Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[4] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (49,1 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (31,3 %), zones urbanisées (29,3 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 4] (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tergnier en 2022 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (3,3 %) et à la France entière (9,7 %).
Tergnier est est reliée au reste du territoire par route notamment grâce à la proximité des autoroutesA26 etA29 qui passent parSaint-Quentin. Les aéroports nationaux et internationaux deParis sont à une heure de route. Le réseau départemental relie Tergnier àNoyon à l'Ouest via la D1032, et au nord-est à Saint-Quentin via la D1.
Depuis 2011, la commune était desservie par au réseau TACT, organisé par l'intercommunalité, qui assure le rôle d'autorité organisatrice de la mobilité. Ce réseau alors composé de quatre lignes de bus et cinq lignes detransport à la demande. Il change de nom le pour devenir Lyneo[17] opéré parKeolis et est réorganisé, avec trois lignes urbaines, une navette vers la zone d'activités Évolis, 31 circuits scolaires et un service de transport à la demande plus développé[18],[19],[20].
Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom deTerignae ouTherignae, puisTherigny ouTerigni[réf. nécessaire].
L'étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoiqu'à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennescenses, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière[réf. nécessaire].
Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple païen, le long de lachaussée Brunehaut.
En 1214, l’abbé deSaint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.
En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.
Le bourg est saccagé :
vers 1339, par les bandes d’Édouard III, roi d’Angleterre et des Flamands ;
vers 1410 par les armées des princes d'Orléans, puis par celles du duc de Bourgogne ;
pendant laguerre de Trente Ans, les Espagnols, qui avaient été contenus en 1637 envahissent laThiérache l'année suivante et ravagent de nombreux villages. Il est à peu près certain qu'à cette époque (1638) le seigneur de la Borde, maréchal de Camp, recrute des habitants du hameau et les arme pour combattre l'ennemi ;
En 1653, les armées des maréchauxde la Ferté-Senneterre et deTurenne, fortes de 16 000 hommes, campent dans la vallée de l'Oise et font main basse sur les grains qu'elles trouvent à Tergnier, Fargniers, Quessy et Vouël. Les habitants s'enfuient, puis reviennent, et sont obligés de s'enfuir à nouveau pour ne revenir que début. Les chevaux de labour sont enlevés, les terres restent incultes par la faute de l'ennemi qui fait des incursions, il est probable que les habitants se soient réfugiés àLaon, avec ce qu'ils peuvent emporter
En 1567, durant lesGuerres de Religion, les calvinistes de la région, sous la conduite de François d'Hangest, seigneur de Genlis, et duprince de Condé, gouverneur de la Picardie, attaquent lechâteau de Coucy. Vers 1610, un temple est élevé à Vouël, qui attire tous les protestants de la région. Un scandale éclate le : les réformés de Chauny et environs se plaignent que curés et populations de Vouël, Quessy et Frières troublent leurs offices.
Le, les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l'église des Capucins ; en petit nombre, cette assemblée élit président l'ancien seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.
Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le et désignent huit électeurs chargés d'élire les députés du département de l'Aisne à laConvention (qui seront :Condorcet,Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).
Le, les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy,Liez etMennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !
Durant laCampagne de France, fin, avec le repli deNapoléonIer, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après labataille de Waterloo, Tergnier est occupée vers le, et paie un large tribut à l'envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des deux tiers de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.
Le, les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…
Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin parHam, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.
Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.
Quelques dates jalonnent l'histoire du chemin de fer à Tergnier :
1852 : concession à laCompagnie du nord de la ligne de Tergnier à Reims ;
1855 : début de l'édification des ateliers de construction et de réparation de machines qui seront agrandis à plusieurs reprises et visités parMac-Mahon en 1874 ;
1859 - décision de laCompagnie du nord d'implanter une vaste gare à Tergnier ;
1867 : mise en circulation de la ligne Tergnier - Amiens ;
L'implantation d'industries, profitant des conditions avantageuses du trafic ferroviaire et du nouveau canal. On peut noter :
vers 1860 : une sucrerie appartenant à M. Mention, avec 60 à 80 ouvriers qui produisent 6 000 tonnes desucre chaque saison,
en 1868 : une fabrique defaïence, franco-belge, dirigée par M. Auguste Mouzin, 200 ouvriers,
en 1876 : une usine debroderie, à main-d'œuvre essentiellement féminine qui, jusque-là, occupait un emploi saisonnier en culture,
en : un entrepôt de sucres indigènes accordé à la commune de Tergnier en vertu de l’article 21 de la loi du[Note 7], et, à la même époque, une agence aux grains procure une activité particulière[Note 8],
en 1885 (?) : lafonderie de Tergnier-Fargniers, dirigée par M. Maguin (aujourd'hui détruite),
en 1893 : la fonderie des frères Lebois (aujourd'hui détruite),
en 1901 : la fonderie, (aujourd'hui détruite) dirigée par M. Berlemont, qui est l’ancêtre de l’actuelle fonderie (également détruite).
Les Français attaquèrentVouël et Tergnier où plusieurs centaines d'ennemis avetis de leur arrivée s'étaient retranchés dans les maisons et les accueillirent par un feu nourri. Au soir du 19 novembre, la colonne française refoulée était de retour à Ham[23].
Le, les Allemands bombardèrent La Fère avec de la grosse artillerie. Dans aucun document on ne signale de dommages matériels locaux pendant le conflit. Tergnier fut occupée durant treize mois, les troupes allemandes quittant la ville, définitivement, le[24].
Quelques mois plus tard, l'armée française se retrouva dans notre commune. Un soir de l'hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à labataille de Sedan, débarqua à lagare de Tergnier, legénéral Faidherbe en tête. Ils furent hébergés par les habitants.
Tergnier fut évacuée par les troupes ennemies entre les mois de mars et[Note 9].
Le, l’armée alliée anglaise (1er Corps,général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le.
Vers le, tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Après l’exode des habitants, biens publics et privés sont détruits par l'armée allemande au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par les troupes françaises (du 5 au), réoccupé par l'armée allemande le. Le le125e division d'infanterie (France) du généralMaurice Pellé tente de reprendre la commune, sans succès. Elle est reconquise le par la3e armée deGeorges Louis Humbert. La ville et la gare ne sont plus qu'un tas de ruine[25].
La ville détruite
Vestiges de l'église de Tergnier en 1919.
Une rue en juillet 1917.
Ruines de la raffinerie Sailly.
Panorama sur les dévastations, 1917.
Après le pont de chemin de fer, ce qui reste de la ville (1917)
Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le. C'est à Tergnier que le, à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée deLa Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à laclairière de Rethondes où stationne letrain du maréchal Foch et où sera négocié et signé le l'Armistice de 1918.
Tergnier, Quessy, Vouël et Fargnier sont détruits à la fin de la guerre[26] et ont été décorés de laCroix de guerre 1914-1918, le[27], le[28] et le[29].Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée[réf. nécessaire].
Vue aérienne de la ville en 1936, montrant les infrastructures ferroviaires, la Cité-jardin et les canaux.
La ville ayant été en grande partie détruite durant la Première Guerre mondiale, et afin de pouvoir y attirer la main-d'œuvre qualifiée, laCompagnie des chemins de fer du Nord confie àRaoul Dautry la construction de logements ouvriers. De lacité-jardin de Tergnier, il veut faire un modèle pour toutes les autres. Il compte rattacher le cheminot à la vie rurale, et choisit ainsi des terrains relativement séparés du bâti existant[30].
Le centre de l'ancienne commune deFargniers (aujourd'hui commune associée) est reconstruit entre 1922 et 1928 selon un schéma radio-concentrique conçu par les architectesPaul Bigot etHenri-Paul Nénot, avec une importante aide financière de la fondationAndrew Carnegie[31],[32],[33].
L'Hôtel-de-Ville, les écoles et l'église de Tergnier, en juin 1932.
Tergnier est défendue du au par le32e RI de la23e D.I. faisant partie de la7e Armée du général Frère. Les Allemands qui tentent de franchir le canal rencontrent une forte résistance, y compris lors de l'attaque générale du :
Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de à décembre 1942 dans une triple direction :
constitution de groupe francs (commandos),
organisation d’un réseau de renseignements,
distribution du journalLibération.
Elle réalise notamment :
en : sabotage de la sous-station du matériel roulant / Nombreux sabotages sur les rames 850 et les boîtes de graissage - nombreux sabotages de camions, avions, moteurs… transportés par wagons ;
: sabotage de la ligne à haute tension à Condren ;
: sabotage d'une aiguille, déraillement d’un train d’avions, déraillement de cinq machines ;
: sabotage de la grue de 32 tonnes entre Tergnier et Ham - sabotage de la voie ferrée au kilomètre 127,780 entre Tergnier et Chauny - sabotage de la ligne à haute tension à Coucy ;
1944 : sabotages de la ligne à haute tension à Condren - sabotage de la ligne de chemin de fer entre Tergnier et Chauny - Le, les quatre groupes de Libé-Nord Tergnier prennent le maquis àBeaumont-en-Beine, pendant six jours puis recommencent les actions de sabotage (en particulier de lignes téléphoniques et panneaux indicateurs). « Bouclage » de la ligne Paris-Bruxelles. Le, ils réalisent le sabotage de la voie ferrée entre Tergnier et Chauny et engagent une guérilla contre l'ennemi. Ils participent à la libération deHam,Liez etc.
Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l'occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.
Dans le cadre de la préparation duDébarquement de Normandie, la gare de Tergnier subit trois raids de bombardement alliés entre le et le, totalisant1 962 tonnes de bombes, occasionnant de grandes destructions et de nombreuses victimes[35].
Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l'ordre du Corps d’armée(11-12-1948)[réf. nécessaire] : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en. Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. Onze de ses fils ont été déportés, dont sept sont morts dans les camps de concentration. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil ». Vouël et Quessy obtiennent la même reconnaissance[35].
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La Reconstruction
La bibliothèque de la Cité-jardin.
Certains pavillons de la Cité-jardin n'ont pas été reconstruits et ont été remplacés par des logements regroupés en bande dans des bâtiments en béton, première réalisation de la reconstruction en 1950.
Autre exemple : ce modèle de barre comprend 2 logements comprenant chacun une cave, 1 cuisine, 1 salle commune et un bloc-eau, 3 chambres à l'étage et un grenier. Ces logements atteignent 87 m2
Auxélections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste FG-PS-EELV conduite par le maire sortant Christian Crohem est la seule candidate et obtient la totalité des3 284 voix. Elle est donc élue en totalité et 12 de ses membres sont également conseillers communautaires. Lors de ce scrutin, 57,86 % des électeurs se sont abstenus et 22,84 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[37].
Au second tour Auxélections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste PCF-PS-DVG menée par Michel Carreau[38],[39],[40] obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec1 748 voix (52,82 %, 26 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[41],[42] : - Francis Delacourt[43] (DVG, 960 voix, 29,01 %, 4 consiellers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Frédy Deguin-Dawson[44] (RN, 601 voix, 18,16 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 66,43 % des électeurs se sont abstenus.
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L'ancienne passerelle piétonne de la gare, construite en 1933 et détruite en 2025.
L'ancienne passerelle piétonne, appartenant à la SNCF, large de 2 m, longue de 170 m a été construite enbéton armé en 1933 place Lionel-Lefevre dans le cadre de la première Reconstruction[59]. Interdite à la circulation piétonne depuis juillet 2023 en raison d’un état avancé de déformation et de dégradation tels que le propriétaire estime sa réhabilitation économiquement irréaliste malgré son intérêt patrimonial, elle est démolie parSNCF Réseau en mai-juin 2025[60]. La municipalité en étudie les possibilités de remplacement[61].
La ville est le siège de la circonscription de Tergnier de la direction des services académiques de l'éducation nationale de l'Aisne[62].
La commune administre trois écoles maternelles et primaires à Tergnier (Roosevelt,Blériot etAndré-Malraux), trois écoles maternelles à Quessy (Buttes Chaumont,Raoul-Dautry et Soveaux) et deux écoles primaires (Decarpigny etPasteur), une école maternelle et primaire à Fargniers (école Boulloche) et une école maternelle et primaire à Vouël (écoleAlbert-Camus).
Elle accueille également une école privée.
Les enfants poursuivent habituellement leurs études au collège Joliot-Curie[63].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[69],[Note 11].
En 2022, la commune comptait 13 261 habitants[Note 12], en évolution de −2,07 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La Place CarnegieInscrite MH(1998, partiellement)[71], qui constitue le centre de l'ancienne commune deFargniers (aujourd'hui commune associée), est réalisée par les architectesPaul Bigot etHenri-Paul Nénot dans le cadre de la Première reconstruction et comprend alors la mairie, un bureau de poste, un poste de police, une pompe, une halle, une salle d'assemblée, le foyer Carnegie, un établissement de bains, des écoles, des espaces verts et de jeux. L'archietcture de l'ensemble présente des références régionalistes ainsi qu'une influence anglo-saxonne[31],[32].
Lacité-jardin de Tergnier est édifiée par lesCompagnie des chemins de fer du Nord, selon un plan qui affecte la forme de trois roues delocomotive à vapeur[72]. Elle constitue en 1921 l'une des premières grandes cités de ce type. Sa construction s'inscrit dans l'ambitieuse politique architecturale de ce réseau, définie par celui qui était alors son ingénieur en chef de l'entretienRaoul Dautry.
L'importance de la résistance des cheminots dans la localité, pendant laSeconde Guerre mondiale a conduit à implanter en 1986 dans la salle d'assemblée de la Place Carnegie de Fargniers unmusée de la résistance et de la déportation de Picardie. Celui-ci, fermé pour rénovation depuis 2023 est réorganisé par le département de l'Aisne avec une nouvelle muséographie conçue par Cécile Courtey du Cabinet Lab et Thomas Fontaine, président du comité scientifique et doit rouvrir en 2026[73],[74].
Monument à la Résistance et à la Déportation.
Monument commémoratif de Quessy.
Monument aux morts de Tergnier, parc Sellier, financé sur souscription publique et inauguré le[75].
L'Arbre de la Paix (unGinkgo biloba) a été planté devant la médiathèque L’oiseau-Lire en septembre 2018 à l'occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Cet arbre offert par la ville jumelée deWolfhagen marque le passage des plénipotentiaires allemands venant de Spa pour se rendre à Compiègne en vue de la signature de l’Armistice[76].
L'église Notre-Dame de Tergnier, ainsi que le temple protestant, construit vers 1930 en remplacement de l'ancien construit en 1877 et détruit au cours de la Première Guerre mondiale, actuellement désaffecté[77].
Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant laPremière Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes àVersailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la1re Armée puis de la10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes demaquisards dans lesmaquis Ventoux et deSault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le, dans laforêt de Saint-Lambert puis intègre le réseau de renseignementsNestlé-Andromède, est emprisonné et est torturé par laGestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et deMarseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseignéLondres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région Sud-Est du maréchalRommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'ArmementCharles Tillon.[réf. nécessaire]
Yseult (1994- ), auteure-compositrice-interprète et mannequin française, y est née.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Afin de faciliter la lecture de cet article, la toponymie utilisée pour désigner des lieux anciens est celle d'aujourd'hui.
↑La présentation historique est très largement issue des travaux de Norbert Cerf, ancien maire, et du conseiller municipal Darly.
↑cette société fonde le corps de sapeurs-pompiers local en lui accordant une subvention de départ de 500 F.
↑chaque jeudi, de 14 h à 17 h la vente sur échantillon a lieu chez M. Henri Rescoussier, maître d’hôtel, face à la gare ; la clientèle trouve dans son établissement le confort d’alors, et de vastes écuries.
↑L'évacuation des troupes allemandes étant conditionnée par le versement, par la France ayant réglé l'indemnité de guerre de cinq milliards de francs-or prévue par letraité de Francfort.
↑abc etdUne rue de la ville porte le nom de ce maire.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑OdetteHardy-Hémery, « Les cités-jardins de la Compagnie du chemin de fer du Nord : un habitat ouvrier aux marges de la ville, The Garden-Allotments of the Compagnie du Chemin de Fer du Nord: a Working-Class Habitat in the Outskirts of the City »,Revue du Nord,no 374, 0000-00-00,p. 131–151(ISSN0035-2624,lire en ligne, consulté le).
↑Delphine Oliva, « À Tergnier Michel Carreau présente une liste divers gauche mais « sans étiquette» »,L'Union,(lire en ligne, consulté le)« Le candidat Carreau a présenté les membres d’ « Une nouvelle équipe pour Tergnier » qui se compose de 9 sortants, 5 membres du PC et selon lui, pour l’essentiel de citoyens engagés. ».
↑a etbThierry de Lestang-Parade, « Rouge depuis toujours à Tergnier »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Débarqué de sa délégation de 2e adjoint en octobre 2019 par le maire sortant, il désigne « 18 complices » qui avaient voté pour sa destitution et précise : « J’ai réglé mes comptes en toute droiture ».
↑Eline Erzilbengoa, « Municipales 2020 à Tergnier : le candidat PCF Michel Carreau remporte le second tour »,France 3 Hauts-de-France,(lire en ligne, consulté le)« Au terme de ce second tour à Tergnier dans l'Aisne, la liste PCF portée par Michel Carreau l'emporte avec 52,8% des voix face à Francis Delacourt (DVG) avec 29 % et Frédy Deguin-Dawson (RN) avec 18,1%. ».
↑Alain Dalançon, « POUILLART Jules, Zéphirin, Désiré »,Le Maitron en ligne,(consulté le)« Né le 7 avril 1876 à Montigny-sous-Marle (Aisne), mort le 18 août 1958 à Tergnier (Aisne) ; instituteur, directeur d’école ; militant socialiste, maire de Tergnier (1934-1958) ».
↑M. L., « Aisne : décès de Jacques Desallangre, ancien député-maire de Tergnier »,France Info, 18/1/2020 mis à jour le 11/6/2020(lire en ligne, consulté le)« Élu maire en 1983 avec l'étiquette du Parti socialiste - il adhérera par la suite au Mouvement des citoyens puis au Parti de gauche -, il restera à la tête de la municipalité pendant 26 ans, jusqu'à ce que des problèmes de santé le poussent à démissionner de son mandat ».
↑« Jacques Desallangre, une personnalité politique majeure de l’Aisne qui a tant fait pour sa commune de Tergnier »,L'Union,(lire en ligne, consulté le).
↑« Christian Crohem, «attend de voir avant de juger» son successeur »,L'Aisne nouvelle,(lire en ligne, consulté le)« Christian Crohem, maire de Tergnier, a accepté de répondre à nos questions un an après son retrait de la vie locale ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 ;« Tergnier (02): Christian Crohem réélu sans surprise »,L'Ardennais,(lire en ligne, consulté le)« Joseph Lazareskas poursuit dans ses missions de maire délégué à Fargniers, tout comme son collègue Daniel Dardenne pour Quessy et enfin Denis Val pour Vouël ».
↑François Fené, « Tergnier : conseil d’installation de Michel Carreau, décomptes des voix et règlements de comptes Crohem/Bronchain »,L'Union,(lire en ligne, consulté le).
↑« Le palmarès des villes et villages fleuris »,Le Courrier picard édition de l'Oise,.
↑« Comment Tergnier compte garder ses trois fleurs au label des villes et villages fleuris »,L'Union,(lire en ligne, consulté le)« La ville a accueilli le jury du label ce 26 août. L’occasion de présenter les réalisations effectuées depuis la dernière inspection, en 2017, afin de conserver son niveau de reconnaissance ».
↑« Les pistes de la mairie de Tergnier pour remplacer la passerelle SNCF »,L'Union,(lire en ligne, consulté le)« La mairie de Tergnier a lancé une étude pour remplacer la passerelle piétonne qui doit être détruite en 2025. Plusieurs hypothèses sont envisagées, de la reconstruction complète à l’extension des souterrains de la gare ».
↑Ludovic Quillet, « Un musée de la Résistance à vider puis à restaurer à Tergnier »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Le musée de la Résistance et de la déportation de Tergnier, fermé au public depuis février 2023, se prépare à un grand changement. Début des travaux espéré en octobre 2024, pour une durée d’un an ».