Cet article est uneébauche concernant une technique cinématographique.

Lestechniques de laboratoire cinématographique sont les nombreuses étapes nécessitant unsavoir-faire artisanal et permettant d'aboutir à l'élaboration d'un film[1].
Lefilm tourné sur support argentique est confié, après chaque journée de tournage, à un laboratoire qui se charge de le développer. Il s'agit d'une opération chimique en plusieurs étapes qui consiste à stopper, révéler, blanchir, fixer, nettoyer et sécher lenégatif. Le négatif développé n'est plus photo-sensible, il est rendu stable et peut être exposé à la lumière.
On peut alors tirer de ce négatif un premier positif de l'ensemble desrushes. Ce tirage donne généralement lieu à unpré-étalonnage. Il devient alors, aumontage, la copie de travail.
Dans le cas d'un montage virtuel on peut se passer de cette étape et le négatif (ou une sélection seulement, appelée « dérushage », effectuée par les techniciens du laboratoire sur la base des rapports image) est transféré sur bande vidéo ou fichier numérique autélécinéma. Sur l'image vidéo ainsi obtenue, on incruste éventuellement unkeykode couché à l'origine sur la pellicule. Grâce à ce code, placé précisément sous une image, on peut donner l'adresse de toute image des rushes. Ces adresses serviront à conformer le négatif lors de son montage au laboratoire. Au moment du télécinéma, en plus de la vidéo livrée à l'équipe du montage image, on sort une disquette, qu'on appelle disquette FLEX, et qui comporte un tableau d'équivalence des keykodes (discontinus puisque dépendants des pellicules d'origine) entimecode (continus sur chaque cassette derush).
Le montage terminé, le laboratoire va monter le négatif conformément à la copie de travail, à l'image près, en incluant les éventuels trucages et effets (fondus, etc.).
Dans le cas du montage virtuel est éditée une « cut-list » (aussi appelée « edit list » ou « EDL »), c'est-à-dire la liste des plans montés, avec leurtimecode de début et de fin, et l'adresse en keykode équivalent. Grâce à cette liste précise, l'équipe du montage négatif, en laboratoire, va conformer, manuellement, à l'image près, le montage.
On se retrouve donc avec un négatif monté, qui va servir de base pour le tirage sur copie positive du film. À partir du pré-étalonnage des rushes, l'étalonneur, en collaboration avec ledirecteur de la photographie et leréalisateur du film, va affiner l'étalonnage de la copie jusqu'à ce que, cet étalonnage validé, on obtienne le tirage de référence, oucopie-zéro.
Cette technique peut être remplacée par ce qu'on appelle un « shoot », c’est-à-dire une sortie étalonnée du montage virtuel directement sur film négatif parrayons laser, ce qui suppose en amont un télécinéma en haute définition qui aura conservé toutes les qualités originelles du négatif de tournage.
Ou encore on réalise au laboratoire, un simple « scan and shoot ». À partir de l'edit list, qui définit la liste des plans sélectionnés dans le montage seuls les plans retenus sont « shootés ».
Deux solutions sont possibles à partir du négatif monté :