'Īrava mātāmua : E fānauhia te tāʻātoʻaraʻa o te taʻata tupu ma te tiʻamā 'e te tiʻamanaraʻa ʻaifāito. ʻUa ʻī te manaʻo paʻari ʻe i te manava ʻe ma te ʻāʻau taeaʻe ʻoia tā rātou haʻa i rotopū ia rātou iho, e tiʻa ai.[2]
La normeISO 639 représente le tahitien par le code à 2 lettresty; les codesta,th,ti ettt sont respectivement utilisés pour letamoul, lethaï, letigrigna et letatar, ces langues ayant plus de locuteurs vivants. La normeISO 639-3 utilise le code à 3 lettrestah et catégorise le tahitien comme une langue individuelle, car distincte des autreslangues tahitiennes, et vivante, car il reste lalangue maternelle de dizaines de milliers de Polynésiens. Pour indiquer le tahitien comme langue de base, l’IETF reprend commeétiquette d'identification le codeISO 639-2ty. Dans la classificationphilologique de l’Observatoire linguistique, le tahitien est inclus dans la phylozone transpacifique, numéroté39, du phylosecteur austronésien, classé dans la série39-CA (dunukuoro aurapanui), dont les langues entretiennent des relations complexes résultant de migrations interinsulaires, dans le réseau39-CAQ des langues tahitiennes et maories (incluant les langues marquisiennes). Le tahitien est donc identifié39-CAQ-h dans le « Registre de la Linguasphère ».
LaLondon Missionary Society édite en 1851 « a Tahitian and English Dictionary ». En 1861, le tahitien est présenté parÉtienne Jaussen comme un « dialecte tahitien » de la « langue maorie ». Dès 1887, il revoit cette dénomination pour privilégier celle de « langue tahitienne ». Les notices d’autorité contemporaines identifient cette langue sous le nom « tahitien » en français et « Tahitian » en anglais.
Le tahitien se nomme lui-même « reo tahiti », soit mot-à-mot « langue de Tahiti » ou « langue tahitienne »[15]. Lorsque le contexte est univoque, il est égalementmétaphoriquement appelé « reo māʻohi », c'est-à-dire « langue parlée par les Polynésiens »[10]. Cet usage métaphorique, apparu à la fin desannées 1970 et employé aussi bien en tahitien qu'en français local, sert une revendication identitaire en marquant une distinction avec la culture française[16].
La seconde vague de peuplement de l′Océanie permis aux premiersPolynésiens venant desFidji d’atteindre vers l’an300 lesIles de la Société, jusqu’alors inhabitées. Ils apportèrent donc leur langue et n’eurent à subir aucune influence externe dans son évolution pendant plusieurs siècles. De tradition orale, il ne reste que des indices indirects de cette évolution.
Le langage parlé était autrefois l'apanage des puissants. Le peuple faisant autant que possible l'économie du langage, lui substituant des gestes et mimiques[17]. Il en reste aujourd'hui de nombreuses traces (par exemple le haussement de sourcil pour indiquer son approbation[18],[19]).
Le vocabulaire s'enrichit avec l'introduction de mots nouveaux issus de la langue parlée par les missionnaires, mais aussi des langues latine, grecque ou hébraïque. Aujourd'hui encore, c'est autour de l'Église (catholique) et surtout duTemple (protestant) que le Tahitien apprend à parler sa langue.
De même que les missionnaires ont donné au tahitien moderne un vocabulaire religieux particulièrement complet, les interprètes l'ont doté d'un vocabulaire administratif et juridique exhaustif et l'ont rendu apte à exprimer sans difficulté le langage des actes, jugements et textes législatifs. Ce vocabulaire est souvent tiré du français.
Quelques mots tahitiens se sont également introduit dans la langue française[22], comme leparéo[23] du tahitienpāreu. De nombreux plats de lacuisine de Tahiti ne sont connus en français que sous leur nom tahitien (po’e, mā’a tinitō, etc.).
La langue tahitienne se trouve en concurrence avec la langue française,langue officielle en tant que « langue de la République » (art. 2 de la Constitution). Parmi les langues régionales du territoire français, le tahitien est une de celles qui se maintiennent le mieux. En 2015, les meilleures estimations disponibles[4] indiquent entre 61 850 et 68 260 locuteurs en Polynésie française. En 2013,Statistics New Zealand ne recensait que 240 résidentsnéo-zélandais parlant tahitien[24]. Aucune estimation n'est en revanche disponible pour les 5 600Tahitiens de Nouvelle-Calédonie ou les autres Polynésiens émigrés.
Le tahitien reste la langue maternelle d'une partie de la population des îles de la Société ; le bilinguisme est devenu courant, mais la connaissance du tahitien est considérée comme nécessaire par le personnel politique dePolynésie française[Notes 1]. Un phénomène caractéristique de la vie politique est l'utilisation, à partir des années 1960, du tahitien pour les noms des partis politiques, notamment le PupuHere Aia, successeur duRDPT, et de façon plus surprenante, leTahoeraa Huiraatira, ex-Union tahitienne, fondée à l'origine dans une perspective anti-autonomiste.
Le tahitien est aussi utilisé dans les cultes chrétiens, dans un certain nombre de médias et dans l'édition.
Les prénoms polynésiens,notamment tahitiens, sont couramment donnés aux enfants nés en Polynésie française, quel que soit le lieu de naissance de leur mère[25].
Dans unarrêt du 29 mars 2006, (Haut-commissaire de la République en Polynésie française, M. Fritch,no 282335), leConseil d'État a annulé une disposition du règlement intérieur de l'Assemblée de la Polynésie française, autorisant les orateurs à s'exprimer « en langue française ou en langue tahitienne ou dans l'une des langues polynésiennes », estimant que cette disposition était contraire à l'article 57 de la loi organique du, qui dispose : « Le français est la langue officielle de la Polynésie française. Son usage s'impose aux personnes morales de droit public et aux personnes de droit privé dans l'exercice d'une mission de service public ainsi qu'aux usagers dans leurs relations avec les administrations et services publics ».
L'Académie tahitienne, créée en 1972, a pour objectif de sauvegarder, d'enrichir et de promouvoir la langue tahitienne. Elle est notamment à l'origine d'une grammaire, de dictionnaires et de lexiques tahitiens.
L'utilisation littéraire du tahitien est promue à partir des années 1970 par un groupe de personnalités à l'origine de l'Académie tahitienne. La littérature tahitienne moderne est illustrée notamment parHenri Hiro (1944-1990),Flora Devatine (née en 1942 ; membre de l'Académie) et Jean-Marc Pambrun (1953-2011), mais est restée dans l'ensemble modeste.
Le site de l'Académie tahitienne propose un dictionnaire tahitien-français/français-tahitien en ligne, qui permet de traduire les mots et d'écouter la prononciation de certains mots tahitiens[27].
En 2017, le service de la traduction et de l'interprétariat tahitien lance une application mobile de traduction français-tahitien et tahitien-français, Reo[28]. En 2021, une version web est ajoutée, qui permet également des traductions entre le tahitien et l'anglais[29].
Depuis les premières transcriptions, le tahitien a connu près d'une dizaine de graphies différentes[30]. Aujourd'hui encore, le sujet fait débat entre les spécialistes de ces questions, particulièrement en ce qui concerne la notation de la glottale et dans une moindre mesure celle de l'allongement vocalique.
Deux systèmes d'écriture concurrents semblent néanmoins être les plus fréquemment utilisés :
le système adopté par l'Académie tahitienne, officiel et adapté à tout type de locuteur car strictement phonétique ;
le système de l'Église protestante māòhi dit « Raapoto », particulièrement adapté à un usage par les locuteurs natifs, car contenant des simplifications évidentes.
Le système de l'Église protestante māòhi dit « Raapoto », du nom de son auteur,Turo a Raapoto, note la glottale en surmontant la voyelle qui la suit d'unaccent grave (à, è, ì, ò, ù) nommétuì et l'allongement vocalique d'un macron appelétāumi. Néanmoins lorsque la voyelle longue est combinée à la glottale, celle-ci est surmontée d'un accent circonflexe nommétāfare[30]. Lorsque l'occlusive glottale est entre deux voyelles identiques, elle n'est pas transcrite[35]./ʔaːmui/ est ainsi transcrit ‹ âmui ›.
Exemple avec la première phrase duIa orao Tahiti Nui, en vert les différences avec la graphie de l'Académie :
« Ua rahu te Atua ito ù âià, hononoànoà o te motu rau, heihei i te puarii au e, e firi nape mōrohiòre,o ta ù ia efaateniteni nei. »
L'enseignement du tahitien du primaire au supérieur se fait aujourd'hui selon l'une ou l'autre des graphies en fonction des choix ou partis pris des enseignants ou de leurs formateurs, ce qui n'est pas sans poser de problèmes sur le plan de la cohérence pédagogique.
Selon la graphie de l'Académie tahitienne, l'alphabet tahitien se compose de 13 lettres et de trois signes diacritiques (l'apostrophe, lemacron et letréma).
Le tahitien compte cinq voyelles notéea,e,i,o,u[36].
Comparativement aufrançais[37], les lettresi eto se prononce de manière similaire ; la lettrea est plus proche de l'antérieure[a] que de la prononciation française standard[ä] ; la lettree se prononce[e] comme le graphème ‹ é › en français ; la lettreu se prononce[u] comme le digramme français ‹ ou ›.
Certaines diphtongues sont usuellement prononcées comme des monophtongues sans que cela soit considéré comme incorrect (par exemple ‹ a’e › danspīra’e se prononce usuellement[ɛ]. D'autres modifications sont considérées[Par qui ?] comme fautives : par exemple ‹ iho › dansvaiiho se prononce usuellement[ ʃ ] (comme en français le digramme‹ ch ›).
Comme la plupart des langues d'Océanie, le tahitien fait pour cette catégorie de termes[Notes 2] une distinction entre le duel et le pluriel, et entre l'inclusif et l'exclusif (distinctions que l'on retrouve dans leslangues malayo-polynésiennes en général).
Vau : je, moi ;`ua 'amu vau i te i'a : « J'ai mangé le poisson » ;E haere au i te fare ha’api’ira’a ānānahi : « J'irai à l'école demain » ;E 'ārote au inānahi, no te ua rā, 'ua fa'aea vau : « J'allais hier labourer (le champ), mais j'ai dû abandonner car il a plu ». À noter que « vau » devient « au » après « e » et « i ».
'oe : tu, toi ;'ua 'amu 'oe i te i'a : « Tu as mangé le poisson » ; 'ua fa'a'ino 'oe tō mātou pereo'o : « Tu as cassé notre voiture » ;'o 'oe ho'i, te ta'ata ta te ha'avā e 'imi nei : « Tu es l'homme que la police recherche ».
'ōna/'oia : il, lui, elle ; 'ua amu 'ōna i te i'a : « Il/elle a mangé le poisson » ;'Eaha 'ōna i haere mai ai ? : « Pourquoi est-il/elle venu(e) ? » ;'aita 'ona i 'ō nei:« Il/elle n'est pas là ».
Tāua : inclusif, nous deux (inclusif : toi et moi) ;'ua amu tāua i te i'a : « Nous (toi et moi) avons mangé le poisson » ;haere tāua : « Allons-y » ; 'o tō tāua hoa tē tae mai ra : « Nos amis arrivent ».
Māua : nous deux, (exclusif : lui/elle et moi) ;'ua amu māua i te i'a : « Nous (lui/elle et moi) avons mangé le poisson » ; e ho'i māua ma Titaua i te fare : « Titaua et moi rentrons chez nous » ;No māua tera fare : « Cette maison est la nôtre ».
'ōrua : vous deux ;'ua amu 'ōrua i te i'a : « Vous deux avez mangé le poisson » ;Haere 'ōrua : « Allez-y » ;Na 'ōrua teie puta : « Ce livre vous appartient à tous les deux ».
Rāua : ils, elles (deux) ;'ua amu rāua i te i'a : « Eux deux ont mangé le poisson » ;Nō hea mai rāua ? : « Où étiez-vous tous les deux ? » ;'o rāua 'o Pā tei noho i te fare: « Lui (ou elle) et Pa sont restés chez eux ».
Tātou : Nous (inclusif : vous - 2 ou plus - et moi) ; 'o vai tā tātou e tīa'i nei : « Qui attendons-nous ? » ;E'ore tā tātou amura'a toe: « Nous n'avons plus de nourriture ».
Mātou : nous (exclusif : ils, elles et moi) ; 'o mātou ma Herenui i haere mai ai : « Nous sommes venus avec Herenui » ; 'ua 'ite mai 'oe ia mātou : « Tu nous as vus ».
'outou : Vous tous ;'a haere atu 'outou, e pe'e atu vau : « Partez devant, je vous suis » ;o 'outou 'o vai mā i haere ai i te tautai ?: « Avec qui êtes-vous partis pêcher ? ».
Rātou : Ils, elles, eux (plus de deux) ;'ua pe'ape'a rātou 'o Teina : « Ils se sont se querellés avec Teina » ;Nō rātou te pupu pūai : « Ils ont l'équipe la plus forte ».
L'aspect verbal[Notes 3] est un élément important de la grammaire tahitienne ; il est marqué par des tournures ajoutées à la forme verbale :
Tē… nei : Indique que l'action est en train de s'accomplir ;Tē mana'o nei au i te ho'i i te fare : « Je pense que je vais rentrer à la maison » ;Tē 'ata nei rātou : « Ils sont en train de rigoler » ;Tē tanu nei au i te taro : « Je plante du taro ».
'ia : Indique un souhait, un désir (voir également plus bas condition, supposition) ; 'ia vave mai ! e tāere tāua : « Dépêche toi ! nous allons être en retard » ; 'ia haere vitiviti, e pō teie : « Viens vite, il va bientôt faire nuit » ; 'ia tae mai i te 'ohipa ā te po'ipo'i Monirē : « Viens travailler lundi matin » ;Teie te pēpē'uru, 'ia 'amu 'oe : « Voici du pudding d'arbre à pain, manges en ».
'a : Exprime un ordre, un commandement, le devoir, l'obligation ; 'a pi'o 'oe i raro ! : « Baisse-toi ! ; 'a ti'a i ōnei ! : « Lève-toi de là ! ;'a haere 'ōna e ti'i ia Teina : « Il devrait partir et aller chercher Teina » ;'a fa'aea, e tēnā ta'ata 'eiā : « Arrête-toi là voleur ! ».
'eiaha/'iaha : marque l'interdiction ; 'eiaha e hi'o : « Ne regarde pas ! » ; 'eiaha e parau : « Ne parle pas ! » ;'eiaha e haere, tē fa'apiha'a nei mina i te tī : « N'y va pas, Mina est en train de préparer (faire chauffer) le thé » ;'ua a'o 'ōna ia tātou 'eiaha e ha'ape'ape'a ia rātou : « Il nous a prévenus que nous ne devions pas leur créer de problèmes ».
e… ana : Exprime une action ou un état habituel ;E noho ana 'ōna i Fare i tē reira taime : « À cette époque, il vivait à Fare (Huahine) » ;E haere ana 'oe i te 'ori ? : « Est-ce que tu as l'habitude d'aller danser ? » ;E tāere ana 'ōna : « Il est toujours en retard ».
e : Exprime une action ou un état inaccompli ;e hīmene Mere ānapo : « Marie chantera ce soir » ;'ua kite vau e riri rātou : « Je sais qu'ils seront en colère ».
'ua : Exprime une action accomplie, un état présent (perçu comme différent d'un état précédent), ou la surprise : 'ua 'ite mai 'oe ia mātou : Tu nous as vus ; 'ua maita'i 'oe ? : Cela va mieux maintenant ? ; 'ua oti te tu'era'a popo : Le match de foot est terminé ;'ua riri au : « Je suis mécontent, en colère » ; 'ua nehenehe : « Comme c'est beau ! ».
I…nei : Exprime une action définitivement terminée ou un état passé. I fānau 'aia i Tahiti nei : « Elle est née ici à Tahiti ».
I... iho nei : Exprime une action terminée mais dans un passé immédiat. I tae mai iho nei 'ōna : « Il vient juste d'arriver ».
'ahiri/'ahani : exprime une condition, une supposition irréelle ;'ahani 'oe i fa'atōroa ia'u, ua noho mai vau i Tahiti nei: « Si tu m'avais donné un travail, je serais resté ici à Tahiti » ; 'ahiri te pahī i ta'ahuri, 'ua pohe pau roa ia tātou : « Si le bateau avait chaviré, nous serions tous mort ».
'aita : exprime lanégation.'aita vau e ho'i mai : « Je ne reviendrai pas » ; 'aita 'ōna i fānau i Huahine nei : « Elle n'est pas née ici à Huahine ».
PourLouise Peltzer, le retour des langues polynésiennes dans les écoles depuis lesannées 1980 assure l’attachement des Polynésiens à leurs langues vernaculaires[39]. Jacques Vernaudon disait en 2015 :« si on ne fait rien, dans une génération nous aurons affaire à une langue morte »[40]. PourJacques Leclerc, la disparition du tahitien est probable à terme. Son influence restera néanmoins forte dans le français parlé en Polynésie[41].
↑Gaston Flosse, dont la langue maternelle est lemangarévien, a appris par la suite le français et le tahitien
↑Lesdéictiques personnels correspondent à ce qui est couramment appelé « pronoms personnels » ; le mot « pronom » est cependant inapproprié, parce que si « il », « elle » et « ils » peuvent être remplacés par un nom, ce n'est absolument pas le cas de « je », « tu », « nous » et « vous ». « Déictique » signifie : « (mot) qui sert à désigner ».
↑L'aspect (défini/indéfini, achevé/inachevé, etc.) existe en français, mais la notion est peu utilisée parce que l'accent est mis sur le « temps » et le « mode » du verbe. Dans d'autres langues, l'aspect est aussi important que le temps, voire plus important.
↑« Paréo », surDictionnaire de l'Académie française neuvième édition(consulté le).
↑(en) Statistics New Zealand, « 2013 Census totals by topic », surstats.govt.nz(consulté le) :« Table 17, Language spoken (total responses). For the census usually resident population count, 2013 Census (Code : 16117, Language spoken :Tahitian, Census usually resident population count : 240) ».
FlorentAtem, CaroleAtem et FélixAtem,Éléments pour une étude comparative du tahitien, du français et de l’anglais, Direction générale de l’éducation et des enseignements,(ISBN978-2-37317-027-6,lire en ligne)
France, Polynésie française. « Loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d'autonomie de la Polynésie française ».(version en vigueur :)[lire en ligne (page consultée le)].
« Y. Lemaître a introduit en tahitien une graphie [...] repris[e] par l'Académie Tahitienne pour toutes ses publications. La notation utilisée [est] macron pour les voyelles longues et virgule renversée ou apostrophe pour les occlusives glottales [...]. Cette graphie est l'orthographe recommandée par l'Académie, aussi est-elle utilisée dans l'enseignement. [...] [C]ette réforme n'[a] pas un caractère obligatoire, les pratiques anciennes sont admises. »
Polynésie Française,Annexes aux Programmes 2016 adaptés à la Polynésie française - Langues et culture polynésiennes : Reo tahiti, Polynésie Française,(présentation en ligne,lire en ligne)
Coralie Gourdon et Roberto Salazar :La langue tahitienne entre la Polynésie et la France (sur l'histoire et les statuts sociologique, politique et démographique de la langue tahitienne), revueHopala, Quimper,no 50 (p. 33-40),.
« Nous nous sommes efforcés de noter les occlusions glottales au moyen d'une apostrophe (') et les voyelles longues en les surmontant d'un macron (¯) »