Capitale historique ducomté deBigorre[4], cette ville pyrénéenne de tradition industrielle s’étend, à une altitude moyenne de304 mètres, aupied dumassif des Pyrénées, dont les sommets (à commencer par lepic du Midi de Bigorre[5]) se détachent nettement dans le paysage urbain.
Célèbre pour des productions locales telles que leharicot tarbais, Tarbes est également une « ville-marché » et un pôle spécialisé dans l’industrie agroalimentaire.
La situation géographique de Tarbes favorise, dans de nombreux domaines, des liens avec la région voisine deNouvelle-Aquitaine, et notamment le département desPyrénées-Atlantiques.
Au, Tarbes est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 3].Elle appartient à l'unité urbaine de Tarbes[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle estville-centre[Note 7],[I 4],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est la commune-centre[Note 8],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), prairies (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %),terres arables (1,1 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
L'aérodrome de Tarbes-Laloubère[41] (code OACI : LFDT). Situé au sud, face aux Pyrénées, à deux kilomètres du centre de Tarbes, il est réservé à la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. L'aérodrome accueille plusieurs structures, notamment : l’aéro-club de Bigorre[42],l'association d'aéromodélisme Tarbes-Bigorre, l'association vélivole de Tarbes (vol à voile)[43], le Centre école de parachutisme de la Bigorre[44], l'Association tarbaise de constructeurs amateurs d'aéronefs.
Les unités commandos des deux régiments parachutistes basés à Tarbes, le1er RHP et le35e RAP[46], l'utilisent aussi ponctuellement pour leurs sauts de précision en chute libre.
À Tarbes même, les déplacements sont facilités par un boulevard faisant le tour de ville ; le développement récent des différents pôles d'activité autour de Tarbes a favorisé la création de la rocade Sud-Ouest qui a été prolongée au nord jusqu'à la D 935 (route de Bordeaux) et la RN 21 (route d'Auch) ; une rocade Sud-Est également en projet entre l'échangeur de Tarbes-Est versJuillan et l'aéroport. Enfin une rocade Est est à l'étude, qui relieraSéméac àOrleix.
La gare routière de Tarbes est située à proximité de la gare SNCF et bénéficie de lanavette électrique gratuite de celle-ci pour l'accès à l'hypercentre.
Les communes de Tarbes et de sa banlieue sont desservies par un réseau de bus dénomméTLP Mobilités[48]. Une navette électrique gratuite relie la gare SNCF et la gare routière à l'hypercentre.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Échez. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIecontrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[51]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 1997, 1999, 2005, 2009, 2014, 2019 et 2021[52],[49].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tarbes.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des tassements différentiels[54].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 966 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 6 966 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[55],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[56].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[49].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[57].
Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[58].
Selon une carte de la Bigorre aux premiers siècles de l'occupation romaine[59], Tarbes se nommaitVicus Talva, posée dans le sillon du fleuveAtur (Adour).
La légende veut que la reine d'Éthiopie, Tarbis, proposa son amour àMoïse et que celui-ci le refusa. Inconsolable, elle décida de quitter son trône et de cacher au loin sa déception. Après bien des pérégrinations, elle arriva enBigorre et fit construire au bord de l'Adour sa demeure pour fonder la ville de Tarbes, et sa sœur, sur les bords duGave, fit surgirLourdes.
Puis,Tarba ouTurba connaît une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dès leIVe siècle.
AuxVe et VIe siècles, sous l'effet desinvasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour ducastrum, dont un vestige subsiste dans la cour arrière de la préfecture.
Vers 840, lesVikings mènent un raid dévastateur à la suite duquel l'évêque de Bigorre relève la ville en commençant par la cathédrale, appelée avec originalité, la Sède.
À la fin duXIIe siècle, le comte de Bigorre s'installe dans son château fort de Tarbes, entraînant à sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale.
Deux maisons nobles fondent auXIIIe siècle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers près de Carrère Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé.
À la fin des siècles médiévaux, la ville se compose de six bourgs fortifiés séparément, juxtaposés et alignés sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonné autour de la cathédrale. On dénombre ainsi la Sède, Carrère Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanqué à l'est du château comtal, Bourg Neuf, Bourg Crabé, chacun entouré de ses propres murailles.
Durant les guerres de Religion, en 1569, les troupes deJeanne d'Albret incendient la cathédrale, les couvents et autres églises ainsi que l'évêché. Malgré les destructions stratégiques pour tenter d'assurer la défense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrés.
AuXVIIe siècle, après la peste et les problèmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (hôtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins etursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l'Adour.
LeXVIIIe siècle annonce un essor démographique, le développement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'étend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuellerue Maréchal-Foch). Ensuite, l'Assemblée constituante dont fait partieBertrand Barère de Vieuzac (député de la Bigorre auxÉtats Généraux) décide de la réforme administrative et Tarbes en bénéficie en devenant chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées.
À partir de 1800, Tarbes devient le siège d'une préfecture (accroissement de son rôle administratif et de ses fonctions). En 1806, NapoléonIer rétablit leharas national de Tarbes et à partir du cheval tarbais donne naissance à la raceanglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée àParis par voie ferrée.
Après la guerre de 1870-1871, legénéral Verchère de Reffye transforme l'atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d'artillerie (appeléArsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvrière mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.
Pendant laPremière Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arrière-pays. Lemaréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées,maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, est né à Tarbes en 1851.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, le, Tarbes, située enZone Libre, accueille l'École de cavalerie de Saumur[62], dénommée à l'époque "École d'application de la cavalerie et du train". C'est de cette école que sont issus les fameux "Cadets de Saumur" qui se sont illustrés par d’héroïques combats sur la Loire en, avec d'autres unités françaises. Elle se réorganisera au Quartier Soult, aujourd'hui occupé par le35e Régiment d'Artillerie Parachutiste, jusqu'à sa dissolution en. En effet, le, les Allemands envahissent la zone libre à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Le, l’Armée d’Armistice est démobilisée. Tarbes étant en zone libre, désormais envahie, l'École est dissoute. Durant ces deux années passées à Tarbes, elle formera de nombreux officiers qui rejoindront plus tard les Forces Françaises Libres (FFL). L'École se reconstituera àSaumur (Maine-et-Loire), en 1945, sous l'appellation d’ École d’application de l’arme blindée et de la cavalerie devenue, en 2009, l'École de cavalerie (de Saumur). Le choix de Tarbes, en 1940, est lié à l'important Haras national de la ville et au "cheval tarbais" (aussi appelé cheval Navarrin) qui fut traditionnellement le cheval de la cavalerie française. Ce lien avec la cavalerie se retrouve, aujourd'hui encore, avec l'implantation à Tarbes, depuis 1961, du1er régiment de Hussards Parachutistes, l'unique régiment français de cavalerie parachutiste, composé de blindés légers aérotransportables.
La Résistance civile fait également partie du quotidien de la ville de Tarbes, à qui laCroix deguerre a été attribuée[67]. D'ailleurs, Maurice Trélut, maire "modéré" de Tarbes de 1935 à 1944, est mort déporté àBuchenwald pour avoir aidé de nombreux juifs, avec la complicité active des religieuses et du directeur de l'hôpital de la ville. Maurice Trélut a été reconnu "juste parmi les nations" par l'État d'Israël. Son nom est gravé sur le mur d'honneur du mémorial deYad Vashem.
Après le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie, jusque dans les années 1980. L'Arsenal[68] a progressivement disparu au fil des restructurations liées, notamment, à la disparition de l'URSS.
Aujourd'hui, Tarbes est devenue une ville universitaire dont l'activité principale relève désormais du secteur tertiaire. En effet, l'Arsenal, principale activité industrielle de la ville (3 150 salariés en 1987), a été fermé dans le cadre de la restructuration de l'industrie de défense. Le site a fait l'objet d'un réaménagement pour accueillir des activités industrielles et tertiaires. La ville a été fortement affectée, sur les plans économique et démographique, par cette fermeture non compensée par l'État.
L’histoire municipale de Tarbes sous laVe République a été marquée par plusieurs alternances.
À l’occasion des élections de1959, le maire socialiste sortant, Marcel Billières, est victime de la bonne tenue du Parti communiste mais surtout de la poussée de la droite, qui parvient à s’emparer de la mairie avec l’élection de Paul Boyrie. Ce dernier est confortablement réélu en 1965 (58,4 %) et 1971 (55,2 %). Mais son décès brutal à quelques semaines des élections de 1977 sème la confusion dans les rangs de la majorité sortante.
Lors de ce scrutin, le communistePaul Chastellain l’emporte dès le premier tour (50,6 %), à la tête d’une liste d’union de la gauche. Il est réélu en 1983 avec 54,8 % face à Jean Journé (UDF-RPR), mais est emporté par une crise cardiaque pendant le dépouillement.Raymond Erraçarret (PCF) est alors élu maire par le conseil municipal. Le nouvel édile retrouve son fauteuil en 1989 avec 54,1 % face à Jean Journé (UDF-RPR), puis de façon plus étriquée (51,3 %) en 1995, face à Gérard Trémège (UDF-RPR).
2001 marque alors une nouvelle alternance : Gérard Trémège, après une fusion des listes DL-UDF et RPR, devient maire avec 50,1 % des suffrages (26 voix d'avance) ; il est réélu le sous l'étiquetteUMP-Parti Radical « valoisien » avec cette fois-ci 54,3 % (1 705 voix d'avance surJean Glavany) et de nouveau le, cette fois-ci dès le premier tour avec 52,95 % des suffrages.
Tarbes est le chef-lieu de trois cantons (ne regroupant que des quartiers de Tarbes), eux-mêmes répartis sur les deux circonscriptions électorales des Hautes-Pyrénées : les cantons I et III dans la première, et le canton II dans la seconde :
Tarbes est une ville verte. Avec une surface totale d'espaces verts de83 hectares, elle permet d'apporter par habitant une surface moyenne de 19,30 m2 d'espaces verts.
Tarbes a obtenu sa quatrième fleur en 2002 dans le cadre duconcours des villes et villages fleuris et cherche à conserver cette distinction. Tarbes a également obtenu le Grand-Prix national de fleurissement[73]
Elle s'honore de plusieurs parcs arborés et fleuris.
Classé « Jardin remarquable » par leministère de la Culture, leJardin Massey couvre plus de11 hectares et offre une oasis de verdure en plein cœur de la ville. Il abrite de nombreuses variétés d'arbres. Son concepteur, le botanistePlacide Massey, né (1777) et mort (1853) à Tarbes, fut l'intendant des jardins de laReine Hortense puis le directeur desParcs de Versailles, Trianon, Sèvres et Saint-Cloud. Le jardin fut légué, ainsi que la grande demeure attenante de style oriental, à la ville de Tarbes par son propriétaire en 1853. Ouvert au public, le jardin abrite des arbres datant des années 1830. On y trouve des essences variées, des conifères et des cèdres. Outre les richesses botaniques, lejardin Massey accueille un musée[74], le cloître de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l'École Supérieure d'Art de Tarbes, uneorangerie, un parc animalier, unkiosque à musique. Selon la saison, il est possible de visiter leJardin Massey en calèche et en petit train. C'est ainsi un espace de détente privilégié voisin de la salle d'exposition du Carmel, de lamédiathèqueLouis-Aragon et des courts de tennis du parc Berrens[75].
Tarbes dispose d'un important pôle universitaire[81]. Outre les nombreuses offres débouchant sur unbrevet de technicien supérieur (BTS), et lesclasses préparatoires aux grandes écoles (CPGE) proposées par les lycées publics et privés, Tarbes accueille plusieurs établissements d'enseignement supérieur, situés pour la plupart sur le campus implanté face aux Pyrénées. Compte tenu de sa situation géographique, à la frontière de deux régions, le pôle universitaire tarbais est lié, à la fois, à l'académie de Bordeaux car il est partie intégrante de l'université de Pau et des pays de l'Adour, et à l'académie de Toulouse puisqu'il comprend aussi des établissements rattachés aux universités :Toulouse-II-Jean-Jaurès (Anciennement Toulouse-Mirail) etToulouse-III-Paul-Sabatier. Au total, la ville accueille environ 6 000 étudiants[82].
L'École nationale d'ingénieurs de Tarbes (ENIT)[83] est associée à l'institut national polytechnique de Toulouse. Son projet pédagogique vise à former des ingénieurs polyvalents, du génie mécanique au génie industriel, de forte culture et ouverture, capables de concevoir, de mettre en œuvre et de conduire des systèmes industriels et des équipements de production, dans le respect de l'environnement et de la sécurité[84].
Créé en 1998, à l’initiative du préfetJean Dussourd et encouragé par monsieur Joël-René Dupont, inspecteur d'académie, cet établissement privé[92] collabore avec de nombreuses universités et écoles prestigieuses en France et dans le monde (Université d'Oxford, Université Paris Descartes, ENS, Neurospin, INSERM, Royal Academy de Stockholm, Sibélius Academy d'Helsinki, Conservatoire de Lausanne, Neuchâtel, Genève...). On y enseigne la pédagogie deRobert Kaddouch auprès des professeurs du monde entier, et on y dispense un enseignement musical à des élèves de tout âge dont les plus jeunes sont des bébés. L'initiateur, Robert Kaddouch, a été proclamé citoyen d'honneur[93], par le maire, Gérard Trémège, le, puis chevalier des Arts et des Lettres le. L'école Kaddouch & Music Tarbes a fait naître la pédagogie Kaddouch, elle est l'école-mère avant celle de Pau et Paris, modèle des cours Kaddouch Clermont Ferrand, Toulouse, Neuchâtel (Suisse).
CEF3D : centre d'étude en fabrication additive métallique ;
CIMMES : centre d'ingénierie en mécanique, matériaux et ingénierie du collage, surfaces ;
CRTCI : centre de ressources et de transfert sur les composites innovants ;
CRC-IDCE : centre de ressources et de compétences information, décision et communication en entreprises ;
Métallicadour : centre de transfert de technologies en fabrication haute performance, usinage, robotisation, FSW et autres techniques d'assemblages ;
PRIMES : plate-forme de recherche et d'innovation en mécatronique, énergie et systèmes ;
Technacol : centre de ressources technologiques spécialisé dans l'ingénierie du collage ;
Toutes ces unités sont regroupées par la fédération « structure interdisciplinaire de recherche sur les systèmes, les instruments et leurs usages » (FED SIRYUS - 4144), créée par l'ENIT et le LGP. Sa vocation est de promouvoir les recherches interdisciplinaires[95].
La ville dispose également d'un centre hospitalier réparti sur trois sites qui forment le Centre hospitalier intercommunal de Tarbes - Vic-en-Bigorre (CHIC-TV). Le, l’établissement change de nom et devient le centre hospitalier de Bigorre (CHB) : un site de court séjour (« La Gespe » à Tarbes) et deux sites gériatriques (« L'Ayguerote » à Tarbes et Vic-en-Bigorre). Le projet du nouvel hôpital ultramoderne est en attente. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique Pyrénées-Bigorre constitue le deuxième pôle de santé de Tarbes. Chaque année en octobre, sont organisées lesJournées pyrénéennes de gynécologie, de reconnaissance mondiale.
Lemusée Massey[74] est situé, à l'intérieur duJardin Massey, dans une construction caractéristique de style byzantin et mauresque, copie d'un palais du Caire, dominé par une tour observatoire sur lesPyrénées et lePic du Midi de Bigorre. Le musée Massey est principalement connu dans le monde pour abriter le Musée International desHussards, une collection exceptionnelle de 15 000 pièces. Il présente également une riche collection des Beaux Arts.
La salle d'exposition du Carmel lui est complémentaire. Ce lieu de sensibilisation à l'art est un ancien couvent decarmélites datant de 1870.
Musées de Tarbes
Musée Massey.
Le musée de la Déportation et de la Résistance, inauguré en 1989, est né de la volonté d'associations d'anciens déportés et d'anciens résistants. On peut trouver sur les allées duGénéral-Leclerc leMonument aux morts des Hautes-Pyrénées et juste en face depuis 1964 le Mémorial des Martyrs de la Déportation.
Dans lamaison natale du maréchal Foch, ont été reconstitués sa chambre, son alcôve et son bureau.. On y conserve des objets souvenirs d'origine personnelle et militaire...
LeThéâtre des Nouveautés[96], construit en 1885, est unthéâtre à l'italienne, un écrin caractérisé par une séparation distincte entre la scène classique (16 mètres de longueur et 10 de profondeur) et la salle. La fosse d’orchestre et le parterre en forme de rampe permettent une visibilité et une acoustique parfaites. Les3 balcons en encorbellement sont en forme de fer à cheval. La capacité globale d’environ588 places en fait une salle conviviale qui donne une proximité entre la scène et le public. La façade et la salle associent despilastres, des colonnes, desmascarons, des guirlandes de fleurs, des frises grecques qui en font un lieu chargé d’histoire. Le plafond en voûte de la salle de spectacle et la toiture ont été entièrement restaurés en 2009. Dès lors, c’est une fresque représentantBacchus qui vient parfaire le plafond. Le Théâtre des Nouveautés est aujourd'hui un théâtre municipal.
La Gespe[97] est une salle, construite en 1961, à qui leMinistère de la culture a attribué, en 2000, le labelScène De Musiques Actuelles (SMAC). La salle de spectacle a une capacité de 1 000 personnes dont150 places assises en balcon.
Le Pari[98] est destiné exclusivement à la création contemporaine et aux spectacles vivants. Il accueille des artistes ou groupes d’artistes exprimant tous les aspects de la création (danse, musique, théâtre). Le Pari est situé en plein centre-ville et se présente comme un ensemble de trois salles (283 places,77 places et, pour la salle de répétition,18 places).
Le Méga CGR de Tarbes[100] est un cinéma comprenant onze salles « tout-numérique et 3D ». Ouvert depuis 2010, il est situé dans le nouveau quartier de l'Arsenal, à proximité du centre-ville.
Quelques formations rayonnent bien au-delà du département :
La Mandolinata[101], qui réunit un orchestre à plectres (mandolines, mandoles, guitares et accompagnée d'une contrebasse) et un ensemble choral à4 voix au répertoire varié comprenant plus d'une quarantaine de membres, filles et garçons. La Mandolinata de Tarbes fêtera ses80 ans en 2018 ;
Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes[103], qui représentent la tradition du chantorphéonique qui existe à Tarbes depuis 1856 ;
Boulevard des Airs groupe né sur les bancs du lycée de la ville. Leurs albums sont aujourd'hui certifiés plusieurs fois disque d'or et de platine. En, ils remportent lors de la32e cérémonie des Victoires de la musique le trophée de la chanson de l'année avec leur titreJe me dis que toi aussi. Le maire leur remettra quelques jours après la médaille d'or de la ville.
Par ailleurs, différentes écoles de musique s'offrent aux tarbais : notamment le conservatoire départemental Henri Duparc[104], l'école de musique Jack-Le Bourgeois, l'école Kaddouch[105].
Un musée du disque vinyle, le dernier disquaire des Pyrénées situé au centre-ville dans la galerie Alhambra, 43 rue Maréchal-Foch. Une exposition permanente d’œuvres basés sur le disque vinyle, des pièces uniques à découvrir.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[109],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 44 529 habitants[Note 10], en évolution de +10,44 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,1 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (29,6 %) est inférieur au taux départemental (34,2 %).
En 2018, la commune comptait 20 172 hommes pour 22 254 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
Tarbes a une vie associative très dynamique. Tout au long de l'année, elle propose diverses manifestations organisées principalement par les associations locales et/ou la ville.
Trois manifestations ont acquis une réputation internationale:
Equestria[113]: magie du cheval et des arts. Il accueille plus de 50 000 festivaliers en juillet, dans le cadre de l'ancienHaras National, aujourd'hui propriété de la ville.
Tarbes en Tango[114]: festival international detango argentin. L'une des plus grandes manifestations européennes centrées sur le Tango. Elle attire des milliers de festivaliers, au mois d'août.
Les Petits As - Le Mondial Lacoste[115]: tournoi de tennis le plus important au monde (championnat du monde officieux) pour les jeunes filles et garçons de 12-14 ans. Il se déroule à Tarbes depuis sa création en 1982 (janvier-février). Un tournoi de présélection (USA Playsoff) est organisé en Floride, aux États-Unis, depuis 2017[116].
Parmi les nombreuses manifestations et tournois organisés par les clubs locaux ou régionaux, le tournoi international de tennis :Les Petits As - Le Mondial Lacoste, émerge comme le championnat du monde officieux des 12-14 ans. Il est le plus important au monde dans cette catégorie d’âge, et a lieu chaque année à Tarbes depuis sa création en 1982.
Le groupeLa Dépêche du Midi dispose d'une édition quotidienne locale ainsi que d'une seconde édition comparable sous la marqueLa Nouvelle République des Pyrénées. Cette dernière ne parait pas le dimanche contrairement à la première qui parait tous les jours.
Le groupe Sogemedia édite l'hebdomadaireLa Semaine des Pyrénées. Une version de l'hebdomadaireLe Petit Journal est également disponible dans le département.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 26 977 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6 % d'actifs (51,6 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 34,4 % d'inactifs[Note 13],[I 11]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 14 152 actifs de15 ans ou plus ayant un emploi, 9 270 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 73,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % lestransports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
La concurrence traditionnelle entre les deux villes est à l'origine d'un emblématique exemple de gaspillage defonds publics, dénoncé parla Cour des Comptes et de nombreux économistes. Dans les années 1970, le projet d'un grand aéroport international commun, situé au cœur du triangle Tarbes-Lourdes-Pau, fut abandonné, contre toute logique économique, pour des querelles de clochers[130]. Le résultat aujourd'hui voit la coexistence de deux aéroports internationaux (Tarbes-Lourdes-Pyrénées etPau-Pyrénées), situés à seulement une quarantaine de kilomètres l'un de l'autre, et peu viables économiquement. Les deux plateformes totalisent plus d'un million de passagers par an, avec un équilibre économique fragilisé par la concurrence.
Tarbes est la deuxième ville industrielle de l'ancienne régionMidi-Pyrénées, malgré la disparition de l'arsenal (GIAT) et de ses 3 200 emplois. Aujourd'hui, elle s'illustre en particulier dans le secteur de la construction ferroviaire (avecAlstom :630 salariés) et dans le domaine de l'aéronautique et du spatial.
ÀBazet, au nord de Tarbes,Boostec, spécialiste mondial de la fabrication d'éléments en carbure de silicium, collabore avec l'Agence Spatiale Européenne, et coopère à différents programmes spatiaux internationaux d'envergure: satellites, télescopes (dont letélescope spatial Herschel lancé le[135]), camera spatialeRosetta[136], etc. Boostec fait aussi partie duPôle Européen de la Céramique[137].
Le site de l'usineAlstom de Tarbes est spécialisé dans les systèmes de traction ferroviaire, les modules de puissance et les appareillages.
le Parc des Pyrénées situé àIbos est aménagé pour l'accueil d'activités artisanales, industrielles, de services et de bureaux ;
le Parc Bastillac-Université est consacré à la recherche technologique ;
le Parc de l'Adour, àSéméac, est à vocation industrielle, commerciale et tertiaire ;
le Parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacré à l'artisanat et au tertiaire ;
l’Écoparc deBordères-sur-l'Echez fait l'objet de projets complémentaires concernant la production d’énergie (centrale de méthanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons Pyrénéennes et plate-forme frigorifique Dominique-Sallaberry Logistique en projet).
Calèche devant le NextHotel dans le quartier de l'Arsenal.
Chef-lieu desHautes-Pyrénées[144], située au pied des montagnes, à304 mètres d'altitude, Tarbes est un important carrefour du tourisme desPyrénées centrales[145]. De Tarbes on peut rayonner sur lepiémont et la montagne. Par temps clair, la vue sur lesPyrénées est très dégagée (plusieurs pics autour de 3 000 mètres sont bien visibles). Plusieurs villes et sites touristiques sont situés dans les environs :Lourdes[146],[147](21 km),Pau (40 km), lepic du Midi de Bigorre (2 876 mètres)[148] et son observatoire astronomique[149], leParc national des Pyrénées[150], lecirque de Gavarnie[151] et labrèche de Roland, les nombreuses stations de sports d'hiver et d'été, les stations thermales, les grottes et gouffres du département, etc.
La ville a développé des infrastructures favorisant l'accueil et les loisirs des visiteurs dans différents domaines, notamment : l'hôtellerie, les nombreux restaurants, des parcs arborés dont leJardin Massey classé « Jardin remarquable »[152], un complexe cinématographiqueMega-CGR de 11 salles, etc. L’aéroport International de Tarbes-Lourdes-Pyrénées[153] est un important aéroport régional qui a une forte activité durant la période touristique.
Halle et place du Foirail.Halle du Foirail.Halle Brauhauban.Halle Marcadieu.
Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale : la halle et place du Foirail, lahalle Brauhauban et lahalle et la place Marcadieu.
Tarbes est aussi le siège de laCompagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG)[160] devenue Rives et Eaux, en 2024[161], uneSociété anonyme d'économie mixte (SEM) de200 salariés[162], détenue à 68 % par des fonds publics qui"a pour objet principal de concourir à l'aménagement, à l'équipement et au développement économique des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cet objet comporte d'une part une mission générale de maîtrise de l'eau (...) d'autre part une mission de développement des zones rurales (...) ».
le « Grand Marché » a lieu le jeudi matin,place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui désigne l'espace bien particulier du « Grand Marché », qui a une dimension régionale et une personnalité propre : unehalle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4-Vallées » et une seconde, plus modeste, appelée « fontaine des Sources de l'Amour », fontaines érigées par des sculpteurs locaux au début du siècle.
le marché alimentaire se déroule tous les matins à lahalle Brauhauban, c'est un marché traditionnel.
le marché aux fleurs se déroule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchés à bestiaux.
le marché aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.
La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place de Verdun reproduisent le même schéma : elles disposent respectivement de deux fontaines réparties sur leurs extrémités et non en leur milieu.
Félicité Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l'édification de fontaines à chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative à la construction en 1883 d'unehalle de type Baltard éponyme[165]. Inaugurée en 1897[166], la monumentalefontaine des quatre vallées, alliant fonte et sculpture, figure les vallées de Bagnères, d'Aure, d'Argelès et la plaine de Tarbes[167]. À l'autre extrémité de la place, la plus modeste « Source de l'amour », en est comme l'écho.
Lafontaine Montaut trône jusqu'alors au centre de cet espace public puis est déplacée non loin sur la place du même nom. Portant le nom de son donateur, elle est sculptée par Nelli dans la pierre des Pyrénées et est érigée, une première fois, en 1874.
En 2008, l'ensemble est encore complété par l'aménagement d'une place voisine plantée de palmiers au nord de l'église Sainte-Thérèse éponyme[168].
La place de Verdun, rénovée pour la fin du deuxième millénaire, compte elle deux fontaines à l'aspect bien plus contemporain :
Au sud, la Grande Fontaine forme une cloche d'eau ludique et intermittente. Elle est secondée au nord par la fontaine des Droits-de-l'Enfant, où un puissant jet d'eau soulève une boule d'une tonne de marbre rose que l'on peut faire pivoter à la seule force du poignet.
Réplique de la Fontaine de l'Alhambra.
Une réplique de la fontaine mythique de l'Alhambra à Grenade en Espagne est située au 43 rue Maréchal-Foch, dans le patio verdoyant d'une galerie commerciale.
Lafontaine de l'Inondation qui fut installée place de Verdun en 1901 a été déplacée en 1934, place de la Courteboule, dans le quartier Soult. Une famille et sa chèvre fuyant les eaux y figurent. Il s'agit d'une allusion à l'inondation de 1875.
D'autres fontaines peuvent encore être citées telles celles du Cours Reffye, de la place Saint-Jean ou celle de la Gespe, place André-Guerlin.
Leharas de Tarbes est composé d'un parc de9 hectares abritant des bâtiments de style empire dont la Maison du Cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d'une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, lecheval navarrin. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifère grise, galets de l'Adour, briques et ardoises. Il est doté d'unmanège et d'écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en châtaignier remarquable.
Durant laguerre franco-allemande de 1870,Jean-Baptiste Verchère de Reffye établit, dans l'ancien magasin des tabacs à Tarbes, un atelier de construction d'artillerie communément dénommé « Arsenal ». On y produisit pour l'armement militaire jusqu'en 2006. Le site se tourne aujourd'hui vers les activités tertiaires. L'ancien magasin des tabacs abrite les Archives Municipales et les réserves du musée Massey. En face, vient se dresser la maison des associations et son campanile.
L'ancien site de l'Arsenal a été rénové pour accueillir des commerces, des lieux de loisirs (Méga CGR, un deuxièmebowling,laser quest[169], restaurants...), des bâtiments municipaux ou communautaires (archives, maison des associations, pépinière d'entreprises...) et des entreprises.. L'architecture industrielle du lieu y est préservée. Sa genèse a lieu en1871 avec comme principal protagonisteJean-Baptiste Verchère de Reffye[170]. Sa sénescence industrielle intervient lors de l'annonce en 2003 de la fermeture du site GIAT, héritier de l'arsenal de 1871.
Vestiges industriels de Tarbes
Bâtiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations.
Bâtiment 119 devenu complexe cinématographique.
Bâtiment 103 devenu archives municipales.
L'usine (des sports).
Pont roulant du bâtiment 117 devenu complexe de loisirs.
Cette zone jouxte, àAureilhan, l'usine de céramique Oustau qui a été fondée en1873 parLaurence Oustau. Les bâtiments de l'usine, abondamment décorés de briques vernissées, ont été protégés au titre desMonuments historiques en1994.
Plus excentrée encore vis-à-vis du centre-ville en direction dePau ouIbos, se situe non loin l'église Sainte-Anne.
L'église Saint-Jean-Baptiste, communément dénommée église Saint-Jean, se situe elle au cœur du centre commerçant, à cheval entre la rue Brauhauban, devenue piétonne dans sa partie occidentale, et la rue Maréchal-Foch. Plusieurs fois dévastée lors des guerres de religion, sa structure, datant duXVe siècle, reste marquée par le courantgothique méridional. Au Moyen Âge, l'édifice joue un rôle majeur dans la cité et les États de Bigorre s'y réunissent. L'église abrite un orgue remarquable ainsi que de nombreuses chapelles baroques. L'autel majeur est une œuvre de Jean Brunello. Le clocher de style néo-roman date duXVIIe siècle[173].
L'église Saint-Antoine voit le jour, à proximité du site de l'Arsenal, en 1896. Elle est ainsi à lier au passé ouvrier de cette paroisse où œuvrent des franciscains conventuels[175].
L'actuel lycée Théophile-Gautier, rue de l'Abbé-Torne, jadis dirigé par lesDoctrinaires (frères de la doctrine chrétienne), abrite une chapelle dont l'autel majeur est classémonument historique. Il a été réalisé par le sculpteur bigourdanDominique Ferrère à l'époque baroque.
L'institution Jeanne-d'Arc comporte une chapelle à la décoration d'inspirationart déco.
L'hôpital de l'Ayguerote, rue d'Ayguerote, devenu maison de retraite, comprend une chapelle baroque.
LeCarmel, rue Théophile-Gautier, de Tarbes a été fondé en 1870. Il a reçu la visite de sainteElisabeth de la Trinité lors de son séjour dans les Pyrénées. Aujourd'hui les carmélites ont quitté la ville. Les bâtiments sont la propriété de la ville de Tarbes: la chapelle est devenue un lieu d'expositions. Le cloître n'est pas accessible au public.
La chapelle du lycée Saint-Vincent-Paul, rue Saint-Vincent-de-Paul, la chapelle ensemble scolaire du Pradeau de Séde, rue Mesclin, la chapelle (ANRAS), rue Eugène Térot.
D'autres beaux exemples de maisons bigourdanes sont visibles rue de la Victoire, rue Clemenceau ou encore rue du Régiment-de-Bigorre. Elles sont reconnaissables à leurs portes en bois sculptées, à leurs crépis de couleur qui rehaussent les encadrements en pierre marmorifère grise, à leurs balcons de bois sous toit et à leurs toitures d'ardoise percées de lucarnes.
Au gré des mutations de son père,Théophile Gautier est, lui aussi, né rue Brauhauban. La demeure est encore aujourd'hui visible. La famille n'y habita cependant que trois ans. Larue Brauhauban abrite également la maison natale d'un autre poète duXIXe siècle,Laurent Tailhade.
Ancienne villa dite Tour Massey puis Musée Massey.
Maurice Trélut (1881-1944), maire « modéré » de Tarbes de 1935 à 1944,résistant etdéporté. Catholique, il est révolté par les persécutions dont sont victimes les juifs. Avec, notamment, la complicité du directeur et des religieuses de l'hôpital de Tarbes, il organise un réseau qui a sauvé un nombre important de juifs de la déportation. Arrêté par la Gestapo, il meurt endéportation àBuchenwald, en 1944.Israël lui a décerné le titre deJuste parmi les nations; son nom est inscrit aumémorial de Yad Vashem enIsraël. Lestade omnisports de la ville (1969) porte son nom car il fut aussi l'un des joueurs de rugby duStadoceste tarbais et le président duComité Armagnac-Bigorre (rugby).
Gabriel Sempé (Tarbes, 1901 - Tarbes, 1990), Médecin, cet érudit, collectionneur d'œuvres d'art, a été dans sa jeunesse un athlète:11 fois champion de France du110 mètres haies, deux fois recordman de France de la spécialité, en 1928, et deux fois demi-finaliste aux Jeux Olympiques (Paris, en 1924 et Amsterdam, en 1928).
René Valmy (Tarbes, 1920 - Tarbes, 1977). Spécialiste du sprint: neuf fois champion de France, entre 1939 et 1945.
Annick Level (Tarbes, 1942), escrimeuse (fleuret), plusieurs fois championne de France, elle participe aux JO de Tokyo (1964), et Mexico (1968), médaille de bronze aux Championnats du Monde de 1970;
Patrick Baldassara (Lyon, 1952),footballeur ancien joueur de l'Olympique Lyonnais, de Montpellier et du Stado. Reconverti entraîneur, il fait toute sa carrière auTarbes Pyrénées Football où il devient dirigeant et éducateur.
Philippe Dintrans (Tarbes, 1957),rugbyman ancien talonneur du Stadoceste Tarbais et capitaine du XV de France 51 sélections ;
Christian Ortéga né à Tarbes en 1961, début à Séméac, basketteur professionnel à Orthez de 1980 à 1991 (Champion d'Europe Korac, 2 fois champion de France, Vainqueur Tournoi des As, capitaine de l'Élan Bearnais Orthez, 2 fois All Stars, 8 sélections équipe de France), St-Quentin, Mulhouse...Actuellement Coach.
Olivier Azam (Tarbes, 1974), est un ancien joueur international français de rugby à XV
Sylvain Tanir (Tarbes, 1975),rugbyman ancien joueur du RC Narbonne, de la Section Paloise, Us Dax et de Tarbes ;
Sébastien Fauqué (Tarbes, 1977),rugbyman demi d'ouverture ancien joueur du MTG XV, du RC Toulon, de l'Aviron bayonnais, et de l'Atlantique Stade rochelais ;
Céline Dumerc (Tarbes, 1982),basketteuse meneuse titulaire de l'équipe de France ; (championne d'Europe en 2009, vice-championne olympique à Londres en 2012)
Vincent Forgues (Tarbes, 1983),rugbyman troisième ligne aile ancien joueur de Toulouse, Pau et Brive ;
Lionel Beauxis (Tarbes, 1985),rugbyman champion du monde des moins de21 ans en 2006 et international tricolore 23 sélections ; Ancien entraineur de Castres, Mont de Marsan et Tarbes. Actuel sélectionneur adjoint de l'équipe d'Italie.
Wenceslas Lauret (Tarbes, 1987),rugbyman troisième ligne aile joueur du Racing Métro et ancien joueur du Biarritz olympique. International tricolore ;
Adrien Théaux (Tarbes, 1984),skieur alpin spécialiste de la descente et du Super G ;
Hélios Latchoumanaya, né en 2000 à Tarbes, est un pratiquant de judo, déficient visuel. Il est double Champion du monde et double champion d'Europe (2022 et 2023), dans la catégorie des moins de 90 kg. Il représente la France aux jeux paralympiques organisés à Paris en 2024. Hélios remporte la médaille d'argent (catégorie moins de 90 kg).
Christian Laborde, né àAureilhan en 1955 (banlieue de Tarbes), écrivain, chroniqueur et pamphlétaire français. Ami deClaude Nougaro, il est connu pour avoir subi la dernière censure littéraire en France (1989) ;
Jules Laforgue (1860-1887), poète français, né àMontevideo (Uruguay) où son père, originaire de Tarbes, a ouvert une école. Il rentre à Tarbes en 1866 avant de partir pour Paris en 1875 ;
Pierre-Benoît Soult (1770-1843), général français de la Révolution et de l’Empire, frère puîné du maréchal d'EmpireSoult, mort à Tarbes.
Francis Pottier (1910-1999), né à Fontaine-au Bois (Nord), général de Brigade, héros de la Résistance sous le vocable "Quasimodo", vécut enBigorre jusqu'à sa mort. Dans la nuit du 14 au, à la tête d'une vingtaine de résistants, dont Gaston Murray et Robert Eychenne, il fait sauter, dans la banlieue de Tarbes, la fonderie des usines Hispano-Suiza (aujourd'huiAlstom) qui fabriquait des pièces d'avions destinées à laLuftwaffe allemande[184]. Cette destruction permit à Tarbes et à sa banlieue d'éviter les bombardements de l'aviation alliée avec les nombreuses victimes civiles qui en auraient résulté. Par la suite lecorps franc commandé par le général Pottier fut appelé "Le Commando Hispano".
Barbara, (1930-1997),auteur-compositeur-interprète. Enfant, Monique Serf (son véritable nom) vécut à Tarbes, 3bis rue des Carmes, au début de laguerre 1939-1945. Elle y subit la première agression de son père qu'elle confirmera dans ses mémoires(Il était un piano noir, page 25).
Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes, représentent dans cette ville la tradition du chantorphéonique qui y existe depuis 1856.
Jean Claire, né à Tarbes (1920-2006) est un moine bénédictin,musicologue grégorien[187] de référence mondiale. Il découvrit l'origine duchant grégorien ainsi que les chants liturgiques existant avant celui-ci.
Maurice Cocagnac frèredominicain, peintre et dessinateur, auteur-compositeur, écrivain et voyageur, né à Tarbes en 1924 ;
Yvette Horner, née à Tarbes (1922-2018),musicienne,accordéoniste de renommée internationale, plusieurs fois primée. Elle est enterrée au cimetière communal.
Robert Kaddouch,pianisteconcertiste etpédagogue, reconnu sur le plan international, est le créateur de la pédagogie Kaddouch[188],[189]. La Méthode Kaddouch a fait l'objet d'une étude scientifique sur le développement global de l'enfant par des chercheurs du Groupe d'imagerie neurofonctionnelle du développement (Gindev) de l'université Paris V[190]. Tarbais depuis 1966, Robert Kaddouch a reçu deux médailles de la ville de Tarbes et été fait citoyen d'honneur par le maire de Tarbes, Gérard Trémège, le[93]. MadameFrançoise Nyssen, Ministre de la Culture, lui a décerné, en, la médaille dechevalier des Arts et Lettres. Robert Kaddouch donne des conférences en France et à l'étranger.
Jean-François Larrieu, artiste peintre mondialement connu, né à Tarbes le 28 février 1960. Il expose dans le monde entier: Europe, New-York, Séoul, Dubaï, Singapour, Chine, Japon,etc. Il préside laFondation Taylor.
Firmin Michelet, sculpteur né à Tarbes en 1875, mort en 1951.
Bertrand-Sévère Laurence (1790-1870), né àOroix, dans le département, évêque de Tarbes de 1845 à 1870. Il est principalement connu du grand public pour avoir été "l'évêque des apparitions", c'est-à-dire l'évêque de Tarbes durant lesapparitions de Lourdes en1858, et pour les avoir reconnues au nom de l’Église catholique quatre ans plus tard, le.
SainteÉlisabeth de la Trinité (1880-1906). C'est lors de leur séjour à Tarbes, en 1898, que sa mère, fermement opposée à sa vocation religieuse, commença à évoluer, impressionnée par la joie d'une jeunecarmélite tarbaise.
Pierre-Marie Théas (1894-1977), évêque de Tarbes et Lourdes,résistant etdéporté. Comme, notamment, lecardinal Gerlier, ancien évêque de Tarbes, etJules Saliège,archevêque de Toulouse, il est l'un des cinq évêques français à avoir protesté publiquement, avec une très grande fermeté, contre les persécutions antisémites nazies. Le dimanche, alorsévêque de Montauban, il fait lire en chaire dans toutes les paroisses une lettre[191] dénonçant sévèrement les persécutions et les actes de "barbare sauvagerie" dont sont alors victimes les juifs, "traités comme un vil troupeau", "au mépris de la dignité humaine". Il a aussi encouragé et apporté une assistance matérielle et morale soutenue aux juifs (faux certificats de baptêmes, camouflages dans les couvents et institutions religieuses, etc). Arrêté par la Gestapo en 1944, il sera interné aucamp de Compiègne, puis libéré par les Américains. Nommé évêque de Tarbes et Lourdes (1947-1970), il fut l'initiateur de la grande basilique souterraine deLourdes. DéclaréJuste parmi les nations par l'état d'Israël, son nom est inscrit aumémorial de Yad Vashem, en Israël. Monseigneur Théas est enterré dans la cathédrale de Tarbes, au pied de l'autel de la Vierge.
Lagarbure[193], plat typique de Bigorre, est une revigorante soupe aux légumes et haricots tarbais dans laquelle on cuit le confit et le "camailhou" (os du jambon du pays)[194].
Leporc noir de Bigorre[196]. Très ancienne race sauvée de la disparition en 1981, ce produit d'exception nécessite des conditions d'élevage en plein air qui respectent les exigences de cette race pure et s'appuie sur un savoir-faire traditionnel. Au bout de14 mois de soins attentifs et un affinage naturel minimum de18 mois, le Porc Noir de Bigorre donne un jambon de premier choix.
Legâteau à la broche, gâteau bigourdan par excellence, au bon goût de feu de bois. C'est une recette réservée à ceux qui possèdent une cheminée car la cuisson se fait « à la broche » devant une flambée. Un cône est arrosé lentement de pâte afin d'obtenir des couches successives, qui au bout de plusieurs heures de cuisson, donnent un gâteau de forme conique[198]. Il peut se conserver plus d'un mois et ne doit être consommé qu'au bout du3e jour avec ou sans crème anglaise.
Le fromage des Pyrénées, de chèvre, vache, brebis ou mixte (vache-brebis).Fromage fermier, généralement moulé à la main, salé et affiné en cave fraîche.
Jean Paulhan,Les Fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres (1936 & 1941).
La ville de Tarbes est citée dans le mangaZero no tsukaima chapitre 28 page 8. C'est la ville où se rend le héros pour trouver une ancienne machine de guerre. Elle est aussi le lieu d'une grande bataille.
DansLes Trois Mousquetaires (1844), le roman d'Alexandre Dumas (Père),D'Artagnan vient de Tarbes[199]. En réalité, leD'Artagnan historique est né à une soixantaine de kilomètres de là, auchâteau de Castelmore, près deLupiac, dans le département voisin duGers. Le village d'Artagnan, d'où vient la famille de sa mère, et dont il a choisi de prendre le nom, est, lui, bien situé dans lesHautes-Pyrénées, à20 kilomètres au nord de Tarbes, ce qui peut expliquer « l'erreur » du romancier. Contrairement à une autre erreur du romancier, Artagnan est situé enBigorre (Hautes-Pyrénées) et non enBéarn (Pyrénées-Atlantiques).
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Tarbes comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées,Guide de la recherche,, 56 p.(lire en ligne).
↑Rapport de l’AERES sur la structure fédérative : Structure Interdisciplinaire de Recherche sur les Systèmes, les Instruments et leurs USages (SIRYUS) sous tutelle des établissements et organismes : Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes,, 6 p..
↑Aline Leclerc, « Les Forges de Tarbes, qui usinent les obus des canons Caesar, relancées par la guerre en Ukraine »,Quotidien,(lire en ligne, consulté le)