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La ville se trouve au centre d'une région très peuplée et est entourée d'une couronne de petites villes. Cette zone urbaine intérieure appelée « région de Stuttgart » a une population de 2,7 millions d'habitants[5], faisant du « Grand Stuttgart » la quatrième ville-région en Allemagne après laRuhr,Francfort-sur-le-Main etBerlin.
Stuttgart se trouve sur une série de collines, de vallées et de parcs — fait inhabituel pour les villes allemandes[6] et souvent cause de surprise pour les visiteurs qui associent principalement la ville avec sa réputation industrielle de « berceau de l'automobile ».
Stuttgart a le statut deStadtkreis, ce qui fait d'elle une aire urbaine auto-administrée. La ville est également le siège du parlement régional et du conseil local.
La devise de la ville est « Stuttgart est plus » — pour les touristes et les affaires, Stuttgart se décrit elle-même commeStandort Zukunft, traduit par la mairie en « Lorsque les affaires rencontrent le futur ». En2007, lebourgmestre a présenté Stuttgart aux investisseurs étrangers comme « la puissance créatrice de l'Allemagne ». Avec les plans actuels visant à améliorer les liaisons de transport aux infrastructures internationales (dans le cadre du projetStuttgart 21), la ville a dévoilé un nouveaulogo et unslogan enmars 2008, se décrivant commeDas neue Herz Europas (« Le nouveau cœur de l'Europe »)[7].
Stuttgart est parfois surnommée laSchwabenmetropole[8] (« métropole souabe »[9]), une référence au dialectesouabe parlé par les autochtones.
Le blason de Stuttgart, utilisé pour la première fois dans sa forme actuelle en 1938, montre unejument noire, se cabrant, sur un fond jaune. Avant cette date, différents modèles et couleurs ont été utilisés, souvent avec deux juments.
Lesarmes parlantes du blason reflètent l'origine du nom « Stuttgart ». Le nom dans levieux haut-allemand était « stuotgarten », avec « stuot » qui signifie « jument ». Le terme du vieux haut-allemand « garten » fait quant à lui référence à l'importante étendue de la zone où a eu lieu le peuplement initial[10].
Le centre du logo de la société automobilePorsche présente une version modifiée des armoiries de Stuttgart[11].
La ville est divisée en23 quartiersStadtbezirke ayant chacun uncode postal différent mais considérés comme faisant administrativement partie de la ville de Stuttgart. La plupart des quartiers ont cependant, en tant qu'anciennes communes indépendantes, une identité et une histoire propres.
Le climat de Stuttgart est de typeocéanique (Cfb) à tendancecontinentale. Durant les mois d'été, la position de la ville à proximité des collines duJura souabe et de laForêt-Noire apparaît comme un bouclier contre les phénomènes météorologiques violents. Cependant, la ville peut également subir desorages pendant l'été et des périodes de plusieurs jours deneige en hiver. Le centre de la ville, appelé par les habitants locaux le « Kessel » (« la cuvette »), connaît plus de chaleur en été et moins de neige en hiver que les banlieues. Située au centre ducontinent européen, Stuttgart peut connaître de très grandes différences de températures entre le jour et la nuit et entre l'été et l'hiver. En moyenne, Stuttgart bénéficie de 1 693 heures d'ensoleillement par an, de 665 mm de précipitations annuelles et d'une température sur l'année de9,4 °C[12].
Le vieux château (Altes Schloss) datant duXVe siècle.
Le premier habitat connu de Stuttgart date de la fin duIer siècle avec l'établissement d'un fortromain dans le quartier moderne de Cannstatt, sur les rives duNeckar. Au début duIIIe siècle, les Romains furent repoussés par lesAlamans derrière leRhin et leDanube. Même si on ne sait rien à propos de Cannstatt au cours de la période desgrandes invasions, on estime que la région est restée habitée comme cela est mentionné dans les archives de l'abbaye de Saint-Gall remontant à 700apr. J.-C.[14]
Un don au registre de l'abbaye de Hirsau en date d'environ 1160 fait état d'un « Hugo de Stuokarten », confirmant l'existence de la ville de Stuttgart.
LeNeues Schloss (Nouveau Château) fut construit entre 1746 et 1807.
Autour de 1300, Stuttgart était devenue la résidence des comtes deWurtemberg, qui en avaient fait la capitale de leur territoire (Territorialstaat). Stuttgart fut élevée au rang de ville en 1321, quand elle devint la résidence royale officielle. Le territoire autour de Stuttgart fut appelécomté de Wurtemberg, avant que lescomtes soient élevés au rang de ducs en 1495, par l'empereur. Stuttgart était alors devenue la capitale du duché et la résidence ducale.
Le nom « Wurtemberg » provient d'une colline escarpée à Stuttgart, anciennement connue sous le nom deWirtemberg.
AuXVIIIe siècle, Stuttgart céda temporairement son statut de résidence après queEberhard-Louis eut fondéLudwigsbourg, au nord de Stuttgart. En 1775,Charles II demande que la résidence retourne à Stuttgart, en ordonnant la construction du Nouveau Château.
Le développement de la ville de Stuttgart a été entravé durant leXIXe siècle par son emplacement. Ce n'est qu'avec l'ouverture de lagare en 1846 que la ville connut une renaissance économique. La population de l'époque était d'environ 50 000 habitants[17].
Au cours de larévolution de Mars, un parlement pangermanique national et démocratique (parlement de Francfort) fut créé àFrancfort, afin de surmonter la division de l'Allemagne. Après de longues discussions, le Parlement décida d'offrir le titre d'empereur allemand au roiFrédéric-Guillaume IV de Prusse. Le mouvement démocratique devenant plus faible, les princes allemands regagnèrent le contrôle de leurs États indépendants. Finalement, le roi de Prusse refusa les demandes des révolutionnaires. Les membres du Parlement furent chassés de Francfort, et les membres les plus radicaux (qui voulaient établir unerépublique) fuirent vers Stuttgart. Un peu plus tard, ce parlement fut dissout par les militaires de Wurtemberg[18].
En 1871, Stuttgart comptait 91 000 habitants. En ce temps,Gottlieb Daimler inventa l'automobile dans un petit atelier de Cannstatt et la population augmenta alors rapidement à 176 000 habitants[19]. Cette même année, Wurtemberg rejoint, en tant que royaume autonome, l'Empire allemand créé parOtto von Bismarck, au cours de l'unification de l'Allemagne.
À la fin de laPremière Guerre mondiale, la monarchie de Wurtemberg s'est effondrée :Guillaume II refusa la couronne — mais refusa également d'abdiquer — sous la pression des révolutionnaires qui avaient envahi le palais Wilhelm[20]. L'État libre deWurtemberg fut créé en tant que partie de larépublique de Weimar. Stuttgart a alors été proclamée capitale de l'État libre.
En 1920, Stuttgart devint le siège du gouvernement national allemand (après la fuite de l'administration deBerlin, voirPutsch de Kapp).
La ville obtient de porter letitre honorifique nazi de « ville des Allemands de l'étranger » le. Sous lerégime nazi, Stuttgart a commencé l'expulsion de ses habitantsjuifs en 1939. Près de 60 % de la population juive allemande avait fui au moment des restrictions sur leur liberté de mouvement qui leur ont été imposées le, date à laquelle les juifs vivant dans leWurtemberg ont été contraints de vivre dans des « appartements juifs ». Le, la première expulsion en train a été organisée versRiga. Seulement 180 juifs du Wurtemberg retenus dans lescamps de concentration ont survécu[14].
La mairie de Stuttgart en 1907. Tout, sauf l'arrière du bâtiment, a été détruit par les bombardements alliés pendant laSeconde Guerre mondiale.
Au cours de laSeconde Guerre mondiale, le centre de Stuttgart a été presque entièrement détruit par lesraids aériens alliés. La plupart des bombardements les plus graves ont eu lieu en 1944, aux commandes des bombardiers anglo-américains. Le plus lourd a eu lieu le, quand le101e escadron de laRoyal Air Force[21] a bombardé la vieille ville de Stuttgart, avec plus de 184 000 bombes et 75 blockbusters entraînant 957 morts et 1 600 blessés[22],[21]. Au total, Stuttgart a été soumise à 53 raids debombardements[21], entraînant la destruction de 68 % de tous les bâtiments et la mort de 4 477 personnes. La ville est couverte de 4,9 millions de mètres cubes de décombres[23]. Arnulf Klett, maire de la ville, aura pour tache durant ses trois décennies de mandat de reconstruire la ville dévastée[24].
L'un des premiers concepts duplan Marshall était destiné à soutenir la reconstruction économique et politique de l'Europe et a été présenté lors d'un discours prononcé par le secrétaire d'État américainJames F. Byrnes, à l'Opéra de Stuttgart. Son discours a conduit directement à l'unification des zones d'occupation américaine et britannique, donnant naissance à la « Bizone » (plus tard, la « Trizone », avec la zone française). Quand laRépublique fédérale d'Allemagne a été fondée le, Stuttgart, à l'instar deFrancfort, a été un sérieux concurrent pour devenir la capitale fédérale, mais elle a finalement échoué face àBonn.
Les ex-États allemands deBade etWurtemberg ont fusionné en 1952, conduisant à la création du nouveauLand deBade-Wurtemberg, maintenant troisième plus grand Land d'Allemagne.
Pendant laguerre froide, Stuttgart est devenu le siège du centre commun de commandement de toutes les forces militaires américaines en Europe, en Afrique et de l'Atlantique (US European Command,EUCOM). EUCOM est toujours basé à Stuttgart aujourd'hui. Les bases de l'armée américaine sont très nombreuses dans et autour de Stuttgart[25].
À la fin des années 1970, le district de Stammheim a été la scène de l'une des périodes les plus controversées de l'histoire allemande d'après-guerre, avec le procès des membres de laFraction armée rouge à la cour de haute sûreté de Stammheim. Après le procès,Ulrike Meinhof,Andreas Baader,Gudrun Ensslin etJan-Carl Raspé se sont suicidés à Stammheim. Plusieurs tentatives ont été faites pour libérer les terroristes par la force ou le chantage au cours de l'« automne allemand » de 1977, qui a abouti à l'enlèvement et au meurtre de l'industriel allemandHanns Martin Schleyer, ainsi qu'au détournement du volLufthansa 181.
En 1978, le réseau ferroviaire de la banlieue de Stuttgart est entré en fonctionnement.
Au centre de Stuttgart, on trouve sa place principale, la place du Château (Schlossplatz). La Königstraße, la plus importante rue commerçante de Stuttgart qui longe le nord-ouest de la Schlossplatz, prétend être la plus longue rue piétonne d'Allemagne[26].
Bien que le centre-ville ait été fortement endommagé pendant laSeconde Guerre mondiale[26], de nombreux bâtiments historiques ont été reconstruits[26] et la ville offre de beaux témoins de l'architecture moderne. On peut citer comme édifices et places du centre-ville :
l'ancien château (Altes Schloss), datant en grande partie de la fin duXVe siècle, de styleRenaissance, mais dont certaines parties remontent à 1320;
l'Alte Kanzlei, sur la place Schiller (Schillerplatz) ;
le nouveau château (Neues Schloss), terminé en 1807[26], d'architecturebaroque/classique, reconstruit avec un intérieur moderne. Les sous-sols, qui abritent une collection de fragments de pierre de l'époque romaine, sont ouverts aux visiteurs[27] ;
le Wilhelmpalais, 1840 ;
le Königsbau, 1850, style classique, reconstruit ;
La plus ancienne maison de Stuttgart : le Fruchtkasten.
Le plus célèbre musée de Stuttgart est laStaatsgalerie (galerie d'État), qui présente une des plus importantes collections de peinture d'Allemagne duXVe siècle auXXe siècle aprèsBerlin,Munich etDresde. La pièce la plus importante du musée est leretable de Herrenberg (v. 1520) deJörg Ratgeb, l'une des œuvres les plus importantes de la peinture allemande de la Renaissance. La collection est également célèbre pour son fonds particulièrement représentatif d'œuvres deMax Beckmann etOskar Schlemmer, ainsi que pour le plus grand ensemble de toiles dePablo Picasso d'Allemagne.
LeLinden-Museum, musée d'ethnographie, est également célèbre pour l'importance tant quantitative que qualitative de sa collection. Les collections sont réparties en cinq grandes sections régionales : l'Amérique (tribus indiennes d'Amérique du Nord, cultures du vieux Pérou), le Pacifique sud (Mélanésie, culture duSepik, Australie), l'Afrique (palais royal et masques), l'Orient (culture et histoire islamiques) et l'Asie de l'Est et du Sud (Japon, Chine, Inde, Népal et Tibet).
Stuttgart possède en tout une dizaine de musées. Citons également leKunstmuseum (consacré à l'art moderne et contemporain et riche du plus grand fonds mondial d'œuvres d'Otto Dix), le musée Porsche (Porsche Museum), lemusée Mercedes-Benz et le musée d'Histoire naturelle, le musée consacré au philosopheHegel, aménagé dans sa maison natale.
La population de Stuttgart n'a pas cessé de diminuer entre1960 (637 539 habitants) et2000 (586 978). Ensuite, le faible niveau de chômage et l'attractivité des écoles secondaires a conduit à une reprise de lacroissance démographique, alimentée notamment par les jeunes adultes de l'ex-Allemagne de l'Est[29]. Pour la première fois depuis des décennies, en2006, il y a eu plus de naissances dans la ville que de décès. Enavril 2008, il y avait 590 720 habitants dans la ville[30].
En2000, 22,8 % de la population n'a pas la nationalité allemande, en 2006, ce nombre a chuté à 21,7 %. Les principaux groupes de ressortissants étrangers sont lesTurcs (22,025 %), lesGrecs (14,341 %), lesItaliens (13,978 %), lesCroates (12,985 %), lesSerbes (11,547 %) suivis par les immigrants de laBosnie-Herzégovine, duPortugal, de laPologne, de l'Autriche et de laFrance. 39 % des étrangers proviennent de l'Union européenne.
Lareligion protestante luthérienne a été introduite en1534 à Stuttgart par leducUlrich de Wurtemberg[31]. Depuis cette époque, leBade-Wurtemberg a été à prédominance protestante. Toutefois, depuis 1975, le nombre de protestants à Stuttgart a chuté de près de 300 000 à 200 000. En 2000, 33,7 % des habitants étaient protestants et 27,4 % étaient catholiques. LaPassion de Bad Cannstatt est uneprocession suivie par des milliers de fidèles chaqueVendredi saint. 39 % de la population sont dans les autres catégories : musulmans, juifs et ceux qui ne suivent aucune religion ou qui suivent une religion non prise en compte dans les statistiques officielles.
Lechômage dans la région de Stuttgart est faible par rapport à d'autres régions métropolitaines enAllemagne. Ennovembre 2008, avant la hausse du chômage annuelle en hiver, le taux de chômage dans la région de Stuttgart se situait à 3,8 %, soit 0,1 % de moins que le taux deBade-Wurtemberg, qui était de 4,7 % enfévrier 2009. Lechômage dans la ville de Stuttgart au cours de la même période s'élevait à 5,2 % et 6 % (novembre 2008 etfévrier 2009 respectivement). Par comparaison, le taux de chômage pour l'ensemble de l'Allemagne s'élevait à 7,1 % () et à 8,5 % ()[32],[33].
Stuttgart est l'une des villes les plus sûres en Allemagne. En 2003, 8 535 infractions ont été relevées à Stuttgart pour 100 000 habitants (la moyenne de toutes les villes allemandes étant de 12 751)[34]. Les chiffres pour2006 indiquent que Stuttgart s'est classée au deuxième rang derrièreMunich en ce qui concerne la sûreté[35]. 60 % des crimes de Stuttgart ont été résolus en 2003, se classant deuxième derrièreNuremberg.
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LeCDU Frank Nopper devient maire de Stuttgart le 29 novembre 2020 élu avec 42,3 % des voix, il succède àFritz Kuhn, du partiGrünen/Büdnis 90 (parti des Verts allemands).
Les sièges des constructeurs automobilesDaimler (incluantMercedes-Benz) etPorsche se situent à Stuttgart. On y trouve également legroupe Bosch. La ville est un important centre d'activités industrielles. Les activités de hautes technologies sont aussi représentées. En effet, les sièges européens de Hewlett-Packard et IBM s'y trouvent.
La région a actuellement la plus forte densité descientifiques, d'universitaires et d'organismes de recherche enAllemagne. Aucune autre région en Allemagne n'a enregistré autant de brevets et de modèles que Stuttgart[19]. Près de 45 % des scientifiques du Bade-Wurtemberg impliqués dans la recherche et le développement travaillent à Stuttgart. Plus de 11 % de l'ensemble du budget allemand pour la recherche et le développement est investi dans la région de Stuttgart (environ 4,3 milliards d'euros par an). Stuttgart est une ville universitaire, elle abrite plusieurs universités et collèges, comme l'université de Stuttgart, l'université de Hohenheim et plusieurs universités de sciences appliquées. De plus, la région est le siège de six institutsFraunhofer, quatre instituts de recherche industrielle en collaboration avec les universités locales, deux institutsMax-Planck et des instituts duCentre aérospatial allemand (DLR).
Selon les archives de l'État, la culture de lavigne dans la région remonte à1108. AuXVIIe siècle, la ville était la troisième plus grande communauté viticole duSaint-Empire romain germanique. Le vin de Stuttgart est resté la source principale de revenus au cours duXIXe siècle.
Stuttgart est toujours l'une des plus importantes villes viticoles de l'Allemagne, principalement grâce à sa situation géographique au centre de la quatrième plus grande région viticole d'Allemagne, la région viticole deWurtemberg couvrant11 522 hectares. L'importance du vin sur l'économie locale est marquée chaque année par le festival annuel du vin (Weindorf).
Chaque année unefête du vin se déroule à la fin de l'été dans le centre-ville et la fête de la bière de Stuttgart (Cannstatter Volksfest) est la plus importante après celle de Munich (Oktoberfest) et attire chaque année plusieurs millions de visiteurs[39].
Situé à Leinfelden-Echterdingen à 15 km au sud de la ville, l'aéroport de Stuttgart (STR) est devenu l'un des plus importants d'Allemagne : il a accueilli 7,6 millions de passagers en 2003, 8,8 en 2004 et 9,6 en 2005. Depuis l'ouverture du troisième terminal en 2004, la capacité de l'aéroport atteint les 12 millions de passagers.Pendant la construction de ce terminal, une fosse commune contenant les corps de 24 esclaves juifs assassinés par lerégime nazi a été découverte[40].
Du point de vue ferroviaire, Stuttgart est un nœud à la croisée des liaisons versKarlsruhe-Strasbourg-Paris,Mannheim-Francfort-Cologne,Mannheim-Sarrebruck,Ulm-Augsbourg-Munich,Zurich-Milan,Ansbach-Nuremberg etHeilbronn-Wurtzbourg. Lagare centrale (Hauptbahnhof) actuelle, édifiée en 1922, est de type cul-de-sac (les trains doivent faire demi-tour). Pour diminuer les temps d'arrêt et améliorer les connexions avec les autres villes, un projet controversé,Stuttgart 21 a été mis sur pied : il s'agit d'une part d'enterrer la gare avec les quais et de creuser un tunnel direct jusqu'à l'aéroport ce qui permettra de réduire notablement les temps de trajet en direction deUlm etMunich.
Depuis la gare du Nord (Nordbahnhof) de Stuttgart, plus de 2 000 habitants juifs de Stuttgart et du Wurtemberg, ont été déportés entre 1941 et 1945. Presque aucun d'entre eux n'a survécu aux camps de concentration et d'extermination. À la gare du Nord (Nordbahnhof) se trouve le mémorial « Zeichen der Erinnerung » (Marques du Souvenir) pour commémorer ces assassinats[41].
Au niveau des transports en commun, Stuttgart dispose de7 lignes de S-Bahn (réseau express régional), exploitées par une filiale de laDeutsche Bahn. Il y a de plus un grand réseau demétro léger (16 lignes) et de bus (55 lignes). Il y a enfin une ligne detramway à crémaillère (Zacke) et unfuniculaire (inauguré en 1929). L'ensemble des transports est supervisé par la Verkehrs- und Tarifverbund Stuttgart (VVS,Fédération des Transports et Tarifs de Stuttgart) à laquelle sont liées toutes les compagnies opérant sur l'agglomération, permettant une unité tarifaire et une certaine cohérence au niveau de l'offre.
Le projetStuttgart 21 est un projet ferroviaire et urbain visant à complètement réagencer et moderniser le nœud ferroviaire de la ville. Après des années de débats et de controverses politiques, le plan a été approuvé en 2007. Le projet Stuttgart 21 comprend la reconstruction des lignes de transport de surface et des lignes de métro reliant lagare de Stuttgart du centre-ville avec les chemins de fer et les lignes souterraines. Les travaux de construction ont débuté en 2010.
Carte des sept parties du projet Stuttgart 21. En noir les lignes existantes, en couleur les nouveaux tronçons.
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Festival international du film d'animation de Stuttgart (Internationales Trickfilm Festival Stuttgart (ITFS))[42], fondé en 1982. Le24e festival a eu lieu du 2 au.
La ville accueille également un tournoi de tennis masculin, chaque année au mois de juillet, le tournoi de Stuttgart (aussi connu sous le nom de Mercedes Cup). Ce tournoi se déroule sur gazon depuis 2015.
↑German publication by Michael Kienzle and Dirk Mende, « Wollt Ihr den alten Uhland niederreiten?". Wie die 48er Revolution in Stuttgart ausging » ("The downfall of the 48 Revolution"),German Schillergesellschaft, Marbach am Neckar, 1998 (vol. 44)(ISBN3929146835).
↑Wolf-Dieter Obst, « Nachts, als das alte Stuttgart unterging »,Stuttgarter Nachrichten,(lire en ligne)
↑Rebecca L. Boehling,A Question of Priorities : Democratic Reforms and Economic Recovery in Postwar Germany, Frankfurt, Munich and Stuttgart under US Occupation, 1945-1949, Berghahn Books,,p. 90