Suomi NPP (enanglais :Suomi National Polar-orbiting Partnership), précédemment connu sous le nom deNational Polar-orbiting Operational Environmental Satellite System Preparatory Project (NPP) etNPP-Bridge, est unsatellite météorologique exploité par laNational Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) avec la participation de laNASA et dudépartement de la Défense (DoD). Conçu initialement comme la tête de série du programmeNPOESS commun à ces trois agences, le développement de Suomi NPP est maintenu après l'annulation de ce programme. Le satellite est lancé en 2011 pour garantir la continuité de la collecte des données réalisées par les satellites vieillissants duEarth Observing System (Terra,Aqua...) en attendant la mise au point des satellites météorologiques polaires de typeJoint Polar Satellite System (JPSS).Suomi NPP doit également contribuer à mettre au point les instruments qu'utilisent les satellites JPSS et doit fournir des données pour les prévisions météorologiques.
En 1994, le programmeNPOESS est lancé à l'initiative du gouvernement américain pour développer la prochaine génération desatellites météorologiques en orbite polaire. Ceux-ci doivent remplacer simultanément la famille des satelliteNOAA POES civils et desDMSP militaires et ainsi réduire les coûts. Le programme est piloté par les trois agences gouvernementales concernées : laNOAA est chargée de l'ensemble du nouveau programme, l'Armée de l'air américaine des dispositifs de collecte et de traitement des données et laNASA du développement des instruments. Pour réduire les risques, un satellite préparatoire de série NPP (enanglais :NPOESS Preparatory Project) est développé. Le premier contrat pour la réalisation d'un satellite est passé en 2002. Le coût de l'ensemble du programme, qui comprend six satellites et doit s'achever en 2008, est évalué à7 milliards dedollars américains. Le projet rencontre plusieurs difficultés : la mise au point de l'instrumentVIIRS se heurte à des problèmes techniques, le coût global passe à10 milliards de dollars tandis que l'échéance recule de 2008 à 2010. Le programme tombe sous le coup de l'amendement Nunn-McCurdy et est restructuré : le nombre de satellites est réduit de 6 à 4 (EUMETSAT fournit les satellites complémentaires) tandis que le nombre d'instruments embarqués passe de 13 à 9. Malgré ces modifications le programme continue à accumuler retards et dépassements. Le coût estimé passe à14 milliards de dollars et la mise au point de VIIRS rencontre toujours des difficultés. Finalement le programme commun est annulé en : il est décidé que la NOAA développe de son côté deux satellitesJPSS tandis que l'Armée de l'air fournit les satellites complémentaires dans le cadre du programmeDWSS(en). Ce dernier est à son tour annulé en 2012 et remplacé parWeather System Follow-on Microwave (WSF-M). En, la réalisation du satellite NPP est maintenue pour permettre la mise au point des nouveaux instruments et assurer la continuité des mesures en attendant le lancement de la génération suivante de satellite. Le satellite est nommé d'aprèsVerner E. Suomi, un météorologue de l'université du Wisconsin à Madison considéré comme le fondateur de la météorologie par satellite[1].
Le satellite Suomi NPP utilise uneplate-formeBCP 2000 de son constructeurBall Aerospace & Technologies déjà mise en œuvre pour la réalisation de sept autres satellites. Le satellite, qui a la taille d'un petit satellite, pèse environ 2 100 kg.
ATMS (enanglais :Advanced Technology Microwave Sounder) est un scanner micro-ondes à11 canaux qui fournit des profils de température et d'humidité de l'atmosphère.
CrIS (enanglais :Cross-track Infrared Sounder) fournit comme ATMS des profils de température et d'humidité de l'atmosphère.
CERES (enanglais :Clouds and the Earth Radiant Energy System) mesure à la fois l'énergie solaire réfléchie par la Terre et la chaleur émise par notre planète. Les données permettent de déterminer le bilan thermique de la Terre.
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.