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| Thêta | |
| Graphies | |
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| Capitale | |
| Bas de casse | |
| Utilisation | |
| Alphabets | arabe chypriote maronite,atsina,comox,halkomelem,kickapou,lamalama,lekwungen,romani,thompson,tuscarora,walapai,wakhi,yavapai |
| modifier | |
Lethêta latin, ou plus simplementthêta, est unelettre additionnelle de l’alphabet latin. Il tient sa forme de la lettre minusculethêta grecque ‹ θ ›. Il est utilisé en Amérique du Nord dans l’écriture de l’atsina, ducomox, dehalkomelem, dukickapou, dulekwungen, duthompson, dutuscarora, parfois duwalapai, et duyavapai ; en Europe dans l’écriture de l’arabe chypriote maronite, dans l’alphabet romani standard utilisé pour l’écriture duromani ; en Asie dans l’écriture duwakhi ; en Océanie dans l’écriture dulamalama.
Pierre-Philippe Potier a utilisé le thêta dans son alphabet latinwendat-huron dans le manuscritElementa grammaticae huronicae de 1744[1].
Isaac Pitman a utilisé différentes formes de lettres dont celle d’un thêta pour la lettre notant la consonne fricative dentale sourde de l’anglais dans l’Alphabet phonotypique,
| 1845 | 1847 | 1852 (janv.) | 1852 (juil.) | 1853 (janv.) | 1853 (juin) | 1865 | 1868 |
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| Γ | Ꞁ | Θ | ϴ θ |

Le thêta latin a été utilisé dans l’alphabet de Lepsius publié en 1855, notamment dans la transcription d’égyptologiste avant d’être remplacé parT macron souscrit ‹ Ṯ, ṯ ›.
L’Alphabet phonétique international utilise un symbole thêta, officiellement représenté par le caractère de la lettre grecque ‹ θ › mais, en théorie, avec une forme latine (comme les autres symboles empruntés à l’alphabet grec :ꞵ,ɣ,ɛ,ɸ,ꭓ)[2].
Le thêta est utilisé comme lettre latine dans l’Alphabet romani standard développé parMarcel Courthiade dans les années 1980 et 1990 et adopté par l’Union romani internationale.
Le thêta est utilisé dans plusieursalphabets phonétiques américanistes.En 1932, John Peabody Harrington utilise le thêta dans l’écriture dukaruk[3]. Le thêta représente uneconsonne fricative dentale sourde/θ/ enatsina[4], encomox[5], enlewkungen, enthompson, enwalapai, enyavapai, ou entuscarora[6]. Enkickapoo, le thêta représente uneconsonne fricative dentale sourde/θ/ mais peut parfois être voisée/ð/[7].
Bien qu’il ait été proposé plusieurs fois à l’encodage[8], le thêta latin en tant que tel n’a pas encore été codé en informatique et n’est donc pas standardisé[9]. En attendant, il peut être disponible dans certaines fontes utilisant un jeu de caractères non standard, ou être accessible via des caractères à usage privé comme le prévoit le standard Unicode. Mais dans la plupart des fontes, les caractères pour lalettre majuscule grecque thêta U+0398 ‹ Θ › ou lesymbole grec thêta majuscule U+03F4 ‹ ϴ › et pour lalettre minuscule grecque thêta U+03B8 ‹ θ › peuvent avoir des formes utilisables. Dans certaines polices d’écriture, les caractères grecs ont des formes adéquates uniquement avec les fonctionnalitésOpenType permettant de choisir les glyphes des caractères, par exemple avec un jeu stylistique comme dans la police d’écriture Brill[10],[9].
La normeAFNOR NF Z71-300 indique notamment[11] :
« La lettre latine θ (théta latin) utilisée dans certaines langues n’est pas prise en charge dans le présent document en tant qu’elle n’est pas présente dans la Norme internationale ISO/IEC 10646. L’utilisateur peut utiliser à la place la lettre grecque correspondante. »
Variantes de la lettreΘ | |
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| Diacritiques inscrits |
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| Autres |
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