The Hendon Mob est unsite web anglais spécialisé dans l'univers dupoker. Sa popularité vient de son importante base de données sur les résultats detournois live.
Barny Boatman, né en 1956. Gagnant d'un braceletWSOP lors desWSOP 2013, il cumule 3 500 000 $ de gain.
Ross Boatman, né en 1964. Il cumule plus de 1 990 000 $ de gain en live.
Ram Vaswani, né en 1970, Gagnant d'un braceletWSOP lors desWSOP 2007, il cumule plus 3 490 000 $ de gain.
Ces quatre joueurs apparaissent dans le programme télévisé britanniqueLate Night Poker (1999–2002) et sont l'objet d'un article dans l'Evening Standard en 2000[2]. Ils donneront le nom de leur groupe au site internet.
Les données disponibles sur The Hendon Mob sont à prendre avec précaution. Pour chaque joueur figure la liste de ses tournois, la position finale et le gain monétaire associé à chaque tournoi. Cependant :
Seuls lesrésultats positifs sont référencés. Autrement dit, le site permet de voir uniquement les tournois où le joueur a fini dans les places payées. Les participations aux tournois dans lesquels le joueur ne fait pas de résultats n'apparaissent pas. À l'image duchiffre d'affaires pour une société, les gains cumulés donnent une idée de l'activité du joueur, mais ne reflètent pas ses gains réels, une fois que les frais ont été déduits.Par exemple, les gains cumulés du joueur professionnelDavidi Kitai atteignent 423 000 € de gain en 2017[5], mais déclare en interview avoir fait une année en négatif[6].
Lestacking n'est pas pris en compte. Cette pratique officieuse consiste à vendre des parts des frais d'entrée à un tournoi. Ceux qui achètent les parts sont comme des investisseurs, nommésstackers. Lorsqu'un joueur gagne une somme d'argent, le joueur qui l'a stacké à hauteur de X% des frais d'entrée récoltera X% de mes gains. Les sommes qui figure dans The Hendon Mob sont les données officielles, avant redistribution aux stackers.Lorsqu'il a remporté le Main Event des WSOP en 2009,Joe Cada était stacké à 50 %[7], il a donc du reverser 50 % des 8,5 millions de dollars remportés.
Lesdeals ne sont pas pris en compte. Parfois, en fin de tournoi, les joueurs font undeal, ils se mettent d'accord sur une nouvelle répartition de la cagnotte pour les joueurs restants. L'idée est de réduire les écarts de gain entre les premières positions, qui peuvent être assez importants[8].Par exemple, lors du High Roller de l’EPT à Madrid en 2011, les gains officiels indiques 525 000 € pour le premier, et 316 000 € pour le second[9]. En réalité il y a eu un deal lors du heads-upBertrand Grospellier est reparti avec 430 000 € etBenjamin Spindler(de) avec 410 000 €[10].
Seules, lessommes gagnées etpositions finales ne reflètent pas de la performance du joueur. Pour chaque tournoi, le nombre d'inscrits et les frais d'entrée ont beaucoup d'importance.Exemple avec quelques events desWSOP 2018 :
Si on compare les events 21 et 33, le montant remporté par le gagnant est similaire (autour de 1,2 million de dollars) mais il a du être bien plus compliqué de s'imposer sur l'event 21 qui comportait 7361 inscrits. Quant à l'event 78, le gain de 10 millions de dollars est impressionnant, mais l'argent à investir (1 million de dollars) pour participer au tournoi également. Ce gain de dollars a fait passerJustin Bonomo en 1ère position de la All Time money list[14], mais comme il le dit lui-même : "cet indicateur n'est pas révélateur du talent d'un joueur"[15].