Pour les articles homonymes, voirRoland Garros (homonymie).
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Lestade Roland-Garros est unstade detennis construit en 1927 et situé dans l’ouest deParis au niveau de laporte d'Auteuil, en lisière dubois de Boulogne. Il accueille tous les ans lesInternationaux de France de tennis (créés en 1891), ainsi que le Paris MajorPremier Padel (depuis 2022).
Le nom du stade a été choisi en hommage au pionnier de l’aviationRoland Garros[1], décédé dans un combat aérien de laPremière Guerre mondiale en1918[2].
Le stade Roland-Garros regroupe au total 18courts[3]. Les trois plus grands sont lecourt Philippe-Chatrier (ou court central), lecourt Suzanne-Lenglen et lecourt Simonne-Mathieu.
Le stade Roland-Garros est construit, en bois, durant l'hiver1927-1928 afin d'accueillir en 1928 la finale de laCoupe Davis 1928[2], rapportée en France par les « Quatre Mousquetaires » car les installations préexistantes étaient trop petites[4]. Il s’étend sur 3,25 hectares et comporte 5courts, le plus grand (le court central) pouvant accueillir 10 000 spectateurs.
Le stade est construit sur un terrain duStade français.
Ce stade est utilisé depuis cette même date pour lesInternationaux de France (créés en1891) qui portent désormais le nom du stade :Internationaux de France de Roland-Garros.
C'estÉmile Lesieur,international français de rugby à XV, auteur du tout premier essai duTournoi des cinq nations, et ancien camarade deRoland Garros àHEC dans la promotion 1908, qui impose le nom de son ami aviateur et grand sportif,mort pour la France encombat aérien le, afin d’honorer sa mémoire.
Durant laSeconde Guerre mondiale, le stade est réquisitionné par les autorités et devient un camp de transit pour étrangers jugés indésirables (les prisonniers sont parqués sous le Central ;Arthur Koestler est l'une des 600 personnes qui y passèrent)[5],[6],[7].
Dès 1941, les Internationaux de France deviennent le « tournoi de France » et se déroulent au stade Roland-Garros. Seuls les Français et quelques francophones jouent ces tournois.Bernard Destremau remporte le tournoi de France en 1941 et 1942 avant d'aller combattre sur le front dans l'Armée française de la Libération. Revenu de la guerre,Yvon Petra lui succède les années suivantes. Chez les femmes,Raymonde Veber Jones gagne le tournoi de 1944. Oubliés, ces tournois ne sont pas comptabilisés dans l'histoire officielle de la compétition (qui arrête son décompte en 1939 et le reprend en 1946)[8].

Au milieu desannées 1970, le stade compte 9 courts et s’étend sur une superficie de3,35 hectares. En1975, le court central connaît ses premiers travaux. Des bureaux de laFFT sont construits sous la tribune C du court central.
Pendant les années 1980 à 1986, le stade Roland-Garros s’agrandit et passe alors sur 5,7 hectares. 9 nouveaux courts sont construits.
Lecourt central bis, dénommé plus tardivement courtno 1, est construit entre les éditions1979 et1980 du tournoi, sur l’ancien emplacement de deux courts et de l'Institut Marey. Il peut alors accueillir 4 500 spectateurs. De plus, trois courts semi-enterrés sont construits et la tribune D du court central est rénovée. Les travaux sont évalués à 32 millions defrancs, soit 4,9 millions d’euros. La superficie du stade Roland-Garros passe de3,35 à4 hectares et il compte désormais dix courts.
Les courts 2, 3 et 4 sont réaménagés en1983. Entre1982 et1986, unmur anti-bruit et des locaux pour les joueurs et lapresse sont construits. Le Centre national d'entraînement est créé. La superficie est étendue à6 hectares, 6 nouveaux courts sont construits et trois courts existants sont rénovés. À l'issue de ces travaux, qui ont coûté 52 millions de francs (7,9 millions d'euros), le stade compte 19 courts.
Entre1987 et1991, la tribune B haute du court central est détruite et reconstruite. Un centre de presse organisé sur trois niveaux est créé. En plus, 28 cabines TV sont créées au sommet de la tribune C. La place des Mousquetaires est aménagée en1989, avec la pose des statues en bronze deRené Lacoste,Jean Borotra,Henri Cochet etJacques Brugnon (lesQuatre Mousquetaires du tennis français) créées par le sculpteur italien Vito Tongiani. Le coût de ces travaux s'élève à 70 millions de francs (10,7 millions d'euros).
En 1994, unnouveau central de 10 000 places est construit. Il est appelé « court A » jusqu'à ce qu'il prenne en1997 le nom deSuzanne Lenglen, ancienne joueuse de tennis française et première star internationale du tennis féminin. L'extension du stade comprend également la construction de sept courts en terre battue supplémentaires, portant le nombre total de courts à 23 (18 courts sur lesquels se déroule le tournoi, et 5 courts d'entraînement), d'un doublegymnase enterré et de 5 courts endur. Le coût de ces travaux, qui ont duré de1992 à1994, s'élève à 230 millions de francs (35 millions d'euros). La superficie du stade est alors de7,9 hectares.
Le changement le plus notable est le réaménagement du court central. Après l'édition1999 du tournoi, les tribunes A et D du court Central sont détruites pour être reconstruites, augmentant le confort mais réduisant la capacité d'accueil du court, qui passe de 16 500 à 15 000 places. Plus de 7 200 m2 de locaux sous la tribune A permettent l'aménagement de grands vestiaires et d'une salle de presse. Les travaux de la tribune D permettent de créer des locaux pour la Fédération qui les utilise pour les opérations de relations publiques des partenaires du tournoi. Deux courts avec tribunes sont construits à la place des courts 5, 6, 7 et 8. Deux restaurants sont créés pour les personnels de l'organisation et des diffuseurs. Unparking est aménagé pour les véhicules techniques. Un nouveau courtno 3 est construit en lieu et place des anciens courtsno 3 etno 4. Estimés à 50 millions d'euros, ces travaux comprennent aussi la transformation du pavillon fédéral en restaurant, « Le Roland Garros ».
En2001, le court central prend le nom dePhilippe Chatrier, joueur de tennis et dirigeant de laFédération française de tennis et de laFédération internationale de tennis pendant de nombreuses années.
Entre2004 et2008, la tribune C, qui n'a pas été modifiée depuis la construction du central en1928, est détruite et reconstruite. La galerie B du court Philippe-Chatrier est rénovée.
Entre1993 et 2008, la Fédération française de tennis a financé 180 000 000 € dans le stade Roland-Garros.
Au début desannées 2010, les Internationaux de France manquent de place sur le stade de Roland-Garros. Avec moins d'une dizaine d'hectares, le site est notoirement plus petit que les sites des autres tournois duGrand Chelem. LaFédération française de tennis envisage plusieurs solutions d'extension du stade ainsi que la relocalisation du tournoi sur un autre site enÎle-de-France.
Un projet d'extension du stade fut finalement proposé par la ville de Paris et la Fédération française de tennis. Ce projet, qui inclut la construction d'un nouveau court dans lejardin des serres d'Auteuil, fut l'objet de vives contestations de la part d'associations et individus engagés au nom de la défense desmonuments historiques jusqu'en 2016. Les travaux sont finalement engagés, permettant l'évolution progressive du stade (les travaux étant menés entre les éditions successives du tournoi) :
Lecourt n°1 a été détruit après l'édition 2019 et un toit mobile posé sur le court Philippe-Chatrier pour l'édition 2020.
Ces projets ont provoqué la colère des riverains, des associations de défense du patrimoine et des élusVerts de Paris[9], qui rappellent que l'arrêté d'inscription mentionne l'ensemble du sol du jardin, ce qui interdit toute nouvelle construction, en particulier celle du fameux stade[10]. Une pétition pour la sauvegarde du jardin en l'état, lancée dès la publication du projet, a reçu plus de 60 000 signatures et le soutien de célébrités commeFrançoise Hardy[11].
Le projet a provoqué de graves divisions dans les rangs de la majorité duConseil de Paris : le chef de file du groupe écologiste,Yves Contassot, s'est ainsi clairement désolidarisé du maire sur cette question[12]. Cette division touche aussi l'opposition municipale, puisque deux élusUMP (David Alphand et Laurence Dreyfuss) s'opposent au projet contre l'avis de leur parti[13]. Malgré cela, lacommission départementale des sites a autorisé la Fédération française de tennis et la Ville de Paris à poursuivre l'étude de leur projet d'extension sur les serres d'Auteuil le. Cet avis a été rendu grâce au soutien inattendu des délégués de l'État à la commission des sites[14]. Cet avis, strictement préliminaire, se contente d'autoriser la FFT à déposer un projet, qui doit encore être approuvé et recevoir un permis de construire.
Afin de pouvoir délivrer ce permis de construire, la Mairie de Paris a entamé une procédure de révision duplan local d'urbanisme. Fin, en rendant son rapport, le commissaire-enquêteur a émis des réserves graves sur le plan conjoint de la municipalité et de la fédération et imposé cinq modifications significatives :
À cette occasion, les élus Verts de la capitale et les associations ont souligné la supposée mauvaise foi de la municipalité qui n'aurait jamais accepté de les entendre ou de considérer leur contre-projet[15].
Face à cette forte contestation, la municipalité fait valoir une série de contre-arguments. Les travaux ne concernent pas les serres de Formigé mais des serres chaudes construites dans lesannées 1980 et les bâtiments en meulière qui se trouvent dans le jardin. Ces serres, décrites comme dénuées d'intérêt monumental, doivent être remplacées par un bandeau de serres qui ceinturerait le futur stade. La qualité de l'architecte,Marc Mimram, auteur notamment de lapasserelle Solférino, et les nouvelles techniques de construction de serres mises en œuvre lors de la restauration duJardin des plantes sont mises en avant. Cette nouvelle disposition des plantes est présentée comme un réel progrès.
Le projet ne prévoit toutefois que 1 700 m2 de nouvelles serres contre les 2 700 qui doivent être détruites[16]. L'Hôtel de ville fait également remarquer que les bâtiments en meulière sont inutilisés en été : l'orangerie ne sert par définition qu'en hiver tandis que les autres bâtiments sont inoccupés depuis le déménagement de la direction des parcs et jardins ordonné par cette même municipalité en2008. Une intense campagne delobbying de la municipalité a complété avec un succès provisoire ce contre-argumentaire[17].
Fin, des associations de protection de l'environnement et de défense du patrimoine —France Nature Environnement (FNE), laSPPEF et l'associationVieilles maisons françaises (VMF) — soutenues notamment par l'ICOMOS paysages, la plus haute instance internationale de protection du patrimoine et du paysage, rattachée à l’UNESCO[18], ont proposé une alternative au projet d'extension consistant à épargner les serres et l'actuel court numéro un en gagnant du terrain par la couverture d'une portion de l'autoroute de Normandie[19]. Ce projet n'a pas retenu l'attention des autorités et l'inquiétude demeurait quant aux perturbations à venir sur ce site classé, dont les plantations vénérables du parc et les collections botaniques rares, parfois centenaires et patiemment adaptées dans ces serres chaudes, constituent un patrimoine fragile en cas de déménagement forcé[20].
ICOMOS considère notamment que le projet de la FFT prévoit des serres qui n'ont pas les caractéristiques techniques nécessaires pour recevoir des plantes fragiles — 10 000 plantes tropicales et subtropicales, dont 38 ont le labelUnion internationale pour la conservation de la nature (UICN) —,« qu'il se réduit à un cache-misère décoratif » et entraînerait de plus la disparition d'une vingtaine d'arbres, dont plusieursarbres remarquables comme lePistachier térébinthe, unMicocoulier de l'espèceCeltis koraiensis et unAilante de l'espèceAilanthus giraldii[21].
Le, le tribunal administratif de Paris annule[22] la délibération du Conseil de Paris qui prévoyait l'extension du stade pour 2016. La décision se fonde sur le fait que, d'une part, le « sol » du site horticole de la Ville est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques et que, d'autre part, la délibération est jugée « illégale », le montant de la redevance de la FFT à la Ville étant « manifestement insuffisant au regard des avantages de toute nature consentis » par la mairie.
La Ville de Paris et la FFT ont immédiatement fait appel[23]. Leur requête a été rejetée par un arrêt de la cour administrative d'appel de Paris en date du[24]. Le, les élus parisiens ont voté une nouvelle convention à signer avec la FFT, intégrant cette fois l'information sur l'inscription du site à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, une hausse de la redevance et le raccourcissement de 99 à 50 ans de la durée de cet accord[25].
Le, le tribunal administratif de Paris a rejeté trois recours déposés par des associations de protection du patrimoine et de l’environnement, qui se disent déterminées à poursuivre leur combat[26].
Le, après arbitrage du Premier ministreManuel Valls,Anne Hidalgo annonce que les permis de construire concernant l'agrandissement ont été signés par la ville de Paris, prévoyant l'aménagement d'un hectare dans le jardin des serres d'Auteuil[27] hors période du tournoi (construction d'un stade de tennis de 5 000 places ceinturé de serres et transformation des bâtiments en meulière classés en espaces dévolus au public, boutiques FFT et bureaux). Durant 9 semaines, le FFT étendra son emprise sur 2 hectares du jardin, transformant le jardin contemporain des serres d'Auteuil en zone de déambulation du public et espaces de montage et démontage du tournoi.
Les permis de construire font l’objet de 7 recours contentieux déposés par des associations de protection de l’environnement et du patrimoine dont 3 déposés par FNE Ile-de-France, la SPPEF, les VMF, auteurs du projet alternatif sur l'A13. Les autorisations ministérielles sont également attaquées devant les juridictions administratives.
Saisi en référé par les héritiers de l’architecte des serres, Jean-Camille Formigé, au nom du « droit d’auteur », le TGI de Paris ordonne fin la suspension des travaux pendant trois mois[28]. Le, le rapporteur public du tribunal administratif se prononce pour « le prolongement de l’arrêt du chantier, prononcé en décembre après l’action de la famille de Jean-Camille Formigé »[29] ; l'affaire est mise en délibéré.
Les derniers recours sont rejetés en 2016, leCourt Simonne-Mathieu d'une capacité de 5000 places, troisième plus grand court que compte l'enceinte sportive, après lecourt Philippe-Chatrier et lecourt Suzanne-Lenglen[30] peut ainsi être construit à l'emplacement d'une partie dujardin des serres d'Auteuil et entrer en fonction à l'occasion del'édition 2019. Par ailleurs, lecourt central est détruit et reconstruit en deux phases : la nouvelle enceinte principale du stade Roland Garros est mise en service en 2019 et le toit rétractable qui la couvre doit être prêt pour 2020[31]. Pour les Internationaux de France 2020, le court circulaire N°1 aura été détruit, remplacé par « le Jardin des Mousquetaires », dont la livraison définitive est prévue pour 2021[31]. Enfin, quatre courts (les quatre principaux : le Chatrier, le Suzanne-Lenglen, le Simone-Matthieu et le court n°14) vont être dotés d'éclairages afin que les parties puissent se poursuivre à la nuit tombante, avec un objectif à terme d’organiser des sessions de nuit comme à l’US Open[31].

| Court | Capacité | Année de construction | Zone |
|---|---|---|---|
| Court Philippe-Chatrier | 15 225 | 1928 / 2020 | Place des Mousquetaires |
| Court Suzanne-Lenglen | 10 056 | 1994 | Le Village |
| Court Simonne-Mathieu | 5 000 | 2019 | Jardin des serres d'Auteuil |
| Court n°14 | 2 200[34] | 2018 | Fonds des Princes |
| Courts n°6 et 8 | 1 146 et 350[3] | 2018 | Le Village |
| Courts n°7 et 9 | 1 146 et 350[3] | 1986 | Le Village |
| Courts n° 2 et 3 | 270[35] | 2020 | Place des Mousquetaires |
| Courts n°4 et 5 | ~360 | 1999 | Place des Mousquetaires |
| Courts n°10, 11, 12 et 13 | 500 et 380[35] | 2019 | Fonds des Princes |
| Courts n°15 et 16 | Entraînement | 2019 | Fonds des Princes |
Construit en 1928, il s'appelait alors « Court Central », il est renommé court Philippe Chatrier en 2001, en hommage àPhilippe Chatrier, ancien président de laFédération française de tennis (FFT) et de laFédération internationale de tennis (FIT), décédé en2000.Jusqu'à l'édition 2018, il pouvait accueillir 14 911 spectateurs[36].
Entre les éditions 2018 et 2019, la quasi-totalité du court est détruite et reconstruite pour permettre au court de recevoir un toit rétractable (installé entre les éditions 2019 et 2020). La capacité est passée de 14 911 sièges à 15 225 et le confort est accru, la largeur du court ayant notamment augmenté de 16 mètres.
Construit en 1994 il peut accueillir 10 056 spectateurs[36]. Il subit une réfection mineure en 2018 et depuis 2024 il dispose d'un toit rétractable.
Construit en 2019, initialement nommé court des serres, il accueille 5 000 places et est situé dans lejardin des serres d'Auteuil.
Construit en 1980 il peut accueillir 3 802 spectateurs[36]. Le court a été démoli après l'édition 2019 du tournoi.
Les transports en commun facilitent l’accès au stade[37] : métro, bus,vélib'.Durant l'événement, un service gratuit de trois lignes soit environ quarante navettes assure le transport du public en continu entre les différentes entrées du stade, les parkings publics et les stations de métro les plus proches du stade. Enfin, deux stations de taxis sont temporairement mises en place pour l'événement.
Les lignes9 et10 du métro s'arrêtent auxstations de métroMichel-Ange - Auteuil etMichel-Ange - Molitor, tandis que la ligne 9 dessert aussi le site à la stationPorte de Saint-Cloud et la ligne 10 à la stationPorte d'Auteuil.
Une dizaine de lignes duréseau de bus RATP et une ligne duréseau de bus du Grand Versailles desservent le site aux différents arrêts situés à proximité, la desserte de certains étant suspendue durant le tournoi.
Enfin, trois stations deVélib' sont situéesrue d'Auteuil et dans l'allée des Fortifications.
En2005, lechef cuisinierMarc Veyrat crée le restaurant « le Roland Garros » dans le Pavillon fédéral en plein cœur du stade, face au court central, une réalisation du designer Miguel Cancio Martins. La carte créée par Veyrat est réalisée par le chef Xavier Rousseau.
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