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T (lettre)

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T
Image illustrative de l’article T (lettre)
Graphies
CapitaleT
Bas de casset
Lettre modificativeᵗ, ᵀ, ₜ
Diacritique suscrit◌ͭ
Utilisation
AlphabetsLatin
Ordre20e
Phonèmes principaux/t/,/ʈ/...
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T est la20e lettre et16e consonne de l'alphabet du français.

Histoire

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Vingtième lettre de l'alphabet latin, qui se range dans la catégorie des explosives à titre de dentale forte non aspirée. Dans leslangues indo-européennes, leT apparaît le plus souvent comme une réduction du son primitivement complexe que représentent en grec lezêta (ζ = τσ) ou la variante à éléments intervertis στ. Les exemples les plus apparents de cette origine sont fournis par l'état phonétique que montre le latintego pourstego « couvrir », auprès du grecστέγω, même sens.

Indépendamment de cette réduction, bien des faits tendent à prouver que let a passé par le stage de l'aspirée correspondante figurée par le thêta grec(θ), avant d'arriver au son que nous lui connaissons. Une chose sûre, c'est que l'aspirée dentale, déjà désaspirée en grec dans les formes à redoublement commeτίθημι pourθίθημι, a complètement disparu du latin où let en tient lieu, comme danspatior « souffrir » auprès deπάϑος « souffrance ». Même mouvement dans les langues germaniques où leth des anciens dialectes a cédé la place auT(ou aud) qui lui correspond dans les formes modernes.

Souvent aussiT s'adoucit end, ainsi qu'on le voit parἕϐδoμoς « septième » auprès deἑπτά « sept » ;ὄγδοος « huitième » auprès deὀκτώ « huit » ; lat.mendax « menteur » auprès dementior « mentir » ;pando « étendre » auprès depatulus « étendu » ; ail.darre, idée de sécher, durcir auprès destarr, même idée ;drangen « presser, serrer » auprès destreng, même idée, etc. En ce qui concerne ces exemples empruntés aux langues germaniques et qui ont pour effet de montrer l'adoucissement dut après la chute des dans le groupe initialst, il est facile de se rendre compte qu'ils suggèrent une tout autre explication du mouvement des consonnes dans ces langues, que celle que l'on a tirée de la prétendue loi dite de Grimm.

Tproto-sémitiquetāwphénicienTétrusquetaugrecTromain
Taw proto-sémitiquetāw phénicienT étrusquetau grecT romain
Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre T dans leDictionnaire des abréviations latines et française d'Alphonse Chassant.

Dans le passage du latin au français,t a généralement conservé sa valeur phonétique. Exemples :temps auprès detempus, même sens ;imiter auprès deimitor, m. s. ;chant auprès decantus, m. s. Signalons toutefois l'assimilation des éléments du groupe latinet donnanttt comme dansjetter auprès dejactare, m. s. ; et la perte de la dentale dans les verbes enuto. Exemples :muer auprès demuto, m. s.,statuer auprès destatuto, m. s., etc.

Enfin, dès l'époque latine, à ce qu'il semble,t, devant le groupe vocaliqueio, a subi le phénomène d'assibilation auquel est due la prononciation française defaction,factieux, etc., comme si ces mots étaient orthographiésfacsion,facsieux.

En français

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Le T est utilisé pour représenter uneconsonne occlusive alvéolaire sourde ([t]), mais peut représenter uneconsonne fricative alvéolaire sourde ([s]) dans les mots, tels queinsertion.

Il peut également être muet dans les mots commechat.

Let épenthétique est unemodification phonétique qui consiste en l'apparition, à l'intérieur d'un mot ou groupe de mots, de cette lettre supplémentaire qui permet de clarifier, faciliter, ou rendre plus "naturelle" l'élocution. Un exemple typique en français est let deva-t-on ouy a-t-il.

Paléographie

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Le signehiéroglyphique égyptien représentait un bras étendu portant sur la main un objet, qui était ungâteau. Ce signe, correspondant au sontu, se déforma beaucoup en passant dans l'écriture hiératique, et encore davantage dans l'écriture desPhéniciens, où il fut réduit à deux traits s'entrecroisant. Le T prit de bonne heure, chez les Grecs et les Romains, la forme qu'il a gardée depuis. La forme de l'alphabet étrusque parait directement dérivée, comme plusieurs autres, de l'alphabet phénicien.

Le Tépigraphique romain se déforma beaucoup pendant la période barbare (VIe et VIIe siècles). La barre transversale ou « tête » du T s'inclina à droite ou à gauche, de même que lahaste de la lettre. La tête prit même quelquefois la forme de l'Y (3e fig. des inscript, duVIIe siècle). Sur les monnaies, le T avait souvent des traits massifs et triangulaires (2e fig. des inscript, duIXe etXe siècle).

Lacapitale des manuscrits a deux formes : le T épigraphique oucarré et le Trustique. Ce dernier a sa tête et sa base arrondies et ondulées (2e fig. de la col. de la capitale, des manuscr.). La tête est souvent très courte par rapport à la hauteur de la haste. La base a quelquefois la même dimension que la tête, de sorte que la lettre prend l'aspect d'une sorte d'I majuscule. Souvent aussi, la tête est presque entièrement portée à gauche et est formée d'une ligne très fine (2e fig. duVIe siècle). Les extrémités de la ligne de tête du T sont très souvent terminées en forme d'appendices divers formant des angles, des crochets, etc.

Le Toncial est caractérisé par l'arrondissement de lahaste, à sa partie inférieure, et par la courbure de la tête vers la gauche de la haste, qu'elle rejoint souvent vers le milieu de sa hauteur. Souvent la tête est une ligne très déliée et la haste une ligne très épaisse et massive (fig. 2 duVe siècle). Transporté dans les écritures minuscules, le T oncial a donné la forme semi-onciale. La tête du T semi-oncial devient plus ondulée à mesure qu'on avance dans le Moyen Âge. Le T entre dans beaucoup de ligatures de l'écriture capitale et de l'écriture onciale, notamment celle de NT, qui subsiste, à la fin des mots et à la fin des lignes des manuscrits, jusqu'auXIIe siècle.

La tête du T est très ondulée et très inclinée vers la droite, dans la cursive romaine. Tracé d'un trait continu, dans la forme de la cursive antique qui s'est conservée longtemps en Italie et principalement dans la chancellerie des papes auxVIIIe et IXe siècles, le T prend la forme d'un 0 surmonté d'une, barre horizontale (fig. de la cursive duVIIe au IXe siècle). Dans la cursive carolingienne, la tête du T se termine par une boucle dont les ondulations traversent plusieurs fois la haste de la lettre. Plusieurs ligatures usitées dans l'écriture cursive avec la lettre T se sont conservées très longtemps, notamment & pouret.

Dans la cursive notariale d'Italie, duXe au XIIIe siècle, cette même ligature, avec un prolongement à droite, au-dessous de la ligne de base de l'écriture, a la valeur deH, quand il est prononcézi en italien, puis celle dez seulement (C. Paoli, dansl'Archivio storico italiano, ann. 1883, Miscell. XI). La ligature ST est très fréquente dans la cursive et la minuscule carolingiennes, ainsi que dans la minuscule gothique des diplômes royaux et pontificaux, où elle se fait remarquer, par l'écartement des deux lettres et les fioritures du trait qui leur sert de liaison.

Les formes des écritures dites nationales exagèrent ou modifient arbitrairement les types classiques du T capital, par exemple dans l'écriture visigothique, qui amplifie la tête ondulée du T de la capitalerustique (fig. de la capitale visigothique du tabl.no 3). Dans l'écriture lombardique et dans l'écriture visigothique, la forme en Y que prend quelquefois la tête du T (fig. 3 des inscriptions duVIIe siècle, tabl.no 2) s'est conservée en s'exagérant encore davantage. La boucle de droite de la tête du T, agrandie et abaissée en. se retournant jusqu'au niveau de la base du T, a été tracée d'un trait continu avec la haste de la lettre (fig. de la cursive et fig. 2 de la minuscule lombardique, etc.), de sorte que le T prend tout à fait l'aspect d'un a, deit et deat. Ces fautes de lecture ont été souvent commises par les copistes du Moyen Âge, quand ils n'étaient pas familiarisés avec l'écriture lombardique. Dans l'écriture anglo-saxonne, la runethorn dérivée de la capitale antique, a aussi pour prototype une lettre dont la tête était en forme d'Y et qui a donné, dans la minuscule anglaise duXIVe siècle, unth en formeà'y, par exemple :y- pourthe.

Dans lesécritures gothiques, le T majuscule a deux formes, celle de la capitale et celle de l'onciale, qui ont été usitées simultanément pendant toute la durée du Moyen Âge. Les deux extrémités de la tête du T capital sont terminées par des lignes retombantes, qui descendent presque au niveau de la base, surtout dans les écritures d'Allemagne. Le T de forme onciale a sa base repliée en une volute très arrondie et dont le côté gauche est toujours beaucoup plus fort que le côté droit. Quelquefois le côté droit de cette volute est réduit à une simple ligne très fine (fig. 2 des majuscules du xin" siècle et fig. 8 du frontispice). La tête du T gothique majuscule se compose généralement d'une ligne ondulée et très renflée dans sa partie centrale. Dans la cursive gothique, la haste est très recourbée et la tête très oblique, ce qui fait généralement confondre cette lettre, surtout auxXIVe et XVe siècles, avecl'e minuscule et cursif. La tête se termine souvent par un trait de fioriture qui rejoint la base (fig. 2 de la minusc. et de la curs. duXVe siècle).

Dans l'écriture bâtarde des temps modernes (tabl.no 5), le T minuscule a deux formes, l'une dont la haste dépasse la ligne de sommet de l'écriture (fig. 1) et l'autre dont la tête est supprimée (fig. 2) et dont la haste ne dépasse pas la hauteur des jambages moyens des lettres (tels que l'i).

Diacritiques

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Enroumain, enitalien et enoccitan, la lettre t existe aussi avec un diacritique inférieur, ț, qui se prononcet͡s.

Codage

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Informatique

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LettreTt
Nom UnicodeLettre capitale latine TLettre minuscule latine T
Encodagedécimalhexadécimaldécimalhexadécimal
ASCII,ISO 8859,Unicode845411674
EBCDIC227E3163A3

Radio

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Fichier audio
T en code morse
noicon
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Autres

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SignalisationLangue des signesÉcriture
Braille
PavillonSémaphorefrançaisequébécoise

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • T,sur leWiktionnaire

Liens externes

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v ·m
Lettres additionnelles
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