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Tbilissi

41° 43′ 01″ nord, 44° 46′ 59″ est
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Tbilissi
თბილისი
Blason de Tbilissi
Héraldique
Drapeau de Tbilissi
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la GéorgieGéorgie
SubdivisionTbilissi
MaireKakhaber Kaladze
Code postal01xx
Indicatif téléphonique+995 32
Démographie
GentiléTbilissien[1]
Population1 285 300 hab.(rec. 11/2024[2])
Densité1 770 hab./km2
Géographie
Coordonnées41° 43′ 01″ nord, 44° 46′ 59″ est
Altitude575 m
Superficie72 600 ha = 726 km2
Histoire
Fondation455
StatutVille depuis 522
Ancien(s) nom(s)Tiflis (736-1936)
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Géorgie
Voir sur la carte topographique de Géorgie
Tbilissi
Géolocalisation sur la carte :Géorgie
Voir sur la carte administrative de Géorgie
Tbilissi
Liens
Site webwww.tbilisi.gov.ge
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Carte
Carte interactive de Tbil8ssi
Vue de Tbilissi en1671, par le voyageur françaisJean Chardin.

Tbilissi (engéorgienთბილისი,T’bilisi,/tʰbi.li.si/), appeléeTiflis jusqu'au, est lacapitale de larépublique de Géorgie. Située sur les rives dufleuveKoura (ouMt'kvari), la ville couvre une superficie de 726 km2 et comptait 1 113 000 habitants au1er janvier 2016[3].

Étymologie

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Le nom dérive de l'ancien géorgienთბილისიTp'ilisi signifiant(source) chaud(e) — effectivement il y a une source d'eau chaude, riche ensoufre dans une zone adjacente à l'actuelle place portant le nom du fondateur de la ville, leroiVakhtang Gorgasali (440-502 ou 522).

La terminaison -i est une marque de la langue géorgienne.

Si son nom en langue géorgienne fut toujours თბილისი Tbilissi, à partir des contactsgrecs, la ville prend le nom deTiflisΤιφλίδα /Tiphlída. Ce nom perdure grâce au rayonnement économique et culturel du royaume et de la cité, y compris sous la dominationperse puiskhazare et surtout turco-seldjoukide avec l'émirat de Tbilissi de 736 à 1122[4],[5].

Le nom de Tiflis est « adopté » par toutes les langues étrangères[6]. Mieux encore, le nom de Tiflis coexiste avec le nom de Tbilissi jusqu'à nos jours, si bien qu'il devient difficile de déterminer quand une appellation supplante l'autre tout au long de l'Histoire[7].

Néanmoins, à partir de1937, le nom actuel de la ville, Tbilissi, est définitivement utilisé dans le quotidienIzvestia, (en russe « Les Nouvelles ») fondé en 1917. Le retour à l'appellation géorgienne Tbilissi a été imposé par la volonté deStaline dans unoukaze en date du.

Généralités

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Fondée auVe siècle de l’ère chrétienne par leroi d'IbérieVakhtang Gorgasali, elle devint la capitale du royaume deGéorgie orientale (ou Ibérie) auVIe siècle et se transforma bientôt en une grande ville de commerce, riche de culture. Sa partie historique est inscrite par uncomité de l'UNESCO sur laliste indicative du patrimoine mondial[8].

La ville est aujourd'hui en train de devenir une étape importante de la route des énergies naturelles et des projets de commerce. Située sur un point stratégique entre l'Orient et l'Occident, et également sur le chemin de laroute de la soie (Boukhara-Tbilissi-Erzurum-Trébizonde), Tbilissi a souvent été convoitée par les puissances voisines et fut le théâtre de plusieurs conflits violents ou indirects (« Le Grand Jeu ») entre les grands pays l'entourant. L'histoire de la ville peut aujourd'hui être comprise par son architecture, où l'avenuehaussmannisée de Roustaveli et le centre-ville rivalisent avec les quartiers voisins médiévaux.

La démographie de la ville est très diverse. Historiquement, elle accueillit des communautés de différentes cultures, religions et ethnies. Même si la ville, tout comme le pays, est majoritairementorthodoxe, Tbilissi est l'un des rares endroits à avoir unemosquée et unesynagogue l'une à côté de l'autre, dans l'ancienne Tbilissi ; ces deux établissements religieux sont eux-mêmes situés à quelques mètres de l'église de Metekhi.

Dans l'histoire récente, Tbilissi se fit connaître par larévolution des Roses qui eut lieu autour du parc de la Liberté et près des bâtiments parlementaires, en faisant suite aux résultats contestés desélections législatives de 2003 ; ce qui mena à la démission du présidentÉdouard Chevardnadze.

Tbilissi ne possèdequ'un seul aéroport international. Plusieurs destinations touristiques, telles que la nouvellecathédrale de la Trinité (laSameba), leparc d'attraction Mtatsminda — fondé par les Soviétiques et point le plus haut de la ville (720 mètres) —, le parc de la Liberté, l'église de Metekhi, le quartierNarikala, leparlement de Géorgie, l'avenue Roustavéli, l'opéra de Tbilissi, notamment font la renommée de la ville. Elle est également celle de plusieurs artistes célèbres, dontNiko Pirosmani (1862-1918) etLado Goudiachvili (en) (1896-1980).

Géographie

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Topographie et situation

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Tbilissi se trouve enTranscaucasie (Caucase du Sud) à 41° 43' de latitude nord et 44° 47' de longitude est, à latitude équivalente de villes commeBarcelone, enEspagne, ouRome, enItalie.

La ville est située à l'est de laGéorgie, sur les rives de laKoura (Mt'k'vari, en géorgien), entre le Grand Caucase et le Petit Caucase, à l'endroit où les deux chaînes ne sont séparées que par l'étroite vallée du fleuve.

Le second cours d'eau est la Vera ouVere, affluent de la Koura, et dont un incident naturel a provoqué l'inondation de 2015.

Le troisième cours d'eau est le ruisseau éventuellement torrentueux Leghvta, visible dans le quartier des bains, alimenté par une cascade.

Le site de la ville, à un angle de la Koura, avec des falaises, est stratégique. Le cours a peu été aménagé, à part le rattachement à la rive droite de l'île Madatowski, visible sur les cartes, de 1912 par exemple.

La ville de Tbilissi, d'une superficie de 726 km2, s'étale à des altitudes comprises entre 380 m et 770 m. Au nord, la ville est limitée par lacordillère de Sagouramo (en), à l'est et au sud-est par laplaine de Iori, et à l'ouest, son expansion est empêchée par lacordillère de Trialéti, de relief plutôt accidenté.

La ville, située dans une zone sismique, est frappée parfois par destremblements de terre (dont celui de 2002)[9].

  • Immeuble effondré à la suite d'un tremblement de terre dans la vieille ville.
    Immeuble effondré à la suite d'un tremblement de terre dans la vieille ville.
  • Immeuble lézardé à la suite d'un tremblement de terre dans la vieille ville.
    Immeuble lézardé à la suite d'un tremblement de terre dans la vieille ville.

Le grand réservoir d'eau, au nord de la ville, communément appelé « mer de Tbilissi », est alimenté depuis 1951 par un canal tirant sa source de la rivière Iori, qui coule dans la steppe de Samgori (quartier est de Tbilissi, rive gauche)[10].

Panorama de Tbilissi, traversée par le fleuve Koura.

Climat

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Le climat de Tbilissi jouit d'un climatcontinental modéré. Le climat de la ville subit la double influence des masses d'air sèches en provenance d'Asie centrale et des masses d'air océaniques en provenance de lamer Noire.

Tbilissi connaît des hivers très frais et assez secs avec une température moyenne de1,5 °C en janvier et des étés chauds avec une température moyenne de24,5 °C en juillet. Fait on ne peut plus typique des climats continentaux chauds, Tbilissi présente généralement une fin de printemps et un début d'été assez orageux (les précipitations sont maximales en mai et juin), alors que la fin d'été est généralement beaucoup plus sèche. La relative douceur des températures en hiver s'explique par la proximité de deux grandes masses d'eau (lamer Noire et lamer Caspienne) et par le fait que la chaîne de montagne du Grand Caucase empêche l'intrusion des masses d'air froides en provenance de Russie. La neige ne tient au sol en moyenne que 13 jours par an (hauteur moyenne de 2 cm en février avec un maximum de 44 cm).

Relevé météorologique de Tbilissi
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,5−0,838,112,11619,418,6159,44,50,58,4
Température moyenne (°C)1,52,46,8131721,124,523,719,813,67,83,412,9
Température maximale moyenne (°C)5,97,112,219,323,127,53130,226,119,412,77,818,6
Record de froid (°C)−24,4−14,8−12,8−4,816,39,38,90,8−6,4−7,1−20,5−24,4
Record de chaleur (°C)19,522,428,731,634,938,74040,337,933,327,222,840,3
Précipitations (mm)202931518484414335413523517
Source :Le climat à Tbilissi (en °C et mm, moyennes mensuelles)Pogoda.ru.net


Histoire

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Article détaillé :Histoire de Tbilissi.

L'histoire de Tbilissi, en tant que capitale deGéorgie, remonte auVe siècle. Durant ses 1 500 ans d'histoire, elle fut un centre culturel, politique et économique important de la région duCaucase. Située sur les plus grandes routes de commerce, la ville fut occupée au moins vingt fois par des ennemis extérieurs. Depuis1991 et l'indépendance de la Géorgie, Tbilissi est la capitale de la République de Géorgie.

Les débuts

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VakhtangIer Gorgassal est considéré comme le fondateur de Tbilissi.

La légende[réf. nécessaire] raconte que le territoire de l'actuelle Tbilissi était, jadis, complètement recouvert par une forêt dans laquelle la Cour deMtskheta allait parfois chasser, au plus tard jusqu'en458. Selon la tradition,VakhtangIer Gorgassali, roi d'Ibérie, chassait aufaucon dans cette contrée boisée (parfois, le faucon est remplacé dans la légende par un petit oiseau), quand celui-ci attrapa unfaisan. Mais les deux oiseaux tombèrent dans une source d'eau chaude proche, et moururent. Le roi Vakhtang fut si étonné par la découverte de sources d'eau, qu'il décida de fonder une ville à cet endroit. Il nomma la villeTpili, ce qui veut dire chaud engéorgien. Ainsi, Tpili, ou Tbilissi (endroit chaud), reçut son nom à cause de ses nombreuses sources d'eau chaude.

Les études archéologiques de la région ont révélé que le territoire de Tbilissi fut occupé par des êtres humains au plus tôt auIVe millénaire avant notre ère, tout comme leskourganes deLagodekhi[11].

La source la plus ancienne mentionnant ce lieu (Pilado) date de la seconde moitié duIVe siècle, sous le règne deVaraz-BakourIer, quand celui-ci fit construire une forteresse dans la dite forêt. Vers la fin du même siècle, la forteresse tomba dans les mains desPerses, avant de revenir dans les mains desGéorgiens sous le règne de VakhtangIer. Ce dernier ne serait donc pas le fondateur de Tbilissi (Narikala), mais seulement l'auteur de l'agrandissement de la forteresse pour en faire une ville. Les territoires que le roi fit construire semblent recouper l'actuelle ancienne Tbilissi.

Le roiVatché II d'Ibérie (roi de522 à534), fils et successeur deVakhtang Gorgassali, déplace la capitale de son royaume deMtskheta à Tbilissi, selon la volonté de son père[12]. Sous son règne, le roiVatchéII termine également la construction de la forteresse entourant la ville, et établit ainsi les premières limites de Tbilissi. La nouvelle capitale devient bientôt une ville importante dans la région, au vu de sa position stratégique et favorable, au carrefour des chemins des marchands de l'Occident et de l'Orient.

La rivièreKoura, entre lamer Caspienne et lamer Noire, est un tracé secondaire de laroute de la soie.

Domination étrangère

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La position géographique de Tbilissi n'est toutefois pas si favorable que cela pour le royaume d'Ibérie. Située stratégiquement au cœur duCaucase, entre l'Europe et l'Asie, elle devient le principal objet de rivalités entre les différentes puissances voisines telles que l'Empire byzantin, laPerse, l'Arabie et laTurquieseldjoukide. Le développement culturel de la ville dépend ainsi des différents empires la dominant duVIe au Xe siècle. Toutefois, Tbilissi, comme le reste de la Géorgie orientale, réussit à préserver une autonomie notable vis-à-vis de ses conquérants.

À partir de570/580, les Perses prennent Tbilissi et y règnent pour environ une décennie. En627, elle est prise et saccagée par les armées byzantines etkhazares. Vers737, lesArabes entrent dans la ville sous le commandement deMarwan al-J`adîy al-Himâr et établissent un émirat dans la région avec pour capitale Tbilissi. En764, la ville est à nouveau prise par lesKhazars mais reste sous domination arabe. En853, les armées du général arabeBoughba le Turc envahissent Tbilissi dans le but d'établir une domination abbasside dans leCaucase. La domination arabe sur Tbilissi continue ainsi jusque dans lesannées 1050, les Géorgiens y résidant ne pouvant se révolter. En1068, la ville est encore une fois saccagée, cette fois par les Seldjoukides sous le sultanAlp Arslan.

Tbilissi, capitale de la Géorgie de l'Âge d'Or

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David IV le Reconstructeur fit de Tbilissi sa capitale dès1122.
L'église d'Antchistaki, la plus ancienne de la ville (VIe siècle).

En1122, après de violents combats contre les Turcsseldjoukides qui affrontaient au moins 60 000Géorgiens et 300 000 Turcs, les troupes du roi de GéorgieDavid IV le Reconstructeur entrèrent dans Tiflis. À la fin des affrontements contre les musulmans dans la région, le roi déplaça sa capitale deKoutaïssi (en Géorgie occidentale) à Tbilissi, ce qui marqua le début du rôle de cette ville en tant que symbole de l'unification géorgienne. À partir duXIIe siècle, Tbilissi devint donc une ville dans laquelle le pouvoir dominant de la région pouvait profiter d'une bonne situation économique (avec un commerce bien développé et des travaux qualifiés), et d'une structure sociale bien établie. À la fin du siècle, la ville s'agrandit et acquit une population de 80 000 habitants[réf. nécessaire]. La ville devint également un centre culturel et littéraire important, non seulement pour lesGéorgiens eux-mêmes, mais également pour nombre d'auteurs européens ou vivant au Proche-Orient. Sous le règne de lareine Tamar, le poèteChota Roustaveli travailla à Tbilissi et y écrivit son poème épique légendaire,Le Chevalier à la peau de panthère. Cette période est connue aujourd'hui sous le nom d'« Âge d'Or géorgien », ou bien de « Renaissance géorgienne ».

Domination mongole et période de chaos

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Toutefois, l'Âge d'Or de Tbilissi dure juste un siècle. En1236, après avoir souffert de défaites écrasantes face auxMongols, la Géorgie se retrouve soumise àGengis Khan. La nation elle-même se préserve, garde une forme de semi-indépendance et ne perd guère son gouvernement ; mais Tbilissi est fortement influencée par les Mongols pendant au moins un siècle, aussi bien politiquement que culturellement. Dans les années1320, lesMongols sont repoussés de Géorgie, et Tbilissi redevient la capitale d'une Géorgie indépendante, une nouvelle fois. Mais affaiblie par les événements précédents, la ville est en plus victime de calamités, dont laGrande Peste en1366.

La vieille ville et la forteresse de Narikala.
Façade de l'ancien caravansérail Téklés Karvasla.

De la seconde moitié duXIVe siècle jusqu'à la fin duXVIIIe siècle, Tbilissi redevient la cible de plusieurs envahisseurs et est complètement brûlée plusieurs fois. En1386, Tbilissi est envahie par les armées deTamerlan (Timour Lang). En1444, la ville est prise et détruite parJahan Shah (chef desTurkmènesQara Qoyunlu). Puis entre1477 et1478, Tbilissi est agrégée à l'empire d'Uzun Hasan, l'ennemi du précédent envahisseur et chef desAq Qoyunlu. En1522, lesPerses prennent la ville, libérée deux ans plus tard par le roiDavid X de Karthli. Durant cette période, certains quartiers de Tbilissi sont reconstruits, mais dès leXVIIe siècle, elle redevient le théâtre d'invasions terribles pour le pays. Cette fois, Tbilissi est plus un objet de conflit entre deux empires que la cible d'envahisseurs sanguinaires, car les Turcsottomans et les Persesséfévides s'affrontent pour le contrôle de la ville. Plus tard, le roiHéraclius II de Géorgie (Irakli II) tente à plusieurs reprises (mais sans succès) de libérer Tbilissi de la domination perse, mais le seul résultat est l'incendie de l'ancienne capitale duCaucase, en1795, parAgha Mohammad Shah. À ce moment, sentant que la Géorgie ne pourrait plus résister seule contre ses ennemis, le roi décide de faire appel à laRussie.

Tbilissi est aussi alors une étape sur l'un des itinéraires de laroute de la soie, d'où la présence de nombreuxcaravansérails dont certains subsistent encore : celui de Téklés Karvasla, reconstruit après avoir été détruit par les Perses en 1795, de style « européano-mauresque », durement touché par le tremblement de terre de 2002, et réhabilité depuis.

Tbilissi sous l'ère russe

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Tbilissi en 1829, vue par l'artiste polono-géorgienHenryk Hryniewski.
Vue de Tiflis dans les années 1890.
Tbilissi vers 1910.

En1801, après que le royaume de Géorgie orientale Karthl-Kakhétie eut été annexé par l'empire russe contrairement aux accords dutraité de Gueorguievsk de1783[réf. nécessaire], Tbilissi, désormais connue sous son ancien nom arabe deTiflis, devint le centre de la vice-royauté duCaucase. Néanmoins elle n'évolua que peu durant la première moitié duXIXe siècle. C'est à partir de 1845 sous le règne du vice-roi du CaucaseMikhaïl Vorontsov que la ville se développa : nouvelles réformes, nouveau réseau ferroviaire avec les connexions àPoti,Koutaïssi etBatoumi ainsi qu'un engagement culturel avec la création de journaux, d'une bibliothèque et d'un théâtre russe. L'influence russe était majeure mais parallèlement la ville s'européanisa, au niveau de la mode et de la musique[13]. Enfin les poètes et auteurs commeIlia Tchavtchavadzé,Akaki Tsereteli, Jacob Gogebachvili,Alexandre Griboïedov, qui était secrétaire diplomatique du gouverneur général du Caucase, et d'autres s'établirent à Tiflis.

La ville devint l'objet de l'affection d'Alexandre Pouchkine[13], deLéon Tolstoï[14], deMikhaïl Lermontov[15], de la familleimpériale et de bien d'autres. La famille impériale établit même sa résidence transcaucasienne dans la rue Golvine (aujourd'hui l'avenue Roustaveli)[réf. nécessaire].

AuXIXe siècle, le rôle politique, culturel et économique de Tiflis avec ses diversités ethniques, religieuses et culturelles fut important non seulement pour la Géorgie, mais également pour l'ensemble duCaucase. Ainsi, Tiflis prit un visage différent. On y construisit des monuments qui lui donnèrent les attributs d'une villecosmopolite[13], tandis que son folklore urbain, sa langue etégalement sa culture populaire diteTbilisouri (littéralement, appartenant à Tbilissi) lui donnèrent un charme particulier[réf. souhaitée].

  • Le bazar Tatar vers 1870.
    Le bazar Tatar vers 1870.
  • L'avenue Mikheil (aujourd'hui avenue David-Aghmachénélébi), en 1900, dans la colonie allemande Neu Tfilis, avec en arrière-plan l'église luthérienne allemande Pierre-et-Paul (détruite en 1940).
    L'avenue Mikheil (aujourd'hui avenueDavid-Aghmachénélébi), en 1900, dans lacolonie allemandeNeu Tfilis, avec en arrière-plan l'église luthérienne allemande Pierre-et-Paul (détruite en 1940).
  • Mosquée à Tblissi vers 1900.
    Mosquée à Tblissi vers 1900.
  • La forteresse de Narikala en 1911.
    La forteresse de Narikala en 1911.
  • Toits des bains Orbeliani.
    Toits des bains Orbeliani.
  • Bains Orbeliani et maison à balcon de bois.
    Bains Orbeliani et maison à balcon de bois.
  • Maisons à balcons de bois de la vieille ville.
    Maisons à balcons de bois de la vieille ville.
  • Maison à balcon de bois édifiée sur les remparts de la vieille ville.
    Maison à balcon de bois édifiée sur les remparts de la vieille ville.

Première indépendance et Géorgie soviétique

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Après larévolution russe de1917, Tiflis servit de quartier général au gouvernement intérimaire transcaucasien qui établit, au printemps1918, l'éphémèreRépublique démocratique fédérative de Transcaucasie. La capitale reprit son nom de Tbilissi. C'était dans cette nouvelle capitale que les trois nations transcaucasiennes (Géorgie,Arménie etAzerbaïdjan) déclarèrent leur indépendance, les 26 et. Tbilissi servit alors de capitale à laRépublique démocratique de Géorgie jusqu'au. De1918 à1919, la ville avait également servit de QG aux troupes britanniques et allemandes.

L'Armée rougeentrant dans Tbilissi, le 25 février 1921.

Sous le gouvernement national, Tbilissi devint la première ville universitaire duCaucase à l'occasion de la fondation de l'université d'État de Tbilissi en1918. C'était enfin la concrétisation d'un rêve de la société géorgienne que les gouverneurs généraux russes ou les vice-rois du Caucase n'avaient jamais permis de réaliser[réf. nécessaire].

Après les révolutions de février et d'octobre 1917 àPetrograd, la Géorgie tente de restaurer son indépendance : le 26 mai 1918Noé Jordania proclame la naissance de la1re République de Géorgie, mais la Russie soviétique envahit le pays, contraignant le Parlement géorgien à voter l’exil des dirigeants. Ces derniers, avec environ un millier de personnes, se réfugient en France, dont àLeuville-sur-Orge pour le gouvernement en exil (qui s'installe dans le château de Leuville, encore localement dénommé « le château des Géorgiens »[16],[17]). C'est le début d'une période de domination soviétique dans leCaucase.

Les Soviets créèrent alors laRépublique socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, avec pour capitale Tbilissi. En1936,Joseph Staline dissout la fédération soviétique de Transcaucasie et Tbilissi se retrouva ainsi capitale de la seuleRépublique socialiste soviétique de Géorgie. De nombreux Géorgiens natifs de la région de Tbilissi eurent une influence certaine sur l'évolution de l'URSS et duCaucase, pendant le régime de Staline[réf. nécessaire] qui était lui-même Géorgien.

Pendant toute la période soviétique, la population de la ville augmenta fortement ; la ville s'industrialisa et se retrouva comme l'un des centres politiques, sociaux et culturels de l'Union soviétique parmi les plus importants, avecMoscou,Kiev etLéningrad.

Après la mort deStaline en1953, les autorités soviétiques adoptèrent la doctrine de déstalinisation deNikita Khrouchtchev, et lesGéorgiens attachés à la figure dupetit père des peuples montrèrent à maintes reprises leur mépris du gouvernement deMoscou. Ainsi, des manifestations anti-soviétiques se produisirent à Tbilissi en1956.

Plus tard en1978 (manifestation de défense de lalangue géorgienne) et en1989 des manifestations furent sévèrement réprimées par le pouvoir soviétique.

Depuis 1991

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Larévolution des Roses rassembla près de 100 000 manifestants.
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Manifestations contre le gouvernement de 2024-2025.

À la chute de l'Union soviétique, Tbilissi subit de graves périodes d'instabilité et de troubles, surtout pendant le gouvernement dictatorial deZviad Gamsakhourdia. Après unebrève guerre civile dont la ville fut le théâtre pendant deux semaines dedécembre 1991 àjanvier 1992 (guerre qui opposa les forces gouvernementales à celles de l'opposition), la capitale géorgienne devint la scène d'affrontements fréquents entre différents clans dits de la mafia et des entrepreneurs d'affaires illégales[réf. nécessaire]. Même durant l'èreChevardnadze (1993-2003), le crime et la corruption devinrent si importants qu'ils affectèrent les niveaux les plus élevés de la société de Tbilissi[réf. nécessaire]. Le chômage et l'appauvrissement de la population de Tbilissi étaient désastreux.

Propagande fixe en faveur de l'intégration dans l'OTAN, signe de la politique du gouvernement issu de la Révolution des Roses du partiMouvement national uni, avenue Roustaveli, devant l'ancien Parlement.

La population de Tbilissi augmenta à la suite de l'arrivée de réfugiés en provenance des républiques ayant déclaré leur autonomie (Adjarie,Ossétie du Sud,Abkhazie et celle des nombreux chômeurs venant de province pour trouver un emploi. La situation, dans une ville qui ne bénéficiait que de quelques rares heures par jour de l'électricité[réf. nécessaire] et dont le niveau de vie par rapport à la période de l'URSS avait baissé de moitié, fut extrêmement difficile[réf. nécessaire].

Ennovembre 2003, à la suite d'élections législatives falsifiées, des protestations de masse eurent lieu et près de 100 000Géorgiens manifestèrent contre le gouvernement. Cela mena à larévolution des Roses qui, le, renversa le présidentEdouard Chevardnadze. Le nouveau président, Mikheil Saakachvili, est élu avec un mandat de lutte contre la corruption. Il fait pour cela venirKakha Bendoukidze, un ancien biologiste russe devenumagnat de l'industrie et de la finance, qu'il nomme ministre puis chef de la chancellerie (après avoir acquis la nationalité géorgienne). Kakha Bendoukidze affirme engager et appliquer une large stratégie delutte contre la corruption et une certaine amélioration de l'économie (au regard des critères de laBanque mondiale et une reprise du tourisme s’ensuivent[réf. nécessaire], permettant à la capitale de retrouver un niveau qu'elle n'avait plus connu depuis longtemps, mais au prix d'une forte baisse de laprotection sociale[18] et deprivatisations en série conduites dans le cadre d'une politiqueultralibérale[19], voirelibertariste[20] parKakha Bendoukidze...

Le 13 juin 2015, la ville subit de violentes inondations qui provoquent des dégâts considérables. Tous les animaux sauvages duzoo s'échappent, créant un mouvement de panique au sein de la population[21]. Le 17 juin, un lion échappé fait une victime par blessures mortelles[22].

Politique et administration

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Mobilier urbain arborant le sceau de la ville.

Statut

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Le statut officiel de Tbilissi, en tant que capitale de la nation géorgienne, est défini par l'article 10 de la constitution de Géorgie (1995) et laloi sur la capitale de Géorgie du.

Tbilissi est la capitale de Géorgie et le siège du gouvernement du pays. Le parlement déménage àKoutaissi de 2012 à 2019 et est retourné à Tbilissi auno 8 avenue Roustaveli[23]. Tbilissi reste le siège de laPrésidence, de la Cour suprême du pays et de toutes lesambassades.

Administration municipale

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Tbilissi est gouvernée par l'Assemblée (Sakreboulo), formée de trente-sept membres élus pour quatre ans, qui siège à l'hôtel de ville, situé sur laplace de la Liberté. Son rôle principal est d'élire le maire de Tbilissi.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Tamaz Vachadze  
Otar Litanichvili  
Constantin GabachviliUCGProfesseur dephilologie
Nicolas LekichviliUCGProfesseur
Badri ChochitaichviliUCG 
Ivan ZodelavaUCG 
Zourab TchiaberachviliMNUJournaliste
Guiorgui OugoulavaMNUJournaliste, destitué
Sevdia UgrekhelidzeMNUintérim
Davit NarmaniaRG 
en coursKakhaber KaladzeRG 
 

Divisions administratives

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La ville est divisée enraïons (districts administratifs), lesquels ont leur propre gouvernement local avec une juridiction limitée à un certain nombre d'affaires. Cette subdivision fut établie à l'époque de l'URSS dans lesannées 1930, quand Tbilissi était la capitale de laRépublique socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie. Depuis que le pays est indépendant, le système des raïons a été modifié et restructuré. Selon les dernières modifications, ces districts sont :

Aperçu des districts de Tbilissi
DistrictPopulation
(en 2017)[24]
Superficie
( Km2)[25]
District de Mtatsminda49.05273
District de Vaké111.90361.7
District de Sabourtalo138.49375.5
District de Krtsanisi39.28631.7
District d'Isani125.61016.7
District de Samgori177.844128.4
District de Tchougoureti65.23014.3
District de Didoubé70.0188.4
District de Nadzaladévi154.06742
District de Gldani177.21450.3
Tbilissi
1,108,717502
Source:GeoStat[24],la mairie de Tbilissi[25]

La plupart des raïons sont constitués d'après le découpage historique des faubourgs de la ville. Les habitants de Tbilissi préfèrent toutefois un système non officiel composé de quartiers historiques ou d'entités géographiques bien définies. Ces quartiers sont nombreux et comme certains d'entre eux ont perdu leurscadastres historiques, il est difficile d'établir une hiérarchie autre qu'officieuse entre eux.

Le premier niveau naturel de division de la ville est celui qui sépare la rive gauche de la rive droite par le fleuveKoura. Les noms des quartiers les plus anciens remontent au début duMoyen Âge et ont souvent un grand intérêt linguistique ettoponymique. D'autres quartiers, plus récents et entièrement reconstruits, ont des noms historiques, mais qui n'ont rien à voir avec les quartiers voisins ; ce qui est considéré par les vieux habitants de la capitale comme un abus de type commercial.

À l'époque russe, le quartier considéré comme géorgien était confiné dans la partie sud-est de la ville.Karl Baedeker décrit ainsi la ville dans son guide :

« Dans la partie nord de la ville, sur la rive gauche duKoura (Mtkvari) et au sud de la station de train, se situe le quartierallemand, anciennement occupé par des immigrés allemands duWurtemberg (1818). Au sud, se trouve le quartierGrouzinian ou géorgien (Avlabár). Sur la rive droite duKoura, il y a le quartierrusse, le siège du gouvernement de Tiflis et le lieu des marchés les plus importants. Ce quartier est lui-même suivi au sud par les bazarspersans etarméniens. »

[réf. nécessaire]

Ici, Avlabár est considéré comme « partie intégrale de la fameuseTbilissi antique » . Il est aujourd'hui l'objet principal de la préservation du patrimoine culturel de la part des autorités géorgiennes.

Transports

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Lagare centrale de Tbilissi.
Le vieux tramway de Tbilissi.
Le funiculaire de Tbilissi, vu par le peintreNiko Pirosmani.
Funiculaire de Tbilissi.
Téléphérique de Tbilissi à Narikala.
Métro de Tbilissi.

Ferroviaire

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Tbilissi abrite lagare centrale de Tbilissi, principale gare dupays. Il y a des liaisons versBakou,Erevan et bientôt versKars et presque partout dans le pays dont versZougdidi,Batoumi,Poti,Koutaissi.

Tbilissi est desservie par d'autres gares, réputées secondaires.

Aéroport

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L'aéroport international Chota-Roustavéli de Tbilissi (engéorgien :თბილისის შოთა რუსთაველის სახელობის საერთაშორისო აეროპორტი) est situé à 17 km au sud-est de la ville. Des trains directs couvrent la route entre lagare centrale de Tbilissi et l'aéroport en 35 minutes. Le trafic de l'aéroport a augmenté de 9,7 % en 2014, pour atteindre 1 575 386 passagers (la capacité de la nouvelleaérogare est de 2,8 millions de passagers par an).

La compagnieGeorgian Airways a son siège social à Tbilissi.

L'aérodrome de Natakhtari, situé à 33 km au nord de Tbilissi, propose uniquement des vols intérieurs et dessert des villes telles que Mestia, Batoumi et Koutaissi.

Tramway

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Dès 1883, la ville a disposé d'un réseau detramways. Les tramways électriques sont apparus le 25 décembre 1904, jusqu'à cette date, les tramways étaient tirés par des chevaux. Après l'effondrement de l'URSS, les lignes ont commencé à se dégrader ; en conséquence, le 4 décembre 2006, letramway a été supprimé, ainsi que deux lignes detrolleybus. Des plans d'une ligne de tramways modernes existent.

Funiculaire

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LeFuniculaire de Tbilissi, inauguré en 1903, relie, dans sa nouvelle version depuis 2013, la ville au Mtatsminda (La Sainte Montagne) qui domine la ville :panthéon géorgien, oupanthéon de Mtatsminda, et auParc de Mtatsminda, qui offre de remarquables vues sur la ville, et diverses attractions récréatives.

Téléphérique

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Letéléphérique de Narikala relie la rive gauche (Parc Riké) à la forteresse, partélécabine, ce qui autorise de fort belles vues animées sur la ville.

Un accident de téléphérique s'est produit le1er juin 1990. À la suite du défaut d'un système de freinage, une cabine est tombée d'une vingtaine de mètres ; vingt personnes ont été tuées et quinze autres blessées. La plupart d'entre elles étaient desenfants célébrant la « Journée des enfants ». Quelques jours auparavant, les cabines standard soviétiques avaient été modifiées pour de plus grandes, venues deFinlande, sans aucune précaution.

Depuis 2012, un nouveautéléphérique de grande capacité (32) fonctionne entre la place de l'Europe etNarikala.

Des deuxième et troisième lignes sont en planification, elles relieraientNarikala au Panorama Tbilisi et Panorama Tbilisi vers Tbilissi.

Bus municipaux

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La Tbilisi Transport Company gère à la mi-2016 572 bus, jaunes, de la société ukrainienneBogdan, ou bleus de la société allemandeMAN. Ils suivent strictement des lignes prédéfinies et au trafic annoncé aux arrêts (et consultable par SMS).

Minibus

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Lesmarchroutki sont destaxis collectifs, des minibus qui desservent de multiples destinations, en dehors de la ville.

Métro

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LeMétro de Tbilissi transporte entre 250 000 et 300 000 personnes quotidiennement, sur 40 km de lignes et 22 stations, dont vingt souterraines et deux aériennes (Electropedo/Gotsiridzé et Didubé). Le paiement se fait à l'unité, ou, plus généralement, parMetroMoney, sorte de moyen de paiement universel pour les transports en commun publics de la ville : métro, bus, funiculaire...

Tbilissi possède trois lignes de métro[26],[27],[28], dont une en construction (en 2017 ?) :

  • Ligne rouge (ligne 1) : Achmetelis teatri ↔ Varketili
  • Ligne verte (ligne 2) : Vagslis moedani ↔ State University
  • Ligne bleue (ligne 3) : en projet suspendu : Rustavéli ↔ Vazisubani

Liaisons routières

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Tbilissi est desservie par les autoroutesS1,S4 etS5 etS9 .

Population

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Évolution démographique

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Elle compte 1 113 000 habitants au selon l'Office national des statistiques de Géorgie[29].

Évolution démographique
18251854186318731885189719261939
30 00035 00060 80089 500104 000159 600282 900519 200
19501959197019791989200220062016
600 000694 000889 0001 066 0221 243 2001 081 7001 103 3001 113 000[Note 1]

Composition ethnique

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En 1803, 74 % des 20 000 habitants de Tiflis étaient d'originearménienne, contre 21,5 % d'origine géorgienne ; en 1897, 38 % des 159 000 habitants de la capitale régionale sont d'origine arménienne, 26,3 % d'origine géorgienne, et 24,7 % d'origine russe ; d'autres minorités peuplent la ville et utilisent la langue russe commeidiome de communication intercommunautaire[30],[31].

L'historienHenry Bogdan procède à un autre mode de comptage, où pour l'année 1820, les 33 000 habitants de Tiflis se décomposent en 2 500 familles arméniennes, 1 500 familles géorgiennes, et 500 familles tatares et persanes[32].

Dans une communication faite à laSociété de géographie de Genève en 1894, Victor Dingelstedt relate les différentes estimations officielles pour l'année 1876, qui font état d'une ville très multiethnique et situent sa population à 145 736 habitants[33]. Les Arméniens en constituent la première communauté, entre 36,2 % et 47,7 % du total. Les Géorgiens sont seconds, entre 21,4 % et 25,9 %. La ville compte aussi une grande quantité de Russes, mais aussi des Tchèques, des Bulgares, des Slovaques, des Polonais, desAllemands, des Persans, et desJuifs. Victor Dingelstedt explique ainsi le décalage ethnique entre la Géorgie et sa capitale : « Bien que Tiflis fût considérée comme la capitale de l'ancienne Géorgie, le nombre de Géorgiens y fut pourtant toujours inférieur à celui des Arméniens, ce qui tient à l'organisation féodale de l'État de Géorgie, au peu de dispositions des Géorgiens pour la vie des villes et à l'obligation dans laquelle se sont trouvés ses princes ou tavada de vivre dans leurs domaines et au milieu de leurs vassaux, toujours prêts à se battre avec leurs voisins ou contre l'ennemi du dehors ».

Groupe ethniquePopulation en 2002[34]
Géorgiens910 71284,19 %
Arméniens82 5867,63 %
Russes32 5803,01 %
Kurdes17 1161,58 %
Azéris10 9421,01 %
Ossètes10 2680,95 %
Grecs3 7920,35 %
Ukrainiens3 3280,31 %
Abkhazes4710,04 %
Kistes730,01 %
Total1 081 679100 %

Culture

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Depuis 2001, la ville de Tbilissi est membre de l'Association internationale des maires francophones[35].

Religions

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Le siège ducatholicossat-patriarcat de toute la Géorgie se trouve à lacathédrale de la Trinité de Tbilissi, remplaçant lacathédrale de Sion, symbole de l'identité géorgienne, où les fidèles vénèrent laCroix de la Grappe, apportée selon la tradition à la Géorgie parsainte Nino, lors de la conversion du royaume auIVe siècle.

96,9 % de la population de Tbilissi pratiquent lechristianisme : 91,4 % sont desorthodoxes géorgiens, 4,8 % sont desapostoliques arméniens, 0,3 % sontcatholiques et le reste deschrétiens sont desRusses ou desUkrainiens.

1,1 % de la population estmusulmane, majoritairement deschiites d'origineazérie etiranienne.

0,2 % sont desJuifs ; l'importance numérique de cette communauté religieuse est moindre par rapport à ce qu'elle était du temps de l'URSS, beaucoup de ses membres ayant émigré depuis cette époque versIsraël.

Il existe aussi une minorité deYézidis.

  • La mosquée chiite de Tbilissi.
    La mosquée chiite de Tbilissi.
  • La grande synagogue de Tbilissi, la plus importante de Géorgie.
    Lagrande synagogue de Tbilissi, la plus importante de Géorgie.
  • La cathédrale Saints-Pierre-et-Paul.
    La cathédrale Saints-Pierre-et-Paul.
  • Une église arménienne.
    Une église arménienne.

Lieux et monuments

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La principale artère de circulation de Tbilissi, l'avenue Roustavéli est bordée de plusieurs monuments officiels gouvernementaux, d'édifices publics et religieux ainsi que des salles de spectacles, notamment le plus grand cinéma de Tbilissi.

Les édifices modernistes bâtis au temps de l’URSS sont depuis les années 1990 souvent laissés à l'abandon, voire détruits. Une grande partie des archives relatives aux projets de construction de l'ère soviétique ont aussi disparu[36].

Tbilissi, la nuit

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  • La forteresse de Narikala vue de nuit.
    La forteresse de Narikala vue de nuit.
  • Immeuble du centre-ville éclairé.
    Immeuble du centre-ville éclairé.
  • Panorama de nuit.
    Panorama de nuit.
  • L'église et le pont Méthéki de la Vierge et la petite chapelle Saint-Dodo vus de nuit.
    L'église et le pont Méthéki de la Vierge et la petite chapelle Saint-Dodo vus de nuit.
  • Maison à balcon de bois illuminée, construite sur les remparts de la vieille ville.
    Maison à balcon de bois illuminée, construite sur les remparts de la vieille ville.
  • Académie des sciences
    Académie des sciences

Éducation

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Musées

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Théâtre

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Cinéma

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Musique

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Personnalités nées à Tbilissi

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Voir la catégorie :Naissance à Tbilissi.

Jumelages

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Tbilissi est jumelée avec les villes suivantes:

Carte
Jumelages et partenariats de Tbilissi.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Tbilissi.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Ankara[39]Turquiedepuis
Astana[39],[40]Kazakhstandepuis
Athènes[39]Grècedepuis
Atlanta[39],[40]États-Unisdepuis le
Bakou[39],[41],[40]Azerbaïdjandepuis
Bilbao[39],[40]Espagnedepuis
Bristol[39],[40]Royaume-Unidepuis le
Bucarest[39],[40]Roumaniedepuis
Budapest[39],[40]Hongriedepuis
Canton[40]Chinedepuis
Chișinău[39],[42],[43],[40]Moldaviedepuis le
Cracovie[39],[44],[40],[45],[46],[47]Polognedepuis le
Doha[39],[40]Qatardepuis
Dublin[40]Irlandedepuis
Erevan[48],[40]Arméniedepuis le
Innsbruck[49],[39],[40]Autrichedepuis le
Istanbul[39],[50],[40]Turquiedepuis le
Jérusalem[39],[40]Israëldepuis
Kharkiv[39],[40],[51],[52],[53]Ukrainedepuis le
Kiev[54],[39],[55],[40]Ukrainedepuis le
LagosNigeria
Le Caire[39],[40]Égyptedepuis
Lima[40]Péroudepuis
Lincoln[39],[56]États-Unisdepuis
Ljubljana[39],[57],[56]Slovéniedepuis le
Lublin[58],[59],[56]Polognedepuis le
Lviv[60],[39],[56],[61],[40]Ukrainedepuis le
Minsk[39],[56]Biélorussiedepuis
MoscouRussie
Nantes[39],[56]Francedepuis
Odessa[62],[39],[56]Ukrainedepuis le
Palerme[63],[39],[56],[40]Italiedepuis le
Paris[56]Francedepuis
Prague[39]Tchéquiedepuis
Riga[39],[64],[56]Lettoniedepuis le
Saint-Pétersbourg[65]Russiedepuis
Sarrebruck[39],[66],[56],[67]Allemagnedepuis le
Sofia[39],[56]Bulgariedepuis
Téhéran[39],[56]Irandepuis
Varsovie[39],[56],[40]Polognedepuis le
Vilnius[68],[69],[70],[56],[40]Lituaniedepuis le

Dans la fiction

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Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Sources

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L'Office national des statistiques de Géorgie publie régulièrement des documents concernant la population et la démographie ; ils contiennent parfois des chiffres légèrement différents pour les mêmes rubriques :

Bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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Notes

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  1. Le recensement de fin 2014 donne une population de 1 108 717 habitants pour Tbilissi.

Références

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  1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  2. lien web|site=citypopulation|titre=Georgia: Regions, Major Cities & Urban Settlements|langue=en/de|url=https://www.citypopulation.de/en/georgia/cities/
  3. selon l'Office national des statistiques de Géorgie.
  4. voirÉmirat de Tbilissi
  5. lire aussiHistoire de Tbilissi
  6. Alexandre Dumas, qui visita la Géorgie à la fin des années 1850, décrit ainsiLe principal caravansérail deTiflis a été bâti par un Arménien (…)in Alexandre Dumas,Le Caucase (en géorgien), Tbilissi, Merani, 1988, p. 168 (Le Caucase, Paris, Libra (...)
  7. Les archives prouvent que l'appellation Tbilissi existait parallèlement à celle de Tiflis notamment sous la domination de l'Empire russe à la fin duXVIIIe siècle. voirNiko Javakhishvili , Quand notre capitale s'appelait-elle « Tbilissi » ?, « Istoriani », février,no 2, 2011,p. 30–31
  8. (en)UNESCO: "Tbilisi Historic District", consulté le 22 novembre 2016
  9. « Tremblements de terre Géorgie aujourd'hui, historiques et cartes », sursismique.zone(consulté le).
  10. George Pierre, « La récupération de la steppe de Samgori (Géorgie).. In:Annales de Géographie. t. 61, n°327. »,(consulté le),p. 392
  11. Zurab Makharaze,Les tumuli riches de l’Âge du bronze ancien en Géorgie, 2014
  12. À l'époque, il n'y avait pas encore d'État géorgien uni, laColchide et l'Ibérie étant deux royaumes séparés. Tbilissi devint alors la capitale de l'Ibérie.
  13. ab etcMichel Espagne, Hamlet Isaxanli, Shahin Mustafayev,La Montagne des langues et des peuples, Editions Demopolis,, 496 p.(ISBN 978-2354571597,lire en ligne), p. 351-373
  14. (en) « Tbilisi Has A Special Charm », surunusual-travels.com(consulté le)
  15. (en) « Views of Tiflis – Rare centuries-old paintings by famous artists », surgeorgianjournal.ge(consulté le)
  16. Lili Sakhltkhytsichvili et Mirian Méloua (2005),[Géorgie : Le château de Leuville, un avenir difficile à dessiner] ; Samedi 7 mai 2005
  17. Luc et Mirian Méloua,Leuville-sur-Orge et la Géorgie, une histoire commune
  18. Ex. : l'employé licencié et devenu chomeur n'a plus droit qu'à une indemnité correspondant à un mois de travail : Code du travail de Georgie (2005), Article 37, section 3.
  19. “Kakha Bendukidze Promised Ultraliberal Reforms for Georgia” (in Russian), Polit.Ru, 2 juin 2004
  20. ESI,Georgia as a model, April 2010
  21. « Géorgie : des inondations meurtrières frappent la capitale Tbilissi et laissent des animaux s'échapper du zoo », surhuffingtonpost.fr,(consulté le)
  22. « Géorgie : un homme tué par un lion échappé du zoo de Tbilissi lors des inondations », surhuffingptonpost.fr,(consulté le)
  23. Régis Genté, « Géorgie - quand le parlement déménage »,Le Figaro,‎(lire en ligne)
  24. a etb« Number of population by administrative-territorial units and sex »[archive du], surgeostat.ge(consulté le)
  25. a etbTbilisi in figures 2018 tbilisi.gov.ge
  26. http://mapa-metro.com/fr/georgie/tbilissi/tbilissi-metro-plan.htm
  27. (en) « Geometro.ge », surgeometro.ge(consulté le).
  28. « Station de métro Elektrodepo (Tbilissi) »Accès libre, surstructurae.info,(consulté le).
  29. (en)Office national des statistiques de Géorgie : « Population », consulté le 22 novembre 2016
  30. (en) Ronald Grigor Suny,The Making of the Georgian Nation, Indiana University Press, 2de éd., 1994,p. 116.
  31. Cette fonction de véhicule intercommunautaire est toujours en usage dans les provinces deSamtskhé-Djavakhétie etBasse-Kartlie.
  32. (fr) Henry Bogdan,Histoire des peuples de l'ex-URSS, duIXe siècle à nos jours, Perrin,1993,p. 154 ;(ISBN 9782012787063 et9782262009403).
  33. (fr) Victor Dingelstedt, « La population du Caucase et la ville de Tiflis »,Le Globe. Revue genevoise de géographie, tome 33, 1894. pp. 74-76.
  34. -(en) GeoStat - ETHNIC GROUPS BY MAJOR ADMINISTRATIVE-TERRITORIAL UNITS ; consulté le 24 janvier 2016.
  35. « Les villes membres », suraimf.asso.fr(consulté le)
  36. JensMalling, « À Tbilissi, une modernité effacée », surLe Monde diplomatique,
  37. Laurence Aloir, « 2. Destination Tbilissi : électro et activisme en Géorgie », surrfi.fr,RFI Musique,(consulté le).
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  39. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacad etae« https://tbilisi.gov.ge/img/original/2018/6/12/tbilisiinfigures.pdf »
  40. abcdefghijklmnopqrstuvw etx« http://economicforum.ge/img/original/2024/5/29/%E1%83%97%E1%83%91%E1%83%98%E1%83%9A%E1%83%98%E1%83%A1%E1%83%98_%E1%83%AA%E1%83%98%E1%83%A4%E1%83%A0%E1%83%94%E1%83%91%E1%83%A8%E1%83%98-Print-21.09.23.pdf »
  41. « http://baku-ih.gov.az/az/page/26.html »
  42. « http://www.chisinau.md/pageview.php?l=ro&idc=1071&t=/Orasul/Descriere-orae/Tbilisi-Georgia& »
  43. « http://www.chisinau.md/ro/orase-infratite-20395.html »
  44. « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,miasto,37,0,otwarty_na_swiat.html »
  45. « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,kat,0,5,city.html »
  46. « https://www.bip.krakow.pl/?dok_id=24774 »
  47. « https://www.bip.krakow.pl/?sub_dok_id=887&vReg=1 »
  48. « https://www.yerevan.am/en/partner/sister-cities/ »
  49. « https://www.innsbruck.gv.at/page.cfm?vpath=buergerinnen--politik/innsbruck-international/innsbrucks-partnerstaedte#tbilisi »
  50. « https://www.ibb.istanbul/icerik/kardes-sehirler »
  51. « https://infocity.kharkiv.ua/obshchestvo/kharkivska-delehatsiia-vidvidala-hruziiu-foto/ »
  52. « https://infocity.kharkiv.ua/gorod/harkov-tbilisi-shag-navstrechu/ »
  53. « https://ppr.kharkiv.ua/ua/tbilisi-gruziya »
  54. « https://old.kyivcity.gov.ua/files/2018/2/15/Mista-pobratymy.pdf »
  55. « https://kyivcity.gov.ua/kyiv_ta_miska_vlada/pro_kyiv/mista-pobratimi_z_yakimi_kiyevom_pidpisani_dokumenti_pro_poridnennya_druzhbu_spivrobitnitstvo_partnerstvo/ »
  56. abcdefghijklmn eto« https://tbilisi.gov.ge/img/original/2024/4/22/%E1%83%97%E1%83%91%E1%83%98%E1%83%9A%E1%83%98%E1%83%A1%E1%83%98_%E1%83%AA%E1%83%98%E1%83%A4%E1%83%A0%E1%83%94%E1%83%91%E1%83%A8%E1%83%98_-_2023.pdf »
  57. « https://www.ljubljana.si/en/about-ljubljana/international-cooperation/intercity-cooperation/ »
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  71. https://finchannel.com/world/georgia/
  72. « Home », surGeorgia Today on the Web(consulté le).
v ·m
Régions
Capitale avec statut spécial
Républiques autonomes
1 :Des parties de ces régions constituent l'Ossétie du Sud-Alanie, républiquede facto indépendante mais non reconnue par la communauté internationale.
2 :L'Abkhazie est une républiquede facto indépendante mais non reconnue par la communauté internationale.
v ·m
Municipalités
Villes autonomes
Districts d'Abkhazie
1 :Échappe à la souveraineté de la République de Géorgie au profit de la République autoproclamée d'Ossétie du Sud non reconnue par la communauté internationale.
1bis :Échappe en partie à la souveraineté de la République de Géorgie au profit de la République autoproclamée d'Ossétie du Sud non reconnue par la communauté internationale.
2 :Échappe à la souveraineté de la République de Géorgie au profit de la République autoproclamée d’Abkhazie non reconnue par la communauté internationale.
v ·m
Capitales des pays et territoires d’Asie
Nord etcentre
Ouest et
Moyen-Orient
Sud
Est
Sud-Est
En italique : territoires non indépendants et pays dont la souveraineté ne fait pas consensus.
v ·m
Capitales des États souverains et territoires d'Europe
Ouest
Nord
Est
Sud
En italique : territoires non-indépendants et États dont la souveraineté ne fait pas consensus.
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