L'action de ces films se déroule « dans unegalaxie lointaine, très lointaine » où les humains cohabitent avecde nombreuses espèces extraterrestres, à une époque indéterminée[c]. La trame repose sur l'affrontement entre les chevaliersJedi et leurs rivaux, les seigneursSith. Les chevaliers Jedi comme les seigneurs Sith sont sensibles à laForce, un champ énergétique mystérieux qui leur procure des pouvoirs psychiques, notamment des pouvoirs detélékinésie. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix, tandis que les Sith utilisent le Côté obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie.
Le récit suit principalement le parcours d'Anakin Skywalker, un chevalierJedi tiraillé entre le Bien et le Mal, et deses descendants, sur plusieurs générations. L'intrigue fait également intervenir de nombreux autres personnages commeObi-Wan Kenobi, un autre chevalier Jedi,Sheev Palpatine, un homme politique ambitieux et manipulateur, ou encoreHan Solo, un contrebandier sans état d'âme.
Outre les neuf films précités, la franchiseStar Wars a également fait l'objet de plusieursfilms dérivés ayant pour cadre le même univers de fiction, mais sans avoir nécessairement de lien direct avec l'histoire de lafamille Skywalker. Par exemple, le filmSolo (2018) met en scène l'histoire du personnage deHan Solo avant sa rencontre avec le jeuneLuke Skywalker (rencontre qui a lieu dans l'épisode IV,Un nouvel espoir). De même, le film d'animationThe Clone Wars (2008) met en scène une intrigue située chronologiquement entre lesépisodesII etIII.
L'histoire deStar Wars, se déroule dans unegalaxie qui est le théâtre d'affrontements entre lesChevaliers Jedi et lesSeigneurs Sith, personnes antagonistes sensibles à laForce, un champ énergétique mystérieux leur procurant des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie[2].
La galaxie deStar Wars a fait l'objet de cartes dressées par les fans.
Depuis le rachat de la sociétéLucasfilm parThe Walt Disney Company, il existe deuxcanonsStar Wars : le « Légendes » et l'« officiel ». Ils ont pour point commun les six premiers films et la série téléviséeStar Wars: The Clone Wars. L'universLégendes reprend en plus les histoires complémentaires présentées dans des livres, des bandes dessinées, des téléfilms ou des jeux sortis avant 2014. L'univers officiel reprend, quant à lui, les histoires des films et des autres supports parus depuis 2014[3],[d].
LaRépublique galactique a été fondée pour amener la paix dans la galaxie, mais, tout au long de son existence, elle a été secouée par des sécessions et des guerres, notamment contre l'EmpireSith. Les chevaliersJedi, gardiens de la paix et de la justice, réussissent à éliminer les Sith et la galaxie retrouve la prospérité[a 1],[4]. Cependant, après des millénaires d'existence, la République montre de lourdes failles ainsi qu'une corruption rampante, et se trouve de fait fragilisée ; selon une prophétie Jedi, un « Élu » naîtra et rétablira un jour l'équilibre dans laForce[a 2].
Un seigneur Sith,Dark Sidious, profite des faiblesses de la République pour se faire élire Chancelier suprême[4],[a 2] sous le nom dePalpatine. Manipulant dans l'ombre le Sénat galactique, l'OrdreJedi et laConfédération des systèmes indépendants, Palpatine organise un conflit d'abord restreint à la planèteNaboo[a 2] puis crée laGuerre des clones de toutes pièces et la déclenche, opposant la République aux forces Séparatistes de la CSI. C'est pendant cette période obscure que se distinguera un jeune Jedi,Anakin Skywalker, originaire deTatooine, qui sera le héros de nombreuses batailles aux côtés de son mentorObi-Wan Kenobi. Il se murmure alors qu'Anakin pourrait bien être « l'Élu » de la Prophétie. Palpatine se voit entre-temps offrir les pleins pouvoirs par leSénat galactique[5],[a 3] et, son objectif atteint au bout de trois ans, concrétise soncoup d'État en proclamant la naissance de l'Empire galactique. Ayant entre-temps manipulé le jeune Skywalker et fait de lui son apprenti maléfique, le désormais Empereur envoie un Anakin perverti par leCôté Obscur de la Force assassiner les dirigeants Séparatistes et la plupart de ses amis Jedi, devenant ainsiDark Vador[a 4]. Lors d'un duel sur la planèteMustafar contre son ancien mentor Obi-Wan Kenobi, Vador se retrouve amputé, brûlé et défiguré et ne devra son salut qu'à une armure respiratoire qui seule le maintiendra en vie pour le restant de ses jours. Sa propre femme,Padmé Amidala, meurt en accouchant de jumeaux qui seront mis à l'abri des persécutions de l'Empire. Les événements de cette période sont relatés dans lesépisodesI àIII, ainsi que dans les sériesStar Wars: The Clone Wars et plusieurs récits de l'Univers étendu[6].
Vingt ans plus tard, l'Empire fait régner la terreur dans la galaxie. Les espèces non-humaines sont opprimées, les Jedi sont réduits à un très faible nombre d'exilés et traqués à mort aux quatre coins de la galaxie. C'est dans ce climat d'oppression que naît l'Alliance rebelle avec pour but de rétablir les valeurs de la République. L'un des membres les plus influents de l'Alliance est la princesseLeia Organa, de la famille royale d'Aldérande, qui détient les plans de la nouvelle arme de l'Empire[7], l'Étoile de la mort, une station capable de détruire une planète entière. Les rebelles lancent un assaut qui se solde par ladestruction de la station grâce à un jeune homme maîtrisant la Force,Luke Skywalker[8],[a 5]. Entraîné par les maîtres JediObi-Wan Kenobi etYoda, il devient un puissant Jedi. Lors d'un combat contre Dark Vador, ce dernier lui révèle qu'il est son père[9],[a 6]. Yoda confirme à Luke que Dark Vador et Anakin Skywalker, son père, sont bien la même personne, et au passage sa gemellité avec la princesse Leia. Au cours d'un duel dans les propres quartiers de l'Empereur, Luke tente de faire revenir son père du bon côté de la Force, mais ce dernier semble inflexible. Ce n'est qu'en voyant l'Empereur tenter de tuer son fils sous ses yeux à l'aide de la Force obscure, que Vador se sacrifie en tuant son maître et sauve son fils, rétablissant ainsi l'équilibre dans la Force. Dans le même temps, l'Alliance rebelle remporte labataille d'Endor, détruit la deuxièmeÉtoile de la mort, et parachève ainsi l'effondrement de l'Empire Galactique. Ces événements sont ceux de la Trilogie originale[10],[a 7].
Suite de l'histoire dans la troisième trilogie deStar Wars
Dans la troisième trilogie cinématographique deStar Wars[11], labataille d'Endor a marqué une victoire majeure et la proclamation d'uneNouvelle République mais pas la fin des affrontements[12]. La fin de la guerre civile galactique est marquée par la terrible bataille de Jakku, qui met fin à l'Empire[13]. Cependant, des officiers et des nobles impériaux s'exilent dans des régions inconnues pour reconstruire une nouvelle entité, nommée lePremier Ordre[14]. Effrayée par cette nouvelle menace,Leia Organa fondela Résistance, une nouvelle force militaire privée afin de surveiller les agissements du Premier Ordre. Bien que tolérée par les dirigeants de la Nouvelle république, la Résistance est considérée par eux comme des alarmistes[15]. Le dernier chevalier Jedi en vie,Luke Skywalker, a disparu. Le Premier Ordre comme la Résistance fouillent la galaxie pour le retrouver.Han Solo etLeia Organa ont eu un fils, Ben, qui a basculé du côté obscur de la Force pour devenirKylo Ren, un puissant guerrier du Premier Ordre obéissant au suprême leaderSnoke. Parallèlement, une jeune pilleuse d'épaves solitaire vivant sur Jakku,Rey, sensible à la Force, va progressivement découvrir ses pouvoirs et se mettre à la contrôler. Un résistant du nom de Poe Dameron est capturé par le Premier Ordre lors d'une mission sur Jakku, mission dont le but était de récupérer une partie d'une carte menant à Luke Skywalker, parti en exil depuis de nombreuses années surAhch-To. Avant sa capture, il confie la carte à son fidèle compagnon droïde,BB-8. À la suite de cela, Finn, stormtrooper, déserte les rangs du sinistre Premier Ordre en aidant Poe à s'échapper. Ils volent un vaisseau qui vient ensuite se crasher sur Jakku. Finn se réveille seul, Poe et le vaisseau ont disparu. Il se met en quête de civilisation, et arrive à l'avant-poste de Niima. Là, il fait la connaissance de Rey et deBB-8 recueilli par cette dernière. Les troupes du Premier Ordre attaquent l'avant-poste à la recherche de l'ex-stormtrooper, du résistant, et du droïde. Rey, Finn etBB-8 arrivent à s'échapper à bord du mythiqueFaucon Millénium. Ces événements sont ceux deStar Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force, premier film de la troisième trilogie cinématographique[a 8].
Dans l'univers « Légendes » qui ne fait plus partie ducanon deStar Wars, l'Empire Galactique se voit énormément fragilisé par la mort de son empereur et l'Alliance rebelle se transforme enNouvelle République. L'Empire, qui subit de nombreux coups d'État en son sein, finit par perdre la plupart de son territoire au profit de la Nouvelle République. Cependant, les derniers Impériaux finissent par s'organiser et forment les Vestiges de l'empire. La jeune République, aidée parle Nouvel Ordre Jedi, doit les affronter dans une guerre qui dure des années avant qu'une paix ne soit signée[a 9]. Elle est cependant envahie peu après par des êtres extra-galactiques, les Yuuzhan Vong. Malgré la défaite de ces derniers, la plupart des planètes de la galaxie ont été lourdement touchées ou rendues inhabitables. La Nouvelle République prend fin et la Fédération galactique des Alliances libres la remplace[16],[a 10]. Cependant, un Nouvel Empire galactique est instauré. Aidé par le Nouvel Ordre Sith, il provoque la chute de l'Alliance galactique et fait une nouvelle fois régner la terreur et la tyrannie dans la galaxie[17],[a 11].
Unsabre laser, arme emblématique des Jedi et des Sith dans la saga.
L'histoire se déroule dans un univers de haute technologie. LesJedi etSith se battent ausabre laser, une arme de contact dont la lame est capable de traverser la plupart des matières. Malgré son nom, sa nature reste inconnue : le nom original, « lightsaber » (« sabre de lumière » ou « sabre lumineux »), désigne mieux l'aspect mais est moins explicite. Une exposition à laCité des sciences explique qu'un laser ne pourrait pas produire cet effet, mais que duplasma confiné par unchamp magnétique y correspondrait mieux[18]. Omniprésente dans la série, cette arme donne lieu à des duels spectaculaires et de plus en plus épiques au fur et à mesure de la réalisation des films, avec notamment l'apparition du sabre à doubles lames duSithDark Maul[19].
Outre leurs sabres, les Sith et les Jedi ont appris à maîtriser laForce, une énergie à la définition assez floue[e]. La Force permet notamment aux êtres qui y sont sensibles d'avoir des réflexes plus aiguisés, des dons de prescience et la capacité de déplacer des objets par la simple force de leur volonté[20].
Lesvoyages spatiaux sont courants dans la galaxie. Grâce à la technologie de l'hyperpropulsion, les vaisseaux sont capables de voyager rapidement d'un système stellaire à l'autre. Les différentes factions utilisent aussi des vaisseaux de guerre tels que lescroiseurs interstellaires, devenus dans les films symboles de l'Empire, ou encore les chasseursX-wing comme celui deLuke Skywalker. Les pilotes de la galaxie ont d'ailleurs leur jargon propre, qui n'est pas toujours expliqué au spectateur[21]. Lespistolets laser sont les armes les plus courantes dans la saga. Des véhicules très perfectionnés apparaissent également durant les batailles, à l'instar des gigantesquesTB-TT qui marquent le début de l'épisode V[a 6].
Lesdroïdes sont également très présents, utilisés à des fins civiles ou militaires. Les plus visibles sontR2-D2 etC-3PO, présents dans les neuf films de la saga[22]. L'armée de laConfédération des systèmes indépendants, dans la prélogie, est pour sa part entièrement composée dedroïdes de combat, tandis que lesKaminoens, qui ont développé des techniques declonage avancées, créent des armées entières de clones au profit de la République[23].
L'univers deStar Wars met en scène de nombreuses planètes d'une galaxie lointaine. Certaines reviennent dans la plupart des films commeTatooine, planète désertique de la bordure extérieure de la galaxie où grandissentAnakin etLuke Skywalker[24], ou encore l'œcuménopole du noyauCoruscant, centre physique et politique de la galaxie. Un grand nombre de planètes s'inspirent d'un type de paysage particulier commeMustafar qui offre un paysage volcanique de désolation ouHoth, planète glacée balayée par des tempêtes de neige. Au contraire, des planètes ressemblent fortement à laTerre, à l'image deNaboo ouAlderaan[25]. Par ailleurs, si des planètes ou des lunes volcaniques telles que Mustafar, ou recouvertes de forêt comme une lune d'Endor, n'ont jamais été colonisées, certaines originalités imaginées dans la saga sont scientifiquement avérées. Ainsi, le double coucher de soleil sur Tatooine est possible, dans la mesure où il existe effectivement des systèmes planétaires qui gravitent autour de deuxétoiles. Le surnom de « Tatooine » a même été donné à la planèteHD 188753 Ab en raison de son système à trois étoiles[26].
D'autres planètes, telles queCorellia ouKessel, sont simplement citées dans les films par des personnages voyageurs, révélant au spectateur un univers beaucoup plus étendu que celui qui est montré dans les seuls films[27]. Elles ont ensuite été détaillées dans les romans, les bandes dessinées et les jeux vidéo de l'univers étendu. Ainsi, Corellia est le théâtre de certains événements des romans deLa Trilogie Corellienne deRoger MacBride Allen ou encore de laTrilogie de Han Solo[28].
La galaxie deStar Wars est cosmopolite, constituée de nombreuses espèces. L'espèce humaine est la plus répandue, mais de nombreuses autres sont présentées. Certaines sont humanoïdes, comme lesGungans, lesTwi'leks ou lesNeimodiens, financiers corrompus à la peau verdâtre présents dans laprélogie. D'autres s'inspirent des animaux, à l'image desWookiees, imposantes créatures humanoïdes poilues et desEwoks, sortes d'oursons[a 7].
Certaines restent mystérieuses comme l'espèce deYoda : moins d'une dizaine de représentants de cette espèce apparaissent dans l'univers deStar Wars et gardent volontairement le secret sur les origines de leur espèce. Les Jawas demeurent tout aussi mystérieux, leur visage restant inconnu, dissimulé sous un manteau[a 5].
Les espèces présentes dans la trilogie originale sont pour la plupart des espèces humanoïdes, la technique étant alors limitée par les effets spéciaux de l'époque. La prélogie offre des espèces plus variées grâce à l'avancée technologique. Ainsi, Nick Dudman, qui a travaillé à la conception des créatures surLe Retour du Jedi etLa Menace fantôme, explique que le bond de quinze ans entre les deux films a radicalement changé la façon de concevoir les personnages, avec notamment l'apparition desimages de synthèse[29].
Lorsqu'il a commencé l'écriture deStar Wars,George Lucas a progressivement envisagé de réaliser trois films, puis trois trilogies. La trilogie centrale étant, selon lui, la plus commerciale, c'est par celle-ci qu'il a débuté.
« J'ai pris beaucoup de plaisir à renverser la trajectoire des films à l'origine. Si vous les visionnez dans l'ordre de leur parution,IV,V,VI,I,II,III, vous obtenez un certain film. Si vous les visionnez en partant duI jusqu'auVI, le résultat est complètement différent. Une ou deux générations les ont vus d'une certaine manière, qui sera complètement autre pour les prochaines. C'est une façon de faire du cinéma extrêmement moderne, presque interactive. Vous prenez des cubes, vous les agencez différemment et vous obtenez des états émotionnels différents. »
L'épisodeIV débute lorsque le croiseur deDark Vador capture le vaisseau de laprincesse Leia qui détient les plans volés de l'Étoile Noire, l'arme absolue du puissantEmpire galactique. La princesse dissimule les plans dans la mémoire dudroïdeR2-D2 qui s’éjecte sur la planèteTatooine en compagnie de son alter egoC-3PO. Les droïdes sont capturés par des ferrailleursJawas avant d'être finalement vendus à la ferme d'Owen Lars où vitLuke Skywalker, un jeune fermier qui rêve d'aventures. Ce dernier intercepte dans la mémoire du droïde un message de la princesse Leia qui recherche l'aide d'un certainObi-Wan Kenobi. Ce dernier est un vieuxJedi qui vit en ermite sur Tatooine depuis la fin de laGuerre des clones[f] et l'avènement de l'Empire. Il révèle à Luke qu'il était ami avec son père avant que ce dernier ne soit assassiné par Dark Vador, un Jedi déchu perverti par lecôté obscur de la Force. Avec l'aide d'Obi-Wan, du contrebandierHan Solo et de son copiloteChewbacca, Luke parvient à libérer la princesse Leia des geôles de l'Étoile Noire puis de la station elle-même, et à apporter les plans dérobés à ses alliés. Ceux-ci parviennent à les lire et identifier le point faible de la station puis lancent une offensive sur celle-ci. LaBataille de Yavin marque l'apogée du film, et se solde par la destruction de l'Étoile Noire et la victoire de l'Alliance rebelle, malgré de nombreuses pertes dont Kenobi[a 5].
L'épisodeV commence par l'invasion à grande échelle par l'Empire de la base rebelle de la planète glacialeHoth, sur laquelle les rebelles s'étaient cachés. Dans la débandade qui s'ensuit, les héros se retrouvent séparés : Leia, Chewbacca, Solo etC-3PO doivent en effet faire face à une avarie sur le vaisseau et, après avoir semé l'Empire, se réfugient chez un ancien ami du contrebandier,Lando Calrissian, sur la planèteBespin. Dans le même temps, Luke Skywalker suit l'entraînement des Jedi surDagobah auprès du maître JediYoda et apprend à se méfier du côté obscur de la Force. Vador s'empare de ses amis pour tenter d'attirer Luke auprès de lui, sur Bespin, et de le prendre au piège pour le convertir au côté obscur, en vue de faire de lui un puissant allié de l'Empire. Han Solo se retrouve emprisonné dans un bloc de carbonite, puis est offert au redoutable chasseur de primesBoba Fett, désireux de récupérer la prime posée sur le contrebandier par le mafieuxJabba le Hutt sur Tatooine. Lors d'un éprouvant duel, Dark Vador révèle à Luke qu'il est son père. Celui-ci, plutôt que de se rendre, choisit de se jeter dans le vide et est sauvéin extremis par ses compagnons[a 6].
Le début de l'épisodeVI présente le plan mis au point par les héros pour secourir Han Solo des mains de Jabba le Hutt, plan qui se révèle un succès et se solde également par la mort du Hutt. Dans le même temps, l'Empire met au point une deuxième station de combat, l'Étoile de la Mort, dont la construction est supervisée sur le chantier par l'EmpereurPalpatine lui-même. L'Alliance rebelle voit donc là une occasion de frapper un coup décisif pour la victoire, d'autant que la station semble vulnérable. En réalité, cette faiblesse n'est que feinte, dans un piège destiné à précipiter Luke Skywalker du côté obscur, le faire remplacer son père, et au passage éliminer définitivement les rebelles. Cependant, l'intervention du petit peuple desEwoks surEndor permet de retourner la situation. Dans les quartiers de l'Empereur, Luke tente de faire revenir son père, Dark Vador (Anakin Skywalker), du côté clair de la Force. Alors que Palpatine se prépare à achever son fils, Vador projette son maître dans le puits de la station, encaissant à la place de son fils la foudre létale de ce dernier. Il meurt en paix dans les bras de Luke tandis que les rebelles sont en passe de détruire l'Étoile de la Mort. Alors que l'on célèbre la fin de l'Empereur dans la galaxie, les esprits d'Anakin, d'Obi-Wan et de Yoda se réunissent une dernière fois avant de se fondre dans la Force[a 7].
Des débuts difficiles mais un succès sans précédent
Mark Hamill, interprète de Luke Skywalker, lors de la première du filmF.I.S.T. en 1978.
Le scénario deStar Wars est imaginé parGeorge Lucas au début desannées 1970. Le premier scénario est écrit en 1973 sous le titreLe Journal des Whills et raconte les aventures du Jedi Mace Windu[g] : certains éléments qui y figurent, comme la structure de l'Ordre Jedi, n'apparaîtront finalement que dans la prélogie, vingt-cinq ans plus tard[32]. Le premier projet intituléThe Star Wars est rédigé au mois de mai : en quatorze pages, Lucas résume globalement les aventures du général Skywalker. Progressivement, Lucas étoffe son scénario, y ajoutant des personnages, des lieux, des concepts, qui n'apparaîtront parfois que bien plus tard[33]. Il devient alors impossible de faire tenir toute l'histoire dans un seul film. Lucas pense alors devoir réaliser trois trilogies et décide de commencer par la trilogie centrale[34].
Cependant, l'époque n'est pas favorable aux films de science-fiction et les studios de cinéma ne sont pas tentés par le film. Le succès de son film précédent,American Graffiti, permet cependant à Lucas d'obtenir un contrat pourStar Wars avec la20th Century Fox[34],[35]. Pour obtenir un financement, Lucas fait appel au dessinateurRalph McQuarrie, qui illustre des scènes spectaculaires de son scénario et pose les bases de l'apparence de certains personnages, montrant ainsi le potentiel du projet. Les producteurs sont intéressés et acceptent d'investir 8 250 000 dollars[36]. Lucas réussit également, fort du succès commercial de son film précédent, à obtenir les droits sur les deuxépisodes suivants, même si, comme il le craint, le premier tournait au désastre. Il tente également un pari risqué : tout en refusant certains privilèges que lui propose la Fox, il demande à toucher l'intégralité des revenus des produits dérivés. Ce qui est alors une pratique dérisoire va se révéler, pour lui, une véritable manne financière[37].
Dans les rôles principaux, le réalisateur décide d'engager des acteurs débutants :Mark Hamill, déjà connu à la télévision, etCarrie Fisher, fille d'acteurs reconnus, sont finalement choisis pour interpréterLuke Skywalker etLeia Organa[38].Harrison Ford est pour sa part tout d'abord rejeté (car il a déjà joué avec Lucas), mais le réalisateur change d'avis après l'avoir vu donner la réplique aux acteurs pendant les auditions et lui donne le rôle deHan Solo. Pour jouer le rôle du sageObi-Wan Kenobi, un acteur plus établi est choisi : SirAlec Guinness, qui, selon George Lucas, joue sur le tournage le même rôle de mentor que dans le film[39],[40].
La réalisation de l'épisodeIV, alors simplement titréLa Guerre des étoiles, à la demande des studios qui ne veulent pas embrouiller le public, se révèle assez désastreuse : les studios se montrent de plus en plus pressants à mesure que les coûts de tournage augmentent. Les séquences tournées enTunisie sont troublées par le climat et les problèmes techniques. La suite du tournage, dans des studios londoniens, est marquée par un rythme de travail effréné et la mauvaise volonté des équipes techniques britanniques[41]. Qui plus est, les projections test du film (dont il manque alors la musique et les effets spéciaux), peinent à convaincre. L'échec semble programmé et la sortie n'est prévue que dans trente-deux salles de cinéma à travers lesÉtats-Unis, en 1977[42]. Le succès est cependant immédiat et les retombées générées par les ventes de produits dérivés permettent à Lucas d'envisager la suite de ses films[43]. En quelques mois, diffusé dans le monde entier,Star Wars connaît un grand succès et devient un phénomène de société[44].
La réalisation du deuxièmeépisode est donc à l'ordre du jour et Lucas surprend le monde du cinéma en décidant de le financer lui-même, par le biais de sa sociétéLucasfilm[45]. Cependant, l'état de santé du réalisateur s'est fortement dégradé lors du premier tournage, en particulier à cause du stress et du calendrier serré. S'il continue à écrire le scénario et à s'impliquer dans la production, Lucas laisse donc sa place de réalisateur à un cinéaste confirmé,Irvin Kershner, qui se charge de la réalisation de l'épisode V : L'Empire contre-attaque[46]. Le film implique des effets spéciaux plus imposants et plus de moyens, mais le succès assuré évite les problèmes connus précédemment. Il sort en 1980 et est un succès critique et commercial à la hauteur de l'épisode précédent[47],[48]. Un souci se pose cependant : le fait que le film commence non pas par un générique classique listant les acteurs, mais par un texte déroulant présentant l'intrigue, conduit à un procès de la part de laDirectors Guild of America et de laWriters Guild of America que le réalisateur quitte ensuite, se mettant en marge des règles d'Hollywood[49]. À la même époque, Lucas fait construire leSkywalker Ranch, contenant les locaux de postproduction et de montage où seront achevés les prochains films de la série[50].
L'épisode VI est ensuite tourné. Contrairement au premier film,L'Empire contre-attaque n'a pas été conçu pour être indépendant et sa fin implique obligatoirement une suite que le public attend[51]. Kershner ne se sentant pas capable de réitérer l'expérience, la réalisation échoit àRichard Marquand[52]. Cependant, pour éviter les retards et dépassements de budget rencontrés sur le tournage précédent, Lucas se montre plus présent[53],[54]. Le film sort en 1983 et devient le plus rentable de la trilogie[55]. Il marque, pour quinze ans, la fin deStar Wars, le temps que le réalisateur puisse profiter de ses enfants et disposer de la technologie nécessaire à ses ambitions[56].
L'épisodeI a lieu 32 ans avant la Bataille de Yavin. Deux membres de l'ordre Jedi, le chevalierQui-Gon Jinn et son apprentiObi-Wan Kenobi sont chargés par le sénat d'enquêter sur une crise politique touchant la planète pacifique deNaboo. Celle-ci est en réalité assiégée et envahie militairement par la puissanteFédération du commerce manipulée secrètement parDark Sidious aliasPalpatine. Sa reine,Padmé Amidala, fuit la planète avec les Jedi pour plaider sa cause devant le Sénat, surCoruscant. Attaqué et touché en tentant de forcer le blocus, le vaisseau de la reine s'arrête surTatooine pour réparer son vaisseau et y rencontre un jeune esclave,Anakin Skywalker, qui présente de fortes affinités avec laForce. Aidant le groupe à réparer leur vaisseau en gagnant une course demodule, il les rejoint finalement. Arrivés surCoruscant, les héros se rendent vite compte que le Sénat ne fera rien pour les aider et repartent sur Naboo mener eux-mêmes la libération de la planète, tandis que le sénateurPalpatine profite de la crise pour accéder au pouvoir en devenant Chancelier. Sur Naboo, un mystérieuxSith,Dark Maul, tue Qui-Gon, avant d'être vaincu et amputé par Obi-Wan. La planète est finalement libérée et Anakin entame la formation des Jedi auprès d'Obi-Wan malgré la désapprobation des maîtresYoda etMace Windu qui s'interrogent sur un possible retour des Sith[a 2].
Dix ans plus tard se déroule l'épisodeII. La République envisage de créer une armée pour lutter contre laConfédération des Systèmes Indépendants, un mouvement séparatiste qui prend de l'importance dans la galaxie. Obi-Wan Kenobi est chargé de retrouver la trace d'un mystérieux tueur à gages visiblement lancé sur Padmé Amidala, désormais sénatrice, qu'Anakin Skywalker est chargé de protéger. Sur la planèteKamino, le Chevalier Jedi découvre qu'une armée de clones a déjà été commandée par la République, de façon tout à fait officieuse et secrète, il y a près de 10 ans par le Jedi Sifo-Dyas. Anakin escorte Amidala sur Naboo, et tous deux tombent amoureux l'un de l'autre. En suivant le mercenaire Jango Fett sur Geonosis, Kenobi est finalement fait prisonnier par les séparatistes et Anakin vient à son secours avec la sénatrice, tandis que le Sénat vote les pleins pouvoirs au chancelier Palpatine, qui proclame alors officiellement la création d'une Grande Armée de la République, l'armée des clones lancée en secret 10 ans plus tôt. Celle-ci, menée par les Jedi, intervient pour secourir les héros captifs et condamnés à mort par les séparatistes, déclarant de fait laguerre des clones voulue depuis le début par le Seigneur Noir des Sith, Dark Sidious. Peu après la bataille, Anakin épouse secrètement Padmé sur Naboo, la planète natale de la sénatrice[a 3].
L'épisodeIII débute lorsque les chevaliers Jedi Skywalker et Kenobi sauvent le chancelier capturé par les séparatistes durant labataille de Coruscant. Peu à peu, l'influence de ce dernier augmente considérablement, poussant Skywalker à tuer froidement le comte Dooku. Les Jedi suspectent en parallèle la présence du Seigneur Sith qu'ils recherchent depuis la mort de Qui-Gon, dans les hautes sphères du pouvoir. Alors que des chevaliers sont envoyés lutter aux quatre coins de la galaxie avec leurs bataillons de clones, Anakin découvre le pot aux roses : le Seigneur Sith en question, n'est autre que Palpatine lui-même, le chancelier. Ce dernier lui explique avoir, grâce au côté obscur de la Force, les moyens de sauver Padmé d'une mort certaine qu'Anakin a vu en songe, et dont il est convaincu. Anakin empêche alors les Jedi de tuer le Sith en s'interposant dans son duel contre Mace Windu. Palpatine en profite pour éliminer le maître Jedi et décrète ensuitel'ordre 66 : tous les chevaliers Jedi sont désormais coupables de trahison envers le Chancelier, et progressivement éliminés par les clones. Certains, cependant, échappent au massacre, Yoda et Obi-Wan en tête. Le premier des deux part affronter Palpatine, qui entre-temps s'est autoproclamé Empereur, mais échoue à le tuer. Dans le même temps, sur la planète Mustafar, Obi-Wan affronte Anakin, devenu le Seigneur Sith Dark Vador, et quant à lui remporte son duel : le Maître Jedi laisse le chevalier déchu pour mort, amputé de son dernier avant-bras naturel et de ses deux jambes, et atrocement brûlé. Tandis que Palpatine fait opérer Vador, désormais affublé d'un lourd respirateur et enfermé dans une imposante armure noire, l'épouse de celui-ci, Padmé Amidala, donne naissance à deux enfants, Luke et Leia, avant de mourir. Le premier est confié à son oncle et sa tante sur Tatooine sous la protection d'Obi-Wan, tandis que la seconde est confiée au sénateurBail Organa qui l'élevera dans la famille royale d'Alderaan[a 4].
Le scénario de la prélogie était déjà ébauché depuis lesannées 1980. Ainsi, le fait qu'Anakin soit gravement brûlé dans un volcan, que les ennemis desJedi soient lesSith ou encore le fait que l'Empereur soit nomméPalpatine, bien que non mentionnés dans les films de la trilogie originale, sont déjà expliqués dans les novélisations parues à la même époque que les films. Le contexte politique de la fin de la République est également clair dans l'esprit deGeorge Lucas[57]. De même, certains faits et lieux, commeKashyyyk, la planète des Wookiees (que l'on peut déjà voir dansThe Star Wars Holiday Special de 1978), ouCoruscant, la capitale de la République, apparaissent dans les travaux de l'illustrateurRalph McQuarrie, et donc sont bien antérieurs à la saga. Lucas s'attaque à la rédaction précise du scénario en 1994. Celui-ci est terminé en 1995, bien que, de l'aveu même du réalisateur, sa technique de travail le pousse à poursuivre les ajouts et modifications jusqu'au montage final[58].
Contrairement à ce qu'il a fait pour la trilogie originale, Lucas choisit cette fois-ci des acteurs jeunes, mais qui ont déjà fait leurs preuves :Natalie Portman s'est ainsi illustrée dansLéon etEwan McGregor dansTrainspotting[59]. Des acteurs plus prestigieux sont également engagés :Liam Neeson interprèteQui-Gon Jinn et joue sur le tournage un rôle proche de celui d'Alec Guinness lors de la première trilogie[60].Samuel L. Jackson incarneMace Windu, tandis queChristopher Lee fait son retour au cinéma dans le rôle ducomte Dooku.Ian McDiarmid, après une carrière dans le théâtre classique britannique, reprend le rôle de Palpatine qu'il avait déjà tenu dans leRetour du Jedi, tandis queKenny Baker etAnthony Daniels reprennent le rôle des deux droïdes et sont les seuls acteurs présents dans les six films[61]. Enfin, un certain nombre de personnages sont désormais totalement virtuels commeYoda ouJar Jar Binks[62].
Les trois films sont réalisés par Lucas, contrairement à ce qui s'était fait dans la trilogie originale. Bien que l'informatique et les décors virtuels soient de plus en plus utilisés, des décors réels sont aussi le théâtre de l'action. L'équipe du film tourne ainsi enItalie et enTunisie[63].
La Menace fantôme sort en 1999 et marque le retour deStar Wars sur les écrans. Cependant, la critique se montre mitigée et même souvent négative. Certains accusent notamment l'abondance d'effets spéciaux (un seul plan du film en est totalement dépourvu) et l'intrigue complexe, mais c'est surtout le personnage deJar Jar Binks qui attire les foudres de la critique[64].
L'Attaque des clones sort en 2002. Il est l'un des premiers films de l'histoire du cinéma à avoir été tourné ennumérique et premier de la série à bénéficier d'une sortie mondiale simultanée pour éviter de souffrir du piratage[65] alors en vogue. Une nouvelle fois, l'accueil critique est très partagé, entre ceux qui voient un essoufflement de la saga et une perte de nouveauté et ceux qui sentent un réel retour en force après l'épisode précédent[66].
La Revanche des Sith doit enfin faire le lien entre les deux trilogies et marquer le passage de la flamboyante République à l'ère de l'Empire[h]. L'épisode, particulièrement sombre, est ainsi marqué par un très long combat au sabre entre Anakin et Obi-Wan[67]. Le scénario n'est pas achevé et évolue entre 2002 et 2003 : une apparition deHan Solo enfant est ainsi rayée du script, tandis que la fin définitive de la saga se dessine[68]. Lors du tournage, cetépisode est le seul pour lequel les acteurs ne quittent pas les studios[69]. Le film ouvre lefestival de Cannes de 2005 et connaît un grand succès commercial[70].
George Lucas a cependant déclaré à de nombreuses reprises que le scénario avait été modifié et que l'épisode VI marquait la fin réelle de la série[73]. Selon lui, l'histoire deStar Wars est celle d'Anakin etLuke Skywalker et elle s'achève à la fin de l’épisode VI. De même,Gary Kurtz, producteur desépisodesIV etV, a dévoilé les scénarios prévus pour la saga en neufépisodes. Selon cette interview, la saga en neufépisodes supposait que l'Empereur n'apparaisse que dans le neuvième, confirmant que l'épisode VI tel que réalisé ne laisse pas la porte ouverte aux suites initialement prévues[74].
Lucas a également déclaré ne pas avoir de réponse quand on lui demande ce qui se passe aprèsLe Retour du Jedi[75]. Des rumeurs et de fausses interviews fleurissent régulièrement sur Internet pour annoncer lesépisodesVII,VIII etIX et sont condamnées parLucasfilm qui a parfois pris des mesures à l'encontre des auteurs des canulars[76]. Il lui est également arrivé de dire, en 2002, qu'il pourrait reprendre le projet après avoir laissé passer vingt ans, comme il l'a fait pour la prélogie, mais, ajoute-t-il :« ne comptez pas trop là-dessus ». Il ajoute en 2005 :« Je ne laisserai personne d'autre diriger lesépisodes VII,VIII etIX. C'est la fin, je ne veux pas que d'autres personnes fassent d'autresépisodes deLa Guerre des étoiles. Il y a d'autres possibilités, des livres, mais des films, des longs-métrages, non. C'est quelque chose qui m'appartient »[77].
En 2011, George Lucas entame de manière secrète l'écriture d'une troisième trilogieStar Wars[78],[79], et commence dans les mêmes conditions les discussions de ventes de son studio avecBob Iger, PDG de laWalt Disney Company[80]. Le, laWalt Disney Company annonce avoir racheté Lucasfilm pour un montant estimé à 4,05 milliards de dollars. Lucas et Iger annoncent publiquement le même jour la sortie au cinéma deStar Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force pour 2015[81], suite qui initiera une troisième trilogie dont les deuxépisodes suivants sont prévus pour 2017 et 2019[82]. Deuxfilms dérivés sont également annoncés respectivement pour 2016 (Rogue One) et 2018 (Solo)[83]. À cette occasion, la société affirme dans un communiqué leseptièmeépisode ainsi que« d'autres films devraient continuer au-delà de la saga et faire prospérer la franchise bien au-delà dans le futur »[84]. George Lucas déclare :« il est maintenant temps pour moi de passerStar Wars à une nouvelle génération de réalisateurs. J'ai toujours cru queStar Wars me survivrait et je pense qu'il était important de mettre la transition en place de mon vivant »[85]. La réalisation de l’épisode VII échoit dès lors au réalisateurJ. J. Abrams, connu notamment pour avoir réalisé lesonzième etdouzième longs-métrages de la franchiseStar Trek. Sorti en,Le Réveil de la Force devient l'épisode le plus lucratif de la franchise avec plus de 2 milliards de dollars de recettes[86].L'épisode VIII est confié àRian Johnson qui en achève le tournage en pour une sortie en France le. Le réalisateur choisi pour diriger l'épisode IX estColin Trevorrow[87]. Cependant, à la suite d'un conflit au niveau du scénario entre Colin Trevorrow et Lucasfilm, ce dernier est remplacé à la réalisation le parJ. J. Abrams, déjà à la réalisation du septième volet[88]. Le scénario de Trevorrow, intituléStar Wars: Episode IX – Duel of the Fates, est alors abandonné et Abrams reprend le projet de zéro[89]. Le,TNT etTBS signent un contrat d'exclusivité avecWalt Disney Studios pour la diffusion des 10 filmsStar Wars à la télévision jusqu'en 2022, d'une valeur d'au moins 250 millions d'USD[90],[91]. La vente comporte aussi les droits de diffusion enstreaming jusqu'en 2024[92]. L'actrice qui a personnifiéLeia Organa depuis 1977,Carrie Fisher, décède d'une crise cardiaque à 60 ans le, peu de temps après avoir tourné toutes ses scènes pour l'épisode VIII, où elle apparaitra pour la dernière fois[93]. La sortie de l'épisode IX est quant à elle prévue le[94]. Le,Disney indique chercher à récupérer les droits de diffusion télévisuelle deStar Wars vendus àTurner Broadcasting System jusqu'en 2024[95],[96].
Le,Robert Iger, le PDG dugroupe Disney, annonce le lancement d'une quatrième trilogieStar Wars en déclarant« Nous avons déjà d'autres super filmsStar Wars déjà prévus pour les années qui viennent en plus de la sortie en 2019 del'épisode IX. Nous sommes très heureux d'annoncer que nous venons de signer un accord avecRian Johnson, le réalisateur desDerniers Jedi, pour développer une toute nouvelle trilogieStar Wars »[97]. Cette nouvelle trilogie devait être « séparée » de la saga de la familleSkywalker qui est au centre desépisodesI àIX, ne constituant donc pas la suite de l'épisodeIX sorti en[98]. Le,Walt Disney Studios annonce les dates de ses prochaines productions dont trois filmsStar Wars étalés jusqu'en 2027[99],[100].
Mais les plans de Disney et de Lucasfilm changent en 2019 ; d'une part le nouveau projet est réduit à un film prévu en 2022 (conséquence de l'échec critique et commercial deSolo: A Star Wars Story[101]), et d'autre part sa conception est confiée aux créateurs de la série téléviséeGames of Thrones,David Benioff etD. B. Weiss.« Notre prochain filmStar Wars sera le leur. Et nous n’allons pas vous en dire plus pour le moment » déclare le patron de DisneyRobert Iger le[101]. Le, Benioff et Weiss annoncent qu'ils se retirent du projet en raison d'un emploi du temps surchargé par leur contrat avec Netflix[102].
L'achat de Lucasfilm par Disney en 2012 passe également par la volonté deGeorge Lucas de choisirKathleen Kennedy comme présidente, et productrice des films à venir[104]. En même temps qu'est préparée la troisième trilogie, il est également décidé d'« étendre » l'univers officiel avec des films dérivés. Kathleen Kennedy explique : « George a été très clair sur la façon dont ça marche. Le canon qu'il a créé, c'est Star Wars. Etl'épisode VII s'inscrit dans ce canon. Les films dérivés existeront dans ce vaste univers qu'il a créé. Il n'y a aucune tentative de transporter les personnages de ces films autonomes dans et hors lesépisodes de la saga. Par conséquent, d'un point de vue créatif, c'est une feuille de route très clairement définie par George Lucas »[105]. Le premier de cesspin-off sort en, il s'agit deRogue One: A Star Wars Story qui raconte le vol des plans de l'Étoile de la mort par les Rebelles qui luttent contre l'Empire Galactique. Ce film s'achevant quelques instants avant les premières images de l'épisode IV tourné par Lucas en 1977. La série dérivée prend le nom deA Star Wars Story.Solo: A Star Wars Story, consacré à la jeunesse deHan Solo, est sorti en 2018. Le prochain film était prévu pour 2022, et devait être écrit parDavid Benioff etD. B. Weiss[106], mais ils doivent finalement se retirer du projet[102].
Les films de la trilogie originale sont très appréciés par la critique.Un nouvel espoir est nommé 11 fois pendant lacérémonie des Oscars de 1978[109] et reçoit sept Oscars dont celui des meilleurs effets visuels, ce qui est alors rare pour un film de science-fiction[110].L'Empire contre-attaque reçoit l'Oscar du meilleur son et un Oscar pour ses effets visuels[111]. Enfin,Le Retour du Jedi ne reçoit qu'un seul Oscar, aussi pour ses effets visuels[112]. Dans son livreAnatomie d'une saga, Laurent Jullier étudie l’accueil critique des cinq premiers films de la série (son livre étant sorti avantLa Revanche des Sith) dans la presse française. Dès le premier film, il apparaît qu'un clivage oppose clairement une presse élitiste qui déteste, d'une presse plus populaire qui adhère, tout en considérant parfois que le scénario est faible. Le film n'échappe par ailleurs pas à la comparaison avec ce qui est alors le classique du genre :2001, l'Odyssée de l'espace. Cependant, la plupart des critiques considèrent qu'il est impossible de comparer l'incomparable[113].
L'Empire contre-attaque connaît un accueil similaire, tout en étant généralement comparé à son prédécesseur. Même s'ils trouvent souvent quelque chose à critiquer au film, notamment sondualisme, la plupart des journaux accueillent de façon bienveillante ce nouvel opus[114]. Le troisième film,Le Retour du Jedi, attire des critiques plus affirmées : une partie des journalistes commencent à s'insurger contre ce qui semble être un phénomène de mode, tandis que des journaux de fans consacrés au genre font les louanges du film[115]. Aux États-Unis, la tendance est la même, comme en témoigne le siteMetacritic : l'épisode IV obtient une note de 91/100, avec treize critiques positives[116] ; leV obtient 78/100, avec onze critiques positives et quatre neutres[117]. Enfin, leVI n'arrive qu'à 52/100, avec huit critiques positives, trois neutres et trois négatives, qui critiquent principalement la répétitivité de la saga et l'apparition desEwoks, jugés infantilisants[118].
Les films de la prélogie ont été moins bien accueillis par la presse et le public,La Menace fantôme n'ayant que trois nominations aux Oscars sans en remporter un seul[119]. Au contraire, il est nommé huit fois auRazzie Awards[120] et remporte le pire second rôle pourJar Jar Binks[121]. Les critiques reprochent en effet à Lucas d'avoir privilégié des effets spéciaux travaillés au détriment de l'intrigue et s'en prennent particulièrement au personnage de Jar Jar Binks et au jeu d'acteur deJake Lloyd (Anakin enfant)[122],[123]. Une version du film modifiée par un fan a par la suite été publiée, supprimant notamment la plupart des scènes de Jar Jar ; en créant un certain engouement médiatique[124].
George Lucas prend les critiques en compte et réduit ainsi fortement le rôle de Jar Jar Binks dans les films suivants[125].L'Attaque des clones etLa Revanche des Sith ne remportent pas d'Oscar et ne sont nommés qu'une fois, respectivement pour les meilleurs effets visuels[126] et pour le meilleur maquillage[127]. L'épisode II reçoit des critiques plus favorables que son prédécesseur, bien que l'histoire d'amour soit régulièrement critiquée pour sa naïveté[128]. Le troisième connaît un plus grand succès critique, qui le ramène presque au niveau de l'ancienne trilogie, aux yeux d'une partie de la critique[129].
D'un point de vue commercial,Star Wars attire d'immenses foules devant les cinémas. La franchise est très rentable, avec 261 millions de dollars rapportés jusqu'à la sortie de l'édition spéciale en 1997, établissant à l'époque un record en termes de revenus pour le jour de sortie[55]. Ce faisant, George Lucas a contribué à l'apparition desblockbusters et d'une industrie du cinéma centrée avant tout sur la production d'argent, alors qu'il a lui-même toujours nié faire les films pour cela[130]. Il a ainsi toujours cherché à rester indépendant vis-à-vis des studios et a repoussé les suggestions qui visaient à rendre les films plus commerciaux en détournant son histoire[i],[131].
« Pour moi, l’Édition Spéciale est la version définitive. Je ne m'inquiète même plus des autres, car il a fallu passer par de nombreuses étapes avant d'arriver au résultat final. »
Lorsqu'il prépare la prélogie, au milieu desannées 1990,George Lucas considère également que la technologie lui permet de reprendre les films déjà réalisés pour mieux correspondre à l'idée qu'il en avait, ou pour en améliorer la cohérence. Des scènes sont retouchées pour être plus spectaculaires ou esthétiques (multiplication de personnages secondaires virtuels, ajout de scènes de liesses sur diverses planètes à la fin de l'épisode VI), mais d'autres sont totalement narratives[133]. Ainsi, l'épisode IV, qui était le plus décevant aux yeux du réalisateur, voit apparaître de nombreux changements ; la scène la plus importante met en scène unJabba le Hutt de synthèse en grande conversation avecHan Solo : tournée dès 1977, elle n'avait pas pu être ajoutée faute de moyens techniques[134]. Ressortis au cinéma en 1997 dans cette version modifiée, les films connaissent à nouveau un grand succès ; c'est pour George Lucas le moyen de faire connaître sa saga à une nouvelle génération de spectateurs, mais aussi d'obtenir les fonds pour réaliser sa nouvelle trilogie[135].
En 2004, à l'occasion de la sortie de l'ancienne trilogie en DVD, Lucas reprend à nouveau ses films pour les remettre à niveau vis-à-vis de la prélogie. Les films sont ainsi restaurés et remasterisés et connaissent chacun leur lot de modifications. Jabba le Hutt est ainsi amélioré dans sa prestation de l'épisode IV, tandis que, dans l'épisode V, l'Empereur (qui apparaissait lors d'une conversation holographique était interprété par une vieille femme à qui on avait superposé des yeux de chimpanzé) est réinterprété parIan McDiarmid, qui joue Palpatine dans les autres films. Enfin, lors du final duRetour du Jedi, l'acteurSebastian Shaw, qui interprétait jusque-làAnakin Skywalker, est remplacé parHayden Christensen, son alter-ego de la prélogie[136].
Cette ressortie ulcère particulièrement les fans de la première heure, dont une partie considère que lesStar Wars authentiques sont ceux qu'ils ont vus jeunes, tels qu'ils étaient à l'époque. Une scène les choque particulièrement, dans l'épisode IV : la version originale montrait Han Solo tirant le premier sur le chasseur de primesGreedo. Dans l'édition spéciale, il tire en réponse au tir de Greedo, puis, dans la version de 2004, les deux tirent quasi-simultanément. Ce changement fait de nombreux mécontents, rassemblés derrière le slogan« Han shot first ». En, Lucas cède et publie les films dans une édition spéciale de deux DVD chacun, où la nouvelle version côtoie l'ancienne ; elles sont cependant retirées du marché dès le suivant[132]. En 2011, avec la sortie de la saga au formatBlu-ray, Lucas réalise de nouveaux changements. Ainsi, lorsque Dark Vador tue l'Empereur à la fin de l'épisode VI, il ne le fait plus en silence, mais accompagne désormais son geste d'un« Noo... Nooooo ! » qui a lui-aussi énervé une partie des fans[137].
Au même moment, Lucasfilm annonce une ressortie future des films au cinéma en 3D pour l'année 2012[138]. Le producteurRick McCallum précise plus tard qu'elle se fera au rythme d'un film par an, entre 2012 et 2017, mais le travail sur lesépisodesII àVI se ferait sous réserve que la ressortie du premier film soit un succès[139]. L'épisode I est donc le premier film sorti aux États-Unis en 3D le[140]. Lucasfilm annule ensuite la ressortie des autres films, officiellement pour se concentrer sur l'épisode VII[141].
L'univers étendu deStar Wars désigne toute l'histoire de la saga relatée sur un support autre que les films. En2009,George Lucas considère que l'univers deStar Wars se divise en trois ensembles. La première catégorie regroupe ce sur quoi le réalisateur a un contrôle direct : les films et séries télévisées. Cet ensemble forme lecanon de la saga. Le deuxième groupe comprend les produits officiels qui ne sont cependant pas du ressort direct de Lucas : jeux vidéo, bandes dessinées, romans… S'ils ne sont pas en contradiction avec le premier groupe, ces éléments intègrent également le canon. Une troisième catégorie existe ; elle comprend tout ce qui est produit par les fans. Il arrive quelquefois que des éléments de cet ensemble entrent dans le canon. Par exemple, la501e compagnie de stormtroopers, association decosplay, a été intégrée à l'intrigue du jeuStar Wars: Battlefront II et à l'univers de la saga[142].
À la suite du rachat de la sociétéLucasfilm parThe Walt Disney Company, tous les éléments racontés dans les produits dérivés sont déclarés comme étant en dehors du canon. Ils sont alors regroupés sous l’appellation « Star Wars Légendes »[143],[144]. Seuls les six films, le long-métrageThe Clone Wars, lasérie associée restent dans le canon. La nouvelle série d'animationStar Wars Rebels ainsi que tous les produits dérivés réalisés après août2014 rentrent eux aussi dans ce nouvel ensemble[143],[145].
Star Wars: The Clone Wars est l'une des principales séries de l'univers étendu.
Le premier téléfilmAu temps de la guerre des étoiles (Star Wars Holiday Special) fut tourné un an après la sortie du premier opus. Les acteurs du film y reprenaient leur rôle. Le personnage deBoba Fett y apparaissait pour la première fois. Mais le téléfilm, de facture très médiocre, déplut àGeorge Lucas à un point tel qu'il en interdit toute diffusion[146]. Ce programme reste un sujet de plaisanterie pour les fans, mais également pour les acteurs, notammentHarrison Ford etCarrie Fisher (qui en nie parfois l'existence en conférence de presse, mais qui, lors d'une convention, a repris la chanson qu'elle y interprétait). Quant à George Lucas, il déclare que« si j'avais un marteau et du temps, j'en traquerais chaque copie pour l'écraser »[147].
En 1984 et 1985, George Lucas produit deux téléfilms pourABC, principalement destinés aux enfants. Centrés sur le peuple desEwoks présentés dansLe Retour du Jedi, ils sont intitulésL'Aventure des Ewoks etLa Bataille d'Endor et remportent unEmmy Awards pour leurs effets spéciaux[146]. Les deux productions mettent en scène le jeune acteurWarwick Davis, découvert par Lucas lors du tournage deStar Wars et par la suite présent dans de nombreux films de science-fiction[148]. À la même période apparaissent deux séries animées réalisées par les studiosNelvana (qui avaient contribué àAu temps de la guerre des étoiles) :Droïdes raconte les aventures deR2-D2 etC-3PO entre lesépisodesIII etIV, tandis queEwoks raconte la vie de l'Ewok Wicket avant labataille d'Endor. Cette deuxième série a fait l'objet d'une deuxième saison[149].
Dans lesannées 2000 et accompagnant la sortie de la prélogie, de nouveaux projets fleurissent. Une série animée racontant laguerre des clones sort à la télévision en 2003 :Star Wars: Clone Wars. Sortie entre lesépisodes II etIII, elle fait le lien entre eux, en introduisant notamment le personnage dugénéral Grievous[149]. En 2008, une série enimages de synthèse apparaît sur les écrans :Star Wars: The Clone Wars ; elle est introduite par un film utilisant la même technique,Star Wars: The Clone Wars[150]. À la suite de son interruption après six saisons, une nouvelle série animée est lancée en 2014 :Star Wars Rebels[151]. En 2017, alors que l'un des producteurs délégués deRebels,Dave Filoni, annonce le renouvellement deStar Wars Rebels pour une quatrième saison, une nouvelle série animée est également dévoilée :Star Wars : Forces du destin[152].
Lors d'une convention de fans en 2005, George Lucas annonce l'arrivée d'une nouvelle série, avec de vrais acteurs, qui se déroulerait entre lesépisodes III etIV. D'abord envisagée pour 2009, elle est repoussée, tandis que son scénario s'épaissit[153]. En 2011, Lucas déclare que, pour des raisons économiques, la série ne verra finalement pas le jour avant 3 ans[154]. En 2012, le titre de la série est dévoilé :Star Wars Underworld[155]. Cependant, il est annoncé en 2016 que le projet est en veille[156]. Malgré tout enLucasfilm etWalt Disney Pictures annoncent que le cinéasteJon Favreau sera aux commandes de cette nouvelle série dérivée de l'universStar Wars qui sera diffusée enstreaming sur la nouvelle plate-formevidéo à la demande de Disney. Il écrira et produira cette nouvelle série annoncée vers fin 2019[157],[158].The Mandalorian sort le. L'histoire se déroule entreLe Retour du Jedi etLe Réveil de la Force, et raconte les aventures d'un mercenairemandalorien[159].
Dès 1977 et la sortie deLa Guerre des étoiles, la saga est adaptée en roman puisqueGeorge Lucas signe lui-même la novélisation du premierépisode (en réalité écrite parAlan Dean Foster), avec de multiples précisions narratives inspirées, notamment, des scènes coupées[160]. Tous les autresépisodes font l'objet d'adaptations en roman, par d'autres auteurs cette fois-ci. Là encore, les auteurs s'inspirent des scènes coupées et du scénario original des films : ainsi, la novélisation deLa Revanche des Sith accentue par de nouvelles scènes le passage d'Anakin Skywalker du Côté obscur de laForce[149].
Rapidement, d'autres romans viennent détailler des événements qui n'étaient qu'ébauchés dans la saga cinématographique. Ainsi, l'idylle entreHan Solo etLeia Organa est conclue dansLe Mariage de la Princesse Leia, paru en 1994[161]. Certaines séries connaissent également un franc succès en explorant le passé des personnages, comme les deux trilogies sur la jeunesse de Han Solo : les publications de ce type connaissent une grande mode dans les années 1990[146]. Les récits s'inspirent souvent de la forme des films et parfois réciproquement. Les trames souvent fondées sur des personnages et éléments familiers creusent cependant l'histoire de la saga avant et après les événements des films[162].
Avec les années 2000 et les séries sur le sujet, laGuerre des clones fait l'objet de plusieurs romans, notamment la sérieRepublic Commando deKaren Traviss. Au total, les romansStar Wars, publiés en France aux éditionsPresses de la Cité,Fleuve noir etPocket pour une partie, sont plus de deux cents[163].
Dès le début de la série,George Lucas désire queStar Wars soit adapté en bande dessinée.Marvel Comics publie ainsi une version très adaptée de l'épisode IV en prenant de grandes libertés avec les personnages de la série, par manque de documentation[164]. De façon générale, une grande partie des œuvres produites autour deStar Wars, qu'il s'agisse des films, de séries ou de jeux vidéo, sont également adaptées en bande dessinée. Les films font même l'objet d'une adaptation enmanga[162].
Les autres bandes dessinées s'attachent à raconter d'autres points de l'histoire en insistant sur des personnages peu détaillés dans les films, commeDark Maul, ou même sur de nouveaux points de l'histoire. Ainsi,Star Wars: Legacy raconte les aventures deCade Skywalker, descendant direct de Luke, 133 ans après l'épisode VI. Une nouvelle guerre oppose d'une part les Sith et les impériaux et d'autre part l'Alliance Galactique et les Jedi, qui se solde par la défaite de ces derniers. Depuis le début de l'année1991,Dark Horse Comics a le monopole de l'édition de ces bandes dessinées. En France, elles sont distribuées par leséditions Delcourt[165]. Néanmoins, à la suite du rachat de LucasFilm par Disney en 2012, Marvel annonce que les contrats avec Dark Horse ne seront pas renouvelés, la licence revenant donc à Marvel[166].
Depuis la sortie des films, un très grand nombre de jeux vidéo inspirés de la sagaStar Wars ont vu le jour. Si certains ont été plébiscités par la critique, d'autres ont été de véritables déceptions pour les joueurs. Les premiers jeux voient le jour surAtari 2600 en 1982 et enjeux d'arcades en 1983 avecStar Wars. D'autres suivent surAmstrad,Game Boy etNES et sont des adaptations des films, telles que le jeuStar Wars : The Empire Strikes Back en 1988[167]. Les années 1990 voient l'arrivée des simulateurs de vol avecStar Wars: X-Wing (en 1993) et ses suites et dérivés[168]. Les années 1990 voient également naître d'autres séries appréciées par la critique :Dark Forces et ses suites dérivées deJedi Knight en 1995[169] etStar Wars: Rogue Squadron en 1998, qui reste longtemps une référence du genre[170].
La plupart de ces jeux sont développés par la sociétéLucasArts fondée en 1982 et célèbre non seulement pour ses adaptations vidéo-ludiques de la saga, mais également pour d'autres séries à succès telles que lesMonkey Island[184].
Le 9 décembre 2021, le jeuStar Wars Eclipse est annoncé lors de la cérémonie desGame Awards. Il s'agit d'un jeu se déroulant durant la période de la Haute République, développé par le studioQuantic Dream[185],[186].
Dès1977,Star Wars se décline en jouets. C’est le fabricant américainKenner Products qui obtient la licence. En1991, à la suite du rachat de cette société parHasbro, c’est sous le nom de cette dernière que sont ensuite fabriqués les jouets de la saga. En2006, le livreStar Heroes Collector indique que plus de millefigurines ont été réalisées par le fabricant de jouets[188]. Ce n’est en revanche qu’en1999 que la sociétéLego obtient la licence pour produire desjouets de constructionStar Wars[189].
Le, le parcDisney's Hollywood Studios annonce présenter à compter du un spectacle sur les moments clés de la sagaStar Wars, auquel s'ajoute durant l'été un spectacle pyrotechnique nocturne intituléStar Wars: A Galactica Spectacular[199],[200]. Le, la sociétéThe Void, en collaboration avecILMxLAB et participant au programmeDisney Accelerator, annonce qu'elle va ouvrir une salle de jeu virtuelle surStar Wars àDowntown Disney et àDisney Springs, nomméeStar Wars: Secrets of the Empire[201],[202],[203]. Le, la salle de jeu virtuelleStar Wars: Secrets of the Empire conçue parThe Void etILMxLAB va ouvrir aussi à Londres en d'abord au centre commercialWestfield London puis à celui deStratford City[204]. Le,Disney UK etPublic Health England lance un programme de sensibilisation au sport pour les enfants sur le thème de Star Wars, leChange4Life Train Like A Jedi programme[205].
George Lucas s’est inspiré des travaux du mythologueJoseph Campbell, à propos des origines des mythes et des religions. Lucas a ainsi réadapté plusieurs œuvres datant de l'antiquité[206].
Pour sa saga,George Lucas a puisé de nombreuses sources d'inspiration dans les livres notammentJohn Carter[207],[208],[209],[210],[211], films et séries qui l'ont marqué.Les cycles d'Isaac Asimov posent ainsi les bases de sa conception des droïdes, mais également l'idée de planètes-villes commeCoruscant[212]. Un autre classique de lascience-fiction inspire particulièrement le réalisateur : lesserials desannées 1930, notammentFlash Gordon — c'est de là que Lucas tire ses titres (lui-même revendique cet amour pour les titres de typeLa revanche de... et ainsi de suite) et les textes déroulants au début des films. De même, plusieurs personnages deStar Wars exploitent desstéréotypes déjà vus dans ces serials[213]. Le cinéma d'Akira Kurosawa, notamment son filmLa Forteresse cachée, inspire également particulièrement le réalisateur, tant sur le fond que sur la forme. C'est en effet de ce film qu'il tire l'idée de centrer une partie de l'intrigue sur les deux personnages les plus insignifiants (les deux droïdes, principalement dans l'épisode IV), mais Lucas s'en inspire aussi pour les volets qui se rabattent sur l'image pour servir de transition entre deux scènes, typique du cinéma de la première moitié duXXe siècle[214].
L'inspiration est, enfin, littéraire : l'étude anthropologique deJoseph CampbellLe Héros aux mille et un visages et lalégende arthurienne sont parmi ses principales sources pour créer les archétypes de son histoire, comme le jeune et pauvre héros appelé à l'aventure, le vieil ermite qui le prend sous son aile, la princesse en détresse[215]...
Le Seigneur des anneaux deJ. R. R. Tolkien est également une grande source d'inspiration pour George Lucas : les deux sagas partagent une trame très proche et des personnages assez semblables (Obi-Wan Kenobi etGandalf, par exemple), mais aussi des procédés narratifs similaires (par exemple rapporter l'histoire d'amour de protagonistes hors du récit :Leia épouseHan Solo dans un livre de l'univers étendu,Aragorn etArwen voient leur idylle relatée dans les appendices du livre)[216].
La forme du Sénat Galactique a été inspiré par les illustrations dupoème deJohn MiltonLe Paradis Perdu notamment celle du chapitre 1 dans lequel les démons se réunissent en assemblée au sein dePandémonium[217].
L'inspiration vient également d'autres genres cinématographiques. Lewestern est ainsi très présent dans certaines scènes et ambiances, notamment surTatooine et à travers le personnage d'Han Solo[218].Lepéplum joue également un rôle, notamment à travers la course qui occupe une place centrale dansLa Menace fantôme et qui est directement inspirée de la course de chars deBen Hur[219].C'est lepolar qui inspire le début de l'épisode II[220].Les films de pirates[221] et de guerre inspirent également de nombreuses scènes : l'attaque sur l'Étoile Noire est réalisée par Lucas à l'aide d'extraits de films représentant la Seconde Guerre mondiale dans les airs pour guider le travail des sociétés d'effets spéciaux ; tandis que l'assaut surKashyyyk dans l'épisode III s'inspire du filmIl faut sauver le soldat Ryan[222].
Lecinéma japonais, notamment le filmLes Sept Samouraïs a également beaucoup inspiré la saga : dans les costumes, surtout celui deDark Vador, dans les combats au sabre bien sûr, et plus globalement tout l'univers des chevaliers Jedi[218]. Les personnages deC-3PO etR2-D2 ont été inspirés par ceux de deux paysans présent dansLa Forteresse cachée[223].
L'univers deStar Wars s'est aussi beaucoup inspiré de l'énorme travail préparatoire accompli parAlejandro Jodorowsky en vue de son adaptation cinématographique, finalement avortée, du romanDune deFrank Herbert[224].
Star Wars s'est aussi inspiré de l'univers graphique de la bande dessinéeValérian et Laureline deJean-Claude Mézières[225],[226],[227]. Lorsque fut projeté pour la première fois en FranceStar Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, Mézières déclara à la fin de la projection : « On dirait une adaptation deValérian au cinéma[228]. »
Un décor deTatooine en Tunisie pour le tournage de l'épisode I.
George Lucas s’est également inspiré de la réalité, notamment de faits historiques. Outre les scènes de combats spatiaux inspirées des films sur leBlitz, le réalisateur s'est entre autres inspiré du Moyen Âge occidental, de l'histoire et des philosophies d'Extrême Orient[218]. Ainsi, les Jedi ont une philosophie teintée debouddhisme et detaoïsme[229], tandis que le casque de Dark Vador a été inspiré au dessinateurRalph McQuarrie par ceux dessamouraïs[230]. Lucas explique également s'être inspiré, pour la progressive ascension dePalpatine et la transition de République à Empire, de ce qui est arrivé àJules César,Napoléon Bonaparte etAdolf Hitler[231]. Il admet aussi que l'Empire dépeint dans les premiers films s'est inspiré de l'époque deRichard Nixon[232] et de laguerre du Viêt Nam, qui l'a poussé à s'interroger sur la façon dont une démocratie peut se transformer en dictature[233],[234]. En 2005, Lucas a également déclaré :« J'espère qu'on ne le vivra pas dans notre pays ; peut-être que le film pourra réveiller les gens aux États-Unis, notamment face aux menaces contre la démocratie[235]. »
Lucas s'est par ailleurs inspiré de faits de la vie quotidienne. Ainsi, l'idée d'un copilote alien,Chewbacca, lui est venue par sa chienne, de taille imposante, qui se tenait souvent sur le siège passager lorsqu'il conduisait à l'époque[236]. De même, le nom deJar Jar Binks est venu d'un nom inventé par un des enfants du réalisateur[237]. Le court-métrageGeorge Lucas in Love réalisé par Joe Nussbaum, parodie deShakespeare in Love, montre d'ailleurs un jeune George Lucas s'inspirant du contexte du campus qui l'entoure pour créer l'ambiance de son premier film. Bien que parodique, ce film a été très apprécié, y compris par le réalisateur[238].
Star Wars a été de nombreuses fois parodié et repris dans des films et séries. Ainsi,La Folle Histoire de l'espace est un film réalisé parMel Brooks parodiant ceux de la trilogie originale. S'il s'inspire également d'autres films du genre commeAlien, l'influence de la saga de Lucas est très présente : le film commence par un résumé déroulant, le méchant est Lord Casque Noir, parodie de Dark Vador, on croise également Pizza the Hutt, parodie deJabba le Hutt constituée de pizza et référence àPizza Hut et les héros vont rencontrer le vénérable maître Yaourt, spécialiste en produits dérivés[239]. Les références faites àStar Wars dans des séries et sur Internet sont par ailleurs innombrables : dessins et vidéos parodiques circulent en effet sur la toile. Nombre de références à la saga sont également faites dansLes Simpson, comme dans l'épisodeBoire et déboires qui parodie la sortie de l'épisode I et les réactions des fans[240].
Par ailleurs,Star Wars a joué un rôle important pour le cinéma, en arrivant à une époque où les genres dominants étaient le film catastrophe et la comédie satirique et où la science-fiction paraissait dépassée. Lucas lui-même produit ainsi au début des années 1980 la série desIndiana Jones réalisée par son amiSteven Spielberg. Pareillement, la décision de réaliser en 1979Star Trek, le film est prise par laParamount après avoir vu le succès deStar Wars[239]. De même, l'épisode deJames Bond annoncé sous le titreRien que pour vos yeux est retardé pour laisser place àMoonraker, qui va jusqu'à mettre en scène un combat spatial[239]. D'autres réalisateurs, commePeter Jackson (Le Seigneur des anneaux), déclarent également avoir été inspirés par l'œuvre de George Lucas. Enfin, les années 1980 voient fleurir un grand nombre denavets cinématographiques reprenant les codes de la saga (le jeune fermier parti à la conquête des étoiles, les robots farceurs etc.)[239].
Star Wars a également marqué le cinéma par les avancées dans le domaine de la technique. Les effets spéciaux ont notamment été fortement développés, avec la création d'une société parGeorge Lucas :Industrial Light & Magic, à l'origine par exemple des dinosaures deJurassic Park[241]. L'une des branches de cette société, spécialisée dans le domaine de l'informatique, a par la suite été revendue pour devenirPixar, à l'origine de films d'animation par ordinateur tels queToy Story. Par ailleurs, la saga a également entraîné des innovations dans le domaine du son, avecSkywalker Sound, qui a aidé à l'élaboration de centaines de films et lesystème THX[241]. Enfin, les films de la prélogie innovent fortement dans le domaine des créatures réalisées par ordinateur, à l'image deskaminoens ou deJar Jar Binks. Ce genre de création devient par la suite courant dans les films des années 2000 commeLe Seigneur des anneaux ouAvatar. Lucas l'explique ainsi :« Nous avons fait de Jar Jar, Sebulba etWatto des personnages crédibles, capables de jouer un rôle. [...] Nous avons ouvert une porte que n'importe qui d'autre peut désormais franchir[241]. »
Star Wars a un important impact sur la culture populaire. Ses répliques deviennent vite cultes, comme« que laForce soit avec toi »[j], ou encore le« Je suis ton père » de Vador. Le titre même deStar Wars est réutilisé dans le contexte pourtant très éloigné de laGuerre froide. En effet, lorsqueRonald Reagan propose le programmeInitiative de défense stratégique visant à préparer la défense du territoire contre les missiles soviétiques, son projet est très vite surnommé « Star Wars », à tel point queLucasfilm intente, et perd, un procès à ce sujet[242].
L'enthousiasme pourStar Wars entraîne de grandes réunions de fans de par le monde à l'occasion de la sortie des films ou dans d'autres cadres. Un fan club officiel s'est ainsi formé auxÉtats-Unis :Star Wars Hyperspace. Des conventions ont également lieu. Certaines sont organisées parLucasfilm comme laStar Wars Celebration dont la quatrième édition s'est par exemple tenue àLos Angeles en avec notammentCarrie Fisher[243] alors que la sixième eut lieu en àOrlando[244]. En France,Star Wars Reunion, organisée parLucasfilm Magazine[k], s'est tenue au cinémaLe Grand Rex àParis en et. La deuxième édition de cette convention française donna lieu à une diffusion marathon en deux jours des six films de la série et proposait comme invités le producteurRick McCallum etRoger Carel, doubleur français deC-3PO[245]. Des évènements indépendants de Lucasfilm ayant parmi leurs sujets principaux la sagaStar Wars ont également lieu chaque année commeStar Wars Fan Days (Dallas,États-Unis), FACTS[246] (Gand,Belgique),GénérationsStar Wars et Science Fiction[247] (Cusset,France) ou encore la JediCon[248] (Düsseldorf,Allemagne). Un grand nombre de fans pratiquent lecosplay lors de ces événements, donnant parfois lieu à la naissance de véritables associations telles que la501e légion qui tire son nom d'une compagnie destormtroopers et se met souvent au service d’œuvres caritatives[249].
Par ailleurs, l'activité des fans passe aussi par l'animation de sites web et d'encyclopédies en ligne sur l'univers de la saga. De véritables débats naissent parfois au sujet de certains personnages et certaines scènes. La sortie de l'épisode I voit ainsi apparaître sur le web une vague de haine à l'encontre deJar Jar Binks[250]. Des polémiques naissent également sur les versions refaites de la trilogie originale, sorties en 1997 puis 2004, comme en témoigne le sloganHan shot first, considérant que la retouche d'une scène de l'épisode IV frôle l'hérésie[251]. L'implication des fans va parfois très loin, comme avec lephénomène Jedi de 2001 : lors de recensements dans les pays anglophones, nombre de gens ont, généralement en signe de contestation ou par humour, répondu « chevalier Jedi » à la question « quelle est votre religion ? »[252]. Certains revendiquent également plus sérieusement leur appartenance aujediisme (les chiffres allant jusqu'à 500 000 membres de l’International Church of Jediism) et ceux-ci se sont vus refuser l'agrément au même titre que les religions et croyances, lorsqu'une commission britannique a étudié, en 2010, les discriminations sur les opinions. La commission a en effet expliqué que« les croyances [concernées par la loi] doivent être sincères »[253].
Dans les six premiers films de la sagaStar Wars, les femmes ont une place strictement définie, les films étant majoritairement réservés à un public masculin. En, George Lucas (créateur et réalisateur de 4 des 9 longs métrages sortis) confirme qu'il a « faitStar Wars pour les garçons de 12 ans ». Ainsi, les personnages de Padmé Amidala et de Leia Organa apparaissent à première vue comme des héroïnes puissantes, la première étant une reine qui devient ensuite sénatrice et la seconde étant l'une des chefs de l'Alliance rebelle (une organisation qui s'oppose à l'Empire). Cependant, la sénatrice Amidala devient par exemple éperdument amoureuse du personnage central Anakin Skywalker et finit par mourir en accouchant de leurs enfants. Le cas de la princesse Leia est discuté : si elle apparaît régulièrement comme une femme forte, sa sexualisation dans l'épisode VI marque les esprits et prête à polémique[254],[255],[256]. La faible importance des femmes s'illustre par le temps de parole qui leur est consacrée, au total, sur les 586 minutes des trois premiers films (Un nouvel espoir,L'Empire contre-attaque,Le Retour du Jedi), les femmes occupant un rôle secondaire ne parlent qu'une seule minute[257].
Depuis le rachat deLucasfilm parThe Walt Disney Company en 2012, les choses évoluent. Les films intègrent des héroïnes qui se détachent de l'image véhiculée par les femmes dans les six premiers films. Loin d'être victimes des événements, les femmes — qui occupent également les rôles principaux — deviennent des personnages débrouillards, indépendants et capables de vaincre des hommes potentiellement plus puissants à l'image deRey dans le film sorti en 2015,Le Réveil de la Force dont le titre même est lié au fait qu'elle découvre ses pouvoirs au cours du récit. Ce même film met en scène des femmes ayant des rôles à responsabilité comme des chefs militaires et une chef de bande. Elles peuvent également être très bagarreuses commeJyn Erso qui est comparable àJeanne d'Arc dansRogue One: A Star Wars Story, sorti en 2016[255].
Dans l'industrie cinématographique, tandis queJ. J. Abrams (réalisateur, scénariste et producteur deLe Réveil de la Force) déclare : « Star Wars a toujours été un truc de garçons, et un film où les pères emmènent leur fils. Et, bien que ce soit encore beaucoup le cas, j'espère vraiment que pour ce film, des mères emmèneront aussi leur fille le voir ».Le Réveil de la Force a accueilli un public composé de femmes à un tiers[258]. Aussi, alors qu'une polémique relaye que les revenus des hommes sont supérieurs aux revenus des femmes pour un même niveau de popularité[259],Felicity Jones, l'actrice principale deRogue One: A Star Wars Story est celle qui parmi les acteurs principaux a reçu le revenu le plus élevé[260]. Un effort a également été accompli dans la parité entre hommes et femmes, les deux sexes étant représentés à égalité dans les équipes chargées de l'écriture du film de 2015. De plus,Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm Ltd., soutenue par J.J. Abrams, est favorable à la réalisation de films par une femme[257]. En revanche, le personnage de Rey a tardé à apparaître dans lesproduits dérivés de l’épisode VII, Lucasfilm craignant que ses reproductions ne se vendent pas. Mais après des accusations de sexisme, Disney a finalement lancé des produits à l'effigie de Rey en affirmant que certains jouets étaient« gardés secrets » pour protéger l'intrigue du film[261],[262]. Peu avant la sortie duRéveil de la Force, Disney décide de ne plus commercialiser de produit dérivé représentant Leia dans son bikini de l’épisode VI[263].
Le, juste avant laStar Wars Celebration se tenant àOrlando, Lucasfilm dévoile qu'une série de courts métrages animés sont en cours de production[264]. Ces derniers mettent au cœur de leur intrigue chacune des principales héroïnes de la franchise :Leia Organa,Padmé Amidala,Rey,Jyn Erso, Sabine Wren etAhsoka Tano. L'objectif de cette série intituléeStar Wars : Forces du destin est de« permettre au jeune public de mieux les comprendre et découvrir différentes facettes de leur personnalité (héroïsme, ténacité, courage...). Nous allons donc y retrouver tout leur univers, en abordant des histoires tantôt liées à leur passé, tantôt à leur présent » selon Carrie Beck, productrice et scénariste chezLucasfilm Animation[265].
↑Lesépisodes IV,V etVI ont la particularité d'avoir été tournésavant lesépisodes I,II etIII, bien que l'histoire qu'ils mettent en scène soit située chronologiquementaprès.
↑La phrase « il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine », inscrite à l'écran au début de chaque film, semble toutefois indiquer que le récit se situe dans le passé et non dans le futur.
↑D'abord définie comme un concept flou, mais maîtreQui-Gon Jinn explique au jeuneAnakin Skywalker que les êtres sensibles à la Force sont ceux qui présentent un fort taux de midi-chloriens, des micro-organismes présents dans tous les êtres vivants. Cet ajout d'une dimension à la Force a déçu une partie des fans originaux de la série qui appréciaient son caractère spirituel et religieux ; cependant, George Lucas a précisé que l'idée des midi-chloriens, bien que jamais expliquée dans la trilogie originale, existait bien dès la réalisation du premier film.
↑La Guerre des Clones est appeléeGuerre Noire dans la version française de 1977.
↑Le personnage deMace Windu inspire finalement celui du Jedi du même nom dans l'épisode I.
↑Il doit également marquer une transition pour les personnages : ainsi, Ewan McGregor calque son jeu sur celui d'Alec Guinness et reprend sa toute première réplique de l'épisode IV, « Hello there ! » (traduit par « Bonjour toi ! » en version française).
↑Il a ainsi rejeté la demande de ceux qui voulaient que Dark Vador apparaisse dès l'épisode II pour pallier le manque de succès du premier opus.
↑« May the Force be with you » en version originale.
↑Magazine du Fan Club Officiel Star Wars en France renommé par la suiteStar Wars Magazine puis disparu en 2009.
↑Patrice Girod, « L'Histoire : Toutes les grandes étapes du film »,Lucasfilm Magazine : Le Guide officiel du film La Menace fantôme,no hors sérieno 1,.
↑A. F. P.agence etlefigaro.fr, « Carrie Fisher ne ressuscitera (finalement) pas en Princesse Leia »,Le Figaro,(ISSN0182-5852,lire en ligne, consulté le)
↑« L'épisode 9 de la série Star Wars sortira en mai 2019 »,L'Express.fr,(lire en ligne, consulté le)
↑« [E3]Star Wars : Un nouveau jeu vidéo annoncé...Star Wars Jedi - Fallen Order ! - Les Toiles Héroïques »,Les Toiles Héroïques,(lire en ligne, consulté le)
↑Une analyse très précise de ces similitudes est faite dans l'ouvrage collectifTolkien, un autre regard sur la Terre du Milieu (2005) par Cyril Rolland,p. 42-52.
↑Exposition à la Japan Expo 2010 des couvertures des 26 tomes de la sérieValérian et Laureline, de 16 dessins tirés de la préparation du film Le cinquième Élément de Luc Besson et un tableau comparatif des univers de Star Wars et Valérian. Du 1 au 4 juillet 2010
PabloHidalgo, DanielWallace et RyderWindham,Générations Star Wars : La Chronique illustrée de 30 ans d’aventures - Nouvelle édition, Hors Collection,, 328 p.(ISBN2-258-09895-5)
La version du 11 février 2012 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.