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Temple d'Hibis

25° 28′ 35″ N, 30° 33′ 19″ E
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Temple d'Hibis
Vue générale du temple.
Temple de l’Égypte antique
Nom enégyptien ancien
hbhbt
niwt
« ville de la charrue »[1],[2]
Divinité
Époque
Ville
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Letemple d'Hibis est letemple égyptien antique le plus grand et le mieux conservé de l'oasis de Kharga, ainsi que la seule structure en Égypte datant de la période saïte-perse (664-404 avant notre ère) qui est conservé en relativement bon état. Situé à environ deux kilomètres au nord de Kharga[3], il était consacré à unsyncrétisme de deux formes locales de ladivinitéAmon : « Amon d'Hibis » et « Amon- deKarnak qui demeure à Hibis »[4].

On pense alternativement qu'il est dédié à Amon et Osiris, son sanctuaire contient des représentations de centaines de divinités égyptiennes[5].

Histoire

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Le temple d'Hibis était autrefois entouré de la ville d'Hibis (égyptien :Hebet, signifiant « la charrue »[3]), qui se trouve aujourd'hui sous les cultures[4]. La construction du temple a commencé au cours de laXXVIe dynastie, très probablement sous lepharaonPsammétique II[4], ou peut-être même plus tôt, au cours de laXXVe dynastie[3]. Des preuves archéologiques suggèrent qu'un temple plus ancien, datant duNouvel Empire, était déjà présent au même endroit[4]. Plusieurs décennies aprèsPsammétique II, au cours de laXXVIIe dynastie, le pharaonachéménideDarius Ier prit une part particulièrement active à son édification, étant crédité de la décoration des murs[3],[6]. Plus tard, plusieurs autres dirigeants ont fait des ajouts ou des décorations, commeAchôris de laXXIXe dynastie,Nectanébo Ier etNectanébo II de laXXXe dynastie, peut-êtrePtolémée IV (dynastie ptolémaïque), et au moins unempereur romain[4].

Une première campagne defouilles, organisée par leMetropolitan Museum of Art de New York, eut lieu en 1909-1911. Une plus récente, dirigée parEugene Cruz-Uribe, a débuté en 1985[4].

Description

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Le temple présente une grande ressemblance - à la fois architecturalement et en ce qui concerne les textes inscrits - avec lestemples thébains duNouvel Empire et aussi de la périodeptolémaïque[4], mais il diffère des deux en raison de certaines particularités, telles que le style plutôt audacieux des décorations[6],[3].

Un long couloir, bordé desphinx, traverse une série depylônes et arrive au temple proprement dit. Celui-ci était à l'origine entouré d'un lac, aujourd'hui disparu depuis longtemps[3]. Lasalle hypostyle a ses murs en forme d'énormes rouleaux de papyrus, portant diverses décorations et plusieurs hymnes dédiés à ladivinité Amon, dont beaucoup sont connus depuis les temps anciens[6]. Parmi les décorations, il convient de noter une représentation deSeth battantApophis, un thème considéré par certains historiens de l'art comme une préfiguration deSaint George et le Dragon[3].

Les murs et le toit sont dédiés respectivement à la théologie thébaine et àOsiris, tandis que lenaos est subdivisé en neuf registres, entièrement décorés d'un panthéon de divinités égyptiennes et de figures royales, pour un total de près de sept-cents personnages. Au début de chaque registre, le roi est représenté en train d'accomplir un rituel ; lesnomarques égyptiens sont également présents, chacun représenté sous une forme osirienne. Contrairement à la richesse de ces représentations, les inscriptions qui les accompagnent sont brèves, voire absentes[6].

La conservation relativement bonne du temple d'Hibis peut être attribuée à son isolement. Cependant, depuis plusieurs décennies, le bâtiment est menacé par une montée des eaux souterraines qui endommage ses fondations, et leService des antiquités égyptiennes envisageait un démantèlement complet et un déplacement de l'ensemble du temple[7].

  • Colonnes palmiformes du temple d'Hibis.
    Colonnes palmiformes du temple d'Hibis.
  • Le couloir aux pylônes, menant à la salle hypostyle.
    Le couloir aux pylônes, menant à lasalle hypostyle.

Notes et références

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  1. Wallis Budge 1920,p. 1012.
  2. Gauthier 1927.
  3. abcdef etgWilkinson 2000,p. 236.
  4. abcdef etgCruz-Uribe 1999,p. 488.
  5. Strudwick 2006.
  6. abc etdZivie-Coche 2008,p. 7–8.
  7. Wilkinson 2000,p. 236-244.

Bibliographie

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Liens externes

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