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| Sud Ouest | |
| Pays | |
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | Quotidien |
| Genre | Presse régionale |
| Diffusion | 204 993ex. (2022) |
| Date de fondation | 29 août 1944 |
| Ville d’édition | Bordeaux |
| Rédacteur en chef | Flore Galaud |
| ISSN | 1760-6454 |
| Site web | www.sudouest.fr |
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Sud Ouest est unquotidien régionalfrançais, dont le siège se situe quai des Queyries dans lequartier de La Bastide àBordeaux (Gironde). Par sa diffusion, il est le deuxièmequotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires, derrièreOuest-France qui diffuse 780 000 exemplaires[1]. Il appartient auGroupe Sud Ouest (GSO).
Principal quotidien duSud-Ouest de la France, ses dix[2] éditions sont diffusées dans septdépartements de la régionNouvelle-Aquitaine (Charente,Charente-Maritime,Dordogne,Gironde,Landes,Lot-et-Garonne etPyrénées-Atlantiques).
En 1944, Jacques Lemoîne[3] créeSud Ouest, qui succède àLa Petite Gironde, celle-ci devant être dissoute en raison desordonnances de 1944 sur presse. Le premier numéro parait le uniquement à Bordeaux, est tiré à 76 000 exemplaires. En 1947,Sud-Ouest monte sa première campagne promotionnelle avec l'afficheLa Semeuse dePaul Colin.
Dès ses débuts, il fait face à la concurrence du quotidien régionalLes Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest, présent dans la Gironde et plusieurs départements des alentours depuis 1944, avec le soutien du groupe de pressecommuniste de l'Union française de l'information, mais qui a cessé de paraître en1956.
En 1948, desjournalistes etphotographes professionnels vont peu à peu renforcer sur place le réseau de correspondants locaux, créant ainsi les premières agences départementales. En 1949,Sud-Ouest Dimanche est lancé[4]. Le numéro 1 est tiré à 40 000 exemplaires[4]. L'objectif de Jacques Lemoîne : offrir aux lecteurs un journal du septième jour, mono-édition, apportant un souffle journalistique différent, davantagemagazine quequotidien. Le journal a quelques difficultés à s'imposer mais y réussira : « L'édition la plus belle de la semaine a pris les citadelles une à une », se réjouit en 1964 Jacques Lemoîne, alors son directeur-rédacteur en chef[4].
En 1956, Agen devient la première agence départementale, dont le responsable a autorité sur tous les journalistes et correspondants en poste dans sa zone d'édition.
En 1957,André Beyler prend le contrôle deLa France/ La Nouvelle République de Bordeaux, où Marcel Conrath est directeur de publication[5].
En 1962,Sud-Ouest effectue sa première expérience de décentralisation de saisie des textes àAuch, par bandes perforées. En 1963,Sud-Ouest entre dans le capital deLa France-La Nouvelle République de Bordeaux et du Sud Ouest. Ce quotidien bordelais diffuse alors 110 370 exemplaires et emploie 350 personnes.
En 1966,Henri Amouroux succède à Paul Counord au poste de rédacteur en chef.
Le,Pierre Dumas décède, reporter-journaliste àSud-Ouest durant de nombreuses années, ancien rédacteur àLa Petite Gironde.
En 1968, Jacques Lemoîne décède à son tour. Son épouse, Éliette[6], devient président-directeur général. Les éditions duTarn, duLot et desHautes-Pyrénées sont supprimées. Dans le même temps,La Dépêche du Midi se retire desPyrénées-Atlantiques, desLandes et de la zone ouest duLot-et-Garonne.
En 1969, édition par édition, les secrétaires d'édition sont transférés du siège dans les départements. Le mouvement amorcé àPau pour l'édition duBéarn s'achèvera dix ans plus tard àAngoulême pour l'édition de laCharente.
Le, début d'unegrève de 26 jours à l'imprimerie deSud-Ouest. En mai, leprix Albert-Londres est décerné àJean-Claude Guillebaud, grandreporter. Ce prix international récompense le meilleurreportage ou article publié par l'ensemble de la presse française.
En 1974, après le départ d'Henri Amouroux, Jean-François Lemoîne devient directeur général de la SAPESO (Société anonyme de presse et d'édition du sud-ouest), et Francis Piganeau est nommé rédacteur en chef.
En 1975, création du « Cahiersports » du lundi.
En 1976, leprix Albert-Londres est décerné àPierre Veilletet, grand reporter.
En 1977, les éditionsTarn-et-Garonne etHaute-Garonne sont supprimées.
En 1978, deuxrotativesWifag sont mises en production. Passage à l'offset le soir même du premier tour des élections législatives. C'est peu à peu la fin de la composition chaude et du plomb.
En 1979,Sud-Ouest Dimanche passe au formattabloïd.
En 1982, Jean Ladoire est nommé rédacteur en chef. La même année, la première opération de publi-promotion est réalisée.
En 1983, les services dePublicité s'installent rue Margaux à Bordeaux. Création de « Sud-Ouest Solidarité ».
En 1984, la rubrique « Le piéton de Bordeaux » est créée. Sortie duSud Ouest nouveau, avec un nouveau logo et sans tiret, issu d'une réforme rédactionnelle et graphique. André Abadie est nommé rédacteur en chef.
En 1985, laquadrichromie est désormais quotidiennement possible.
En 1986, constitution de la Société du groupe Sud-Ouest, société de management du groupe. Rajeunissement de la présentation deSud Ouest Dimanche.
En 1987, un nouveau découpage en cinq éditions de la zone de laCommunauté urbaine de Bordeaux (CUB).
En 1988, la caravane fait son apparition. Pendant plusieurs années, elle sillonnera les différents quartiers de Bordeaux et son agglomération.
En 1989,Sud-Ouest passe le cap des 400 000 exemplaires et devient le deuxième quotidien régional français. André Abadie est nommé au poste de Directeur Général.
En 1990, lePrix Albert-Londres est décerné à Yves Harté, grand reporter àSud-Ouest. Fin de la Di-litho : les éditions de la Dordogne sont les dernières à être tirées en offset.
En 1991, l'accord « Nouvelles Techniques » avec les syndicatsSNJ etCFDT des journalistes est signé. Jean-François Lemoine, devenu président-directeur général, est blessé dans unaccident de la route qui le laissetétraplégique. Il se fera construire de 1994 à 1998 unemaison adaptée à son handicap par l’architecteRem Koolhaas, sur les hauteurs deFloirac.Sud-Ouest Dimanche diffuse le supplémentTV Hebdo, édité parHachette.
En 1992, Lancement de « Kaspa Ta Vie ».
En 1993,Pierre Jeantet est nommé directeur général deSud-Ouest. Joël Aubert devient directeur de la rédaction.
En 1994,Sud-Ouest ferme pendant cinq jours, à la suite de la décision prise par la direction générale alors en conflit avec laFILPAC-CGT. Les quotidiens et les hebdomadaires du GroupeSud Ouest célèbrent leurs cinquante ans cette même année. Le, publication de « l'album du futur ». Les journaux du groupe sont mis sous film plastique pour les abonnés.
En 1995, le supplément « Sport Sud Ouest » est départementalisé chaque lundi.
En 1996, la totalité de la mise en page deSud-Ouest est désormais effectuée sur écran. Passage à deux éditions (Nord et Sud) deSud Ouest Dimanche. Lesite web du journal est créé.
En 1997, regroupement de la22e C et D (Bordeaux Rive Gauche Sud) et création de la21e M (Médoc). Lancement le1er avril du supplément économique « Sud-Ouest Éco », mensuel diffusé dans la Gironde.
Le, le supplémentFémina, réalisé en collaboration avecHachette et vendu avecSud-Ouest Dimanche etTV Hebdo, est lancé.
Le, le conseil d'administration de la SAPESO décide à l'unanimité le lancement d'un nouveau centre d'impression. Le Conseil de laCommunauté urbaine de Bordeaux vote à l'unanimité la cession àSud Ouest d'un terrain sur la rive droite, quai de Brazza, où sera bâti le nouveau centre d'impression. Joël Aubert est nommé directeur général adjoint etJean-Paul Brunel directeur de la rédaction.
En 2000, Jean-Paul Brunel est nommé directeur de la rédaction, Patrick Venries est nommé rédacteur en chef deSud-Ouest et Yves Harté rédacteur en chef deSud-Ouest Dimanche. Le, Jean-François Lemoîne pose la première pierre du futur centre d'impression, en présence de Georges Peyronne,préfet de la régionAquitaine,Alain Juppé, député-maire de Bordeaux,Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine etPhilippe Madrelle, président du Conseil général de la Gironde. Le, lancement du cahier hebdomadaire depetites annonces.
En 2001, Jean-François Lemoîne décède le[7]. Le, Pierre Jeantet devient président-directeur général deSud-Ouest. Le, début de la production sur rotative située quai de Brazza. Le, une deuxième rotative est mise en route au nouveau Centre d'impression. Le, les rotatives de la rue de Cheverus fonctionnent pour la dernière fois. Le lendemain, l'ensemble de la production est désormais assuré quai de Brazza, rive droite à Bordeaux.
En 2002, renouvèlement de la formule éditoriale avec un format réduit (42 x 28,9 cm) et ungraphisme modifié. L'offre de lecture se veut plus complète et variée, avec une pagination plus souple et une meilleure qualité d'impression. Le,Sud Ouest et le groupeSud Ouest remportent le prix du meilleur quotidien régional et le Grand prix des médias de l'année, décernés par un jury de professionnel des médias et de la communication réuni par l'hebdomadaireCB News. Pierre Jeantet et Jean-Paul Brunel reçoivent les trophées lors d'une réception à Paris. En,Sud-Ouest offre à ses lecteurs 22 éditions quotidiennes[8].
En 2003, Catherine Dubourg est nommée directrice générale deSud-Ouest.
Le, une cinquième édition deSud Ouest Dimanche est lancée. Le1er octobre, lancement de la23e édition deSud Ouest : Haute-Gironde.
En 2006, les premiersblogs de la rédaction sont créés, avec le blog du « Piéton de Bordeaux » et le blog de l'emploi. La deuxième version de l'Annuaire des associations Sud-Ouest, service gratuit pour les associations, est créé. En juin le président directeur général du groupe Pierre Jeantet est remplacé par Olivier Faguet et Jean-Claude Bonnaud.
En, Sud Ouest lance une plateforme deblogs gratuits développée avecWordpress MU.
Le, la troisième version du site internet du journal est lancée. Le, nouvelle formule éditoriale avec format encore réduit etgraphisme modifié. La même année, Bruno Franceschi est nommé président du directoire deSud-Ouest, Pierre Jeantet devient président du conseil de surveillance.
En 2011, Olivier Gérolami est nommé président du directoire de GSO à la place de Pierre Jeantet et président du conseil de surveillance de Sud Ouest. Il a pour mission d'orienter le groupe vers le numérique afin de faire face à la chute de la diffusion de la version papier.
En 2012, Olivier Gérolami succède à Bruno Franceschi à la tête deSud Ouest, qui lanceLe Mag, magazine hebdomadaire sur l'art de vivre dans la région, vendu avec l'édition du samedi. Après avoir annoncé trois millions de pertes, le groupeSud Ouest a annoncé en novembre 2012 la suppression de180 postes, soit 18 % des effectifs du journal[9].
En 2013, le site web est refondu graphiquement pour la cinquième fois et intègre des offres d'abonnements digitales avecResponsive Design (adaptation aux différents supports de consultation). Sur ce dernier point, Sud Ouest est le premier site de la presse quotidienne régionale française à être conçu intégralement sur ce mode.
Début, le groupe Sud Ouest annonce un plan de départs volontaires portant sur 132 postes dont 18 journalistes, une décision justifiée par la direction par un besoin d'économies à l'orée du plan 2019-2023. Par ailleurs, la locale de Sud-Ouest àAngoulême serait fermée mais l'édition charentaise perdurera, le bureau deCognac restant toujours opérationnel[10]. Mais en 2020,Sud-Ouest possède toujours trois rédactions en Charente : Angoulême, Cognac etBarbezieux[11].
En juillet 2023, son prix passe à 1,50 euro et la pagination du magazine du week-end est réduite de 48 à 40[12].
Le mardi 20 février 2024, dans le cadre de ses 80 ans, le journal présente une nouvelle version de son journal imprimé : un nouveau logo, un nouveau format et une nouvelle charte graphique[13].
En mai 2022, Sud Ouest lance un magazinetrimestriel consacré aurugby :Raffut. La revue d'environ 160 pages se veut de qualité et se rapproche du formatmook[14],[15]. Le journaliste Fermin de la Calle reçoit leprix Varenne de la presse régionale 2024 pour son article « L’Odyssée de Titi » consacré au joueurThierry Futeu et publié dansRaffut[16].
La devise du journal est : « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres ».
Sud-Ouest, en plus de sa propre force rédactionnelle, dispose des services de l'Agence France-Presse.
En 2024, le journal papier se décline en 10 éditions sur 7 départements[19],[20] :
Diffusions totales quotidiennes moyennes deSud Ouest etSud Ouest Dimanche[21],[22].
| Année | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sud Ouest | 299 192 | 294 301 | 285 334 | 269 395 | 261 587 | 252 584 | 243 988 | 240 318 | 233 028 | 221 488 | 213 712 | 212 931 |
| Sud Ouest Dimanche | 273 846 | 270 293 | 257 470 | 245 558 | 244 779 | 232 597 | 224 855 | 219 998 | 215 597 | 205 197 | 202 665 | 202 641 |
Sud Ouest est condamné le, puis le, à une amende de 2 000 € et un versement de 1 000 € à chacune des parties civiles (l'Association populaire d'enseignement Saint-Projet et sept enseignants du collège éponyme) pour délit de diffamation[23].
En 2022, le Conseil des prud’hommes de Bordeaux condamne la Sapeso, société éditrice de Sud Ouest, pour avoir employé une journaliste durant plus de sept ans en CDD et cumulant101 contrats[24].
Saisi en 2020, leConseil de déontologie journalistique et de médiation estime que le partenariat de communication entre la mairie de Bordeaux et le journal relève d'un manquement à ladéontologie,« portant sur la nécessaire démarcation entre le travail journalistique et le travail de communication »[25].
Le, leSNJ révèle le licenciement abusif deMarc Large, dessinateur pour le quotidien Sud Ouest depuis 2007, sans préavis, sans entretien préalable à licenciement, ni indemnités. Le SNJ craint que cet acte ternisse l'image du titre car une pétition de soutien au journaliste est mise en ligne par des lecteurs et abonnés. Le syndicat, dans ce même communiqué évoque les méthodes d'intimidation et contestables que subissent les journalistes pigistes. Le Club de la presse de Bordeaux donne la même information le[26],[27][source insuffisante][28],[29],[30],[31]
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