Type | |
---|---|
Partie de | |
Fondation | |
Style | |
Patrimonialité | Bien culturel suisse d'importance nationale(d) ![]() |
Site web |
Adresse |
---|
Coordonnées |
---|
Letemple de la Fusterie, aussi appelétemple neuf et depuis 2008Espace Fusterie est unédifice religieux situé àGenève, enSuisse. La paroisse est membre de l'Église protestante de Genève.
À la suite de la révocation de l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau en, de nombreux protestants français - leshuguenots - trouventrefuge à Genève. En 1708, leConseil des Deux-Cents décide de bâtir un nouveau lieu de culte pour accueillir ces nouveaux fidèlescalvinistes. C'est le premier temple construit dans cette ville, les précédents lieux de culte ayant été d'anciennes églises catholiques transformées à laRéforme protestante. Sa construction est financée par un legs du banquier genevois Jean-Antoine Lullin[1], constructeur d'une maison voisine[2],[3].
Le temple est édifié entre 1713 et 1715, selon les plans de l’architecte français huguenot Jean Vennes[4]. Il reproduit le modèle dutemple de Charenton, en banlieue de Paris, rasé sur ordre deLouis XIV en 1685, qui se situait sur le territoire de l'actuelle commune deSaint-Maurice, à l'angle de larue du Val-d'Osne et de larue du Maréchal-Leclerc. Il s'inspire également des proportion dunombre d'or[5].
Le bâtiment est construit à l'emplacement d’un port marchand. Construit sur un terrain meuble au bord du lacLéman, il s'enfonce de 1,5 mm par an. Il est d'abord appelé Temple Neuf, puis prend son nom des « fustiers », charpentiers et artisans de pièce pour bateaux qui travaillaient à proximité.
Des travaux de restauration et d'agrandissement sont réalisés en 1828 et 1829, entre 1856 et 1860, en 1910 et en 1975. En 2008, le temple perd sa vocation cultuelle et devient un lieu culturel, l'Espace Fusterie. Il sert d'hébergement d'urgence pour des personnes sans-abri[6]. En 2012 commencent des études préliminaires pour des travaux de restauration, lesquels sont lancés en 2021[7].
Le temple forme un rectangle de 30 mètres par 18. La façade principale, au sud, est percée de trois portes en bois. Elle est surmontée d’une horloge et d’un clocheton en bois recouvert d’un bardage métallique. Dans le tympan est inscrit le blason de Genève ainsi que sa devise,Post tenebras lux.
A l'intérieur, la nef est entourée d'une galerie supportée par seize colonnes. La chaire est dans l'axe de la nef, et intégrée à un orgue. Le premier orgue est installé en 1763. Il est remplacé en 1834 puis en 1977 par le facteur d'orgue Pascal Quoirin.
Sur les autres projets Wikimedia :
Allemagne | |
---|---|
Afrique du Sud | |
Danemark | |
États-Unis | |
Pays-Bas | |
Royaume-Uni | |
Suède | |
Suisse |