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| Stéphane Bern | |
Stéphane Bern en 2012 lors dumariage de Guillaume de Luxembourg et de Stéphanie de Lannoy. | |
| Naissance | (62 ans) Lyon (France) |
|---|---|
| Nationalité | Française Luxembourgeoise |
| Langue | Français |
| Émissions | Comment ça va bien ! Secrets d'histoire Concours Eurovision de la chanson Visites privées Historiquement vôtre |
| Radio | Europe 1(1992-1997, 2020-2025) France Inter(2000-2011) RTL(2011-2020) Ici(2025-) |
| Chaîne | TF1 TMC Canal+ France 2 France 3 |
| Site web | www.stephanebern.com |
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Stéphane BernÉcouterⓘ, né le àLyon, est unanimateur de radio etde télévision,acteur etécrivainfranco-luxembourgeois.
Passionné par lesfamilles royales et régnantes enEurope, il a présenté plusieursémissions consacrées à l'histoire et aupatrimoine français, qui ont contribué à partir desannées 2000 à en faire une figure majeure dupaysage audiovisuel français. Il est notamment connu pour être l'animateur de l'émission historiqueSecrets d'Histoire depuis 2007.
Par ailleurs, il présente sur l’antenne d’Europe 1 l’émission quotidienneHistoriquement vôtre et commente, pourFrance 2, leConcours Eurovision de la chanson et laversion junior.
Il est également comédien au cinéma, à la télévision et au théâtre.
Le 28 juin 2025, Stéphane Bern arrive sur la plateformeyoutube avec l'agenceIntello.
Né à Lyon le[1],[2], Stéphane Bern est issu de deux lignées dejuifsashkénazes originaires dePologne[3], l'une naturalisée française, l'autre naturalisée luxembourgeoise.
Stéphane est le second fils de Louis Bern (1931-2022[4]), attaché commercial, puis directeur de la communication dans une société pétrolière[5],[6], dont la famille est venue deSieradz (Pologne) enFrance dans l'entre-deux-guerres et s'est installée à Lyon[7].
La famille Bern obtient par naturalisation la nationalité française après la guerre.
Sa mère est Melita Schlanger (1939-1992), interprète[8],[9] et gérante de société[6].
Elle est née à Zurich de parents polonais, Sara Kurtz, née àZurich le 22 mai 1914[10], et Joseph Schlanger[11], commerçant, né àSokołów Małopolski[12].
Sara et Joseph s'installent d'abord àZurich, puis àLuxembourg[13]. Pendant laSeconde Guerre mondiale, alors que leLuxembourg est sous administration civile allemande, la famille subit les persécutionsnazies : son père figure sur la liste des « juifs d'origine polonaise » livrés à laGestapo en 1941[14].
Sara réussit à échapper à l'arrestation, puis à se réfugier avec Melita enSuisse[15]()[réf. nécessaire].
Après la guerre, la famille se reforme à Luxembourg,où Melita étudie les sciences naturelles[réf. nécessaire] au cours des années 1950. Elle rencontre alors le Français Louis Bern, qui l'épouse vers 1960.
Joseph et Sara sont naturalisés luxembourgeois le[16], mais cela ne concerne pas Melita[16], devenue française à la suite de son mariage.
Louis Bern et Melita Schlanger sont tous deux des juifs pratiquants[17].
Ils ont un premier fils, Armand (1962-2022), futurpolytechnicien[5], puis Stéphane en 1963. Ils continuent de résider à Lyon (dans la presqu'île) jusqu'en 1967[5], puis s'installent àNancy (rue Braconnot) jusqu'en 1973, et enfin àParis (quartier duparc Monceau).
En 2018, à l'occasion de l'émissionLe Divan, Stéphane Bern évoque une enfance compliquée avec sa mère, qui manquait de tendresse et était très exigeante, avec elle-même comme avec les autres. Auprès de son père, il trouvait une écoute plus attentive[18]. Cependant, après sa mort en 1992 des suites dudiabète, il crée la fondation Mélita-Bern-Schlanger, dont l'objet est la lutte contre cette maladie.
Stéphane Bern fait ses études secondaires aulycée Carnot[9] et obtient lebaccalauréat[5] (section C) en 1981.
En 1985, il sort diplômé de l'École de management de Lyon[5], mais échoue à l'oral de l'Institut d'études politiques de Paris[19].
Stéphane Bern déclare avoir développé un intérêt pour lamonarchie dès son enfance, en la découvrant au Luxembourg, chez ses grands-parents.« C'était comme un royaume enchanté. J'y ai vécu des moments privilégiés. Là-bas, c’était le rêve, télé, brioches et câlins à volonté, loin de la vie parisienne austère,plaine Monceau, toujours à devoir se tenir à carreau, supporter d’être comparé au frère aîné, un petit génie promis à Polytechnique ».
En promenade devant lechâteau de Colmar-Berg, résidence du couple grand-ducal,il s'incline bien bas[pas clair]. Son grand-père lui envoie des cartes postales représentant les membres de lafamille régnante, qu'il a conservées jusqu'à aujourd'hui. Il admire à la télévisionJoséphine-Charlotte de Belgique, grande-duchesse depuis 1964.
À 12 ans, à l'avènement duroi d'EspagneJuan Carlos, après la mort deFranco[20], il lui écrit des lettres enthousiastes.
Le 30 décembre 1983, il rencontre après lui avoir écrit lecomte de Paris,Henri d'Orléans,ce qui l'a fasciné[pas clair]. C'est son père qui l'accompagne ce jour-là dans la demeure du prétendant orléaniste àChantilly.
Son père, présent lorsque Stéphane est fait membre honoraire de l'ordre de l'Empire britannique par lareine,Élisabeth II le 5 juin 2014, alors qu'elle se trouve à Paris pour lescommémorations du 70e anniversaire dudébarquement de Normandie, déclare à la reine :« Mon fils est fou de vous depuis qu'il est enfant », ce qui la fait rire de bon cœur[21].
Sans s'en tenir à l'admiration extatique, ilprend aussi la mesure du pouvoir de fascination qu'exercent les monarques et de leur utilité politique[pas clair], selon ses propres déclarations.
À propos de sa proximité avec ce milieu particulier, il précise en 1998 :« Je ne suis pas mondain. Je fais toujours en sorte de rester à ma place pour éviter que l'on m'y remette »[22],[23].
De façon plus triviale, son intérêt pour les fastes royaux l'amène à être vers 1980 hôte d'accueil auchâteau de Versailles[24].
De 1985 à 1987, Stéphane Bern estrédacteur en chef du magazineDynastie. En 1987, il collabore au magazineVoici. En 1988, il devient journaliste àJours de France.
Par la suite, il est rédacteur en chef adjoint (rubrique « Événements ») du magazineMadame Figaro[5].
En 2020, il rejointParis Match pour y assurer des récits dans la rubriqueRoyal blog et devient également éditorialiste associé à la rédaction de l'hebdomadaire du groupe Lagardère.

De 1992 à 1997, Stéphane Bern assure une chronique sur les familles royales d'Europe àEurope 1[25]. Ilrejoint ensuite[Quand ?]RTL pour participer à l'émission dePhilippe BouvardLes Grosses Têtes.
En 2000, après avoir participé à l'émission de11 h -12 h 30 deLaurence Boccolini surFrance Inter, il devient animateur et producteur de l'émissionLe Fou du roi, dont les chroniqueurs vedettes sontDidier Porte etDaniel Morin.
Au bout de onze ans, il rejoint RTL à la rentrée 2011 pour animer l'émissionÀ la bonne heure (11 h-12 h 30), dont les chroniqueurs sont pour la plupart issus duFou du roi (Alix Girod de l'Ain,Régis Mailhot,Éric Dussart,Patrice Carmouze,Joëlle Goron, Didier Porte, etc.).
RTL met fin à cette émission à la fin de la saison 2020, au motif d'une audience insuffisante[26]. La collaboration entre l'animateur etRTL s'achève alors, la station ne trouvant pas de place pour le programme envisagé par Stéphane Bern[27].
Le,Le Parisien annonce que l'animateur va rejoindreEurope 1 pour coanimer la tranche 16-18 heures avecMatthieu Noël à partir de la fin août 2020[28]. Ce dernier indique :« On va parler d'histoire avec une vision transversale, en essayant de trouver des liens entre le passé et aujourd'hui […]. Stéphane fera des récits sérieux et j'apporterai une pointe de fiel, du décalage pour le déstabiliser. Peut-être serons-nous amenés aussi à jouer quelques saynètes »[29].
Cette émission, appeléeHistoriquement vôtre, évoque trois personnages d'époques différentes, mais qui ont un point commun inattendu[30]. Il animera seul l'émission pendant la saison 2022-2023, à la suite du départ deMatthieu Noël pourFrance Inter.
À partir de 2023, il animeAu cœur de l'histoire, sur la même station, de 15h à 16h en semaine.
En juillet 2025, il quitteEurope 1 pour rejoindre la matinale du réseauICI pour une chronique quotidienne[31].
Stéphane Bern apparaît pour la première fois à la télévision, à 22 ans, le 30 novembre 1985 dans l'émissionLiberté 3 surFR3. Il est alors le rédacteur en chef du magazine Dynastie[32]. Le 4 janvier 1989, alors âgé de 25 ans et journaliste àJours de France, il débat avecJean-Michel Blanquer surLa Cinq, dans l'émissionDuel sur La Cinq présentée parJean-Claude Bourret, lors du numéro« Faut-il remplacer leprésident de la République en France par unroi ? »[33],[34],[35],[36].
En1994, il débute en tant quechroniqueur surTF1. Il participe sur cette chaîne à des magazines et divertissements : tout d'abord de 1994 à 1996 dansFamille, je vous aime, une émission en deuxième partie de soirée présentée parIsabelle Quenin. De 1995 à 1996, il fait partie des chroniqueurs d'Échos de stars, un magazine présenté parBernard Montiel, au côté d'Hermine de Clermont-Tonnerre, Isabelle Heurteaux et d'Henry-Jean Servat.
De 1996 à 1997, il participe à la version téléviséeLes Grosses Têtes dePhilippe Bouvard, diffusée en première partie de soirée sur TF1, qui connaît autant le succès qu'à la radio. Bern a ainsi l'occasion de mieux se faire connaître du grand public. Cependant, pour son producteurJean-Louis Remilleux, c'est en 1997, alors qu'il intervient devant des millions de Français sur le plateau dujournal télévisé deClaire Chazal pour évoquer lamort de Diana Spencer survenue le 31 août que Stéphane Bern opère une révélation médiatique. De 1997 à 2001 toujours sur TF1, il anime le magazine peopleCélébrités, en deuxième partie de soirée avec tout d'abordAlexandra Bronkers, puisCarole Rousseau ainsi queBenjamin Castaldi, et enfinValérie Bénaïm. De 1998 à 2003, il animeSagas, une émission diffusée en première partie de soirée consacrée auxVIP et aux têtes couronnées[37].
En 2003, il arrive surCanal+ et anime jusqu'en 200520 h 10 pétantes, untalk-show quotidien diffusé entre20 h et21 h, dans lequel sont révélés notamment les artistesFlorence Foresti etStéphane Guillon. De 2005 à 2006, l'émission n'est plus diffusée que le vendredi et le samedi, de19 h à21 h, sous le nomVendredi pétantes etSamedi pétantes.
En 2006, il arrive sur leservice public où, tout d'abord, il s'essaye à l'animation de débat par l'intermédiaire de l'émissionL'Arène de France surFrance 2. Le programme, qui peine à trouver son public et sujet à quelques polémiques, est arrêté en 2007. Stéphane Bern se lance dans d'autres émissions et est, depuis, l'un des animateurs vedettes deFrance Télévisions, notamment avec son émission phareSecrets d'histoire surFrance 3[38],[39]. À partir de janvier 2010, il présente l'après-midi du lundi au vendrediComment ça va bien ! entouré de nombreux chroniqueurs jusqu'à ce qu'en juillet 2016France 2 décide d'arrêter le programme[40]. Il présente par la suiteVisites privées sur la même chaîne, une émission quotidienne tournée dans les réserves duMobilier national. Elle est arrêtée au bout d'une saison faute d'audiences suffisantes et remplacée parAffaire conclue deSophie Davant[41]. Sur la même chaine, il présente occasionnellement en première partie de soirée des émissions consacrées au patrimoine français telles queLe Village/La Maison /Le Jardin /Le Monument / La Ferme préféré(e) des Français, ainsi que des divertissements, des soirées spéciales et des jeux. Il présenteCode promo le dimanche après-midi lors de la saison 2017-2018[42].
Il est également consultant pourFrance 2 lors des retransmissions télévisées des grands événements historiques, comme lafête nationale ou les commémorations du8-Mai ou du11-Novembre. Il a notamment commenté lemariage du prince William et de Catherine Middleton le 29 avril 2011.
Par ailleurs, il commente la finale duConcours Eurovision de la chanson pour laFrance : avecCyril Hanouna pourFrance 3 en 2010, et pourFrance 2 depuis 2015 avec plusieurs personnalités (dontMarianne James). Le, il commente leConcours Eurovision de la chanson junior avec le duoMadame Monsieur, en 2019 avecSandy Heribert etAngelina Nava ainsi qu'en 2020 avecCarla Lazzari.
À partir de 2018, il présente avecLorànt Deutsch le magazineLaissez-vous guider surFrance 2[43]. Du au 15 juin 2019, il présente le samedi à16 h 40 sur France 2 le magazineBons baisers d'Europe avec comme chroniqueurs Abdel Alaoui,Énora Malagré etJulia Molkhou[44].
En 2020, lors du départ deJean-Pierre Pernaut auJournal du 13 h deTF1, il fait partie de la liste des prétendants à son remplacement[45]. Il n'est finalement pas retenu.
En parallèle de ses émissions, il joue également pour la télévision : dans des séries telles queSamantha Oups !. En 2007, il interprète le rôle duchambellan dans une adaptation du conteCendrillon desTrois contes merveilleux (pièce de théâtre filmée dans laquelle jouent les animateurs de France Télévisions, produite parOlivier Minne et diffusée surFrance 2). En 2015, il apparaît dans le téléfilmMerci pour tout, Charles avec notammentCharlotte de Turckheim. En 2018, pourFrance 3, il incarne le rôle principal d'un gendarme dans un téléfilm de la collectionMeurtres à…[réf. nécessaire].
Fin 2019, son nom est annoncé au casting d'un téléfilm produit parMorgane Productions et qui sera tourné en juillet 2020[46]. L'animateur devrait y incarner un militaire[47]. Il devrait également décrocher un rôle dans la saison 4 deL'Art du crime, un téléfilm diffusé surFrance 2[48].
En septembre 2017, il est chargé par le président de la RépubliqueEmmanuel Macron d'une mission de six mois, pour établir une liste des monuments et des bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français. L'animateur déclare faire cette mission bénévolement[49]. Sa nomination suscite à nouveau des critiques de la part de certains historiens, concernant son inexpérience et sa vision orientée de l'Histoire[50], qui redoublent après le tacle adressé aux professionnels du patrimoine par l'animateur[51], ainsi qu'après l'énonciation d'une de ses premières propositions — faire payer l'entrée des cathédrales, idée refusée par l'Église elle-même[52],[53].
En 2017, Stéphane Bern affirme que la loterie nationale avait été créée parFrançoisIer pour financer la construction de châteaux et de bâtiments publics. Certes, le souverain avait lancé cette initiative par un édit de 1539, mais l'animateur ne mentionne pas le fait que celle-ci fut tellement mal gérée que ce fut un fiasco complet. Le prélèvement du roi était excessif, personne ne voulait jouer. Cette loterie n’a rien rapporté et leParlement de Paris a combattu l’idée, refusant d’enregistrer les lettres patentes. Après quelques tentatives, tout fut abandonné et rien ne fut construit[54]. Stéphane Bern, irrité des critiques et remontrances contre ses propositions en faveur du patrimoine, se pose en« victime d’une cabale contre lui » et réplique à ses contradicteurs : dans un message posté le sur son compteTwitter, il explique en avoir« ras le bol des critiques et des insultes de ceux qui ne font rien pour servir leur pays »[55]. Trois mois après avoir reçu sa mission de la présidence de la République, il confie finalement avoir des doutes pour la mener à son terme, évoquant d'un côté le soutien de l'Élysée et de l'autre certains blocages de l'administration duministère de la Culture[56].
Le, laministre de la CultureFrançoise Nyssen présente la mission Bern « Patrimoine en péril » et la publication de la liste des projets retenus. Sur les 2 000 projets qui ont été signalés par les Français, les experts duministère de la Culture et les délégations de laFondation du patrimoine ont analysé 251 projets dits « prioritaires », qui pourront bénéficier dès l'année 2018, des fonds issus du Loto du patrimoine. Parmi eux, 18 projets emblématiques bénéficieront d’enveloppes particulièrement significatives : un parrégion, soit 13 enFrance métropolitaine et 5 enOutre-mer. La première édition de ceLoto du patrimoine a eu lieu le, à l’occasion desJournées européennes du patrimoine[57].
Propriétaire d'une maison sur l’île dePáros enGrèce[58], Stéphane Bern achète en l'anciencollège royal et militaire deThiron-Gardais, mis en vente par leconseil départemental d'Eure-et-Loir, dans le but de le restaurer, de le réhabiliter et de créer un musée consacré auxcollèges royaux de France.
Cet édifice, bâti en 1630 par lesBénédictins de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, est devenu un collège royal militaire en 1776 jusqu'à sa fermeture en 1793 par laConvention.
Stéphane Bern y ouvre un musée[59] et, en 2021, choisit de s'y installer, quittant Paris où il résidait depuis cinquante ans[60].
En, il crée la fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, abritée par l'Institut de France. Cette fondation a créé un prix qui récompense un premier livre en français à caractère historique, publié dans les trois ans précédant l'attribution, et mène une action en faveur du patrimoine.
Après sa mort, la fondation, héritière du collège royal, devra faire vivre le monument[61].
En 2003, lemaire de ParisBertrand Delanoë nomme Stéphane Bern président duconservatoire de musique du9e arrondissement deParis : lecentre international Nadia et Lili Boulanger[62].
Membre depuis sa création en de l'Académie Grévin, dont il est devenu le président en avril 2014 succédant àBernard Pivot, il a inauguré le son double en cire dumusée Grévin, installé à côté de celui de la reineÉlisabeth II duRoyaume-Uni[63].
Il est aussi membre ducercle de l'Union interalliée, et membre des jurys du prixOscar Wilde, du prixHugues Capet, du prix Palatine du roman historique et du prix « Grand Siècle -Laurent-Perrier » (une marque de champagne)[64].
Le 28 et 29 juin 2025, il commente la reconstitution pour les 210 ans de la bataille de Waterloo[65].

En 2005, Stéphane Bern intente un procès au magazineL'Expansion auquel il reproche d'avoir évoqué sonhomosexualité[66]. Il fait soncoming out dans le magazineTêtu en octobre 2009, puis le 6 novembre suivant dans l'émissionVie privée, vie publique présentée parMireille Dumas.
À propos de religion, il affirme :« Je n’ai jamais assumé le fait d’être d'origine juive, ça ne fait pas partie de mon royaume. Ce n'était que des interdits, pour mabar-mitsva, je n'arrivais pas à lire l'hébreu. » Il dit également avoir une« fascination » pour l'Église catholique :« j'aime la pompe, l'encens, vais à lamesse sans communier » mais conclut :« je n'ai pas assez de religion pour en changer »[67].
Il déclare également ne pas apprécier d'être ramené à ses origines et à son homosexualité :« Ma religion, c’est la République, ça veut dire que je pense que chacun a le droit à l’oubli de ses origines et communautés auxquelles il pourrait appartenir. Pour moi, c’est ça, être vraiment républicain. C’est dire je ne vois pas ta couleur de peau, je ne vois pas ton sexe, je m’en fous. Tu es là. Tu as les mêmes droits que moi »[17].
En août 2017, il pose dansParis Match avec son compagnon, Lionel, qui travaille dans les nouvelles technologies. Il a auparavant vécu en couple pendant plus d'une décennie avec Cyril Vergniol, un architecte d'intérieur, qui est resté un ami[61].
Stéphane Bern possède aussi la nationalitéluxembourgeoise depuis 2017[68].
Le, à l'occasion de la Marche des Fiertés, il officialise sa relation avec Yori Bailleres, fondateur du club de rencontresLe Cercle de Socrate[69].
En décembre 2021, Stéphane Bern, installé à Paris depuis une quarantaine d'années, quitte son appartement situé dans le quartier dePigalle pour s'installer enEure-et-Loir, où il a racheté en 2013 un ancien collège royal et militaire[70],[71],[72]. Le, il met en vente aux enchères une grande partie de ses meubles et objets de collection afin de restaurer sa nouvelle propriété[73].
Le, il annonce la mort de son frère Armand, à l'âge de 59 ans[74].
Depuis toujours de convictionroyaliste, Stéphane Bern entre à 18 ans à laNouvelle Action royaliste, mais en est exclu en 1999[75],[76] pour avoir rendu compte dansLe Figaro de la dilapidation de l'héritage ducomte de Paris[77]. Au fil de ces années, il tisse cependant un réseau parmi les familles royales européennes[37].
Il est par ailleurs membre duconseil d'administration de laFondation Saint-Louis, qui met à la disposition de l'État des biens ayant appartenu autrefois à la famille d'Orléans. Il fut aussi présent au mariage deJean d'Orléans,duc de Vendôme (considéré par ses partisans comme ledauphin de France), avecPhilomena de Tornos y Steinhart àSenlis.
Dans un entretien au journalLibération en 2016, il reconnaît au sujet de son émission phareSecrets d'histoire que les audiences contribuent à motiver des choix éditoriaux favorisant les sujets royaux, mais il estime que ces derniers doivent servir d'embrayeurs d'intérêt pour l'Histoire dans sa diversité, parlant de « devoir citoyen » :
« On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Si vous voulez toucher 5 millions de personnes, vous ne pouvez pas faire de la dialectique historique. Je suis persuadé que ce qui rend l’histoire accessible, c’est que vous retrouvez les passions humaines, l’amour, le sexe, le pouvoir et l’argent. Les gens ont besoin de s’identifier. C’est juste une porte d’entrée mais j’ai conscience que c’est parcellaire[17]. »
De 1999 à 2001, Stéphane Bern est conseiller municipal du9e arrondissement deParis (à la suite de la démission d'un conseillerRPR ; le maire de cet arrondissement estGabriel Kaspereit, un ami de son père)[78]. Il termine son mandat déçu par cette équipe et, en conséquence, décide de soutenirJacques Bravo, la tête de liste socialiste de cet arrondissement[79].
Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il est annoncé parmi les personnalités attendues à un meeting de soutien au candidatEn marche,Emmanuel Macron, le 17 avril à Bercy[80]. Sur le plateau deC à vous le, soulignant qu'il« ne prend jamais position en raison de son attachement au service public », Stéphane Bern indique qu'Emmanuel Macron est un ami mais qu'il ne s'est jamais rendu à un de ses meetings[81]. Il a toutefois été membre de la « cellule culture » du candidat pendant sa campagne[82]. Il est présent à la brasserieLa Rotonde, où le candidat fête sa qualification pour le second tour[83].
Lors de la campagne pour lesélections régionales de 2021 en Île-de-France, Stéphane Bern s'est rendu sur invitation du candidat écologisteJulien Bayou auprès des opposants au projet d'aménagement de la partie centrale de l'île Seguin àBoulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Le projet prévoit la construction d'un jardin de 15 000 mètres carrés, avec 123 500 mètres carrés de bureaux, dont une tour de 96 mètres et 6 500 mètres carrés de commerces. Il se positionne pour « la préservation d'un chapelet d'îles sur la Seine [à] absolument protéger ». Il estime aussi qu' « il y a eu beaucoup de projets au fil du temps sur cette île qui n'ont pas abouti, comme celui de Pinault, [et qu'on] va se retrouver avec des bureaux alors que le télétravail est plus que jamais mis en avant, c'est un manque de vision sur l'avenir »[84].
En février 2024, il annonce être candidat aux élections municipales partielles de sa commune,Thiron-Gardais, enEure-et-Loir, qui interviennent après la démission du maire sortant[85]. Il est élu au conseil municipal le 17 mars 2024 avec 97,3 % des suffrages exprimés[86].
En 2013, Stéphane Bern signe lemanifeste intitulé« Aumariage pour tous, nous disons oui »[87], déclarant que cette position n'est pas liée au fait qu'il soitgay (d'ailleurs, il n'envisage pas de se marier), revendiquant plutôt« le droit à l'indifférence »[88].
Il dénonce également le double langage deJean-François Copé, alors président de l'UMP, qui participe auxmanifestations françaises contre lemariage homosexuel en 2013 tout en s'y étant déclaré, selon lui, favorable à titre privé[89],[90].
Le, Stéphane Bern est l'invité principal de la première de l'émissionLes Recettes pompettes (adaptation de l'émission québécoise homonyme), diffusé surYouTube et présentée parMonsieur Poulpe. L'émission déclenche une polémique, du fait de son concept (« Ici, on fait à manger et on boit de l’alcool »)[91].
L'historienGuillaume Mazeau, spécialiste de laRévolution française, souligne que les intervenants de l'émissionLaissez-vous guider du consacrée à laRévolution française, Stéphane Bern etLorànt Deutsch, sont connus pour leurs positions royalistes[92],[93]. D'autres historiens dontSophie Wahnich, spécialiste de ce thème et directrice de recherche auCNRS, relèvent des biais idéologiques dans le programme[92],[94],[95]. Simultanément,Alexis Corbière, député deLa France insoumise, regrette dans le magazineMarianne que le point de vue républicain n'ait pas une place plus grande[96].
Le, Stéphane Bern, aux côtés duprésident de la RépubliqueEmmanuel Macron, présente une version contestée par les historiens de l'ordonnance de Villers-Cotterêts, qui impose simplement en 1539 le français dans les documents officiels à la place du latin, et non pas le français comme langue unique du royaume de France[97],[98],[99]. Il faut en effet attendre laRévolution française et l’abbé Grégoire, dans lerapport Grégoire du, sous laConvention nationale, pour que l'initiative de la généralisation de la langue française soit prise[100].
Le, il se prononce contre l'utilisation depseudonymes sur les réseaux sociaux (une pratique souvent assimilée à une forme d'anonymat). Interrogé sur la réussite médiatique de la décennie, il déclare :« Twitter ! […] C'est devenu l'une des premières sources d'information du public.A contrario, c'est aussi un déversoir de haine. Il serait temps que l'anonymat soit levé. Je veux bien me faire critiquer mais qu'au moins Sérotonine62 ou Antitout24 daignent le faire à visage découvert ! »[101].
Interrogé au sujet du déboulonnage des statues de certains personnages historiques en 2020, il se déclare opposé à ce type de pratique[102] et de manière plus générale à lacancel culture[103].
Dans la même lignée, il se déclare inquiet face à la difficulté d'organiser certaines commémorations en France comme lebicentenaire de la mort de Napoléon Ier :« Napoléon s’inscrit dans le prolongement de la Révolution, et surtout, il est le concentré des contradictions de son temps. […] Napoléon est l’une des grandes victimes françaises de lacancel culture à l’américaine, ce mouvement qui consiste à critiquer sans connaître, à condamner sans savoir. J’estime que, plutôt qu’être jugé, il mérite d’être étudié. Il nous laisse tant que son œuvre mérite d’être regardée avec recul, sans aduler ni blâmer »[104].
Stéphane Bern a pris position contre l'installation d'éoliennes. Confirmant cette prise de position, il écrit une tribune le dansLe Figaro[105], accusant la ministre de la Transition écologique,Barbara Pompili :« Mme Pompili contrevient à la loi écocide qu'elle fait voter en se rendant coupable de destruction d'un patrimoine naturel, d'atteintes à la biodiversité, d'artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles… car, en fin de compte, les éoliennes fonctionnent seulement 25 % du temps ». Il ajoute que« les éoliennes terrestres ou maritimes sont responsables d'un drame écologique en ruinant la biodiversité ». Cette prise de position est remarquée pour l'approximation de certaines de ses affirmations[106].
En 2017, dans une vidéo de l'association L214, Stéphane Bern présente les images tournées dans un élevage de 138 000 poules pondeuses. Il soutient ainsi l'interdiction totale de l'élevage en cage[107].
Depuis 2015, aux côtés deÈve Ruggieri etRobert Hossein, il prête sa voix à la narration du vaste spectacleLe Fabuleux Noël du château de Maintenon, qui retrace l'ascension deMadame de Maintenon, l'épouse secrète deLouis XIV[113].
En 2019, il visite en exploration nocturne lechâteau de Maintenon avec lesvidéastes Florian Henn, Julien Aubrée et François Calvier de la chaîneMamytwink, passionnés d'histoire et férus d'exploration de lieux abandonnés et historiques. La vidéo sera publiée surYouTube sous le nom :Exploration nocturne d’un château avec Stéphane Bern[114],[115].
Stéphane Bern apparaît dans une vidéo du Youtubeur Cyprien postée le 18 juillet 2023, intituléeLe mashup des jeux vidéos. Il y incarne un personnage du jeu vidéoAssassin's Creed, tout en reprenant certains codes de son émissionSecrets d'Histoire[116].

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