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Cet article est uneébauche concernant ledomaine militaire.
Syracuse (acronyme deSystème deradiocommunicationutilisant unsatellite) est un programmefrançais de communications militaires, utilisant dessatellites et des segments, installations, au sol. Syracuse permet d'assurer l'ensemble des communications militaires entre la France et les unités déployées sur les théâtres d'opérations. LaBelgique peut aussi utiliser le programme Syracuse[1]. Il participe à la conduite des opérations pour lecommandement, lerenseignement, et lalogistique. Trois générations de satellites Syracuse sont déployées entre 1984 et 2015. Unequatrième génération est en cours de déploiement.
Le programme Syracuse débute le et est constitué de trois satellites de la série Telecom 1 :
Les satellites sont la propriété deFrance Télécom, qui loue aux armées 2 répéteurs enbande X.
L'approbation de la seconde génération Syracuse par leministre de la Défense a lieu le. Cette fois-ci, quatre satellites sont mis en place, tous de la série Telecom 2 :
Les satellites de laconstellation Telecom sont la propriété deFrance Télécom et de ladirection générale de l'Armement (DGA). Ainsi, les armées ne sont plus tributaires de l'opérateur detélécommunications, ce dernier ne pouvant modifier la position orbitale sans l'accord de l'État-Major des armées (EMA).

Ce système, visant à satisfaire les besoins opérationnels des armées en matière de communications longues distances, sécurisées et résistantes à la menace deguerre électronique. Il est constitué de satellites, de stations au sol fixes, de terminaux déployables (terrestres et navals) et de modems assurant la protection des communications contre le brouillage[2].
La nouveauté de ce programme réside dans le fait que ces installations, autant spatiales qu'au sol, sont la propriété exclusive de l'EMA, assurant l'autonomie auxforces armées françaises en matière de communications par satellite.
Satellites de la constellation :
Ce système est complété par Comcept (besoins complémentaires en communications d'élongation de projection et de théâtre) pour des communications « non durcies » qui comprend le satelliteAthena-Fidus[2].
Syracuse III comprend 423 stations au sol[2]. Il est complété sur les bâtiments de laMarine nationale par le systèmeTelcomarsat parsatellites commerciaux, qui équipe 54 bâtiments depuis2009[3].

En 2014, laDirection générale de l'Armement (DGA) réfléchit à la suite du programme avec une nouvelle génération de satellites, Syracuse IV (anciennement connue sous le nom deComsat NG), pour renouveler la génération 3, qui fonctionneront en bandes X et Ka, offrent des performances accrues en termes de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage afin de répondre aux futurs besoins des armées. En, la DGA commande àThales Alenia Space etAirbus Space Systems deux satellites. Le montant contracté pour une période de 17 ans est de 3,8 milliards d'euros[4],[5]. Le premier satellite est lancé le 14 octobre 2021, l'organisation du segment au sol n'est pas, en 2017, déterminée[2].
| Lanceurs et fusées |
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| Satellites scientifiques |
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| Satellites d'application |
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| Instruments |
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| Plates-formes | |||||||
| Installations au sol | |||||||
| Organisations | |||||||
| Histoire | |||||||
| Projets abandonnés | |||||||
| Articles liés |
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