Autre nom | The Maytals |
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Pays d'origine | ![]() |
Genre musical | Reggae,ska,rocksteady |
Années actives | 1962 jusqu'au début desannées 1980Début desannées 1990 jusqu'à aujourd'hui |
Labels | Beverley'sTrojan RecordsV2 MusicMango Records |
Site officiel | Site officielMySpace |
Membres | FrederickToots HibbertPaul DouglasCarl HarveyJackie JacksonLeba ThomasMarie "Twiggi" GittenNorris WebbCharles FarquarsonRadcliffe "Dougie" BryanAndy Bassford |
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Anciens membres | Henry "Raleigh" GordonNathaniel "Jerry" MatthiasHux BrownHarold ButlerMichelle EugeneWinston WrightWinston Grennan |
Toots and the Maytals, initialement appeléThe Maytals, est un groupe vocal deska,rocksteady et dereggae, parmi les plus connus, d'originejamaïcaine. The Maytals se sont formés au début des années 1960 et ont été une figure importante dans la popularisation de la musique reggae. Leur son est une combinaison unique et originale demusique gospel, ska,soul, reggae et derock.
Le style vocal du leaderToots Hibbert a été comparé à celui d'Otis Redding, et lui a valu d’être nommé parmi les cent plus grands chanteurs par le magazineRolling Stone[1]. Leur titre de 1968Do the Reggay a été la première chanson à utiliser le mot « reggae », donnant un nom au genre dans lequel se retrouvent de nombreux musiciens jamaïcains et le présentant ainsi à un public plus général[2],[3].
Frederick « Toots » Hibbert, le leader du groupe, est né àMay Pen, Clarendon enJamaïque, en 1945, dernier d’une famille de sept enfants. Il grandit en chantant de la musique gospel dans la chorale de l’église. Il déménage àKingston à la fin des années 1950[4]. Il y rencontre Henry « Raleigh » Gordon et Nathaniel « Jerry » Mathias, avec lesquels il forme un groupe vocal en 1962, dont les premiers enregistrements ont été injustement attribués à « The Flames » et « The Vikings » au Royaume-Uni par le labelIsland Records[4].
Le groupe signe son premier album,I'll Never Grow Old, avec l'aide du producteurClement Coxsone Dodd à Studio One[4]. Accompagnés des musiciens du groupe de Dodd, The Skatalites, l’harmonie du chant des Maytals, proche du gospel, assure leur succès, faisant de l’ombre à l’autre groupe vocal émergeant de Dodd, The Wailers. Après être restés avec Studio One pendant environ deux ans, le groupe change de studio pour réaliser des sessions pourPrince Buster avant d’enregistrer avecByron Lee en 1966[5].
Avec Lee, The Maytals gagnent leur première compétition de chanson populaire lors du Festival de l’Indépendance de la Jamaïque, avec leur chanson originaleBam Bam (plus tard reprise dans un style dancehall par Sister Nancy, et aussi parYellowman en 1982)[4],[5],[6]. La carrière du groupe est interrompue à la fin de l’année 1966, Hibbert étant emprisonné pendant18 mois pour possession de marijuana[4],[5]. Il déclara qu’il avait été arrêté non pas pour possession de cannabis mais alors qu’il payait la caution d’un ami[7]. Selon plusieurs sources, Hibbert écrivit son titre54-46 That’s My Number (qui est le générique d'ouverture deThis is England) en référence à son passage en prison, titre qui devient un hit enJamaïque et enAngleterre[7].
À sa libération en 1967, The Maytals commencent à travailler avec le producteur sino-jamaïcain Leslie Kong, une collaboration qui donne lieu à une série de tubes entre la fin des années 1960 et le début des années 1970[5]. Ces tubes incluentDo the Reggay, sorti en 1968, qui fut la première chanson à utiliser le mot « reggae » et donna son nom au genre en voie de développement à l’époque[2].
Le dictionnaireLarousse définit lereggae de la façon suivante[8]:
Musique populaire jamaïcaine née, à la fin des années 1960, de la fusion duska et des rythmescalypso venus de la Trinité avec le blues et le rock and roll nord-américain, et caractérisée par un rythme binaire syncopé avec le décalage du temps fort. Le genre se métamorphose enreggae, un terme que l'on doit à Frederic Toots Hibbert, compositeur en 1967 deDo the Reggay[8].
The Maytals sont à l’origine de certains des plus grands tubes dans l’histoire du reggae, parmi lesquelsPressure Drop,Sweet and Dandy et54-46 (That’s My Number), gagnant du concours de chanson populaire du Festival de l’Indépendance de la Jamaïque en 1969[2].
En 1970,Monkey Man devient le premier tube international du groupe. En 1971, ils signent un contrat d’enregistrement avecIsland Records deChris Blackwell, étant devenus le plus grand groupe de l’île et des stars internationales[5].
En 1972, le groupe remporte pour la troisième fois la compétition de chanson populaire du Festival de l’Indépendance de la Jamaïque avecPomps and Pride[4]. Le groupe apparaît également deux fois sur la bande originale deThe Harder They Come, le film de 1972 avec Jimmy Cliff en vedette. Cette bande originale fut classée parmi les 10 meilleures de tous les temps par le magazineVanity Fair[4].
Après la mort de Kong en 1971, le groupe continue d’enregistrer avec l’ancien ingénieur du son de Kong, Warrick Lyn. Ils renouent avec le producteur Byron Lee qui les renomme Toots & The Maytals[5]. Le groupe sort trois albums à succès produits par Lyn et Chris Blackwell. Ils connaissent des succès internationaux avecFunky Kingston en 1973 etReggae Got Soul en 1975. Le premier album de Toots and the Maytals distribué par Island Records estFunky Kingston. Le critique musicalLester Bangs décrivit l'album dans Stereo Review comme « la perfection, l'ensemble le plus passionnant et diversifié de chansons de reggae par un artiste[9]... » Chris Blackwell a entretenu un fort engagement envers Toots and the Maytals. Il a dit que « Je connais Toots depuis plus longtemps que n’importe qui - bien plus longtemps que Bob (Bob Marley). Toots est un des êtres humains les plus purs que j’ai rencontré dans ma vie, pur presque à l’excès[10]. »
Après la sortie deReggae Got Soul, Toots & The Maytals font la première partie deThe Who sur leur tournée nord-américaine de 1975-1976[11].
Le, leur concert auThe Roxy Theatre deLos Angeles est retransmis en direct sur KMET-FM. L'enregistrement du concert a été mis en vente sous la forme d'un album intituléSailin' On par Klondike Records[12].
Les compositions de Toots & The Maytals connaissent un regain de popularité entre 1978 et 1980 pendant la période de relance du reggae punk et ska en Grande-Bretagne, lorsqueThe Specials reprennentMonkey Man sur leur premier album en 1979 et queThe Clash reprend le tube du groupePressure Drop. Pendant cette période Toots & The Maytals sont également cités dans les paroles de la chanson deBob Marley & The Wailers,Punky Reggae Party : "The Wailers seront là,The Damned,The Jam, The Clash, The Maytals seront là,Dr Feelgood aussi".
Livre Guinness des Records
Le, le groupe enregistre, presse et distribue aux disquaires un nouvel album (Toots Live) en l’espace de24 heures dans l’espoir de rentrer dans leLivre Guinness des Records[4]. Un concert fut enregistré sur des bobines de50 millimètres et une cassette analogique de 24 pistes puis amené en vitesse en camionnette à des ingénieurs du son. Après avoir décidé du nombre de disques à presser, la pochette du disque fut rapidement créée et envoyée aux imprimeurs. Les masters, les étiquettes et les couvertures extérieures de l’album furent ensuite envoyées au plus vite à l’usine Gedmel près deLeicester, et le produit fini fut assemblé et livré àCoventry, où le groupe jouait le lendemain, atteignant ainsi avec succès le délai de24 heures. À cause d’un oubli de la maison de disques, le record ne fut pas homologué par leLivre Guinness des records.
Rob Bell d’Island Records déclara :« Malheureusement, le record ne futpas inclus dans le Livre Guinness des Records car il est règlementaire de les prévenir que l’événement va avoir lieu et personne à Island ne les avait informés du projet ! »[13].
Le record pour « plus rapide sortie d’album » ne fut officiellement publié dans le Livre Guinness des Records que28 ans plus tard lorsque Vollgas Kompanie en réclama l’honneur en 2008 pour l’enregistrement et la sortie de leur album « Live » en24 heures – réalisant ainsi dans le même intervalle de temps que Toots and The Maytals l’avaient fait pourToots Live en 1980, l’enregistrement, la presse et la distribution de leur album[14].
Le groupe se sépare après la sortie en 1981 de l’albumKnockout[4]. En 1982, le titre de Toots & The MaytalsBeautiful Woman atteint la première place enNouvelle-Zélande[5].
Hibbert continua d’enregistrer en solo pendant les années 1980.
Au début des années 1990 de nouveaux musiciens formèrent The Maytals et le groupe continua de faire des tournées et enregistrer avec succès, avec deux apparitions auReggae Sunsplash au milieu des années 1990[4],[5].
Le,Jack Johnson etBen Harper ont joué avec Toots and the Maytals dansSaturday Night Live (saison 29, épisode 16), un épisode avecDonald Trump comme invité principal[15],[16].
En 2004, le groupe sortTrue Love , un album de nouveaux enregistrements de leurs premiers tubes en collaboration avec de nombreux invités commeBonnie Raitt,Willie Nelson,Eric Clapton,Keith Richards,Trey Anastasio,The Roots,Shaggy,Jeff Beck,Gwen Stefani /No Doubt,Ben Harper,Manu Chao,Ryan Adams,Toots Hibbert,Paul Douglas, Jackie Jackson,Ken Boothe, etThe Skatalites[17]. L’album remporte cette même année leGrammy Award du meilleur album reggae.
En 2006, ils enregistrent une version reggae/ska du titre deRadioheadLet Down pour l'album hommageRadiodread du groupeEasy Star All-Stars. L’album est une reprise chanson par chanson de l’albumOK Computer du groupe de rock anglais en reggae, dub et ska.
En, Toots & The Maytals sortentLight Your Light, qui comprend des arrangements de chansons plus anciennes comme “Johnny Cool Man”, ainsi que de nouveaux titres. L’album fut nommé en 2008 pour un Grammy dans la catégorie meilleur album reggae.
Toots & The Maytals détiennent le record actuel de tubes numéros un en Jamaïque avec un total de trente-et-un[18].
En, il a été annoncé que Toots & The Maytals joueraient aux côtés d’Amy Winehouse, pour les50 ans de leur label commun Island Records. Winehouse avait repris le titre du groupeMonkey Man et le groupe était censé jouer avec elle auShepherds Bush Empire à Londres le[19]. Cependant, la performance de Winehouse fut annulée et à la place Toots & The Maytals jouèrent à Bush Hall, une salle plus intime, devant un public de fans.
Le groupe apparaît dans le documentaireReggae Got Soul: The Story of Toots and the Maytals /Le reggae a de l’âme: l’histoire de Toots and the Maytals, produit en 2011 par laBBC, et décrit comme “l’histoire jamais racontée de l’un des artistes les plus influents à avoir jamais émergé deJamaïque”[20],[21]. Le documentaire inclutMarcia Griffiths,Jimmy Cliff,Bonnie Raitt,Eric Clapton,Keith Richards,Willie Nelson, Anthony DeCurtis,Ziggy Marley,Chris Blackwell,Paolo Nutini,Paul Douglas,Sly Dunbar,Robbie Shakespeare, etToots Hibbert[21],[22].
En 2012, l’album en publicUnplugged on Strawberry Hill rapporte à Hibbert sa cinquième nomination pour un Grammy[23].
En, Hibbert est blessé à la tête sur scène avec une bouteille de vodka d’1,75 L lors d’un concert àRichmond enVirginie pendant un festival. Ses blessures provoquent une commotion et nécessitent six agrafes. Après l’agression, le chanteur annule tous les concerts suivants, se justifiant par une peur de son public et le fait qu’il ne se sente plus en sécurité lors de ses spectacles[24].
En 2015, le magazineVogue a classé la chanson54-46 Was My Number de Toots and the Maytals parmi leurs « 15 chansons Reggae Roots que vous devriez connaître »; et dans une interview avec Patricia Chin deVP Records,Vogue a classé le groupe dans une liste restreinte des premières « Royautés reggae » enregistrées au Studio 17 deKingston, Jamaïque qui comprenaitBob Marley,Peter Tosh,Gregory Isaacs,Dennis Brown,Burning Spear, Toots and the Maytals,The Heptones, etBunny Wailer[25],[26].
Toots and the Maytals ont été cités comme inspiration par d'autres musiciens quand il s'agit de la longévité de carrière. L'artiste jamaïcainSean Paul explique ceci en disant: « J'ai vu des gens formidables dans ce métier, vous savez, des gens commeToots... Toots and the Maytals. Toots, c'est un grand artiste de reggae et il est toujours actif... Il est là depuis des années et il est actif. Ce genre d'artistes m'inspire. Je sais que je vais continuer à faire de la musique aussi longtemps que je peux[27]. »
En 2016 Toots and The Maytals ont annoncé un retour sur scène avec leur première tournée en3 ans[28], et le à The Observatory North Park à San Diego le groupe est remonté sur scène pour la première fois depuis 2013[29].
En 2017, Toots and the Maytals sont devenus le deuxième groupe de reggae à jouer aufestival Coachella, après Chronixx en 2016[30],[31],[32].
Le auGlastonbury Festival, le passage de Toots and the Maytals était prévu pour 17h30, avec une diffusion en direct d'extraits par la chaîneBBC Four. La BBC n'ayant pas diffusé les extraits attendus, le commentateur de la BBC Mark Radcliffe s'est excusé en leur nom en disant « Si vous attendiez Toots and the Maytals - et, franchement, nous attendions tous - il me semble qu'ils étaient "à l'heure jamaïcaine" ou quelque chose comme ça parce qu'ils ne sont pas arrivés à temps sur scène. » Le groupe a été reprogrammé pour minuit, et tous les autres artistes ont été décalés d'une heure[33],[34],[35],[36].
En 2017,Chris Blackwell, fondateur du label Island Records qui a signéBob Marley (Bob Marley and the Wailers) ainsi queToots Hibbert (Toots and the Maytals), a soumis aux studios Universal Music et Studiocanal son souhait de créer une série TV qui montre la naissance du reggae et la progression de l’industrie musicale jamaïcaine depuis l’indépendance du pays en 1962[37].
Le, Toots and the Maytals ont joué leur nouvelle chansonMarley, un hommage àBob Marley, en public pour la première fois lors deThe Tonight Show Starring Jimmy Fallon[38],[39].
Le, le magazineRolling Stone s'est associé à YouTube Music pourThe Rolling Stone Relaunch, célébrant la refonte du magazine et du site web, le récent lancement de YouTube Music, et le début d'un partenariat entre Rolling Stone et YouTube Music pour la fourniture de contenus numériques exclusifs. L'événement, tenu à Brooklyn, a accueilli 500 initiés de l'industrie de la musique et présenté une performance musicale deShawn Mendes. La soirée s'est terminée par une performance spéciale par Toots and the Maytals, dont le chanteur Toots Hibbert a été nommé par Rolling Stone comme un des 100 plus grands chanteurs. Le concert a été filmé pour la série nommée auxEmmy AwardsLive from the Artists Den[40],[41]
En août 2020, Toots Hibbert est admis en soins intensifs à l'hôpital, puis plongé dans un coma artificiel, à la suite de « complications respiratoires » et d'une suspicion deCovid-19, dont il meurt le 11 septembre 2020. Il donnait encore des concerts en janvier 2020 et venait tout juste de sortir un album,Got to be Tough, qui signait le retour attendu du mythique groupe Toots and The Maytals, quide facto n'aura jamais lieu.
En 2017, Toots and the Maytals ont fait partie de l’expositionJamaica Jamaica ! à laPhilharmonie de Paris pour leur importance dans le développement de musiquereggae[43],[44].
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