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| Nom complet | Stade montois football |
|---|---|
| Surnoms | Les Stadistes |
| Noms précédents | Etoile sportive montoise Football Club montois |
| Fondation | 1921 |
| Statut professionnel | Jamais |
| Couleurs | Jaune etnoir |
| Stade | Stade de l'Argenté (3 100 places) |
| Siège | 591 Avenue deNonères 40000Mont-de-Marsan |
| Championnat actuel | Régional 1 |
| Président | |
| Entraîneur | |
| Site web | stade-montois.fr/football |
Actualités
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LeStade montois football est un club defootball de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine, basé à Mont-de-Marsan, préfecture du département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine et fondé en 1921 en tant que sectionfootball duStade montois omnisports, club omnisports français surtout connu pour sa sectionrugby. La section football est le quatrième club deNouvelle-Aquitaine en nombre de licenciés[2]. Historiquement, le Stade montois a été le porte-étendard du football desPays de l'Adour jusqu'à laLibération, devant les palois duFA Bourbaki et desBleuets de Notre-Dame, et les basques de l'Arin luzien et de l'Aviron bayonnais.
Le Stade montois évolue enRégional 1 et dispute ses matches à domicile austade de l'Argenté[3].
LesLandes et laGascogne sont des terres acquises au rugby, mais le football occupe néanmoins une place de choix àMont-de-Marsan.
Dès1890 (ou1892 selon les sources), le patronage Saint-Joseph permet aux adolescents de pratiquer la gymnastique[4]. Le patro devient en 1907 l'Étoile sportive montoise du patronage Saint-Joseph, qui sera ensuite simplifié en Étoile sportive montoise[5].
Les matches de football attirent la foule au terrain du Baradé, et la présence dans la région de formations militaires d'Afrikanders, de Canadiens, d'Anglais qui en décousent avec les Landais rajoute du piment à ces rencontres. Après1905 et laloi de séparation des Églises et de l'État, le « club de curés » perd de sa superbe. De petites formations laïques voient le jour : les Moineaux, les Coquelicots, le Trèfle, le Violette et d'autres qui n'auront qu'une existence éphémère[6].
Après laPremière Guerre mondiale, un conflit interne entre dirigeants et joueurs provoque le départ des footballeurs de l'Étoile sportive montoise, qui suivent André Foix.
Pierre Muller, émigre en Alsace où il devient le capitaine duFC Mulhouse et l'ailier gauche de l'équipe de France B.
Les dissidents de l'Étoile sportive montoise rejoignent leStade montois, club derugby à XV fondé en1908, pour y créer une sectionfootball évoluant au stade l'Argenté[7].
Des équipiers du modeste Racing-Club montois, Ernest Maurin et Marcel Saint-Paul, les rejoignent rapidement.
L'ES Mont-de-Marsan s'incline en finale duchampionnat de France FSGPF sur le score de 6-1 le àSaint-Ouen, face à l'Étoile des Deux Lacs deParis.
En 1914, les palois duFA Bourbaki, souhaitant développer le football en Béarn, organise une rencontre entre l'Étoile sportive montoise austade de la Croix du Prince, face à l'Athletic Club de Bilbao le[8],[9].
C'est ainsi que voit le jour la grande équipe montoise, qui durant les saisons1924,1925,1926,1927, va étonner la France dufootball en éliminant notamment de laCoupe de France des équipes telles que leSC Nîmes, leCA Vitry, leFEC de Levallois, obtenant même le partage des points (3-3 avec leFC Cette, finaliste de l'épreuve en1924)[6].
Le Stade montois, à cette époque, rivalise avec des équipes telles que l'Olympique de Marseille, l'Olympique de Paris, leCA de Paris, leStade raphaëlois, l'Olympique d'Alès, leSO Montpellier, leStade français et bien d'autres équipes.
En 1928, Pierre Muller revient à Mont-de-Marsan et porte le maillot de l'Étoile sportive. Par amitié avec André Foix, et puisque Mont-de-Marsan ne peut supporter deux clubs de football, les sections football du Stade et de l'Étoile fusionnent[10]. L'Étoile, soucieuse de conserver sa vocation éducative, garde des formations minimes, cadets, juniors[6].
C'est ainsi que le Football Club montois voit le jour, adoptant un maillot blanc brodé d'un écureuil et un short bleu[11]. Le club évolue à domicile austade de l'Argenté. L'effectif est composés de celui des deux clubs réunis, et d'un élément exceptionnel, Jean Maisan, sans doute le joueur le plus technique, le plus complet qu'ait connu le football montois[12].
Enfin, Pierre Guchan et Alfred Capdeville reprennent du service, et la formation a belle allure et cherche à s'aguerrir en disputant des matches amicaux face au CD Roca de Irun[13].
Le FC montois brille en Coupe, tenant la dragée haute auRacing Club de France, et enlève en 1937 la Coupe du Sud-Ouest[6].
Le FC montois affronte leFC Sète d'Yvan Beck en1934, vainqueur de la Coupe et duchampionnat de France professionnel, puis à nouveau en 1939 face àDésiré Koranyi,champion de France cette année-là[6].
Le bel élan du FC montois est définitivement interrompu par laSeconde Guerre mondiale.
À cette époque, le président du FC montois, Jacques Lacaze, et celui de la sectionrugby à XV du Stade montois, Henri Lacoste, réunissent toutes les sociétés sportives de la ville sous la bannière jaune et noire.
Le Stade montois dispute laLigue du Sud-Ouest et arrive en 1943 en finale de la compétition. En 1944, le club prend part auchampionnat de France amateurs, compétition où il brille pendant une décennie, enregistrant notamment des victoires sur l'AS Perreux, champion de Paris, leStade Malherbe caennais, champion de Normandie, leStade béthunois, champion du Nord.
Les Stadistes atteignent leChampionnat de France amateur de football 1948-1949. Cette compétition est la première édition disputée sous forme de championnat annuel, appelé division nationale du CFA, constitue alors le premier niveau de la hiérarchie du football français amateur.
Le Stade montois remporte la victoire dans le groupe Ouest composé de clubs des ligues de l'Ouest, duCentre, duCentre‑Ouest et duSud‑Ouest[14]. Les Stadistes infligent une défaite 6 à 1 à leur dauphins duFC Lorient grâce à un doublé deJacques Foix[15]. Les quatre derniers du groupe sont relégués dans le championnat desLigues régionales. Les premiers de chaque groupe se rencontre, en match aller-retour, dans unepoule finale, afin de désigner leChampion de France. La compétition est remportée par leStade béthunois, devant l'AS Roannaise, le Stade montois et leStade de Reims.
Cette performance sera sans lendemain, et le club entre en phase de déclin, relégué en Division d'Honneur puis en Promotion d'Honneur.
À partir de 1945, le Stade montois remporte 4 fois d'affilée le titre de champion de Division Honneur de laLigue du Sud-Ouest entre 1945 et 1948.
Néanmoins, en dépit de cette belle performance d'un club de football dans une terre de rugby, les Montois sont relégués la saison suivante en1949 - 1950.
Le club évolue enChampionnat de France de football de Division 3 de1970 jusqu'à sa relégation lors de la saison1972-1973.
Les Montois accèdent de nouveau à ce niveau en1984-1985 jusqu'en1992-1993.
En 1995, le Stade montois évolue enNational 2 et reçoit les Girondins de Bordeaux deZinédine Zidane àBarbe d'Or enseizièmes de finale deCoupe de France 1994-1995[16]. Les Girondins s'imposent 2 à 1[16].
Les Montois terminent leader de leur poule. Durant la saison1996/1997, le Stade montois, club phare du District des Landes de Football, a atteint un niveau auquel il n’a jamais joué auparavant : leChampionnat de France de football National, l'équivalent de la 3ème division française dans laStructure pyramidale des ligues de football en France. Le club est relégué après une saison à ce niveau.
Lors de la saison 2016-2017, le club termine second du groupe D duChampionnat de France amateur de football 2016-2017, derrière l'unique promu du groupe en National 1 leRodez AF. C'est un exploit compte tenu que les Stadistes présentent un budget deux fois inférieur à l’enveloppe moyenne de ses concurrents[17].
La rançon de la gloire est que l’entraîneurPierre Aristouy est recruté par le FC Nantes[18]et que de nombreux joueurs quittent le club.
À l'issue de larelégation en National 3 de 2018-2019, la saison 2019-2020 marque l'heure du renouveau, puisque Marine Ballion est nommée à la tête du club, et engage comme entraîneur Mathieu Robin en provenance de l'US Lège-Cap-Ferret, passé aussi par l'UA Cognac.
Le Stade montois obtient son retour enNational 2 en, à l'issue d'une saison interrompue par laPandémie de Covid-19[19].
Le club connait ensuite des années difficiles avec des descentes en National 3 en 2022 puis en Régional 1 en 2023.
| Compétitions nationales | Compétitions régionales |
|---|---|
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|
| Saison | Niveau | Groupe | Classement |
|---|---|---|---|
| 1927-1928 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE-A | 2è |
| 1928-1929 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE-A | 2è |
| 1929-1930 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | |
| 1930-1931 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | |
| 1931-1932 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | |
| 1932-1933 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE-B | 2è |
| 1933-1934 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 6è |
| 1934-1935 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 5è |
| 1935-1936 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 2è |
| 1936-1937 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 7è |
| 1937-1938 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 2è |
| 1938-1939 | DHLigue du Sud-Ouest | S-OUE | 2è |
| Saison | Entraineur |
|---|---|
| 1970-1987 | |
| 1997-1999 | |
| 2019-2021 | |
| depuis 2021 |
| Saison | Entraineur |
|---|---|
| 1964-1976 | |
| 1990-1999 | |
| 1999-2001 | |
| 2001-2005 | |
| 2007-2008 | |
| 2005-2010 | |
| 2010-2012 | |
| 2014-2017 | |
| 2017-2018 | |
| 2018-2019 | |
| 2019-octobre 2021 | |
| octobre 2021 - octobre 2022 | |
| depuis octobre 2022 |
Le Stade montois a formé deux joueurs internationaux :Jacques Foix[24] et le gardien internationalJoël Bats.
Pierre Foix, autre fils d'André Foix, a porté le maillot du club et évolué en professionnel. Sept membres de la famille Foix ont porté le maillot du Stade montois[25].
L'histoire du club montois a toujours été tournée vers la formation. Les derniers joueurs professionnels issus de la formation montoise sontBernard Gimenez (Girondins Bordeaux), Pierre Aristouy (FC Nantes), Franck Pottier (OGC Nice), Djamal Mahamat (SC Braga Portugal), Jérôme Lafourcade (Montpellier, Troyes, Chamois Niortais), Loïs Diony (Dijon FCO, ASSE), Bakaye Dibassy (Amiens SC),Gaétan Laborde (Girondins de Bordeaux) ouVincent Bezecourt (Red Bulls New-York).
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Les couleurs traditionnelles du club de football sont identiques à celles du club omnisports, à savoir le jaune et le noir.
Inauguré le, lestade de l'Argenté est construit sur une partie de terrain qui appartenait à Mr Albert Cutler, une rue proche de l'actuel stade porte d'ailleurs ce nom[26].
Le premier match disputé fut entre l'Étoile sportive montoise et la Société nautique de Bayonne (5 - 4)[27]. Dès 1920, le stade est équipé de tribunes couvertes[28]. Le stade est ensuite rénové une première fois en 1941, et la nouvelle tribune côté salle de sport date de 1977 et l'éclairage est en fonction depuis la saison 1981[29].
L'affluence record est de 18 000 personnes auStade André-et-Guy-Boniface face aux Girondins de Bordeaux enCoupe de France 1995[30].
La seconde affluence la plus importante du club est de 10 000 personnes en seizième aller deCoupe de France 1988-1989[31].