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Suzanne Buisson, néeLévy, est une femme politiquesocialiste et unerésistante française, née le dans le9e arrondissement de Paris et morte en déportation àAuschwitz (Pologne) le.
Née en 1883[1] auno 23rue Marie-Éléonore-de-Bellefond à Paris[2], Suzanne Lévy passe son enfance àDijon dans une famille modeste[3]. Elle revient à Paris à l'âge de 16 ans, en 1899, pour travailler et subvenir aux besoins de sa famille[3]. Là, elle fréquente l'université populaire Le Réveil située dans le1er et2e arrondissements,rue Marie-Stuart[2]. En 1905, elle rejoint laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO), où elle continue de militer par la suite. Elle fait partie de la délégation de la SFIO lors du congrès de l'Internationale ouvrière socialiste àVienne en 1931[3].
Veuve de guerre, en premières noces, de Charles Gibault, tué en 1914[4] , elle se remarie en 1926 avecGeorges Buisson, un desdirigeants de la CGT.
Elle est longtemps secrétaire duComité national des femmes socialistes et rédactrice de la page des femmes dans l’hebdomadaireLe Populaire[3]. Elle s'intéresse particulièrement à la place de la femme à l'époque, éternellemineure, et considère qu'il faut « affranchir les femmes de toutes les servitudes domestiques, et faire d'elles des êtres indépendants sentimentalement, économiquement et intellectuellement »[2].
Lors de l'exode de 1940, Suzanne Buisson quitte Paris avec son époux, Georges Buisson et se réfugie à Lyon. Après avoir rencontréLéon Blum, elle décide de renouer les contacts avec ses anciennes connaissances socialistes pour tenir tête àPhilippe Pétain. Elle rejointLibération-Sud et entre en contact avecL'Insurgé, un mouvement de résistance clandestin de la région lyonnaise. En 1941, elle cofonde leComité d'action socialiste, dont elle est une des dirigeantes. En 1943, elle devient agent de liaison entre lazone occupée et lazone libre pour le compte duParti socialiste clandestin, ainsi que chargée des relations avec leParti communiste français[2],[3].
Elle est arrêtée le1er avril 1944 àLyon[2]. Sa dernière adresse à Lyon est au 25 rue Marc Bernard[5]. On perd sa trace mais, grâce à une lettre deMarie-Louise Eymard, on sait qu'elle est enfermée à laprison Montluc[2]. Selon cette dernière, Suzanne Buisson ne livre aucun secret lors de ses interrogatoires[2]. Elle quitte la prison directionFresnes le 12 mai après avoir été torturée[2]. Elle arrive finalement àDrancy le 28 juin 1944[2].
Juive et résistante, elle est déportée par le convoino 76, en date du 30 juin 1944 ducamp de Drancy versAuschwitz[5]. Personne ne sait ce qu'il lui est arrivée à son arrivée àAuschwitz mais elle n'est pas rentrée de déportation[2].

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