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Stade de Reims

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Stade de Reims
Logo du Stade de Reims
Généralités
Nom completStade de Reims
Noms précédentsStade de Reims Champagne FC(1991-1992)
Stade de Reims Champagne(1992-1999)
Fondation1931(reprise de la Société sportive du parc Pommery, fondée en1910)
Statut professionnel1935-1991
2002-
CouleursRouge et blanc
StadeStade Auguste-Delaune
(20 519 places)
SiègeCentre de vie Raymond Kopa
53 route de la Neuvillette
51450Bétheny
Championnat actuelLigue 2
PropriétaireJean-Pierre Caillot
PrésidentJean-Pierre Caillot
EntraîneurKarel Geraerts
Joueur le pluscapéRobert Jonquet (577)
Meilleur buteurJust Fontaine (145)
Site webstade-de-reims.com
Palmarès principal
National[note 1]Championnat de France (6)
Coupe de France (2)
Challenge des champions (4)
International[note 1]Coupe latine (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Ligue 2 2025-2026
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LeStade de Reims est un club defootballfrançais, fondé le àReims, dans ledépartement de la Marne.

Né de la réunion de plusieurs clubs, au premier rang desquels la Société sportive du parc Pommery, le Stade de Reims emménage en 1934 dans le nouveaustadevélodrome municipal, futurstade Auguste-Delaune.Champion de France amateur en 1935, le club opte pour leprofessionnalisme et intègre ladeuxième division du championnat de France. En 1938, la fusion avec le Sporting club rémois, le grand rival local au maillot rouge et blanc, donne un nouvel élan à l'ensemble, qui est promu enpremière division à la sortie de laguerre.

Dans les années 1950, le Stade de Reims s'impose comme le principal club français, amassant en quelques années un palmarès prestigieux. Porté par des personnalités emblématiques (l'entraîneurAlbert Batteux, le présidentHenri Germain, le meneur de jeuRaymond Kopa etJust Fontaine), il remporte à six reprises lechampionnat de France et deux fois lacoupe de France entre 1949 et 1962. Représentants français à la première édition de laCoupe des clubs champions européens en 1956, les coéquipiers du capitaineRobert Jonquet s'inclinent de justesse en finale face auReal Madrid. L’histoire se répète trois ans plus tard, face au même adversaire.

Le licenciement de Batteux en 1963 coïncide avec le recul sportif du club, relégué endeuxième division en 1964 et 1967. De retour dans l'élite dans les années 1970, le club rémois ne parvient pas à retrouver l'éclat du passé, malgré les exploits de l'ArgentinCarlos Bianchi. Sauvé de justesse de la faillite en 1978, relégué l'année suivante, il devient un pensionnaire régulier de la D2 jusqu'à sa liquidation judiciaire en 1991.

Le Stade de Reims repart en Division d'honneur du Nord-Est,6e échelon du football français, d'où il lui faudra dix saisons pour remonter enLigue 2, où il se stabilise. En 2012, le Stade de Reims fait finalement son retour dans l'élite, 33 ans après sa dernière saison au plus haut niveau national.

Le club est présidé parJean-Pierre Caillot depuis 2004 et est entrainé depuis juin 2025 parKarel Geraerts.

Carte
Localisation duStade Auguste-Delaune par rapport à la ville deReims.

Histoire

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Société sportive du parc Pommery
(1910-1931)
 
Sporting Club rémois
(1904-1938)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade de Reims
(1931-1991)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade de Reims Champagne FC
(1991-1992)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade de Reims Champagne
(1992-1999)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade de Reims
(depuis 1999)
 
 
 
 

Les premiers pas de la Société sportive du Parc Pommery (1910-1931)

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Réclame publicitaire.
Publicité de la maison Pommery & Greno en 1923.

Le est officiellement créée la « Société Sportive du Parc Pommery » (SSPP), club sportif de lamaison de ChampagnePommery & Greno. Ses membres pratiquent le football, mais aussi la marche, la gymnastique, le rugby, l'athlétisme et le cyclisme[a 1]. Première organisation du genre dans la région, la SSPP est un exemple typique d'association sportive corporative, présidée en personne par le marquisMelchior de Polignac, propriétaire de l'entreprise[1]. La direction de la section football est confiée à René Humbert, le gérant de la société. Ses membres sont recrutés parmi le personnel de l'établissement vinicole, mais aussi parmi les employés des fournisseurs : vignerons, tonneliers et charretiers. Dans le même élan, Pommery & Greno ouvre au sein du Parc Pommery une aire de loisirs pour ses travailleurs de trois hectares, dans lequel on construit notamment un grand gymnase et un terrain de plein air. Ces installations étant les premières du genre dans la région, elles sont ouvertes aux amateurs de sport extérieurs à la société[2].

Les footballeurs, qui portent des maillots dorés et des shorts verts rappelant les couleurs des bouteilles deChampagne, participent aux compétitions régionales[3]. Après laPremière Guerre mondiale, au cours de laquelle plusieurs membres sont tués au combat, l'association reprend ses activités et intègre à partir de 1922 la Ligue du Nord-Est, au sein du district de la Marne[u 1]. Soutenue financièrement par l'entreprise, le club recrute de plus en plus ouvertement des joueurs à l'extérieur, embauchés à Pommery pour leur talent balle au pied, sous couvert d'amateurisme (on parle alors d'« amateurisme marron »)[4],[5].

En 1929, la SSPP intègre la division d'honneur, le plus haut échelon de la Ligue du Nord-Est :7e sur huit la première année, les joueurs de Pommery terminent au deuxième rang la saison suivante, derrière l'US Les Deux Vireux et prennent surtout pour la première fois l'avantage sur les rivaux locaux du Sporting Club rémois[6]. La popularité croissante du football et de l'équipe augmente les affluences au parc Pommery, qui rassemble jusqu'à 5 000 spectateurs malgré des installations d'accueil très modestes[3],[2]. La SSPP est même invitée à jouer à l'étranger en, àStuttgart etFrancfort, où elle évolue devant des stades remplis[a 2].

Le développement du Stade de Reims (1931-1945)

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Compte tenu du lancement imminent du football professionnel en France et des ambitions croissantes des dirigeants, il est décidé d'autonomiser le club de la maison Pommery ainsi que de séparer les activités de football des autres sections. Le est officiellement enregistrée l'association loi de 1901 omnisports « Stade de Reims », dont la direction de la section football est confiée à René Humbert[7],[8]. Ses couleurs sont tango etnoir[l 1]. Le nouveau nom de l'association a été préféré à une autre proposition : l'« Olympique de Reims ». Le premier match du nouveau club est une victoire (7-2) sur leFC Reims le, au parc Pommery[u 2]. Un premier entraîneur, l'AnglaisDavid Harrison, est appointé; les joueursbritanniques David Lee et Crookes, leSuisse Schnebeli et leHongrois Markusz sont recrutés, bientôt rejoints par le Franco-arménienSarkis Garabedian, Serra et Samano. Le Stade de Reims recrute comme beaucoup d'autres clubs des « mercenaires » étrangers venus vivre de la pratique du football, alors même que les footballeurs sont toujours régis officiellement par un statut amateur[9]. Malgré ces renforts, le club rémois peine à prendre le dessus sur l'US Deux-Vireux, champion de la Ligue du Nord-Est de 1929 à 1934[a 3],[u 3].

Défilé d'athlètes devant une tribune pleine de spectateurs.
Lestade vélodrome municipal de Reims avant laSeconde Guerre mondiale.

Le, un projet de construction d'un stade en ville, œuvre de l'architecteHenri Royer, est voté par le conseil municipal. Le chantier du nouveau stadevélodrome, débuté à l'été 1933, nécessite le concours des chômeurs de la région. En 1934, l’ÉcossaisBilly Aitken est débauché de l'AS Cannes et arrive comme entraîneur-joueur. Une nouvelle enceinte, leStade municipal vélodrome, est inaugurée par une victoire sur les rivaux deVireux, confirmée au match retour dans lesArdennes. Le club remporte enfin la division d'honneur du Nord-Est, ce qui lui offre sa promotion endeuxième division professionnelle. Qualifiés à ce titre pour la première édition duchampionnat de France amateur, les Rémois écartent notammentQuevilly (3-2) et atteignent la finale du championnat. Face auFC Bordeaux, ils s'imposent 2-1 àMaisons-Alfort, s'adjugeant le titre de champion de France amateurs 1935. Le, l'inauguration officielle du stade, devant le président de la RépubliqueAlbert Lebrun, est le cadre d'une affiche : la réception duFC Sochaux, tout frais champion de France, qui l'emporte 6-1[3]. Les Stadistes adhèrent auprofessionnalisme dans la foulée et le groupement des supporters « Allez Reims » est créé[10].

Installés dans leur stade flambant neuf, les Rémois connaissent les pires difficultés à suivre le rythme de la D2 durant trois saisons malgré le concours des entraîneurs qui se succèdent sur le banc : le SuisseLéopold Kielholz, l'ArménienSarkis Garabedian, entraineur-joueur,Valère de Besveconny, de retour en France après sa suspension de 1933, puis l'AutrichienErich Bieber. En, le Stade, présidé depuis1936 par Maurice Hutin, fusionne avec le Sporting Club rémois, fondé en 1904, grand rival du Stade et dont le prestige local était considérable. Le SC participa notamment aux32e de finale de la Coupe de France en 1923, 1924, 1926, 1927, 1929, 1932 et 1934, et fut sacré champion du Nord-Est en 1938. Le Sporting souhaitant à son tour adopter le statut professionnel, la Fédération invite les deux clubs à s'entendre. Le Stade donne son nom et ses joueurs à la nouvelle association, le Sporting ses couleurs, le rouge et le blanc[11], et ses dirigeants, parmi lesquels Charles Hiltgen, VincentCanard etHenri Germain, qui seront les trois présidents suivants[10].

Un an plus tard, le Stade de Reims termine sa quatrième saison endeuxième division à la sixième place, son meilleur classement jusqu'alors, et atteint les quarts de finale de laCoupe de France, où il doit s'incliner face à l'AS Saint-Étienne, une des meilleures équipes de l'élite. En outre, la réserve rémoise remporte à son tour le championnat de France amateur[u 4],[a 4].

Le Stade de Reims champion de France de zone occupée, en mai 1942.

Le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale et lamobilisation de perturbent le lancement de la saison 1939-1940. Étant donné les complications matérielles causées par la « drôle de guerre », la poule unique de première division est remplacée par un championnat en trois groupes régionaux, dont les vainqueurs étaient censés s'affronter en. L'arrêt des activités de plusieurs clubs conduit les autorités à intégrer administrativement le Stade de Reims dans legroupe Nord de la première division, malgré un classement insuffisant pour être promu l'année précédente. Reims termine3e sur dix d'une compétition qui ne va pas à son terme. La déroute française et l'armistice du 22 juin 1940 conduisent à l'organisation d'un championnat sous l'Occupation allemande. L'organisation éclatée de la première division s'inscrit dans les zones administratives définies par les nazis : lazone libre, lazone occupée, dont fait partie Reims, et lazone interdite. Quatrième sur sept équipes en 1941, Reims termine finalement premier de sa poule en 1942, devant leFC Rouen et leRed Star, face auquel il perd la finale territoriale de laCoupe de France (le Red Star remportera la finale interzone). L'année suivante, Reims termine5e d'un « groupe Nord » réunissant les clubs des anciennes zones occupée et interdite. Lors de la saison 1943-1944, seules sont autorisées en France les « équipes fédérales », créées administrativement par les autorités et dont les joueurs sont payés par l’État. L'« Équipe fédérale Reims-Champagne » réunit le Stade de Reims,Sedan-Torcy etTroyes, sous la direction sportive d'Henri Germain[a 5]. Elle ne s'incline qu'en finale de laCoupe de France et termine en milieu de tableau duchampionnat réunifié. L'expérience ne rencontre pas le succès espéré et dès la saison suivante, les clubs retrouvent leur indépendance - Reims termine4e du groupe Nord.

La direction du Stade sort blanchie de tout soupçon decollaboration avec la puissance occupante et lerégime de Vichy. Apparemment, le seul joueurjuif à Reims, l'Autrichien Kurt Platzek, est interné en 1939, comme la plupart des « étrangers ennemis », dans un camp aux environs de Mourmelon-le-Grand. Il en est libéré en 1940, ce qui lui permet de fuir dans le sud du pays[a 6],[12].

Le grand Reims (1945-1962)

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Carte de France des lieux d'origine des joueurs.
Provenance des principaux joueurs du Stade de Reims entre 1945 et 1955.
Robert Jonquet lors deTFC-Reims en 1950.

Bien que, sportivement, le Stade de Reims n'ait théoriquement pas sa place enpremière division du championnat de France du fait de son classement en 1939, ses performances au cours des années de guerre, la fusion de plusieurs clubs[note 2] et le passage de la compétition de seize à dix-huit équipes lui permettent d'être finalement promu administrativement par la fédération[10]. On donne à cette époque au stade vélodrome le nom d'Auguste Delaune, sportif, communiste et résistant, mort sous la torture en 1943[3].

Raymond Kopa en 1960.
Just Fontaine en 1960.

Le nouveau venu s'installe dès lors et de façon durable au sommet de la compétition : il ne terminera jamais les saisons au-delà de la4e place pendant les dix premières années d'après-guerre. Emmené par son redoutable buteurPierre Sinibaldi, le Stade est le dauphin duCO Roubaix-Tourcoing en 1947 – les Nordistes enlèvent le titre grâce à une victoire décisive à Reims en fin de saison[13]. Cette même année, les Rémois s'inclinent en quart de finale de laCoupe de France sur le terrain d'une équipe de D2, l'AS des Charentes. L'entraîneur-joueurHenri Roessler n'hésite pas à piocher dans le brillant groupe de joueurs amateurs composant la réserve, pour compléter un effectif professionnel limité à quinze joueurs[8], composé presque uniquement de locaux. La politique de Pierre Perchat (1904-1962), recruteur du Stade de Reims à partir de 1931 et propriétaire en 1945, était peu commune en France à cette époque[a 7],[l 2],[14], le club recrutant essentiellement de jeunes talents, venant principalement du Nord-Est de France. Comme un symbole, la réserve remporte en 1948 leChampionnat de France amateur pour la deuxième fois.

Deux ans plus tard, c'est enfin la consécration avec lepremier titre national du club, arraché auLille OSC grâce à une deuxième partie de saison de toute beauté, au cours de laquelle les Rémois remportent douze de leurs quatorze derniers matchs[15]. Invités à lapremière édition de la Coupe latine, qui réunit en Espagne les champions italien, espagnol, portugais et français dans une compétition à élimination directe, ils s'inclinent largement face auFC Barcelone[16]. Les Rémois ne conservent pas leur titre l'année suivante mais remportent pour la première fois laCoupe de France grâce à une victoire en finale sur leRacing Club de Paris (2-0)[17].

L'entraîneur Roessler démissionne en 1950. Le duo à la tête du club, formé par le directeur sportifHenri Germain et le président Victor Canard[l 3], nomme l'attaquantAlbert Batteux comme son successeur. Après deux saisons moins réussies, le travail de Batteux porte ses fruits, bien aidé en cela par l'émergence du jeune meneur de jeuRaymond Kopa. En 1953, les Rémois remportent le championnat sans conteste, présentant la meilleure attaque (grâce notamment aux réalisations du seul étranger de l'équipe, l'international néerlandaisBram Appel, qui a glissé sur le côté droit pour laisser l'axe à Kopa[8]), et la meilleure défense. Seul accroc : leur élimination surprise en32e de finale de la Coupe de France face aux amateurs duStade Malherbe caennais, en janvier[18]. Qualifiés à ce titre pour laCoupe latine, ils y battentValence, puis leMilan AC époqueGre-No-Li, en finale (3-0, doublé de Kopa)[19]. Le fameux « jeu à la rémoise »[20], un jeu offensif, technique et rapide, est né, à l'opposé du jeu physique en vogue jusqu'alors.

Dépassés en toute fin de saison 1953-1954 par leLille OSC (qu'ils battent cependant en finale de laCoupe Charles Drago), les Rémois prennent leur revanche la saison suivante en remportant le championnat pour la3e fois,René Bliard terminant meilleur buteur avec 30 réalisations. EnCoupe latine, organisée auParc des Princes à Paris, ils arrachent la victoire en demi-finale face auMilan AC à l'issue d'un match marathon, grâce à un but en or inscrit après 138 minutes de jeu (3-2 a.p.)[a 8],[u 5]. Mais ils s'inclinent en finale devant leReal Madrid CF[16]. Ils remportent en revanche facilement la première édition duChallenge des champions face aux Lillois[21].Albert Batteux se voit offrir le poste de sélectionneur de l'équipe de France, qu'il accepte d'assurer en parallèle.

En 1955, laCoupe des clubs champions européens est créée, qui devient l'objectif des dirigeants. Les Rouges et Blancs concentrent leurs efforts surcette compétition, comme l'illustre leur dixième place en championnat, et écartent successivement les Danois d'AGF Århus, les Hongrois duBudapesti Voros Lobogo et les Écossais d'Hibernian FC, se qualifiant ainsi pour la finale où ils retrouvent leReal Madrid. Après un match épique auParc des Princes, les Espagnols l'emportent sur le score de 4 buts à 3, alors que les Rémois ont mené au score 2-0 puis 3-2[22],[23]. La presse salue ce match incertain, dramatique et du meilleur niveau mondial. La désillusion est cependant grande pour les Français, d'autant que leur meneur de jeuRaymond Kopa quitte son équipe à l'issue de la rencontre pour rejoindre Madrid[24], contre 52 millions de francs.

Distancé en championnat, le Stade est éliminé en de la Coupe de France par les amateursalgérois de l'Union d'El Biar, vainqueurs 2-0 à Toulouse[18]. Il termine finalement au3e rang, grâce notamment aux 30 buts de sa dernière recrue, le buteur venu de l'OGC NiceJust Fontaine. Ce dernier améliore encore son score la saison suivante avec 34 buts en 34 matchs, contribuant ainsi largement aunouveau titre des rouges et blancs, qui réalisent de plus le doublé en enlevant laCoupe de France auNîmes Olympique. Sélectionné comme nombre de ses coéquipiers pour laCoupe du monde de 1958, Fontaine y inscrit un record de treize buts avec l'équipe de France, qui termine finalement la compétition à la3e place.

Reims retrouve ainsi laCoupe des clubs champions européens avec une certaine ambition. Après des victoires sur leStandard de Liège ou encore lesYoung Boys de Berne, Reims se qualifie pour la finale où il retrouve de nouveau le Real Madrid, triple tenant du titre, àStuttgart. Cette fois, Raymond Kopa joue dans le camp adverse. Reims s'incline logiquement mais semble mieux digérer cette défaite, atténuée par le retour de Kopa dans l'équipe pour la saison suivante[25].

Quart de finale de C1 face auFeyenoord Rotterdam en mars 1963 (1-1).

Reims remporte deux nouveaux titres de championnat en1960, en dominant avec une certaine facilité ses concurrents, et en1962. Cette dernière saison, leRC Paris et Reims, vainqueur de son dernier match 5-1, terminent en tête à égalité de points et avec la mêmedifférence de buts - malgré la meilleure attaque du Racing, le titre est décerné aux Rémois à lamoyenne de buts[26],[u 6]. En 1964, la règle de la moyenne de buts est remplacée par celle de la différence de buts. Just Fontaine prend sa retraite en 1962, et Reims termine au deuxième rang la saison suivante, derrière l'AS Monaco.

Les parcours décevants en Coupe d'Europe (défaite au deuxième tour en1960-1961 face aux Anglais deBurnley FC ; en quart de finaledeux ans plus tard face auFeyenoord Rotterdam) et l'indépendance de Batteux vis-à-vis des dirigeants conduisent Henri Germain, devenu seul président depuis le départ de Vincent Canard en 1953, à ne pas renouveler le contrat de l'entraîneur à la fin de la saison 1962-1963, officiellement pour des raisons budgétaires[u 7]. Le départ de l'emblématique entraîneur marque la fin de l'heure de gloire du Stade de Reims et de son « football champagne »[27], bientôt remplacés au sommet du football français par l'AS Saint-Étienne, dont Batteux est nommé entraîneur en 1967.

Retour à des performances ordinaires (1963-1979)

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L'équipe de Reims en 1965 auStadium de Toulouse.

Le successeur de Batteux estCamille Cottin, revenu à Reims après un premier passage comme entraîneur-joueur en 1940-1941. Handicapé par les absences de ses titulaires (Kopa suspendu plusieurs mois pour ses propos dans la presse sur la situation des footballeurs et pour un différend avec le sélectionneur français[28],Piantoni,Rodzik etWendling blessés notamment), Cottin ne peut éviter la chute de son équipe en queue de peloton. La nomination deJean Prouff comme conseiller technique en décembre ne permet pas aux Rémois de redresser la barre, qui terminent finalement au17e et avant-dernier rang duchampionnat, synonyme de relégation[u 8]. Disposant encore de la meilleure attaque du championnat la saison précédente, l'équipe rémoise pointe au dernier rang dans ce domaine[10]. Seule consolation pour le vice-champion 1963, la victoire de ses jeunes enCoupe Gambardella.

Si Kopa accepte de rester à Reims, le club doit composer avec de nombreux départs parmi lesquelsJean Vincent,Raymond Kaelbel, Rodzik et Piantoni. Les affluences relativement modestes à Auguste-Delaune (moins de 10 000 spectateurs de moyenne lors de la saison du titre en 1962[29]) et la fin du système de partage des recettes avec le club visiteur grèvent sa trésorerie. L'ancien capitaineRobert Jonquet est nommé entraîneur. Alors qu'il vise logiquement une remontée rapide dans l'élite, le club rémois échoue à deux reprises. L'objectif est finalement atteint en1966, avec la quête par la même occasion du titre de champion de France de deuxième division. Malgré son rôle capital dans la formation et le recrutement des précédentes générations de joueurs, Henri Germain est l'objet de critiques croissantes sur son mode de gestion paternaliste; il prend du recul et cède la direction à José Perez, le président duBicycle club rémois.

Le Stade connaît dès1967 une nouvelle relégation, en dépit du remplacement de Jonquet en avril. Alors queRaymond Kopa arrête là sa carrière de joueur, le club retourne trois nouvelles saisons en D2, sous la direction d'Émile Rummelhardt puis d'Élie Fruchart, deux entraîneurs expérimentés venus de l'extérieur. D'abord troisième et barragiste malheureux en1968, Reims termine à la huitième place en 1969, malgré le retour d'Espagne de l'ancien meneur internationalLucien Muller. Puis le Stade rate les barrages la saison suivante à cause de sa quatrième position au classement. Les instances du football français décident cependant cette année-là de repasser la première division de 18 à 20 clubs ce qui, avec l'abandon duFC Rouen, libère trois places en première division : l'US Valenciennes-Anzin, dernier de la saison régulière, l'AC Ajaccio et l'Olympique avignonnais, battus en barrages, sont repêchés. Les Avignonnais n'offrant pas les garanties financières nécessaires à l'accession dans l'élite à ses yeux, laFédération française de football décide de faire bénéficier au Stade de Reims la place restante« en fonction de son illustre passé »[10]. Le Stade se trouve promu en D1 pour la saison1970-1971 à la grande joie des observateurs et des médias[u 9].

Le présidentGermain est rappelé à la barre. Suit une période sans grand éclat, qui ne permet pas au Stade de Reims de retrouver son lustre d'antan -malgré les ambitions de ses dirigeants- mais pendant lequel il se maintient sans trop de difficultés dans la première partie du classement[10]. Les entraîneurs se succèdent :Léon Desmenez à deux reprises,Célestin Oliver,Lucien Leduc, l'ancien joueur rémoisMichel Leblond, puisPierre Flamion à partir de 1975. Les Rémois connaissent deux bonnes saisons : en1973-1974, ils finissent au sixième rang, notamment grâce aux 30 buts de leur nouveaugoleador argentinCarlos Bianchi (venu remplacerDelio Onnis parti à l'AS Monaco), sacré meilleur buteur du championnat. Deux ans plus tard, ils terminent cinquièmes, la meilleure place du club depuis treize ans, Bianchi obtenant une seconde fois le titre de meilleur buteur avec 34 réalisations. Ils l'emportent notamment à Delaune sur les futurs champions stéphanois lors d'un match de championnat de toute beauté (3-2)[10].

La Coupe de France permet également à Reims de briller. Éliminés au stade des demi-finales sur le terrain de l'Olympique de Marseille en1972, les Rémois atteignent en1977 la finale. Privés de Bianchi blessé, ils s'inclinent en toute fin de match face aux Verts de l'AS Saint-Étienne (2-1)[30]. Après cette défaite amère, Germain cède définitivement la présidence de la section professionnelle à Serge Bazelaire,Jean-Claude D'Arménia remplaçant sur le banc Pierre Flamion, promu directeur sportif[10].

Malgré la vente de Carlos Bianchi auParis Saint-Germain à l'intersaison, le club connaît cependant bientôt d'importantes difficultés financières, d'autant que les résultats pâtissent du départ du buteur argentin. En, le président Bazelaire annonce ledépôt de bilan du club, dont le déficit se monte à six millions de francs[10]. Aidé par d'autres membres de l'élite et par une campagne de solidarité orchestrée par les médias, le Stade de Reims se sauve grâce au support de la Mairie mais doit licencier de nombreux joueurs et ses entraîneurs pour pouvoir continuer le championnat[u 10]. Ne pouvant compter que sur un effectif décimé, Reims accumule les défaites et termine à la dernière place en1979, avec seulement trois victoires à son actif[10].

Le déclin et la chute (1979-1992)

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Dans une situation financière précaire, le Stade de Reims se lance dans lechampionnat de deuxième division 1979-1980 avec une équipe rajeunie, dirigée par l'expérimentéRené Vernier, remplacé de la saison suivante par le duoRobert Jonquet-Léon Desmenez. Les jeunes Rémois parviennent à éviter la catastrophe d'une nouvelle relégation mais n'évoluent qu'en milieu de tableau. Un recrutement plus ambitieux en 1981 permet au Stade de se mêler à la lutte pour la montée : après une première saison prometteuse, Reims n'est devancé en1983 que parToulon, à la différence de buts. Deuxième, le club doit disputer les barrages de montée, où il s'incline de justesse face auNîmes Olympique[10].

Faute d'obtenir la montée,Pierre Phelipon, arrivé en 1982, est remplacé en parCarlos Bianchi, le buteur argentin revenu quelques mois plus tôt à Reims pour terminer sa carrière. Ce dernier échoue à son tour à décrocher une promotion dans l'élite, son équipe terminant au4e rang en 1986 et 1987. Il la fait en revanche briller en Coupe de France : en1987 quand elle défie en demi-finale l'Olympique de Marseille à Auguste-Delaune devant une affluence record de 27 774 spectateurs[31], puis au même stade en1988 face auFC Metz, que Reims bat 3-1 à domicile après une défaite 4-0 en Lorraine[10].

Bianchi s'en va, remplacé par l'ancien internationalDominique Bathenay, renvoyé après un an. Le responsable de la formation, Robert Sarre, est également remercié.Jacky Lemée ne fait pas mieux. Les entraîneurs se succèdent et l'effectif rémois, fortement remanié, ne parvient plus à sortir de l'anonymat du milieu de tableau. Lestade Auguste-Delaune se vide peu à peu. À l'été 1990, la situation financière du club est très mauvaise, puisqu'il est fait état de 41 millions de francs de dettes et se voit menacé de perdre le statut professionnel. Un industriel de la région, Gérard Migneaux, s'engage un temps à reprendre le club – permettant ainsi son maintien en D2 – avant de se rétracter. Finalement, le président Bazelaire sauve temporairement la situation avant de passer la main en à Robert Ravillon[10]. Malgré l'inespérée sixième place obtenue par les hommes deDidier Notheaux, et leur victoire enCoupe de la Ligue (ancienne version, disputée l'été) en 1991, les caisses restent désespérément vides. En l'absence de repreneur financier, le Stade de Reims est finalement rétrogradé enDivision 3[8].

Une dette supérieure à 50 millions de francs pousse finalement leTribunal de grande instance de Reims à prononcer la liquidation judiciaire du club au mois d'[8]. Le Stade de Reims devient le « Stade de Reims Champagne FC », auquel la fédération permet de continuer le championnat. Malgré les bonnes prestations de l'équipe sur le terrain, elle ne peut même pas disputer le dernier match de la saison : une nouvelleliquidation judiciaire est prononcée le par le tribunal, avec pour conséquence la cessation de toute activité[32]. Les 230 coupes, 200 fanions brodés et la totalité des archives du club sont alors vendus aux enchères à l'homme d'affairesAlain Afflelou[10].

La reconstruction (1992-2004)

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Le club, rebaptisé « Stade de Reims Champagne », renaît de ses cendres en juillet 1992 sous la direction deJean-Claude Hérault. La nouvelle équipe, composée de nouveaux joueurs venus relever le défi et encadrée par des bénévoles, démarre endivision d'honneur dugroupe Nord-Est, le6e échelon du football français[33]. L'été suivant, l'ancien professionnelTony Giannetta revient comme entraîneur-joueur et fait remonter le club enNational 3 pour sa première saison sur le banc. Alors que l'ambition des dirigeants est de connaître une nouvelle promotion dans les deux ans, les rouges et blancs échouent en 1995 en barrages d'accession en National 2, face à l'ES Segré. Giannetta laisse alors sa place àManuel Abreu.

Le président Hérault disparaît brutalement en ; Christian Doisy prend provisoirement sa succession, le temps queChristophe Chenut, soutenu par le groupeSpeedy, prenne les commandes à l'intersaison[8]. Les trophées du club, vendus en 1992 lors du redressement judiciaire, sont rachetés pour un franc symbolique en. Les Rémois remportent finalement leur championnat en 1998 (avec un bilan de 23 victoires et cinq nuls en 28 journées) et accèdent auChampionnat de France amateur (CFA). Troisième du classement mais deuxième équipe amateur, le Stade est invité à disputer un barrage de montée face aux seconds des autres poules, à la suite de la liquidation duFC Mulhouse, club de National. Devancé par laGSI Pontivy, face à laquelle il concède un match nul (3-3), Reims bénéficie de l'interdiction de montée imposée par ladirection nationale du contrôle de gestion (DNCG) aux Bretons le, du fait du déficit affiché dans le budget prévisionnel annoncé. Après la confirmation en appel et le vote du conseil fédéral de laFédération française de football, réuni le23 juillet, par 8 voix contre 7, Reims est officiellement promu en National[34].« Difficile de nier que le prestige du club champenois n’a pas influencé les « jurés » dans cette histoire et a sans doute fait pencher l’avis qui a fait la différence », écrit le journaliste Arnaud Tulipier dansFrance Football[35]. Malgré les lettres de soutien envoyées par des clubs du National et la menace de boycott brandie par le président duFC Istres, le Stade de Reims est repêché sur « tapis vert »[36]. Le28 juillet, le remplacement est officialisé par la fédération.

Le club reprend le nom « Stade de Reims » en. Recruté en,Marc Collat parvient à le faire remonter en Ligue 2 à l'issue de la saison 2001-2002, après trois saisons en National. Le club retrouve alors le statut professionnel, perdu dix ans auparavant. Cette même saison, il atteint les quarts de finale de la Coupe de France, éliminé par l'Amiens SC[8]. Malheureusement les Rémois redescendent en National dès la saison suivante. Pourtant, ils réalisent de nouveau un parcours notable en coupe de France, en ne se faisant éliminer qu'en huitième de finale par les rivaux duClub sportif Sedan Ardennes (1-1, 4-5tab). Un an plus tard, Reims, entraîné cette fois parLadislas Lozano, retrouve la Ligue 2 et remporte par la même occasion le titre dechampion de France du National.

Le retour dans l'élite (2004-2013)

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Des joueurs se félicitent en bas d'une tribune
Célébration des joueurs après un but rémois.

Jean-Pierre Caillot, partenaire financier depuis 1993 et vice-président depuis 2001, est élu président le. Durant cinq ans le club peine, se battant chaque saison pour obtenir son maintien, son meilleur classement étant la11e place obtenue lors de la saison 2006-2007. C'est lors de cette dernière saison qu'il atteint les demi-finales de la Coupe de la Ligue : après des victoires sur l'AS Monaco et leStade rennais notamment, il est battu par lesGirondins de Bordeaux, futurs vainqueurs de l'épreuve (2-1). La stabilisation en Ligue 2 est incarnée par le maintien deThierry Froger, sur le banc de 2005 à 2008, et par la reconstruction progressive duStade Auguste-Delaune entre 2004 et 2008.

Pelouse d'un stade envahie de spectateurs
Envahissement du terrain du stade Delaune après le match Reims-Monaco, mai 2012.

La saison 2008-2009, au cours de laquelle la nouvelle enceinte est inaugurée officiellement, tourne pourtant au cauchemar. Froger est remplacé parDidier Tholot, venu faire pratiquer aux Rémois un jeu plus offensif. Le départ des joueurs cadres n'est pas compensé, et les hommes de Tholot obtiennent des résultats catastrophiques. Le nouvel entraîneur est écarté dès le mois de décembre, son équipe atteignant la trêve hivernale avec douze points seulement. Malgré le redressement opéré sous la direction du médiatiqueLuis Fernandez, elle sombre en National.

Avec le retour deMarc Collat, les Stadistes sont vice-champions de National l'année suivante et remontent donc en Ligue 2. L'entraîneur prend sa retraite dans la foulée[37], son adjointHubert Fournier prenant ensuite la relève. Il connaît alors une première partie de saison 2010-2011 difficile, au point que le club est premier relégable à mi-saison. Les Rémois pourtant se réveillent : ils réalisent un redressement spectaculaire, terminant au10e rang en championnat et ne sont éliminés de lacoupe de France qu'en quart de finale par l'OGC Nice, après avoir éliminé notammentMontpellier etRennes (4-3).

En2011-2012, malgré des départs importants, le club commence le championnat sur la lancée de la saison dernière. Premier au soir de la4e journée après des victoires sur des concurrents à la montée, l'équipe reste sur le podium tout au long de la saison, en compagnie duSC Bastia, auquel il reprend brièvement la tête en février. Le Stade de Reims valide finalement sa promotion en Ligue 1 le, 33 ans après sa dernière participation au plus haut niveau national[38]. Lors de la saison2012-2013, le Stade de Reims atteint son objectif en se maintenant en Ligue 1[39], maintien validé lors de la37e journée[40].

De nouvelles ambitions (2013-2016)

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Lors de la saison 2013-2014, le Stade de Reims arrive avec de nouvelles ambitions et souhaite garantir son maintien avant la dernière journée. Alors que le début de saison est très bon et loin de la2e partie de tableau (5e dès la3e journée), un petit moment de doute met Reims à la7e place à l'issue de la1re partie de saison (10 points de plus que l'année dernière, avec 8 victoires, 7 nuls et 4 défaites, pour l'anecdote, l'année dernière, ils avaient 8 défaites, 7 nuls et 4 victoires, soit le contraire de cette saison). Cela montre que le Stade de Reims a beaucoup progressé. Alors qu'il reste 13 journées à disputer, Reims est7e à 3 points des places européennes (à titre de comparaison, Reims était à la17e place, au même moment, l'année dernière à 1 point de la18e place). Cependant, Reims termine à la11e à 1 point de la dixième place.

Pendant le mercato, le club voit partir son meilleur joueurGrzegorz Krychowiak qui signe auFC Séville et son entraîneur Hubert Fournier, qui signe àLyon. Celui-ci est remplacé parJean-Luc Vasseur (US Créteil-Lusitanos). Après un début de saison compliqué malgré le bon match nul face au PSG (2-2), le club se reprend et termine la1re partie de saison à la9e place avec 28 points. Mais une phase retour catastrophique (11 points en 12 matchs) entraîne le limogeage de Jean-Luc Vasseur le au profit d'Olivier Guégan, son adjoint. Celui-ci réussit finalement à maintenir le club dans l'élite.

Pendant l'été 2015, le club signe l'arrivée du GéorgienJaba Kankava. Le footballeur géorgien reste sur un parcours historique puisque son club ukrainien duDnipro Dnipropetrovsk est allé jusqu'en finale de laLigue Europa 2014-2015 mais se dit désireux de découvrir l'« un des cinq grands championnats européens ». Malgré de bonnes premières journées, le restant de la saison est très difficile pour Reims qui pointe à la limite de la zone rouge en toute fin de saison. Finalement, à l'issue de la saison 2016 et malgré une large victoire lors de la dernière journée face à l'Olympique Lyonnais, le club est relégué enLigue 2.

Le retour en Ligue 2 et la remontée en Ligue 1 (2016-2018)

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Le, le club est donc finalement relégué en Ligue 2, 4 ans après leur remontée.Lors de la saison 2016-2017, le Stade de Reims nommeMichel Der Zakarian, qui a pour objectif la remontée directe.Reims est deuxième à 9 journées de la fin, mais ne gagne qu'un seul match pour terminer le championnat. Le club termine donc septième et reste en Ligue 2.Der Zakarian part à la fin de la saison auMontpellier Hérault Sport Club et est remplacé parDavid Guion, le directeur du centre de formation.

Lors de lasaison suivante, Reims commence par 4 victoires d'affilée et prend la tête du championnat à l'issue de la8e journée, pour ne plus la quitter.Le club marnais est promu et champion à quatre journées de la fin. En terminant, la saison avec 88 points dont 28 victoires, le club bat ces deux records depuis l'instauration de la Ligue 2 à poule unique.

Retour en Ligue 1 (2018-2025)

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Lors de la saison 2018-2019, les rouge et blanc, se maintiennent sans trembler en terminant le championnat à la8e place.

Lors de la saison 2019-2020 arrêtée prématurément à la vingt-huitième journée en raison de lapandémie de Covid-19, les Rémois pointent à la sixième place, notamment grâce à une très bonne assise défensive[41], et se qualifient ainsi pour laLigue Europa, marquant un retour aux compétitions européennes après plus de cinquante ans d'absence. Participation qui s’achève lors du 3ème tour de qualification face aux Hongrois deFehérvar, après un 0 à 0 dans le temps réglementaire, les Rémois s’inclinent 1-4 auxtirs au but[42].

En 2025, le club atteint sa première finale deCoupe de France depuis 48 ans, malgré une saison très compliquée en Ligue 1. Finale perdue 3 à 0[43] contre leParis-Saint-Germain, précédent une défaite 1-3[44] à domicile (2-4 sur les 2 matchs) contre leFC Metz en barrage retour qui renvoie le club enligue 2 après 7 ans dans l'élite.

Identité du club

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Nom, couleurs et logos

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Historique des maillots

SSPP (1910-1931)

1931-1938

Finale C1 1956

Finale C1 1959

Le « Stade de Reims » naît le sur les fondations de la « Société sportive du parc Pommery », fondée en1910. Alors que les joueurs de la SSPP arboraient un maillot rappelant les couleurs desbouteilles de Champagne (or et vert foncé), le nouveau club opte pour le noir et tango, considérés comme plus neutres[2]. Lors de la fusion avec le Sporting Club rémois en 1938, le club conserve son appellation mais opte finalement pour les couleurs du SCR, le rouge et le blanc[11], avec lesquelles il va connaître son heure de gloire dans les années 1950[3].

Le Stade de Reims équipé par le danoisHummel International pour la saison 2015-2016 se tourne vers l'équipementier françaisHungaria Sport pour la saison 2016-2017.

Sujet à des soucis financiers considérables qui lui ont valu d'être rétrogradé administrativement entroisième division, le Stade de Reims dépose le bilan en octobre1991 ; il renaît le sous un nouveau nom, le « Stade de Reims Champagne FC ». L'aventure s'achève après une seule saison sur un nouveau dépôt de bilan, déclaré le[8].

En naît le « Stade de Reims Champagne », qui repart en Division d'honneur Nord-Est, le6e échelon du football français. L'écusson originel est adapté, en y faisant apparaître les termes « champagne » et « 92 ». Mais laloi Évin, votée en 1991, interdit au club d'utiliser une bouteille de vin comme emblème, de sorte qu'il évolue jusqu'en 1998 sans logo officiel[45].

En1999, alors que le club atteint lechampionnat National, il retrouve son nom original et un tout nouvel écusson est dessiné[8] par le designer Christophe Blottin. Les formes situées entre les lettres « S » et « R » (les initiales du club) feraient référence àl'Ange au Sourire, un des symboles de la ville de Reims.

En 2020, à l'occasion des 89 ans du Stade de Reims, une nouvelle identité graphique est créée par l'agence Leroy Tremblot. Le logo se veut plus moderne tout en gardant les symboles du club à savoir l'acronyme SR, les courbes de la cathédrale et le pentagramme du ballon[46]. Lors de la première journée du championnat, les Rémois doivent porter un maillot noir à graphismes blancs inédit et unique pour leur déplacement à Monaco, en raison de l'incompatibilité de leurs trois tenues officielles avec la diagonale blanche et rouge des joueurs de la Principauté[47].

  • Écusson original (1931-1991)
    Écusson original (1931-1991)
  • Écusson du Stade de Reims Champagne » (1992-1999)
    Écusson du Stade de Reims Champagne » (1992-1999)
  • Écusson entre 1999 et 2020
    Écusson entre 1999 et 2020
  • Écusson actuel
    Écusson actuel
  • Version alternative de l'écusson actuel
    Version alternative de l'écusson actuel

Style de jeu

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S'il est difficile d'identifier un style de jeu caractéristique du Stade de Reims depuis la création du club, ce dernier est marqué par le « football champagne » déployé par le « grand Reims » et développé parAlbert Batteux. Les Rémois déploient alors un jeu de passes courtes, rapides et précises, à terre, résolument tourné vers l'offensive et l'attaque. Batteux s'entoure de joueurs doués techniquement et leur inculque une certaine « intelligence de jeu ». Les joueurs ont interdiction de dégager n'importe comment ou même de lancer de grands ballons vers l'avant, même pour le gardien de but qui dégage en bras roulé ou transmet la balle à la main : l'objectif est de fournir le plus de ballons possibles à la redoutable ligne d'attaque, afin de marquer plus de buts que l'adversaire[48].

"Corner à la Rémoise" :La science tactique de Batteux a fait merveille, à l'image de l'invention d'une nouvelle technique de tir decorner en deux temps et à ras de terre, phase de jeu baptisée « corner à la rémoise » (expression encore utilisée de nos jours)[49].

Palmarès et résultats

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Palmarès

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Articles détaillés :Bilan saison par saison du Stade de Reims etHistorique du parcours européen du Stade de Reims.

Le tableau suivant liste le palmarès du Stade de Reims (équipe première) dans les différentes compétitions officielles aux niveaux régional, national et international. Le club a la particularité d'avoir eu en même temps son équipe professionnel et son équipe amateur performante dans les années 1940-1950, à une époque où les compétitions professionnelles et amateurs étaient séparées.

Palmarès de l'équipe première du Stade de Reims
Compétitions internationalesCompétitions nationalesCompétitions amateurs
Compétitions disparues
Championnats
Coupes

Vainqueur :1991

Compétitions nationales
Compétitions régionales

Autres trophées

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Palmarès de l'équipe amateur puis de l'équipe réserve du Stade de Reims
Compétitions nationales amateursCompétitions régionales

Personnalités

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D'après les auteurs Perpère, Sinet et Tanguy, l'extraordinaire succès du club dans les années 1950 est dû à la clarté de la politique sportive, axée sur des objectifs bien définis, et à la continuité de la direction du club dans les secteurs clés, à savoir le présidentHenri Germain, l'entraîneurAlbert Batteux et le fantastique meneur de jeuRaymond Kopa[a 9].

Présidents

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Un homme en costume à gauche et un athlète à droite
Melchior de Polignac (à gauche), aux côtés deJean Bouin en 1913.

À la création de la Société sportive du Parc Pommery en 1910, le marquisMelchior de Polignac, propriétaire de la maison de Champagne Pommery & Greno, confie la direction des activités à René Humbert, un de ses employés de confiance. Ce dernier, qui se prend au jeu et gagne bientôt en ambition, est à l'origine de la création du « Stade de Reims » en 1931. Omnisports et présidée par le comte de Polignac, l'association est composée dès sa création d'une section football (article 8 des statuts), dont la direction est confiée à René Humbert[7],[2].

En 1936, il laisse sa place à Maurice Hutin, par ailleurs président duBicycle club rémois (autre utilisateur du stade vélodrome), qui permet en 1938 la fusion du Stade avec le Sporting Club rémois. Ce dernier club apporte notamment à l'ensemble ses couleurs et ses dirigeants, parmi lesquels sortiront les trois présidents suivants du club : Charles Hiltgen d'abord, un industriel rémois né en 1880[51], puis après-guerre Victor Canard etHenri Germain, deux amis d'enfance.

Victor Canard, petit-fils des fondateurs de lamaison Canard-Duchêne, est le président administratif du club à partir de 1945, tandis qu'Henri Germain assure la direction sportive depuis 1941 (ainsi que celle de l'éphémèreéquipe fédérale Reims-Champagne). Les deux compères font du Stade de Reims le club le mieux structuré de France[49] et y attirent les meilleurs éléments du pays (Jonquet,Flamion,Marche,Sinibaldi,Jacowski,Bini etPenverne...). Germain accorde par ailleurs une grande importance à la formation de nouvelles générations de joueurs et au développement d'équipes amateurs en réserve, permettant au club de se maintenir dans la durée au sommet du football français. Le duo se brouille cependant au début des années 1950 sur fond de rivalité économique. En 1953, Germain devient seul président général, à l'aube d'une décennie de grand succès[u 11].

Henri Germain reste populaire auprès des anciens joueurs rémois : jovial et paternaliste, il est une autorité à l'écoute des joueurs. Malgré les possibilités financières réduites du club, handicapé par les affluences modestes à Reims, il parvient à conserver dans les années 1950 les meilleurs éléments au club et organise des tournées dans le monde entier (les Rémois disputent alors jusqu'à plus de 80 matchs par an)[48]. Au début des années 1960, les succès sportifs sont en déclin et les critiques se multiplient à l'encontre de son style de présidence, notamment après la rupture du contrat de l'entraîneurAlbert Batteux et la relégation en deuxième division. Après la remontée du club en 1966, il cède la direction du club à José Perez, président duBicycle club rémois. Germain est nommé Président d'honneur. Lorsque Reims remonte en division 1 en 1970, Henri Germain est rappelé à la direction du club. Il cède définitivement la présidence après la finale de laCoupe de France perdue par Reims en 1977[u 11].

Germain est remplacé parSerge Bazelaire, un médecin réputé de la ville né en 1922, ancien résistant, membre du Comité directeur du Stade de Reims depuis 1966 et bras droit du président depuis 1974. Il dirige le club jusqu'en 1990, année où il sauve personnellement le club de la faillite. Il meurt l'année suivante[52]. Robert Ravillon et Jacques Dahm, des industriels de la région appelés à la rescousse, ne parviennent pas à sauver le club, qui dépose finalement le bilan en 1991 avant d'être liquidé en.

Jean Gaspard, l'intendant du club[53], et Jean-Pierre Maillard, un commerçant de la ville, se portent caution pour éviter une relégation en quatrième série, le plus bas niveau hiérarchique du football français[54].Jean-Claude Hérault préside à la renaissance du club. Industriel de la région, anciennement chargé du sponsoring au club, il reste aux manettes jusqu'à son décès brutal en[u 12].Christophe Chenut, un chef d'entreprise de 33 ans, le remplace et fait remonter le club du CFA2 à la Ligue 2. Devenu président du groupe de média sportifL'Équipe, il doit laisser son poste en[55].Jean-Pierre Caillot, dirigeant de l'ancien sponsor du club, le remplace alors avec l'ambition de retrouver à terme la première division.Raymond Kopa fut président d'honneur du stade de Reims.

Les présidents du Stade de Reims
no NomPériode
1 René Humbert1931-1936
2 Maurice Hutin1936-1941
3 Charles Hiltgen1941-1945
4 Victor Canard1945-1953
5Henri Germain1953-1966
6 José Perez1966-1970
7Henri Germain1970-1977
8Serge Bazelaire1977-1990
9Robert Ravillon
Jacques Dahm
1990-1992
10Jean-Claude Hérault1992-1996
11Christophe Chenut1996-2004
12Jean-Pierre CaillotDepuis 2004

Entraîneurs

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Hubert Fournier est lors de sa nomination en 2010 le40e entraîneur de l'histoire du club depuis l’avènement du professionnalisme au début des années 1930, certains d'entre eux ayant réalisé plusieurs mandats. Parmi eux, l'entraîneur le plus glorieux et le plus emblématique est sans contesteAlbert Batteux[56]. Après avoir réalisé toute sa carrière de joueur au club comme inter droit, il en devient l'entraîneur en1950, en remplacement d'Henri Roessler, sur le départ pour l'Olympique de Marseille. Roessler, arrivé comme joueur et devenu entraîneur dès 1945, avait mené le club à son premier titre dechampion de France en 1949 et à sa première victoire enCoupe de France en 1950.

Batteux connaît vite un grand succès à Reims : il remporte en treize saisons lechampionnat de France à cinq reprises (1953, 1955, 1958, 1960, 1962), ainsi qu'une Coupe de France (1958) et uneCoupe latine (1953), et mène deux fois les Rémois en finale de laCoupe des clubs champions européens. Par ailleurs, il cumule sa charge à Reims avec celle de sélectionneur national de 1955 à 1962, notamment lors de la fameuseCoupe du monde de 1958 au cours de laquelle les Français ne sont battus qu'en demi-finale. On lui doit le fameux « football champagne »[57], également connu comme le jeu « à la rémoise »[58] : un jeu offensif et spectaculaire. Il adapte pour se faire latactique duWM en vogue à l'époque et demande à ses joueurs d'appliquer un jeu de passes courtes dans les pieds, orienté vers l'attaque, avec des changements de rythme et une mobilité constante de chacun. Pour se le permettre, il exige de ses hommes une condition physique maximale[a 10],[48]. Décrit comme un « intellectuel » du football, ses conférences d'avant-match sont particulièrement réputées[59]. Ses joueurs le décrivent comme visionnaire, intelligent, charismatique et absolument pas autoritaire :« Jouez comme vous le savez » leur dit-il, notamment àRaymond Kopa dont certains moquent en début de carrière sa propension à dribbler. Ses consignes tactiques sont minimales, mais son œil acéré lui permet d'identifier les erreurs de chacun pour lui en rendre compte à la fin du match[48]. Son départ en 1963, dû à des divergences de vue avec les dirigeants, coïncide avec la chute sportive du club, qui n'a plus remporté depuis de trophée de premier ordre.

En dehors des mandats glorieux de Roessler et Batteux, le Stade de Reims connaît une instabilité chronique de son banc. Comme nombre d'autres clubs français au moment de l’avènement de l'« amateurisme marron » puis du professionnalisme en France, Reims avait d'abord fait appel à l'expertise d'entraîneurs-joueurs étrangers, rarement en poste plus de deux saisons : les BritanniquesDavid Harrison, ancien joueur duFC Sète et de l'Olympique de Marseille, etBilly Aitken, vainqueur de laCoupe de France en 1932 avec l'AS Cannes, puis l'international suisseLéopold Kielholz, qui repart après seulement trois mois[u 13]. Inter rémois de 1933 à 1940,Sarkis Garabedian, dit « Gara », remplace ce dernier au débotté. Le poste est ensuite occupé par des « pigistes », en poste une seule saison :Valère de Besveconny, dit « M. Valère »[note 4], puis les entraîneurs-joueursErich Bieber etCamille Cottin. L'international françaisJules Vandooren arrive en provenance duRed Star en tant qu'entraîneur-joueur, avec un certain succès puisque son équipe remporte lechampionnat de la « Zone occupée » en 1942. En 1943, « Gara » fait son retour à Reims, en tant qu'entraîneur de l’éphémèreéquipe fédérale Reims-Champagne. Il reprend l'année suivante les rênes du SR, jusqu'à la nomination de Roessler en 1945.

Dix-huit ans plus tard, le départ de Batteux laisse un grand vide. Son remplacement par Cottin, de retour 22 ans après son premier passage sur le banc rémois, est un échec. Malgré son remplacement à mi-saison par l'expérimentéJean Prouff, de retour de deux ans auStandard de Liège, le Stade est relégué. L'emblématique capitaine rémoisRobert Jonquet, parti àStrasbourg en 1960 où il a découvert le métier d'entraîneur, fait son retour. Bien que son équipe obtienne pour sa deuxième saison la promotion espérée en D1, il ne survit pas à la difficile saison 1966-1967. Ce sera sa dernière expérience d'entraîneur au plus haut niveau, Jonquet préférant par la suite s'investir des clubs champenois plus modestes. L'intérim de Claude Prosdocimi, un homme du club, ne permet pas d'éviter une nouvelle relégation.

Le club fait alors appel àÉmile Rummelhardt, un entraîneur expérimenté et rigoureux, porté sur le travail physique[60]. Son équipe se qualifie pour les barrages de montée de1968 mais s'y incline de justesse. Un an plus tard, il est remplacé parÉlie Fruchart, venu duRC Lens, qui n'obtient pas mieux qu'une4e place... qui permet pourtant la remontée des Rémois dans l'élite au bénéfice de décisions administratives. Après un premier maintien confortable, il est licencié en avril 1972 alors que son équipe est menacée par la redescente. L'intérim réalisé parLéon Desmenez, arrivé quelques mois plus tôt avec sa famille pour s'occuper du centre de formation, est payant. Il dirige pendant ces quelques semaines son fils aînéGabriel, appartenant au groupe pro, tandis que son benjaminLéon remporte cette même année leconcours du jeune footballeur.

En 1972, les dirigeants débauchent àCaenCélestin Oliver, écarté après seulement quelques semaines au profit deLucien Leduc, un des entraîneurs français les plus réputés du moment, triple champion de France avec l'AS Monaco et l'Olympique de Marseille. Cet homme « passionné » en avait été limogé en mars alors qu'il était de nouveau en tête du championnat[61]. Leduc parvient à rétablir la situation rémoise, puis mène en 1974 les coéquipiers deCarlos Bianchi, meilleur buteur du championnat, au6e rang, le meilleur classement rémois depuis dix ans. Il quitte pourtant la Champagne à l'intersaison ; Desmenez reprend du service quelques mois puis laisse sa place en mars à son collègueMichel Leblond, un ancien joueur rémois chargé de la formation depuis plusieurs années.L'été venu, le club va chercher à l'Entente Chaumontaise AC, en D2,Pierre Flamion, un ancien international formé à Reims. Il mène les rouges et blancs à la5e place du championnat en1975-1976, et en finale de laCoupe de France en 1977, perdue face à l'AS Saint-Étienne. Le club est en difficulté financière et doit laisser partir notamment son buteur Bianchi. En, alors que l'équipe est relégable, Flamion laisse sa place à son adjoint, l'ancien gardien de but rémoisJean-Claude D'Arménia. Le club se sauve, mais les résultats empirent vite la saison suivante. Flamion puis Prosdocimi font leur retour sur le banc en cours de saison pour éviter la relégation, en vain.

De retour en D2, Reims recruteRené Vernier, un entraîneur d'expérience pour encadrer une équipe rajeunie. Après une première saison prometteuse, il part en septembre 1980 après six matchs seulement. Face à la situation financière alarmante du club, c'est un tandem d'anciens,Léon Desmenez etRobert Jonquet, qui reprend le flambeau. L'équipe se maintient mais la situation reste délicate. Jonquet arrête à la fin de la saison, puis Desmenez l'été suivant, après une saison frustrante : l'équipe, en tête à mi-saison, perd pied au printemps et termine6e.

Char sur lequel est placé un portrait d'un homme aux cheveux blancs
Hommage des supporters deBoca Juniors à l'entraîneurCarlos Bianchi.

En 1982, les dirigeants vont chercher un entraîneur d'expérience novice à Reims,Pierre Phelipon. La promotion est manquée de justesse. Après deux nouvelles saisons plus ternes, Phelipon est écarté en et remplacé par son attaquantCarlos Bianchi, revenu à Reims l'été précédent pour terminer sa carrière de footballeur. L'Argentin, novice sur le banc, replace le Stade de Reims dans le peloton de tête du championnat et le mène à deux demi-finales de Coupe de France en 1987 et 1988, mais ne décroche pas la montée tant souhaitée et qui paraissait accessible[62]. Son dernier match au stade Delaune est la défaite en demi-finale de Coupe de France. Il semble que Phelipon, son prédécesseur, l'ait assisté lors de cette dernière saison. Après des expériences mitigées en France, Bianchi obtiendra un immense succès en Argentine, à la tête duVélez Sarsfield puis deBoca Juniors, remportant notamment trois fois laCoupe intercontinentale en 1994, 2000 et 2003.

En 1988, le club recruteDominique Bathenay, un ancien international français ayant fait à 34 ans des débuts prometteurs d'entraîneur la saison précédente àSète. Il part après une saison « mi-figue, mi-raisin » au cours de laquelle son équipe n'a jamais pu se mêler à la lutte pour la montée[63]. Les deux saisons suivantes,Jacky Lemée etDidier Notheaux ne font pas mieux, handicapés qu'ils sont par un contexte financier de plus en plus incertain et des intersaisons de plus en plus agitées du fait des difficultés financières croissantes. En 1991 le club est finalement relégué administrativement en troisième division. Pierre Phelipon, resté en Champagne depuis son premier passage sur le banc rémois, prend en charge l'équipe première mais ne peut même pas aller au bout de la saison du fait de laliquidation du club.

Le Stade de Reims repart en DH. Son effectif est complément renouvelé etJean-Claude Hérault réunit une équipe de bénévoles pour encadrer les activités du club, dont Daniel Duval puis Ghislain Bournel, à partir de mars, dirigent l'équipe. L'été suivant, l'ancien joueur professionnelTony Giannetta revient à Reims comme entraîneur-joueur : aidé notamment de son frèreRosario, il fait remonter le club enNational 3 pour sa première saison mais échoue en barrage d'accession la saison suivante[64].Manuel Abreu, autre ancien joueur pro revenu en 1993, le remplace. S'il ne fait d'abord pas mieux sur le terrain, il exploite ses relations pour aider le club. ViaPierre Lescure, connu de son passage auParis SG, il rencontreChristophe Chenut, qui devient un sponsor important et puis le futur président du club à partir de 1996[64]. Il obtient deux promotions d'affilée en 1998 et 1999, puis un maintien pour sa première saison en National. Pourtant Abreu est démis de ses fonctions en[65].

Après le bref intérim assuré par l'entraîneur de la réserve Franck Triqueneaux, le président nommeMarc Collat, qui sort de deux années comme directeur du centre de formation duParis SG. Il rétablit la situation sportive de l'équipe et décroche en 2002 la promotion espérée en Ligue 2. Il est alors toujours invaincu à Delaune depuis sa prise de fonction. Pourtant, ses premiers mois à l'étage supérieur se passent moins bien qu'espéré, et Collat est finalement remercié en décembre[66].Denis Goavec, qui a rompu son contrat un mois plus tôt avec leVannes OC, est appelé à la rescousse. Le Breton, élu meilleur entraîneur de D2 en 1993 parFrance-Football, ne parvient pas à sauver les Rémois de la relégation et repart.

Homme en costume debout au bord d'un terrain de football
Fernandez sur le banc rémois, en 2009.

En 2003, le club fait appel àLadislas Lozano. Entraîneur charismatique, célèbre pour avoir mené les amateurs deCalais en finale de laCoupe de France en 2000, réputé fier et rigoureux dans le travail. Il réussit pour sa première année la mission qui lui est confiée : le retour en Ligue 2, en remportant au passage le titre de champion de National. Mais le deuxième exercice démarre mal et il devient vite la cible des supporters[67]. Il démissionne finalement en avril 2005 après une série de défaites. L'adjoint de LozanoJean-Claude Cloët assure l'intérim jusqu'en fin de saison et assure le maintien du groupe.

Après cette saison éprouvante, le présidentJean-Pierre Caillot, aux commandes depuis un an, nommeThierry Froger. C'est un entraîneur d'expérience de la D2, qui pendant trois saisons va obtenir des maintiens tranquilles, sans cependant pouvoir se mêler à la lutte pour la montée en Ligue 1. Alors qu'il lui reste un an de contrat, son remplacement parDidier Tholot est annoncé en. Ce dernier, qui sort de trois saisons àLibourne Saint-Seurin conclues sur un retour en National, est recruté pour développer un jeu plus offensif que son prédécesseur[68]. Les résultats sont catastrophiques et Tholot est licencié dès le mois de décembre. Appelé à la rescousse, le médiatiqueLuis Fernandez renforce le groupe mais échoue à le maintenir en Ligue 2, malgré un parcours retour honorable.

Le club rappelle alorsMarc Collat, le responsable de la montée de 2002, et lui donne pour objectif la remontée immédiate. Après avoir réussi la mission fixée, Collat préfère quitter son poste et prendre sa retraite d'entraîneur[69]. L'équipe est alors confiée à son adjointHubert Fournier, un ancien footballeur professionnel expérimenté. Ce dernier assure le maintien pour sa première saison, et mène en 2012 les Rémois en Ligue 1, 33 ans après leur dernière descente.

Liste des entraîneurs de 1931 à 1969[70]
NomPériode
1David Harrison1931-1934
2Billy Aitken1934-1936
3Léopold Kielholz1936
4Sarkis Garabedian1936-1937
5Valère de Besveconny[note 5]1937-1938
6Erich Bieber1938-1940
7Camille Cottin1940-1941
8Jules Vandooren1941-1943
9Sarkis Garabedian1943-1945
10Henri Roessler1945-1950
11Albert Batteux1950-1963
12Camille Cottin1963
13Jean Prouff1963-1964
14Robert Jonquet1964-1967
15Émile Rummelhardt1967-1969
Liste des entraîneurs de 1969 à 1988
NomPériode
16Élie Fruchart1969-1972
17Léon Desmenez1972
18Célestin Oliver1972
19Lucien Leduc1972-1974
20Léon Desmenez1974-1975
21Michel Leblond1975
22Pierre Flamion1975-1978
23Jean-Claude D'Arménia1978
24Pierre Flamion1978
25Claude Prosdocimi1978-1979
26René Vernier1979-1980
27Léon Desmenez &Robert Jonquet1980-1981
28Léon Desmenez1981-1982
29Pierre Phelipon1982-1985
30Carlos Bianchi1985-1988
Liste des entraîneurs de 1988 à 2010
NomPériode
31Dominique Bathenay &Michel Rouquette1988-1989
32Jacky Lemée1989-1990
33Didier Notheaux1990-1991
34Pierre Phelipon1991-1992
35 Daniel Duval & Ghislain Bournel1992-1993
36Tony Giannetta1993-1995
37Manuel Abreu1995-2000
38Marc Collat2000-2002
39Denis Goavec2002-2003
40Ladislas Lozano2003-2005
41Thierry Froger2005-2008
42Didier Tholot2008
43Luis Fernandez2008-2009
44Marc Collat2009-2010
Liste des entraîneurs depuis 2010
NomPériode
45Hubert Fournier2010-2014
46Jean-Luc Vasseur2014-2015
47Olivier Guégan2015-2016
48Michel Der Zakarian2016-2017
49David Guion2017-2021
50Óscar García Junyent2021-2022
51Will Still2022-2024
52Luka Elsner2024-2025
53Samba Diawara2025
54Karel GeraertsDepuis 2025

Joueurs

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Article détaillé :Liste des joueurs du Stade de Reims.

Lorsque le club fête ses 80 ans en, il inviteCarlos Bianchi,Raymond Kopa,Lucien Muller,Just Fontaine,Dominique Colonna et les frèresBernard etGeorges Lech, en reconnaissance de leur contribution à l'histoire du club[71]. La littérature consacre plus largement une quarantaine de joueurs comme ayant permis au Stade de Reims de monter puis de se maintenir sur le toit du football européen, sous la direction d'Henri Roessler puis d'Albert Batteux. Les noms des « vainqueurs et finalistes européens » sont détaillés ci-après.

Photo de groupe
Anciens joueurs du Stade de Reims, debout de gauche à droite :Jean-Claude Blanchard, le présidentJean-Pierre Caillot,Lucien Muller,Dominique Colonna,Michel Hidalgo,Raymond Kopa,Just Fontaine,Claude Prosdocimi etArmand Penverne, en 2006.

Parmi une foule de noms illustres dans les rangs des joueurs de Stade de Reims, le demi-centreRobert Jonquet (surnommé « Monsieur Bob ») paraît la personnification du grand club de l'époque[u 14]. Il participe en effet activement à tous les succès du club, à l'exception du dernier titre de champion de 1962. Avec 502 matchs entre 1945 et 1960, il est de loin le joueur ayant disputé le plus de rencontres pour le club rémois en première division. Il devient par la suite l'entraîneur du Stade, de 1964 à 1967 puis en 1980-1981. Une tribune dustade Auguste-Delaune porte son nom depuis 2008.

Groupe rémois en 1963, en déplacement à Rotterdam. Accroupis notamment : Kopa à gauche etHassan Akesbi le deuxième à droite.

Arrivé d'Angers, le meneurRaymond Kopa éclaire le jeu du Stade de Reims de 1951 à 1956 puis de 1959 à 1967. Entre-temps, il évolue trois saisons auReal Madrid, le meilleur club d'Europe alors, qui débourse 52 millions d'anciens francs pour ses services[72],[note 6]. Ses performances sous le maillot rémois lui valent d'être classé respectivement troisième et deuxième auBallon d'or en 1956 et 1959, un trophée qu'il est le premier français à remporter en1958, alors qu'il porte les couleurs madrilènes. La suspension administrative de six mois à laquelle il est condamné en 1963 coïncide avec la relégation du club en deuxième division. Il y poursuit pourtant l'aventure et fait remonter l'équipe en 1966. Il arrête sa carrière en 1967 sur un bilan de 463 matchs et 99 buts sous le maillot rémois toutes compétitions confondues (dont 346 matchs et 75 buts en première division)[73]. Kopa devient président d'honneur du club en 2008[74].

En attaque, Reims connaît plusieurs grands buteurs à cette époque, au premier rang desquelsJust Fontaine, auteur de 122 buts en 131 matchs de championnat, mais aussiPierre Sinibaldi (115 buts en 188 matchs),René Bliard (111 buts en 177 matchs),Roger Piantoni (106 buts en 161 matchs de championnat) ou encore l'international néerlandaisBram Appel (96 buts en 154 matchs). Piantoni est considéré comme le plus doué et le plus complet du fameux trio Kopa-Fontaine-Piantoni, mais son manque de « gnaque » et d'ambition lui vaut de rester davantage dans l'ombre que ses deux compères d'attaque[48].

Le destin tragique du brillant ailierFrancis Méano, mort en 1953 à 22 ans, marque profondément le club, comme l'illustre le fait qu'une autre tribune dustade Auguste-Delaune ait été baptisée en son nom. Plus discrets sont les parcours d'Armand Penverne, considérés comme le « vrai patron sur le terrain » dans les années 1950[75], ou deRobert Siatka, dont l'endurance et la vitesse lui valaient le surnom du « cheval »[76].

Ces trois joueurs ont pour point commun d'avoir participé à l'une des quatre finales européennes disputées par les Rémois entre 1953 et 1959.Robert Jonquet est le seul joueur à les avoir toutes disputées, tandis qu'Armand Penverne,Simon Zimny,Léon Glovacki,Jean Templin et Raymond Kopa n'en manquent qu'une seule. L'entraîneur est à chaque foisAlbert Batteux. La disposition des équipes est en « WM », qu'on traduirait aujourd'hui par un « 3-2-5 » ou un « 3-2-2-3 ». Tous ces vainqueurs ou finalistes européens ont une place à part dans l'histoire du club :

Plus tôt, les premières stars du club sont le gardien de butJacques Favre, finaliste de la Coupe de France en 1944 et vice-champion de France en 1947, puis le défenseur internationalRoger Marche, au caractère singulier, qui tient pendant dix ans sa place au sein de la défense rémoise tout en s'entraînant seul quotidiennement àMohon dans lesArdennes, sa région natale. Il est vendu contre sa volonté auRacing club de Paris et gardera dès lors une rancune tenace contre le club[77].

De 1963 à 1979,René Masclaux réalise toute sa carrière de défenseur au club, disputant 545 matchs sous le maillot rémois toutes compétitions confondues[78]. Il est l'emblématique capitaine de l'équipe évoluant en première division dans les années 1970. En 1973, il assiste au recrutement du fameux buteur argentinCarlos Bianchi (en remplacement de son compatrioteDelio Onnis, parti à l'AS Monaco), qui marque plus de cent buts en quatre saisons de D1. En 1974, lors de la dernière journée de championnat, le Stade de Reims de Bianchi bat l'AS Monaco d'Onnis 8 buts à 4 : Bianchi inscrit 5 buts, Onnis 4[54]. Dans une situation financière difficile, le club doit céder Bianchi en 1977, auParis Saint-Germain[79]. Convaincu par Robert Marion, le recruteur du Stade de Reims spécialisé en football argentin, Bianchi revient en 1984 d'Amérique du Sud pour aider à la remontée du club en D1. Quelques mois plus tard, on lui demande de prendre le poste vacant de l'entraîneur[62].

Internationaux français

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Top 10 des Rémois sélectionnés en équipe de France
no NomPosteSRTot
1Robert Jonquetdéfenseur5858
2Roger Marchedéfenseur3863
3Raymond Kopaattaquant3845
4Armand Penvernemilieu3639
5Jean Vincentattaquant3446
6Jean Wendlingdéfenseur2626
7Bruno Rodzikdéfenseur2121
8Just Fontaineattaquant2021
9Roger Piantoniattaquant1837
10Lucien Mullermilieu1416

Vingt-neuf joueurs ont été sélectionnés enéquipe de France de football au cours de leur passage au Stade de Reims. Le premier d'entre eux est l'emblématique capitaineRobert Jonquet, qui reçoit ses 58 sélections entre 1948 à 1960 alors qu'il est joueur à Reims.

À l'occasion de laCoupe du monde de 1958, le Stade de Reims compose la colonne vertébrale de l'équipe de France, dont le sélectionneur n'est autre qu'Albert Batteux[a 11]. Le groupe compte ainsi bon nombre de Rémois, anciens ou actuels :Robert Jonquet,Armand Penverne,Raymond Kopa (auReal Madrid depuis 1956),Just Fontaine,Roger Piantoni etJean Vincent sont titulaires,Roger Marche (auRC Paris depuis 1954) etDominique Colonna remplaçants.René Bliard, initialement sélectionné mais blessé, est finalement remplacé. Les Français atteignent la troisième place de la compétition, au cours de laquelle Fontaine inscrit treize buts, un record toujours d'actualité en Coupe du monde.

Par ailleurs, dix-neuf autres joueurs ont été sélectionnés avant ou après leur passage à Reims. L'exemple le plus connu étant celui deRobert Pirès, formé au club mais parti auFC Metz à 19 ans, qui remporte avec l'équipe de France laCoupe du monde en 1998 et leChampionnat d'Europe en 2000.

Effectif professionnel actuel

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Le premier tableau liste l'effectif professionnel du Stade de Reims pour la saison2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif professionnel du Stade de Reims pour la saison 2025-2026
JoueursEncadrement technique
No P.Nat.[80]NomDate de naissanceSélection[81]Club précédentContrat
20GDrapeau de la FranceOlliero, AlexandreAlexandre Olliero15/02/1996 (29 ans)Pau FC2023-2026
29GDrapeau de la FranceJaouen, EwenEwen Jaouen29/12/2005 (19 ans)France -20 ansUSL Dunkerque2024-2028
2DDrapeau du KenyaOkumu, JosephJoseph Okumu26/05/1997 (28 ans)KenyaLa Gantoise2023-2028
3DDrapeau du JaponSekine, HirokiHiroki Sekine11/08/2002 (23 ans)JaponKashiwa Reysol2025-2029
4DDrapeau de la BelgiqueBusi, MaximeMaxime Busi14/09/1999 (26 ans)Belgique espoirsNAC Breda2022-2026
5DDrapeau de la FrancePallois, NicolasNicolas Pallois19/09/1987 (38 ans)FC Nantes2025-2027
18DDrapeau de l'EspagneAkieme, SergioSergio Akieme16/12/1997 (27 ans)Espagne -19 ansUD Almería2024-2028
28DDrapeau de la Côte d'IvoireNtamon, ÉlieÉlie Ntamon22/04/2004 (21 ans)Côte d'Ivoire -16 ansSC União Torreense2025-2030
31DDrapeau de la SuèdeJeng, MalcolmMalcolm Jeng09/03/2005 (20 ans)Suède espoirsIK Sirius2025-2029
92DDrapeau de la FranceKoné, AbdoulAbdoul Koné22/04/2005 (20 ans)Formé au club2024-2027
6MDrapeau de la FranceAtangana, ValentinValentin Atangana25/08/2005 (20 ans)France espoirsFormé au club2023-2026
8MDrapeau de la Côte d'IvoireFofana, YayaYaya Fofana12/06/2004 (21 ans)Côte d'Ivoire -23 ansFormé au club2024-2026
10MDrapeau de MalteTeuma, TeddyTeddy Teuma30/09/1993 (32 ans)MalteUnion Saint-Gilloise2023-2027
14MDrapeau de l'AllemagneKhadra, RedaReda Khadra04/07/2001 (24 ans)Allemagne espoirsBrighton & Hove Albion2023-2027
23MDrapeau de la FranceDemoncy, YohanYohan Demoncy07/04/1996 (29 ans)FC Annecy2025-2027
24MDrapeau de la Côte d'IvoireGbane, MoryMory Gbane25/12/2000 (24 ans)Côte d'IvoireGil Vicente FC2025-2029
30MDrapeau de la République irlandaisePatrick, JohnJohn Patrick24/09/2003 (22 ans)IrlandeGetafe CF2025-2029
72MDrapeau de la Côte d'IvoireKoné, AmadouAmadou Koné14/05/2005 (20 ans)Côte d'Ivoire -23 ansAfrique Football Élite2024-2028
7ADrapeau de la FranceLeautey, AntoineAntoine Leautey14/04/1996 (29 ans)Amiens SC2025-2028
9ADrapeau du DanemarkDaramy, MohamedMohamed Daramy07/01/2002 (23 ans)DanemarkAjax Amsterdam2023-2028
11ADrapeau du MarocSalama, AmineAmine Salama18/07/2000 (25 ans)Torino FC2023-2027
12ADrapeau des États-UnisSiebatcheu, JordanJordan Siebatcheu26/04/1996 (29 ans)États-UnisUnion Berlin2025-2028
17ADrapeau du JaponNakamura, KeitoKeito Nakamura28/07/2000 (25 ans)JaponLinzer ASK2023-2028
27ADrapeau de la GambieBojang, AdamaAdama Bojang28/05/2004 (21 ans)GambieGrasshopper Club2023-2028
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Guillaume Lafrance
Entraîneur(s) des gardiens
  • Thomas Trochut
Kinésithérapeute
  • Loïc Schwartze
  • Stéphane Ferreira
  • Romain Marteau
Médecin(s)
  • Boris Heid

Légende

Direction générale

  • Olivier Deudon

Responsable logistique

  • Vincent Dos Santos

Analyste Vidéo

  • Clément Lemaitre

Data Analyste

  • Adrien Mahy

Coordinateur Pro2

  • Mickaël D'Amore

Responsable Perforamance

  • Nicolas Bouriette

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.

Joueurs prêtés
P.Nat.NomDate de naissanceSélectionClub en prêtContrat
21DDrapeau de la Côte d'IvoireKipré, CédricCédric Kipré09/12/1996 (28 ans)Côte d'IvoireIpswich Town2024-2027
22ADrapeau de la Côte d'IvoireDiakité, OumarOumar Diakité20/12/2003 (21 ans)Côte d'IvoireCercle Bruges KSV2023-2028

Structures du club

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Stades

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Article détaillé :Stade Auguste-Delaune.
Athlètes devant une tribune.
Vue de la tribune présidentielle du parc Pommery en 1913.
Vue d'une tribune depuis l'extérieur
Le stade Auguste-Delaune rénové, en 2007.

Lestade Auguste-Delaune est officiellement inauguré le par le Président de la RépubliqueAlbert Lebrun sous le nom de « Stade municipal ». Le Stade de Reims avait cependant déjà investi les lieux depuis octobre1934 en remplacement des installations modestes du parc Pommery. Le Stade de Reims y avait pris depuis 1931 la suite de la Société Sportive du Parc Pommery, résidente dans ces dernières années du stade d’honneur, d'une capacité de 5 000 places[2].

L'enceinte, qui comprenait initialement unvélodrome, pouvait accueillir jusqu'à 18 000 spectateurs, ce qui en faisait une des plus grandes du pays à l'époque. Les organisateurs de laCoupe du monde de football de 1938 confièrent à l’enceinte rémoise l’organisation d’une rencontre du premier tour; laHongrie y malmena lesIndes néerlandaises 6-0. C'est après laSeconde Guerre mondiale que l'enceinte est baptisée en mémoire d'Auguste Delaune, un sportif normand mort sous la torture de laGestapo le.

L'éclairage est installé en pour pouvoir accueillir des matchs internationaux[82]. Le, 22 000 spectateurs assistent à la réception deLille OSC, pour une recette record de sept millions de francs[82].

Mais dans une ville et un public parfois qualifié desnob, les affluences sont rarement au niveau des espérances des dirigeants, contrairement aux matchs à l'extérieur qui font le plein[48]. Vexé par la faible affluence du premier match de laCoupe des clubs champions européens en 1955 disputé par les Rémois face à l'AGF Århus (5 845), le président Germain fait déménager l'équipe àParis pour les grandes affiches, notamment européennes, austade de Colombes ou plus souvent auParc des Princes[48], où les affluences dépassent régulièrement les 35 000 spectateurs[a 12],[83].

En 1960, la ville décide de remplacer les vieux gradins en bois montés en 1938, régulièrement surchargés de spectateurs lors des affiches, par une nouvelle tribune latérale à deux niveaux, en face de la tribune présidentielle. Si l'harmonie du stade en souffre, la nouvelle tribune de 4 600 places, baptisée en hommage àFrancis Méano, le jeune footballeur mort en 1953, est achevée en 1964[82].

À partir du milieu des années 1960, le club connaît des difficultés sportives et financières croissantes. Le stade Delaune est déserté progressivement par les supporters, aggravant la baisse de ses recettes. Avec la perte du statut professionnel du club puis sa liquidation judiciaire en 1992, l'entretien du stade devient impossible à assurer, malgré la réduction de la capacité à 3 000 places. En, la commission de sécurité refuse de donner son accord à l’organisation d'un match de Coupe de France à Reims face aux professionnels deMontpellier pour des raisons de sécurité[82].

À l’aube des années 2000, le Stade de Reims est porté par de nouvelles ambitions, et le club retrouve l’échelon professionnel en2002 à la suite de la montée enLigue 2. Il devient urgent de rénover le stade devenu exigu, vétuste, peu confortable. En octobre1997, le maire de ReimsJean Falala annonce son souhait de voir le stade Delaune reconstruit. Le projet visant à bâtir un stade de 22 000 places sur le même site est voté en et la reconstruction officiellement lancée en[82],[84].

Après presque sept années de travaux, l'ex-vélodrome laisse place en à un stade rénové, modernisé et agrandi, dont l'architecture se veut inspirée des stades « à l'anglaise », avec des tribunes au plus près de la pelouse[84]. Le coût des travaux est évalué à 57 millions d'euros[85]. L'inauguration de l'enceinte d'une capacité de 21 684 spectateurs a lieu le, lors du match opposant Reims auRacing Club de Lens.

Centre d'entraînement

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Article détaillé :Centre de vie Raymond Kopa.

Dans les années 1950-1960, le « grand Reims » s'entraîne encore au parc Pommery, leur ancienne enceinte, dont les infrastructures sont très loin de celles des autres grands clubs européens comme leReal Madrid ou leMilan AC[48].

Au début des années 2000, les infrastructures d'entraînement du club sont très modestes. L'entraîneurMarc Collat explique qu'en 2000-2001 le club n'avait qu'un seul terrain, gazonné jusqu'en septembre, qui obligeait le groupe à changer régulièrement de lieu d'entraînement, jusqu'àÉpernay, situé à une trentaine de kilomètres[69]. En 2012, le club dispose d'infrastructures d'entraînement dédiées au groupe professionnel dans le « centre des Thiolettes », situé à Reims. Un nouveau centre est installé à Blériot en 2015.

L'école de football est également basée aux Thiolettes depuis 2010, après avoir occupé le stade Louis Blériot, au nord de l'agglomération[86].

Le centre de formation du club, agréé par laDirection technique nationale à l'été 2008, est quant à lui hébergé par leCentre de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) de Reims[87].

Un projet de déménagement du club (siège administratif, terrains d'entraînement et centre de formation) sur le site de l'anciennebase aérienne 112 Reims-Champagne est à l'étude depuis plusieurs années mais n'est pas acté en 2012[88].

Ce centre sera finalement réalisé àBétheny, inauguré en, il prend finalement le nom de l'ancien ballon d'orRaymond Kopa le et fait renter le club dans une nouvelle ère[89].

Aspects juridiques et économiques

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Aspects juridiques

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Privé dès son origine du soutien desmaisons de champagne et ne pouvant compter sur une affluence importante à domicile, le club n'a jamais pu disposer du temps de sa grandeur sur un budget particulièrement important. Le grand Reims doit participer très souvent à des matchs de gala à l'étranger, en fin de saison ou même en milieu de semaine, pour remplir ses caisses[48]. Le Stade de Reims connaît ses premiers déboires financiers importants à partir de 1962, date à laquelle les clubs du championnat décident de ne plus partager leurs recettes avec le club visiteur, comme c'était auparavant la règle à hauteur de 40 %. Le Stade de Reims, qui avait l'habitude de remplir tous les stades où il se déplaçait mais qui peinait à le faire à domicile, est la première victime de ce changement de règle[45],[48].

En, le président Bazelaire annonce que le club, qui a déjà dû céderCarlos Bianchi pour des raisons financières, cumule une dette de six millions de francs, ce qui le conduit audépôt de bilan[10]. Une grande campagne de solidarité est orchestrée par les médias. Aidé par d'autres clubs de l'élite et la mairie de Reims, le club parvient finalement à se sauver, mais doit se séparer d'une grande partie de son effectif, de sorte qu'il est condamné sportivement à la relégation.

À l'été 1990, après plusieurs saisons où l'objectif d'un retour dans l'élite est manqué, la situation financière du club devient catastrophique : il est fait état de 41 millions de francs de dettes, de sorte que le club se voit menacé de perdre le statut professionnel. L'équipe rémoise termine la saison à la sixième place de D2 mais, en l'absence de repreneur, est reléguée administrativement par laDirection nationale du contrôle de gestion. Une dette supérieure à 50 millions de francs pousse finalement leTribunal de grande instance de Reims à prononcer la liquidation judiciaire du club au mois d'[8]. Quelques mois plus tard, le Stade de Reims Champagne-FC est de nouveau placé en liquidation judiciaire, après l'annonce par le président Jacques Dham d'un déficit de 1,2 million de francs sur la saison, empêchant même le paiement des joueurs[90]. La cessation de toute activité est prononcée en.

En 1992, le club repart en DH Nord-Est, le6e échelon du football français. Il reste résident dustade Auguste-Delaune, qu'il n'a cependant plus les moyens d'entretenir, et fonctionne essentiellement grâce au bénévolat. En 1996-1997, alors que l'équipe première évolue depuis deux ans enNational 3 A, le plus bas échelon national, le club compte deux salariés et son budget correspond à environ 400 000 [91]. En gravissant les échelons sportifs, il reprend de l'ampleur et rebâtit progressivement une structure professionnelle. En 2002, avec le retour en deuxième division, uneSociété anonyme sportive professionnelle (SASP) est créée[92].

Aspects économiques

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En 1998, le club est en CFA2, le budget prévisionnel est de 5,5 millions de francs (MF) (soit environ 840 000 €) ; en 1999, en CFA, il double à 10,5 MF (soit environ 1,6 million d'euros), 12 MF en 2000, 13,5 MF en 2001[93].

Elle est complètement détenue par des actionnaires privés et n'est pas donc pas liée financièrement à l'association. Son budget est d'environ cinq millions d'euros pour la saison 2002-2003, 6,5 millions en 2004-2005, huit millions en 2005-2006, dix millions en 2007-2008, quatorze millions en 2008-2009[94], saison qui se solde par une relégation en National. En 2010-2011, au retour en L2, le budget est d'environ 11 millions d'euros, plus ou moins le double de la saison précédente. Le club compte alors 65 salariés[91]. Avec la promotion dans l'élite, le budget prévisionnel du Stade de Reims passe à 24 millions d'euros, du fait notamment de l'importance des droits télévisés.

Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club rémois saison après saison.

Historique du budget prévisionnel du Stade de Reims
Saison2008-20092009-20102010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-20162016-2017
Budget12 M€[95]M€[96]8,5 M€[97]10,5 M€[98]22 M€[99]27 M€[100]29 M€[101]28 M€[102]20 M€[103]
Saison2017-20182018-20192019-20202020-20212021-20222022-20232023-2024
Budget16 M€[104]40 M€[105]45 M€[106]70 M€[107]60 M€[108]70 M€[109]75 M€[110]
Légende :M€ = millions d'euros.

Soutien et image

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Article détaillé :Supporters du Stade de Reims.

En, le journalL'Équipe publie un sondage surprenant indiquant que le Stade de Reims reste le troisième club préféré des Français[85].

Le premier groupe de supporters affilié au Stade de Reims, baptisé « Allez Reims », est fondé le. Le groupe aide le club matériellement et organise l'encouragement de son équipe, àdomicile comme à l'extérieur, en montant des déplacements groupés. En 1939 le groupe sort un premier bulletin éponyme. Après la suspension de ses activités de à, le groupe renaît après-guerre, notamment via l'organisation annuelle de son « bal d'hiver », qui devient un moment important dans la vie du club[111].

En, le groupe est à l'origine de la « Fédération nationale des supporters de France ». Avec les succès sportifs du club, les activités du groupe se développent et de nombreuses sections se créent enFrance et à l'étranger. Les affluences à l'extérieur sont d'ailleurs notablement supérieures à celles à Reims[note 7]. Le club organise dans les années 1950 des tournées à l'étranger, où l'équipe évolue régulièrement devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs[a 9]. Le stade Delaune accueille le le premier match de football diffusé en direct à la télévision en France : Reims-FC Metz[49].

Après la relégation de1964, le club perd un tiers de ses membres ; deux ans plus tard, il compte cependant toujours 1 500 membres, dont une part importante d'habitants de la région parisienne, ce qui en fait le premier groupement de supporters du pays par le nombre. Au moment du dépôt de bilan en1978, les deux groupes « Allez Reims » et « AMI Reims » se partagent les tribunes et virages duStade Auguste Delaune[111].

Dans un stade agrandi, le record d'affluence à Reims en championnat de France est fixé le avec 25 225 spectateurs pour la venue de l'AS Saint-Étienne. Il est battu en 1987, signe du soutien populaire toujours important dont bénéficie alors le club, avec 27 774 spectateurs payants pour la venue de l'Olympique de Marseille en demi-finale retour de laCoupe de France le.

Dans une optique proche du mouvementUltra, le « Kop Pesage » traverse les années1980 et1990. À la faillite du club, les différents groupes de supporters, « Kop Pesage » comme l'historique « Allez Reims », cessent également leurs activités. Certains des membres du « Kop » se trouvent à l'origine de la création des « Ultrem » (contraction de « Ultras rémois »)[112].

À la fin des années 2000, plusieurs groupes de supporters coexistent[113] :

  • Les « Ultrem », fondé en 1995, c'est le groupe le plus actif des supporters rémois de par leurs nombres (à l'extérieur comme à domicile) mais aussi par l'animation créée (chants,tifo,fumigène). Ils s'identifient au mouvementultra. Ils sont situés dans le virage Sud/TribuneRobert Jonquet duStade Auguste-Delaune[112] ;
  • Le « Groupement officiel des supporters du Stade de Reims », fondé en 2006, il est le seul groupe de supporteurs non ultras[114].Il occupe les sièges de la tribune Méano inférieure et on y voit ses adhérents par petits groupes lors des matchs à l'extérieur.
  • Le « Kop Mythique Rémois » ou "KMR", fondé en 2008, est un groupe familial à l'origine, associé au Reims Clan 1931, un groupe plus « ultra ». Situés dans le virage Nord/TribuneAlbert Batteux[115].

Les supporters rémois nourrissent traditionnellement une rivalité particulière avec ceux deSedan, sur fond de domination régionale. Les rencontres entre les deux clubs sont parfois qualifiées dans les médias de « derby deChampagne-Ardenne »[116]. Il met aux prises les « riches » rémois, installés dans la ville duChampagne, aux « pauvres » deSedan, ville davantage ouvrière et agricole[117]. Le duel forge son histoire à la fin des années 1950, quand l'« UA Sedan Torcy » et le Stade de Reims comptent parmi les meilleures équipes du pays[118].

Autres équipes

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Outre l'équipe première professionnelle, le Stade de Reims a remporté un certain nombre d'autres trophées notables, que ce soit par l'intermédiaire de l'équipe féminine, de l'équipe masculine réserve ou des équipes de jeunes.

Palmarès du Stade de Reims
Équipe féminineÉquipe de jeunes
  • Coupe Gambardella (1)
    • Vainqueur : 1964
    • Finaliste : 1956, 1968, 1977, 2014
  • Championnat de France U19 (1)
    • Vainqueur : 2015

Équipe féminine

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LeStade de Reims intègre une équipe féminine en, via la fusion avec le FCF Reims, fondé en 1968. Relativement choyées par le club et soutenues par le journalistePierre Geoffroy[f 1], elles forment vite la principale équipe du pays, dont elles deviennent le porte-drapeau dans des tournois amicaux à l'étranger[f 2]. Elles en remportent d'ailleurs un certain nombre, notamment àNew York (1970), àBandung (1972),Port-au-Prince (1974, 1978)[a 13]. Elles s'inscrivent logiquement à la première édition duChampionnat de France de football féminin, en1974-1975, qu'elles remportent très largement (8 victoires en autant de matchs, 38 buts pour, 3 contre...)[f 3]. Elles conservent leur titre les deux saisons suivantes et représentent la France lors d'une compétition mondiale non officielle organisée àTaïwan en, qu'elles remportent également[a 13].

Malgré ses succès, les affluences lors des matchs de l'équipe féminine restent confidentielles, de l'ordre de 200 à 300 spectateurs à domicile[f 4]. Dauphines de l'AS Étrœungt en 1978, 1979 et 1981, elles remportent deux nouveaux titres en 1980 et 1982. L'équipe est finalement reléguée en1985-1986, puis de nouveau en1988-1989, et ne semble pas survivre au dépôt de bilan du club en 1992.

La section féminine est relancée en. Sous la direction de leur entraineurFlorent Ghisolfi, les rémoises accèdent à laDivision 2 dès lasaison 2015-2016.

À la fin duchampionnat de Division 2 2018-2019, les féminines duStade de Reims sont promues enDivision 1 en étant championnes deDivision 2.

Les débuts de la section féminine ont inspiré le filmComme des garçons, sorti en 2018.

Équipe réserve

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L'équipe réserve tient un rôle particulièrement important au début du professionnalisme à Reims, quand le club n'avait pas les moyens de pouvoir entretenir plus d'une quinzaine de joueurs professionnels. Ses succès, notamment la quête duChampionnat de France amateur en 1939 et 1948 ainsi que la finale du championnat amateur disputée à l'US Quevilly en 1954, préfigurent la période dorée connue par le club dans les années 1950 et 1960.

À l'image de son équipe première, l'équipe réserve ne fait plus parler d'elle par la suite après un retour durable à un niveau régional.

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé« Stade Reims »(voir la liste des auteurs).

Notes

  1. a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. L'Olympique lillois et leSC Fives fondent leLille OSC, l'Excelsior AC Roubaix et leRC Roubaix fondent leCO Roubaix-Tourcoing.
  3. Le club remporte également le championnat de laZone occupée, dit « de guerre », en1942, qui n'a pas été homologué par la Fédération française et ne couronne donc pas de champion.
  4. M. Valère est l'ancien entraîneur de l'Olympique d'Antibes, suspendu initialement à vie par la Fédération à la suite d'une affaire de corruption lors de lasaison 1932-1933. Il apparait qu'il a été finalement autorisé à reprendre une activité d'entraineur quelques années plus tard.
  5. La nationalité de Valère de Besveconny est incertaine : il serait né en Moldavie au temps de l'Empire russe et n'est arrivé en France qu'en 1932, où il est initialement présenté comme Hongrois ou Russe. En 1939 cependant il se dit Français quand il arrive en Argentine, il a donc possiblement été naturalisé entre temps.
  6. 52 millions de francs de 1956 correspondent à 999 960€ de 2008 d'après l'Insee. Cf.[PDF]Le pouvoir d'achat de l'euro et du franc (IPC).
  7. En 1956-1957, l'affluence moyenne à Reims se monte à 7 351 spectateurs, contre 15844 lors des matchs du Stade de Reims à l'extérieur. Cf.« Saison 1956-1957 du Stade de Reims », surfootballstats.fr(consulté le).

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  118. MarcBarreaud et AlainColzy,Sedan-Reims Histoire d'un grand derby, Editions Euromédia,, 112 p..

Annexes

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Bibliographie

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Histoire du club

  • LucienPerpère,VictorSinet et LouisTanguy,Reims de nos amours : 1931/1981 – 50 ans de Stade de Reims, Reims, Alphabet Cube,Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • MichelHubert et JacquesPernet,Stade de Reims, sa légende, L'Atelier graphique,(ISBN 2-9506272-2-6)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • PascalGrégoire-Boutreau et TonyVerbicaro,Stade de Reims – une histoire sans fin, Cahiers intempestifs,(ISBN 2-911698-21-5)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • JacquesPoncelet et ThomasPoncelet,Supporters du Stade de Reims, 1935–2005, auto-édité,(ISBN 2-9525704-0-X)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • MarcBarreaud et AlainColzy,Sedan-Reims. Histoire d'un grand derby, Euromédia,
  • L'Équipe (Éd.),Stade de Reims. Un club à la Une, Issy-les-Moulineaux, L'Équipe,(ISBN 2-915535-41-8)(coffret contenant 20 unes historiques sur papier Velin et un livret d’accompagnement)

Histoire du football en France

Joueurs du Stade de Reims

  • Milion,Piantoni – Roger-la-Classe,
  • Kopa,Kopa,

Vidéothèque

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  • Allez le Stade – Batteux, l'homme du match, éd. Montparnasse, 2006
  • Real Madrid, Stade de Reims et Ligue des champions, Stade de reims &Mélodia, 2006

Liens externes

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