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Tarn (rivière)

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Pour les articles homonymes, voirTarn.

Tarn
Illustration
Le Tarn sous leviaduc de Millau.
Carte.
Cours du Tarn (carte interactive).
Caractéristiques
Longueur380,2 km[1]
Bassin15 700 km2[1]
Bassin collecteurGaronne
Débit moyen233 m3/s (Moissac)[2]
Régimepluvio-nival
Cours
SourceMont Lozère,Massif central
· LocalisationLe Pont-de-Montvert,France
· Altitude1 560 m
· Coordonnées44° 24′ 55″ N, 3° 48′ 49″ E
ConfluenceGaronne
· LocalisationBoudou/Saint-Nicolas-de-la-Grave,France
· Altitude65 m
· Coordonnées44° 05′ 13″ N, 1° 02′ 31″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gaucheDourbie,Dourdou de Camarès,Rance,Agout
· Rive droiteAveyron,Lemboulas,Tescou
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
Régions traverséesOccitanie
Principales localitésPont-de-Montvert,Sainte-Enimie,Millau,Saint-Rome-de-Tarn,Albi,Gaillac,Lisle-sur-Tarn,Rabastens,Saint-Sulpice,Bessières,Buzet-sur-Tarn,Villemur-sur-Tarn,Montauban,Lafrançaise,Moissac

Sources :SANDRE:« O---0100 »,Géoportail,Banque Hydro
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LeTarn est unerivière du Sud de laFrance qui coule entièrement enOccitanie. Il est, avec leLot, l'un des principaux affluents de laGaronne. Le Tarn a donné son nom aux départements français duTarn et deTarn-et-Garonne.

Hydronymie

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L'étymologie de l'hydronyme Tarn est discutée (grammatici certant). Le nom viendrait duradicalproto-indo-européen*tar(o)- (« eau rapide »). Il pourrait aussi être issu du dieu gauloisTaranis, ou deTanara, des racinesligurestan (falaise) +ar (rivière)[3],[4].

Certains riverains du Tarn l'appellent parfoistar sans prononcer len final, conformément aux règles de l'occitanlanguedocien, qui ne prononce pas len final des mots (il peut êtrenasalisé lorsqu'il est précédé d'unevoyelle).

Géographie

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Il se situe dans leMassif central. Il prend sa source sur lemont Lozère, dans le nord de la commune duPont de Montvert - Sud Mont Lozère enLozère, et se jette dans laGaronne àSaint-Nicolas-de-la-Grave, enTarn-et-Garonne.

La longueur de son cours d'eau est de 380,2 km[1].

Départements et principales villes et bourgades traversées

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Toponymes

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Le Tarn a donné sonhydronyme aux onze communes suivantes deBuzet-sur-Tarn,Laval-du-Tarn,Layrac-sur-Tarn,Lisle-sur-Tarn,La Magdelaine-sur-Tarn,Marssac-sur-Tarn,Mirepoix-sur-Tarn,Rivière-sur-Tarn,Saint-Rome-de-Tarn,Viala-du-Tarn,Villemur-sur-Tarn.

Bassin versant

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Carte du bassin versant du Tarn,Aveyron exclu bien qu'étant son affluent.

Le Tarn traverse soixante-deux zones hydrographiques[1].

Géographie historique

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Pline l'Ancien (né en 23, mort en 79) mentionne dans son œuvreHistoire naturelle le Tarn (écritTarnis) comme affluent de la Garonne, et constituant la frontière septentrionale de la cité desTolosates.

La rivière est aussi une limite alors, en ces lieux, entre laGaule aquitaine et laGaule narbonnaise, provinces créées parAuguste (né en,empereur romain de à14apr. J.-C.).

De nos jours, le confluent du Tarn et de l'Aveyron (affluent droit, et sous-affluent de la Garonne) ainsi que celui de la Garonne et du Tarn (son affluent droit) sont tous deux situés dans le département duTarn-et-Garonne.

Organisme gestionnaire

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Principaux affluents

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Images

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Hydrologie

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  • Le Tarn est soumis à un régime pluvio-nival méditerranéen et océanique.
  • Débits extrêmes : de 8 à 6 000 m3/s lors de lacrue de mars1930[5].

Les débits en fin de parcours à Moissac

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Le débit du Tarn a été observé sur une période de 57 ans (1923-1979), àMoissac, ville du département deTarn-et-Garonne, située à peu de distance de son confluent avec laGaronne, à 65 m d'altitude[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 15 400 km2, soit la presque totalité de celui-ci (98 %) qui fait15 700 km2[réf. nécessaire].

Lemodule de la rivière àMoissac est de 233 m3/s.

Le Tarn présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, avec des crues d'hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen entre 269 et 401 m3/s, de décembre à mai inclus, avec deux maxima, signe d'unrégime pluvio-nival. Le premier sommet a lieu en décembre (pluies d'automne : 396 m3/s) et le second en février-mars (pluies de printemps et fonte des neiges : 393 puis 401 m3/s). Les basses eaux ont lieu en été, de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 55 m3/s au mois d'août, ce qui reste un débit moyen mensuel élevé.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : O5901010 - La Tarn à
Moissac pour un bassin versant de 15 400 km2 et à 65 m d'altitude[2]
(données calculées sur 57 ans de 1923 à 1979)
Source :Banque Hydro -MEDDE

Étiage ou basses eaux

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LeVCN3 peut cependant chuter jusque 8,8 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très bas.

Crues

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D'autre part les crues peuvent être extrêmement importantes. En effet, le débit journalier maximal enregistré a été de 4 000 m3/s le. Le débit instantané maximal de cette journée n'ayant pas été enregistré avec précision ce jour-là, on l'estime entre 6 et 8 000 m3/s.

LeQIX 10, de même que les QIX 2, QIX 5, QIX 20 et QIX 50 n'ont jamais été calculés. Par contre lesQJX correspondants l'ont été. Les QJX 2 et QJX 5 du Tarn valent respectivement 2 000/s et 2 700 m3/s. Le QJX 10 vaut 3 200 m3/s, le QJX 20 en vaut 3 600/s, tandis que le QJX 50 se monte à 4 200 m3/s.

Article détaillé :Inondations de mars 1930 dans le bassin du Tarn.

Lame d'eau et débit spécifique

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Lalame d'eau écoulée dans le bassin de le Tarn est de 478 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, à l'instar de la plupart des cours d'eau issus duMassif central et surtout de la région desCévennes. Ledébit spécifique (ou Qsp) se monte à15,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Les débits au niveau des gorges du Tarn

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Lesgorges du Tarn se situent entre les localités deQuézac et duRozier sur une longueur de 53 km. LaDIREN Midi-Pyrénées ne possède pas de station hydrométrique à ces endroits précis. Cependant il est quand même possible de connaître les débits mensuels moyens de la rivière aux niveaux de l'amont et de l'aval de ces gorges grâce aux stations de la DIREN établies à proximité :Montbrun se trouve à 6 kilomètres en aval deQuézac, etMostuéjouls à cinq kilomètres en aval duRozier. C'est également au niveau duRozier que se situe le confluent de laJonte avec le Tarn.

Les gorges creusées par le Tarn.

Les valeurs de laDourbie et du Tarn àMillau sont mentionnées à titre complémentaire, afin d'avoir une bonne idée de l'hydrologie de la région.

NomLocalitéDébits en m3/sSurface
bassin
ModuleVCN3
(étiage)
de novembre
à mars
mois d'
avril
mois de
mai
mois de
juin
mois de
juillet
mois d'
août
mois de
septembre
mois d'
octobre
TarnMontbrun17,900,3620,8 à 31,424,219,39,093,282,276,8020,5621
JonteLe Rozier5,080,525,23 à 8,937,116,702,741,431,151,845,03265
TarnMostuéjouls31,704,8040,9 à 45,741,836,220,010,98,5113,331,2925
DourbieMillau13,802,7016,8 à 19,319,116,29,395,764,516,5713,6548
TarnMillau47,506,8056,6 à 72,060,655,530,717,613,622,447,42 170

Le Tarn s'est régularisé entre les stations deMontbrun et deMostuéjouls, c'est-à-dire tout au long de son parcours dans les gorges. Le VCN3 passe en effet de 0,36 à 4,80 m3/s, soit une multiplication par douze, alors que le Tarn ne reçoit qu'un seul affluent, laJonte, qui ne contribue en rien à régulariser son débit puisque son VCN3 est lui-même extrêmement faible. Le phénomène est dû aux nombreusessources etrésurgences qui apportent au Tarn des compléments d'eau substantiels, au départ des masses d'eau souterraines stockées dans les réseauxkarstiques situés sous les causses avoisinants (causse de Sauveterre au nord — rive droite — etcausse Méjean au sud — rive gauche). C'est un phénomène analogue à celui que l'on observe enChampagne crayeuse (voir l'article concernant laVesle, affluent de l'Aisne).

Article détaillé :Aquifère.

Activités de subsistance

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Activités économiques

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Activités agricoles

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Activités touristiques

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Le Tarn est apprécié aussi pour lesgorges qu'il a creusées entreQuézac etle Rozier et qui sont un lieu remarquable.

Les activités touristiques sont variées dans les gorges et ses deux affluents, laJonte et laDourbie[6].

Navigation fluviale

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Le Tarn fut navigable deSaint-Juéry à sonconfluent avec la Garonne àMoissac.

Balades en kayak[7].

Des balades en barque àla Malène avec lesBateliers desGorges du Tarn sur la plus belle partie ducanyon avec les Détroits et le cirque des Baumes avec des barques à fond plat ; mais aussi avec les bateliers du viaduc dans la vallée du Tarn deCreissels à Peyre (Comprégnac), en passant sous leviaduc de Millau.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. abc etdSandre, « Fiche cours d'eau - Le Tarn (O---0100) »(consulté le)
  2. ab etcBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Tarn à Moissac (O5901010) »(consulté le)
  3. « Le bassin versant du Tarn », sursyndicat-riviere-tarn.fr(consulté le).
  4. Bénédicte Fénié, Jean-Jacques Fénié,Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest,,p. 101
  5. Chiffre cité dans leQuid RTL 2003
  6. Office de tourisme des gorges du Tarn, « Le Tarn »(consulté le)
  7. Le Tarn en kayak
Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
v ·m
de 300 à 499,9 km
de 100 à 299,9 km
de 50 à 99,9 km
de 30 à 49,9 km
de 20 à 29,9 km
de 10 à 19,9 km
inférieurs à 10 km
longueur inconnue(Canal de la Gimone)
v ·m
Les sous-affluents (affluents d'affluents) sont indiqués entre parenthèses.
Adour
Charente
Dordogne
Garonne
Fleuves côtiers
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