On rencontre le Tadorne casarca depuis laRoumanie et l'Ukraine jusqu'à laChine et laMongolie en passant par lessteppes de l'Altaï, où il est appelé« canard rouge ». De petites populations isolées sont présentes auMaroc, Algérie et enÉthiopie.
L'espèce a été introduite en Europe de l'Ouest à des fins ornementales. Des individus échappés de captivité ont fini par former une petite population en Suisse, qui commence à s'étendre hors de ce pays et notamment dans l'Est de la France où l'espèce peut être observée.
La plupart des oiseaux hivernent enInde et dans le sud-est de l'Asie.
Le Tadorne casarca niche au bord des rivières et des lacs desteppe, il évite les lieux boisés.L'espèce utilise des cavités pour nicher, notamment de terriers abandonnées dans son aire d'origine, mais aussi éventuellement des cavités d'arbres lorsqu'il y en a, jusqu'à une hauteur relativement importante. En Europe occidentale, elle entre ainsi théoriquement en concurrence avec des espèces indigènes comme l'Effraie des clochers, laChouette hulotte ou leFaucon crécerelle, ce qui pourrait éventuellement en faire une menace pour ces espèces, mais cela est discuté car ces espèces fréquentent aussi les mêmes milieux que le tadorne casarca dans son aire d'origine en Europe de l'Est et y sont abondantes. C'est pour cette raison qu'en Suisse, elle est considérée comme une espèce invasive à éliminer.
Le Tadorne casarca vit en couples ou en petits groupes. Les couples sont fidèles et défendent un territoire durant la période de reproduction. Celle-ci a lieu entre avril et mai ; le nid est placé dans un terrier, untrou d'arbre ou une crevasse.Le départ en migration a lieu au mois de septembre.
Le Tadorne casarca se nourrit en broutant ou en barbotant dans l'eau.