950, la langue et la culture traditionnelle de Thionville commencèrent à décliner, fait qui est en partie dû à l'arrivée massive d'une population provenant d'autres régions françaises, venus pour travailler dans lasidérurgie.

Sobriquets

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Dans les environs deYutz, les Thionvillois étaient surnommésd'Stader (les citadins), dans le sens de « orgueilleux » ou « prétentieux »[34]. Les bourgeois thionvillois passaient en effet pour des gens très orgueilleux, car ils considéraient de haut les villageois des villages environnants[84].

Concernant les Thionvilloises coquettes, on leur donnait le surnom ded'Stader Boken (les masques de carnaval de Thionville)[34].

À Guentrange, on disait entre autresd'Stader Heringsfresser (les bouffeurs deharengs de Thionville)[84].

Lieux et monuments

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Ancien hôtel des seigneurs de Créhange-Pittange.
Maison, place aux Bois, dans la vieille-ville.
Autel de la Patrie.

Cimetière militaire

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  • Cimetière militaire de Thionville (cimetière russo-franco-allemand).

Ouvrages militaires

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Porte de Sarrelouis.
Château fort des comtes de Luxembourg
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Le château des comtes de Luxembourg, à Thionville centre fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[97].Le secteur de la « Cour du château », premier noyau de la ville de Thionville, semble correspondre à l’emplacement d’un domainecarolingien,palacio publico, mentionné en 770, où séjournèrent à plusieurs reprises Charlemagne et ses successeurs. Il aurait englobé une chapelle construite d’après un chroniqueur dans le premier quart duIXe siècle parLouis le Pieux sur le modèle de celle d’Aix-la-Chapelle (instar aquensis) et rasée en 939 par les partisans du futur empereurOthonIer. Aucun élément ne permet aujourd’hui d’affirmer que la base circulaire de la tour aux Puces, réputée carolingienne, en serait le dernier vestige.

Château fort des comtes de Luxembourg.

À partir duXe siècle, Thionville passe sous domination luxembourgeoise et les comtes de Luxembourg édifient un château fort au même endroit. La tour aux Puces, puissante tour polygonale à quatorze côtés, construite auxXIe et XIIe siècles, en constituait probablement le donjon. L’enceinte de 140 sur 80 mètres, défendue par plusieurs tours (dont ne subsistent que « les tours jumelles » et la tour au fond de la cour du tribunal) est toujours lisible sur le plan de la ville. Cechâteau de Thionville comprenant des granges pour stocker les redevances du domaine comtal et une chapelle dédiée à saint Nicolas (dont la localisation est aujourd’hui inconnue) devient à partir de 1292 la résidence du prévôt. À la même époque, une ville se développe à l’extérieur de cette première enceinte. Le passage entre les deux entités topographiquement autonomes s’effectue par la poterne des tours jumelles sans doute construite (ou reconstruite) auXIVe siècle, restaurée en 1542-1543. Lors des travaux de modernisation des fortifications et reprise auXVIIIe siècle (percement de fenêtres en 1771).

À partir de la fin duXIVe siècle ou du début duXVe siècle, des familles nobles obtiennent le droit de se construire une demeure à l’intérieur de l’enceinte du château (hôtel de Raville-Septfontaine,hôtel de Créhange-Pittange, hôtel d’Eltz). Entre 1542 et 1558, de gros travaux de remparage effectués pour la cour de Bruxelles sous le contrôle d’Adam deVolkrange afin de moderniser la place, aboutissent à la destruction de la majeure partie des courtines et d’une partie des bâtiments qui sont ensevelis sous les nouveaux terrassements. En 1903, les travaux de démolition des fortifications mettent en valeur la tour aux Puces qui est dégagée de ses constructions annexes. La destruction de plusieurs bâtiments côté Moselle vers 1947 achève de conférer à la Cour du château son aspect actuel. Reste, tour d’angle de l’ancien château fort et Cour du château.

Château de Volkrange
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Article détaillé :Château de Volkrange.
Château de Volkrange.

Le château de Volkrange et ses communs fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[98].Un premier château (détruit) est édifié de 1242 à 1248 pour Arnoux II, seigneur deVolkrange, sur une plate-forme rectangulaire entourée dedouves qui subsiste toujours. AuXVIe siècle le logis est reconstruit (époque du gros œuvre et des voûtes du rez-de-chaussée) puis restauré à partir de 1671 par Jean de Pouilly, après les dommages causés par laGuerre de Trente Ans. Dans la1re moitié duXVIIIe siècle, il est modernisé par des percements et de nouveaux aménagements intérieurs.

En 1741, des dépendances comprenant des écuries et un pigeonnier sont construites à l’ouest et au nord en 1741. En 1841, un nouveau logis est érigé sur le côté est de la cour pourBarthélemy Bompard, qui a acquis le domaine l’année précédente. Dans la seconde moitié duXIXe siècle, une chapelle est aménagée dans la salle voûtée du rez-de-chaussée du vieux logis pour lafamille Bompard, avec porte et fenêtres en pastiche néo roman.

En 1952, le domaine est vendu aux pères du Sacré-Cœur, puis racheté en 1996 par la ville qui loue le vieux logis à l’association des Amis du vieux château.

Tour aux Puces

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Tour aux Puces.

Latour aux Puces fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[99].La tour aux Puces est un cadeau des comtes luxembourgeois. On peut encore voir du côté nord-est les fondations de sa première construction, qui date environ de l'an 1100. Elle a été en partie démolie, puis reconstruite à l'aide de pierres issues de décombres d'autres maisons. C'est pourquoi sa structure a l'air contemporaine. Du côté nord, les empreintes d'un toit sont encore inscrites dans la pierre : la tour aux Puces était accolée à une autre maison avant laPremière Guerre mondiale. On peut donc supposer qu'elle a été reconstruite avant ou pendant laguerre franco-prussienne.Une erreur de relecture ou de traduction du Luxembourgeois au Français a donné son nom à la tour, qui a longtemps fait travailler l'imagination des habitants des alentours de Thionville[100].Ancien donjon, la tour à quatorze côtés repose sur une fondation circulaire de 2,5 à 3 mètres de hauteur dans laquelle beaucoup d'auteurs ont voulu voir les restes d'une chapelle carolingienne (emplacement d’un ancien domaine carolingien), mais qui semble plutôt contemporaine de l'élévation polygonale. La tour serait en fait le donjon d'un château fort (correspondant au périmètre de l’actuelle cour du château érigé, d’après l'analyse architecturale, auXIe ou XIIe siècle, avec des blocs d'origines diverses dont plusieurs remplois d'édifices antérieurs (carolingiens). Si le gros-œuvre est en grande partie d'origine, l'essentiel des percements est postérieur et il ne reste aucune trace des dispositions intérieures primitives si ce n’est des corbeaux dans la cour témoignant d’un ancien étage disparu.

En 1292, la tour devient le siège de la prévôté et le demeure jusqu'au milieu duXVIe siècle. À la fin duXIVe siècle ou au début duXVe siècle, grande campagne de travaux, tant à l'extérieur (percements, ajout de bâtiments annexes) qu'à l'intérieur (grand mur de refend intérieur, cheminée de la salle 7 aux armes de Jean IV de Raville), réduit sous l'escalier, cheminée au2e niveau de la cour qui n'existait donc pas encore…). À la suite des travaux de remparage effectués par les Espagnols entre 1542 et 1558 en bordure de la Moselle, la tour est intégrée au domaine militaire et réaménagée dans la seconde moitié du siècle : percements et modification des aménagements intérieurs. En 1583, comme le stipule une inscription, voûtement des pièces du rez-de-chaussée. Celui des piècesentresolées et des deux pièces du1er étage est apparemment de la même époque (cf. les armoiries de Wirich de Créhange sur laclef de voûte de la salle 5). L'escalier en vis vers le2e étage serait duXVIe siècle ainsi que les deux colonnes du2e étage. Ces dernières étant destinées à soutenir des pièces d'une charpente à faîte central, on peut en déduire que la toiture polygonale à forte pente d'origine n’existait déjà plus à cette date. L'aménagement de la cour (visible sur les plans duXVIIIe siècle) pourrait aussi remonter à cette période de grand bouleversement des volumes. AuxXVe et XVIe siècles, modifications de détails, telles que des reprises de percements.

L'essentiel des projets de 1733 pour la transformation en prison militaire ne semble pas avoir été réalisé. La tour qui reste propriété du Génie tout au long duXIXe siècle est restaurée sous l'annexion allemande. En 1880, la couverture de la tour est refaite, en zinc côté Moselle, en tuiles sur la cour. En 1903, les travaux de démolition des fortifications mettent en valeur la tour en la dégageant de toutes ses constructions annexes. En 1904, la ville décide d'en faire un musée et elle est à nouveaurestaurée avec construction de la terrasse et adjonction decréneaux du côté de la rivière. Les bombardements américains, au cours de laSeconde Guerre mondiale, lui ayant causé d’importantes dégradations, elle est une nouvelle fois restaurée pour la réouverture du musée en 1966.

Beffroi

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Le beffroi.

L’ancien beffroi fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[101].La charte de franchise accordée par les comtes de Luxembourg aux bourgeois de Thionville en 1239 autorise ces derniers à construire une enceinte avec une tour de guet où se trouve un guetteur (mentionné dès 1315). AuXIVe siècle, construction d’un premier beffroi, symbole des libertés communales. Il s’agit alors d’un ensemble composé d’une tour (beffroi à proprement parler) et d’un bâtiment communal annexe, sur la rue de l’ancien Hôtel de ville, abritant entre autres une salle d’audience et un hôpital pour les pauvres (qui déménage au cours duXVIe siècle dans l’actuelle rue de l’Ancien-Hôpital mais dont subsiste jusqu’en 1836, au rez-de-chaussée, la chapelle Sainte-Élisabeth, chapelle de la confrérie du Rosaire). La tour abritait la grosse cloche de la ville (mentionnée dès 1363 mais maintes fois refondue). La tour actuelle, abritant en hauteur trois salles voûtées d’ogives (restaurées), est reconstruite dans la1re moitié duXVIe siècle, à l'époque oùCharles Quint commande d’importants travaux de fortification (elle est nettement visible sur le plan de Jacques de Deventer vers 1565).

En 1699, la ville fait refaire la partie supérieure de la tour (niveau de l’horloge surmonté d'une haute toiture à l’impériale). En 1708, installation dans le grand bâtiment adjacent, sur la rue de l’Ancien-Hôtel-de-Ville, de la mairie (qui y demeure jusqu’à son déménagement au début duXIXe siècle dans l’ancien palais du gouverneur puis en 1900 dans l’anciencouvent des Clarisses). Ce bâtiment de la rue de l’Ancien-Hôtel-de-Ville est reconstruit en 1836 en stylenéoclassique. Une fontaine à bras en fonte est installée au pied du beffroi en 1831. L’actuelle horloge publique a été réalisée en 1859 par le Strasbourgeois Schwilgue. La tour, partiellement atteinte par les bombardements du siège de 1870, possède encore l’essentiel de sa charpente de 1699 et des cloches de 1656, 1689, 1746 et 1844.

Fortification de Thionville

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Une enceinte urbaine de plan trapézoïdal, comportant troisportes, est édifiée à la fin duXIIIe siècle. À partir de 1530, ces fortifications médiévales sont renforcées par un boulevard. En 1552, cinq plates-formes sont édifiées, esquisses des futurs bastions. De 1593 à 1597, les fortifications sont étendues et modernisées sur les plans de l’ingénieur flamand Jacques Van Oyen, qui conçoit une place hexagonale à sept bastions, englobant un vaste espace vide. N’en subsistent aujourd’hui qu’une partie du bastion I (actuelle place de la République) et du bastion III (actuelle place du Luxembourg). Entre 1634 et 1643, l’ensemble est renforcé par J.-B. Hueber, Traybach et Desfossé au moyen de quatre demi-lunes, un ouvrage à corne et un système complexe defossés. En 1673, la construction d’un pont couvert sur la Moselle, sur les plans du capitaine Suisse Rodolphe Salzgaiber, et défendu par un ouvrage à corne sur la rive droite, est décidée. Entre 1695 et 1706, un nouveau renforcement des fortifications de la rive gauche, avec une deuxième ligne deglacis, est réalisé. Vers 1727, l’ouvrage à corne de la rive droite est incorporé dans une double couronne par Tardif et Duportal. Entre 1746 et 1752, le système de la rive droite est achevé parLouis de Cormontaigne, avec l’édification du couronné deYutz, ouvrage à trois bastions, deux demi-lunes, une porte monumentale, la porte deSarrelouis et le creusement du canal dit « des fortifications », défendu par deuxponts-écluses encore visibles aujourd’hui. Des travaux de restauration sont nécessaires dans la1re moitié duXIXe siècle. La reconstruction en 1846 du pont sur la Moselle, ainsi que des portes, aujourd’hui disparues, de Metz en 1845 et de Luxembourg en 1847, est décidée. Dans les années 1880-1890, les Allemands font quelques travaux de bétonnement, avant d’opter pour un nouveau système de défense, avec l’édification entre 1899 et 1906, dugroupe fortifié de Guentrange qui domine la ville. En 1902, à l'époque où Metz arase aussi ses remparts, le déclassement de la place de Thionville et la destruction des fortifications duXVIIIe siècle permettent l’extension de la ville, à l’exception du couronné de Yutz, qui conserve ses fonctions militaires, et des deux bastions en bordure de la Moselle, dans le but probable de défendre le secteur de la nouvelle gare.

Édifices religieux

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  • ancienne chapelle du pensionnat desfrères des écoles chrétiennes, rue des Frères actuellement église paroissiale Saint-Joseph àBeauregard. En 1854, fondation à Beauregard d’un pensionnat de frères des écoles chrétiennes. Après le rachat en 1860 de la propriété deM. Poulmaire, édification de nouveaux bâtiments dont une chapelle destyle néogothique dédiée à saint Joseph, érigée entre 1867 et 1869. En 1873, expulsion des frères et réutilisation des locaux par l’école normale de jeunes filles. En 1899, rachat des bâtiments par la ville de Thionville pour y transférer l’hôpital civil. Cette même année, un nouveau clocher est construit et la chapelle érigée en église paroissiale, ce clocher est probablement influencé par la Tour de Mutte de laCathédrale de Metz. Sur le flanc nord de l’église, les restes du cloître ont été englobés dans la nouvelle sacristie.
  • église Notre-Dame-de-l'Assomption, avenue de Guise (quartier La Malgrange).
  • église paroissiale Saint-Urbain, rue Charles Abel du quartierGuentrange. Église reconstruite en 1866 à l’emplacement de l’ancienne chapelle de la confrérie des vignerons achevée en 1699 et agrandie en 1823. Porche refait en 1936.
  • église Sainte-Anne de la Côte des Roses, rue des Perdrix moderne 1962.
  • église paroissiale Saint-Pierre, rue des Horticulteurs construite en 1962 dans le quartier Saint-Pierre ;
  • Chapelle de l'hôpital Sainte-Élisabeth, rue de Villars à proximité du lycée Charlemagne
  • Chapelle Notre-Dame de Providence, place Notre-Dame.
  • Maison et ancienne chapelle Saint-François, avenue du Comte de Berthier, dite des Lépreux. Dès leXIIIe siècle, unemaladrerie existe en cet endroit, à proximité du cimetière Sainte-Suzanne. En 1704, date portée sur le fronton de la chapelle, François Delhaye, seigneur deKaltweiler et propriétaire de la maison voisine, décide de restaurer la chapelle, dite des lépreux, pour son usage privé puis se heurte à un édit interdisant les chapelles domestiques. En 1767, son fils Georges Delhaye de Kaltweiler, capitaine au régiment de Lamarck, revendique la propriété de la chapelle au nom de l’héritage paternel, s’ensuit un long procès. En 1772, date portée, il restaure la maison et la chapelle. Aujourd’hui, la maison appartient à un propriétaire privé mais la chapelle à la ville (atelier pour artistes).
  • chapelle Sainte-Madeleine, avenue de Guentrange, dans la maison de retraite du même nom.
  • Chapelle Saint-François, rue du Cimetière au cimetière.
  • chapelle Notre-Dame-des-Neiges, place Notre-Dame des Neiges àBeuvange-sous-Saint-Michel ; construite en 1805, abrite un haut-relief avec Saint Michel terrassant le dragon, daté 1586, retiré de la chapelle en 1840 face à l’état de dégradation de l’édifice.
  • chapelle Saint-Isidore, rue Saint-Isidore àElange. En 1726, les habitants du village obtiennent la construction dans leur village dépendant jusque-là de la paroisse deVolkrange d'une chapelle dédiée à saint Isidore. En contradiction avec la tradition locale, la présence d'une fenêtre datable par style de la fin duXVe ou du début duXVIe siècle pose cependant la question de l'existence d'un édifice antérieur. Vers 1747, construction du clocher. En 1869, les murs sont exhaussés d'un mètre à l'occasion d'une campagne de réfection de l'édifice.
  • église paroissiale Saint-Nicolas, rue de la Peupleraie àGarche. À l’origine, Garche dépend ainsi que Kœking de la paroisse d’Husange. On y mentionne cependant une chapelle construite à une date inconnue mais déjà mentionnée lors de la visite pastorale de 1602. En 1853, l’église paroissiale actuelle est construite en remplacement de cette ancienne chapelle. En 1898, la sacristie est reconstruite en empiétant sur l’ancien cimetière.
  • chapelle Sainte-Lucie àKœking, construite en 1678, détruite dans les années 1930 ; après 1930, la construction de la nouvelle mairie-école aboutit à la destruction de la chapelle. Un petit oratoire rappelle l’ancien emplacement de la chapelle au 80 rue de Saint-Rémy.
  • église paroissiale de la Visitation de la Vierge, rue de l'Abbé-Gouvion àŒutrange ; reconstruite en 1752, à l’emplacement d’une église plus ancienne, déjà réparée en 1716-1718, portail néo-gothique sur la façade occidentale dans la2e moitié duXIXe siècle ;
  • église paroissiale Saint-Pierre, rue Saint-Martin àVeymerange. Rien ne subsiste de la première église construite par l’abbaye Saint-Pierre de Metz auXIIIe siècle. Le chœur et le clocher semblent remonter auXVe siècle. Leschapiteaux du chœur sont toutefois d’un style plus archaïque que la voûte. En 1860, l’église est reconstruite à l’exception du chœur et de la tour-clocher. Lanef est alors agrandie d’un tiers. En 1867 restauration du clocher.
  • ermitage et chapelle dite du Lépreux ou du Mont-Saint-Michel àBeuvange-sous-Saint-Michel. Petite chapelle construite, ainsi qu’un ermitage, vers 1250 au sommet de la butte dumont Saint-Michel, au nord de Beuvange-sous-Saint-Michel, pour accueillir Guerlach de Neuersbourg qui avait contracté la lèpre lors de la7e croisade. À sa mort, une dizaine d’années plus tard, la chapelle est dotée par sa fiancée, Irmengarde deVolkrange, de quatre messes annuelles (encore attestées auXVIIe siècle). En 1455, la chapelle est restaurée en stylegothique. Vers cette même époque, une confrérie se forme à Beuvange-sous-Saint-Michel pour assurer son entretien. En 1655, la chapelle est restaurée et agrandie par Élisabeth deNassau. AuXVIIIe siècle, l’ermitage est toujours occupé et l’on signale encore des messes dans la chapelle en 1803. Après cette date, elle ne tarde pas à être abandonnée et il n’en reste aujourd’hui que quelques vestiges.
  • calvaire, 1453, à Beuvange-sous-Saint-Michel ;
  • nombreux calvairesXVIe au XIXe siècles d’art luxembourgeois ;
  • temple, Passage du Temple protestant réformé[102], passage de Temple destyle néogothique construit entre 1886 et 1888 pour abriter la nouvelle communautéprotestante de langue allemande ;
  • synagogue, avenue Georges Clemenceau : une première synagogue est édifiée en 1913 en remplacement du premier lieu de culte israélite aménagé en 1805 dans une maison particulière de la rue de la Poterne ; construction de styleromano-byzantin, détruite dans un incendie par les Allemands en 1940, les soldats allemands empêchant les pompiers thionvillois d'intervenir ; reconstruction d’un bâtiment moderne en 1956 au même emplacement.
  • cimetièreIsraélite : il a été totalement dévasté par lesnazis, les pierres tombales subsistantes ont été regroupées pour former un monument, nouveau cimetière créé en 1947.
  • mosquée de la Côte des Roses
  • Salle du royaume, impasse de la Daucherie.
  • Église neo-apostolique, rue des Pyramides.
  • Église évangélique baptiste, rue de Guise.
  • Église évangélique de Pentecôte, rue des Balanciers.
  • Édifices religieux
  • Église paroissiale Saint-Maximin.
    Église paroissiale Saint-Maximin.
  • Église Saint-Joseph de Beauregard (1867–1869).
    Église Saint-Joseph de Beauregard (1867–1869).
  • Église Sainte-Anne de la Côte des Roses.
    Église Sainte-Anne de la Côte des Roses.
  • Église paroissiale Saint-Urbain à Guentrange.
    Église paroissiale Saint-Urbain àGuentrange.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption à La Malgrange.
    Église Notre-Dame-de-l'Assomption à La Malgrange.
  • Église paroissiale Saint-Pierre.
    Église paroissiale Saint-Pierre.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Neiges à Beuvange-Saint-Michel.
    Chapelle Notre-Dame-des-Neiges àBeuvange-Saint-Michel.
  • Chapelle Saint-Isidore à Elange.
    Chapelle Saint-Isidore àElange.
  • Église paroissiale Saint-Nicolas à Garche.
    Église paroissiale Saint-Nicolas àGarche.
  • Église Saint-Jean-Baptiste à Volkrange.
    Église Saint-Jean-Baptiste àVolkrange.
  • Église Notre-Dame-de-la-Visitation à Œutrange.
    Église Notre-Dame-de-la-Visitation àŒutrange.
  • Église paroissiale Saint-Pierre à Veymerange.
    Église paroissiale Saint-Pierre àVeymerange.
  • Chapelle Notre-Dame de Providence.
    Chapelle Notre-Dame de Providence.
  • Chapelle Saint François.
    Chapelle Saint François.
  • Maison et ancienne chapelle Saint-François, dite des Lépreux.
    Maison et ancienne chapelle Saint-François, dite des Lépreux.
  • Chapelle Sainte-Madeleine.
    Chapelle Sainte-Madeleine.
  • Chapelle de l'hôpital Sainte-Élisabeth.
    Chapelle de l'hôpital Sainte-Élisabeth.
  • La synagogue.
    La synagogue.
  • Temple protestant.
    Temple protestant.
  • Église néo-apostolique.
  • Église évangélique baptiste.
  • Église évangélique de Pentecôte.
    Église évangélique dePentecôte.

Église paroissiale Saint-Maximin

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Article détaillé :Église Saint-Maximin de Thionville.

L’église Saint-Maximin, quai Nicolas Crauser fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[103].Jusqu’en 1900, Thionville ne compte qu’une seuleparoisse, dépendant depuis l’an 930 de l’abbaye Saint-Maximin de Trèves (Allemagne). L’église primitive aurait été érigée auXIIe siècle dans l’actuelle rue Brûlée, puis reconstruite à son emplacement actuel, auXVe siècle, après l’incendie qui a laissé son nom à la rue. Vers 1730, la ville envisage la reconstruction de cette seconde église qui ne peut accueillir qu’un sixième des paroissiens.

L’église actuelle est construite entre 1755 et 1759. Pour ne pas empiéter sur les remparts, elle adopte une orientation différente de l’ancienne. Gravement endommagée par le siège de 1870, l’église est partiellement restaurée.Nef à collatéraux, façade d’ordre ionique flanquée de deux tours, maître-autel àbaldaquinbaroque, orgue baroque duXVIIIe siècle (provenant deRettel), grandes toiles.

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste à Volkrange

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Article détaillé :Église Saint-Jean-Baptiste de Volkrange.

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, Montée des Vignerons àVolkrange La première église remonte sans doute auXVe siècle dont subsiste sur le flanc nord une chapelle surmontée d’une tour clocher. L’arc triomphal et le chœurgothique datent de la seconde moitié duXVIe siècle. La nef et la façade sont reconstruites en 1723 (date portée). La tour semble également avoir été exhaussée auXVIIIe siècle. D'importants travaux sont effectués en 1867.

Ancien couvent des Capucins

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Cour des Capucins, avec une partie de l'ancienne abbaye.

L'ancien couvent des Capucins, rue du Cygne. En 1624, installation à Thionville de Capucins venus du Luxembourg, grâce au soutien du gouverneur Jean de Witz. Entre 1626 et 1629, construction d’un couvent au niveau de l’ancienne enceinte médiévale sur les terrains dégagés par le recul des fortifications (actuelle Cour des Capucins) avec remploi de pierres de l’ancienne Porte de Metz démantelée. La façade principale de l’église dédiée à Saint Jean-Baptiste donne sur l’actuelle rue de Paris. En 1736, le couvent qui avait déjà souffert du siège de 1643 est totalement reconstruit après un incendie. Vendu comme bien national pendant laRévolution, il est occupé par l’armée comme dépôt d’artillerie et caserne, après exhaussement des bâtiments. En 1817, la municipalité demande au ministère de la guerre de lui restituer plusieurs bâtiments militaires dispersés dans la ville dont l’ancienne église des capucins. De 1820 à 1822, transformation de l’église en théâtre et en halle au blé, tandis que le jardin devient un parc d’artillerie (à proximité de la caserne dite des Capucins). À l’époque de l’annexion allemande, les restes des bâtiments conventuels sont transformés en caserne d’infanterie et le terrain des anciens jardins utilisé pour construire des dépôts de matériel militaire (actuels ateliers municipaux), des logements pour les officiers (actuelle salle de musique) et les locaux de la « kommandantur » (à l’angle de la rue de Paris et de l’allée Poincaré, détruite). Après laPremière Guerre mondiale, cet ensemble devient la caserne Hugo. Dans lesannées 1930, le quadrilatère formé par cet ensemble est ouvert à la suite de la destruction de plusieurs bâtiments. Aujourd’hui ne subsistent du couvent que l’ancienne église, l’actuel « Casino », devenue salle d’exposition municipale (elle cesse en effet d’être utilisé comme théâtre en 1953).

Couvent des Augustins

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AuXIIIe siècle, premier établissement des augustins de la province de Cologne en dehors de la ville près du hameau de la Briquerie. En 1308, ils obtiennent du comteHenri VII de Luxembourg un terrain à l’intérieur de la ville, à proximité de l’actuelle place du Luxembourg. En 1460, reconstruction de l’église. Le chœur est détruit lors dusiège de 1558 et son emplacement intégré aux fortifications de la ville. Le reste du bâtiment, épargné, est transformé en magasins militaires (qui subsisteront jusqu’auXIXe siècle) après le départ des religieux vers un nouvel emplacement à proximité de l’actuelle rue du Vieux-Collège. En 1903, découverte des vestiges de l’ancienne chapelle lors du démantèlement des fortifications puis transfert dans le nouveaumusée de la Tour aux Puces des principaux éléments lapidaires.

Couvent d’Augustins puis collège
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En 1614, lesAugustins qui avaient été expulsés et dont l’ancien couvent avait été englobé dans les nouvelles fortifications de la ville obtiennent un nouvel emplacement au niveau des actuelles rues du Cygne et du Vieux-Collège. En 1622, un nouveau couvent est construit sous la direction du père Mathias Montanus. Ce nouvel édifice est à nouveau gravement endommagé par le siège de 1643, puis par un incendie en 1651. En 1655, les Augustins de la province deCologne sont remplacés par des Augustins français. À partir de 1659, ces derniers font reconstruire le couvent qui comprend un petit cloître, au sud de l’ancien, et une grande église en croix latine à un seul vaisseau dont les transepts sont occupés par deux chapelles dédiées à Saint Thomas de Villeneuve et à laVierge. À partir de 1694, les religieux sont chargés d’y établir le collège de la ville. Au cours duVIIIe siècle, ils ajoutent une petite aile au sud du cloître. En 1791, le collège est maintenu après expulsion des religieux tandis que le reste des bâtiments est livré aux autorités militaires (la chapelle est transformée en magasin militaire). De 1804 à 1911, date d’achèvement de l’actuel lycée Charlemagne, l’ancien cloître est occupé par le collège communal. En 1835, l’ancienne église est détruite et le collège agrandi par l’extension de l’aile nord du cloître et la construction d’un nouveau bâtiment sur la rue du Vieux-Collège. Les derniers vestiges du couvent et de l’ancien collège ont disparu vers 1960 lors de l’agrandissement du lycée Hélène-Boucher, à l’exception d’un petit bâtiment dans la cour de l’actuel commissariat.

Édifices civils

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Hôtel de Raville

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L’hôtel de Raville fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[104].Tourelle d’escalier à double encorbellement, fenêtres à meneaux ;Hôtel de Raville, actuellement annexe de l’hôtel de ville. Les familles nobles ayant été autorisées à se construire une demeure à l’intérieur du château, les capitaines châtelains de la ville (famille de Raville du milieu duXVe siècle, à la fin duXVIe siècle, se font construire un premier hôtel dès la fin duXIVe siècle (vestiges). Ce dernier est fortement remanié dans la2e moitié duXVe siècle. Les travaux de remparage, côté Moselle, en 1542 ont entraîné la destruction d’une grange et une nouvelle campagne de travaux à l’initiative de Bernard de Raville (par exemple, la réfection de la porte de la tour. Contrairement à l’opinion la plus répandue, la partie gauche de l’hôtel semble contemporaine du reste mais fortement remaniée auXVIIIe siècle. Le bâtiment ayant encore été « restauré » à l’époque allemande, il est difficile d’en comprendre toutes les étapes. Les dispositions intérieures ne sont plus lisibles à la suite de la transformation en bureaux. La tour polygonale en encorbellement de la fin duXVe siècle, constitue un modèle très rare en Lorraine, apparemment importé des Flandres.

Hôtel d’Eltz

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L’hôtel d’Eltz fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[105].Porche à deux travées voûtées, éléments de décorRenaissance ; hôtel d’Eltz, actuellement tribunal. Un hôtel est construit pour Bernard d’Eltz vers 1551 en style Renaissance luxembourgeoise. Il ne subsiste de ce bâtiment d’origine que le porche, trois baies en rez-de-chaussée sur la façade principale, les caves et une grande salle voûtée (actuelle salle d’audience du tribunal d’instance) dont le profil des nervures rappelle beaucoup celui des salles du1er étage de la tour aux Puces datées entre 1583 et 1586. L’hôtel est acheté en 1899 par les sœurs de Notre-Dame de la Providence en vue d’y établir un pensionnat de jeunes filles. À partir de 1903, le pensionnat est agrandi grâce à la construction d’un bâtiment néo-gothique en bordure de la Moselle. En 1914, les sœurs font l’acquisition d’une maison voisine (no 10, cour du Château) et l’architecte thionvillois Loosen dessine un projet de restructuration des anciens bâtiments comportant notamment l’installation d’une cage d’escalier dans l’ancienne cour du no 10 et d’une chapelle dans la salle voûtée du rez-de-chaussée. En 1919, les travaux prévus en 1914 mais reportés par la guerre sont effectués pour l’escalier. La même année, le bâtiment de 1903 est rehaussé d’un étage. En 1934, les sœurs n’ayant pas obtenu l’autorisation d’une nouvelle extension qui aurait dénaturé l’hôtel de Raville situé juste en face, se font construire un nouveau pensionnat sur l’actuelle place Notre-Dame, abandonnant définitivement la cour du Château. En 1939, installation du tribunal et réaménagement à cet effet des bâtiments par l’architecte départemental Le Chevalier qui élargit le corps de liaison du bâtiment de 1903 et transforme la chapelle en salle d’audience. Vers 1950, « restauration » des façades sur la cour du château.

Ponts-écluses

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Pont-écluse.

Lepont-écluse sud du couronné d'Yutz fait l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques depuis le[106].Pour remédier aux fréquentes inondations de la rive droite de la Moselle,Louis de Cormontaigne fait creuser à partir de 1746 uncanal de dérivation, dit canal des fortifications, constituant en même temps un nouvel élément de défense entre la double-couronne et le Couronné de Yutz. Il est fermé à l’entrée et à la sortie par deux ponts-écluses, à sixarches en anse de panier, achevés en 1752. Les ponts à piles carrées sont munis de grilles à l’amont et d’écluses à l’aval. Ils portent au1er niveau un grand magasin à l’épreuve en prévision des temps de guerre et, au2e niveau, de part et d’autre d’une route centrale, deux magasins plus étroits pour les temps de paix, simplement couverts en charpente. Si les deux ponts subsistent toujours, ce dernier niveau a été éprouvé par le temps. Seul celui du sud a été récemment restauré sur sa face aval. Les radiers ont été en grande partie détruits en 1962 lors des travaux de canalisations de la Moselle.

Pont-couvert

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Pont-couvert puis pont des Alliés. En 1606, lancement d’un premier ponton sur la Moselle. En 1636, érection d’un pont de barques. En 1673, construction d’un premier pont fixe sur la Moselle d’après les plans du capitaine suisse Rodolphe Salzgaiber, au service deLouis XIV. Ce pont couvert, conçu pour être rapidement démonté en cas de siège, est défendu par un ouvrage à cornes, constituant l’embryon de la future double-couronne. En 1846, ce pont en très mauvais état est reconstruit en pierre (cinq arches) et élargi peu avant 1914. Face à l'avancée des troupes allemandes, le pont des Alliés a été dynamité en par une unité du Génie des armées françaises. Le pont de remplacement construit à sa place par l'occupant ayant lui-même été détruit par les Allemands en retraite fin 1944, le pont « provisoire » aménagé dès la fin de 1944 a été remplacé dans les années 1960 par un nouvel ouvrage plus haut, à trois arches, permettant la navigation fluviale à grand gabarit.

Gare

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On conserve à Thionville la trace d'au moins deux gares ferroviaires : une gare (aujourd'hui disparue mais dont le nom subsiste par une « rue de l'ancienne gare ») construite vers 1854 dans le quartier de Beauregard près de la rive gauche de la Moselle pour une desserte vers le sud ; et une halte près de l'actuelle place de Luxembourg pour une desserte vers le Grand-duché pour laligne du « Jaengelchen »[Note 15] serpentant - toujours sur la rive gauche de la Moselle - jusqu'àMondorf-les-Bains et Elange-gare au Grand-duché de 1903 à 1934. De cette dernière ligne subsiste encore la gare deRodemack et une partie de l'ancien « dépôt de la Ligne » au quartier Saint-François (ledit dépôt abritant actuellement un centre funéraire et un crématorium).

En 1878, fut construite sur la rive droite de la Moselle la nouvellegare de Thionville pour remplacer celle de Beauregard devenue trop exiguë ou moins adaptée aux besoins du moment. Choix d'une implantation stratégique, dans une île, sur l’ancienne double-couronne cédée par l'armée (protégée par le Couronné de Yutz et les deux bastions conservés en bordure de la Moselle), point de défense important de la ligne fortifiée Metz-Cologne. Première gare de marchandises du réseau d’Alsace-Lorraine où transitait l'essentiel du commerce entre laLorraine annexée, la Sarre et la Rhénanie. Projet contrôlé comme tout ce qui concernait les infrastructures ferroviaires à Strasbourg et à Berlin. Gare de « type donjon » dont l'apparence générale a été modifiée par l’adjonction d’un avant-corps et la suppression de la haute toiture de la tour.

Ancienne poste

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Ancienne poste, dite de la gare, actuellement bureaux de la SNCF, lieu-dit : ancienne double-couronne. Première poste construite en 1894 sur la rive droite de la Moselle à proximité de la gare, comportant une tour d’angle de « type donjon » qui rappelle celle de la gare voisine. Fonctionnement autonome par rapport à la poste principale construite en 1907. Édifice fortement endommagé (destruction de toute la partie droite, du couronnement de la tour et du décor impérial), aujourd’hui occupé par les bureaux de la SNCF.

Poste

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LaPoste au début duXXe siècle.

Édifice de style néo Renaissance allemande construit en 1907 par l’architecte Horst au cœur du nouveau quartier de l’Extension pour remplacer la première poste construite en 1894 sur la rive droite de la Moselle, à proximité de la gare. L’administration impériale des postes, à Berlin, accordait une grande importance à la construction des bâtiments postaux sur l’ensemble du territoire comme symboles de la modernité et de l’unité du Reich allemand. Ces bâtiments se référaient donc souvent à des modèles, en l’occurrence la poste de Thionville a sans doute été inspirée par celle de l’arrondissement deNeukölln, à Berlin (achevée en 1906). Bâtiment spectaculaire par sa disposition en angle de rues, ses deux grands pignons symétriques, la tonalité rouge de ses briques et ses hautes toitures (à l’origine en ardoise). Après 1918, on a enlevé l’aigle impériale dans le couronnement des pignons. La tour située à l'arrière du bâtiment a été partiellement démontée. Au début des années 1970 on a supprimé le jardinet qui derrière des grilles bordait le bâtiment du côté de la rue Joffre. Jusqu'en 1973, se trouvaient au premier étage les équipements dévolus aux services du télégraphe et du téléphone. Une extension immobilière pour mieux répondre aux nécessités des services a été opérée dans l'espace récupéré sur le jardin occupant l'espace entre la rue de la Paix et la rue de Strasbourg. Les services des télécommunications ayant définitivement quitté les lieux à la fin des années 1970, l'îlot est ensuite intégralement utilisé par ceux de La Poste, jusqu'en 2021. Le service de la distribution du courrier occupe désormais un bâtiment construit sur une des parties du site de l'ancienne gare. L'accueil du public se faisant en deux endroits, un au centre ville (rue de Paris) et un autre dans la section de Guentrange (rue de la Terrasse).

Théâtre

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Le théâtre municipal, situé à proximité de la Place de la Liberté, a été conçu par l'architecteÉdouard Lardillier et inauguré en 1960. Fermé quelque temps pour cause de vétusté, il a fait l'objet de travaux de restauration et rouvert lors de la saison 2012-2013.

Cinémas

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La ville possède deux cinémas :

  • un multiplexeKinepolis, situé dans le secteur Veymerange-Élange ;
  • un cinéma classéart et essai, La Scala, place de la Liberté, non loin du théâtre municipal.

Usine sidérurgique

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Article détaillé :Usine sidérurgique de Thionville.

L’usine de Thionville est créée en 1898 par la firme Röchling avec quatre hauts-fourneaux dont les deux premiers s’allument en 1899[107]. Après laPremière Guerre mondiale, l’usine est rachetée par la Société lorraine minière et métallurgique, puis reprise par lesAciéries de Longwy. Les installations de production de fonte (hauts fourneaux,aciérie,laminoirs) sont arrêtées en. Une activité métallurgique subsiste cependant jusqu'en 2016, quand lefour électrique et la forge sont arrêtés[108].

Thionville et les arts

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  • LeSiège de Thionville est une pièce lyrique en deux actes qui a été représentée en 1793 à Paris.

Présence militaire

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Personnalités liées à Thionville

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à Thionville. Catégories :Naissance à Thionville,Décès à Thionville.

Héraldique et logotype

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Armoiries

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Blason de ThionvilleBlason
D’azur au château donjonné de trois tourelles crénelées d’or, celle du milieu plus haute, le tout maçonné de sable.
Devise / Cri
A bien mérité de la Patrie.
Détails
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
D'azur au pont d'or de 2 arches semées de sable, gardé de 3 tours d'or sur le pont[29].
Blason à dessiner
Blason à dessiner
D'azur à trois tours d'or, 2 en chef, 1 en pointe[29].
Ville d'Empire de seconde classe
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Blason de ThionvilleBlason
D'azur a deux drapeaux d'argent aux fûts d'or passés en sautoir, celui a dextre à la croix d'azur chargée d'un M d'or, celui de senestre à la fasce d'azur chargé d'un P aussi d'or, accompagnés de trois tours mal ordonnées crenelées chacune de cinq pièces d'argent, ouvertes, ajourés et maçonnées de sable, soutenues de sinople, et surmontées au point du chef d'un couronne de chêne de sinople, au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même[110].
Détails

Logo

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Notamment en tant que chef-lieu deprévôté.
  2. Ces deux villages ne sont pas contiguës au reste de la commune et forment une enclave au nord-est de celle-ci.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thionville comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Première source écrite dans un acte de donation de l’archevêque deTrèves Ludwin.
  9. L’auteur desMémoires d’outre-tombe relate, non sans humour, son expérience peu glorieuse du siège de Thionville dans ses mémoires.
  10. Plus de 380 000 Alsaciens-Lorrains servirent l'Allemagne jusqu’à la fin de la guerre, souvent jusqu'à l'ultime sacrifice. Leurs tombes sont aujourd'hui entretenues par leVolksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge.
  11. Comme lefort Moselle de Metz, le fort de Yutz fut construit entre 1738 et 1750 parLouis de Cormontaigne.
  12. La rive droite de la Moselle ne fait pas partie de cette zone d'intense diphtongaison.
  13. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  14. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  15. Jaengelchen veut dire « petit Jean ».
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Thionville » surGéoportail(consulté le 29 juillet 2022)..
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Chiffres-clés de l'unité urbaine de Thionville (57601). », surInsee,(consulté le).
  3. « Chiffres-clés de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) (LUX). », surInsee,(consulté le).
  4. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Thionville »..
  5. a etb« Chiffres clés - Logement en 2019 à Thionville »(consulté le).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Thionville - Section LOG T2 »(consulté le).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Thionville - Section LOG T7 »(consulté le).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Moselle »(consulté le).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  2. Quartier Prioritaire : Côte Des Roses sursig.ville.gouv.fr
  3. ab etcThionville (57672) sur le site de l'INSEE
  4. Quartiers et Villages : VEYMERANGE surmairie-thionville.fr
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Beuvange-Saint-Michel », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le)..
  6. Sandre, « la Moselle ».
  7. Sandre, « la Moselle canalisée ».
  8. Sandre, « la Fensch ».
  9. Sandre, « le ruisseau la Kiesel ».
  10. Sandre, « le ruisseau le Veymerange ».
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  29. abcdefghijklmnopqrstuvwxy etzErnest de Bouteiller,Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale,p. 257-258.
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  31. (lb) Henri Leyder,Lëtzebuerger Marienkalender 1997
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-Marie Yante,Commerce et marchands Thionvillois auxXVe etXVIe siècles, 1983.
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Articles connexes

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Liens externes

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