Cet article est uneébauche concernant unecommune de laHaute-Vienne.
Sussac | |||||
![]() Mairie de Sussac. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Briance-Combade | ||||
Maire Mandat | Gilles Matinaud 2020-2026 | ||||
Code postal | 87130 | ||||
Code commune | 87194 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 364 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 39′ 53″ nord, 1° 38′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 376 m Max. 709 m | ||||
Superficie | 25,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eymoutiers | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | http://sussac.fr | ||||
modifier ![]() |
Sussac (Suçac enoccitan) est unecommune française située dans ledépartement de laHaute-Vienne enrégionNouvelle-Aquitaine.
La commune de Sussac est située dans leMassif central, entre leMont Gargan et laforêt de Châteauneuf, au Sud-Est de la Haute-Vienne. Elle est traversée à l'Est par laCombade.
Châteauneuf-la-Forêt | Sainte-Anne-Saint-Priest | |
![]() | Domps | |
La Croisille-sur-Briance | Saint-Gilles-les-Forêts |
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Haute-Vienne.
Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique limousin[1]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 247 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eymoutiers à 11 km àvol d'oiseau[4], est de11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au, Sussac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), forêts (39,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %),terres arables (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sussac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[13]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[15]. 46,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[16].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sussac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[17].
Le toponyme est d'un genre fréquent en Occitanie : un nom d'homme antique (Sussius)[18] avec le suffixe gallo-romain -acum, ce qui donnait *Sussiacum. Probable origine romaine. Un texte de 873 mentionneSuisiacus, l'église Saint-Pardouxde Suisiaco est citée en 984,Suissac apparaît à la fin duXIe siècle ; en 1240 on trouveSuisiacum, et vers 1315Sussac[19].
Le dernierloup du Limousin (et l'un des derniers de France) fut tué le par l'agriculteur Pierre Tauron, d'un coup de fusil, sur la commune de Sussac[20].
Pendant laSeconde Guerre mondiale, Sussac fut un des plus importants foyers de la Résistance. Protégés par l'impénétrable forêt de Châteauneuf, les FFI, commandés par le colonel Georges Guingouin, menèrent des actions de guérilla si fréquentes et lourdes que l'occupant voulut réduire cette poche hostile. Le village subit trois raids aériens (un mort et nombreuses destructions) avant le déclenchement de la bataille du mont Gargan (18-). Ce fut l'une des rares batailles ayant opposé frontalement les maquisards -3 500 hommes, 38 tués, 54 blessés et 3 disparus- et les troupes d'occupation -4 800 hommes, plus de 300 tués.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1804 | 1807 | Depauly | ||
1808 | 1835 | Valériaux | ||
1836 | 1848 | Brouillon jeune | ||
1850 | 1860 | Bourbon Guillaume | ||
1860 | 1870 | Cruveilhier Édouard | ||
1871 | 1876 | Bourbon Guillaume | ||
1876 | 1878 | Panteix Léonard | ||
1878 | 1888 | Malissout Louis | ||
1888 | 1904 | Edouard Cruveilhier | ||
1908 | 1919 | Louis Cruveilhier | ||
1989 | Armand Durand | PS | ||
1989 | 1995 | Jacqueline Granier | ||
juin 1995 | mars 2001 | Pierre Matinaud | ||
mars 2001 | avril 2008 | Pierre Matinaud | ||
avril 2008 | mai 2020 | Gisèle Faure[21] | ||
mai 2020 | En cours | Gilles Matinaud | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2022, la commune comptait 364 habitants[Note 2], en évolution de +4 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 050 | 1 059 | 1 052 | 1 113 | 1 218 | 1 424 | 1 352 | 1 560 | 1 466 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 368 | 1 274 | 1 316 | 1 194 | 1 267 | 1 325 | 1 422 | 1 463 | 1 488 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 557 | 1 571 | 1 507 | 1 345 | 1 179 | 1 124 | 1 071 | 979 | 892 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
790 | 685 | 560 | 471 | 427 | 368 | 355 | 353 | 348 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 364 | - | - | - | - | - | - | - |
Parmi les lieux intéressants de Sussac se trouvent ses sites naturels. Deux d'entre eux sont remarquables et très représentatifs de la montagne limousine. Sur la D 39, venant de Châteauneuf ou la D 43, venant de La Croisille, au sortir de la forêt de Châteauneuf, touffue et sans visibilité, tout à coup, de larges panoramas à 180° s'ouvrent comme des rideaux de théâtre, en pleine lumière. On devine le bourg, dans une légère dépression. On voit de nombreux ruisseaux converger vers la Combade, elle-même affluent de la Vienne. Sur toute la largeur du paysage, à l'horizontale, de larges bandeaux de prairies naturelles. En parallèle à l'étage supérieur, jusqu'au sommet des collines, des forêts de feuillus ou de résineux. De loin en loin, des hameaux ou des maisons isolées, des routes qui sinuent : une leçon de géographe à ciel ouvert.
Au village de Bonneval, vestiges de l'église fondée au milieu duXIIe siècle par l'ordre de Grammont. Des fragments de l'édifice se retrouvent réutilisés dans les murs de bâtiments agricoles. Notamment un morceau de blocage du mur nord de l'église. Ainsi que douze colonnettes, prises dans un linteau de porte. De nombreux fragments – chapiteaux, corniches, linteaux – visibles, ont été réemployés alentour.
L'action des maquisards et les combats de la Libération sont marqués en de nombreux endroits : stèles au Clos de Sussac (à la mémoire de Violette Szabo), au Puy de Masseaux (où le maquis tenait un nid de mitrailleuses), dans le bourg (portant les noms des quinze maquisards tombés au combat) ; panneaux de mémoire : au Clos de Sussac (terrain des parachutages alliés), à Masseaux (en l'honneur des quatre maquisards du poste de mitrailleuses), à La Villa (où se trouvait le poste de commandement du colonelGuingouin).
![]() | Blason | |
---|---|---|
Détails | La couronne de laurier rappelle les originesgallo-romaines du nom de la commune. Les mouchetures d'hermine sont reprises des armes duLimousin. Le châtaignier est attribut desaint Pardoux, patron de la paroisse. Enfin, le vert évoque l'agriculture et la forêt, et les ondes sont pour laCombade qui arrose la commune. Adopté en. |