Ses principaux axes thématiques sont : l’étude politico-historique des droites radicales, en particulier laNouvelle Droite, courant issu de la droite radicale qui a théorisé lamétapolitique (également appelée « gramscisme de droite »), ainsi que l'étude de la mise en pratique de cette stratégie culturelle, lors de tentatives de séduction ou d’entrisme, au sein des sous-cultures notamment. Enfin, ses recherches portent sur les relations entre les sous-cultures comme lesskinheads, en particulier les sous-cultures musicales, comme laculture gabber, lenéopaganisme, l'ésotérisme et les droites radicales européennes, dont laNouvelle Droite et ses dissidences, ainsi que sur le milieu culturel dans lequel baignent les sous-cultures politiques occidentales d’extrême droite, un milieu constitué d’éléments disparates — dont l’ésotérisme est l'un des plus importants — qui forment une protestation contre les savoirs « officiels ». Depuis peu, il s'intéresse aussi à l'écologie politique.
Il écrit dans diverses revues spécialisées et/ou universitaires telles queReligioscope,Journal for the Studies of Radicalism,Le Banquet,Zénon,Politica hermetica,Sociétés etRaisons politiques. Il est un collaborateur régulier du siteFragments sur les temps présents[1],[3].
Chercheur associé augroupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL) duCNRS, il enseigne l'histoire contemporaine et la science politique[4]. Depuis 2014, il est membre de l'Observatoire des radicalités politiques de laFondation Jean-Jaurès[1],[5] et du programme duCentrum für interkulturelle und europäische Studien (CINTEUS), lancé àFulda, sur le développement des mouvements identitaires en Allemagne et en France.
En, il est entendu par la commission d'enquête sur la lutte contre les groupuscules d'extrême droite[7].
En, il explique dans un entretien au journalLe Soir qu'il doute fortement que la déconstruction des « théories » comme celle du« grand remplacement » puisse empêcher leur diffusion[8].
En, il publie une tribune dans le journalLe Monde dans laquelle il analyse comment« l’écologie est devenue un enjeu de l’extrême droite occidentale depuis les années 2000[9]. »
En, il publie une note[10] pour la chaire « Citoyenneté » de Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye dans laquelle il décrit comment« l'extrême droite rêve d'un "monde d’après" raciste » afin de profiter de la pandémie liée auCovid 19[11].
La Musique europaïenne. Ethnographie politique d’une subculture de droite, préface deJean-Yves Camus, Paris, L’Harmattan, 2006(ISBN2-296-01591-3)En appendice : textes de trois entretiens de Stéphane François avec Thierry Jolif,Alain de Benoist etChristian Bouchet.
L'Écologie politique : une vision du monde réactionnaire ? Réflexions sur le positionnement idéologique de quelques valeurs, Cerf, 2012(ISBN9782204097208).
Les Vert-bruns. L'écologie de l'extrême droite française, Le Bord de l'eau,(ISBN978-2-3568-7835-9).
Géopolitique des extrêmes droites : Logiques identitaires et monde multipolaire, Paris, Le cavalier bleu,, 216 p.(ISBN9791031805030,lire en ligne).
Une avant-garde d’extrême droite : Contre-culture, conservatisme radical et tentation moderniste, éditions de la Lanterne,.
La Nouvelle Droite et le Nazisme, une histoire sans fin : Révolution conservatrice allemande, national-socialisme et Alt-Right, éditionsLe Bord de l'eau,, 176 p..
AvecNicolas Lebourg,Histoire de la haine identitaire : mutations et diffusions de l'altérophobie, Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, 2016(ISBN978-2-36424-031-5)