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Terre-Neuve-et-Labrador

47° 36′ 04″ N, 52° 41′ 52″ O
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Cet article fait référence à la province. Pour les autres sens tels la race de chien, consulterTerre-Neuve (homonymie) etLabrador (homonymie).

Terre-Neuve-et-Labrador
Newfoundland and Labrador(en)
Blason de Terre-Neuve-et-Labrador
Armoiries.
Drapeau de Terre-Neuve-et-Labrador
Drapeau.
Terre-Neuve-et-Labrador
Carte de localisation.
Administration
PaysDrapeau du CanadaCanada
CapitaleSaint-Jean
Plus grande villeSaint-Jean
Entrée dans laConfédération (12e)
Lieutenant-gouverneurJoan Marie Aylward
Premier ministreTony Wakeham (PPC)
LégislatureChambre d'assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador
Sièges à la Chambre des communes7 (sur 338)
Sièges au Sénat6 (sur 105)
Code postalA
ISO 3166-2:CACA-NL
Démographie
GentiléTerre-Neuvien-et-Labradorien, Terre-Neuvienne-et-Labradorienne[1]
Terre-Neuvien, Terre-Neuvienne[1]
Ténelien, Ténelienne[1]
Population510 550 hab.[2](2021)
Densité1,3 hab./km2
Rang9e
Langue officielleDe jure : Aucune
De facto :Anglais
Géographie
Superficie405 212 km2
Rang10e
Terre373 872 km2
Eau31 340 km2 (7,73 %)
Fuseau horaireUTC-3:30 et-4:00
Divers
DeviseQuaerite Primum Regnum Dei
(Latin : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu »)
Domaine Internet.nl.ca
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Terre-Neuve-et-Labrador (enanglais :Newfoundland and Labrador) est laprovince la plusorientale duCanada, située dans la région de l'Atlantique. Elle est constituée de l'île deTerre-Neuve et de la région continentale duLabrador au nord-ouest, combinant une superficie totale de 405 212 km2. En 2022, sa population est estimée à 522 875 habitants. Environ 94 % de la population de la province vit sur l'île de Terre-Neuve (et les petites îles voisines), dont plus de la moitié sur lapéninsule d'Avalon.

Elle est la province la plus homogène du Canada sur le plan linguistique, avec 97 % d'habitants ayant l'anglais (avec savariante locale) commelangue maternelle d'après le recensement de2016[3]. Historiquement, Terre-Neuve abritait également des variétés uniques d'irlandais (en) et defrançais, ainsi que la langue éteintebéothuk. Au Labrador, les langues autochtonesinnu-aimun etinuktitut sont également parlées.

La capitale et la plus grande ville de Terre-Neuve-et-Labrador,Saint-Jean, est la 20e plus grandeaire métropolitaine du Canada et abrite près de 40 % de la population de la province. Saint-Jean héberge le siège du gouvernement provincial, laChambre d'assemblée, ainsi que le plus haut tribunal de la juridiction, laCour d'appel.

Anciennecolonie puisdominion de l'Empire britannique, Terre-Neuve a renoncé à sasouveraineté en 1933, à la suite de graves problèmes économiques causés par laGrande Dépression et des conséquences financières de sa participation coûteuse à laPremière Guerre mondiale. Elle est devenue la 10e et dernière province à entrer dans laConfédération, le, sous le nom de « Terre-Neuve ». Le, laConstitution du Canada a étémodifiée, pour changer le nom de la province en « Terre-Neuve-et-Labrador ».

Histoire avant la Confédération

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Article détaillé :Histoire de Terre-Neuve.

Période de colonisation

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Les premiers habitants de l’île furent lesInuits et lesBeothuks. La première colonie européenne enAmérique, fondée en l'an1000 par lesVikings, se trouvait sur l'île, àL'Anse aux Meadows et àPointe Rosée[4]. Des restes et des artefacts provenant de cette occupation sont présentés à L'Anse aux Meadows, classé aupatrimoine mondial de l'UNESCO[5].

Malgré diverses allégations sur la fréquentation desGrands Bancs par des pêcheurs européens au début duXVe siècle, et dont la source principale paraît être l'ouvrage de Charles Desmarquets[6], le premier récit historiquement documenté est celui de l'explorateurJean Cabot, qui accosta àBonavista en 1497 et prit possession de Terre-Neuve au nom de la couronne d'Angleterre.Humphrey Gilbert établit un poste de pêche en 1583 àSaint-Jean, entamant le processus de colonisation de l'ile. En 1610,John Guy fonda une colonie àCuper's Cove, aujourd'hui connu sous le nom deCupids, faisant de Terre-Neuve la deuxième colonie permanente anglaise en Amérique aprèsJamestown enVirginie[7]. Le fils deNicholas Guy[Qui ?], né le, est le premier enfant anglais dont la naissance est connue sur le territoire de ce qui deviendra leCanada[8]. La colonie anglaise à l'Anse Cupid fut suivie par la colonie anglaise d'Avalon, établie par Sir George Calvert àFerryland en 1621. SirGeorge Calvert s'était converti au catholicisme et tolérait donc les catholiques dans la colonie d'Avalon[9]. Malgré ses efforts, les plantations commerciales anglaises n'eurent pas beaucoup de succès à cause des conditions climatiques et naturelles difficiles de Terre-Neuve. Plus tard, il fondera la colonie anglaise duMaryland.

Au milieu duXVIIe siècle, lesBasques, qui pêchaient les bancs de morue dès le début duXVIe siècle au large des côtes, fondèrentPlaisance (aujourd'huiPlacentia), un havre fréquenté aussi par des pêcheurs d'autres régions françaises. En 1655, leroyaume de France, déjà présent auCanada, installe un gouverneur à Plaisance, commençant une tentative de colonisation française de l'île[10]. Cette tentative entraîna des tensions avec laGrande-Bretagne et fut abandonnée à la suite destraités d'Utrecht de 1713 qui mettent fin à laguerre de Succession d'Espagne. Selon les termes des traités, la France renonce à ses revendications sur l'île de Terre-Neuve (ainsi que celles portant sur les côtes de labaie d'Hudson) et confirme la possession de celle-ci par laGrande-Bretagne. Des territoires français d'Acadie y sont aussi cédés aux Britanniques. La population française de Plaisance se transféra alors sur l'île Royale (aujourd'hui l'île du Cap-Breton), fraction d'Acadie restée française jusqu'à laguerre de Sept Ans, marquée par le tragique épisode de ladéportation des Acadiens en 1755.

C'est leroiGeorge VI qui verra, en 1949, naître laprovince canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

La colonie n'était pas une province canadienne jusqu'en 1949 et fut de 1907 à son entrée au sein de la Confédération undominion indépendant membre de l'Empire britannique, ayant une existence juridique séparée duCanada[11].

Terre-Neuve fut dotée en 1832 d'une assemblée bicamérale, qui est actuellement connue sous le terme de la Chambre d'assemblée (House of Assembly)[12]. En1855, Terre-Neuve reçut son propregouvernement[12] etPhilip Francois Little, natif de l'île du Prince-Édouard, forma la première administration de 1855 à 1858.

En 1941, en vertu d'une entente avec la Grande-Bretagne, les États-Unis y installèrent des bases aériennes en échange de leurs vieux destroyers[13].

Événements ayant conduit à l'union avec le Canada

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Drapeau duDominion de Terre-Neuve.

Terre-Neuve rejeta une première fois l'union avec laconfédération canadienne dans l'élection générale de 1869[12]. Elle demeura colonie britannique jusqu'à ce qu'elle reçût le statut de dominion semi autonome en 1907[12] en même temps que laNouvelle-Zélande. Elle tenta de faire un accord de libre-échange avec lesÉtats-Unis mais cela échoua. LeDominion de Terre-Neuve atteignit son âge d'or sous le premier ministreRobert Bond (en).

Terre-Neuve constitua son propre régiment :The Royal Newfoundland Regiment pour participer à laPremière Guerre mondiale afin de soutenir leRoyaume-Uni. Le, une grande partie de ce régiment fut massacrée au début de laBataille de la Somme. La dette de guerre à la suite des dépenses dues à ce régiment conduisit à un endettement croissant lors des années 1920, car contrairement à tous les États souverains de l'époque (qui annulèrent ou étalèrent leurs remboursements de leur dette de guerre à leur avantage), Terre-Neuve fit face à ses engagements financiers sans les renier.

Lesannées 1920 furent aussi marquées par une atmosphère de scandale. En 1923, le premier ministreRichard Squires (en) fut arrêté et accusé de corruption. Il fut laissé en liberté sous caution peu de temps après, mais on nomma une commission britannique dirigée par Hollis Walker pour éclairer l'affaire. Peu de temps après, le gouvernement de Squires chuta. Il revint au pouvoir en 1928 pendant la grave crise infligée au pays par laGrande Dépression. Le, une émeute de dix mille personnes à l'Assemblée contraignit Squires à s'enfuir.

Le gouvernement suivant, mené parFrederick Alderdice (en), demanda au gouvernement britannique de prendre le contrôle direct du pays, jusqu'à ce que Terre-Neuve soit autosuffisante.

Histoire au sein de la Confédération

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Référendum acquis de justesse

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En 1946, une élection mit en place une convention nationale pour décider de l'avenir de Terre-Neuve. Après un débat acharné et un premier référendum à trois options en, un deuxième référendum en juillet 1948 décida par un vote de 52 % contre 48 % de s'unir avec le Canada[12].

Terre-Neuve devint membre de la Confédération canadienne le[12].

La politique de la province fut dominée par leParti libéral sousJoseph R. Smallwood jusqu'en 1972. Cette année-là, le gouvernement Smallwood fut défait par lesprogressistes-conservateurs, parti dirigé parFrank Moores.

Brian Peckford devint premier ministre en 1979. Pendant cette période, la province lutta avec le gouvernement fédéral pour contrôler les importantes ressources pétrolières maritimes, dispute qui s'acheva par un compromis. En 1989, le Parti libéral deClyde Wells prit le pouvoir.

LeParti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador a dominé la politique provinciale du territoire jusqu'en 1972.

Crise économique et frictions avec le gouvernement canadien

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Durant lesannées 1990, Terre-Neuve fit face à une crise écologique et environnementale sévère. L'activité de pêcherie demorue, dont les Terre-neuviens avaient vécu pendant cinq cents ans, chuta en raison de la quasi-disparition de l'espèce. Le gouvernement fédéral aida Terre-Neuve à hauteur d'un milliard de dollars.

Article détaillé :Effondrement de la pêcherie de morue de Terre-Neuve.

En 1996, l'ancien homme politique fédéralBrian Tobin prit le pouvoir. Son but principal était de faire profiter la province des riches dépôts denickel récemment découverts au Labrador. Il démissionna pour retourner à la politique fédérale en 2000. Le Parti libéral s'est trouvé dans une condition affaiblie depuis ce temps, situation ressentie par l'actuel premier ministre,Roger Grimes.

Un différend perdure avec laNouvelle-Écosse au sujet de la frontière maritime au sud.

En 2003, le gouvernement fédéral imposa un moratoire complet sur la pêche de la morue, à cause de la population extrêmement basse de ce poisson. Ceci enflamma les esprits partout dans leCanada atlantique ; à Terre-Neuve-et-Labrador, le premier ministre Grimes ordonna une revue de l'Acte d'Union et de la place de la province au Canada.

Ressources minières

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Le sous-sol de la province regorge de ressources minières. Les gisements de fer les plus importants au monde ont été découverts au Labrador. Le sol renferme également d'énormes quantités de minerais d'or, d'argent, d'amiante, defluor, detungstène, denickel (mine de Voisey's Bay), decuivre, deplomb, dezinc et decharbon ainsi que degypse, decalcaire et decobalt. Ce dernier se trouve surtout dans l'île de Terre-Neuve. Beaucoup de pétroleoff-shore a été découvert en mer à 300 km environ au sud-est de la capitale Saint-Jean de Terre-Neuve dans le secteur dénommé Bassin Jeanne d'Arc (Jeanne d'Arc Basin). L'exploitation se poursuit depuis plusieurs années à l'aide de plateformes en mer, sous l'égide de puissantes compagnies nord-américaines. Aux gisements d'Hibernia, White-Rose, Terra-Nova très productifs, viendra s'ajouter celui d'Hebron dans un futur proche.

Des solutions pour apaiser les tensions

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Le, les résultats de la Commission royale sur la place de Terre-Neuve-et-Labrador dans la fédération furent révélés[14]. La commission fit état des éléments de tensions dans la relation entre Terre-Neuve-et-Labrador et l'État fédéral :

  • l'impact massif de la destruction de l'activité de pêcherie de la morue ;
  • le fait que les ressources d'hydroélectricité du Labrador aient principalement bénéficié au Québec ;
  • le haut taux de chômage chronique ;
  • les revenus par habitant les plus bas au Canada ;
  • les hauts niveaux d'impôt ;
  • le taux d'émigration le plus élevé.

Le rapport prônait[15] :

  • unfédéralisme pluscoopératif avec Terre-Neuve-et-Labrador ;
  • une action commune pour reconvertir l'activité de pêcherie ;
  • une collaboration entre l'État fédéral, le Québec, et Terre-Neuve-et-Labrador pour développer le site hydroélectrique deGull Island :Projet du Bas-Churchill ;
  • une révision des accords atlantiques pour que les réserves pétrolières maritimes (Hibernia) bénéficient en priorité à Terre-Neuve-et-Labrador ;
  • des pourparlers immédiats et réalistes sur une gestion conjointe de la pêcherie.

Géographie

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LeNGCC Labrador au port deSaint-Jean à l'été 1982.

La province incorpore l'île deTerre-Neuve et un territoire continental, leLabrador, correspondant à la partie nord-est de lapéninsule du Labrador, totalisant ainsi une superficie de 405 212 km2.

carte de Terre-Neuve-et-Labrador
Carte géographique de Terre-Neuve-et-Labrador.

En 2016, la population de la province recensée est de 519 716 habitants[3]. Environ 92 % de la population vit sur l'île de Terre-Neuve (en incluant ses petites îles associées), dont la moitié sur lapéninsule d'Avalon. Du fait de sa position insulaire, elle possède sa propre variété d'anglais[16],[17].

Sa capitale et sa plus grande ville,Saint-Jean de Terre-Neuve (en anglaisSt. John's), est lavingtième plus grande aire métropolitaine du Canada, et abrite plus de 40 % de la population provinciale. Ancienne colonie britannique puis éphémèredominion indépendant, elle fut rattachée au Canada en 1949, devenant la10e province de la Confédération sous le nom deTerre-Neuve.

Le, unemodification constitutionnelle a été adoptée afin de changer officiellement le nom enTerre-Neuve-et-Labrador[18]. Cependant, bon nombre deCanadiens utilisent encore « Terre-Neuve » pour désigner la province.

carte de Terre-Neuve en 1912
Carte de Terre-Neuve en 1912.

Gouvernement

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Premier ministre

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Le premier premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador a été de 1949 à 1972 Joseph R. Smallwood, un libéral[19].

Tony Wakeham est premier ministre depuis le.

Lieutenant-gouverneur

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Le premier lieutenant-gouverneur de Terre-Neuve-et-Labrador a été le capitaine Henry Osborn de 1729 à 1731[20].Joan Marie Aylward est lieutenante-gouverneure depuis 2023.

Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador

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L'Assemblée compte 40 membres et se trouve à St-John's[21],[22].

L'Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador.

Parcs nationaux et provinciaux

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Parcs nationaux

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On retrouve 4parcs nationaux sur le territoire de Terre-Neuve-et-Labrador qui relèvent dugouvernement du Canada[23].

Parcs provinciaux

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On retrouve 13parcs provinciaux à Terre-Neuve-et-Labrador. Ils sont gérés par legouvernement provincial et on peut y camper la nuit[24].

Organisations et associations

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Francophonie

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LaFédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est un organisme sans but lucratif qui travaille à la défense des droits et des intérêts de la communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador.

Drapeau descommunautésfrancophones de Terre-Neuve-et-Labrador.

Sa mission est de promouvoir la francophonie de la province et d'en faciliter le développement[25].

Association des villes

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Municipalités Terre-Neuve-et-Labrador représente une association des 276 villes de Terre-Neuve-et-Labrador. Sans but lucratif elle vise à développer dans une vision unifiée un gouvernement local fort et efficace[26].

Démographie

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Population

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En 1836, la population de Terre-Neuve était de 101 600 habitants[27]. En 2016, la population de Terre-Neuve-et-Labrador est de 519 716 habitants[28].

Population des villes[29]
VillesPopulation en 2011Population en 2016
Saint-Jean de Terre-Neuve106 172108 860
Conception Bay South24 84826 199
Mount Pearl24 28422 957
Paradise (Terre-Neuve-et-Labrador)17 69521 389
Corner Brook19 88619 806
Grand Falls-Windsor13 72514 171
Gander (Terre-Neuve-et-Labrador)11 05411 688
Portugal Cove-St. Philip's7 3668 147
Happy Valley-Goose Bay7 5528 109
Labrador City7 3677 220

Langues

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Timbre de Terre-Neuve datant de 1897, le premier au monde représentant unemine.

D'après le recensement des habitants du Canada en 2001[30], les habitants de Terre-Neuve-et-Labrador possèdent principalement des ancêtrescanadiens (leur présence est trop lointaine pour connaitre l'ensemble de leurs ascendances, en conséquence, ils choisissent uniquement l'origine « canadienne » à 53,4 %),anglais (39,3 %),irlandais (19,7 %),écossais (5,9 %),français (5,4 %),amérindiens (3,1 %),inuits (1,4 %),allemands (1,2 %) etmétis (1,2 %). Les répondants doivent préciser toutes les origines ethniques qui s'appliquent et jusqu'à six origines ethniques sont retenues lors du recensement.

Sur 505 469 habitants, 499 830 réponses individuelles ont été recensées concernant les langues parlées à travers la province.

RangLangueNombre de locuteursPourcentage
1.Anglais488 40597,7 %
2.Français1 8850,4 %
3.Innu-aimun1 5850,3 %
4.Chinois1 0800,2 %
5.Espagnol6700,1 %
6.Allemand6550,1 %
7.Inuktitut5950,1 %
8.Ourdou5500,1 %
9.Arabe5400,1 %
10.Néerlandais3000,1 %
11.Russe225< 0,1 %
12.Italien195< 0,1 %

Au total, il y a également eu 435 réponses référençant l'anglais et une langue non officielle, 30 réponses référençant le français et une langue non officielle, 295 réponses référençant l'anglais et le français, 30 réponses référençant l'anglais, le français et une langue non officielle et environ 14 305 personnes n'ayant donné aucune réponse durant le recensement des langues primaires[réf. souhaitée].

Religion

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Claude Champagne est le président de l'Assemblée des évêques de l'Atlantique.

On retrouve 187 440catholiques à Terre-Neuve-et-Labrador. On dénombre également 303 195protestants et 12 865 personnes sans affiliation religieuse dans laprovince[31]. Lescatholiques sont représentés par l'Assemblée des évêques de l'Atlantique[32] et lesanglicans (protestants) par les diocèses d'Eastern Newfoundland and Labrador,Western Newfoundland et celui deCentral Newfoundland au sein de l'Église anglicane du Canada[33].

Situation économique

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L'économie de Terre-Neuve-et-Labrador connaît depuis quelques années une croissance fulgurante, grâce aux développements de l'exploitation pétrolière maritime, grâce aussi aux projets miniers, dont celui de « Voisey's Bay » et au tourisme. En 2007, le PIB y a progressé de 9,1 %. Le PIB par habitant, longtemps au dernier rang des provinces, est passé à 48 739 $ en 2007, pour se situer au deuxième rang, derrière l'Alberta. Le Québec, en comparaison, avait un PIB par habitant de 37 138 $.

Les mises en chantiers résidentiels étaient de 3 261 en 2008[34].

Letaux de chômage reste élevé à cause de la proportion relativement importante de travailleurs saisonniers.

Culture

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Écrivains et écrivaines

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Fiche de renseignements

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Terre-Neuve-et-Labrador »(voir la liste des auteurs).
  1. ab etcTERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada, « Gentilés du Canada », surbtb.termiumplus.gc.ca,(consulté le).
  2. https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-pd/prof/details/page.cfm?Lang=F&SearchText=Terre%2DNeuve%2Det%2DLabrador&DGUIDlist=2021A000210&GENDERlist=1,2,3&STATISTIClist=1,4&HEADERlist=0
  3. a etb« Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, recensements de 2016 et 2011 – Données intégrales »,Statistique Canada,(consulté le).
  4. (en) « Discovery Could Rewrite History of Vikings in New World »,National Geographic,‎(lire en ligne).
  5. UNESCO Centre du patrimoinemondial, « Lieu historique national de L’Anse aux Meadows », surUNESCO Centre du patrimoine mondial(consulté le).
  6. Charles Desmarquets,Mémoires chronologiques pour servir à l'histoire de Dieppe et à celle des navigations françaises, Paris, Libr. Desauges, : une analyse du contenu de ce livre et du crédit qu'il faut y ajouter est donnée par exemple dans la préface de Ch.-A. Julien au volumeLes Français en Amérique dans la première moitié duXVIe siècle, Presses universitaires de France, (réimpr. Voyages au Canada, 1989, éd. La Découverte).
  7. Cf.Gillian T. Cell,Newfoundland Discovered, English Attempts at Colonization, 1610-1630, Toronto,Hakluyt Society, ; et du même auteur,Early European Settlement and Exploitation in Atlantic Canada (éd. par G. M. Story),, Saint-Jean, Memorial University of Newfoundland,, « The Cupids Cove Settlement: A Case Study of the Problems of Early Colonisation »,p. 97-114.
  8. [1].
  9. Colonisation officielle: la mise en valeur de Terre-Neuve.
  10. Historique de Plaisance, Patrimoine de Terre-Neuve et du Labrador, Memorial University of Newfoundland[2].
  11. (en) Alex Marland, Matthew Kerby,First among unequals: the premier, politics, and policy in Newfoundland and Labrador, Montréal, McGill-Queen's University Press,, 366 p.(ISBN 9780773543454).
  12. abcde etfAlex Marland, « La Chambre d’assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador »,La Revue parlementaire canadienne,‎(lire en ligne).
  13. Jenny Higgins, « Présence des États-Unis à Terre-Neuve et au Labrador »,Heritage Newfoundland and Labrador,‎(lire en ligne).
  14. Le Gaboteur, « Rapport de la commission royale - Un document fort timide », surAcadie.net,.
  15. (en) Royal Commission on renewing and strengthening our place in Canada,Our place in Canada : Main Report,, 214 p.(ISBN 1-55146-209-5,présentation en ligne,lire en ligne)
    Présentation en français.
  16. Terre-Neuve-et-Labrador surL'Encyclopédie canadienne.
  17. sur GEO.
  18. « Newfoundland's name change now official »,Canadian Broadcasting Corporation,‎(lire en ligne, consulté le).
  19. « Bilan du siècle - Entrée de Terre-Neuve dans la Confédération », surbilan.usherbrooke.ca(consulté le)
  20. « govhouse.nl.ca/lieutenantgover… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  21. (en) « Newfoundland and Labrador », surassembly.nl.ca(consulté le).
  22. http://www.newfoundlandlabrador.com/PlanYourTrip/Detail/27545357.
  23. « Cherchez un parc national », surGc.ca(consulté le).
  24. (en) « Tourism, Culture, Industry and Innovation - Tourism, Culture, Industry and Innovation », surTourism, Culture, Industry and Innovation(consulté le).
  25. « FFTNL - Organismes - Portail des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador, francophonie, Terre-Neuvien-et-Labradorien et Acadiens », surFédération des Francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL - FrancoTNL)(consulté le).
  26. « Municipalities Newfoundland and Labrador », surMunicipalnl.ca(consulté le).
  27. (en) Newfoundland and Labrador Statistics Agency, « Historical Statistics of Newfoundland and Labrador - Volume 2 (5) - 1988 », surstats.gov.nl.ca,(consulté le).
  28. Statistique CanadaGouvernement du Canada, « Chiffres de population et des logements - Faits saillants en tableaux, Recensement de 2016 », surwww12.statcan.gc.ca,(consulté le).
  29. Statistique CanadaGouvernement du Canada, « Chiffres de population et des logements - Faits saillants en tableaux, Recensement de 2016 », surwww12.statcan.gc.ca,(consulté le).
  30. Démographie du Canada.
  31. (en) « Index to the latest information from the Census of Population. This survey… », surstatcan.gc.ca,Government of Canada, Statistics Canada,(consulté le).
  32. « cccb.ca/site/membres/assemblee… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  33. (en) « Map of dioceses and provinces of the Anglican Church of Canada - The Anglican Church of Canada », surThe Anglican Church of Canada(consulté le).
  34. Source : Statistiques Canada, Mise en chantier, par province.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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