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Tarbes

43° 13′ 51″ nord, 0° 04′ 21″ est
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Tarbes
Tarbes
Laplace de Verdun.
Blason de Tarbes
Blason
Image illustrative de l’article Tarbes
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementHautes-Pyrénées
(préfecture)
ArrondissementTarbes
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Trémège (LR)
2020-2026
Code postal65000
Code commune65440
Démographie
GentiléTarbais, Tarbaises
Population
municipale
44 529 hab.(2022en évolution de +10,44 % par rapport à 2016)
Densité2 905 hab./km2
Population
agglomération
80 963 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 13′ 51″ nord, 0° 04′ 21″ est
Altitude304 m
Min. 284 
m
Max. 326 
m
Superficie15,33 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineTarbes
(ville-centre)
Aire d'attractionTarbes
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deTarbes-1,Tarbes-2 etTarbes-3
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Tarbes
Géolocalisation sur la carte :France
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Tarbes
Géolocalisation sur la carte :Hautes-Pyrénées
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Tarbes
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Tarbes
Liens
Site webtarbes.fr
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Tarbes[1] (['taʁbə] enfrançais méridional,[taʁb] en standard) est unecommune de la Bigorre, dans le Sud-Ouest de laFrance. C'est aussi lapréfecture dudépartement desHautes-Pyrénées[2], en régionOccitanie[3]. La ville est située sur l'axe pyrénéen, qui va de l'Atlantique à laMéditerranée, non loin de lafrontière franco-espagnole.

Sur le plan historique et culturel, la commune appartient à l’anciencomté de Bigorre,comté historique desPyrénéesfrançaises et deGascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, la Gespe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (la « vallée de l'Adour »), un espace protégé (l'« Adour et affluents ») et troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Tarbes est une commune urbaine qui compte 44 529 habitants en 2022. Elle est comprise dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitantssont appelés les Tarbais ou Tarbaises.

Capitale historique ducomté deBigorre[4], cette ville pyrénéenne de tradition industrielle s’étend, à une altitude moyenne de304 mètres, aupied dumassif des Pyrénées, dont les sommets (à commencer par lepic du Midi de Bigorre[5]) se détachent nettement dans le paysage urbain.

La ville a une surface relativement réduite (15,33 km2). Certaines petites communes voisines, qui jouxtent Tarbes, ont une surface supérieure, c'est notamment le cas pourIbos (32,88 km2) ouOssun (27,59 km2).

Cette surface limitée explique en partie le nombre de ses habitants (42 426). En fait, Tarbes est au cœur d'uneagglomération comprenant quatorze communes (notamment :Aureilhan,Séméac,Laloubère,Bordères-sur-l'Échez,Soues), constituant sonunité urbaine et sabanlieue immédiate, qui représente environ 79 000 habitants. Tarbes constitue aussi la neuvièmeaire d'attraction urbaine de la régionOccitanie[I 1] (2018), avec 135 654 habitants.

Tournée vers les industries de pointe, notamment dans le domaine de l’aéronautique, elle dispose d'un pôle universitaire intégré dans le réseau de l’université de Pau et des pays de l'Adour[6], qui comprend quatre autres villes du Bassin de l'Adour :Pau,Bayonne,Anglet etMont-de-Marsan. Le site universitaire de Tarbes accueille aussi plusieurs formations rattachées aux universitésToulouse II Jean-Jaurès / Le Mirail etToulouse-III-Paul Sabatier. Le campus est situé face aux Pyrénées.

Célèbre pour des productions locales telles que leharicot tarbais, Tarbes est également une « ville-marché » et un pôle spécialisé dans l’industrie agroalimentaire.

Elle est la pierre d'angle de la nouvellecommunauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créée le, qui comprend86 communes réunissant environ 130 000 habitants sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la cinquième plus grande agglomération de la régionOccitanie.

La ville est le siège historique d'un diocèse catholique érigé auIVe siècle (aujourd'hui « de Tarbes et Lourdes ») correspondant au département des Hautes-Pyrénées.

Géographie

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Localisation

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La commune de Tarbes se trouve au nord-ouest du département desHautes-Pyrénées, à unedistance à vol d'oiseau de :

En ce qui concerne les chefs-lieux des régions limitrophes, elle est distante de 186 km deBordeaux, 430 km deMarseille et 472 km deLyon. Enfin, elle se trouve à 650 km deParis.

Tarbes est une ville dupiémont pyrénéen (304 mètres d'altitude) sise à l'extrême sud-ouest de larégionOccitanie (latitude : 43° 13' 58" nord, longitude : 00° 04' 28" est, donc très proche duMéridien de Greenwich), à la frontière sud-est de la régionNouvelle-Aquitaine. La ville est située pratiquement au centre de l'axe pyrénéen Bayonne - Toulouse, dans ledépartement desHautes-Pyrénées[I 2].

La situation géographique de Tarbes favorise, dans de nombreux domaines, des liens avec la région voisine deNouvelle-Aquitaine, et notamment le département desPyrénées-Atlantiques.

Sur le plan historique et culturel, Tarbes fait partie de l’anciencomté de Bigorre,comté historique desPyrénéesfrançaises et deGascogne créé auIXe siècle puis rattaché audomaine royal en 1302, inclus ensuite aucomté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[7].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[8] :Aureilhan (2,2 km),Séméac (2,7 km),Laloubère (2,9 km),Bordères-sur-l'Échez (3,6 km),Soues (3,7 km),Odos (4,3 km),Sarrouilles (4,4 km),Horgues (5,1 km).

Carte
Les limites communales de Tarbes et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deTarbes[9]
Bordères-sur-l'ÉchezBoursAureilhan
IbosTarbesSéméac
Juillan,
Odos
LaloubèreSoues

Hydrographie

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La commune est dans lebassin de l'Adour, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[10]. Elle est drainée par l'Adour, l'Échez, laGespe un bras de l'Echez et par divers petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 17 km de longueur totale[11],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans lavallée de Campan enHaute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour du Tourmalet et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans legolfe de Gascogne àAnglet, après avoir traversé118 communes[12].

L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune deGerms-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour àMaubourguet, après avoir traversé26 communes[13].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Hautes-Pyrénées.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[14]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[15]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[16] et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[17]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[18],[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136 mm, avec10,1 jours de précipitations en janvier et8,1 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Ossun à10 km àvol d'oiseau[20], est de12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 081,0 mm[21],[22]. La température maximale relevée sur cette station est de39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station TARBES-LOURDES-PYRENEES (65)- alt : 360 m, lat : 43°11'16"N, lon : 0°00'00"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1946 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,11,53,869,813,215,115,1128,84,41,97,7
Température moyenne (°C)5,86,59,211,314,918,220,120,417,514,19,16,712,8
Température maximale moyenne (°C)10,511,514,616,519,923,325,225,72319,313,911,417,9
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
08.01.1985
−14,4
11.02.1956
−9,8
06.03.1971
−3,4
13.04.1958
−1,8
01.05.1960
2,3
03.06.1962
5,9
08.07.1954
5,3
30.08.1956
0,7
25.09.02
−3,3
25.10.03
−9,6
23.11.1988
−13,4
28.12.1962
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23
25.01.24
29,2
29.02.1960
29,1
17.03.1947
30,5
06.04.24
34,1
22.05.22
39,2
18.06.22
38,8
18.07.22
39,9
12.08.25
37,3
12.09.22
33,8
02.10.1985
27,6
23.11.1992
26,1
24.12.1983
39,9
2025
Ensoleillement (h)114,2129,3168,6170,4188,8196,3206,9207,6194,9156,1118,3112,11 963,5
Précipitations (mm)99,182,984,4111,6110,680,970,967,473,682,5120,896,31 081
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
70
24.01.14
66,4
02.02.1952
59,8
10.03.06
70,5
01.04.1957
65,6
21.05.1959
84
12.06.18
69,1
06.07.1967
59,6
24.08.02
82,6
02.09.11
64,5
07.10.1947
60,1
21.11.22
69,8
25.12.1993
84
2018
Source :« Fiche 65344001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,5
1,1
99,1
 
 
 
11,5
1,5
82,9
 
 
 
14,6
3,8
84,4
 
 
 
16,5
6
111,6
 
 
 
19,9
9,8
110,6
 
 
 
23,3
13,2
80,9
 
 
 
25,2
15,1
70,9
 
 
 
25,7
15,1
67,4
 
 
 
23
12
73,6
 
 
 
19,3
8,8
82,5
 
 
 
13,9
4,4
120,8
 
 
 
11,4
1,9
96,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Paysages

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La chaîne des Pyrénées vue de Tarbes.

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie[De quoi ?][25]. Un espace protégé est présent sur le territoire de la commune : l'« Adour et affluents », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de215,8 ha[26].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini dans la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[28], d'une superficie de2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de laloutre et de laCistude d'Europe[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF detype 1[Note 4] sont recensées dans la commune[30] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant59 communes dont 18 dans leGers, une dans lesLandes et 40 dans lesHautes-Pyrénées[31] et le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant26 communes dont trois dans lesPyrénées-Atlantiques et 23 dans lesHautes-Pyrénées[32] et une ZNIEFF detype 2[Note 5],[30] : l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[33].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 sur le territoire de la commune.
    Carte des ZNIEFF de type 1 sur le territoire de la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur le territoire de la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur le territoire de la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Tarbes est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 3].Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle estville-centre[Note 7],[I 4],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est la commune-centre[Note 8],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %),terres arables (1,1 %)[34].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Quartiers

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Voir la catégorie :Quartier de Tarbes.

La ville est découpée en treizegrands quartiers, et propose une mairie annexe (Laubadère) et pour des raisons destatistiques et derecensement de la population, Tarbes est divisée par l'INSEE en 24 sousquartiers.

Grands quartiers

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Grand ensemble du quartierLaubadère, en 1987.
  1. Sainte-Anne
  2. Centre-ville
  3. Ormeau-Figarol
  4. La Gespe
  5. Solazur
  6. Zone d'activité Bastillac-Cognac
  7. Urac-Sendère
  8. Laubadère
  9. Saint-Antoine
  10. Arsenal
  11. Martinet
  12. Mouysset
  13. Zone d'activité Kennedy
Rose des ventsUrac-SendèreLaubadèreSaint-Antoine
Arsenal
Rose des vents
Zone d'Activité Bastillac-CognacNMartinet
O   Sainte-Anne /Centre-ville   E
S
SolazurLa Gespe
Ormeau-Figarol
Mouysset
Zone d'Activité Kennedy

Voies de communication et transports

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Articles détaillés :Transports en commun de Tarbes,Transports en commun de Tarbes-Lourdes-Pyrénées etAéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées.

Transports et activités aériens

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Tarbes bénéficie de deux plateformes aériennes.

  • Aéroport de Tarbes
  • L'aérodrome de Tarbes-Laloubère[41] (code OACI : LFDT). Situé au sud, face aux Pyrénées, à deux kilomètres du centre de Tarbes, il est réservé à la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. L'aérodrome accueille plusieurs structures, notamment : l’aéro-club de Bigorre[42],l'association d'aéromodélisme Tarbes-Bigorre, l'association vélivole de Tarbes (vol à voile)[43], le Centre école de parachutisme de la Bigorre[44], l'Association tarbaise de constructeurs amateurs d'aéronefs.

La plateforme abrite également ledétachement aérien de gendarmerie de Tarbes chargé, entre autres missions, du secours en montagne, avec son hélicoptèreEC 145[45].

Les unités commandos des deux régiments parachutistes basés à Tarbes, le1er RHP et le35e RAP[46], l'utilisent aussi ponctuellement pour leurs sauts de précision en chute libre.

Transport ferroviaire - SNCF

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Le TGV relie plusieurs fois par jour lagare de Tarbes à celle deParis-Montparnasse moyennant un voyage de six heures. Il permet également de rallierBordeaux en trois heures[47]. Cette offre est complétée par celle des TER (Nouvelle-Aquitaine etOccitanie) etIntercités de nuit (ex-Lunéa) permettant des échanges importants avecToulouse,Pau,Bayonne et la côte basque. Ces derniers assurent encore des liaisons sans changement de train entreParis-Austerlitz etIrun, enEspagne.

Une navette électrique et gratuite relie la gare à l'hypercentre, place de Verdun, puis rue Maréchal-Foch.

Autoroute et routes

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Tarbes est desservie par l'autorouteA64 (« La Pyrénéenne » ; code européenE80), qui relie l'Atlantique (Briscous) àToulouse. Elle est accessible de Tarbes par deuxéchangeurs Tarbes-Ouest (no 12) et Tarbes-Centre / Tarbes-Est (no 13).

En direction deToulouse (155 km), elle permet de rallier gratuitementTournay ouCapvern et, en direction deBayonne (154 km), de rejoindrePau (45 km) qui est aussi accessible depuis laRD 817. Notons qu'à la hauteur de Pau, un échangeur permet de rejoindreLangon etBordeaux par l'autoroute A65 (autoroute de Gascogne, code européen E7)

Tarbes-Ouest (no 12) est la bretelle de sortie qui permet un accès direct àLourdes (21 km de Tarbes) et auxPyrénées, par laRN 21.

En grande partie réalisée en 2×2 voies entre Tarbes etLourdes, la RN 21 est prolongée, au sud, par une autre 2x2 voies (RD 821) entre Lourdes etArgelès-Gazost (14 km), dans les Pyrénées. D'Argelès-Gazost, on a un accès direct àLuz-Saint-Sauveur (à 53 km de Tarbes) et aucirque de Gavarnie et laBrèche de Roland (72 km de Tarbes), à proximité de la frontière espagnole, dans leparc national des Pyrénées. La RN 21 a donc une grande importance sur le plan économique et touristique.

LaRD 935 et la RD 8 permettent, elles, de se rendre àBagnères-de-Bigorre (22 km) et à des stations de sports d'hiver commeLa Mongie (47 km).

Périphérique/rocades
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À Tarbes même, les déplacements sont facilités par un boulevard faisant le tour de ville ; le développement récent des différents pôles d'activité autour de Tarbes a favorisé la création de la rocade Sud-Ouest qui a été prolongée au nord jusqu'à la D 935 (route de Bordeaux) et la RN 21 (route d'Auch) ; une rocade Sud-Est également en projet entre l'échangeur de Tarbes-Est versJuillan et l'aéroport. Enfin une rocade Est est à l'étude, qui relieraSéméac àOrleix.

Réseaux de bus

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La gare routière de Tarbes est située à proximité de la gare SNCF et bénéficie de lanavette électrique gratuite de celle-ci pour l'accès à l'hypercentre.

Réseau de bus nationaux et internationaux
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Tarbes est l'une des étapes des réseaux de bus nationaux et internationaux (Loi Macron) sur la ligneSaint-Sébastien (Espagne),Hendaye,Bayonne,Toulouse.

Réseau régional « liO »
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Leslignes intermodales d'Occitanie constituent le réseau de transport interurbain de larégion Occitanie. Le réseau liO relie plusieurs communes du département desHautes-Pyrénées (notamment,Bagnères-de-Bigorre,Lourdes,Luz-Saint-Sauveur,Barèges,Gavarnie,Lannemezan,Saint-Lary,Vic-en-Bigorre,Maubourguet) ainsi que la commune dePontacq dans le département desPyrénées-Atlantiques.

Réseau de bus urbains « TLP Mobilités »
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TLP Mobilités.

Les communes de Tarbes et de sa banlieue sont desservies par un réseau de bus dénomméTLP Mobilités[48]. Une navette électrique gratuite relie la gare SNCF et la gare routière à l'hypercentre.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Tarbes est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et lerisque industriel[49]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[50].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Échez. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIecontrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[51]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 1997, 1999, 2005, 2009, 2014, 2019 et 2021[52],[49].

Tarbes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord lecode forestier et l’arrêté préfectoral du, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[53].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tarbes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des tassements différentiels[54].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 966 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 6 966 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[55],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[56].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[49].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[57].

Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[58].

Toponymie

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Extrait de lacarte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Tarbes.

La ville est nommée pour la première fois auVe siècle commeCivitas Turba ubi castrum Bigorra, puis sous le nom deTurba auVe siècle (sans doute une erreur pour Tarba) . C’était une cité importante de laNovempopulanie.Grégoire de Tours auVIe siècle la nommeTalvam vicum. AuMoyen Âge, elle fut appeléeTarbe (1214),Tursa,Tarvia (1284) ou encoreTarbia. À ne pas confondre avec lesTarbelles, dont la capitale étaitDax.

Selon une carte de la Bigorre aux premiers siècles de l'occupation romaine[59], Tarbes se nommaitVicus Talva, posée dans le sillon du fleuveAtur (Adour).

Enoccitan, la commune porte le nom deTarba.

Origine légendaire du nom

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La légende veut que la reine d'Éthiopie, Tarbis, proposa son amour àMoïse et que celui-ci le refusa. Inconsolable, elle décida de quitter son trône et de cacher au loin sa déception. Après bien des pérégrinations, elle arriva enBigorre et fit construire au bord de l'Adour sa demeure pour fonder la ville de Tarbes, et sa sœur, sur les bords duGave, fit surgirLourdes.

Histoire

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Protohistoire

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Fondation de villa antique auquartier de l’Ormeau.

AuIIIe siècle av. J.-C., les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d'après les témoignages des vestiges exhumés du sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l'Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s'y établir.

Antiquité

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Puis,Tarba ouTurba connaît une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dès leIVe siècle.

Moyen Âge

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Carte des fiefs de Gascogne vers 1150.

AuxVe et VIe siècles, sous l'effet desinvasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour ducastrum, dont un vestige subsiste dans la cour arrière de la préfecture.

Vers 840, lesVikings mènent un raid dévastateur à la suite duquel l'évêque de Bigorre relève la ville en commençant par la cathédrale, appelée avec originalité, la Sède.

À la fin duXIIe siècle, le comte de Bigorre s'installe dans son château fort de Tarbes, entraînant à sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale.

Deux maisons nobles fondent auXIIIe siècle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers près de Carrère Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé.

À la fin des siècles médiévaux, la ville se compose de six bourgs fortifiés séparément, juxtaposés et alignés sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonné autour de la cathédrale. On dénombre ainsi la Sède, Carrère Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanqué à l'est du château comtal, Bourg Neuf, Bourg Crabé, chacun entouré de ses propres murailles.

Durant les guerres de Religion, en 1569, les troupes deJeanne d'Albret incendient la cathédrale, les couvents et autres églises ainsi que l'évêché. Malgré les destructions stratégiques pour tenter d'assurer la défense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrés.

Époque moderne

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AuXVIIe siècle, après la peste et les problèmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (hôtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins etursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l'Adour.

LeXVIIIe siècle annonce un essor démographique, le développement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'étend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuellerue Maréchal-Foch). Ensuite, l'Assemblée constituante dont fait partieBertrand Barère de Vieuzac (député de la Bigorre auxÉtats Généraux) décide de la réforme administrative et Tarbes en bénéficie en devenant chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées.

XIXe siècle

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Gare de Tarbes vers 1900.
Marché Brauhauban vers 1900.
Image ancienne de l'arsenal.

Prérogatives d'un chef-lieu

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À partir de 1800, Tarbes devient le siège d'une préfecture (accroissement de son rôle administratif et de ses fonctions). En 1806, NapoléonIer rétablit leharas national de Tarbes et à partir du cheval tarbais donne naissance à la raceanglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée àParis par voie ferrée.

Legs

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AuXIXe siècle, différents legs enrichissent les espaces publics tarbais… En 1853,Placide Massey lègue à la ville lejardin éponyme encore inachevé[60]. En 1877, une donation de l'ancien maire Antoine Brauhauban est à l'origine de la construction d'une imposantehalle portant son nom (ce bâtiment a cependant été détruit en 1970 pour y établir un parking aérien en dessous duquel continue à se tenir un marché animé, y compris le dimanche)[61]. La fin duXIXe siècle voit encore l'élévation des deux fontaines (Quatre vallées et lesSources de l'Amour) de laplace Marcadieu, héritage de la bienfaitrice Félicitée Duvignau.

Développement industriel

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Après la guerre de 1870-1871, legénéral Verchère de Reffye transforme l'atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d'artillerie (appeléArsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvrière mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.

XXe siècle

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Pendant laPremière Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arrière-pays. Lemaréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées,maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est né à Tarbes en 1851.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, le, Tarbes, située enZone Libre, accueille l'École de cavalerie de Saumur[62], dénommée à l'époque "École d'application de la cavalerie et du train". C'est de cette école que sont issus les fameux "Cadets de Saumur" qui se sont illustrés par d’héroïques combats sur la Loire en, avec d'autres unités françaises. Elle se réorganisera au Quartier Soult, aujourd'hui occupé par le35e Régiment d'Artillerie Parachutiste, jusqu'à sa dissolution en. En effet, le, les Allemands envahissent la zone libre à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Le, l’Armée d’Armistice est démobilisée. Tarbes étant en zone libre, désormais envahie, l'École est dissoute. Durant ces deux années passées à Tarbes, elle formera de nombreux officiers qui rejoindront plus tard les Forces Françaises Libres (FFL). L'École se reconstituera àSaumur (Maine-et-Loire), en 1945, sous l'appellation d École d’application de l’arme blindée et de la cavalerie devenue, en 2009, l'École de cavalerie (de Saumur). Le choix de Tarbes, en 1940, est lié à l'important Haras national de la ville et au "cheval tarbais" (aussi appelé cheval Navarrin) qui fut traditionnellement le cheval de la cavalerie française. Ce lien avec la cavalerie se retrouve, aujourd'hui encore, avec l'implantation à Tarbes, depuis 1961, du1er régiment de Hussards Parachutistes, l'unique régiment français de cavalerie parachutiste, composé de blindés légers aérotransportables.

C'est aussi à Tarbes, le 2 octobre 1945[63], que le brigadierMike Calvert, commandant les commandosSAS ("Special Air Service") britanniques , transfère les3e et4e régiments SAS, composés de volontaires français libres, de l'armée britannique à l'armée française. En effet, contrairement à une idée répandue, à la fin de la guerre, les SAS, sous commandement britannique, comprenaient deux régiments britanniques (1er et2e SAS), deux régiments français (3e et4e SAS) et un régiment belge (5e SAS). Sur les 215 premiers engagés SAS français en 1942, seuls 22 étaient encore vivants en 1945. Le3e SAS devint le3e régiment de chasseurs parachutistes (3e RCP)[64] , le4e SAS devint le2e régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP)[65]. Le général Mike Calvert se félicitera que, lors de l'opération "Amherst" enHollande (1945), les SAS Français aient« empêtré l’ennemi dans unfilet ». « Malheureusement, les Canadiens furent très lents à traverser l’IJssel, et certains Français ne furent récupérés qu’au bout de 14 jours, ajoutera-t-il.La Hollande a une très grande dette vis-à-vis des SASfrançais qui ont évité la destruction de leur pays. Les Français ont eu 33 tués mais ils ont sûrement sauvé la vie de milliers de Hollandais. »[66]

Mémorial des martyrs de la déportation.
Monument aux morts des Hautes-Pyrénées.

La Résistance civile fait également partie du quotidien de la ville de Tarbes, à qui laCroix deguerre a été attribuée[67]. D'ailleurs, Maurice Trélut, maire "modéré" de Tarbes de 1935 à 1944, est mort déporté àBuchenwald pour avoir aidé de nombreux juifs, avec la complicité active des religieuses et du directeur de l'hôpital de la ville. Maurice Trélut a été reconnu "juste parmi les nations" par l'État d'Israël. Son nom est gravé sur le mur d'honneur du mémorial deYad Vashem.

Après le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie, jusque dans les années 1980. L'Arsenal[68] a progressivement disparu au fil des restructurations liées, notamment, à la disparition de l'URSS.

Cependant, Tarbes demeure une ville à fort caractère militaire avec la présence de ses deux régiments parachutistes: le1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP) et le35e Régiment d'Artillerie Parachutiste (35e RAP). régulièrement sollicités pour participer aux opérations extérieures (Opex).

XXIe siècle

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Aujourd'hui, Tarbes est devenue une ville universitaire dont l'activité principale relève désormais du secteur tertiaire. En effet, l'Arsenal, principale activité industrielle de la ville (3 150 salariés en 1987), a été fermé dans le cadre de la restructuration de l'industrie de défense. Le site a fait l'objet d'un réaménagement pour accueillir des activités industrielles et tertiaires. La ville a été fortement affectée, sur les plans économique et démographique, par cette fermeture non compensée par l'État.

Politique et administration

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Tribunal de grande instance de Tarbes.
Maison d'arrêt.

Tarbes est lechef-lieu du département desHautes-Pyrénées et concentre divers services publics dont leTribunal de grand instance, une succursale de laBanque de France,la Chambre de Commerce et d'Industrie locale, laChambre de métiers et de l'artisanat et des services...

En 2016, la commune de Tarbes a été récompensée par lelabel « Ville Internet @@@@ »[69] pour la6e fois consécutive.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Hautes-Pyrénées.

L’histoire municipale de Tarbes sous laVe République a été marquée par plusieurs alternances.

À l’occasion des élections de1959, le maire socialiste sortant, Marcel Billières, est victime de la bonne tenue du Parti communiste mais surtout de la poussée de la droite, qui parvient à s’emparer de la mairie avec l’élection de Paul Boyrie. Ce dernier est confortablement réélu en 1965 (58,4 %) et 1971 (55,2 %). Mais son décès brutal à quelques semaines des élections de 1977 sème la confusion dans les rangs de la majorité sortante.

Lors de ce scrutin, le communistePaul Chastellain l’emporte dès le premier tour (50,6 %), à la tête d’une liste d’union de la gauche. Il est réélu en 1983 avec 54,8 % face à Jean Journé (UDF-RPR), mais est emporté par une crise cardiaque pendant le dépouillement.Raymond Erraçarret (PCF) est alors élu maire par le conseil municipal. Le nouvel édile retrouve son fauteuil en 1989 avec 54,1 % face à Jean Journé (UDF-RPR), puis de façon plus étriquée (51,3 %) en 1995, face à Gérard Trémège (UDF-RPR).

2001 marque alors une nouvelle alternance : Gérard Trémège, après une fusion des listes DL-UDF et RPR, devient maire avec 50,1 % des suffrages (26 voix d'avance) ; il est réélu le sous l'étiquetteUMP-Parti Radical « valoisien » avec cette fois-ci 54,3 % (1 705 voix d'avance surJean Glavany) et de nouveau le, cette fois-ci dès le premier tour avec 52,95 % des suffrages.

Liste des maires

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Article détaillé :Mairie de Tarbes.
Article détaillé :Liste des maires de Tarbes.
Liste des maires depuis la Libération[70]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Pierre CohouSE 
mai 1953Pierre Bruzaud-GrilleMRPMédecin
mai 1953Raymond PeyrèsPCFAjusteur-outilleur
mars 1959Marcel BillièresSFIODirecteur du centre hospitalier de Tarbes
Conseiller général de Tarbes-Nord(1958 → 1964)
mars 1959février 1977
(décès)
Paul BoyrieRI 
mars 1977[71]
(décès)
Paul ChastellainPCFAncien ouvrier ajusteur à l'Arsenal
Conseiller général de Tarbes-Nord(1964 → 1973)
Conseiller général de Tarbes-3(1973 → 1983)
mars 2001Raymond ErraçarretPCFInstituteur
Conseiller général de Tarbes-1(1979 → 1985)
Conseiller général de Tarbes-3(1988 → 2001)
mars 2001en cours
(au[72])
Gérard TrémègeUDF puis
UMP-LR
Dirigeant d'une société d'expertise comptable
Conseiller régional de Midi-Pyrénées puis d'Occitanie(2004 → 2020)
Président(2008 → 2014) puis vice-président duGrand Tarbes(2014 → 2017)
Président de laCA Tarbes Lourdes Pyrénées(2017 → )

Cantons

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Tarbes est le chef-lieu de trois cantons (ne regroupant que des quartiers de Tarbes), eux-mêmes répartis sur les deux circonscriptions électorales des Hautes-Pyrénées : les cantons I et III dans la première, et le canton II dans la seconde :

Avant leredécoupage cantonal de 2014 en France, Tarbes comprenait deux autres cantons :

Intercommunalité

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Article détaillé :communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées.

Depuis le, Tarbes a intégré lacommunauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées d'environ 125 000 habitants, ce qui en fait la5e de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

Jumelages

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Carte
Jumelages et partenariats de Tarbes.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Tarbes.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Altenkirchen (Westerwald)Allemagnedepuis le
HuescaEspagnedepuis le
Ville fusionnée d'AltenkirchenAllemagne
  • Blason de Huesca.
    Blason de Huesca.
  • Blason d’Altenkirchen.
    Blason d’Altenkirchen.

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Jardin Massey.

Tarbes est une ville verte. Avec une surface totale d'espaces verts de83 hectares, elle permet d'apporter par habitant une surface moyenne de 19,30 m2 d'espaces verts.

Tarbes a obtenu sa quatrième fleur en 2002 dans le cadre duconcours des villes et villages fleuris et cherche à conserver cette distinction. Tarbes a également obtenu le Grand-Prix national de fleurissement[73]

Elle s'honore de plusieurs parcs arborés et fleuris.

Jardin Massey

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Mini-ferme du jardin Massey.

Classé « Jardin remarquable » par leministère de la Culture, leJardin Massey couvre plus de11 hectares et offre une oasis de verdure en plein cœur de la ville. Il abrite de nombreuses variétés d'arbres. Son concepteur, le botanistePlacide Massey, né (1777) et mort (1853) à Tarbes, fut l'intendant des jardins de laReine Hortense puis le directeur desParcs de Versailles, Trianon, Sèvres et Saint-Cloud. Le jardin fut légué, ainsi que la grande demeure attenante de style oriental, à la ville de Tarbes par son propriétaire en 1853. Ouvert au public, le jardin abrite des arbres datant des années 1830. On y trouve des essences variées, des conifères et des cèdres. Outre les richesses botaniques, lejardin Massey accueille un musée[74], le cloître de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l'École Supérieure d'Art de Tarbes, uneorangerie, un parc animalier, unkiosque à musique. Selon la saison, il est possible de visiter leJardin Massey en calèche et en petit train. C'est ainsi un espace de détente privilégié voisin de la salle d'exposition du Carmel, de lamédiathèqueLouis-Aragon et des courts de tennis du parc Berrens[75].

Parc des Haras

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Le parc des Haras, ancienharas national, créé sous Napoléon en 1806 et racheté par la ville en 2016. Ce parc classé de9 ha, au centre-ville, comprend un certain nombre de bâtiments rénovés. Une activité équestre y est maintenue. Situé au centre-ville, chaque année en été, il accueilleEquestria[76], le festival de la création équestre.

Parc Bel-Air

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Le parc Bel-Air.

Leparc Bel-Air couvre une surface de3,5 ha avec une grande pelouse centrale qui dégage de belles perspectives sur les Pyrénées. Il comprend un plan d'eau alimenté par une belle cascade, des aires de jeux pour enfants, des coins repos équipés de bancs. L'ensemble ponctué d'arbres remarquables, est un lieu de quiétude et de promenade très apprécié des usagers. Au centre du parc Bel Air, trône l'ancien château Delong mieux connu aujourd'hui comme étant « la villa Bel Air », devenue centre de loisir pour enfants. Le parc de la Sellerie (1 ha), à l'aspect plus urbain, lui est adossé, séparé par une route[77].

Parc Paul-Chastellain

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Le parc Paul-Chastellain.

Leparc Paul-Chastellain est un parc paysager de2,3 ha, créé au milieu duXIXe siècle avec la villa Fould. Il comprend un plan d'eau alimenté par des cascades et de grandes pelouses qui dégagent de belles perspectives sur la villa. Il est traversé par une belle allée cavalière, plantée de platanes, qui reliait autrefois la villa aux écuries situées au sud du parc. De nombreux arbres et glycines centenaires subsistent. Une aire de jeux pour enfants a été aménagée en lisière du plan d'eau. Le parc renferme lesiège administratif duparc national des Pyrénées.

Parc Raymond-Erraçarret

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Leparc Raymond-Erraçarret[78] est un espace vert de7 ha qui unit la zone universitaire aux quartiers Bastillac et Solazur.

Parc des Bois-Blancs

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Au sein du quartier de Laubadère, le parc des Bois-Blancs (1,6 ha) est, de même, une création contemporaine. Il comprend cinq îlots symbolisant les cinq continents auquel s'ajoute un îlot central servant à accueillir des manifestations. Des espaces voués au jeu et au sport agrémentent la zone consacrée à l'Europe[79].

Divers

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La statue de Larrey.

Le long des verdoyantes et arborées allées Maréchal-Leclerc (1,5 ha) sont rassemblés divers monuments commémorant les deux guerres mondiales dont la statue équestre dumaréchal Foch, né à Tarbes. On y trouve aussi une statue deDominique-Jean Larrey (1766-1842), né àBeaudéan (Hautes-Pyrénées), à une trentaine de kilomètres de Tarbes. Ce médecin et chirurgien militaire bigourdan, baron d'Empire est le père de la médecine d'urgence.Napoléon le qualifiait dans son testament d' « homme le plus vertueux que j'aie connu »[80]. Le nom de Dominique Larrey est inscrit sur le pilier sud de l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris.

Le chemin des berges de l'Adour, encore appeléCaminAdour, constitue un espace de promenade de11 ha, aménagé, très apprécié des Tarbais. Il est équipé d'un parcours sportif,

Enseignement

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Établissements scolaires publics et privés sous-contrat

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Écoles maternelles
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Pour le premier degré d'éducation, Tarbes possède19 écoles maternelles : 15 publiques et 4 privées.

Écoles maternelles
StatutNomDestinationCoordonnéesAdresseImage
École maternelleÉcole Henri-WallonPublic43° 13′ 09″ N, 0° 04′ 07″ E16bis boulevard Claude-Debussy
École maternelleÉcole MicheletPublic43° 13′ 59″ N, 0° 05′ 00″ E1 ter rue Michelet
École maternelleÉcoleFrédéric-MistralPublic43° 14′ 44″ N, 0° 04′ 20″ EPlace de-la-Providence
École maternelleÉcoleLouise-MichelPublic43° 13′ 24″ N, 0° 05′ 26″ E8 impasse Raymond-Peyrès
École maternelleÉcole BerthelotPublic43° 14′ 01″ N, 0° 03′ 58″ E20 rue de-la-Sède
École maternelleÉcoleHenri-DuparcPublic43° 13′ 28″ N, 0° 03′ 48″ E14 rue Henri-Duparc
École maternelleÉcoleAnatole-FrancePublic43° 13′ 24″ N, 0° 04′ 50″ Erue Tristan-Derème
École maternelleÉcoleHenri-IVPublic43° 14′ 00″ N, 0° 03′ 13″ E23 rue Charles-Perrault
École maternelleÉcoleJean-de-La FontainePublic43° 14′ 13″ N, 0° 04′ 25″ E35rue Massey
École maternelleÉcole Jeanne-LarroquePublic43° 13′ 42″ N, 0° 05′ 06″ E22 rue Blaise-Castells
École maternelleÉcole La SendèrePublic43° 14′ 26″ N, 0° 03′ 07″ E7 place Marcel-Biard
École maternelleÉcole Perrault-PrévertPublic43° 14′ 30″ N, 0° 03′ 31″ E2 rue Jean-Mermoz
École maternelleÉcolePablo-NerudaPublic43° 13′ 45″ N, 0° 03′ 11″ E2 rue Erik Satie
École maternelleÉcoleVoltairePublic43° 13′ 48″ N, 0° 04′ 40″ E58rue Larrey
École maternelleInstitutionJeanne-d'ArcPrivé43° 14′ 06″ N, 0° 04′ 25″ E15rue Massey
École maternelleÉcole Saint-JosephPrivé43° 13′ 44″ N, 0° 04′ 18″ E10 rue Cronstadt
École maternelleInstitution Sainte-ThérèsePrivé43° 13′ 57″ N, 0° 05′ 02″ E3 rue des Carmes
École maternelleÉcole Pradeau-La SèdePrivé43° 13′ 58″ N, 0° 03′ 57″ E22 rue Gaston-Manent
 
Écoles primaires
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Tarbes dispose également de16 écoles primaires : 12 publiques et 4 privées.

Écoles primaires
StatutNomDestinationCoordonnéesAdresseImage
École primaireÉcole Henri-IVPublic43° 14′ 00″ N, 0° 03′ 13″ E23 rue Charles-Perrault
École primaireÉcoleClaude-DebussyPublic43° 13′ 08″ N, 0° 04′ 09″ E16bis boulevard Claude-Debussy
École primaireÉcoleJean-MacéPublic43° 13′ 45″ N, 0° 05′ 10″ E1 place Germain-Claverie
École primaireÉcolePaul-BertPublic43° 13′ 59″ N, 0° 04′ 58″ E1 Rue Michelet
École primaireÉcoleVictor-HugoPublic43° 14′ 05″ N, 0° 04′ 04″ E7 rue de l'Ayguerote
École primaireÉcoleJean-Jacques-RousseauPublic43° 14′ 44″ N, 0° 04′ 17″ EPlace de la Providence
École primaireÉcole Jean-MoulinPublic43° 13′ 30″ N, 0° 03′ 48″ E7bis rue Henri-Duparc
École primaireÉcole La SendèrePublic43° 14′ 26″ N, 0° 03′ 07″ E7 place Marcel-Biard
École primaireÉcoleThéophile-GautierPublic43° 14′ 15″ N, 0° 04′ 23″ E43rue Massey
École primaireÉcoleVoltairePublic43° 13′ 48″ N, 0° 04′ 39″ E58rue Larrey
École primaireÉcoleJules-VernePublic43° 14′ 44″ N, 0° 03′ 45″ E5 boulevard Garigliano
École primaireÉcole Ormeau-FigarolPublic43° 13′ 25″ N, 0° 04′ 49″ E11 rue Joliot-Curie
École primaireInstitutionJeanne-d'ArcPrivé43° 14′ 06″ N, 0° 04′ 25″ E15rue Massey
École primaireÉcole Saint-JosephPrivé43° 13′ 44″ N, 0° 04′ 18″ E10 rue Cronstadt
École primaireInstitution Sainte-ThérèsePrivé43° 13′ 57″ N, 0° 05′ 02″ E3 rue des Carmes
École primaireÉcole Pradeau-La SèdePrivé43° 13′ 58″ N, 0° 03′ 57″ E22 rue Gaston Manent
 
Collèges
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Pour l'enseignement secondaire, Tarbes dénombre 6 collèges publics ainsi que 2 collèges privés.

Collèges
StatutNomDestinationCoordonnéesAdresseImage
CollègeCollège DesaixPublic43° 13′ 50″ N, 0° 04′ 40″ E28bis rue Desaix
CollègeCollègeMasseyPublic43° 14′ 17″ N, 0° 04′ 22″ E53rue Massey
CollègeCollègePaul-ÉluardPublic43° 14′ 39″ N, 0° 03′ 29″ E2 rue Maryse-Bastié
CollègeCollège PyrénéesPublic43° 14′ 18″ N, 0° 03′ 28″ E6 boulevard du Maréchal-Juin
CollègeCollègeVictor-HugoPublic43° 13′ 11″ N, 0° 03′ 58″ E5 chemin de l’Hippodrome
CollègeCollègeVoltairePublic43° 13′ 11″ N, 0° 04′ 56″ E1 rue Alfred-Kastler
CollègeInstitution Jeanne-d’ArcPrivé43° 14′ 06″ N, 0° 04′ 25″ E15rue Massey
CollègeCollège Pradeau-La SèdePrivé43° 13′ 58″ N, 0° 03′ 57″ E22 rue Gaston-Manent
 
Lycées
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Le second cycle du second degré est assuré par 6 lycées publics et 4 lycées privés.

Lycées
StatutNomDestinationCoordonnéesAdresseImage
LycéeLycéeMarie-CuriePublic43° 13′ 22″ N, 0° 04′ 24″ E4 rue Georges-Ledormeur
LycéeLycée Théophile-GautierPublic43° 14′ 00″ N, 0° 04′ 19″ E15 rue Abbé-Torné
LycéeLycée AdrianaPublic43° 14′ 23″ N, 0° 02′ 23″ E59bis avenue du Pouey
LycéeLycéeReffyePublic43° 14′ 20″ N, 0° 03′ 52″ E76 avenue Maréchal-Joffre
LycéeLycée Jean-DupuyPublic43° 13′ 50″ N, 0° 03′ 50″ E14 rue Gaston-Dreyt
LycéeLycéeLautréamontPublic43° 13′ 28″ N, 0° 02′ 50″ E2 rue Jacques-Duclos
LycéeInstitutionJeanne-d’ArcPrivé43° 14′ 06″ N, 0° 04′ 25″ E15rue Massey
LycéeLycée Pradeau-La SèdePrivé43° 13′ 58″ N, 0° 03′ 57″ E22 rue Gaston-Manent
LycéeLycée Saint-Vincent-de-PaulPrivé43° 13′ 50″ N, 0° 04′ 44″ E7 rue Saint-Vincent-de-Paul
LycéeLycée Saint-PierrePrivé43° 13′ 42″ N, 0° 03′ 29″ E4 avenue d'Azereix
 

Établissements d'enseignement supérieur - Pôle universitaire

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Tarbes dispose d'un important pôle universitaire[81]. Outre les nombreuses offres débouchant sur unbrevet de technicien supérieur (BTS), et lesclasses préparatoires aux grandes écoles (CPGE) proposées par les lycées publics et privés, Tarbes accueille plusieurs établissements d'enseignement supérieur, situés pour la plupart sur le campus implanté face aux Pyrénées. Compte tenu de sa situation géographique, à la frontière de deux régions, le pôle universitaire tarbais est lié, à la fois, à l'académie de Bordeaux car il est partie intégrante de l'université de Pau et des pays de l'Adour, et à l'académie de Toulouse puisqu'il comprend aussi des établissements rattachés aux universités :Toulouse-II-Jean-Jaurès (Anciennement Toulouse-Mirail) etToulouse-III-Paul-Sabatier. Au total, la ville accueille environ 6 000 étudiants[82].

École nationale d'ingénieurs de Tarbes
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Article détaillé :École nationale d'ingénieurs de Tarbes.
Entrée et bâtiment administratif de l'INP-ENIT.

L'École nationale d'ingénieurs de Tarbes (ENIT)[83] est associée à l'institut national polytechnique de Toulouse. Son projet pédagogique vise à former des ingénieurs polyvalents, du génie mécanique au génie industriel, de forte culture et ouverture, capables de concevoir, de mettre en œuvre et de conduire des systèmes industriels et des équipements de production, dans le respect de l'environnement et de la sécurité[84].

École de gestion et de commerce de Tarbes
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L'École de gestion et de commerce est un établissement géré par lachambre de commerce et d'industrie de Tarbes. Elle délivre desbachelors en « Business and Management »[85].

Université Toulouse III-Paul-Sabatier
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Articles détaillés :Université Toulouse-III-Paul-Sabatier etInstitut universitaire de technologie de Tarbes.

Différentes structures et formations implantées à Tarbes sont rattachées à l'Université Toulouse-III-Paul-Sabatier (UPS).

Ainsi, l'institut universitaire de technologie de Tarbes, interne à l'UPS, dispense : 6BUT (bachelor universitaire de technologie) et 12licences professionnelles dans les domaines du multimédia, de la mécanique, du développement durable, des systèmes électriques, du commerce, de la gestion et du tourisme. Unelicence de physique (bac+3) et unmaster en entrepreneuriat (bac+5) de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier sont également délocalisés à l'IUT de Tarbes[86],[87].

Institut national supérieur du professorat et de l'éducation
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L'institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPÉ) Toulouse Occitanie-Pyrénées est un établissement, rattaché à l'université Toulouse-Jean-Jaurès, qui forme des enseignants duprimaire (master mention métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation1er degré). Une mention bilingue occitan est aussi proposée[88].

Université de Pau et des pays de l’Adour (UPPA)

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Article détaillé :Université de Pau et des pays de l'Adour.

L'université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) a délocalisé son département deSciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) à Tarbes[89]. Elle propose quatre parcours de licences mention STAPS, un master mention STAPS, un master mention métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation2d degré enéducation physique et sportive ainsi qu'undiplôme d'université renforcement préparationCAPEPS[90].

École supérieure d’art des Pyrénées - Tarbes
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Article détaillé :École supérieure d’art des Pyrénées — Pau Tarbes.

Née de la réunion des écoles d'art de Tarbes et Pau, l’École supérieure d'art et de design des Pyrénées est un établissement public d’enseignement supérieur artistique dont les études conduisent à des diplômes nationaux. À Tarbes, sont proposés : lecertificat d'études d'arts plastiques (CEAP) en2 ans, lediplôme national d'arts (DNA) de niveau licence et lediplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP), mention art (céramique) de niveau master[91].

Institut de formation en pédagogie musicale (IFPM) et école Kaddouch & Music
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Créé en 1998, à l’initiative du préfetJean Dussourd et encouragé par monsieur Joël-René Dupont, inspecteur d'académie, cet établissement privé[92] collabore avec de nombreuses universités et écoles prestigieuses en France et dans le monde (Université d'Oxford, Université Paris Descartes, ENS, Neurospin, INSERM, Royal Academy de Stockholm, Sibélius Academy d'Helsinki, Conservatoire de Lausanne, Neuchâtel, Genève...). On y enseigne la pédagogie deRobert Kaddouch auprès des professeurs du monde entier, et on y dispense un enseignement musical à des élèves de tout âge dont les plus jeunes sont des bébés. L'initiateur, Robert Kaddouch, a été proclamé citoyen d'honneur[93], par le maire, Gérard Trémège, le, puis chevalier des Arts et des Lettres le. L'école Kaddouch & Music Tarbes a fait naître la pédagogie Kaddouch, elle est l'école-mère avant celle de Pau et Paris, modèle des cours Kaddouch Clermont Ferrand, Toulouse, Neuchâtel (Suisse).

Recherche

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La recherche au sein du pôle universitaire tarbais s'articule autour de diverses domaines :mécanique,matériaux eténergétique,électronique,automatique et systèmes,psychologie etsociologie,information-communication,économie-gestion,activité physique et sport,santé publique,informatique etmathématiques,Univers etenvironnement. Cette activité se manifeste dans ses 13laboratoires (ou antennes) et ses 8 plates-formes de recherche, comprenant près de 120enseignants-chercheurs etchercheurs, ainsi qu'environ 80doctorants[94] :

Laboratoires :
  • CERTOP : centre d'étude et de recherche travail, organisation, pouvoir ;
  • ICA :institut Clément Ader ;
  • IRIT :institut de recherche en informatique de Toulouse ;
  • IMT :institut de mathématiques de Toulouse ;
  • LABCEEM : laboratoire contraintes électromagnétiques et électronique mobile (antenne de SIAME) ;
  • LaTEP : laboratoire de thermique, énergétique et procédés ;
  • LERASS : laboratoire d'études et de recherches appliquées en sciences sociales ;
  • LGCO : laboratoire gouvernance et contrôle organisationnel ;
  • LGP :laboratoire génie de production ;
  • LiSST-CIEU : laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires — centre interdisciplinaire d'études urbaines ;
  • LMDC : laboratoire matériaux et durabilité des constructions ;
  • MEPS : mouvement, équilibre, performance et santé ;
  • OMP :observatoire Midi-Pyrénées ;
Plates-formes :
  • Agromat, halle de transfert en agromatériaux ;
  • CEF3D : centre d'étude en fabrication additive métallique ;
  • CIMMES : centre d'ingénierie en mécanique, matériaux et ingénierie du collage, surfaces ;
  • CRTCI : centre de ressources et de transfert sur les composites innovants ;
  • CRC-IDCE : centre de ressources et de compétences information, décision et communication en entreprises ;
  • Métallicadour : centre de transfert de technologies en fabrication haute performance, usinage, robotisation, FSW et autres techniques d'assemblages ;
  • PRIMES : plate-forme de recherche et d'innovation en mécatronique, énergie et systèmes ;
  • Technacol : centre de ressources technologiques spécialisé dans l'ingénierie du collage ;

Toutes ces unités sont regroupées par la fédération « structure interdisciplinaire de recherche sur les systèmes, les instruments et leurs usages » (FED SIRYUS - 4144), créée par l'ENIT et le LGP. Sa vocation est de promouvoir les recherches interdisciplinaires[95].

Santé

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Le centre hospitalier de La Gespe.

La ville dispose également d'un centre hospitalier réparti sur trois sites qui forment le Centre hospitalier intercommunal de Tarbes - Vic-en-Bigorre (CHIC-TV). Le, l’établissement change de nom et devient le centre hospitalier de Bigorre (CHB) : un site de court séjour (« La Gespe » à Tarbes) et deux sites gériatriques (« L'Ayguerote » à Tarbes et Vic-en-Bigorre). Le projet du nouvel hôpital ultramoderne est en attente. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique Pyrénées-Bigorre constitue le deuxième pôle de santé de Tarbes. Chaque année en octobre, sont organisées lesJournées pyrénéennes de gynécologie, de reconnaissance mondiale.

Culture

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Musées et salles d'exposition

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Lemusée Massey[74] est situé, à l'intérieur duJardin Massey, dans une construction caractéristique de style byzantin et mauresque, copie d'un palais du Caire, dominé par une tour observatoire sur lesPyrénées et lePic du Midi de Bigorre. Le musée Massey est principalement connu dans le monde pour abriter le Musée International desHussards, une collection exceptionnelle de 15 000 pièces. Il présente également une riche collection des Beaux Arts.

La salle d'exposition du Carmel lui est complémentaire. Ce lieu de sensibilisation à l'art est un ancien couvent decarmélites datant de 1870.

  • Musées de Tarbes
  • Musée Massey.
    Musée Massey.

Le musée de la Déportation et de la Résistance, inauguré en 1989, est né de la volonté d'associations d'anciens déportés et d'anciens résistants. On peut trouver sur les allées duGénéral-Leclerc leMonument aux morts des Hautes-Pyrénées et juste en face depuis 1964 le Mémorial des Martyrs de la Déportation.

L'espace muséographique de laMaison duParc national des Pyrénées évoque la faune et la flore locale.

Au Parc des haras, sont exposés des selles anciennes, desvoitures d'attelage, un atelier demaréchal-ferrant...

Dans lamaison natale du maréchal Foch, ont été reconstitués sa chambre, son alcôve et son bureau.. On y conserve des objets souvenirs d'origine personnelle et militaire...

Salles de spectacles

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Le Théâtre des Nouveautés.
La Salle musicale de La Gespe.
Le théâtre Le Pari.
La médiathèque Louis-Aragon.

Tarbes a une vie artistique et culturelle riche. Elle accueille plusieurs structures dédiées à la scène.

Le Théâtre des Nouveautés
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LeThéâtre des Nouveautés[96], construit en 1885, est unthéâtre à l'italienne, un écrin caractérisé par une séparation distincte entre la scène classique (16 mètres de longueur et 10 de profondeur) et la salle. La fosse d’orchestre et le parterre en forme de rampe permettent une visibilité et une acoustique parfaites. Les3 balcons en encorbellement sont en forme de fer à cheval. La capacité globale d’environ588 places en fait une salle conviviale qui donne une proximité entre la scène et le public. La façade et la salle associent despilastres, des colonnes, desmascarons, des guirlandes de fleurs, des frises grecques qui en font un lieu chargé d’histoire. Le plafond en voûte de la salle de spectacle et la toiture ont été entièrement restaurés en 2009. Dès lors, c’est une fresque représentantBacchus qui vient parfaire le plafond. Le Théâtre des Nouveautés est aujourd'hui un théâtre municipal.

La Gespe
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La Gespe[97] est une salle, construite en 1961, à qui leMinistère de la culture a attribué, en 2000, le labelScène De Musiques Actuelles (SMAC). La salle de spectacle a une capacité de 1 000 personnes dont150 places assises en balcon.

Le Pari
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Le Pari[98] est destiné exclusivement à la création contemporaine et aux spectacles vivants. Il accueille des artistes ou groupes d’artistes exprimant tous les aspects de la création (danse, musique, théâtre). Le Pari est situé en plein centre-ville et se présente comme un ensemble de trois salles (283 places,77 places et, pour la salle de répétition,18 places).

Le Parvis
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Le Parvis[99],750 places, 300 m2 de plateau, est l'une des75scènes nationales labellisées par leMinistère de la culture. Il est une structure pluridisciplinaire alliant musique, danse et cinéma, situé en périphérie, au cœur du centre commercial Le Méridien.

Le Méga CGR
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Le Méga CGR.

Le Méga CGR de Tarbes[100] est un cinéma comprenant onze salles « tout-numérique et 3D ». Ouvert depuis 2010, il est situé dans le nouveau quartier de l'Arsenal, à proximité du centre-ville.

Culture musicale

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Tarbes a une tradition musicale ancienne.

Quelques formations rayonnent bien au-delà du département :

  • La Mandolinata[101], qui réunit un orchestre à plectres (mandolines, mandoles, guitares et accompagnée d'une contrebasse) et un ensemble choral à4 voix au répertoire varié comprenant plus d'une quarantaine de membres, filles et garçons. La Mandolinata de Tarbes fêtera ses80 ans en 2018 ;
  • Vox Bigerri[102], un ensemble demusique vocale originaire de Tarbes et dédié auchant polyphonique traditionnel principalement desPyrénées et d'Occitanie ;
  • Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes[103], qui représentent la tradition du chantorphéonique qui existe à Tarbes depuis 1856 ;
  • Boulevard des Airs groupe né sur les bancs du lycée de la ville. Leurs albums sont aujourd'hui certifiés plusieurs fois disque d'or et de platine. En, ils remportent lors de la32e cérémonie des Victoires de la musique le trophée de la chanson de l'année avec leur titreJe me dis que toi aussi. Le maire leur remettra quelques jours après la médaille d'or de la ville.

Par ailleurs, différentes écoles de musique s'offrent aux tarbais : notamment le conservatoire départemental Henri Duparc[104], l'école de musique Jack-Le Bourgeois, l'école Kaddouch[105].

Un musée du disque vinyle, le dernier disquaire des Pyrénées situé au centre-ville dans la galerie Alhambra, 43 rue Maréchal-Foch. Une exposition permanente d’œuvres basés sur le disque vinyle, des pièces uniques à découvrir.

Vie militaire

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Insigne du35e régiment d'artillerie parachutiste.

Trois régiments sont localisés à Tarbes lorsque laPremière Guerre mondiale éclate : le14e régiment d’artillerie basé au quartierSoult, le12e régiment d’infanterie installé au sein de la caserneReffye ainsi que le10e Hussard situé au quartierLarrey. À ces corps militaires, s’ajoute la présence duharas national implanté dans le quartier de Foix-Lescun et sur le passage du Pradeau depuis son transfert d’Auch en 1852, de l’École d’artillerie, des services duGénie ainsi que de la sous-intendance et des fourrages[106].

Entrée du quartier Soult - 35e RAP

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[109],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 44 529 habitants[Note 10], en évolution de +10,44 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6 2136 7777 9348 0359 70612 63012 42513 32114 004
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187618811886189118961901
14 74314 76814 65821 29323 27325 14625 08724 19726 055
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
25 86928 61526 53529 85632 37434 74944 85440 24246 600
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006201120162021
55 37554 89751 42247 56646 27545 43342 88840 31843 955
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
44 529--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[110] puisInsee à partir de 2006[111].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis 2016, Tarbes regagne des habitants[I 7].

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (29,6 %) est inférieur au taux départemental (34,2 %).

En 2018, la commune comptait 20 172 hommes pour 22 254 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,4 
7,6 
75-89 ans
13,1 
15,4 
60-74 ans
18,1 
16,8 
45-59 ans
17,9 
15,4 
30-44 ans
14,5 
29,8 
15-29 ans
21,0 
14,0 
0-14 ans
12,0 
Pyramide des âges du département desHautes-Pyrénées en 2021 en pourcentage[112]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
9,8 
75-89 ans
13,1 
21 
60-74 ans
21,5 
20,7 
45-59 ans
20,6 
16 
30-44 ans
15,4 
16,1 
15-29 ans
13,1 
15,2 
0-14 ans
13,3 

Autres approches démographiques

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LePôle urbain de Tarbes, composé de14 communes, réunissait 79 594 habitants en 2018, en hausse de 0,6% par rapport à 2013.

L'Aire d'attraction urbaine de Tarbes (153 communes) comptait 135 654 habitants en 2018, en hausse de 0,5% par rapport à 2013.

Lacommunauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créée le, comprend86 communes réunissant près de 130 000 habitants en 2018 sur une surface de 615 km2, ce qui en fait la5e de laRégion Occitanie.

L'arrondissement de Tarbes (225 communes) réunit une population totale de 143 753 habitants.

Manifestations culturelles et festivités

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Origine

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Tarbes a une vie associative très dynamique. Tout au long de l'année, elle propose diverses manifestations organisées principalement par les associations locales et/ou la ville.

Trois manifestations ont acquis une réputation internationale:

  • Equestria[113]: magie du cheval et des arts. Il accueille plus de 50 000 festivaliers en juillet, dans le cadre de l'ancienHaras National, aujourd'hui propriété de la ville.
  • Tarbes en Tango[114]: festival international detango argentin. L'une des plus grandes manifestations européennes centrées sur le Tango. Elle attire des milliers de festivaliers, au mois d'août.
  • Les Petits As - Le Mondial Lacoste[115]: tournoi de tennis le plus important au monde (championnat du monde officieux) pour les jeunes filles et garçons de 12-14 ans. Il se déroule à Tarbes depuis sa création en 1982 (janvier-février). Un tournoi de présélection (USA Playsoff) est organisé en Floride, aux États-Unis, depuis 2017[116].

Janvier

Février

  • fête foraine
  • salon des peintres cheminots
  • tournoi féminin de pelote basque
  • fête du timbre

Mars

  • journée internationale des droits des femmes
  • journées de la langue française
  • Salon Agricole[117]
  • les nautiques de Tarbes
  • journée de la courtoisie sur la route
  • gala des arts martiaux

Avril

  • journée Jobs d'été
  • semaine du développement durable
  • Disquaire Day
  • semaine des saveurs
  • la nuit des Rocktambules
  • semaine occitane
  • salon de la voiture d'occasion
  • salon de l'immobilier et des énergies renouvelables
  • festival BD
  • journée nationale du Souvenir

Mai

  • journées européennes du solaire
  • festival Danceroots
  • forum des associations
  • Mai du Livre
  • fête des voisins
  • festival de culture urbaine
  • fête du jeu
  • baptême et rencontres de Capoeira

Juin

Juillet

  • Equestria : magie du cheval et des arts[113]
  • marché de nuit
  • cérémonie du
  • nuit des étoiles

Août

  • Tarbes en Tango : festival international detango argentin[120]
  • cérémonie de la libération de la ville
  • la « vuelta » (le Tour des Pyrénées)
  • marché de nuit.

Septembre

  • festival rockabilly tarbes 65
  • festival international de musique militaire,
  • journée de la moto
  • fête du sport en famille
  • salon des Arts et de la Décoration
  • Vital'Sport
  • slalom poursuite auto-sport
  • Quinqua's Cup
  • journées du patrimoine
  • journée de festivité Association Avenue de la Marne
  • coupe de parachutisme
  • salon Agro-Sud Industrie
  • journée nationale d'hommage aux harkis
  • exposition canine international
  • Terro'Art : rencontre des arts et de la gastronomie[121]
  • tournoi des Chiffres et des Lettres
  • Convention de jeux de rôle de l'association des Terres D'ouest

Octobre

  • journées pyrénéennes de gynécologie « Infogyn »
  • journée des Dys
  • salon de l'Éducation
  • foire de Tarbes
  • fête de Sainte-Thérèse
  • semaine d'éducation et de lutte contre le racisme et les discriminations
  • semaine mondiale pour l'allaitement maternel
  • salon « rendez-vous pour l'emploi »
  • tournoi des Cimes

Novembre

  • festival ibéro-andalou de Tarbes et de la Bigorre
  • foire des hobbies
  • semaine de la mandoline
  • semaine de la solidarité internationale
  • salon de la nature et des écosystèmes
  • fête du thé
  • fête de la science
  • fête du sport tarbais

Décembre

Sports et loisirs

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Clubs

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Logo duTarbes Gespe Bigorre.

Ville sportive, Tarbes est représentée à haut niveau par :

Équipements

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Le CaminAdour.
  • Équipements sportifs
  • L’Usine (des sports).
    L’Usine (des sports).
  • Palais des sports du quai de l'Adour.
    Palais des sports du quai de l'Adour.
  • Palais des sports du quai de l'Adour.
    Palais des sports du quai de l'Adour.
  • Maison des Arts martiaux.
    Maison des Arts martiaux.

Manifestations sportives

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Parmi les nombreuses manifestations et tournois organisés par les clubs locaux ou régionaux, le tournoi international de tennis :Les Petits As - Le Mondial Lacoste, émerge comme le championnat du monde officieux des 12-14 ans. Il est le plus important au monde dans cette catégorie d’âge, et a lieu chaque année à Tarbes depuis sa création en 1982.

Médias

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Presse écrite

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Le groupeLa Dépêche du Midi dispose d'une édition quotidienne locale ainsi que d'une seconde édition comparable sous la marqueLa Nouvelle République des Pyrénées. Cette dernière ne parait pas le dimanche contrairement à la première qui parait tous les jours.

Le groupe Sogemedia édite l'hebdomadaireLa Semaine des Pyrénées. Une version de l'hebdomadaireLe Petit Journal est également disponible dans le département.

Radio

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Les ondes FM comptent plusieurs radios locales ayant leurs locaux dans l'agglomération :Ràdio País,Radio Présence, Atomic.

D'autres radios de la région diffusent des bulletins d'information de proximité telle que 100 % Radio et Radio Inside.

Certaines radios nationales ont encore des studios dans la cité telle queFun Radio,NRJ.

  • Atomic.
    Atomic.
  • Ràdio País.
    Ràdio País.

Internet

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Plusieursportails Web à rayonnement local sont basés à Tarbes tel que Bigorre.org[127].

Il existe encore plusieurs sites d'information (webzines) ayant parfois leurs propresweb TVs tel que Tarbesinfo.fr.

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 20 798 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 37 204 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 17 880 [I 9] (20 420 € dans le département[I 10]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (44,4 % dans le département).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 11]12 %14,3 %14 %
Département[I 12]7,7 %9,4 %9,8 %
France entière[I 13]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 26 977 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,6 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 13],[I 11]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Tarbes[Carte 4],[I 14]. Elle compte 27 686 emplois en 2018, contre 26 722 en 2013 et 28 156 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14 152, soit unindicateur de concentration d'emploi de 195,6 % et un taux d'activité parmi les15 ans ou plus de 48,6 %[I 15].

Sur ces 14 152 actifs de15 ans ou plus ayant un emploi, 9 270 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % lestransports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités

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Située au pied des Pyrénées, à l'extrême sud-ouest de la régionOccitanie et à la frontière avec laNouvelle-Aquitaine, sur l'axeAtlantique-Méditerranée, Tarbes est donc à l'écart de la sphère d'influence économique des grandes métropoles régionales :Toulouse,Bordeaux etMontpellier. En effet, plus éloignée deToulouse (160 km par l'autoroute ou le chemin de fer) etMontpellier (390 km) que ne le sont la plupart des autres villes moyennes d'Occitanie, elle bénéficie très peu du dynamisme de la métropole toulousaine, contrairement aux autres villes bien plus proches de la capitale régionale, notammentMontauban (à 55 km du centre de Toulouse, considérée aujourd'hui comme sa banlieue),Castres (77 km),Auch (78 km),Albi (80 km),Foix (87 km) ou encoreCarcassonne (95 km).

Proche de la frontière avec la région Nouvelle-Aquitaine, Tarbes demeure très éloignée deBordeaux (251 km). Tarbes bénéficie donc très peu ou pas du rayonnement des grandes métropoles économiques du Sud-Ouest, mais elle entretient quelques relations économiques avecPau et leBéarn, dans la région voisine deNouvelle-Aquitaine. Étant donné le contexte général, ces deux villes, traditionnellement concurrentes, sont appelées à collaborer[128],[129] afin de construire ensemble un véritable pôle économique au pied desPyrénées.

La concurrence traditionnelle entre les deux villes est à l'origine d'un emblématique exemple de gaspillage defonds publics, dénoncé parla Cour des Comptes et de nombreux économistes. Dans les années 1970, le projet d'un grand aéroport international commun, situé au cœur du triangle Tarbes-Lourdes-Pau, fut abandonné, contre toute logique économique, pour des querelles de clochers[130]. Le résultat aujourd'hui voit la coexistence de deux aéroports internationaux (Tarbes-Lourdes-Pyrénées etPau-Pyrénées), situés à seulement une quarantaine de kilomètres l'un de l'autre, et peu viables économiquement. Les deux plateformes totalisent plus d'un million de passagers par an, avec un équilibre économique fragilisé par la concurrence.

Industrie

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TARMAC et les champs avoisinant àOssun.

Tarbes est la deuxième ville industrielle de l'ancienne régionMidi-Pyrénées, malgré la disparition de l'arsenal (GIAT) et de ses 3 200 emplois. Aujourd'hui, elle s'illustre en particulier dans le secteur de la construction ferroviaire (avecAlstom :630 salariés) et dans le domaine de l'aéronautique et du spatial.

Tarbes est, en effet, un site important de l'Aerospace Valley (« Vallée de l'aérospatiale ») avec quelques entreprises de référence, dontDaher-Socata (1 600 salariés)[131] qui construit lesavions d'affaires de la gammeTBM, comme lesTBM 900, 910 et 930[132], et participe aussi au programmeAirbus, en tant que sous-traitant. Son siège social et son principal site industriel sont situés àOssun, aux abords de l’aéroport deTarbes-Lourdes-Pyrénées[133], au sud de l'agglomération. Ses installations s’étendent sur53 hectares, dont 8 000 m2 de surfaces couvertes. L'essentiel de la production des TBM est exportée. À proximité de l'aéroport deTarbes-Lourdes-Pyrénées se développent de nombreuses autres entreprises liées à l'aéronautique et l'espace dontTarmac Aerosave[134], une société centrée sur trois activités complémentaires : la maintenance, le stockage et la déconstruction d'avions. Le site de Tarbes dispose de30 hectares et d'imposants bâtiments devenus insuffisants. Ce qui a obligé la société à ouvrir deux autres sites : àTeruel enEspagne (340 hectares) et àFrancazal, à proximité deToulouse.

ÀBazet, au nord de Tarbes,Boostec, spécialiste mondial de la fabrication d'éléments en carbure de silicium, collabore avec l'Agence Spatiale Européenne, et coopère à différents programmes spatiaux internationaux d'envergure: satellites, télescopes (dont letélescope spatial Herschel lancé le[135]), camera spatialeRosetta[136], etc. Boostec fait aussi partie duPôle Européen de la Céramique[137].

Le site de l'usineAlstom de Tarbes est spécialisé dans les systèmes de traction ferroviaire, les modules de puissance et les appareillages.

Egalement basée localement,Les Forges de Tarbes, unePME appartenant au groupeEuroplasma, est spécialisée dans la productions demunitions[138]. La guerre en Ukraine a revitalisé le site. Début 2025, suite à auxrevirements du Président américain Donald Trump en lien avec l'Invasion de l'Ukraine par la Russie, ce site français stratégique reçoit une avance de 4,1 millions d'euros de l'État pour fabriquer des obus[139].

Zones d'activité

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Centre commercial Le Méridien àIbos.

À Tarbesintra muros et en périphérie, plusieurszones d'activité spécialisées ont été créées:

  • Pyrène Aéro Pôle[140], et Pyrenia[141] situées à proximité de l'Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, accueillent des entreprises du secteur aéronautique et spatial qui font partie de l'Aerospace Valley[142],[143]
  • le Parc des Pyrénées situé àIbos est aménagé pour l'accueil d'activités artisanales, industrielles, de services et de bureaux ;
  • le Parc Bastillac-Université est consacré à la recherche technologique ;
  • le Parc de l'Adour, àSéméac, est à vocation industrielle, commerciale et tertiaire ;
  • le Parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacré à l'artisanat et au tertiaire ;
  • l’Écoparc deBordères-sur-l'Echez fait l'objet de projets complémentaires concernant la production d’énergie (centrale de méthanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons Pyrénéennes et plate-forme frigorifique Dominique-Sallaberry Logistique en projet).

Tourisme

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Calèche devant le NextHotel dans le quartier de l'Arsenal.

Chef-lieu desHautes-Pyrénées[144], située au pied des montagnes, à304 mètres d'altitude, Tarbes est un important carrefour du tourisme desPyrénées centrales[145]. De Tarbes on peut rayonner sur lepiémont et la montagne. Par temps clair, la vue sur lesPyrénées est très dégagée (plusieurs pics autour de 3 000 mètres sont bien visibles). Plusieurs villes et sites touristiques sont situés dans les environs :Lourdes[146],[147](21 km),Pau (40 km), lepic du Midi de Bigorre (2 876 mètres)[148] et son observatoire astronomique[149], leParc national des Pyrénées[150], lecirque de Gavarnie[151] et labrèche de Roland, les nombreuses stations de sports d'hiver et d'été, les stations thermales, les grottes et gouffres du département, etc.

La ville a développé des infrastructures favorisant l'accueil et les loisirs des visiteurs dans différents domaines, notamment : l'hôtellerie, les nombreux restaurants, des parcs arborés dont leJardin Massey classé « Jardin remarquable »[152], un complexe cinématographiqueMega-CGR de 11 salles, etc. L’aéroport International de Tarbes-Lourdes-Pyrénées[153] est un important aéroport régional qui a une forte activité durant la période touristique.

Tarbes est lesiège duParc National des Pyrénées[154], dont la zone centrale, appeléecœur de parc, s'étend sur45 707 ha (16 communes) dans lesHautes-Pyrénées (60%) et lesPyrénées-Atlantiques (40%). Il communique sur plus de 100 km avec leparc national d'Ordesa et du Mont-Perdu (Espagne)[155] ainsi qu'avec des réserves naturelles comme celle dumassif du Néouvielle (2 300 ha)[156]. Lecœur de parc est prolongé et protégé par une zone périphérique, appeléeaire optimale d'adhésion, dont le règlement est moins contraignant. L'aire optimale d'adhésion est composée de 86 communes ou parties de communes (56 dans lesHautes-Pyrénées et 30 dans lesPyrénées-Atlantiques) qui ont vocation à faire partie du parc national en raison notamment de leur continuité géographique ou de leur solidarité écologique avec la zone cœur du parc national. Le périmètre de l'aire optimale d'adhésion du Parc national des Pyrénées est défini par le décretno 2009-406 du[157].

Agriculture

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Halle et place du Foirail.
Halle du Foirail.
Halle Brauhauban.
Halle Marcadieu.

Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale : la halle et place du Foirail, lahalle Brauhauban et lahalle et la place Marcadieu.

La ville est mondialement connue des gourmets pour leHaricot Tarbais[158], unharicot blanc de grande taille, à la peau filante très fine, avec une chair fondante et moelleuse, une texture délicate et non farineuse. Il bénéficie duLabel rouge (1997) et d'uneIndication Géographique Protégée (2000)[159]

Tarbes est aussi le siège de laCompagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG)[160] devenue Rives et Eaux, en 2024[161], uneSociété anonyme d'économie mixte (SEM) de200 salariés[162], détenue à 68 % par des fonds publics qui"a pour objet principal de concourir à l'aménagement, à l'équipement et au développement économique des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cet objet comporte d'une part une mission générale de maîtrise de l'eau (...) d'autre part une mission de développement des zones rurales (...) ».

Marchés

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  • le « Grand Marché » a lieu le jeudi matin,place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui désigne l'espace bien particulier du « Grand Marché », qui a une dimension régionale et une personnalité propre : unehalle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4-Vallées » et une seconde, plus modeste, appelée « fontaine des Sources de l'Amour », fontaines érigées par des sculpteurs locaux au début du siècle.
  • le marché alimentaire se déroule tous les matins à lahalle Brauhauban, c'est un marché traditionnel.
  • le marché aux fleurs se déroule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchés à bestiaux.
  • le marché aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices publics

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Hôtel de ville.
Commissariat de police.

Lamairie et le palais de justice, édifices classiques duXIXe siècle, jouxtent larue Maréchal-Foch. Inaugurée en 1906[163], la mairie détonne par sa franche monumentalité. Elle est surmontée d'uncampanile et fait face à la place Jean-Jaurès où trône lastatue deDanton. Sur sa façade, on peut lire les devises « Concorde, Liberté, Égalité, Fraternité, Travail ». L'hôtel Brauhauban, hôtel particulier duXVIIIe siècle, constitue l'une de ses annexes.

Non loin, le commissariat de police occupe deux maisons bourgeoises construites sur les remparts nord comblés auXVIIIe siècle pour donner naissance à l'actuellerue Georges-Clemenceau.

L'Inspection d'académie des Hautes-Pyrénées occupe l'ancienne école normale construite à la fin duXIXe siècle.

Dans le quartier de laSède, lapréfecture s'est installée dans l'ancien palais épiscopal reconstruit auXVIIe siècle. Non loin, se trouve l'ancien collège de Tarbes devenu lycée impérial en 1853 et renommé lycéeThéophile-Gautier en 1911. Leconseil départemental des Hautes-Pyrénées y possède également plusieurs édifices dont l'ancienséminaire de prêtres duXVIIIe siècle. Les archives départementales sont abritées dans un remarquable bâtiment de 1936.

Dans le quartier de laZone d'Activité Kennedy on y trouve leparc des expositions, lieu de diverses animations dont lesalon agricole.

Trois lieux sont consacrés aux marchés : lahalle Marcadieu et laplace Marcadieu, lahalle Brauhauban et la place du Foirail. Près de la halle Brauhauban a été édifié en 1885 un théâtre à l'italienne ditthéâtre des Nouveautés[164].

Fontaines et places

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Fontaine des Quatre-Vallées.

La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place de Verdun reproduisent le même schéma : elles disposent respectivement de deux fontaines réparties sur leurs extrémités et non en leur milieu.

Félicité Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l'édification de fontaines à chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative à la construction en 1883 d'unehalle de type Baltard éponyme[165]. Inaugurée en 1897[166], la monumentalefontaine des quatre vallées, alliant fonte et sculpture, figure les vallées de Bagnères, d'Aure, d'Argelès et la plaine de Tarbes[167]. À l'autre extrémité de la place, la plus modeste « Source de l'amour », en est comme l'écho.

Lafontaine Montaut trône jusqu'alors au centre de cet espace public puis est déplacée non loin sur la place du même nom. Portant le nom de son donateur, elle est sculptée par Nelli dans la pierre des Pyrénées et est érigée, une première fois, en 1874.

En 2008, l'ensemble est encore complété par l'aménagement d'une place voisine plantée de palmiers au nord de l'église Sainte-Thérèse éponyme[168].

La place de Verdun, rénovée pour la fin du deuxième millénaire, compte elle deux fontaines à l'aspect bien plus contemporain :

Au sud, la Grande Fontaine forme une cloche d'eau ludique et intermittente. Elle est secondée au nord par la fontaine des Droits-de-l'Enfant, où un puissant jet d'eau soulève une boule d'une tonne de marbre rose que l'on peut faire pivoter à la seule force du poignet.

Réplique de la Fontaine de l'Alhambra.

Une réplique de la fontaine mythique de l'Alhambra à Grenade en Espagne est située au 43 rue Maréchal-Foch, dans le patio verdoyant d'une galerie commerciale.

Lafontaine de l'Inondation qui fut installée place de Verdun en 1901 a été déplacée en 1934, place de la Courteboule, dans le quartier Soult. Une famille et sa chèvre fuyant les eaux y figurent. Il s'agit d'une allusion à l'inondation de 1875.

D'autres fontaines peuvent encore être citées telles celles du Cours Reffye, de la place Saint-Jean ou celle de la Gespe, place André-Guerlin.

Patrimoine militaire

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Statue équestre de Ferdinand Foch.
Table d'Orientation dessinée parGeorges Ledormeur.

Leharas de Tarbes est composé d'un parc de9 hectares abritant des bâtiments de style empire dont la Maison du Cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d'une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, lecheval navarrin. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifère grise, galets de l'Adour, briques et ardoises. Il est doté d'unmanège et d'écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en châtaignier remarquable.

Durant laguerre franco-allemande de 1870,Jean-Baptiste Verchère de Reffye établit, dans l'ancien magasin des tabacs à Tarbes, un atelier de construction d'artillerie communément dénommé « Arsenal ». On y produisit pour l'armement militaire jusqu'en 2006. Le site se tourne aujourd'hui vers les activités tertiaires. L'ancien magasin des tabacs abrite les Archives Municipales et les réserves du musée Massey. En face, vient se dresser la maison des associations et son campanile.

Le développement des quartiersLarrey,Soult et Reffye voit l'affirmation de la vocation militaire de Tarbes au cours desXIXe et XXe siècles. Plusieurs casernes y sont édifiées. En ce qui concerne la caserne Larrey (1825), la majesté du bâtiment central, long de150 mètres et flanqué de deux avant-corps latéraux, est renforcée par l'existence d'une cour d'honneur accessible depuis un portail encadré de deux pavillons d'inspiration néoclassique. L'ensemble se trouve dans l'axe des martiales allées Leclerc qui concentrent des monuments commémoratifs dont la monumentalestatue équestre du Maréchal Foch, érigée en 1935.Firmin Michelet l'y représente chevauchant Marboré, un cheval appartenant à lafamille Fould.

Le lycée Reffye est une ancienne caserne militaire cédée par l'armée après laSeconde Guerre mondiale.

Vestiges industriels

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L'ancien site de l'Arsenal a été rénové pour accueillir des commerces, des lieux de loisirs (Méga CGR, un deuxièmebowling,laser quest[169], restaurants...), des bâtiments municipaux ou communautaires (archives, maison des associations, pépinière d'entreprises...) et des entreprises.. L'architecture industrielle du lieu y est préservée. Sa genèse a lieu en1871 avec comme principal protagonisteJean-Baptiste Verchère de Reffye[170]. Sa sénescence industrielle intervient lors de l'annonce en 2003 de la fermeture du site GIAT, héritier de l'arsenal de 1871.

  • Vestiges industriels de Tarbes
  • Bâtiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
    Bâtiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
  • Bâtiment 119 devenu complexe cinématographique.
    Bâtiment 119 devenu complexe cinématographique.
  • Bâtiment 103 devenu archives municipales.
    Bâtiment 103 devenu archives municipales.
  • L'usine (des sports).
    L'usine (des sports).
  • Pont roulant du bâtiment 117 devenu complexe de loisirs.
    Pont roulant du bâtiment 117 devenu complexe de loisirs.

Cette zone jouxte, àAureilhan, l'usine de céramique Oustau qui a été fondée en1873 parLaurence Oustau. Les bâtiments de l'usine, abondamment décorés de briques vernissées, ont été protégés au titre desMonuments historiques en1994.

Édifices religieux

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Les églises et chapelles catholiques
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Les églises

Liste des églises de Tarbes
EgliseCommuneAdresseCoordonnéesNoticeProtectionDateIllustration
Notre-Dame-de-la-Sède 1.JPGTarbes43° 14′ 01″ nord, 0° 04′ 08″ estLogo monument historique Classé MH(1906)
Notre-Dame-de-la-Sède 1.JPG
Église Sainte-Thérèse de TarbesTarbesPlace Marcadieu43° 13′ 55″ nord, 0° 04′ 58″ est« PA00095427 »Logo monument historique Inscrit MH1946
Église Sainte-Thérèse de Tarbes
Église Sainte-Anne de TarbesTarbesPlace Sainte-Anne43° 14′ 09″ nord, 0° 03′ 52″ est
Église Sainte-Anne de Tarbes
Église Saint-Martin de TarbesTarbesRue Paul-Cézanne43° 13′ 33″ nord, 0° 03′ 34″ est
Église Saint-Martin de Tarbes
Église Saint-Antoine de TarbesTarbesBd Pierre-Renaudet43° 14′ 40″ nord, 0° 04′ 25″ est
Église Saint-Antoine de Tarbes
Église Saint-Jean-Baptiste de TarbesTarbesPlace Saint-Jean43° 13′ 56″ nord, 0° 04′ 36″ est
Église Saint-Jean-Baptiste de Tarbes
Église Sainte-Bernadette de TarbesTarbesRue de la-Concorde43° 13′ 24″ nord, 0° 05′ 03″ est
Église Sainte-Bernadette de Tarbes
Église Saint-Vincent-de-Paul de TarbesTarbesRue de la-Navarre43° 14′ 34″ nord, 0° 03′ 47″ est
Église Saint-Vincent-de-Paul de Tarbes
Église Notre-Dame Source de Vie Orthodoxe de TarbesTarbesAvenue Aristide-Briand43° 13′ 01″ nord, 0° 03′ 19″ est
Église Notre-Dame Source de Vie Orthodoxe de Tarbes
Église Provinciale des Sœurs de Saint-Joseph de TarbesTarbesRue des Pyrénées43° 13′ 54″ nord, 0° 04′ 13″ est
Église Provinciale des Sœurs de Saint-Joseph de Tarbes
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de TarbesTarbesRue du Lac-d'Aubert43° 14′ 32″ nord, 0° 03′ 01″ est
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Tarbes
 

Adossée à l'ancien palais épiscopal devenu préfecture, lacathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, place De Gaulle, comporte une façade classique datant duXVIIe siècle. À l'opposé, lechevet surmonté d'unetour-lanterne agrandie à l'époque gothique et letransept datant duXIIe siècle restent avant tout marqués par les origines romanes de l'édifice. Le maître autel est doté d'un baldaquin de marbre baroque dont la réalisation a été attribuée àDominique Ferrère[réf. souhaitée]. On peut y voir encore le plafond peint parHenri Borde et leTestament de Louis XVI gravé dans une grande plaque de marbre, dans la chapelle Saint-Louis (l'oratoire[171]).Saint Vincent-de-Paul y est ordonné sous-diacre puis diacre en 1598[172]. SainteÉlisabeth de la Trinité, qui a séjourné brièvement à Tarbes, et le papeSaint Jean-Paul II sont venus se recueillir dans la cathédrale.

Plus excentrée encore vis-à-vis du centre-ville en direction dePau ouIbos, se situe non loin l'église Sainte-Anne.

L'église Saint-Martin, l'église Sainte-Bernadette et l'église Saint-Vincent-de-Paul, de forme pyramidale, tranchent par leur architecture contemporaine.

  • Églises de Tarbes
  • Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes
    Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède de Tarbes
  • Église Sainte-Anne
    Église Sainte-Anne
  • Église Sainte-Thérèse
    Église Sainte-Thérèse

Les chapelles

Liste des chapelles de Tarbes
EgliseCommuneAdresseCoordonnéesNoticeProtectionDateIllustration
Chapelle Saint-Dominique de TarbesTarbesRue Clémenceau43° 14′ 00″ nord, 0° 04′ 50″ est
Chapelle Saint-Dominique de Tarbes
Chapelle Marie Saint-Frai de TarbesTarbesRue Marie-Saint-Frai43° 13′ 59″ nord, 0° 04′ 53″ est
Chapelle Marie Saint-Frai de Tarbes
Chapelle duconservatoire de TarbesTarbesrue Larrey43° 13′ 50″ nord, 0° 04′ 25″ est
Chapelle du conservatoire de Tarbes
Chapelle Saint-Michel de TarbesTarbesChemin d'Odos, chemin de l'hippodrome43° 13′ 16″ nord, 0° 03′ 55″ est
Chapelle Saint-Michel de Tarbes
Chapelle Saint-Pierre de TarbesTarbesAvenue d'Azereix43° 13′ 44″ nord, 0° 03′ 31″ est
Chapelle Saint-Pierre de Tarbes
 
  • L'actuel lycée Théophile-Gautier, rue de l'Abbé-Torne, jadis dirigé par lesDoctrinaires (frères de la doctrine chrétienne), abrite une chapelle dont l'autel majeur est classémonument historique. Il a été réalisé par le sculpteur bigourdanDominique Ferrère à l'époque baroque.
  • L'institution Jeanne-d'Arc comporte une chapelle à la décoration d'inspirationart déco.
  • L'hôpital de l'Ayguerote, rue d'Ayguerote, devenu maison de retraite, comprend une chapelle baroque.
  • LeCarmel, rue Théophile-Gautier, de Tarbes a été fondé en 1870. Il a reçu la visite de sainteElisabeth de la Trinité lors de son séjour dans les Pyrénées. Aujourd'hui les carmélites ont quitté la ville. Les bâtiments sont la propriété de la ville de Tarbes: la chapelle est devenue un lieu d'expositions. Le cloître n'est pas accessible au public.
  • Leconservatoire Henri-Duparc, rue Larrey, a progressivement investi la chapelle qui lui est attenante[176].

La chapelle du lycée Saint-Vincent-Paul, rue Saint-Vincent-de-Paul, la chapelle ensemble scolaire du Pradeau de Séde, rue Mesclin, la chapelle (ANRAS), rue Eugène Térot.

Protestantisme
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L’Église orthodoxe
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Fondée en 1986, l'Égliseorthodoxe serbe Notre-Dame-Source-de-Vie, avenue Aristide-Briand, est ornée de magnifiques peintures murales.

Les mosquées de Tarbes
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La mosquéeOmar ibn al-Khattâb[180] accueille la communauté musulmane de la ville. Cette mosquée, construite en 2005, sur un terrain acheté à la ville, comprend, notamment, deux salles de prière (l'une de 150 m2 pouvant accueillir jusqu’à 300 fidèles, l'autre, à l'étage, prévue pour200 personnes), une salle de lecture d’une capacité de80 personnes, une salle pour les ablutions et divers locaux et sanitaires. L’intérieur de la mosquée s’ouvre sur une cour avec patio. Un minaret de style andalou[181] surmonte l’édifice.

La mosquée El-hijra située dans le quartier Laubadere.

Églises millénaristes américaines

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L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue Corneille et la salle du royaume des Témoins de Jéhovah, quai de l'Embarquement.

Demeures anciennes

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Hôtel de Briquet (XVIIe siècle) (maison plus ancienne de Tarbes)[182].

Dans le quartier La Sède où sont visibles la préfecture et la cathédrale, lamaison familiale du maréchal Foch datant duXVIIe siècle a été aménagée en musée. Il s'agit d'une demeure typiquementbigourdane reconnaissable à sa façade jaune. Il est possible de visiter la chambre natale et le bureau du maréchal et d'observer des objets lui étant relatifs.

D'autres beaux exemples de maisons bigourdanes sont visibles rue de la Victoire, rue Clemenceau ou encore rue du Régiment-de-Bigorre. Elles sont reconnaissables à leurs portes en bois sculptées, à leurs crépis de couleur qui rehaussent les encadrements en pierre marmorifère grise, à leurs balcons de bois sous toit et à leurs toitures d'ardoise percées de lucarnes.

Face à l'église Saint-Jean-Baptiste, est visible la maison natale deBertrand Barère.

Au gré des mutations de son père,Théophile Gautier est, lui aussi, né rue Brauhauban. La demeure est encore aujourd'hui visible. La famille n'y habita cependant que trois ans. Larue Brauhauban abrite également la maison natale d'un autre poète duXIXe siècle,Laurent Tailhade.

Ancienne villa dite Tour Massey puis Musée Massey.

Des villas de style anglais,impérial ou encorenéobasques datant desXIXe et XXe siècles, ornent le jardin Massey, le parc Bel-Air, le parc Paul-Chastellain et leurs quartiers respectifs. La villaMassey, au cœur du jardin homonyme, est néo-mauresque (XIXe siècle). La villa Fould, jadis demeure d'Achille Fould, ministre d'État de Napoléon III, vient d'être restaurée. Elle abrite désormais lesiège du parc national des Pyrénées. Un peu plus loin se trouve la villaBel-Air du début duXXe siècle.

Des bâtimentsArt nouveau bordent les rues Maréchal-Foch et Bertrand-Barrère.

Cimetières

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On trouve trois cimetières à Tarbes; lecimetière de la Sède,cimetière Saint-Jean et cimetière nord.

Personnalités liées à la commune

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Denombreuses personnalités sont nées à Tarbes, ou ont un lien avec la ville. Toutes ne peuvent être citées ici, mais il est possible d'en trouver la liste sur la page:Catégorie:Naissance à Tarbes

Parmi ces personnalités, on peut citer :

Personnalités politiques

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Sportifs

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Écrivains

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Militaires

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Maison natale deFerdinand Foch.

Musiciens, chanteurs

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Artistes peintres, sculpteurs

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Cinéastes, acteurs

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Industriels, commerçants,bienfaiteurs

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Autres personnalités liées à la ville

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  • Saint Vincent de Paul (1581-1660) a été ordonné sous-diacre etdiacre en lacathédrale Notre Dame de la Sède de Tarbes par l'évêque de Tarbes, en 1598.
  • Bertrand-Sévère Laurence (1790-1870), né àOroix, dans le département, évêque de Tarbes de 1845 à 1870. Il est principalement connu du grand public pour avoir été "l'évêque des apparitions", c'est-à-dire l'évêque de Tarbes durant lesapparitions de Lourdes en1858, et pour les avoir reconnues au nom de l’Église catholique quatre ans plus tard, le.
  • SainteÉlisabeth de la Trinité (1880-1906). C'est lors de leur séjour à Tarbes, en 1898, que sa mère, fermement opposée à sa vocation religieuse, commença à évoluer, impressionnée par la joie d'une jeunecarmélite tarbaise.
  • Jean Prat né à Tarbes (1868-1952) est unmissionnairespiritain etlinguiste réputé, spécialiste deslangues bantoues. À ne pas confondre avec son homonyme (1923-2005), ancien international de rugby lourdais.
  • Pierre-Marie Théas (1894-1977), évêque de Tarbes et Lourdes,résistant etdéporté. Comme, notamment, lecardinal Gerlier, ancien évêque de Tarbes, etJules Saliège,archevêque de Toulouse, il est l'un des cinq évêques français à avoir protesté publiquement, avec une très grande fermeté, contre les persécutions antisémites nazies. Le dimanche, alorsévêque de Montauban, il fait lire en chaire dans toutes les paroisses une lettre[191] dénonçant sévèrement les persécutions et les actes de "barbare sauvagerie" dont sont alors victimes les juifs, "traités comme un vil troupeau", "au mépris de la dignité humaine". Il a aussi encouragé et apporté une assistance matérielle et morale soutenue aux juifs (faux certificats de baptêmes, camouflages dans les couvents et institutions religieuses, etc). Arrêté par la Gestapo en 1944, il sera interné aucamp de Compiègne, puis libéré par les Américains. Nommé évêque de Tarbes et Lourdes (1947-1970), il fut l'initiateur de la grande basilique souterraine deLourdes. DéclaréJuste parmi les nations par l'état d'Israël, son nom est inscrit aumémorial de Yad Vashem, en Israël. Monseigneur Théas est enterré dans la cathédrale de Tarbes, au pied de l'autel de la Vierge.

Patrimoine culturel

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Gastronomie

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Produits locaux
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Tarbes dans la littérature

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Jean Paulhan,Les Fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres (1936 & 1941).

La ville de Tarbes est citée dans le mangaZero no tsukaima chapitre 28 page 8. C'est la ville où se rend le héros pour trouver une ancienne machine de guerre. Elle est aussi le lieu d'une grande bataille.

DansLes Trois Mousquetaires (1844), le roman d'Alexandre Dumas (Père),D'Artagnan vient de Tarbes[199]. En réalité, leD'Artagnan historique est né à une soixantaine de kilomètres de là, auchâteau de Castelmore, près deLupiac, dans le département voisin duGers. Le village d'Artagnan, d'où vient la famille de sa mère, et dont il a choisi de prendre le nom, est, lui, bien situé dans lesHautes-Pyrénées, à20 kilomètres au nord de Tarbes, ce qui peut expliquer « l'erreur » du romancier. Contrairement à une autre erreur du romancier, Artagnan est situé enBigorre (Hautes-Pyrénées) et non enBéarn (Pyrénées-Atlantiques).

Tarbes dans la peinture

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Héraldique

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Tarbes

Sonblasonnement est :Écartelé d'or et de gueules.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
  4. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarbes comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.

Cartes

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Références

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