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Stefano Garzelli

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Stefano Garzelli
Stefano Garzelli lors duTour d'Italie 2014
Informations
Surnom
Il PiratinoVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Nationalité
Spécialité
grimpeur[1]
Distinction
Équipes amateurs
1992Polisportiva Corsico Coop
1993-1994Brunero Bongioanni Boeris
1995Resine Ragnoli
1996Resine Ragnoli Rifra Brescialat
Équipes professionnelles
1997-2000Mercatone Uno
2001-2002Mapei
2003-2004Vini Caldirola-Sidermec
2005-2006Liquigas-Bianchi
2007-2012Acqua & Sapone
2013Vini Fantini-Selle Italia
Équipes dirigées
Principales victoires
1 grand tour
Leader du classement généralTour d'Italie 2000
2 classements annexes de grand tour
Classement de la montagne
Leader du classement de la montagneTour d'Italie 2009 et2011
11 étapes de grand tour
Tour d'Italie (11 étapes)
2 courses par étapes
Tour de Suisse 1998
Tirreno-Adriatico 2010

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Stefano Garzelli, né le àVarèse enLombardie, est uncoureur cyclisteitalien professionnel de1997 à2013 devenu ensuitedirecteur sportif. Garzelli est un grimpeur, spécialiste des courses par étapes et des classiques vallonnées. Il a notamment remporté leTour d'Italie 2000. En 2002, il a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif à laprobénécide, un produit masquant, ce qui lui a valu une suspension de neuf mois.

Stefano Garzelli lors duTour d'Italie 2011

Repères biographiques

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Stefano Garzelli naît le àVarèse enLombardie. Il commence le cyclisme à l'âge de dix ans à laPolisportiva Besanese[2].

Il réside actuellement àMendrisio, dans lecanton du Tessin enSuisse[réf. souhaitée].

Carrière cycliste

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Début de carrière (1996-1999)

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Victoire au Tour de Lombardie amateurs (1996)

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Garzelli se fait repérer en1996 alors qu'il court dans la catégorie espoirs : il termine cinquième duTour de la vallée d'Aoste, glanant des places d'honneur lors de plusieurs étapes de montagne, et surtout remporte leTour de Lombardie amateurs, dans sa région natale[3]. Cette victoire achève de convaincreGiuseppe Martinelli, à l'époque membre de l'encadrement de l'équipeCarrera, qui forme alors l'équipeMercatone Uno autour deMarco Pantani, de retour après une longue période d'absence consécutive à son accident survenu dansMilan-Turin enoctobre 1995. Garzelli débute ainsi sa carrière professionnelle dans cette équipe aux côtés deMarco Pantani, surnomméIl Pirata. Rapidement, Stefano Garzelli, considéré parfois comme son successeur, devientIl Piratino[4].

Débuts réussis chez les professionnels (1997)

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Dès sa première saison professionnelle, en1997, Garzelli brille. Il obtient ainsi une12e place auTour de l'Etna[5]. Il parvient à être sélectionné pour leTour d'Italie dès cette année en effectuant des prestations convaincantes dans leGrand Prix du canton d'Argovie et dansLiège-Bastogne-Liège. Il devient rapidement leader de l'équipeMercatone Uno sur leGiro 1997 après la chute dePantani dès la première semaine dans la8e étape Mondragone-Cava de Tirreni. Malgré le temps perdu ce jour-là pour attendre son leader malchanceux, il termine neuvième de l'épreuve, à 18 minutes et 8 secondes du vainqueurIvan Gotti, après plusieurs places d'honneur obtenues dans lesDolomites, notamment une troisième place dans la14e étape, décisive, entre Raconiggi et Breuil-Cervinia remportée par le futur vainqueur[5]. Ensuite, il obtient une huitième place auTour de Suisse, après avoir longtemps suiviJan Ullrich sur la route montagneuse deKandersteg. Il termine également meilleur grimpeur de ce Tour de Suisse[5].

Première grande victoire (1998)

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1998 est l'année de la confirmation. Il entame leTour d'Italie affaibli par une grippe contractée quelques jours avant le départ[6]. Garzelli aide néanmoins son leaderMarco Pantani à remporter leGiro. Dans l'étape de Selva Gardena qui permet à Pantani d'enfiler le maillot rose, Garzelli termine huitième. Il chute néanmoins dans la dernière étape de montagne, dans la descente du Crocedomini, et perd alors de précieuses minutes au classement général[6]. Il termine finalement21e de ceTour d'Italie[6]. Un mois plus tard, il s'impose de fort belle manière sur leTour de Suisse, en présence de coureurs commeJan Ullrich,Laurent Jalabert,Francesco Casagrande ouBjarne Riis. Après une troisième place dans sa ville natale,Varèse, il s'empare du maillot de leader après avoir gagné deux étapes dans la station deLenzerheide, la deuxième étant remportée devant l'italienLeonardo Piepoli, alors que selon ce dernier, Garzelli lui avait promis de lui laisser la victoire d'étape. Ce contentieux aura des conséquences un mois plus tard, dans l'étape du Plateau de Beille auTour de France, au cours de laquellePiepoli aideraUllrich à chasser derrièrePantani, échappé et finalement vainqueur d'étape. Finalement, Garzelli montre qu'il est un coureur complet en résistant notamment à l'enfant du paysBeat Zberg dans le dernier contre-la-montre àBerne. Sur ceTour de Suisse, Garzelli gagne également le classement du meilleur jeune et le classement du meilleur grimpeur[7].

Premier creux (1999)

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Son année 1999 est moins concluante. Garzelli fait pourtant un très bon début de saison. Il s'impose auGrand Prix Miguel Indurain et dans une étape duTour du Pays basque. Il termine également3e de Tirreno-Adriatico, puis4e deMilan-San Remo au sprint, après que son leader Pantani se fut échappé dans la Cipressa. Au cours de cette classique, Garzelli montre ainsi une nouvelle facette de son talent : sa capacité à réaliser de beaux sprints. Garzelli participe donc auTour d'Italie avec de hautes ambitions. Mais sur cette épreuve, où il joue le rôle d'équipier de luxe pour Pantani, il est contraint à l'abandon la veille de l'arrivée, comme l'ensemble de son équipe, à la suite de l'exclusion du « Pirate » en raison d'unhématocrite supérieur au plafond de 50 %. En juillet, en l'absence de Pantani, il participe auTour de France comme leader mais ne parvient pas à y briller[8].

La consécration (2000)

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Garzelli commence la saison 2000 de la meilleure manière en terminant7e de Milan-San Remo au sprint. Sa victoire auTour d'Italie, en juin 2000, est la confirmation définitive de son talent.

Pantani
Marco Pantani, leader de Garzelli à la Mercatone Uno entre 1997 et 2000

Garzelli entame l'épreuve avec un statut ambigu. Au sein de son équipe Mercatone Uno, il paraît être en mesure de jouer pour la première fois le rôle de leader. Néanmoins, le retour de Pantani, leader historique de cette équipe, un an après son expulsion à la veille de l'arrivée du Giro 1999, paraît fragiliser ce statut. Mais la méforme de Pantani en début de Giro lui facilite les choses. Le début du Tour d'Italie est largement dominé par l'Italien Francesco Casagrande, vainqueur un mois auparavant de la Flèche wallonne. Après une deuxième place dans l'étape de l'Abetone, remportée par Francesco Casagrande, Garzelli remporte une étape au sommet dePrato Nevoso, réglant l'ensemble des favoris au sprint. Puis, Garzelli s'accroche à la roue du maillot roseFrancesco Casagrande lors de l'étape de Briançon, par-delà le col de l'Izoard, grâce à l'appui précieux de Marco Pantani, enfin de retour au plus haut niveau et qui termine deuxième de l'étape. Le lendemain, lors du dernier contre-la-montre àSestrières, Garzelli parvient à déposséder Casagrande de sa première place en obtenant une troisième place. Il remporte ainsi leGiro devant Casagrande, qui finit à une minute et vingt-sept secondes, etSimoni, qui finit à une minute et trente-trois secondes.

Garzelli participe ensuite au Tour de Suisse dans l'espoir de rééditer son succès de 1998. Une défaillance au cours de la troisième étape l'empêche néanmoins de bien figurer au classement général. Garzelli remporte finalement l'étape-reine à La Punt ainsi que le classement du meilleur grimpeur. Une chute et une irritation à la selle le contraignent cette année-là à arrêter sa saison plus tôt que prévu[9].Garzelli conclut l'année à la14e place du classement UCI.

Passage mitigé chez Mapei (2001-2002)

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Une année difficile (2001)

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Soucieux de s'émanciper de la tutelle de Pantani, il rejoint laMapei en 2001, équipe puissante, dont le patron, Giorgio Squinzi, est à la recherche d'un leader pour les grands tours. Après avoir remporté le Giro, Garzelli considère qu'il n'est plus possible pour lui de participer aux grandes courses dans les habits d'ungregario, fût-il de luxe, de Marco Pantani[10].Garzelli se prépare au Giro en participant à la Semaine catalane et auTour du pays basque, dont il gagne le premier tronçon de la cinquième étape, première victoire avec sa nouvelle équipe. Il remporte également le Grand prix du commerce et de l'industrie à Larciano. Leader de son équipe sur leGiro, Garzelli fait un bon début de course en terminant3e de l'étape arrivant au sommet de Montevergine. Il doit ensuite abandonner en raison d'une grippe. Après une nouvelle victoire d'étape en montagne au Tour de Suisse, il participe auTour de France. Peu à l'aise dans les Alpes, Garzelli réalise de bonnes performances dans les Pyrénées, mais ne parvient qu'à accrocher une quatorzième place au classement général[11].

Les problèmes de dopage (2002)

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En 2002, il réalise un bon début de saison. Dans Liège-Bastogne-Liège, son équipe Mapei domine largement le peloton. Garzelli semble être le plus fort ce jour-là. Il s'échappe dans le final avec son coéquipier Paolo Bettini auquel il ne dispute que mollement la victoire au sprint. Il finit ainsi deuxième deLiège-Bastogne-Liège derrière son coéquipier. Bettini rend alors hommage à son coéquipier et l'assure de son soutien pour le Tour d'Italie[12]. Garzelli confirme son excellente forme en remportant le Grand prix de Camaiore en battant au sprint Giuliano Figueras et Francesco Casagrande[13].L'esprit de Garzelli est déjà tourné vers son grand objectif de la saison : le Tour d'Italie. À la tête de l'équipe Mapei, il remporte deux étapes, dont une en Belgique, sur les routes de Liège-Bastogne-Liège. Mais il est ensuite contrôlé positif auprobénécide, un produit masquant figurant sur la liste des produits interdits, alors qu'il porte lemaillot rose de leader. Il invoque alors l'ingestion d'un poulet avarié. Il est exclu de la course, puis suspendu 9 mois par lafédération suisse à laquelle il est affilié.

Le retour (2003-2006)

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Retour réussi au Giro (2003)

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Le contrôle positif de Garzelli invite le patron de la Mapei, Giorgio Squinzi, à se retirer du cyclisme. Garzelli rejoint alors une formation moins prestigieuse, l'équipe Vini Caldirola-Sidermec, habituée à accueillir les champions de retour de suspension. De retour le 24 avril 2003, il remporte sa première course : la première étape, en montagne, du Tour du Trentin, entre Arco et Moena.Luca Gialanella[14]. Deuxième de la deuxième étape du Tour du Trentin, Garzelli termine également deuxième du classement général de cette épreuve, à seulement sept secondes de Gilberto Simoni[15], annonçant ainsi ses ambitions pour le Giro.

Il réalise ensuite un grand Tour d'Italie : il remporte d'abord la troisième étape entre Policoro et Terme Luigiane, qui s'achève dans un sprint en côte. Vient ensuite l'arrivée au sommet de Terminillo, station des Apennins au cours de la septième étape. Garzelli résiste aux attaques de Gilberto Simoni et remporte l'étape au sprint devant ce dernier et le vétéran Andrea Noe. Il enfile le maillot rose ce jour-là. Néanmoins, au sein de sa modeste équipe, il ne peut s'appuyer sur des coureurs de très haut niveau pour l'épauler face à Gilberto Simoni. Seul l'Italien Eddy Mazzoleni peut l'aider en montagne. Garzelli ne conserve donc le maillot rose que trois jours. Lors de la10e étape entre Montecatini et Faenza, Simoni attaque et trouve le soutien de Kurt Asle Arvesen, finalement vainqueur de l'étape. Garzelli, isolé dans un groupe avec notamment Mazzoleni et Pantani, ne parvient pas à refaire son retard. Ses espoirs de victoire sont définitivement anéanties après sa chute avec Marco Pantani dans la descente du col du Sampeyre au cours de la dix-huitième entre Santuare di Vicoforte et Chianale. Il finit deuxième au classement général final à 7 minutes et six secondes du vainqueur Gilberto Simoni et seulement cinq secondes devant le troisième Yaroslav Popovych.

Garzelli participe ensuite au Tour de France. Il est néanmoins victime d'une bronchite au moment du passage des Alpes. Après s'être fait remarquer dans l'étape de l'Alpe-d'Huez, où il remporte le Trophée Henri Desgrange au col du Galibier[15], Garzelli est contraint à l'abandon.

Saison correcte et première sélection chez les Azzurri (2004)

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En 2004, Garzelli réalise un bon début de saison, avec notamment une victoire au classement général du Tour d'Aragon et une victoire d'étape au Tour de Romandie. Il est ensuite sixième duGiro, à 5 minutes et 32 secondes du vainqueur Damiano Cunego, après avoir remporté l'étape-reine entre Bormio etPizzo della Presolana, par-delà lecol du Mortirolo. Son équipe n'étant pas sélectionnée pour le Tour de France, Garzelli participe au Tour d'Espagne, qu'il termine onzième et premier coureur non-espagnol[16]. Ces performances cette année-là lui permettent d'être sélectionné pour lechampionnat du monde sur route.

Garzelli après sa victoire dans la19e étape duTour d'Italie 2004

Nouvelle équipe (2005)

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En 2005, il rejoint la nouvelle équipe Liquigas-Bianchi aux côtés de Danilo di Luca, Franco Pellizotti ou encore Dario David Cioni. Après de bonnes performances en début de saison (vainqueur du classement par points du Tour de Romandie), Garzelli doit abandonner leTour d'Italie après une chute[17]. Cet abandon le conduit à modifier son programme: il participe donc auTour de France, mais n'y obtient aucun résultat probant. Garzelli sauve néanmoins sa saison par de bonnes performances en fin de saison : victoire dans la semi-classique italienne des Trois vallées varésines,2e place au Trophée Melinda,4e place à la Clasica San Sebastian,6e place au Tour du Latium.

Nouveau programme (2006)

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2006 marque un changement majeur pour l'Italien : pour la première fois de sa carrière, il renonce à participer au Tour d'Italie. Son début de saison est probant, avec une sixième place à Milan-San Remo (après une attaque dans la Cipressa). À la surprise générale, Garzelli remporte ensuite, le1er mai, le GP de Francfort, en battant, dans un sprint en montée (1 km à 4 %), des spécialistes comme Ciolek, Hondo ou Zabel[18]. Garzelli confirme enfin sa bonne forme par une victoire d'étape dans le Tour du Luxembourg. Vient ensuite son grand objectif de la saison, leTour de France, où il ne parvient pas à briller, malgré quelques belles performances en montagne. En particulier, il s'échappe dans l'étape de l'Alpe-d'Huez et termine troisième de l'étape derrièreFränk Schleck etDamiano Cunego après avoir franchi en tête le col de l'Izoard. Cette performance lui vaut le prix de la combativité de l'étape. Au mois d'août, Garzelli profite de la forme acquise sur le Tour. Il manque d'abord de très peu la victoire au sprint lors de la Clasica San Sebastian en terminant deuxième derrière Xavier Florencio. Ensuite, il brille sur les semi-classiques italiennes : nouvelle victoire aux Trois vallées varésines et au Trophée Mélinda, cinquième du Tour de Latium. Malgré ces performances, Garzelli ne parvient pas à être sélectionné pour le Championnat du monde par le sélectionneur italien Franco Ballerini.

Acqua e Sapone (2007-2012)

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Nouvelle partition au Giro (2007)

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En 2007, Garzelli quitte le ProTour et l'effectif pléthorique de Liquigas pour rejoindre l'équipe continentale professionnelleAcqua & Sapone, dirigée parPalmiro Masciarelli. Moins complète que l'équipe Liquigas, cette équipe permet néanmoins à Garzelli de jouer le rôle de leader unique et de disposer d'un effectif entier à son service. S'estimant trop faible cette année pour jouer le classement général duTour d'Italie 2007, Garzelli adopte une nouvelle stratégie. Il se glisse dans des échappées et parvient à accrocher deux victoires d'étapes : la première, à Bergame (14e étape), en devançant Gilberto Simoni, la deuxième à Lienz (16e étape), au terme d'une chevauchée solitaire de quarante kilomètres. Cette année-là, il remporte également une étape duTour de Slovénie et une étape duTour du Trentin.

Difficultés (2008)

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Sa saison 2008 est plus terne. Son équipeAcqua & Sapone n'est pas sélectionnée pour leTour d'Italie. Les organisateurs invoquent alors la politique antidopage trop laxiste de l'équipe. Garzelli est ainsi contraint de s'illustrer dans des courses de second rang (victoires d'étape au Tour des Asturies notamment). En fin de saison, il n'est pas sélectionné parFranco Ballerini pour participer auxchampionnats du monde qui se déroulent dans sa ville natale, àVarèse. Il remporte néanmoins leGrand Prix de Wallonie ainsi que deux étapes du Tour du Trentin et deux étapes duTour des Asturies. Il termine l'année à la deuxième place du classement individuel de l'UCI Europe Tour.

Retour sur leGiro (2009)

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Garzelli commence sa saison par une deuxième place surTirreno-Adriatico[19]. Il participe auTour du Trentin, qu'il termine en quatrième position[20] après plusieurs bonnes performances en montagne. L'année 2009 marque surtout son retour sur le Tour d'Italie. Lors duGiro, Garzelli suit les meilleurs en montagne et termine cinquième du classement général (à la suite des déclassements de Danilo di Luca, initialement deuxième, et de Franco Pellizotti,initialement troisième), à 8 minutes 43 du vainqueur Denis Menchov. Il remporte également le maillot vert de meilleur grimpeur et termine troisième du classement par points[21]. Les nombreuses échappées qu'il réalise lui valent également le prix de Super combatif[21]. Une mésentente avec son ancien coéquipier Danilo Di Luca, finalement déclassé pour contrôle antidopage positif, l'empêche de remporter une étape cette année-là.

Stefano Garzelli dans un contre-la-montre
Stefano Garzelli dans le contre-la-montre des Cinque Terre au Tour d'Italie 2009

Il est sélectionné pour lechampionnat du monde qui se déroule dans la ville où il réside, àMendrisio, auTessin en Suisse, non loin de l'Italie. Une grippe le contraint ensuite à écourter sa saison[22]. Il ne parvient pas à remporter de victoire cette année-là mais prouve qu'à trente-six ans, il possède encore de belles ressources.

Victoire sur Tirreno-Adriatico (2010)

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En2010, son premier grand objectif estTirreno-Adriatico. Après avoir terminé deuxième de cette course par étapes en 2009 derrièreMichele Scarponi, Garzelli veut inverser la tendance. Scarponi semble être le meilleur en début d'épreuve : lors de la quatrième étape qui s'achève à Chieti, ce dernier s'impose, alors que Garzelli termine quatrième à 14 secondes. Au classement général, Garzelli se retrouve avec 24 secondes de retard sur Scarponi[23]. Lors de l'étape suivante, qui s'achève à Colmurano, Garzelli commence à grignoter son retard. Il attaque dans la côte finale, et bien que battu par Gasparotto, reprend 14 secondes à Scarponi (huit d'écart à l'arrivée et six de bonifications[24]). Garzelli attaque encore lors de l'étape suivante et finit encore deuxième. Cette fois, il n'a plus que deux secondes de retard sur Scarponi[25]. Finalement, après avoir glané des bonifications dans la dernière étape, Garzelli remporte sur le fil le Tirreno-Adriatico à l'addition des places à l'arrivée, étant classé dans la même seconde que son dauphin,Michele Scarponi. Garzelli remporte également le classement par points de l'épreuve[26].

Garzelli confirme ensuite sa forme dansMilan-San Remo. Dans l'ascension du Poggio qui précède l'arrivée, l'Italien mène le peloton pendant plusieurs hectomètres à un rythme soutenu, afin de favoriser les desseins de son coéquipierLuca Paolini. La tactique ne s'avère néanmoins pas payante puisque Paolini ne finit que10e de la classique italienne.Après une coupure d'un mois environ, Garzelli poursuit sa préparation pour leGiro en participant auTour du Trentin. Il termine d'abord deuxième de la première étape contre-la-montre, derrière le Kazakh Alexandre Vinokourov. Mais dès la deuxième étape, Garzelli subit une défaillance. Il abandonne finalement l'épreuve italienne au cours de la quatrième étape.Garzelli participe ensuite àLiège-Bastogne-Liège, classique au cours de laquelle l'Italien se montre à son avantage, pour finalement obtenir une dix-huitième place.

Lors duTour d'Italie, il fait partie des favoris[27]. Garzelli assume ce statut pendant les dix premiers jours de course, évitant les cassures et les chutes lors des premières étapes aux Pays-Bas et obtenant plusieurs places d'honneur (sixième à Montalcino lors de la septième étape, septième au Terminillo lors de la huitième étape, quatrième à Poro Recanati lors de la douzième étape). Il perd cependant toute chance de bien figurer au classement général lors de laquatorzième étape où il perd près de 19 minutes sur le vainqueur de l'étapeVincenzo Nibali, se retrouvant à près de 28 minutes du leaderDavid Arroyo[28]. Visant alors les étapes, il est récompensé par une victoire lors ducontre-la-montre en côte duPlan de Corones[29]. À l'attaque lors de ladix-neuvième étape[30], il chute cependant dans la descente duMortirolo, ce qui provoque son abandon le lendemain dans l'étape de Gavia[31].

Après trois semaines de repos, Garzelli reprend l'entraînement dans la perspective des classiques de fin saison, notamment le Tour de Lombardie. Après une participation au Tour de Burgos, Garzelli se présente au départ des Trois vallées varésines, course qu'il a déjà remporté à deux reprises. Pendant la course, il chute lourdement et doit abandonner. « Je n’ai aucun souvenir de ce qui s’est passé. Je sais juste que j’ai pris la barrière de plein fouet et que j’ai fait un vol plané. D’après ce que m’ont dit mes coéquipiers qui me suivaient, le coureur qui me précédait a heurté la barrière avec son bras, ce qui l’a déplacée de telle sorte que je me la suis prise en pleine figure[32]. » Le bilan est éloquent : traumatisme crânien, traumatisme facial, fracture de la pommette gauche, entaille de deux centimètres à l’arcade sourcilière gauche, luxation du pouce gauche et contusions au bras gauche. Prenant acte de la gravité de ses blessures, l'Italien décide de mettre un terme à sa saison.

Dernières performances sur le Giro (2011)

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Garzelli fait un début de saison relativement discret : surTirreno-Adriatico dont il est le tenant du titre, il ne parvient pas à rééditer sa performance. Garzelli ne s'aligne pas ensuite surMilan-San Remo, course dont il a pourtant souvent terminé dans le top 10. Garzelli apparaît néanmoins en forme auTour d'Italie. Certes incapable de jouer le classement général, l'Italien fait figure de grand animateur de la course. Il termine notammentquatrième au sommet duMontevergine di Mercogliano,troisième au sommet de l'Etna. Sur l'étape-reine duGiro, à Val di Gardeccia, par delà le passo di Fedaia et le passo di Giau, Garzelli parvient à accrocher l'échappée du jour, pour finalement s'en extirper et faire la course en tête. L'Italien est néanmoins repris par l'EspagnolMikel Nieve dans la dernière ascension avant d'être lâché par celui-ci. Il termine deuxième de l'étape et endosse lemaillot vert demeilleur grimpeur. L'Italien termine également cinquième ducontre-la-montre en côte du Nevagal. Sans remporter d'étape, Garzelli obtient àMilan le maillot vert de meilleur grimpeur qui récompense son comportement offensif. C'est la deuxième fois, après leGiro2009, que Garzelli emporte ce classement. À l'arrivée à Milan, Garzelli, satisfait de ses performances, annonce qu'il participera auGiro2012.

Fin de carrière de coureur puis reconversion

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Acqua & Sapone arrête son sponsoring en fin d'année2012[33]. Stefano Garzelli s'engage en2013 pour un an dans l'équipe continentale professionnelleVini Fantini-Selle Italia dans l'objectif de disputer lesclassiques ardennaises ainsi que leTour d'Italie sous réserve que son équipe soit invitée sur ces courses[34]. Ce n'est pas le cas sur les courses ardennaises mais ça l'est sur leGiro où il termine108e. Le 23 août, Garzelli dispute sa dernière course en tant que professionnel lors desTrois vallées varésines[35]. En décembre 2013, Garzelli devient pour une saisondirecteur sportif de la formation italienne, dont le nom devient Yellow Fluo puis Neri Sottoli[36]. En 2014, il est également commentateur pour RAI Sport.

Il ouvre par la suite une école de cyclisme, pour enseigner les bases du vélo aux enfants de 4 à 13 ans[37].

Style

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Garzelli est un coureur polyvalent, capable de briller aussi bien sur les courses d'un jour que sur les courses par étapes. Cette polyvalence est liée à sa capacité à défendre ses chances dans toutes les configurations de course. En montagne, il se caractérise par un style régulier, sans à-coup, à l'inverse d'un Marco Pantani qui procédait par violentes accélérations successives.

Si Garzelli grimpe, il sait aussi sprinter : rapide, il est capable de régler de petits groupes au sprint[38], ce qui lui a permis de remporter un certain nombre de courses d'un jour en battant parfois de grands sprinters (comme Alessandro Petacchi ou Danilo Hondo à l'arrivée du Grand prix de Francfort 2006)[18]. Enfin, lorsqu'il est en grande forme, il est capable de réaliser de belles performances contre-la-montre. Il a ainsi terminé3e du dernier contre-la-montre du Tour d'Italie 2000 à Sestrières[9] et3e du contre-la-montre du Tour d'Italie 2009 à Cinque Terre[21], avant de remporter le contre-la-montre en côte du Plan de Corones lors du Tour d'Italie 2010.

Au-delà de cette polyvalence, la réputation de Garzelli s'est principalement forgée sur les courses par étapes. Depuis le début de sa carrière, il a à chaque fois fait d'un des trois grands tours l'objectif majeur de sa saison. La plupart du temps, il a axé sa saison sur le Tour d'Italie, sauf en 2006, où il s'est focalisé sur le Tour de France.

Au fil des années, sa stratégie dans le Tour d'Italie a évolué. Si l'Italien se concentrait initialement sur le classement général, il s'est métamorphosé à partir de 2007 en chasseur d'étapes, renonçant soit d'emblée, comme en 2007, soit en cours d'épreuve, comme en 2010, à lutter pour le classement général. Cette stratégie s'est avérée payante, puisqu'elle lui a permis de remporter deux étapes en 2007 et une étape en 2010.

Palmarès

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Palmarès amateur

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Palmarès professionnel

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Résultats sur les grands tours

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Tour de France

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5 participations

Tour d'Italie

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14 participations

Tour d'Espagne

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1 participation

Championnats du monde

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  • 2004 : abandon
  • 2009 :71e

Classements mondiaux

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Année200520062007200820092010201120122013
Classement ProTour94e[43]51e[44]
Calendrier mondial UCI26e[45]38e[46]
UCI Europe Tour131e[47]2e[48]47e[49]786e[50]637e[51]181e[52]1195e[53]

Notes et références

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  1. « Garzelli : « À 99%, c’est ma dernière saison » », survelochrono.fr,(consulté le)
  2. « Le Origini », surstefanogarzelli.com(consulté le)
  3. La Storia-origini. stefanogarzelli.com.
  4. Il Giro di «Piratino» Garzelli, il gregario che s' è inventato campione Intervista a Pantani: «Pronto per il Tour ma che sofferenza non stare con i primi». Corriere della Serra. 5 juin 2000
  5. ab etcLa Storia-1997. stefanogarzelli.com.
  6. ab etcLa Storia-1998. stefanogarzelli.com.
  7. La Storia-1998. stefanogarzelli.com
  8. La Storia-1999. stefanogarzelli.com
  9. a etbLa Storia-2000. stefanogarzelli.com.
  10. .La Storia-2001. stefanogarzelli.com.
  11. La Storia-2001. stefanogarzelli.com.
  12. Lionel Chami, « Bettini réveille la doyenne », dans Le Parisien, 22 avril 2002 [texte intégral [archive]
  13. La Storia-2002. stefanogarzelli.com.
  14. «Ed è subito Garzelli». La Gazzetta dello Sport, 25-04-2003
  15. a etbLa Storia-2003. stefanogarzelli.com.
  16. La Storia-2004. stefanogarzelli.com
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