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The Cloisters

40° 51′ 53″ N, 73° 55′ 55″ O
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The Cloisters
Vu depuis l'Hudson River.
Nom officiel
Nom local
Géographie
Pays
État
Ville mondiale
Arrondissement
Partie de
Coordonnées
Fonctionnement
Patrimonialité
Propriété contributrice à undistrict historique ()
New York City Landmark(d) (extérieur en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
Fondateur
Identifiants
GNIS
Site web
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The Cloisters (« Les Cloîtres » enfrançais) est unmuséeaméricain, situé dans le quartier deWashington Heights au nord de l'île deManhattan àNew York. Il regroupe quatre cloîtres médiévaux européens et des collections d'objets médiévaux. Il est l'un des départements duMetropolitan Museum of Art.

Présentation

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Le musée se situe au bord de l'Hudson, à l'extrémité septentrionale de Manhattan. Il s'agit d'une énorme bâtisse en forme d'abbaye de style néo-romano-gothique, entourée de jardins de1,6 hectare. Le bâtiment du musée a été conçu par l'architecte Charles Collens, sur un site d'une colline escarpée, avec des niveaux supérieurs et inférieurs. Il contient des jardins médiévaux et une série de chapelles et de galeries thématiques, notamment les salles romane, de Fuentidueña, de la Licorne, espagnole et gothique.

La conception, la disposition et l'ambiance du bâtiment sont destinées à évoquer un sens de la vie monastique européenne médiévale. Au sud, se trouve leFort Tryon. Les collections sont présentées dans l'ordre chronologique : d'abord l'art roman puis l'art gothique et enfin le début duXVIe siècle.

Histoire

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The Cloisters, à New York.

The Cloisters est le nom donné au musée qui abrite principalement cinq cloîtres médiévaux français (d'où son nom). Ils proviennent principalement d’abbayes situées dans le sud de la France, à savoir : l'abbaye Saint-Michel de Cuxa dans le département français desPyrénées-Orientales, l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert dans le Languedoc, l'abbaye de Bonnefont-en-Comminges, l'abbaye deTrie-sur-Baïse en Bigorre, à l'exception du cloître duprieuré de Froville situé enLorraine dans le nord-est. On y trouve également l'abside de la chapelle de Fuentidueña dans laprovince de Ségovie enEspagne. Ces différents éléments architecturaux ont été incorporés à l’édifice néo-romano-gothique construit à cet effet pour les accueillir, afin de constituer un ensemble d'espaces, de salles, de galeries et de jardins qui offrent un cadre harmonieux et évocateur dans lequel les visiteurs peuvent découvrir la riche tradition de la production artistique médiévale de l'Europe.

Une grande partie des sculptures des Cloisters a été acquise parGeorge Grey Barnard, sculpteur américain et fervent collectionneur d'art médiéval. Barnard, qui travaille en France avant laPremière Guerre mondiale, achète chez des antiquaires et des particuliers des sculptures médiévales et des fragments architecturaux provenant de monastères vendus commebiens nationaux à laRévolution et démantelés par leurs propriétaires. À son retour aux États-Unis, il présente au public sa collection dans un bâtiment en briques sur Fort Washington Avenue. C’est la première installation d'art médiéval de ce genre en Amérique.

Cette collection est achetée parJohn D. Rockefeller Jr. en1925 pour la somme de 100 000 $[1] et forme le noyau de la collection du musée.

John D. Rockefeller Jr. en fait don auMetropolitan Museum of Art et les nouveaux bâtiments du musée sont édifiés sur le site actuel et ouverts au public en1938. Depuis, The Cloisters possède la plus grande collection d'art médiéval du continent américain[2] : il abrite environ 5 000 œuvres d'art et d'architecture.

Le musée

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Les cloîtres

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Il présente de beauxchapiteaux duXIIe siècle provenant de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, dans lesPyrénées-Orientales. Le jardin est composé d'essences médiévales et modernes.
Il est composé de divers éléments de la fin duXIIe siècle provenant du monastère de Saint-Guilhem-le-Désert, dans l'Hérault. On peut y admirer des sculptures desXIIe et XIIIe siècles venant de France et d'Italie. Lescorbeaux sont originaires deNotre-Dame-de-la-Grand-Sauve (Commune deLa Sauve enGironde).
Cette reconstitution présente des chapiteaux et des éléments sculptés provenant de plusieurs cloîtres des Pyrénées, dont une partie du cloître des Cordeliers de Tarbes. Aucune pièce ne proviendrait du cloître de l'abbaye cistercienne de Bonnefont[3]. Le jardin du cloître expose 250 espèces de plantes cultivées au Moyen Âge.
Il s'agit d'un cloître duXVe siècle constitué d'éléments provenant du couventcarmélite deTrie-en-Bigorre, ainsi que de l'abbaye bénédictine de Larreule et de celle deSaint-Sever-de-Rustan dans lesHautes-Pyrénées.
Les arcades trilobées gothiques duXIIIe siècle furent achetées parGeorge Blumenthal, un richissime banquier américain, en 1922. Elles furent ensuite démontées et installées dans sa propriété parisienne. En 1930, à la mort de son épouse Florence, ses biens partent pour New York et sont remontés au musée du cloître en guise d'exemple d'un style gothique trilobé très épuré[4].
  • Cloître de Cuxa.
    Cloître de Cuxa.
  • Cloître de Saint-Guilhem.
    Cloître de Saint-Guilhem.
  • Cloître de Bonnefont.
    Cloître de Bonnefont.
  • Cloître de Trie.
    Cloître de Trie.

Les chapelles

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  • Chapelle gothique
La chapelle gothique est située au rez-de-chaussée du musée et a été construite pour présenter sesvitraux et ses grandes collections de sculptures, dont des sarcophages de gisants.
La chapelle de Fuentidueña est la plus grande salle du musée. Sa pièce maîtresse en est l'abside de Fuentidueña, une niche romane semi-circulaire construite entre environ 1175 et 1200 à l'église Sainte-Jeanne deFuentidueña (province de Ségovie, Espagne).
  • Chapelle de Langon
La chapelle de Langon est au rez-de-chaussée du musée. Son mur de droite a été construit vers 1126 pour lacathédrale romane Notre-Dame-du-Bourg de Digne.  

Les salles

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  • Salle romane
La salle romane contient trois grandes portes d'église, l'entrée principale des visiteurs jouxtant le cloître de Guilhem.
  • Salle du Trésor
La salle du Trésor a été ouverte en 1988 pour célébrer le50e anniversaire du musée. Elle se compose en grande partie de petits objets de luxe acquis par le Met après avoir construit sa collection initiale et s'inspire largement des acquisitions de la collection de Joseph Brummer. La salle contient la collection du musée demanuscrits enluminés, lereliquaire en argent en forme de bras français duXIIIe siècle et un jeu de cartes à jouer duXVe siècle.

Les collections

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Le musée des cloîtres abrite des collections de l'époque médiévale. La collection d'œuvres d'art du musée comprend environ cinq mille pièces. Les visiteurs peuvent admirer des objets datant duXIIe au XVe siècle. Parmi les œuvres les plus remarquables se trouvent les septtapisseries desFlandres représentantLa Chasse à la licorne exécutées entre 1495 et 1505[5] mais aussi leretable de Mérode, exécuté parRobert Campin[6].

D'autres pièces sont également exposées, parmi lesquelles une croix romane appelée égalementCloisters Cross ouBury St. Edmunds Cross, acquise sousThomas Hoving, laCroix de San Salvador de Fuentes, une croix de procession de la seconde moitié duXIe siècle en bois revêtu d'argent et de joyaux, originaire desAsturies ou leReliquaire de Touyl duXIVe siècle en émaux peints et argent doré. The Cloisters conservent par ailleurs des manuscrits enluminés comme unmanuscrit normand de l'Apocalypse, ainsi que ceux réalisés par lesfrères Limbourg (Les Belles Heures du duc de Berry) et parJean Pucelle (Livre d'heures pourJeanne d'Évreux).

Lecrucifix de 1125–1150, d'origine autrichienne, est du typeChrist triomphant. Les yeux grands ouverts, il apparaît vivant, symbole de la conviction qu'il a vaincu la mort[7].

Au cinéma

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Notes et références

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  1. Sara Dodge Kimbrough,Drawn from life - The story of four American artists whose friendship & work began in Paris during the 1880s, University press of Mississippi, 1976, page 143.
  2. « The Cloisters, le musée du Moyen Âge à Fort Tryon Park - Musée des Cloîtres », surNew York,(consulté le).
  3. Céline Brugeat,The French Franciscan Cloister in New York, 2012.
  4. Photo et notice du musée des Cloîtres de New York City.
  5. (en) « Tapestry in the Renaissance: Art and Magnificence »,The Metropolitan Museum of Art(consulté le).
  6. Campbell, National Gallery Catalogues (new series):The Fifteenth Century Netherlandish Paintings,p. 72,Lorne Campbell, 1998(ISBN 9781857091717) ; voir aussi l'article de 1974 du même auteur :TSTOR..
  7. FrançoisBoespflug,La Crucifixion dans l’art : Un sujet planétaire, Bayard Editions,, 559 p.(ISBN 978-2-227-49502-9),p. 60.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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