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Tarn (département)

43° 49′ nord, 2° 12′ est
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Pour les articles homonymes, voirTarn.

Tarn
Blason de TarnDrapeau de Tarn
Tarn (département)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Albi
Sous-préfecturesCastres
Président du
conseil départemental
Christophe Ramond (PS)
PréfetLaurent Buchaillat
Code Insee81
Code ISO 3166-2FR-81
Démographie
GentiléTarnais
Population396 168 hab.(2022)
Densité69 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 49′ nord, 2° 12′ est
Superficie5 758 km2
Subdivisions
Arrondissements2
Circonscriptions législatives3
Cantons23
Intercommunalités14
Communes314
Liens
Site webtarn.fr
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LeTarn (/taʁn/[Note 1]) est undépartementfrançais de larégionOccitanie, traversé par la rivièreTarn qui lui a donné son nom. L'Insee etLa Poste lui attribuent le code 81. Les habitantssont nommés les Tarnais et Tarnaises. Lapréfecture estAlbi, et l'uniquesous-préfecture estCastres. Le département fait partie de l'académie de Toulouse sur le plan scolaire et dépend de lacour d'appel de Toulouse sur le plan judiciaire.

Le département actuel résulte d'une longue histoire qui a précédé sa création en 1790. Commencée il y a 500 000 ans avec les plus anciennes traces humaines, elle se poursuit avec la tribu gauloise desRutènes. Leur territoire est tour à tour intégré dans l'Empire romain, leroyaume wisigoth deToulouse et leRoyaume franc. Devenu vassal ducomté de Toulouse, le territoire du Tarn, nomméAlbigeois en référence à Albi sa capitale, est ravagé par les combats de lacroisade des albigeois. Il est intégré au domaine royal en 1270 et appartiendra désormais à la province duLanguedoc. Il souffre de nombreux combats et massacres pendant lesguerres de Religion. À laRévolution, il prend le nom du Tarn, la principale rivière qui le traverse. Son histoire industrielle a été marquée par des luttes syndicales importantes.

Sa géographie repose sur une forte opposition est-ouest : le relief et la géologie en sont la cause. Une autre dualité se retrouve dans la démographie et l'économie, mais dans le sens nord-sud. Département le plus industriel de l'ex-Midi-Pyrénées après laHaute-Garonne grâce à l'énergie issue du charbon deCarmaux, à la richesse de son sous-sol et à l'énergie hydroélectrique de lamontagne Noire, il conserve une part agricole riche qui participe à lagastronomie régionale et à lacuisine tarnaise. Le tourisme contribue pour une part importante au développement économique du département, grâce à un patrimoine culturel important et à une variété de paysages naturels attractive. Toutefois, l'enclavement est encore un sujet de réflexion, particulièrement dans le sud du département.

Parmi les nombreux Tarnais qui ont laissé une marque dans l'histoire de leur spécialité, on trouve notamment : les politiquesJean Jaurès,Émile Combes,Jacques Limouzy etHenry Simon, les explorateursJean-François de Lapérouse etJean-Louis Étienne, le pharmacienPierre Fabre, les médecinsPhilippe Pinel etPierre Amalric, les militairesmaréchal Soult etSéré de Rivières, l'artistePierre Maguelon, les sportifsYannick Jauzion,Claude Puel,Georges Polny, etLaurent Jalabert, Thomas Ramos, pour n'en citer que quelques-uns…

Étymologie

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Le nom est attesté anciennement sous la formeTarnis.

SelonErnest Nègre, le mot « Tarn », rivière et département, vient de vocables pré-celtestar fait référence à la rivière, suivi du suffixe-no[1].

Xavier Delamarre le relie au thème gauloistaro- signifiant « qui traverse »[2].

Histoire

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Article détaillé :Histoire du Tarn.

Le département a été créé à laRévolution française, le en application de la loi du, à partir d'une partie de laprovince duLanguedoc. Ses limites reposent approximativement sur celles des anciens diocèses d'Albi, Castres etLavaur. Il reprend une partie de l'ancienne vicomté d'Albigeois mais aussi des portions orientales du comté de Toulouse.

Carte du département du Tarn (1790)

Toutefois, l'histoire du territoire circonscrit aux limites du Tarn est beaucoup plus ancienne.

Préhistoire

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photo d'une grosse pierre plantée dans le sol. Sa surface gravée révèle une silhouette humaine stylisée : la tête réduite au contour du menton, les bras sont terminés de mains allongées et une ceinture à mi-hauteur entoure la pierre.
Statue-menhir àMurat-sur-Vèbre.

Les vestiges humains les plus anciens datent de 500 000 ans près du confluent entre Tarn etAgout[3]. Bien des siècles plus tard, des vestiges desnéandertaliens montrent leur intérêt pour le silex de la vallée de laVère[3]. L'arrivée d'Homo sapiens se produit il y a environ 35 000 ans[4].

Aupaléolithique apparaissent les premières traces d'art rupestre àPenne. Aunéolithique, de nombreusesstatue-menhirs sont érigées autour deLacaune en continuité avec celles élevées dans leRouergue. Le défrichage et l'établissement de premiers villages permanents leur sont contemporains[3].

Des fouilles archéologiques dans le quartier du Castelviel àAlbi, ont mis au jour un ancienoppidum[5]. D'autres ont été repérés àMontans,Berniquaut[6] ou ceux de Saint-Clément et du Renard dans laforêt de Grésigne[7].

AuIVe siècle, l'arrivée desRutènes, peuple celte, sur une aire qui représente approximativement les actuels départements de l'Aveyron et du Tarn, s'accompagne d'un développement de l'agriculture, et de l'exploitation de mines de fer et cuivre. Leur capitale,Segodunum est l'actuelleRodez, dans l'Aveyron.Un artisanat florissant met en valeur le territoire. La métallurgie, outillage en fer, bijoux en or et bronze, exploite les gisements locaux et la poterie prospère notamment à Montans. LesVolques Tectosages occupent la partie occidentale du Tarn actuel, la frontière avec les Rutènes restant mal connue et peut être un peu fluctuante au fil des siècles[e 1].

Antiquité

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Au moment de laguerre des Gaules, les Rutènes s'allient auxArvernes pour combattreJules César. Après labataille d'Alésia, le territoire est annexé à laGaule aquitaine et ses occupants n'interviennent pas dans les derniers soubresauts qui conduisent au siège d'Uxellodunum.

photo couleur d'une poterie rouge restaurée. Les parties reconstituées sont plus sombres et lisses, les morceaux originels comportant frise et personnages.
Céramique sigillée trouvée à Montans.

Durant cette période, la région reste essentiellement rurale avec le développement devillas, majoritairement situées dans la plaine des rivièresTarn etAgout. Des vestiges de villa ont été retrouvés à Cestayrols[8] ou près de Rabastens[9]. Albi est une petite bourgade sortie des limites de l'oppidum celte et Castres est une petite bourgade d'artisans. Seul Montans, siège d'une importante production decéramique sigillée, offre une densité digne d'être considérée comme une ville. Cependant, aucune agglomération tarnaise ne comporte les éléments habituels d'une ville romaine :thermes etamphithéâtre[e 2]. Le développement de lapoterie sigillée date duIer siècle de notre ère. Le travail des métaux s'intensifie sur les sites déjà connus des Celtes. Les échanges se développent, sur la rivière Tarn entre Montans etTolosa ouBurdigala, sur les voies romaines vers Tolosa, Divona Cadurcorum (Cahors),Segodunum ou Baeterrae (Béziers). Levignoble de Gaillac prend son essor à cette époque[e 3].

La toponymie en « ac » est un suffixe celte qui signifie la propriété. Ainsi,Cahuzac est la propriété d'un Caïus[10],Marssac celle d'un Martius[e 4]...

Moyen Âge

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Article détaillé :Croisade des Albigeois.
photo couleur d'arcs romans portés par des colonnettes jumelées. À travers les ouvertures, on distingue le jardin du cloître de type médiéval et d'autres arcades.
Cloitre Saint-Salvy à Albi.

AuVe siècle, le Tarn est inclus dans leRoyaume wisigoth lors de l'arrivée du peuple desWisigoths. Des traces de leur mode de vie ont été retrouvées : sépultures ou bijoux[e 5]. Leur présence est attestée par la toponymie à finale en « ens » :Rabastens,Brens,Giroussens[e 6]... La région est annexée par lesFrancs après labataille de Vouillé ; la christianisation les accompagne. Des incursions desVikings et desSarrazins sèment la terreur. À la relative stabilité à l'époque deCharlemagne succède le début de la féodalité. Seuls les monastères sont des havres de paix et leur rôle dans la renaissance de villes est capital : Castres, Sorèze, Gaillac[e 7]... L'art roman vient mettre en valeur les édifices religieux :église Notre-Dame-de-l'Annonciation de Roumanou,église Saint-Michel de Lescure-d'Albigeois,prieuré de Burlats[e 8]...

Palais de Évêché et Cathédrale Saint-Benoît à Castres.

Une civilisation occitane s'établit sous la coupe desvicomtes d'Albi de lamaison Trencavel. L'aristocratie se faitmécène destroubadours, promeut l'amour courtois et adhère progressivement aucatharisme, suivie par une partie du peuple[11]. Cet engouement pour la nouvelle croyance provient, d'une part de l'incompétence et du faste du haut-clergé languedocien et d'autre part, de l'opposition entre la noblesse locale et le pouvoir considérable des prélats. Le terme d'« albigeois », donné aux hérétiques par la papauté pourrait provenir duconcile de Lombers, un débat théologique tenu en 1165 ; ayant eu lieu enAlbigeois, le nom serait resté»[Note 2].

Lacroisade des albigeois décrétée par le papeInnocent III oppose des armées du nord de la France aidées de contingents étrangers, aux seigneurs occitans. Le comte de ToulouseRaymond VI (VIII[Note 3]) possède l'Albigeois dans son comté, mais son vassal, le vicomteRaymond-Roger Trencavel en est le seigneur. Rapidement emprisonné àCarcassonne, Trencavel meurt, ses terres étant annexées parSimon IV de Montfort nommé chef de la croisade. Lesiège de Lavaur de 1211[12] et labataille de Montgey[13] sont les principaux combats menés dans le Tarn. La mise au bûcher de deux hérétiques à Castres, en 1209, marque le début des exécutions et la prise de Lavaur entraine la mort de 400 cathares, le plus grand bûcher de la croisade. Plusieurs villages entre les rivières Tarn et Aveyron sont rasés par les croisés lors de leurs raids :Saint-Marcel, le Carla dans l'actuelle commune deCastelnau-de-Lévis[14], La Gardelle sur la commune deVilleneuve-sur-Vère[15]...

photo couleur de maisons à colombage avec avancée sur couvert au rez-de-chaussée. La place est ombragée par des platanes.
Arcades de la bastide deBriatexte.

Après 10 ans de lutte, lesLanguedociens semblent avoir gagné la guerre, mais le pays est exsangue et le roi de France succède àAmaury VI de Montfort, fils de Simon IV. La guerre reprend etRaymond VII (IX[Note 4]) ne peut lutter. Il se soumet au roiLouis IX et signe letraité de Meaux-Paris. L'Albigeois dépend alors directement du domaine royal, administré par des familles de croisés comme celle de lamaison de Lévis. Ils donneront leur nom àCastelnau-de-Lévis etLabastide-de-Lévis. La lutte contre le catharisme est confiée à l'inquisition. Le pays se relève de ses ruines grâce au travail de gestion et de création debastides initié parDoat Alaman puis son filsSicard, lieutenants généraux des biens des comtes de Toulouse[16]. Ces villes nouvelles permettent de loger des personnes chassées de villages rasés, puis d'absorber la hausse de la démographie ; leur fiscalité réduite attire de nouveaux arrivants.Cordes-sur-Ciel,Castelnau-de-Montmiral,Castelnau-de-Lévis,Labastide-de-Lévis,Lisle-sur-Tarn,Pampelonne,Réalmont,Briatexte,Valence-d'Albigeois... datent duXIIIe siècle. Cet urbanisme rationnel fondé sur des impôts allégés, permet un essor de l'artisanat et du commerce. À Albi, les évêques entament la construction de la formidablecathédrale Sainte-Cécile et d'un imposant palais épiscopal, lepalais de la Berbie, symboles de la puissance retrouvée de l'Église catholique romaine et de la prospérité économique restaurée. À cette époque, la redécouverte de la terre cuite comme matériau de construction permet l'invention de labrique foraine, moins chère et plus facile à utiliser que la pierre et moins sensible au feu que le colombage[17].

À partir duXVe siècle, la culture dupastel enrichit le pays de Cocagne dans le triangle Albi-Toulouse-Carcassonne. Une bourgeoisie du pastel fait construire de somptueux hôtels et tout le pays profite de cette manne financière. Son déclin est dû à la culture de l'indigo moins cher en région tropicale. Lechâteau de Magrin conserve un séchoir à pastel et un musée consacré à la plante tinctoriale bleue y est implanté[18].

Période moderne

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photo couleur d'un intérieur de cathédrale. Les murs peints de couleurs vives tranchent avec la blancheur et les dentelles de pierre du jubé qui coupe le volume transversalement.
Cathédrale d'Albi : peintures et jubé, des ajouts de la Renaissance.

À partir de laRenaissance, on peut réellement parler de renaissance albigeoise, tant l'urbanisme de la ville a été profondément marqué. Les évêques d'AlbiLouisIer etLouis II d'Amboise, riches et familiers de la cour du roi, transforment la cathédrale d'Albi : un baldaquin en pierre est ajouté sur l'entrée et un jubé permet de séparer les croyants du chapitre de chanoines. Le palais de la Berbie perd une partie de ses défenses au profit du confort : laplace d'armes devient jardin et le donjon est amputé d'une tour. L'aile orientale voit s'ouvrir des fenêtres sur la ville et des toitures en ardoise donnent un air ligérien à la ville de briques et tuiles roses[19]. À cette époque, la bourgeoisie du pastel se fait construire de beauxhôtels particuliers à Albi, Gaillac, Castres[20]...

Peu après, laRéforme protestante marque profondément le département. Albi reste ancrée au catholicisme alors que Castres est sensible au protestantisme. Des combats et massacres ont lieu avant que la paix ne revienne avec la signature de l'Édit de Nantes. Le sud du Tarn en sort transformé, les protestants ayant systématiquement détruit les édifices religieux antérieurs : églises, cloîtres, monastères, crucifix... Cet épisode coïncide avec l'arrêt de la culture du pastel détrôné par l'indigo venu des zones tropicales[20].

Cathédrale Saint-Benoît de Castres inachevée à cause notamment des guerres de religion.

Des épidémies de peste et de famines ponctuent les époques jusqu'au règne deLouis XV :Jean-Louis Biget a comptabilisé près de 50 épisodes tragiques en 300 ans, une moyenne d'une calamité tous les sept ans. Il faudra attendre leXVIIIe siècle pour retrouver une population équivalente à celle duXIVe siècle[21].

Période contemporaine

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Pendant larévolution française, le département d'Albigeois créé en 1790 est rapidement renommé Tarn en référence à la rivière principale qui le traverse. En vertu de la loi du28 pluviôse an V, les départements de l'Hérault et du Tarn ont échangé lecanton d'Anglès qui faisait partie du diocèse de Saint-Pons, et lecanton de Saint-Gervais-sur-Mare qui faisait partie du diocèse de Castres.Castres en est la préfecture jusqu'en 1795.

Évêché, Cathédrale Saint Benoît et berges sur l'Agout de Castres, préfecture du Tarn jusqu'en 1795.

À cette date, la tiédeur révolutionnaire convainc les décideurs de confier la préfecture àAlbi. En dépit de plusieurs demandes de Castres pour récupérer la prééminence administrative, la décision restera[22].

photo noir et blanc d'ouvriers penchés sur des escabeaux sur lesquels sont étendues des peaux de mouton. Ils raclent la laine pour rendre le cuir glabre.
Délainage à Mazamet, capitale mondiale de l'industrie lainière.

Le département fournit quatre bataillons devolontaires nationaux pour défendre les frontières. Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes permettent de rapides montées en grade. Quelques tarnais se distinguent :Jean-de-Dieu Soult devientmaréchal d'Empire,Jean Joseph Ange d'Hautpoul, militaire royal, épouse la révolution et meurt à labataille d'Eylau avec le grade de général, tandis que les troisfrères Delga de Gaillac, soldats de la révolution devenus officiers meurent, deux à labataille de Wagram, le troisième durant laretraite de Russie.

Sur le plan économique, l'exploitation du charbon deCarmaux, d'abord artisanale, s'intensifie à partir de la concession accordée par Louis XV àGabriel de Solages. Il crée lacompagnie minière de Carmaux et une verrerie ; il alimente en charbon laSociété des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn àSaint-Juéry. Face au coût du transport vers Bordeaux, il privilégie un usage local et l'exportation de produits manufacturés plus rémunérateurs. L'arrivée du chemin de fer fera décoller l'exploitation minière. Dans le sud du département, les protestants plus instruits créent une bourgeoisie industrieuse qui met en valeur les atouts locaux. La laine de l'élevage local montagnard devient une matière première textile importante. Le travail des peaux et du cuir se développe grâce à l'énergie des moulins installés le long des rivières.Mazamet se spécialise dans le délainage des peaux et on y parle d'unerévolution industrielle, Castres dans le textile etGraulhet dans le travail du cuir.

Photo noir et blanc du buste d'un homme barbu portant manteau, veston et cravate.
Jean Jaurès, natif de Castres.

Sur le plan politique, l'opposition classique entre la classe ouvrière et la bourgeoisie est représentée par la carrière politique deJean Jaurès, né à Castres et député socialiste des mineurs Carmaux. Dans le sud, cette opposition prend un caractère plus original : la bourgeoisie protestante est acquise aux idées de la Révolution qui lui a donné laliberté de culte et les ouvriers catholiques sont fortement influencés par le clergé dont une partie futréfractaire. À la fin duXIXe siècle les patrons votent majoritairement républicain à gauche et les ouvriers conservateurs à droite[23].

LaPremière Guerre mondiale est un événement tragique. Le nombre de soldats morts au front marque l'époque. Castres subit une explosion dans la manufacture d'explosifs de Mélou en 1917. Elle fera 4 morts et 21 blessés, et le quartier est sinistré[24].

photo couleur d'une pierre de granite brute dressée. Un plaque de granite polie porte un texte.
Mémorial de la Résistance à Lacaune.

Durant laSeconde Guerre mondiale, le Tarn est soumis aurégime de Vichy.

L’archevêque d’Albi,Jean-Joseph Moussaron, proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre desJuifs. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis[25]. Les petits séminaires deCastres[26] et dePratlong deviennent le refuge de professeurs et d’élèves juifs ainsi que deRésistants et servent d'infirmerie aumaquis de Vabre à partir de l'hiver 1943[27]. Arrêté par laGestapo le 12 juin 1944 puis incarcéré àToulouse,Jean-Joseph Moussaron est accueilli triomphalement par les albigeois à sa libération.

En 1942, la zone sud est envahie par les occupants allemands. Cet événement et la réquisition des jeunes pour leservice du travail obligatoire alimente la résistance tarnaise en recrues. LesMaquis de Vabre[28], de lamontagne Noire[29] oude la Grésigne ont fortement compliqué la tâche des occupants. En 1944, il fait partie des départements libérés par lesforces françaises de l'intérieur : la libération de Carmaux, grâce à des maquis venus en renfort, est le siège de durs combats. Une fois la bataille gagnée, les opérations seront plus facile et la garnison de Castres se rend sans combattre. Après huit jours de batailles rangées et d'actes deguérilla, 92 maquisards et 14 civils sont tués contre 165 dans les forces d'occupation[30].

Au la régionMidi-Pyrénées, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la régionLanguedoc-Roussillon pour devenir la nouvelle région administrativeOccitanie.

Emblèmes

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Il s'agit d'emblèmes proposés parRobert Louis qui n’ont jamais fait l’objet d'une adoption officielle.

Blason (non officiel)

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BlasonBlasonnement :
Proposé parRobert Louis, non officiel. « D’or au chef-pal degueules chargé d'une croix clêchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or »

Ce blason du Tarn reprend les couleurs duLanguedoc auquel il appartenait avant laRévolution, gueules àcroix occitane d'or. La couleur rouge prend la forme d'un « T » majuscule.

BlasonBlasonnement :
Blason dans l'Atlas de Levasseur, non officiel.

Ce blason du Tarn reprend un ancien blason d'Albi. Il figure dans l'Atlas de Levasseur (1854)[31].

Drapeau (non officiel)

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Cette proposition de drapeau du Tarn reprend les mêmes couleurs que celles du blason, proposé parRobert Louis, sans aucun caractère officiel.

Géographie

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Article détaillé :Géographie du Tarn.
Carte du département du Tarn.

LeTarn fait partie de larégionOccitanie. Il est limitrophe des départements de l'Aveyron, de l'Hérault, de l'Aude, de laHaute-Garonne et deTarn-et-Garonne. La principale rivière est leTarn.

Les extrêmes du département sont :

-Arfons (Sud)

-Jouqueviel (Nord)

-Montdurausse (Ouest)

-Murat-sur-Vèbre (Est)

Relief

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Le relief prend la forme d'un amphithéâtre ouvert vers l'ouest. Lepuech de Rascas, avec 1 270 m, est le point culminant sur la commune deLacaune et la partie la plus basse est sur la commune deSaint-Sulpice, à 95 m.

La partie sud-est du département est la plus élevée. Au sud, lamontagne Noire présente une ligne continue abrupte qui sépare le Tarn de l'Aude. Elle atteint 1 211 m aupic de Nore. À l'est, le relief descend régulièrement desmonts de Lacaune, plateau montagnard vers leSégala, zone vallonnée et la rivièreViaur qui le coupe du Ségala aveyronnais. Au nord-ouest, laforêt de Grésigne occupe un point haut à 523 mètres à l'arbre de la Plane, proche d'un plateau calcaire qui constitue la pointe sud-est descausses du Quercy.

Au centre, à l'ouest et au sud-ouest, le relief est moins marqué : les pentes se succèdent entre des cuestas et falaises abruptes ou des collines au relief plus doux, dans une roche tendre modelée par l'érosion. Ce paysage est creusé de larges plaines alluviales de part et d'autre des rivièresTarn,Agout etDadou. La largeur de la vallée du Tarn atteint 10 kilomètres près de Gaillac[32].

Géologie

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photo couleur de cristaux à l'apparence ce parallélépipèdes à face carrés de teintes vert-jaune et violet.
Fluorine de la mine de Peyrebrune à Réalmont.
Article détaillé :Géologie du Tarn.

Le département est coupé en deux unités géologiques appartenant auMassif central et aubassin aquitain.

Le massif Central est représenté par lamontagne Noire, séparée par unfossé d'effondrement où coule leThoré desmonts de Lacaune. Ce dernier se poursuit au nord par leségala d'altitude décroissante mais à l'histoire commune. Ces zones viennent de sédiments dupaléozoïque plissés à la naissance du massif Central lors de l'orogenèse hercynienne. Après érosion lors dumésozoïque, l'orogenèse alpine rajeunit le vieux massif, lui restituant un relief plus élevé. Ces épisodes de plissements et cassures ont donné desschistes,grès etgneiss. Ponctuellement, quelquesplutons granitiques affleurent. Le plus grand a donné le massif duSidobre entre Castres et Lacaune.

La partie ouest appartient au bassin aquitain. Ce sont desroches sédimentaires détritiques issues du démantèlement du relief de l'est par l'érosion :molasses etargiles à graviers. Ces roches plus ou moins anciennes ont été peu touchées par lesorogenèses de l'époquehercynienne puisalpine. Au nord-ouest, le massif de la Grésigne est une zone passionnante pour les géologues par l'ancienneté des sous-sols sédimentaires et les accidents géologiques qu'ils ont subi : plissements, érosion, soulèvement, cassures[32]...

Les vallées creusées par les rivières sont encaissées dans la partie orientale dure, et plus larges avec des terrasses dans les coteaux molassiques. Ces dernières sont constituées de couches horizontales d'argiles, limons, sables et graviers[33]. La plus haute terrasse comporte des sols lessivés de type boulbènes. Sa mauvaise fertilité explique la présences de forêts àGiroussens ou à Sivens, commune deLisle-sur-Tarn[32].

La partie orientale est parcourue de veines de quartz parfois très épaisses dans lesquelles se trouvaient des minerais de fer, plomb, zinc ou fluorine. Ces gisements ont été exploités depuis les Rutènes de l'Antiquité avant d'être abandonnés par épuisement ou coût de production excessif. L'exploitation a été réduite à lafluorine dans la seconde moitié duXXe siècle ; le Tarn représentait 90 % de la production française mais l'extraction a cessé en 2005[34]. Lebassin houiller de Carmaux est issu d'un dépôt organique ducarbonifère. L'activité minière y a cessé en 1997 sans avoir épuisé les réserves[32].

Des carrières ont longtemps été exploitées localement pour la construction : pierre de taille,ardoise et argile pour brique et tuiles. Elles ont fermé à l'exception de celles qui extraient le granite du Sidobre[35]. Les matériaux de construction récents utilisent le sable et le gravier extraits de carrières par concassage ou de gisements dans les terrasses alluviales.

Hydrographie

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Photo couleur d'un pont à deux arches se reflétant dans une rivière. Il est situé dans un village verdoyant.
Pont vieux de Brassac sur l'Agout.

La quasi-totalité du département fait partie du bassin de laGaronne, à l'exception de quelques ruisseaux descendant vers laMéditerranée[c 1]. Laligne de partage des eaux suit la crête de la montagne Noire et des monts de Lacaune. Le relief de l'est du département est un véritable château d'eau avec plus de 1 500 mm et ponctuellement jusqu'à 2 100 mm. La saison arrosée va de décembre à avril et le débit des rivières suit la même durée, la masse neigeuse stockée étant très faible et de courte durée. Les mois secs vont de juin à août et correspondent à une baisse du débit des rivières. L'étiage est sévère sur les petits cours d'eau mais plus lissé dans les rivières en aval[36].

La principale rivière est leTarn. Il draine une grande partie du département avec son affluent majeur, l'Agout. Ce dernier, né dans lesmonts de Lacaune, reçoit les eaux duThoré et duSor rive gauche, et celles duDadou, rive droite.

Ces cours d'eau ont vu les redoutables crues comme celle desinondations de mars 1930 dans le Tarn[37] écrêtées par des barrages. Outre leur rôle régulateur du débit, ils constituent des réserves d'eau pour l'adduction d'eau potable, d'eau pour l'irrigation, la production d'électricité et sont souvent aménagés pour l'accueil de bases nautiques :barrage de la Raviège et sur l'Agout,barrage du Laouzas sur laVèbre,barrage des Cammazes sur le Sor, Barrages de Rassisse (ou Razisse) et la Bancalié sur le Dadou, barrage des Saints-Peyres sur l'Arn,barrage de la Roucarié etlac de Fonbonne sur leCéret. Le plus ancien est lebarrage de Saint-Ferréol qui partage ses rives avec laHaute-Garonne, et l'aude, construit parPierre-Paul Riquet pour assurer l'approvisionnement en eau ducanal du Midi. Depuis 1997, le barrage est inscrit au titre desmonuments historiques[38] et fait partie des Grands Sites Occitanie. Le projet dubarrage de Sivens sur le Tescou a été très médiatisé par les affrontements juridiques et physiques entre partisans et adversaires.

Au nord du département deux rivières se jettent dans l'Aveyron, ce sont laVère et leCérou.

Concernant la qualité halieutique des rivières et ruisseaux, environ un tiers du département est classé encours d'eau de première catégorie, essentiellement la partie sud-est. Le reste est endeuxième catégorie[39].

Climat

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Photo couleur de pâturages clos de barbelés et arbres sous la neige. Le ciel est gris uniforme.
Paysage enneigé à Montirat le 20 janvier 2013.
Article détaillé :Climat du Tarn.

Le Tarn est soumis à trois types de climats distincts dont la limite est floue et progressive.

Le climat océanique dégradé concerne le nord-ouest du département. Les hivers sont doux et pluvieux et les étés chauds avec une tendance orageuse. L'Autan amène une influenceméditerranéenne par uneffet de foehn. Il est violent dans la région de Castres, plus modéré au nord où ses effets sont favorables à la maturité du raisin duvignoble gaillacois. Il souffle en moyenne 60 jours par an.

Le climat continental dégradé (ou montagnard) affecte la partie sud-est du département. Il est influencé par la proximité du Massif Central. C'est là qu'il neige le plus sur le Tarn, et qu'il fait le plus froid l'hiver. Desépisodes méditerranéens peuvent affecter le sud-est entreMazamet etLabastide-Rouairoux. Un gradient de température négatif continu va de Lavaur à Lacaune[c 2].

Le climat méditerranéen dégradé concerne le nord-ouest du département avec un important ensoleillement (Albi, 2 450 heures) et des températures relativement douces toute l'année.

Démographie

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Article détaillé :Démographie du Tarn.

Les habitants du Tarn sont lesTarnais et lesTarnaises.

En 2022, le département comptait 396 168 habitants[Note 5], en évolution de +2,52 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-270 908296 228313 713327 655335 844346 614351 795360 679
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
363 073354 832353 633355 513352 718359 232359 223358 757346 739
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
339 369332 093330 533324 090295 588301 717302 994297 871298 117
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
308 197319 560332 011338 024339 345342 723343 402365 335377 675
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
386 448393 572396 168------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[40] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[41] puis population municipale à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Entre 1990 et 1999, les communes de l'est du département se sont dépeuplées, comme les bassins de Carmaux et Castres-Mazamet, alors que l'ouest était en croissance, en particulier le croissant Lavaur-Gaillac-Albi[c 3]. Cette évolution se poursuit dans les mêmes tendances avec la dynamique des bassins d'emploi. La densité est très hétérogène, allant de 5 hab./km2 dans des petites communes du sud-est, dans la montagne, à plus de 200 hab./km2 dans 16 communes des aires urbaines d'Albi et Castres-Mazamet. Le solde migratoire compense le bilan négatif entre naissances et décès[e 9].

Communes les plus peuplées

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Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Albi81004CA de l'Albigeois44,2650 605(2022)1 143modifier les donnéesmodifier les données
Castres81065CA de Castres-Mazamet98,1742 700(2022)435modifier les donnéesmodifier les données
Gaillac81099CA Gaillac Graulhet Agglomération50,9316 080(2022)316modifier les donnéesmodifier les données
Graulhet81105CA Gaillac Graulhet Agglomération56,7513 275(2022)234modifier les donnéesmodifier les données
Lavaur81140CC Tarn-Agout62,8310 884(2022)173modifier les donnéesmodifier les données
Mazamet81163CA de Castres-Mazamet72,0810 123(2022)140modifier les donnéesmodifier les données
Carmaux81060CC Carmausin-Ségala14,169 927(2022)701modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Sulpice-la-Pointe81271CC Tarn-Agout23,999 674(2022)403modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Juéry81257CA de l'Albigeois9,216 575(2022)714modifier les donnéesmodifier les données
Labruguière81120CA de Castres-Mazamet60,736 567(2022)108modifier les donnéesmodifier les données
Rabastens81220CA Gaillac Graulhet Agglomération66,295 801(2022)88modifier les donnéesmodifier les données
Aussillon81021CA de Castres-Mazamet10,265 617(2022)547modifier les donnéesmodifier les données
Lisle-sur-Tarn81145CA Gaillac Graulhet Agglomération86,564 857(2022)56modifier les donnéesmodifier les données
Lescure-d'Albigeois81144CA de l'Albigeois14,184 585(2022)323modifier les donnéesmodifier les données
Saïx81273CC du Sor et de l'Agout13,793 714(2022)269modifier les donnéesmodifier les données

Environnement

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Sites natura 2000

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Article détaillé :Liste des sites Natura 2000 du Tarn.

Le Tarn possède dix sites classésnatura 2000. Ces zones sont concernées par une gestion extensive de l'agriculture avec des pratiques préservant l'environnement, l'information des usagers des sites sur leur fragilité et la conciliation des activités économiques et l'accès aux promeneurs.

Faune

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Un énorme bec jaune au bout d'un cou ondulatoire coince un minuscule petit poisson.
Unhéron pourpré capturant un alevin desandre dans le département du Tarn. Juillet 2012.

La faune sauvage est variée en fonction des espaces naturels ou modifiés par l'homme. Les animaux les plus connus sont ceux qui servent de gibier : sangliers, cerfs, chevreuils, lièvres...

À Albi, dessilures sont devenus célèbres depuis que des scientifiques sont venus étudier leur méthode de chasse au pigeon que les poissons gobent au bord de l'eau[43]. Dans la même ville, desfaucons pèlerins ont élu domicile sur les toits de la cathédrale. La mairie d'Albi a fait installer des caméras et un blogue leur est consacré pour suivre les nichées[44].

Flore

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Les espaces boisés naturels majeurs sont ceux de laforêt domaniale de Grésigne, la forêt de Sivens, la forêt de la Montagne noire et celle des Monts de Lacaune. Ailleurs, quelques bois signalent des espaces incultes ou les rives des cours d'eau.

Destourbières, présentes dans le sud-est du département, représentent une biodiversité fragile. Cesbiotopes sont situés majoritairement dans les monts de Lacaune, mais aussi dans le Sidobre, la montagne Noire et les monts d'Alban. Ils sont caractérisés par une humidité permanente liée à un climat frais et arrosé, uns situation en point bas abondamment pourvu en eau de ruissellement et un sous-sol acide. Ce milieu est menacé par le drainage, la plantation de résineux et l'abandon du pâturage naturel[45].

Économie

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Article détaillé :Économie du Tarn.

Secteur primaire

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Article détaillé :Agriculture du Tarn.

La place de l'agriculture dans le Tarn est importante. La partie montagneuse est affectée à l'élevage : les sols riches et l'eau abondante permettent une bonne pousse de l'herbe qui supporte mieux le climat plus froid que les grandes cultures. LeSégala, ancien fournisseur de bovins de travail, est une terre de tradition d'élevage bovin, laitier et boucher. Lesmonts de Lacaune ont donné leur nom à la brebislacaune dont le lait sert à élaborer le fromage deroquefort.

La partie occidentale du département est cultivée pour produire des céréales (blé,triticale,maïs), des oléagineux (colza,tournesol) et des protéagineux (luzerne,soja). À Gaillac, le vignoble bimillénaire occupait3 923 ha en 2008[46].

Structure des exploitations

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Production

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La forêt représente172 000 ha, soit 28,4 % de la surface totale[47].

En 2013, le département était placé en deuxième place régionale pour l'élevage, derrière l'Aveyron au niveau de la population bovine (152 000 bovins dont 20 500 vaches laitières et 56 400 vaches allaitantes et de la population ovine. (317 500 ovins dont 204 000 brebis[48]). Les vaches produisent1 250 000 hl de lait, les brebis 265 000 et les chèvres 71 000[49].

La production céréalière, toujours en 2013, occupait100 000 ha pour une production de 5,3 millions de quintaux de blé dur, blé tendre, orge et maïs. Les oléagineux produisaient 795 000 quintaux sur38 000 ha (colza, tournesol),800 ha étaient consacrés aux protéagineux et16 700 ha aux prairies naturelles et cultivées[50].

En 2012, 5 % des exploitations étaient certifiées enagriculture biologique, représentant 3,6 % de lasurface agricole utile[51].

Secteur secondaire

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Article détaillé :Chambre de commerce et d'industrie du Tarn.

L'industrie du Tarn est née du développement industrielXVIIIe siècle au deuxième tiers duXXe siècle : charbon de Carmaux, sidérurgie à Saint-Juéry,délainage à Mazamet, textile à Castres oumégisserie à Graulhet.

Vieilles maisons sur l'Agoût de Castres dit la « Petite Venise du Languedoc » en 2021

Ces secteurs ont subi réorganisation des filières, délocalisations et fermetures. Le Tarn a dû créer de nouvelles activités et recomposer une industrie prospère.

Laverrerie ouvrière d'Albi est l'héritière d'une longue tradition verrière du Tarn[52] alors que leslaboratoires Pierre Fabre de Castres sont un groupe pharmaceutique et cosmétique datant seulement d'une cinquantaine d'années[53].

Secteur tertiaire

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Les services et le commerce ont permis le développement des deux pôles Albi-Carmaux et Castres-Mazamet.

Immobilier

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Le prix de l'immobilier a beaucoup augmenté dans le Tarn entre 1999 et 2007, passant d'un indice 100 à un indice 250. En 2009, cet indice était de 220, 240 en 2011 et environ 225 en 2015.

Situation de l'immobilier en 2020[54].
CommunesPrix Appartement (m²)Prix maison (m²)Revenu annuel moyenRésidence principale (%)Résidence secondaire (%)Logement inoccupé (%)
Albi[55]1 795 1 831 23 170 88210
Castres[56]1 291 1 357 23 140 88210
Gaillac[57]1 336 1 608 22 480 88210
Graulhet[58]822 1 150 21 430 86212
Carmaux[59]864 1 110 20 450 86113
Mazamet[60]850 1 018 20 560 79615
Lavaur[61]1 451 1 822 24 210 9226
Lacaune[62]NC1 109 24 510 721711
Réalmont[63]1 088 1 396 22 415 8839
Puylaurens[64]NC1 357 22 415 81811
Cordes-sur-Ciel[65]816 1 602 22 415 672013
Rabastens[66]1 475 1 919 26 720 87310
Alban[67]NC1 196 22 415 8488
Valence-d'Albigeois[68]NC1 109 22 415 83414

Tourisme

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Article détaillé :Tourisme dans le Tarn.

Le tourisme est un axe de développement important. Même sans accès à la mer ni à la montagne, le tourisme culturel côtoie le tourisme vert et sportif, permettant une bonne répartition de l'accueil dans le département entre hôtellerie et camping. L'accueil à la ferme est également important, permettant de mettre en valeur la cuisine tarnaise et la vente de ses produits[69].

La cité épiscopale d'Albi appartient auPatrimoine mondial de l'Unesco depuis 2010, et Cordes-sur-Ciel a été éluvillage préféré des Français en 2014[70]. Par ailleurs, quatre villages adhèrent à l'association desplus beaux villages de France :Castelnau-de-Montmiral,Lautrec,Monestiés etPuycelsi[71].

Les zones vertes naturelles permettent le développement du tourisme vert et sportif. Le département offre 4 800 km de chemins de randonnées dont 650 km degrande randonnée et grandes randonnées de pays[72].

Le sud-est du département appartient auparc naturel régional du Haut-Languedoc. L'aire délimitée englobe des zones vertes ou arides sauvages. Les villages offrent produits régionaux et activités aux visiteurs : culturelles, découverte du milieu naturel ou sportives[73].

Démographie

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Article détaillé :Démographie du Tarn.

Histoire de la population du Tarn

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Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-270 908296 228313 713327 655335 844346 614351 795360 679
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
363 073354 832353 633355 513352 718359 232359 223358 757346 739
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
339 369332 093330 533324 090295 588301 717302 994297 871298 117
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
308 197319 560332 011338 024339 345342 723343 402365 335377 675
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
386 448393 572396 168------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[40] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[74] puis population municipale à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique


En 2022, le département comptait 396 168 habitants[Note 5], en évolution de +2,52 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

La démographie du Tarn est caractérisée par une faibledensité et une population stable depuis lesannées 1980 qui connaît un regain de croissance dans les années 2000, mais est vieillissante.

Le département a été créé par décret du. Il comporte alors cinq districts (Albi, Castres, Lavaur, Gaillac, Lacaune)[76]. Le premier recensement sera réalisé en1801 et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de1821, permettra de connaître plus précisément l'évolution des territoires.

Avec 335 844 habitants en 1831, le département représente 1,3 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 19 669 habitants, soit une augmentation de 0,17 % moyen par an, égal au taux d'accroissement national de 0,48 % sur cette même période.

Le département perd 28 628 habitants entre la Guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale, soit une baisse de 8,12 % alors qu'il est de 10 % au niveau national. La population gagne 0,77 % pour la période de l'entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 parallèlement à une croissance au niveau national de 6,9 %.

À l'instar des autres départements français, le Tarn va ensuite connaître un essor démographique, toutefois modéré, après la Seconde Guerre mondiale.

En six ans, de 2014 à 2020, sapopulation s'est accrue de près de 6 600 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 1 100 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les314 communes que comporte le département.

Densité de population

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Ladensité de population est en augmentation depuis 1968, en cohérence avec l'augmentation de la population.En 2021, la densité était de 68,4 hab./km2, soit deux fois inférieure à celle de la France entière qui est de 107,1 hab./km2 pour la même année[POP 1].

1968
 
57.7
 
1975
 
58.7
 
1982
 
58.9
 
1990
 
59.5
 
1999
 
59.6
 
2009
 
65.0
 
2014
 
66.8
 
2020
 
67.9
 

Répartition par sexes et tranches d'âges

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La population du département est plus âgée qu'au niveau national.En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 30,4 %[POP 2], soit en dessous de la moyenne nationale (35,3 %[I 1]). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,4 % la même année[POP 2], alors qu'il est de 26,4 % au niveau national[I 1].

En 2020, le département comptait 188 693 hommes pour 202 373 femmes[POP 3], soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux national (51,63 %).

Les pyramides des âges du département et de la France s'établissent comme suit.

Pyramide des âges du département duTarn en 2021 en pourcentage[POP 3]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,8 
9,5 
75-89 ans
12,2 
19,6 
60-74 ans
20,1 
20,7 
45-59 ans
20,1 
16,7 
30-44 ans
16,3 
15,4 
15-29 ans
13,3 
17 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges de laFrance entière en 2021 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
7,0 
75-89 ans
9,5 
16,6 
60-74 ans
17,5 
20,0 
45-59 ans
19,5 
18,8 
30-44 ans
18,3 
18,3 
15-29 ans
16,7 
18,6 
0-14 ans
16,7 

Culture

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Article détaillé :Culture dans le Tarn.

Langue régionale

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photo couleur d'un groupe musical en plein air devant une église. Les instruments sont une cabrette, une clarinette, un graïle et des percussions.
La Talvera.
Article détaillé :Occitan.

Le Tarn est situé au cœur de l'Occitanie. Lelanguedocien est une variante dialectale de l'occitan. Même si le nombre de locuteurs a beaucoup baissé, un effort de maintien avait été entrepris dans les années 1930 : le parler paysan a laissé la place à un renouveau culturel après laSeconde Guerre mondiale. L'occitan s'est enrichi d'uninstitut d'études occitanes qui a codifié la grammaire et unifié le vocabulaire issu d'un parler aux accents multiples. Depuis le début duXXIe siècle, des panneaux bilingues aux entrées d'agglomération sont apparus, et des cours sont dispensés[a 1]. Lerégionalisme occitan est stimulé par radioalbigés, albigeois en français, radio locale associative[77]. À Cordes-sur-Ciel, l'association Cordae et le groupela Talvera, œuvrent en commun. Les concerts en occitan des débuts, en 1981, se sont enrichis d'un travail de recherche et de diffusion sur les anciens poètes et chansonniers de langue occitane, la création poétique et musicale, la connaissance de la musique ancienne et des instruments qui lui sont associés et la formation pour faire vivre cette culture au-delà des générations[78].

La culture occitane dans le Tarn doit aussi à d'autres personnages marquants (liste non exhaustive) :Daniel Loddo, membre de la Talvera,Louisa Paulin, poétesse réalmontaise,Georges Blanc, écrivain-philosophe-traducteur français-occitan,Auger Galhard, poète rabastinois duXVIe siècle,Mathieu Blouin, rapporteur des guerres de Religion en Languedoc,Historio vertadieiro de las causos pus memourablos fachos a la vilo de Gailhac en Albigés duran lous troubles de Franso (histoire véritable des causes les plus mémorables arrivées en la ville de Gaillac en Albigeois durant les troubles de France)...

D'aprèsAbel Hugo, vers 1835, le dialecte en usage dans le département du Tarn était le langage de tous les habitants des campagnes ; ils entendaient difficilement la langue française et ne la parlait presque jamais. À la même époque, le peuple des villes entendait bien le français, mais le parlait mal. Il s'exprimait communément en dialecte[79].

Laloi Deixonne de 1951 sur l'enseignement des langues et dialectes locaux à l'école est nommée du nom du député du TarnMaurice Deixonne qui l'a portée.

Lenationalisme occitan est un mouvement politique qui vise à obtenir l'autonomie de l'Occitanie, voire son indépendance. Ce mouvement est marginal dans la population tarnaise : en 2014, lors des élections européennes, la liste « Occitanie, pour une Europe des peuples. (Occitània, per una Europa des pòbles) » a recueilli 0,02 % des suffrages[80].

Gastronomie

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Article détaillé :Cuisine tarnaise.
Photo couleur d'une tresse d'ail à gousses blanches nuancées de rose-violet.
Ail rose de Lautrec, produit phare du Tarn.

Le Tarn est à cheval entre les cuisineslanguedocienne etgasconne.

La partie orientale du département, terre montagneuse d'élevage, est lié à la charcuterie. Lejambon de Lacaune en est le fleuron, utilisé en cuisine dans de nombreuses recettes. À ses côtés, le galabard,boudin à la viande, lefetge ou foie salé, lessaucisson et saucisse de Lacaune et lemelsát, sorte de saucisse, sont des spécialités locales. La cuisine albigeoise utilise souvent le jambon ou les lardons pour graisser marmite et poêle à frire. La viande de marques Le Veau d'Aveyron & du Ségala[81] et Agneau fermier des pays d'Oc[82] sont des produits labellisés. La partie occidentale est le domaine des céréales et de l'élevage volailler qui lui est associé. Poulets et canards sont fréquents et la graisse de canard a une place importante en cuisine. Le Tarn appartient aux délimitationsIGP ducanard à foie gras du sud-ouest[83] et des volailles duLauragais[84] et duLanguedoc[85]. Les légumes frais sont très utilisés dans la cuisine estivale. L'hiver, les plats mêlant viande et légumes sont courants, dont lecassoulet local ou le févoulet, son cousin à base de fèves.

Les vins locaux bénéficient desAOCGaillac etGaillac-premières-côtes, mais aussi des IGPCôtes-du-tarn etcomté tolosan ; le vignoble produit des vins des trois couleurs (blanc, rosé et rouge) des vins secs ou doux etliquoreux et desvins effervescents. L'autre produit phare connu bien au-delà des limites du département est l'ail rose de Lautrec[86].

Les fromages sont principalement des fromages de chèvre de typecabécou et leroquefort. Ce dernier, s'il est exclusivement affiné dans les caves deRoquefort-sur-Soulzon, n'en est pas moins un fromage partiellement tarnais au vu du nombre de producteurs de lait de brebis et de la racelacaune exclusivement utilisée pour son élaboration[87].

La pâtisserie départementale comprend des desserts qui dérivent de pâte à pain parfumée ou feuilletée au beurre, tels lepoumpet ou lacroustade aux pommes ou au raisins secs. Des petits gâteaux comme lepetit janot[88], lanavette et lagimblette d'Albi, lescroquants de Cordes ou lescurbelets[89] accompagnent café ou vin blanc en fin de repas.

Yves Thuriès est un des cuisiniers tarnais le plus connu. Deux fois élumeilleur ouvrier de France dans les catégories pâtisserie-confiserie et glaces-sorbets-crèmes glacées en 1976, il a créé une chocolaterie[90] et le musée des arts du sucre et du chocolat de Cordes-sur-Ciel[91].

Architecture

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Article détaillé :Liste des monuments historiques du Tarn.

La riche histoire du Tarn lui permet de conserver un patrimoine bâti important. Deux sites sont inscrits aupatrimoine mondial de l'UNESCO : lacité épiscopale d'Albi et l'église Notre-Dame-du-Bourg de Rabastens au titre desChemins de Compostelle en France.

L'architecture ancienne se répartit en trois grands ensembles : labrique foraine, la pierre calcaire blanche et la pierre grise schisteuse ou granitique. La première domine dans la vallée du Tarn et secondairement dans celle de l'Agout. Elle donne des villes rouges à toiture entuile canal de même origine et couleur. Dans les campagnes, la brique en terre crue, moins chère, est encore visible sur des constructions agricoles annexes. La pierre blanche domine les coteaux molassiques de l'ouest du département. Elle se taille bien pour encadrer les ouvertures et sert à orner les encadrements sur les maisons et églises en brique. La couverture est de tuile canal. Ponctuellement, la présence de grès rougeâtre permet de bâtir aussi, Cordes-sur-Ciel et Réalmont en sont des exemples. La partie orientale du Tarn est en pierre grise. Proche de la région de l'argile, les toitures sont en tuiles, mais dans les Monts de Lacaune, l'ardoise donne une unité grise. Le granite permet des encadrements d'ouverture de grande taille et solides.

De nombreuses habitations de ville anciennes sont àcolombage dans toutes les zones. Elles témoignent d'une époque où le bois était le matériau le plus abordable.

  • Evêché de Castres construit au XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart et André Le Nôtre.
    Evêché de Castres construit au XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart et André Le Nôtre.
  • Photo couleur d'un bâtiment de style classique en pierre de taille blanche.
    Palais épiscopal deCastres abritant le Musée Goya depuis 1947.
  • Pont vieux d'Albi mêlant pierre et brique.
    Pont vieux d'Albi mêlant pierre et brique.
  • photo couleur de maisons à encadrement des ouvertures en pierre de taille rose-violacé.
    Habitat traditionnel villageois en grès rouge àSalles
  • photo couleur d'une bâtisse fortifiée construite en pierres gris clair et gris sombre. La couverture est d'ardoise gris anthracite.
    Château deLacaze mêlant schiste, granite et toiture en ardoise.
  • photo couleur de maisons sur une place à couverts. Le rez de chaussée comporte des portiques. Les étages sont à colombage garnis de brique foraine.
    Maisons à colombage àMontdragon.
  • Photo couleur d'une maison à rez-de-chaussée en pierre avec deux étages à encorbellement en bois.
    Ossature bois àBrassac.

Plus récemment, larévolution industrielle a enrichi le patrimoine tarnais. Plusieurs de ces constructions sont distinguées par lesmonuments historiques : le viadurferroviaire du Viaur dû à l'ingénieurPaul Bodin, laCentrale électrique de la mine de charbon de Carmaux ou laCentrale hydroélectrique n° 1 du Saut du Tarn àSaint-Juéry. Des travaux d'aménagements ont modifié le centre-ville d'Albi auXIXe siècle à la suite des plans deJean-François Mariès, comme l'ouverture de la place Jean-Jaurès à Castres pour créer un espace urbain non bâti.

Quelques éléments d'architecture contemporaine ont été construits. À Albi, le quartier des cordeliers est la zone avant-gardiste de la ville. Il comporte la médiathèque Pierre-Amalric due à l'architecte Pierre Brunerie et inaugurée en 2001[92]. De l'autre côté de la rue, un complexe regroupe un théâtre et un cinéma. Le bâtiment dessiné parDominique Perrault est mis en service en février 2014[93].

  • Photo couleur à contre-jour d'un viaduc sur lequel passe une locomotive et quatre voitures.
    Viaduc du Viaur.
  • photo couleur d'un bâtiment à structure métallique et murs ouverts de grandes verrières.
    Centrale électrique de Carmaux.
  • Place Jean-Jaurès de Castres.
    Place Jean-Jaurès de Castres.
  • Photo couleur d'un bâtiment à armature métallique et parois de verre. L'intérieur est abrité par des stores de toile intérieurs.
    Médiathèque Pierre-Amalric d'Albi.

Jules Hardouin-Mansart, architecte, etAndré Le Nôtre, jardinier du roi, ont dessiné lepalais épiscopal[94] et lesjardins de l'Évêché[95] de Castres.Jean-François Mariès est connu pour avoir écrit une lettre demandant l'abandon de la démolition de la cathédrale d'Albi décidé sous la Révolution[96], puis pour avoir initié des travaux d'aménagement du vieil Albi[97].Pierre Amalric, Albigeois d'adoption, a été mécène de la préservation du centre ancien d'Albi et initiateur de l'association pour la sauvegarde du vieil Alby[98].Charles Portal a fait un gros travail d'historien et de préservation du patrimoine bâti de Cordes-sur-Ciel. Il est à l'initiative de la création de l'association des amis du vieux Cordes et du musée qui porte son nom[99].

Littérature

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Gravure noir et blanc du buste d'un jeune homme qui ferme les yeux. Le haut de ses vêtements trahit la mode de la première partie du XIXe siècle.
Maurice de Guérin.

Outre les écrivains de langue occitane, le Tarn a vu naître des plumes de langue française. AuXVIIe siècle, l'académie de Castres, puis débutXVIIIe siècle au salon littéraire de l'écrivainAntoinette de Salvan de Saliès, les auteurs contemporains sont lus, commentés et stimulent les plus hardis à proposer leurs textes[e 10].Joseph Vaissète né à Gaillac, participe à la rédaction de la monumentalehistoire générale de Languedoc.

Maurice de Guérin, poète et écrivain, a laissé quelques œuvres méconnues pourtant louées parCharles-Augustin Sainte-Beuve ouGeorge Sand. Sa sœur,Eugénie, a laissé un journal et sa correspondance avec son frère. Des érudits tarnais incluentBalzac, dont le père,Bernard-François Balssa, était natif deMontirat dans la vallée du Viaur[e 11].Marcel Marchandeau est un poète gaillacois.Henri Pascal de Rochegude, homme de lettres, a légué son château à la ville d'Albi avec sa bibliothèque.Michel Folco est un écrivain contemporain.

Les bibliothèques sont nombreuses. Initialement reliées par la bibliothèque départementale permettant de mutualiser les collections, elles ont été reprises par les intercommunalités sous le vocable de médiathèque, ajoutant presse et outils vidéo à l'édition papier classique.

Jean Noël Dominique Escande (1933-2016), écrivain, historien, a collaboré a plusieurs ouvrages collectifs (La Chartreuse de Saix, Jean Valette, la cuisine tarnaise...), a publié des articles dans les revues locales (Sud-Tarn tribune, Les cahiers tarnais, la revue du Tarn...) et a fait paraitre, d'après des correspondances inédites, plusieurs ouvrages sur l'histoire dans le Tarn ( "Escoussens sous la royauté", "Escoussens sous la révolution", "Le Languedoc en Carmagnole", "Les papiers d'Anarcharsis Combes", " Le Vent du Boulet", "Le Journal de Mathieu", " l'Enfance de Clément") disponibles auxÉditions Château d'Escoussens.

Peinture et sculpture

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Raymond Lafage, dessinateur et graveur, est né àLisle-sur-Tarn où un musée lui est consacré.Henri de Toulouse-Lautrec a sonmusée au palais de la Berbie d'Albi.Marcel Briguiboul est l'initiateur dumusée Goya de Castres.Jules Cavaillès appartient au mouvement despeintres de la réalité poétique.

De nombreuses sculptures ornent places, rond-point et square, mettant à l'honneur la gloire locale.Casimir Ferrer est un artiste contemporain dont de nombreuses œuvres ornent les villes du Tarn. Lemusée des beaux-arts de Gaillac présente une collection de peintures d'artistes locaux :Firmin Salabert, élève d'Ingres,Raymond Tournon (père) et ses filsGeorges etRaymond[100].

Casimir Ferrer, peintre et sculpteur né àTrébas, a installé son atelier àSaint-Juéry. Une de ses œuvres, Le menhir, est visible sur la commune de Saint-André[101].

Jean Noël Dominique Escande (1933-2016), dessinateur, peintre.

Musique

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Musiciens

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Daniel Loddo et la Talvera militent en musique pour la conservation du patrimoine occitan. Claire, du duo féminin d'accordéon burlesqueLes Délinquante, est albigeoise.

François Sudre, professeur de musique duXIXe siècle a créé la méthodesolresol.Pierre Boussaguet est un contrebassiste de jazz[102].

Festivals

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Festival Pause Guitare à Albi,Été de Vaour,Musique des Lumières àSorèze,Summer Festival àBlaye-les-Mines...

Cinéma et théâtre

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Article détaillé :Liste de films tournés dans le Tarn.

Éric Carrière (humoriste), membre du duoLes Chevaliers du Fiel, est né àGaillac.

Fleur Geffrier, actrice de cinéma et de télévision, est originaire deRabastens.

Sciences

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photo couleur d'un bâtiment allongé ressemblant à une grange. Il est appuyé à une tour carrée ceinturée d'une galerie en bois.
Tour d'observation duchâteau de Castelfranc.

Guillaume de Nautonier de Castelfranc est un astronome et géographe protestant. Il a construit un observatoire astronomique dans sonchâteau de Castelfranc.

De nombreux médecins tarnais ont marqué leur époque. Un des plus anciens connus estBarthélémy Cabrol[103], chirurgien deHenri IV, puisPierre Borel auXVIIe siècle. AuXIXe siècle,Philippe Pinel a jeté les bases de la psychiatrie et l'hôpital de Lavaur porte son nom. À la même époque,Antoine Portal, médecin deLouis XVIII, impulsa la création de l'académie de médecine. Au cours duXXe siècle,Pierre Amalric a été unophtalmologue de réputation mondiale, faisant progresser sa science grâce entre autres à des congrès organisés à Albi. Il a aussi œuvré à la préservation de la vieille ville d'Albi. Toujours dans les métiers de la santé,Pierre Fabre, pharmacien castrais a créé lesLaboratoires Pierre Fabre, entreprise de pharmacie et cosmétique.

L'expédition de Lapérouse partie en 1786, avait une mission scientifique d'exploration. Elle emmenait des botanistes et zoologistes chargés de noter les êtres vivants rencontrés et devait reconnaître les limites des côtes de l'Océan Pacifique et des archipels qui l'occupent.Jean-François de Lapérouse était leur chef, choisi pour ses qualités humaines et son expérience de la navigation.Paul de Viviès est unmétéorologue qui mena en 1949, une expédition dans lesterres australes et antarctiques françaises, notamment sur l'île Amsterdam où une base scientifique porte son nom.Jean-Louis Étienne, médecin et aventurier, est un explorateur des régions désertiques et un scientifique préoccupé d'environnement. Il a mené des expéditions entre 1986 et 2010.

À partir des débuts de l'aviation, mécaniciens et pilotes explorent les airs. Deux Tarnais firent partie des débuts de l'aéropostale :Gaston Vedel, aviateur[104] ouLouis Cavaillès, mécanicien[105].

Cultes

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Catholique

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L'Église catholique dans le Tarn comporte trois cathédrales àAlbi,Castres etLavaur, issues de l'ancienne organisation à trois diocèses. Seule celle d'Albi est le siège de l'archidiocèse du Tarn. De nombreuses églises représentent les paroisses. Chaque commune a au moins la sienne.

Joseph Vaissète, moine né à Gaillac, est connu pour sa participation à la rédaction du monumental ouvrageHistoire générale de Languedoc.Émilie de Vialar a fondé lessœurs de Saint-Joseph-de-l'Apparition,Victor-Félix Bernadou fut cardinal etAntoine Gaubil missionnaire.

Jean-Joseph Moussaron,archevêque d'Albi de 1940 à 1956, a initié labéatification deJeanne-Émilie de Villeneuve et a été reconnuJuste parmi les Nations pour son action sous l'Occupation[106].

Protestants

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Historiquement, le sud du département est un bastion du protestantisme. Cette implantation de longue date se présente sous la forme de la présence de temple dans de nombreuses communes, même petites. Les églisesévangéliques[107],réformée.

Quelques protestants tarnais sont passés à la postérité.Guillaume de Nautonier de Castelfranc est un pasteur et astronome.Jean de Ligonier, protestant castrais, a fui les persécutions à 20 ans. Accueilli enAngleterre, il est devenu officier de son armée. Les affairesCalas etSirven, portées par Voltaire, ont défrayé la chronique des années 1760-1765, obligeant la justice à plus de retenue contre les protestants.

Quelquespasteurs duXIXe siècle ont marqué l'histoire ou la philosophie de leurs écrits en plus de leurministère :Daniel Moziman[108],Camille Rabaud ouHéliodore Jospin.

Musulman

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Cette religion récente dans le Tarn est essentiellement liée à l'immigration de travailleurs issus de l'Afrique du Nord auXXe siècle. Desmosquées et lieux de prière sont implantés dans les villes d'Albi, Aussillon, Castres, Gaillac, Graulhet, Labruguière, Lavaur, Mazamet et Saint-Juéry[109].

Israélite

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Il n'a a pas desynagogue dans le Tarn, les plus proches étant à Toulouse et Montauban[110].

Autres

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photo couleur d'un château de style XVIIIe siècle à toit en ardoise. Au premier plan, un stoupa orne le parc.
Institut.

L'Institut Vajra Yogini, àMarzens est un centre bouddhique[111]. Dans la commune voisine deLabastide-Saint-Georges, lemonastère Nalanda accueille des moines. Les deux sites sont des représentants de la traditionGelugpa, la plus récente des quatre écoles dubouddhisme tibétain[112].

Sport

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Rugby à XV

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LeCastres olympique est quintuple champion de France de1re division (1949, 1950, 1993[113],[114], 2013 et 2018), triple vice-champion de France (1995, 2014 et 2022).Le CO termine également premier de lasaison régulière en2001 et en2022.Le CO est champion de France du groupe B en 1989, vainqueur de lacoupe de France en 1948, duChallenge Sud-Radio et duBouclier européen en 2003.

L'US Carmaux est champion de France de1re division en 1951 de2e division en 1972 et de3e division en 1995.

LeSC Mazamet estvice-champion de France en 1958[115] et remporte lechallenge Yves du Manoir cette même année.C'est le seul club du département à avoir remporté ce trophée.

LeSC Graulhet club phare du département devant leSC Albi et leCastres olympique de 1976 à 1988[116] est champion de France de groupe B (1991). Le SCG termine notamment premier de la saison régulière duchampionnat de France de première division en1965 et1968.

LeSC Albi devient notamment champion des Pyrénées en battant le champion de France entitre leStade toulousain en 1926[117], club axé sur la formation qui a récemment vu écloreAdrien Seguretchampion du monde junior en 2018.

Enfin l'union athlétique gaillacoise ou l'ASV Lavaur ont aussi une équipe connue.

La liste non exhaustive de joueurs nés dans le Tarn et ayant porté le maillot de l'équipe de France de rugby à XV montre que le département est une terre de formation de grands joueurs :Daniel Revallier,Alexandre Albouy,Jean-Marc Aué,Yannick Jauzion,Clément Poitrenaud,Yannick Caballero,Geoffrey Palis,Thomas Ramos. Chez les femimines,Safi N'Diaye .

Le club de Gaillac a donné le nom deBernard Laporte au stade Laborie en 2003, et celui de Castres a donné le nom dePierre Fabre au stade Pierre-Antoine en 2017.

  • Stade Pierre-Fabre à Castres où évolue le CO en Top 14 et Coupe d'Europe
    Stade Pierre-Fabre àCastres où évolue le CO en Top 14 et Coupe d'Europe
  • Victoire de l'US Carmaux à domicile sur le Stade toulousain 15-0 en Championnat de France 1967.
    Victoire de l'US Carmaux à domicile sur leStade toulousain 15-0 en Championnat de France1967.
  • Stade Lucien-Mias du SCM à Mazamet.
    Stade Lucien-Mias du SCM àMazamet.
  • Vue panoramique du Stadium municipal d'Albi.
    Vue panoramique du Stadium municipal d'Albi.

Rugby à XIII

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Le clubAlbi Rugby League XIII a remplacé leRacing Club albigeois XIII en 2008. Ce dernier a longtemps constitué l'un des clubs les populaires comme en témoigne les cinq titres deChampionnat de France remportés en 1938, 1956, 1958, 1962 et 1977, ainsi qu'uneCoupe de France en 1974.

LeRacing Club Lescure-Arthès XIII a été champion enélite 2 en 1991.

Réalmont XIII, Marssac rugby XIII, Racing club Valdériès XIII, XIII Saint-Pierrais sont d'autres clubs départementaux.

Football

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L'ASPTT féminines dispute leChampionnat de France de première division pour la première fois. Ce club a connu une brève heure de gloire lorsqueStephanie Roche, joueuse d'Albi, a vu un de ses buts arriver en deuxième place duPrix Puskás de la FIFA 2014 du plus beau but mondial.

Le Lavaur Football Club devient en Juin 2023 le club référence du département avec ses seniors 1 en Régional 1 (seule équipe du Tarn). Son école de football a été récompensée par le label Excellence (médaille d’argent) et sa section féminine par la médaille de bronze.Le district du Tarn possède 19 écoles de football labelliséesFFF[118].

Claude Puel natif de Castres, jouait en juniors auCastres Football Club quand il est remarqué par l'AS Monaco dont il intègre son centre de formation en 1977[119].

Nabil Taïder natif de Lavaur, commence le football à l'âge de six ans auCastres FC[120]. Repéré dans les équipes de jeunes du Castres FC parErick Mombaerts, il intègre le centre fédéral de préformation de Castelmaurou[121] à l'âge de treize ans.

Guillaume Borne natif de Castres, commence lefootball à l'AS Lagarrigue, dans la banlieue deCastres, avant de rejoindre leCastres Football Club dans la catégorie benjamins. Lorsqu'il passe dans la catégorie 13 ans, il intègre le Centre de préformation deCastelmaurou[122].À 15 ans, il intègre leCentre de formation du Stade rennais.

Saphir Taïder natif de Castres a joué auCastres FC et à l'US Albi avant d'intégrer le centre de formation duGrenoble Foot 38[123].

Autres sports collectifs

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Albi Volley-Ball - USSPA,Castres Volley-Ball

Athlétisme

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photo couleur d'un terrain gazonné ceint d'une piste ocre avec deux tribunes aux sièges jaunes.
Stadium municipal d'Albi avec son terrain de rugby où évolue le SCA et sa piste d'athlétisme.

La piste d'athlétisme d'Albi accueille régulièrement des compétitions de haut niveau, organisées par l'ECLA Albi, le club local. LeChampionnat de France 2011 a notamment vuChristophe Lemaitre battre leRecord de France du 100 mètres en 9,92 s[124] le 29 juillet 2011. En 2012, leDécaNation a permis au public albigeois de voir quelques médaillés se mesurer une semaine après lesJeux olympiques de Londres de 2012, notammentRenaud Lavillenie ouJustin Gatlin[125]. Albi accueille une troisième fois leschampionnats de France élite en 2018 et le 7 juillet 2018,Ninon Guillon-Romarin ajoute un centimètre à son proprerecord de France du saut à la perche en décrochant son deuxième titre élite en plein air avec la marque de 4,73 m[126].

LeMarathon d'Albi ou laRonde givrée du Sidobre sont des compétitions de plein air sur route.

Virginie Michanol (sprint) etCélia Perron (heptathlon) sont natives d'Albi et licenciées à l'ECLA Albi.

Cyclisme

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photo couleur d'un sportif à maillot rose marqué ONCE. les mêmes remarques s'appliquent au bandeau tour de tête.
Le cycliste mazamétain Laurent Jalabert, commentateur sportif sur France Télévision.

Le relief varié du Tarn offre des routes variées pour la pratique du cyclisme, mais le département ne possède pas devélodrome.

Le cyclisme de route a donné quelques grands champions comme le CastraisJacques Esclassan, les frères de MazametLaurent Jalabert ouNicolas Jalabert. Plus récemment on retrouve l'AlbigeoisLilian Calmejane vainqueur d'étape sur le Tour de France. Le développement d'autres formes de cyclisme comme le cross ou la descente permet de varier les compétitions.

Autres sports individuels

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Lejudo et letennis sont des sports bien représentés et l'équitation est bien répartie dans tout le département, entre centre équestres ou tourisme équestre.

Sports de plein air

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Sports mécaniques

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Lecircuit des Planques, entre Albi etSaint-Juéry, a accueilli 17 grands prix de 1933 à 1955. L'actuelCircuit d'Albi du Séquestre l'a remplacé en 1959, le premier étant trop dangereux.

Lesrallye Val d'Agout,rallye du Sidobre etrallye des Côtes du Tarn font partie de la coupe de France des rallyes.

Sports dans le Tarn
SportNombre de clubsNombre de licenciés
Athlétisme[127]202 136
Cyclisme[128]13
Judo[129]402 766
Karaté[130]25
Rugby à XV37
Tennis[131]515 762
Tennis de table[132]11

Transports

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Article détaillé :Transports dans le Tarn.

Routier

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Réseau

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Le réseau routier était de près de 11 900 km en 2012 réparti en 40 km d'autoroute, 105 de routes nationales, 4 130 km de routes départementales et 7 600 km de voies communales[133].

L'artère principale du département est l'axeToulouse-Lyon via la A68 (et la RN88 entièrement en 2x2 voies dans le département) desservant Saint-Sulpice, Gaillac, Albi etCarmaux. Depuis les années 1990, le pôle Castres-Mazamet constate le développement économique du nord du département grâce à cette autoroute et se sent écarté. Un projet d'axe A68-Puylaurens-Castres se met en place. Après 20 ans d'évolution du projet, de recherche de financement, de choix du parcours et de consultations[134], en 2015, le dossier est bouclé. Seule l'enquête publique reste à venir avant le début des travaux[135], même si les détracteurs soutenus par des candidats aux élections départementales continuent à mobiliser contre le projet[136]. Le 12 septembre 2022, leConseil national de la protection de la nature rend un avis défavorable sur le projet d'autoroute A69, l'objectif de démarrer les travaux en 2023 est cependant maintenu[137].

Transports en commun

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Le conseil général a favorisé la réalisation d'un transport d'autobus public départemental, nomméTarnbus[138]. Pour réduire le nombre de véhicules sur les grands axes, des aires de covoiturage ont été mises en place, en particulier aux bretelles d'accès de l'A68[139].

Ferroviaire

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  • Photo couleur d'une gare ocre à toiture d'ardoise et zinc vue de la passerelle qui surplombe les voie. À quai un autorail bleu et gris va partir. Les feux rouges indiquent que le sens de circulation est Albi-Toulouse.
    Gare SNCF de Gaillac où stationne un train X 73500
  • Pôle multimodal de Castres regroupant gare SNCF et gare routière.
    Pôle multimodal de Castres regroupant gare SNCF et gare routière.
  • Quai de la gare SNCF reliant la cité castraise à Toulouse et Mazamet.
    Quai de la gare SNCF reliant la cité castraise à Toulouse et Mazamet.

Historique

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Lors de la construction du réseau ferré, le Tarn était séparé entre lacompagnie d'Orléans et lacompagnie du Midi. Cet état de fait explique la présence de deux gares dans une ville de la taille d'Albi.

De laligne de Castelnaudary à Rodez, il ne reste que la portion Albi-Rodez. La plateforme de la portion Albi-Laboutarié-Castres a été transformée en voie verte pour les bicyclettes et amateurs dejogging. la portion Castres-Castelnaudary a été déferrée. Laligne de Castres à Bédarieux a été réduite à la section Castres-Mazamet. Laligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac traverse le Tarn entre Saint-Sulpice et Milhars. Sur cette ligne, à la gare de Tessonnières, se greffe l'embranchement pour Albi.

Lignes en 2014

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La longueur du réseau tarnais était de 206 kilomètres en 2013[140]. 18 gares sont desservies par ces lignes.

Les trains circulant dans le Tarn sont essentiellement desTER Occitanie[141]. Ils roulent sur une ligne en Y. La branche commune va de Toulouse à Saint Sulpice ; des travaux y ont été menés entre 2011 et 2013 pour doubler partiellement la voie[142]. De là, la branche sud rejoint Lavaur, Vielmur, Castres, Mazamet. La branche nord passe par Rabastens, Lisle-sur-Tarn, Gaillac, Tessonnières, Marssac, Albi et Carmaux ; la ligne se prolonge vers l'Aveyron et Rodez. À Tessonnières se rattache une ligne qui va vers Capdenac. Une liaison grande ligne qui dessert le Tarn nord via le réseau intercités (Ligne Albi-Carmaux-Rodez-Capdenac-Figeac-Paris) est localement appelé le « train de Jaurès » : c'est un descendant du train que prenait le député de Carmaux pour aller siéger à Paris.

Matériel roulant

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Les anciens autorailsX 2800 ont disparu au cours des années 2000. Les couplagesX 2100-XR 6000 etrames réversibles régionales tractées l'ont été dans la première moitié des années 2010. Le matériel plus récent n'a pas toujours été à la hauteur des attentes et les automotricesX 72500 ont été revendues à d'autres régions, après moins de vingt ans de service. Les autorailsX 73500 et automotricesautorails grande capacité (AGC) etRégiolis constituent le parc opérant sur le Tarn en 2019.

  • Photo couleur d'une locomotive diesel mono cabine bleu et blanche attelée à une rame bleu et inox à quai à gauche. À droite, un autorail bleu et blanc est de face.
    Rame tractée et X 2800 à Mazamet en 1989.
  • Autorail gris, bleu et blanc à quai sous la marquise d'une gare.
    X 2100.
  • Autorail gris et bleu mono caisse sous caténaire.
    X 73500 Midi-Pyrénées.
  • Photo couleur d'une automotrice diesel bi caisse bleu et grise à cabine pointue.
    X 72500.
  • Automotrice tri caisse bleu et gris dans un dépôt.
    AGC X 76500.
  • Rame aux couleurs LiO quittant la gare d'Albi-Ville. Le logo Alstom en métal est visible sur la calandre.
    Régiolis Occitanie.

Tourisme

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Photo couleur d'une halte rurale en brique sur ossature métallique.
Arrêt de Moulin-Mages.

Le Chemin de fer touristique du Tarn, disponible seulement le dimanche, est une attraction touristique sur une petite portion de voie de l'ancien réseau de laCompagnie des chemins de fer à voie étroite et tramways à vapeur du Tarn. Il circule entreSaint-Lieux-lès-Lavaur et leJardin des Martels, sur la commune deGiroussens.

La ligne Albi-Laboutarié-Castres, déferrée, a été remplacée par une voie verte destinée aux randonneurs non motorisés[143]. L'ancienne ligne à voie métrique Castres-Lacaune a été déferrée en 1962, et la plateforme partiellement récupérée pour élargir des routes qui la longeaient. Il subsiste aujourd'hui des ponts et arrêts.

Trois réseaux de trains miniatures sont ouverts à la visite. Ils sont gérés sous le régime associatif : le rail miniature castrais[144], letrain miniature gaillacois[145] et le petit train de la Portanelle à Gaillac[146].

Aérien

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Le seul aéroport commercial tarnais est celui de Castres-Mazamet. Il propose trois vols dans chaque sens vers et en provenance deParis-Orly du lundi au vendredi et un vol dans chaque sens le dimanche à la date du 4 mars 2015[147].

L'ancien aéroport d'Albi a été fermé au trafic commercial régulier en 1995. En 2003, un audit financé par la chambre de commerce et d'industrie, le conseil général et mairie d'Albi a démontré la nécessité de rallonger la piste de 400 mètres. Ce coût prohibitif a fait envisager la fermeture[148]. Un comité de défense a été monté, mettant en avant la pérennité d'un site centenaire. En 2010, des élus locaux ont rétorqué que le coût de fonctionnement est élevé pour une structure morte avec l'arrêt des vols réguliers. Les idées de valorisation du site sont nombreuses et les40 hectares du site sont convoités[149].

Fluvial

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Photo couleur d'une gabarre remplie de touristes. La rivière est verte et la ville en arrière plan en bruques rouges.
Une gabarre touristique à Albi s'apprête à passer sous lePont vieux vers l'aval.

Depuis l'époque gallo-romaine, le Tarn a relié l'Albigeois à Bordeaux. Soumises aux caprices des eaux du Tarn, lesgabarres descendaient vin et céréales deGaillac vers la Garonne, avec des ports àLisle-sur-Tarn etRabastens. Des chaussées et écluses ont été construites a ces emplacements pour ralentir les crues, mais des querelles existaient en période d'étiage entre meuniers et bateleurs sur l'usage de l'eau stockée. Au cours duXIXe siècle, des projets de canal ou d'aménagement du lit de la rivière ont permis d'envisager de rallonger la navigation jusqu'à Albi, voire ausaut du Tarn. Ces projets couteux tardent à être se mettre en place et l'arrivée du chemin de fer à Albi en 1854 ruine les espoirs des bateliers. En 1926, le Tarn est déclassé des voies navigables françaises et les éléments présents sur le quai Saint-Jacques de Gaillac sont emportés par la crue des 2 et 3 mars 1930.

Ce passé révolu laisse des lieux de promenade au bord de l'eau avec les quais de Gaillac, Lisle-sur-Tarn et Rabastens, des restes dechemins de halage et des écluses[150].

Entre Albi et Aiguelèze (base nautique sur le Tarn sur la commune deRivières) circule une gabarre l'été. Elle permet de découvrir les berges du Tarn depuis la rivière avec sites naturels, pont de Marssac et berges du Tarn à Albi, incluses dans le classement au patrimoine mondial de lacité épiscopale[151]. À Castres, lecoche d'eau « Le Miredames » fait découvrir le centre-ville de Castres et la zone verte du parc de Gourjade[152].

Le Coche d'eau à Castres, construit en 1990 sur le modèle des diligences fluviales duXIXe siècle, fabriqué avec du bois.

Politique

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Élus locaux

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Conseillers départementaux

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Leconseil départemental du Tarn, reposait sur 46conseillers issus chacun de leur canton. Depuis lesélections départementales de 2015, le nombre de cantons a été ramené à 23, chacun élisant un binôme homme-femme pour leconseil départemental[153]. Le président de l'assemblée départementale est Christophe Ramond depuis 2017. Il remplaceThierry Carcenac, élu sénateur.

Députés

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Article détaillé :Liste des députés du Tarn.

Les députés du Tarn ont longtemps été au nombre de 4. Le redécoupage opéré pour les élections législatives de 2012 a créé trois circonscriptions[154].

Peu après l'annonce préliminaire desrésultats des élections européennes du 9 juin 2024, marquée par une percée historique duRassemblement national, leprésident de la République,Emmanuel Macron annonce en application de l'article 12 de la Constitution du 4 octobre 1958, ladissolution de l'Assemblée nationale. Cette dissolution met fin à laXVIe législature de laVe République[155].

Les députés de laXVIIe législature sont élus pour la période 2024-2029.

CirconscriptionDéputéPartiSuppléantAutre mandat
Première circonscriptionPhilippe BonnecarrèreNIJulie Capo Ortega
Deuxième circonscriptionKaren ErodiLFI -NUPESRomain Jammes
Troisième circonscriptionJean TerlierEnsGéraldine Rouanet-Astruc

Sénateurs

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Article détaillé :Liste des sénateurs du Tarn.

Lessénateurs sénateurs du Tarn sontThierry Carcenac[156] etPhilippe Bonnecarrère[157] pour la période 2014-2021.

Tendances politiques

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Second tour des élections présidentielles dans le Tarn.
AnnéeCandidatPartiPourcentageCandidatPartiPourcentage
2002[158]Jacques ChiracUnion pour un mouvement populaire82,21Jean-Marie Le PenFront national17,79
2007[159]Ségolène RoyalParti socialiste50,71Nicolas SarkozyUnion pour un mouvement populaire49,29
2012[160]François HollandeParti socialiste55,55Nicolas SarkozyUnion pour un mouvement populaire44,45
2017[161]Emmanuel MacronEn Marche !63,61Marine Le PenFront national36,39

Découpages administratifs

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Arrondissements

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Les arrondissements du Tarn en 2019.
Liste des arrondissements du département du Tarn au
NomCode
Insee
Superficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Arrondissement d'Albi8112 731,70197 448(2022)72modifier les données
Arrondissement de Castres8123 026,20198 720(2022)66modifier les données
Tarn815 758,00396 168(2022)69modifier les données

Intercommunalités

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Carte des intercommunalités du Tarn

Depuis le, le département du Tarn compte 14 établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont le siège est dans le département (3 communautés d'agglomération et 11 communautés de communes), dont 2 qui sont interdépartementaux. Par ailleurs 15 communes sont groupées dans 2 intercommunalités dont le siège est situé hors département.

Autres

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Le nombre decantons du Tarn était de 46 jusqu'en 2014. À cette date, il a été réduit de moitié, chaque canton ayant un binôme homme-femme élu commeconseiller départemental. Depuis 2017, le conseil départemental est présidé par Christophe Ramond[162].

Le département comporte 314 communes en 2019[163]. Ce nombre est en diminution depuis la création decommunes nouvelles commeBellegarde-Marsal,Fontrieu ouTerre-de-Bancalié.

Quelques personnages politiques emblématiques

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Ces personnages ont été choisis arbitrairement pour avoir eu un rôle hors du département autre quedéputé ousénateur.

Marc David Lasource fut représentant du Tarn durant laRévolution à l'assemblée législative avant de mourirguillotiné en 1794[164].Jean Jaurès, né à Castres le 3 septembre 1859, Député de Carmaux, et reconnu comme étant un grand orateur, il fut un homme d'Etat qui a fortement marqué la politique française entre la fin duXIXe siècle et 1914. Il est notamment le fondateur du Parti socialiste et du journal "l'humanité", et ardent combattant pour la paix[165] il meurt assassiné le 31 juillet 1914 . À la même époque,Émile Combes, né à Roquecourbe en 1835, futPrésident du conseil et à plusieurs reprises Ministre de laIIIe République, a laissé dans la mémoire collective laloi de séparation des Églises et de l'État[166].

Augustin Malroux, Député-Maire deBlaye-les-Mines, a fait partie des 80 parlementaires qui votèrent contre lespleins pouvoirs à Pétain ; il entra dans laRésistance dès 1940 et mourut en déportation en 1945 àBergen-Belsen[167].Georges Spénale, né à Carcassonne mais tarnais d'adoption, a été directeur de cabinet de la France d'outremer sous laquatrième République etprésident du Parlement européen[168].Jacques Limouzy, né à Castres le 29 août 1926, fut Ministre (par équivalence) et secretaire d'Etat à plusieurs reprises entre 1969 et 1981[169] (sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing), et fut aussi Député-Maire de Castres.Paul Quilès, Français né en Algérie et Tarnais d'adoption, il a occupé plusieurs Ministères sous la présidence deFrançois Mitterrand :ministre de l'Intérieur,ministre des transports,ministre de la Défense,ministre des postes et télécommunications ouministre du Logement. Il fut maire de Cordes-sur-Ciel de 1995 à 2020.

Administration

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Générale

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PréfectureAlbi, sous-préfectureCastres.

Sous-préfecture du Tarn à Castres.

Forces de police et de sécurité

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Gendarmerie

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bâtiment en brique et pierre d'architecture néo-classique à toiture en ardoise surmontée d'une haute antenne en treillis. La partie centrale est occupée par un grand portail sur deux étages surmonté d'un fronton ouvragé où est portée l'inscription « gendarmerie Nationale ».
Caserne du groupement de gendarmerie du Tarn à Albi.

Le Tarn rural est pris en compte par lagendarmerie départementale. Le Siège du groupement départemental est situé à Albi. Trois compagnies sont basées à Albi, Gaillac et Castres. Elles comportent chacune unpeloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie dit PSIG chargé de l'appui aux brigades et une brigade de rechercher chargée plus particulièrement des enquêtes. Le département comporte 23 brigades et un escadron de sécutité routière divisé en deux pelotons motorisés. Trois équipes cynophiles sont incluses dans chaque PSIG. Au total, 628 personnes gèrent un territoire qui représente 74 % de la population tarnaise[170].

Police

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Quatrecommissariats de police gèrent les zones urbaines d'Albi, Castres, Carmaux et Mazamet[171].

Service départemental d'incendie et de secours

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Le SDIS est commandé par l'état-major d'Albi. Le territoire est divisé en trois groupements qui prennent en compte les centres d'incendie et de secours, localement appelées casernes des pompiers. Le groupement nord, basé à Albi, chapeaute les centres d'Alban, Albi, Carmaux, Cordes-sur-Ciel, Lacaune, Murat-sur-Vèbre, Réalmont, Saint-Juéry et Valence-d'Albi. Le groupement sud basé à Castres, concerne les centres d'Anglès, Brassac, Castres, Dourgne, Labastide-Rouairoux, Labruguière, Lacrouzette, Mazamet, Montredon-Labessonnié, Puylaurens et Sorèze. Le groupement ouest est basé à Gaillac. Il concerne les centres de Cahuzac-sur-Vère, Castelanu-de-Montmiral, Gaillac, Graulhet, Lavauc, Lisle-sur-Tarn, Rabastens, Saint-Paul-Cap-de-Joux, Saint-Sulpice, Salvagnac et Vaour[172].

Le nombre d'interventions annuelles se situe autour de 20 000 entre 2013 et 2015, réparties en 2015 pour 75,1 % d'aide à la personne, 8,6 % d'accidents de la circulation, 8,4 % d'incendies et 7,9 % autres[173].

Justice

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Photo couleur d'un bâtiment d'architecture classique à un seul étage et entrée surélevée desservie par un perron. Une corniche au sommet des murs masque la toiture.
Palais de justice d'Albi.

Le Tarn est doté de deuxtribunaux de grande instance et deuxtribunaux d'instance, à Albi[174] et Castres[175]. Ces deux villes possèdent aussi unconseil de prudhommes et untribunal de commerce. La justice départementale dépend de lacour d'appel de Toulouse.

Tribunal de grande instance de Castres.

Éducation

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Le département fait partie de l'académie de Toulouse. Il comptait, en 2014, 322 écoles primaires, 281 publiques et 19 écoles privées[176] pour 35 318 élèves[177], 31 collèges publics et 11 privés, 17 lycées généraux et professionnels publics et 13 privés[178] pour 29 701 élèves[179].

Les sites d'enseignement supérieur d'Albi et Castres appartiennent aucentre universitaire Jean-François-Champollion. Ce pôle d'enseignement supérieur a été créé en 2002 sur les sites d'Albi, Castres, Figeac et Rodez. Le site d'Albi occupe l'ancienne caserne Lapérouse et accueille 2 700 étudiants, proposant 4 filières générales : sciences-technologie-santé, droit-économie-gestion, arts-lettres-langues et sciences humaines-sociales[180]. Celui de Castres comporte une école d'ingénieurs informatiques et système d'information pour la santé[181].

Santé

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Le département du Tarn disposait, en 2006, d'une capacité d'accueil de 1 260 lits répartis pour 1 238 dans les cliniques privées et pour1 022 dans les hôpitaux publics[182]. Les services sont répartis sur onze établissements, hôpitaux et cliniques : quatre à Albi, trois à Castres, un à Carmaux, Gaillac, Graulhet et Lavaur[183]. Pour certains examens fins et pathologies lourdes, ce sont les services de santé de Toulouse qui prennent le relai.

Toujours en 2006, 1 181 médecins étaient en activité, soit 19,1 pour mille habitants, dans la moyenne nationale où le ratio est de 20. Pour les infirmiers, le nombre est de 2 547, soit un ratio départemental de 21,3 pour mille contre 10,7 en France et avec 220 dentistes et 333 kinésithérapeutes. Les pharmacies étaient au nombre de 147, tenues par 403 pharmaciens à côté de 20 laboratoires[182].

85 maisons de retraites[184] disposent de 5 470 lits et du personnel permettant 674 patients hospitalisés à domicile[182].

Les places en centre pour handicapés sont de 998 lits pour adultes et 731 pour enfants[182].

L'aide sociale à l'enfance dispose de 467 places[182].

Militaire

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Régiments

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Le8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine est stationné à Castres depuis 1962. Ses faits d'armes sont nombreux, en particulier lors d'opérations extérieures. Il a perdu huit de ses hommes lors de l'embuscade d'Uzbin enAfghanistan, le.

Albi a accueilli quatre régiments successifs, dont le dernier est le7e régiment parachutiste de commandement et de soutien dissous en 1992. Son casernement est devenu un bâtiment universitaire appartenant à l'université Champollion.

Militaires tarnais

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Peinture d'un officier d'Empire. Debout, il porte une culotte blanche, un manteau bleu sombre et une ceinture large dorée tenant le fourreau de l'épée.Il teint d'une main une longue vue et de l'autre un bicorne richement doré.
Maréchal d'Empire Soult, natif du village de Saint-Amans.

Imbert de Salles faisait partie de la garnison qui a défendu lechâteau de Montségur durant lesiège de 1243-1244.

John Jean-Louis de Ligonier est un Castrais protestant réfugié en Angleterre où il devintField marshal.

Jean-François de Galaup de Lapérouse etHenri Pascal de Rochegude ont étéofficiers de marine sousLouis XV etLouis XVI.

Jean-de-Dieu Soult est le soldat tarnais de la Révolution le plus connu, devenumaréchal d'Empire.Jean Joseph Ange d'Hautpoul, général d'Empire est mort àEylau, comme les troisfrères Delga, morts àWagram pour deux d'entre eux et le troisième durant laretraite de Russie. Certains de leurs contemporains ont survécu :Jules-Antoine Paulin, finit directeur des fortifications de Paris etEmmanuel de Las Cases a accompagnéNapoléonIer à Sainte-Hélène et recueilli les mémoires de l'empereur dans son ouvrageLe Mémorial de Sainte-Hélène.

Les soldats duXIXe siècle les plus connus sontRaymond Adolphe Séré de Rivières, concepteur du réseau de fortification ditsystème Séré de Rivières ouLouis-Casimir Teyssier défenseur deBitche en 1870-1871. Dans la marine, la familleJaurès originaire de Castres a donné troisofficiers supérieurs,Charles, amiral et son frèreBenjamin, contre amiral et leur cousin,Louis Jaurès, vice-amiral, frêre du politicienJean.

Le généralSalan a porté l'uniforme entre 1917 et 1959. Il est un des participants auputsch d'Alger.Paul Aussaresses, parachutiste de la libération de la France aux guerres de décolonisation, a défrayé la chronique en 2000, en assumant son recours à latorture durant laguerre d'Algérie[185].

Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais de Francestandardisé retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  2. Pour l'anecdote, les Albigeois citadins d'Albi, n'ont que peu adhéré à la nouvelle religion, bien tenus en main par leurs évêques successifs
  3. Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’Histoire générale de Languedoc, il seraitRaymond VI, mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait doncRaymond VIII : voirChristianSettipani,La Noblesse du Midi Carolingien, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research,coll. « Occasional Publications / 5 »,, 388 p.(ISBN 1-900934-04-3),p. 28-35.
  4. Selon la généalogie traditionnelle des comtes de Toulouse faite par les Bénédictins dans l’Histoire générale de Languedoc, il seraitRaymond VII, mais des études critiques ont établi que deux comtes du prénom de Raymond avaient été omis. Il serait doncRaymond IX : voirChristianSettipani,La Noblesse du Midi Carolingien, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research,coll. « Occasional Publications / 5 »,, 388 p.(ISBN 1-900934-04-3),p. 28-35.
  5. a etbPopulation municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références INSEE

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  1. ab etcInsee, « Dossier complet - France entière »,(consulté le)

Références population

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  1. POP T1 - Population en historique depuis 1968
  2. a etbPOP T0 - Population par grandes tranches d'âges
  3. a etbPOP T2 - Population par sexe et âge en 2020

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  1. Atlas : Espace, culture, société,p. 10
  2. Atlas : Espace, culture, société,p. 11
  3. Atlas : Espace, culture, société,p. 12
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  2. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 31-33
  3. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 38-42
  4. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 37
  5. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 45-
  6. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 44-49
  7. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 52-53
  8. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 59-64
  9. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 13
  10. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 106
  11. L'albigeois, terre d'histoire et de tourisme,p. 179-180

Articles connexes

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Liens externes

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