Statistiques 1991-2020 et records LE BOURGET (95) - alt : 49m, lat : 48°58'02"N, lon : 2°25'39"E Records établis sur la période du 01-07-1920 au 03-12-2023
Au, Stains est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Les principaux quartiers sont : le quartier Maxime Gorki (Cité l'Orée du bois, Victor-Renelle,boulevard Maxime-Gorki), le Maroc, le Moulin-Neuf, le Clos Saint-Lazare, Allende, André-Lurcat, le Vieux-Stains, Stains-Village (qui en est le centre historique), les Prévoyants, les Parouzets et la Prêtresse Carnot.
Les logements sociaux de Stains sont gérés par 8 différents bailleurs, dont le principal est l’office public de l'habitatSeine-Saint-Denis habitat (SSDH).
Selon le recensement de 2016, la ville compte 13 439 résidences principales, dont 4 082 occupées par leurs propriétaires[13].
La Municipalité etPlaine Commune ont conventionné avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) des projets de rénovation urbaine portant sur la Cité Jardin (53 million d'euros), le Clos Saint-Lazare et Allende (173 millions d'euros) et Moulin neuf (9 millions d'euros). Cette convention succède auGrand projet de ville qui les concernait antérieurement.
La Cité Jardin de Stains a été conçue parGeorges Albenque (1877-1963) et Eugène Gonnot (1879-1944) qui étaient des architectes voyers[pas clair] de la ville de Paris et spécialistes du logement social. La cité Jardin sera construite entre 1921 et 1933 et comporte 1 622 logements dont 472 pavillons[14]. La rénovation de la Cité Jardin s'est effectuée en quatre tranches, de 2005-2015. Ce quartier est un exemple du logement social de l'entre-deux guerres. Stains est d'ailleurs une ville où chaque période historique se raconte dans les logements sociaux[15].
Le Clos Saint-Lazare, vu de l'ouest. Le bâtiment au premier plan a été démoli dans le cadre de la réhabilitation du quartier.
Le Clos Saint-Lazare est la plus grande cité de la ville de Stains, avec ses (2 257 logements abritant 10 000 à 12 000 habitants) répartis dans 28 bâtiments d'habitat collectif, comptant 2 193 logements et 60 pavillons. Le quartier du Clos Saint-Lazare est situé au sud-ouest de la ville, à 5 minutes à pied ducentre-ville. Il occupe une superficie de 29 hectares.
Sous la direction de l'architecte coordinateurClément Tambuté, cegrand ensemble a été réalisé sur desterrains maraîchers entre 1966 et 1970 par l'OPHLM de laSeine qui l'a géré jusqu'en1982. Depuis, l'ensemble de la cité et du foncier est la propriété de l'ODHLM de laSeine-Saint-Denis (OPH de Seine Saint Denis depuis le passage des offices HLM en établissement public à vocation industrielle et commerciale, EPIC, en 2008). Après une première réhabilitation dans les années 1980, la ville de Stains, en partenariat avec l’ODHLM départemental de laSeine-Saint-Denis et l’État, a entrepris depuis1999 de transformer le quartier du Clos Saint-Lazare au moyen d'un ample projet urbain conventionné avec l'ANRU comprenant notamment la réhabilitation de 1 277 logements, la démolition de 524 logements avec construction d'un même nombre de logements et la reconstruction d'un groupe scolaire[16].
lignes 150, 153, 250, 252, 253, 255 et 268 duréseau de bus RATP ainsi que la navette urbaine VITAVIL qui relie le quartier du Maroc au Moulin Neuf en traversant toute la commune ;
Pierrefitte - Stains où il est en correspondance avec la ligne RER D et les lignes RATP 150, 268, 337 et 361 dans la commune dePierrefitte-sur-Seine (pour leRER D) et dans celle de Stains (pour leT11) ;
Stains-La Cerisaie où il est en correspondance avec les lignes RATP 250, 253 et 270.
Letramway T1 est accessible depuis Stains avec le bus 150 en direction de Porte de la Villette (arrêt « Six Routes »), avec le bus 253 en direction de Stade de France-Saint-Denis RER D (arrêt « Cimetière »), avec le bus 255 en direction de la Porte de Clignancourt (arrêt « Marché de Saint-Denis ») et avec la ligne 11 (arrêt « Marché de Saint-Denis ») et aussi avec le RER D en direction de Paris (gare de Saint-Denis).
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
Le prolongement de laligne 13 du métro à Stains a été demandé de longue date par les habitants et leur municipalité. Il s'agissait de prolonger la ligne deSaint-Denis Université à lagare de Stains - La Cerisaie, où il aurait été en correspondance avec leT11, avec une station intermédiaire au Globe. Toutefois, compte tenu de la saturation de la ligne 13, ce projet ne pouvait être réalisé avant que l'une des deux branches de la ligne soit déconnectée, soit en faisant une ligne autonome qui aurait son terminus àSaint-Lazare, soit en la raccordant à laligne 14. Aucune de ses solutions n'a été retenue et depuis 2018, ce projet n'est plus réclamé par le maire de Stains, au profit d'un prolongement de laligne 12[17].
Dans le cadre d'un projet de liaisonTGV entre la Normandie (Cherbourg etCaen) etl'aéroport de Roissy, une gare TGV est envisagée à Stains, sur laGrande Ceinture. Elle ne serait desservie que par quelques trains par jour, qui circuleraient à la vitesse autorisée sur la Grande Ceinture, c'est-à-dire lentement.
Pendant laRévolution française, lecahier de doléances de la paroisse réclame l'égalité devant l'impôt, la suppression du privilège de la chasse, la gratuité de l'école et des soins pour les indigents.
Lechâteau de Stains, après les batailles de laguerre franco-prussienne de 1870. La légende du document original indique :« En vain, le quartier général (prussien)essaya-t-il de s'installer au château de Stains, dans cette belle résidence de la famille de Vatry qu'on voit trouée et démolie en partie : force fut aux Prussiens, devant les obus de nosforts, de le transférer àEnghien. Le (1871)seulement, l'ennemi réussit à implanter une batterie à laButte-Pinson, sur le flanc de la colline voisine de Stains. C'est de là que commença le bombardement deSaint-Denis. Jusque-là, l'artillerie du Général Bellemare avait pu paralyser le feu de l'ennemi. »
Stains a beaucoup souffert de laguerre de 1870, qui provoque la destruction du château et du parc.
L'industrialisation de la commune a débuté sous leSecond Empire et s'est fortement développée durant la première moitié duXXe siècle, avant de décroître très fortement à partir des années 1970.
LaGrande Ceinture est une ligne dechemin de fer qui fait le tour de Paris depuis 1880 environ. Elle a accueilli des voyageurs jusqu'en 1939, et desservait la ville par la gare deStains-Grande ceinture. En 1896, cette gare était desservie par quatre trains par jour dans chaque direction.
Un tramway électrique est exploité à partir du entre Saint-Denis et la Place de Vatry à Stains. La ligne porte le nom de lignesDS desTPDS, puis, après leur fusion dans laSTCRP, l'indice de ligne79.
La ligne est prolongée du Barrage de Saint Denis (actuellePlace du Général-Leclerc) à laporte de la Chapelle le, mais pour une faible durée : le terminus est ramené au barrage de Saint Denis le, avant la suppression complète de la ligne le.
Le prolongement par lesChemins de fer de grande banlieue de cette ligne de tramway a été envisagé dans la convention de concession passée le entre le département deSeine-et-Oise et la compagnie, qui aurait permis d'atteindreGonesse. Ce projet n'a pas été mis en œuvre[23].
Une entreprise importante avant laPremière Guerre mondiale, celle de la Compagnie française de Chromolithie.
Une vue d'un Stains encore rural, au tout début duXXe siècle.
Derrière ce champ moissonné, une vue panoramique deslotissements de Stains (avant 1920).
Dès la fin duXIXe siècle se construisent deslotissements à Stains, tels celui-ci, qui est manifestement mal viabilisé : le chemin n'est que de la boue.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[26].
Le maire sortantPCF Michel Beaumale, est réélu en 2008 au premier tour avec 53,4 % des suffrages exprimés[29].
En 2014, fait historique, la liste de gauche conduite par le PCFAzzédine Taïbi — Michel Beaumale ne se représentant pas — n'est pas élue dès le premier tour. La droite conduite par l'UMP Julien Mugerin[30] impose un second tour mais la gauche l'emporte avec 50,33 % des voix[31].
La liste PCF - PS - LFI - EÉLV - G·s - PRG que conduit Azzédine Taïbi aux municipales de 2020[32] remporte l'élection dès le premier tour avec 57,88 % des voix, devançant la liste DVD - LR - UDI - SL - LC - LGM de Julien Mugerin qui obtient 30,19 %[33].
En 2015, le premier tour de l'élection départementale donne les scores suivants à Stains : Silvia Capanema et Azzedine Taibi (Front de gauche) 43,07%, Julien Mugerin et Éveline Nicol (Droite) 21,33%, Céline Le Huu et Ulrich Rougé (FN) 16,87%, Najia Amzal et Corentin Duprey (PS) 11,30%, Habiba M'Ghizou et Slimane Rabahallah (DVG) 3,79%, Mansoria Abbou et Rosan Hurtus (DIV) 2,28%, Yves Gras et Nathalie Labbe (EXG) 1,36%.
Le binôme socialiste arrivé deuxième sur l'ensemble du canton au premier tour ne se maintient pas et permet au maire d'être élu conseiller départemental en binôme avec Silvia Capanema avec un score de 100% sur lecanton de Saint-Denis-2.
Compte tenu des améliorations constatées par l’association nationale des Villes et Villages Fleuris, celle-ci a accordé une troisième fleur à la commune en 2017[48].
Luco dei Marsi (Italie) depuis le : Collaboration multilatérale dans les domaines du sport, du tourisme, de l’environnement, du développement dans le domaine des NTIC, permettant la valorisation des richesses culturelles réciproques.
Mengueme (Cameroun) depuis 2000 : Accord de coopération portant sur la santé, l’éducation, l’assainissement, l’électrification rurale, la préservation de l’écosystème, le développement de l’agriculture, de l’élevage mais aussi de la culture, du sport et du tourisme.
Figuig (Maroc) depuis le Accord de coopération portant sur la citoyenneté des jeunes, les échanges culturels, la santé et la prévention, le développement local, l’urbanisme et l’environnement
En des artistes locaux réalisent une fresque qui représente les visages d'Adama Traoré et deGeorge Floyd, qu'ils considèrent tous deux victimes de violences policières, avec en surplomb la phrase «Contre le racisme et les violences policières». En, le maire de la commune est mis en demeure de modifier la fresque en enlevant le mot « policières »[51].
La commune accueille lelycée Utrillo(en), ainsi que 3 collèges publics : Joliot-Curie[52], Pablo Neruda[53] et Barbara[54].
Elle accueille les écoles élémentaires Anatole France[55], Elsa Triolet[56], Victor Renelle[57] et les écoles maternelles Romain Rolland, Paul Langevin[58],Victor Hugo[59], Jean Moulin[60], Guillaume Apollinaire[61] André Lurçat[62] et Guy Moquet[63].
La commune contient aussi l'ensemble scolaire privé Sainte Marie[64].
La salle de théâtre de laCité-jardin, rénovée et rééquipée, sert de salle de théâtre, l'espacePaul-Éluard .
Le Central, cinéma de quartier fermé depuis 1969, devient en 1989 le Studio Théâtre[65] où s'installe la compagnie du même nom créée en 1984 parXavier Marcheschi etMarjorie Nakache[66].
La ville dispose également d'une école de musique et de danse, de trois médiathèques (Louis-Aragon, Saint-Just, La Maison du Temps Libre) du réseau des médiathèques dePlaine Commune…
On y trouve plusieurs lieux de divertissement : une piscine municipale[67] (Renée Rousseau), des gymnases (Anatole France, Jean Guimier, Léo Lagrange), un centre municipale d'initiation sportive, des associations sportives et un parc des sports aux abords de Stains (Marville).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 40 600 habitants[Note 8], en évolution de +2,48 % par rapport à 2016 (Seine-Saint-Denis : +4,67 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2015, la population stanoise active était de 13 756 personnes. Le taux de chômage de 22.1%, représente plus du double de la moyenne nationale (11.0%)[70].
En 2008 la ville compte 494 entreprises. Les principales sontCarrefour (hypermarché du Globe, avec 395 salariés), la clinique de l'Estrée (320 salariés) et Kremlin-Rexon (groupeExel Industries fabrication d'équipements de pulvérisation de produits liquides, 250 salariés)[71].
Unezone franche urbaine a été instaurée sur le territoire de la commune de Stains et concernait notamment laZAC du Bois-Moussay.
photographie de la mairie de Stains dans les années 1920photographie de la mairie de Stains dans les années 2020.La porte monumentale est tout ce qui subsiste du château de la Motte.Détail du fronton du château de La Motte.
Château et parc de Stains, puis cité-jardin - Le, Charles-Louis Félix a vendu la seigneurie de Stains à Toussaint Bellanger (vers 1662-1740), trésorier général du sceau de la chancellerie de France et ancien notaire au Châtelet de Paris entre 1690 et 1710[73]. Il fait construire le château de Stains[74] et son parc parArmand-Claude Mollet, architecte du roi, auXVIIIe siècle[75]. Toussaint Bellanger et sa femme, Agnès Préaud, ont été enterrés dans le chœur de l'église de Stains. Le château a été gravement endommagé pendant laguerre de 1870. En subsistent certains communs, dont les écuries, acquises par la commune en 1883, et qui abritent depuis l'hôtel de ville. Le parc du château, acquis par l'Office départemental d'HBM de la Seine (OPDHBMDS), a été loti pour devenir la Cité-Jardin.
Mairie. – Le, le conseil municipal vota l'acquisition des écuries et remises de l’ancien château de Stains, dont la famille Hainguerlot était propriétaire, comme héritière deMme de Vatry. La vente eut lieu au prix de 33 000 francs. La restauration, exécutée en 1884, coûta 30 000 francs. Le bâtiment est situé avenue Hainguerlot, presque à l'angle de la rue Carnot. La superficie du terrain est de 28 ares 71 centiares. Il est composé d’un corps de logis avec cinq immenses fenêtres en façade, en retrait avec deux ailes reliées par une grille monumentale.
Le château de la Motte, attesté en 1361 en tant que fief de la châtellenie de Montmorency[76], a été détruit en1819 à l'exception de quelques dépendances, et il n'en subsiste que le porche, réalisé en style rocaille par René Douin vers1740[77]. Cet élément a été inclus dans le bâtiment de la nouvellemédiathèque Louis Aragon de Stains, inaugurée en.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite dans la seconde moitié duXVIe siècle, recevant sa dédicace le d'Eustache du Bellay, évêque de Paris[78],[79]. Les voûtes ont été reconstruites après les bombardements de laguerre de 1870 et le clocher abattu en 1950. Elle a été peinte parMaurice Utrillo dans le tableauÉglise de Stains (huile sur toile, 74 × 90 cm, Galerie Pétridès, c.1930). Elle abrite un maître-autel et un retable classés monuments historiques. L'édifice a été fermé au public en 1995 à cause de risques d'écroulement. Malgré de nombreux mouvements des fidèles stanois, aucun projet de rénovation n'était encore prévu à cause du coût élevé des travaux (7 millions d'euros) et du manque de ressources de la ville. Néanmoins, des travaux seront entrepris en pour une durée de deux ans[80].
Un second lieu de culte catholique, bien plus modeste, est lachapelle Notre-Dame-des-Peuples, située en lisière du clos Saint-Lazare et en bordure de la zone des Tartres. Construite en 1969, elle a été complètement rénovée en 2010-2012[81]
La commune compte un patrimoine important dejardins ouvriers, notamment au nord de la rue du Moutier. Dans cette rue, à l'angle de la rue Michel-Rolnikas, se trouve aussi lecimetière communal de Stains, lieu de sépulture de la ville.
Détail d'un bâtiment de la cité-jardin avenue Paul-Vaillant-Couturier.
LaCité-jardin de Stains, construite entre 1921 et 1933 pour l'office départemental deshabitations à loyer modéré de la Seine par les architectes Eugène Gonnot etGeorges Albenque (à qui l'on doit également lehameau du Danube à Paris) à l'emplacement de l'ancien château de Stains (détruit lors des combats de la guerre de 1870), afin de répondre à la demande de logements ouvriers, est uneHabitation à bon marché dotée d'un confort important pour l'époque, tout en conservant une architecture résidentielle. Véritable ville dans la ville, centrée sur la place Marcel-Pointet[82] et sa salle de spectacles (achevée après la Seconde Guerre mondiale[83]), elle est édifiée afin d’héberger en priorité les populations ouvrières de Saint-Denis, Le Bourget et La Courneuve. Le bâti de 1 676 logements se répartit sous forme de 456 pavillons avec jardins, groupés par deux, quatre ou six, soit de maisons individuelles, soit encore de 19 immeubles collectifs de 3 ou 4 étages : immeubles en T, en angle, à redents ou parallèles à la rue[84].
Elle appartient au patrimoine national et est inscrite à l’inventaire des sites pittoresques depuis 1976[84] et est souvent citée en référence par des architectes et urbanistes qui pensent qu’elle est l'une des plus belles et plus réussies de France. Sa rénovation au début des années 2000 est dirigée par le bailleur, l'Office Public de l'Habitat de Seine-Saint-Denis, avec l'aide de l'ANRU[85].
Le filmHiver 54, l'abbé Pierre deDenis Amar (1989) portant sur le rude hiver 1954, le drame des sans-abri et l'action de l'abbé Pierre, a été tourné à Stains.
Le filmUn air de famille deCédric Klapisch (1996), d'après la pièce de théâtre deJean-Pierre Bacri etAgnès Jaoui, a été tourné à Stains : - les intérieurs ont été tournés auxstudios SETS ; - les extérieurs ont également été tournés à Stains : on reconnaît aisément le café et la voie de chemin de fer en arrière-plan, à l'angle de la rue des Parouzets et de la rue Hennequin.
Le filmLes Grands Esprits d'Olivier Ayache-Vidal (2017) a été en grande partie tourné à Stains au collège Barbara, et des collégiens stanois incarnent des personnages du long-métrage[87].
La ville est le lieu du romanWesh, le Musée d'Orsay de Michael Nativel[88], qui relate une altercation ayant opposé des élèves du lycée Maurice Utrillo de Stains et des gardiens duMusée d'Orsay en 2016[89].
Jeannette Deweirder (1932-2020), syndicaliste, féministe et femme politique, maire-adjointe de Stains de 1989 à 1995, chargée de l'urbanisme et de l'environnement
Zahia Ziouani (1978-),cheffe d'orchestrefrançaise, considérée comme la seule cheffe d'orchestre française issue de la diversité, dirige l'ensemble Divertimento de Stains. Elle est le sujet du film de Marie-Castille Mention-Schaar sorti en 2022,Divertimento[90].
Yacine Belhousse (1981-), humoriste française, a réalisé sa première pièce de théâtre (Une vie particulière) au Studio Théâtre de Stains.
Kheiron (1982-), humoriste, acteur et réalisateur français, a grandi à Stains après que sa famille ait fui l'Iran. Son filmNous trois ou rien raconte notamment son installation dans la ville et l'implication de sa mère dans la vie associative du Clos-Saint-Lazare[91]. Il a d'ailleurs vécu avecNavo (Bruno Muschio), co-auteur de la web-sérieBref. avecKyan Khojandi[92]
Sofiane Zermani dit Fianso (1986-), rappeur français, a grandi dans la cité du Clos-Saint-Lazare de 1986 à 1999.
Rod Paradot (1996-), acteur français, né à Stains.
Almamy Touré (1996-), footballeur malien, a grandi dans la cité du Clos-Saint-Lazare de 2002 à 2010[93].
Lenny Vallier (1999-), footballeur français, né à Stains.
Moussa Diarra (2000-), footballeur malien, né à Stains.
Eugène Mannier,Les commanderies du grand-prieuré de France, Paris, Aubry - Dumoulin, 1872
Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry,Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Éditions du moniteur, Paris, 2007, 143 p.(ISBN978-2-281-19331-2)
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Deux rue de la commune portent son nom : l'avenue Louis Borde et la rue du Lieutenant Gardette, son nom dans la résistance
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Nota : les références des Archives nationales ont été reclassées et les références actuelles sont changées[97]
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Source :Atlas du patrimoine du Pays de France, éd. par l'association du Pays de France-CDG, juin 2006
↑Inventaire général des chartes de Saint-Denis : tome I (Archives nationales, LL 1189)Érection de la cure de Stains par Pierre évêque de Paris, du consentement de Nicolas archidiacre et de Guillaume curé de Saint-Léger, de la parroisse duquel Saint-Léger a été démembré le village dudit Stains, à la charge par les curez dudit Stains de payer à l’avenir aux curez dudit Saint-Léger quarante solz parisis par chacun an pour les indemniser dudit démembrement, dont il y aura dix solz pour la fabrique, et comme les abbé et couvent de Saint-Denis ont le droit de patronnage et de présentation à laditte cure de Saint-Léger, ils ayent les mêmes droits pour la cure et parroisse dudit Stains. Du mois de febvrier 1213.
↑Maïté Koda, « Le Guadeloupéen Julien Mugerin, candidat UMP à Stains : Il a moins de 30 ans et se présente sous l'étiquette UMP. Julien Mugerin, d'origine guadeloupéenne, brigue la mairie de Stains, un bastion communiste de Seine-Saint-Denis. Pas de quoi effrayer ce sarkozyste de la première heure »,La Première,(lire en ligne, consulté le).
↑C. G., « Municipales à Stains : une campagne à couteaux tirés : Entre le maire sortant de Stains, Azzedine Taïbi (PCF) et son principal opposant Julien Mugerin (divers droite), tous les coups sont permis. En tout, quatre listes s’opposent. Décryptage. »,Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,(lire en ligne, consulté le)« Têtes de liste : Azzédine Taïbi (PCF), Julien Mugerin (DVD), Hamza Rabehi (LREM), Christopher Dibathia (SE) ».
↑a etb« Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais »,Le Populaire,no 6076,,p. 4(lire en ligne, consulté le).
↑« Maires des communes suburbaines de la Seine »,Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris,no 131,,p. 391(lire en ligne, consulté le), lire en ligne surGallica.
↑Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « BORDES Louis »,Élus de Seine-Saint-Denis, surahmo.free.fr,(consulté le).
↑Alexandre Arlot, « Stains : l’ancien député-maire communiste Louis Pierna est mort à l’âge de 88 ans : Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, a rendu hommage à « un homme humble et modeste, emporté par la maladie qui le hantait depuis maintenant plusieurs années »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le).
↑« Dernier mandat pour Beaumale à Stains »,Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,(lire en ligne, consulté le)« Le maire PC de Stains, Michel Beaumale, ne sera pas candidat aux élections municipales de 2014. L'édile, qui dirige la commune depuis 1996, l'avait déjà affirmé lors de sa réélection en 2008 ».
↑Alain Abellard, « Michel Beaumale, la solitude du maire de Stains »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Olivier Faye, « Azzédine Taïbi, le maire qui boxe l’austérité »,Le Monde,(lire en ligne)« Elu lors des municipales en mars, le communiste avait déjà fait parler de lui pour être devenu, à 49 ans, le premier maire PCF d’origine maghrébine à diriger une ville de plus de 30 000 habitants. Un symbole important pour un parti qui peine parfois à refléter la diversité des communes populaires qu’il administre ».
↑R. H., « Azzédine Taïbi réélu maire »,Actualités, surstains.fr,(consulté le)« La liste Stains en Commun menée par le maire sortant avait remporté le scrutin dès le premier tour avec 57,89 % des voix, « malgré un contexte de crise sanitaire qui a fait grimper l’abstention, la démocratie a parlé… un score historique que les forces citoyennes, progressistes et écologistes n’avaient pas connu depuis près de 20 ans » a rappelé Azzédine Taïbi ».
↑Sophie de Tarlé, « Les collégiens du film Les Grands esprits racontent leur tournage avec Denis Podalydès »,Le Figaro Étudiant,(lire en ligne, consulté le).
↑Lorraine Rossignol, « Altercation au musée d'Orsay : un incident du plus mauvais effet : Les versions divergent sur l'altercation qui a eu lieu le 7 décembre à l’entrée de la “galerie impressionniste”, entre une classe de Stains et plusieurs gardiens. Pour l'équipe pédagogique du musée, qui avait noué un partenariat privilégié avec l'académie de Créteil, c'est en tout cas un constat d'échec »,Télérama,(lire en ligne, consulté le).
↑Valentine Rousseau, « « Divertimento » fait briller la vie de la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani : « Divertimento », qui sort en salles ce mercredi 25 janvier, raconte l’année de terminale de Zahia Ziouani, devenue la seule cheffe d’orchestre française issue de la diversité. Rencontre avec cette musicienne de 44 ans au parcours hors norme. »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Arnaud Detout, « Monaco-PSG : Almamy Touré, « fier de représenter le 9-3 ! » : Almamy Touré sera probablement titulaire samedi soir en finale de la Coupe de la Ligue face au PSG. Nous avons rencontré le défenseur de Monaco au Bourget, sur le terrain de ses premiers exploits »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« ALMAMY TOURÉ : J'ai rejoint ma sœur aînée qui vivait au quartier du Clos-Saint-Lazare, à Stains ».
↑Antoine Raguin (avec Ewen Renou)., « Angers Sco. Parcours, sélections et modèle... 10 choses à savoir sur le néo-pro Mohamed-Ali Cho : Arrivé en début d’année au centre de formation d’Angers Sco, le jeune Mohamed-Ali Cho vient d’y signer son premier contrat professionnel. Né en 2004, le jeune attaquant qui arrive d’Everton est le plus jeune joueur à signer pro en France. Présentations »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑« Saël Kumbedi Nséké : "Quand tu redescends avec la réserve, tu sens que les regards sont différents" »,Foot normand,(lire en ligne, consulté le).