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Tír na nÓg désigne en gaélique« la Terre de l'éternelle jeunesse », l'un des plus connus des« autres mondes » de lamythologie celtique, connu notamment par lemythe deOisín etNiamh aux Cheveux d'Or. C'est l'un des noms dusidh, où lesTuatha Dé Danann s'installent lorsqu'ils sont battus par lesMilésiens.
Tír na nog est uneîle située très loin à l'Ouest. Elle est accessible après un long et périlleux voyage, ou à la suite de l'invitation d'une « messagère des dieux », unebansidh. L'île est visitée par plusieurs héros irlandais et des moines dans lescontes de l’echtrae (Aventure) et l’immram (la Traversée), populaire auMoyen Âge. Dans cetAutre Monde, la maladie et la mort n'existent pas, la jeunesse et la beauté sont éternelles car le temps y est aboli. Musique, force, vie et autres réjouissances s'y regroupent. La joie dure pour toujours, et personne n'a ni faim ni soif.
Le royaume de Tír na nÓg joue un rôle important dans le conte d'Oisín et Niamh. Pour l'atteindre, l'aventurier a besoin d'un guide : dans le cas d'Oisín, c'est Niamh. Ils voyagent ensemble, le héros passe un certain temps sur l'île. Finalement, il regrette sa terre natale et exprime le souhait de revenir enIrlande. Bien qu'il soit sur Tír na nÓg depuis peu de temps, des centaines d'années terrestres se sont écoulées depuis son départ. Il ne peut plus quitter Tír na nÓg car il en mourrait. Niamh, désolée, lui confieun cheval magique. Il peut ainsi quitter l'Autre Monde, à condition de ne jamais poser pied à terre. Oisin ne suit pas son conseil, et tombe en poussière en touchant le sol d'Irlande.
Oisín serait tombé dans la région d'Elphin, dans lecomté de Roscommon. Selon son hagiographie, il aurait pu raconter son histoire àsaint Patrick et fut absous avant de mourir. Cette histoire comporte de nombreuses ressemblances (mythologie comparée) avec des récits d'autres mondes indo-européens ou non, comme celui d'Urashima Tarō.
Tír na nÓg a servi d'inspiration au nom de la protéineNanog qui joue un rôle essentiel dans la pluripotence cellulaire (ou période de "jeunesse cellulaire" où les cellules sont encore "naïves" et non déterminées et différenciées en des lignages spécifiques).