Fondée en 1967 sous le nom desDallas Chaparrals, la franchise fait partie des onze équipes à disputer la première saison deAmerican Basketball Association (ABA), ligue concurrente de la NBA. Lors de la fin d'activité de l'ABA, la franchise fait partie des quatre équipes à rejoindre la ligue concurrente. Elle devient la première de ces quatre équipes à remporter un titre NBA, lors de l'édition de1999, avec son duo d'anciens numéro un de ladraft[Note 1]David Robinson etTim Duncan. Les joueurs remportent un deuxième titre en2003 avec le soutien deTony Parker etEmanuel Ginóbili. Le trio Duncan/Parker/Ginóbili remporte trois nouveaux titres en2005,2007 et2014, et s'incline en finale lors de l'édition de2013. Ces cinq titres NBA sont obtenus sous la direction deGregg Popovich.
De lasaison 1999-2000 à2016-2017, les Spurs ont remporté au moins 50 matchs chaque saison, établissant un record de 18 saisons consécutives à 50 victoires ou plus[2]. Au cours de lasaison 2018-2019, les Spurs ont égalé un record NBA pour le nombre de participations consécutives en playoffs NBA au nombre de 22[3].
La franchise est créée en1967 sous le nom deChaparrals de Dallas, en même temps que l'ABA, ligue concurrente de laNBA. Mais l'intérêt de la ville pour son nouveau club de basket est faible. Durant la saison 1970-71, le club est même renommé enChapparals du Texas, pour se donner une dimension régionale, en évoluant également dans les villes texanes deFort Worth et Lubbock. Ce changement est un échec et les Chapparals retournent àDallas pour la saison 1971-72[4].
Les résultats sportifs sont moyens : après avoir échoué aux portes des finales lors de la saison inaugurale, les Chapparals sont éliminés quatre saisons de suite au premier tour desplayoffs, et manquent lesplayoffs pour la première fois de leur histoire en 1972-1973 (la ligue ne comptant que dix clubs, seule la plus mauvaise équipe de chaque division n'est pas qualifiée)[4].
La franchise est alors revendue pour être relocalisée àSan Antonio, et renommée enSpurs de San Antonio (lesÉperons de San Antonio)[5]. Le rouge, blanc et bleu des Chapparals est abandonné au profit du noir et argent qui sont aujourd'hui encore les couleurs du club.
Les Spurs, en étant la seule franchise d'une ligue majeure de la ville, vont enfin réussir à attirer le public[5]. Menés par le futurHall of FamerGeorge Gervin, acquis en cours de saison au cours d'un échange avec lesSquires de la Virginie[6], et secondé parJames Silas, les Spurs terminent leur première saison régulière disputée à San Antonio avec un bilan de 45 victoires et 39 défaites, obtenant ainsi une place pour lesplayoffs. Cette première saison parvient à convaincre BJ Reds McCombs et les autres copropriétaires de mettre un terme à la période d'essai de trois ans qu'ils avaient négociée lors du rachat du club[6],[Note 2].
Les Spurs, grâce à un jeu attractif, et d'excellents résultats sportifs, ont de nombreux fans. Grâce à un bon nombre de spectateurs, les résultats financiers sont bons, au contraire de la plupart des autres franchises de l'ABA, les Spurs sont perçus comme une solide équipe de l'ABA[7]. En1976, quand l'ABA fait faillite, les Spurs sont récupérés par laNBA avec trois autres équipes (lesNuggets, lesPacers, et lesNets)[7]. Toutefois, ces franchises doivent payer un droit d'entrée de 3,2 millions de dollars[8] pour rejoindre la NBA. Elles doivent de plus s'associer pour payer 3,2 millions de dollars à chacun des propriétaires de deux autres franchises de ABA, lesColonels du Kentucky et lesSpirits of St. Louis[8]. Le propriétaire de ces derniers, Ozzie Silna, reçoit seulement 3 millions de dollars, mais négocie un contrat préalable à la décision de la NBA sur le choix des franchises : celui-ci lui permet de toucher chaque année, tant que la NBA existe, une compensation de la part des quatre franchises choisies égale à un septième des droits de télévision[9].
En dépit du scepticisme des spécialistes qui doutent des chances de succès des équipes issues de l'ABA, et de contraintes imposées par la NBA aux anciennes franchises de ABA — impossibilité de recruter les joueurs des autres franchises ABA lors d'une draft de dispersion et non-accès aux retombées des droits de télévision[10] — les Spurs vont prouver leur valeur dès leurpremière saison NBA avec un honorable bilan de 44 victoires pour 38 défaites. Pour sa première saison, la franchise dispute lesplayoffs, s'inclinant au premier tour face auxCeltics de Boston sur unsweep[Note 3],[11].
Durant lasaison suivante, les Spurs terminent en tête de division centrale avec 52 victoires et 30 défaites. Ils s'appuient surGeorge Gervin qui dispute le titre de meilleur marqueur au joueur desNuggets de DenverDavid Thompson, la décision entre les deux joueurs se faisant lors de la dernière journée, Thompson inscrivant 73 points puis Gervin inscrivant plus tard dans la journée 63 points pour obtenir le titre[12]. Lors desplayoffs, les Spurs s'inclinent en demi-finale de conférence sur le score de quatre à deux face auxBullets de Washington. De nouveau champions de division en1978-1979, avec un bilan de 48 victoires et 34 défaites, ils s'imposent quatre à trois face auxSixers de Philadelphie puis s'inclinent sur le même score en finale de conférence, de nouveau face à Washington.
Le début desannées 1980 continue sur le même rythme que la fin des années 1970 : le bilan en saison régulière avoisine souvent les 50 victoires, mais les Spurs sont battus en finales de conférence par lesRockets de Houston en1981, puis par lesLakers de Los Angeles en1982 et1983.
Après la saison 1984-1985,George Gervin, la star des Spurs, sur le déclin, est transféré àChicago[13] : son départ marque la fin d'une ère commencée onze ans plus tôt avec le déménagement à San Antonio.
Les quatre saisons à venir seront les pires de l'histoire du club : le bilan est de 115 victoires pour 215 défaites. Les chutes d'audience font même du club un candidat potentiel au déménagement vers une nouvelle ville. Néanmoins, les mauvais résultats assurent aux Spurs le premier choix de ladraft de1987 avec lequel ils sélectionnent un pivot très prometteur :David Robinson. Mais les Spurs doivent attendre deux ans avant que Robinson ne puisse intégrer l'équipe, ce dernier devant finir son cursus à l'US Navy[14].
Robinson rejoint finalement les Spurs pour la saison 1989-1990, et est à l'origine de la renaissance du club. Aidé parTerry Cummings, fraîchement arrivé, etSean Elliott, troisième choix de la draft1989, les Spurs vont réaliser la meilleure progression sur une seule saison de l'histoire de la NBA, en remportant 56 matchs, soit 35 de plus que la saison précédente[15]. David Robinson, avec 24 points et 12 rebonds de moyenne, est nomméNBA Rookie of the Year, meilleur débutant de l'année, en étant le premier depuisRalph Sampson en 1984[16] à être nommé à l'unanimité. L'aventure s'arrête au septième match du second tour desplayoffs (aussi appelé séries éliminatoires dans certains pays francophones), où les Spurs chutent contre les futurs finalistes, lesTrail Blazers de Portland, sur le score de quatre à trois lors d'une série où ils s'inclinent à deux reprises en prolongation : défaite 138 à 132 après deux périodes supplémentaires lors de la cinquième rencontre, défaite 108 à 105 en prolongation lors de la manche décisive[17].
Tim Duncan, grand artisan des titres texans. Ancien capitaine de l'équipe des Spurs qui est maintenant coach adjoint
Malgré les bons résultats, les Spurs ne dépassent pas le second tour desplayoffs. L'entraîneurLarry Brown est alors remplacé durant la saison 1991-92 par Bob Bass[18] qui assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison. Pour la saison 1992-93, c'est Jerry Tarkanian, l'ancien entraîneur de l'université de Nevada Las Vegas, qui est nommé[19]. Mais l'expérience est très rapidement un flop, et après 20 matchs pour un bilan de 9 victoires et 11 défaites, il est remplacé parJohn Lucas, entraîneur débutant qui s'est constitué une solide réputation au sein de la ligue en aidant plusieurs joueurs à suivre leur réhabilitation après condamnation pour usage de drogue[20]. Sa première saison est satisfaisante en dépit d'une élimination au second tour face auxSuns de Phoenix.
La saison suivante, les Spurs sont éliminés au premier tour desplayoffs par leJazz de l'Utah, Lucas est limogé et laisse sa place àBob Hill[21]. Durant l'intersaison, Sean Elliott est transféré àDétroit pour l'excentrique et controverséDennis Rodman[22]. Toutefois, cet apport est alors accueilli favorablement par Robinson qui vante les qualités de guerrier Rodman, celui-ci pouvant aussi libérer Robinson des tâches plus obscures, rebonds ou écrans, pour se focaliser sur son jeu offensif[22]. C'est ainsi que la moyenne de points de Robinson est de 28,1 lors de cette saison contre des moyennes de 23,2 à 25,6 points lors des quatre saisons précédentes[22].
La saison 1994-95 est la meilleure de l'histoire des Spurs : ils remportent 62 rencontres, tandis que David Robinson est élu meilleur joueur de la saison régulière, devantShaquille O'Neal[23]. Favoris pour le titre, les Spurs sont finalement battus en finales de conférence par lesRockets de Houston, seulement sixième en saison régulière.Hakeem Olajuwon surclasse totalement David Robinson[24]. Rodman, bien qu'étant le meilleur rebondeur de la NBA depuis1992, est trop difficile à gérer pour son entraîneur : il est finalement "donné" auxBulls de Chicago en échange de Will Perdue.
La saison 1995-96 se solde une nouvelle fois par un excellente bilan (59 victoires) suivi d'une déception enplayoffs (défaite au second tour face au Jazz de l'Utah). Et contre toute attente, les Spurs vont s'enfoncer durant la saison 1996-97 : ils accumulent une cascade de blessures, dont celle de leur joueur majeur David Robinson lors d'un match de présaison. Après seulement 18 rencontres, 3 victoires et 15 défaites[25], Bob Hill est limogé. Il est remplacé quelques heures avant le retour sur les parquets de Robinson parGregg Popovich, alors manageur général et ancien assistant des Spurs du temps de Larry Brown, ce remplacement étant alors très controversé en raison de la simultanéité entre les deux événements[26]. Robinson rechute peu après et est ensuite absent pour le reste de la saison. Les Spurs ne remportent que 20 matchs, soit le pire bilan de l'histoire du club, seulement deux ans après avoir établi son record de victoires. Avec le troisième plus mauvais bilan de la ligue, les Spurs remportent à la loterie le premier choix de la draft[27] : ils sélectionnent lors un ailier fort surdoué :Tim Duncan[28].
Duncan s'affirme dès sa première saison comme l'un des meilleurs joueurs de la ligue : il est nomméNBA Rookie of the Year et est élu dans laAll-NBA First Team, devenant le neuvième débutant à terminer dans le premier cinq, le précédent étantLarry Bird[29]. L'entente avec Robinson est parfaite, et l'équipe réalise la meilleure progression d'une équipe NBA lors d'une saison régulière par rapport à la saison précédente : les Spurs passent de 20 victoires 62 défaites à 56 victoires et 26 défaites[28]. Malgré cette association, les Spurs sont de nouveau battus par le Jazz en demi-finales de conférence sur le score de quatre à un[30].
Avec l'addition de vétérans tels queMario Elie etJerome Kersey, les Spurs remportent 37 victoires pour 13 défaites dans la saison 1998-99 raccourcie à 50 matchs à cause duLock-out, fermeture de la ligue décidée par les propriétaires, le désaccord entre ceux-ci et les joueurs portant essentiellement sur lesalary cap et sur laLarry Bird exception[31]. Les Spurs sont inarrêtables enplayoffs et accèdent à la finale de la NBA en ne perdant qu'un seul match. Face auxKnicks de New York, classés huitième de leur conférence, et diminués par l'absence dePatrick Ewing, les Spurs remportent leur premier titre de champion en cinq manches[32].
La saison 1999-2000 est gâchée par une blessure de Tim Duncan au ménisque à quelques matchs du début desplayoffs, où les Spurs sont éliminés par lesSuns de Phoenix[33].
Les années 2000, et la formation du Big Three (2000-2009)
Les saisons 2000-01 et 2001-02 sont similaires : après avoir remporté 58 matchs en saison régulière, les Spurs sont éliminés par les futurs champions, lesLakers de Los Angeles, quatre à zéro en finale de conférence en 2001, quatre à un en demi-finale de conférence en 2002. Le club réalise néanmoins un bon coup en sélectionnantTony Parker en28e position de ladraft2001, qui devient rapidement le meneur titulaire de l'équipe[34]. Lors de cette dernière saison, Tim Duncan obtient le titre deNBA Most Valuable Player, meilleur joueur de la saison[35].
À l'entame de la saison 2002-03, David Robinson annonce qu'il effectue sa dernière saison avant de prendre sa retraite[36]. Cette année est aussi la toute première où les Spurs jouent dans leSBC Center[37]. L'équipe est bien équilibrée entre un secteur intérieur imposant représenté par les tours jumelles Duncan, Robinson et des joueurs extérieurs efficacesStephen Jackson,Bruce Bowen, meilleur pourcentage pour le tir à trois points sur la saison[38]. De plus l'ArgentinEmanuel Ginóbili, signé pendant l'été2002 après avoir été sélectionné par San Antonio lors de ladraft de 1999, s'avère déjà efficace avec 7,6 points en 20 minutes 7 de moyenne. Tony Parker continue son éclosion et l'équipe remporte 60 matchs, propulsée par Tim Duncan qui est élu meilleur joueur de la saison[39]. Après avoir éliminé Phoenix sur le score de quatre à deux, ils mettent un terme à une série de deux échecs consécutifs enplayoffs face aux Lakers en s'imposant sur le même score. Ils éliminent ensuite les Mavericks pour se qualifier pour les Finales NBA. Opposés auxNets du New Jersey,ils remportent finalement la série sur le score de quatre à deux[40]. Duncan, auteur d'un triple double lors de la sixième rencontre avec 21 points, 20 rebonds et 10 passes, est nomméNational Basketball Association Finals Most Valuable Player Award, meilleur joueur des finales[40]. David Robinson prend sa retraite sur un titre de champion, le deuxième de sa carrière.
En 2003-2004, les Spurs sont bien partis pour remporter un second titre d'affilée, après une saison à 57 victoires, troisième bilan de la ligue. Après une victoire quatre à zéro face auxGrizzlies de Memphis et avec des victoires dans les deux premières manches de la demi-finale de conférence les opposant aux Lakers, ces derniers mettent un terme à une série en cours de dix-sept victoires consécutives[41]. La cinquième manche est particulièrement connue par la manière dont le vainqueur est désigné : Tim Duncan, malgré une grosse défense deShaquille O'Neal qui l'empêche de voir le panier, réplique à Kobe Bryant pour donner l'avantage à son équipe à quatre dixièmes de seconde de la fin du match. Toutefois, la victoire revient aux Lakers qui inscrivent le panier de la victoire parDerek Fisher qui tire dès la réception de la balle sur la remise en jeu effectuée dans le demi-terrain des Spurs[41].
En 2004-2005, avec la signature deBrent Barry, en provenance deSeattle, deNazr Mohammed, acquis en cours de saison contreMalik Rose et deGlenn Robinson, signé comme agent libre à la fin de la saison régulière, les Spurs terminent à la deuxième place de la conférence Ouest avec 59 victoires. Après avoir successivement éliminé lesNuggets de Denver, Supersonics de Seattle etSuns de Phoenix, les Spurs accèdent à la finale de la NBA face au champion en titre : lesPistons de Détroit. Après les quatre premières rencontres entre les deux derniers champions NBA, le score est de deux à deux. Les Spurs semblent prendre un avantage décisif en s'imposant sur le score de 96 à 95 à Detroit lors du match suivant grâce à un panier à trois points décisif deRobert Horry lors de prolongation[42]. Les Pistons empêchent les Spurs de célébrer le titre NBA dès la rencontre suivante en s'imposant dans le Texas 95 à 86 mais les Spurs remportent la septième manche, toujours à domicile, sur le score de 81 à 74[43]. Tim Duncan remporte son troisième titre de MVP des finales.
Les dirigeants parviennent encore à renforcer l'équipe pour la saison suivante :Robert Horry prolonge pour trois ans[44] puis les Spurs signent deux vétéransAll-Star,Nick Van Exel en provenance dePortland etMichael Finley deDallas[45]. La franchise des Spurs termine la saison avec un bilan de 63 victoires pour 19 défaites, s'offrant ainsi la première place de la conférence Ouest devant Dallas. Seuls les Pistons de Detroit, à l'Est, présentant un meilleur bilan avec une victoire de plus. Toutefois, la revanche annoncée entre ces deux franchises n'a pas lieu : les Spurs, après une victoire quatre à deux plus difficile que prévu face aux Kings de Sacramento, s'inclinent lors du deuxième tour face aux Mavericks de Dallas, deuxième bilan de la conférence mais classés en tant que tête de série numéro quatre de la conférence[46]. Cette série s'avère l'une des plus serrée de l'histoire, avec cinq des sept rencontres se terminant avec un écart de deux points ou moins, dont deux dont la décision se fait en prolongation[47]. C'est ainsi que la manche décisive se termine sur le score de 119 à 111 après une prolongation obtenue parDirk Nowitzki[48].
Après un bon début de saison 2006-2007, suivi par une période moins fructueuse, les Spurs enchaînent de bons résultats après leAll Star break dont une série d’invincibilité de treize rencontres[49]. Finalement San Antonio termine à la troisième place de la conférence Ouest, avec un bilan de 58 victoires et 24 défaites. Enplayoffs, les Spurs, après une défaite lors de la première rencontre les opposant aux Nuggets de Denver deCarmelo Anthony, remportent les quatre matchs suivants pour conclure la série. L'opposition lors de la demi-finale de conférence entre les Spurs et les Suns de Phoenix s'avère équilibrée avec un score de deux à deux après quatre matchs. Le quatrième match de cette série, remporté par les Suns sur le parquet de San Antonio sur le score de 104 à 98[50], s'avère déterminant pour la suite de la série :Amar'e Stoudemire etBoris Diaw écopent d'un match de suspension pour s'être levé du banc et avoir pénétré sur le terrain au moment de l'altercation[50],[Note 4] après une faute grossière du joueur des SpursRobert Horry surSteve Nash, suivie d'une légère altercation. Horry prend deux matchs de suspension pour ce geste. San Antonio reprend l'avantage du terrain le match suivant après une victoire 88 à 85 dans une ambiance très chaude à Phoenix puis l'emporte 114-106 pour clore la série (4-2)[51]. En finale de conférence, les Spurs s'imposent facilement face auJazz de l'Utah sur le score de quatre à un. San Antonio se qualifie pour sa quatrième finale en neuf ans.
En finale de la NBA, les Spurs sont opposés auxCavaliers de Cleveland qui disputent pour la première fois de leur histoire les Finales NBA. Grâce à un très bon trio Duncan - Ginóbili - Parker, San Antonio remporte les deux premiers matchs à domicile (85-76 et 103-92). Le match trois disputé à Cleveland est marqué par de grosses défenses de part et d'autre : San Antonio l'emporte 75-72, soit le deuxième plus faible total de l'histoire (147) pour un match de finale de la NBA après Fort Wayne - Syracuse (145) en 1955 et à égalité avec San Antonio-New York en 1999[52]. Les Spurs remportent la finale de la NBA en réalisant unsweep (4-0), et Tony Parker est éluNBA Finals Most Valuable Player, meilleur joueur des Finales NBA[53].
Durant la saison 2007-2008, les Spurs finissent troisièmes de la conférence Ouest pour un bilan de 56 victoires et 26 défaites. Les Spurs s'appuient toujours autant sur leur trio composé de Ginóbili, Parker et Duncan. Lesplayoffs débutent face aux Suns de Phoenix emmenés par Steve Nash,Shaquille O'Neal et Amar'e Stoudemire. Ils l'emportent 4-1 et se donnent le droit d'affronter lesHornets de la Nouvelle-Orléans au deuxième tour. Ils l'emportent quatre à trois dans cette série très serrée grâce à la victoire glanée lors du dernier match se disputant à La Nouvelle-Orléans[54]. Cependant, en finale de conférence, ils s'inclinent 4-1 face auxLakers de Los Angeles emmenés par le trioKobe Bryant (élu meilleur joueur de la saison régulière),Pau Gasol etLamar Odom[55].
Peu avant la Draft 2009 de la NBA, les Spurs se séparent de trois de ses vétérans, Bruce Bowen, Kurt Thomas, et Fabricio Oberto, pour obtenir des tours de draft, choisissant notammentDeJuan Blair en trente-sixième position, sa petite taille pour un intérieur et ses problèmes de ligaments ayant découragé les autres franchises[56]. Les Spurs sont handicapés par des blessures, Tony Parker est absent à vingt-six reprises, et terminent à la septième place de la saison régulière[57]. Après avoir éliminé Dallas en six rencontres, les Spurs sont éliminés sur unsweep par les Suns[57].
Pour lasaison 2010-2011, lesSpurs déjouent les pronostics des observateurs qui annoncent leur déclin. Ils font la course en tête de la conférence Ouest emmenés par Manu Ginóbili, qui retrouve une place auNBA All-Star Game 2011, disputé en compagnie de Tim Duncan. Ils bénéficient des bonnes prestations deDeJuan Blair, sélectionné au deuxième tour de la draft 2009. Malgré une très bonne saison régulière (61 victoires pour 21 défaites) ce qui leur permet de finir premier de la conférence Ouest, ils échouent dès le premier tour desplayoffs face auxGrizzlies de Memphis en six matchs. Les médias américains mettent alors en avant l'âge avancé de l'équipe pour expliquer cette élimination rapide. Ladraft 2011 sonne l'arrivée aux Spurs deKawhi Leonard, drafté en quinzième position par lesPacers de l'Indiana, puis transféré aux Spurs via un échange incluant notammentGeorge Hill.
LesSpurs confirment les résultats de la saison précédente en finissant premier de la conférence Ouest de lasaison 2011-2012. Cette saison est récompensée par le deuxièmeRed Auerbach Award, trophée récompensant l'entraîneur NBA de l'année, obtenu par Gregg Popovich[58]. Les Spurs débutent lesplayoffs par unsweep, quatre victoires à zéro, face auJazz de l'Utah, puis s'imposent de la même manière en demi-finale de conférence face auxClippers, devenant la douzième équipe de l'histoire à remporter deux séries deplayoffs consécutives sans encaisser la moindre défaite, et la première depuis plus d'une décennie et les troissweeps réalisés en 2000-2001 par lesLakers[59]. Lors de la première rencontre de la finale de la conférence Ouest les opposant auThunder d'Oklahoma City, lesSpurs enchaînent par une dix-neuvième victoire consécutive[60] et le lors du match 2, lesSpurs gagnent encore portant leur nombre de victoires consécutives à 20, battant ainsi le record des Lakers de Los Angeles de 19 victoires en2001[61],[Note 5]. Toutefois, Kevin Durant et ses coéquipiers remportent les quatre matchs suivants pour se qualifier pour les Finales NBA[62].
Avec cinquante-huit victoires et vingt-trois défaites lors de lasaison 2012-2013, les Spurs terminent au deuxième rang de la conférence et au troisième rang de la NBA. Ils se qualifient de nouveau pour les Finales NBA après avoir balayé les Grizzlies de Memphis. Les trois joueurs de l'équipe ayant remporté le dernier titre de la franchise six ans auparavant, Duncan, Parker, Ginóbili, sont toujours présents. Les Spurs arrivent en finale avec un bilan de 12-2 lors desplayoffs, avec unsweep contre les Lakers de Los Angeles, puis une victoire sur le score de 4 à 2 contre les Warriors de Golden State. Lors du troisième match des Finales les opposant auHeat de Miami, ils réalisent la meilleure performance de l'histoire des Finales NBA avec 16 tirs à trois points réussis[63], le précédent record étant de 14 tirs primés. Ils remportent ce match avec 36 points d'écart, soit le troisième plus grand écart de l'histoire pour un match des finales[64]. Ils s'inclinent finalement lors du match décisif des Finales, disputé sur le parquet de Miami, après avoir frôlé remporter le titre lors de la sixième rencontre cinq points d'avance à vingt secondes de la fin du temps réglementaire. Les Spurs échouent finalement en prolongation sur le score de 103 à 100, malgré un match important de Tim Duncan qui réussit 30 points et 17 rebonds[65]. Le match décisif est très serré, le score étant de 90 à 88 en faveur des floridiens à deux minutes de la fin, mais Miami s'impose finalement sur le score 95 à 88 pour remporter un deuxième titre successif,LeBron James remportant le titre de MVP des finales[66].
Les Spurs s'assurent de la première place à l'Ouest lors de lasaison 2013-2014, terminant également avec le meilleur bilan de la ligue. Celui-ci est du en partie en restant invaincu sur le mois de mars et une série de dix-neuf victoires consécutives[67], plus grande série de l'histoire de la franchise, le record de celle-ci datant de dix-sept ans avec dix-sept victoires[68]. Après un premier tour conclu lors de la septième et ultime rencontre face aux Mavericks de Dallas, ils s'imposent lors du tour suivant face aux Trail Blazers de Portland par quatre victoires à une, obtenant ainsi le droit de participer pour la troisième fois consécutive à la finale de sa conférence, et la neuvième fois depuis 1997, première saison de Tim Duncan[69].
Les Spurs semblent à la fin d'un cycle et Popovich confirme un remaniement important de l’effectif. Le transfert réussi du All-StarLaMarcus Aldridge permet toutefois à San Antonio de faire revenir ses deux vétérans Tim Duncan et Manu Ginobili, de resigner Danny Green et d'attirerDavid West. Malgré les départs de Cory Joseph, Marco Belinelli, Tiago Splitter ou Aron Baynes, les Spurs 2015-2016 ont fière allure et ont avant Noël le deuxième meilleur bilan de la ligue[73]. Le, les Spurs battent lesRockets de Houston après avoir compté jusqu'à 31 points d'avance et atteignent ainsi leur50e victoire de la saison, un stade atteint pour la17e fois de suite, inégalé en NBA[74]. Le, ils concèdent leur première défaite à domicile de la saison face aux Golden State Warriors sur le score de 92 à 86, passant ainsi à côté de devenir la première équipe NBA invaincue à domicile. Par ailleurs, ils terminent la saison avec un bilan de 67-15, meilleur bilan de leur histoire, et deuxième meilleur bilan de la saison derrière les Warriors. Au premier tour des play-offs NBA 2016, ils sweepent les Memphis Grizzlies (4-0).
En, le club recrutePau Gasol. Le, dans un communiqué de presse laconique, la figure légendaire des Spurs qu'est Tim "The Big Fundamental" Duncan (40 ans) annonce sa retraite après 19 années passées au sein du Club. Il est alors le joueur avec le meilleur PER en playoffs avec un indice de 24,3 (devant Michael Jordan ou LeBron James), révélant l'impact monumental de sa présence dans la construction des succès des Spurs au cours de ces deux dernières décennies.
Lors de la saison 2017-2018, les Spurs, contraints de jouer quasiment toute une saison sans leur franchise playerKawhi Leonard, vivent alors une saison semée d'embuches. Cette année sera une année plutôt sombre par rapport à d'habitude. Le retour de leur superstar restera incertain et maintes fois repoussé, ce dernier devant revenir en Novembre puis[77], ne jouera finalement que 9 petits matchs de toute la saison, en fin Décembre et début.Kawhi Leonard n'est d'ailleurs pas le seul blessé durant la saison régulière,Tony Parker ne reviendra qu'en fin, soit plus de 6 mois après sa blessure[78], ce dernier se fera placé sur le banc après quelques matchs, une page tournante dans sa carrière faisant désormais de lui, le meneur remplaçant des Spurs[79]. Ces mêmes Spurs, alors emmenés parLaMarcus Aldridge, joueur star de l'équipe en l'absence de Kawhi Leonard, parviennent de nouveau à se qualifier en post-saison avec 47 victoires pour 35 revers, arrachant alors tant bien que mal une7e place, dans une course aux playoffs intense à l'Ouest. Cependant, ils s'inclineront face à des Warriors bien trop déterminés au Premier Tour, 4 victoires à 1[80].
Une fois cette fameuse saison 2017-2018 clôturée,Tony Parker, à la plus grande des surprises, figure de la mène des Spurs, signe auxHornets de Charlotte ; ce qui met donc fin à la probabilité de le voir jouer de nouveau, avec le logo de l'éperon sur le maillot[81].
À la suite de tout cela, quelques jours après,Manu Ginóbili, joueur emblématique des Spurs annonce officiellement sa retraite le, à 41 ans et après 16 saisons jouées sous ces mêmes couleurs texanes[83]. Le départ et l'arrivée d'un très grand nombre de joueurs au sein de l'effectif, marquent le début d'une nouvelle ère du côté de San Antonio...
Période de transition et reconstruction (2018-2023)
Après une nouvelle non-qualification en playoffs lors de la saison2020-2021 qui se solde par une élimination auplay-in tournament contre lesGrizzlies de Memphis, les Spurs se séparent pendant l'été de leurs vétéransDeMar DeRozan,Rudy Gay etPatty Mills (ainsi queLaMarcus Aldridge, coupé pendant la saison 2020-2021) et semblent se reconstruire autour deDejounte Murray qui deviendraall-star pour la première fois de sa carrière en février 2022. Pendant l'intersaison, les Spurs draftent au premier tour l'arrière canadienJoshua Primo et font signer l'ailierDoug McDermott ainsi que l'ailier fortZach Collins. Pendant cette saison2021-2022, alors que les Spurs tentent d'accrocher une place auplay-in tournament,Gregg Popovich devient l'entraîneur le plus victorieux de l'histoire de la NBA avec 1336 victoires[90].
Le 16 mai 2023, San Antonio remporte la loterie pour ladraft 2023[94] et la franchise sélectionne l'intérieur FrançaisVictor Wembanyama (Metropolitans 92), attendu depuis plusieurs mois comme premier choix[95].
Le début de lasaison 2023-2024 est tout aussi difficile. Les Spurs établissent un nouveau record de franchise avec 18 défaites consécutives[96],[97]. À la fin de la saison, les Spurs finissent avec le même bilan que l'année passée, malgré le fait que Victor Wembanyama montre déjà de belles promesses et soit élu rookie de l'année à l'unanimité[98].
En, Popovich subit unaccident vasculaire cérébral. Il est remplacé à titre intérimaire parMitch Johnson[99]. En, les Spurs annoncent que Popovich ne reviendra pas entraîner lors de la saison 2024-2025[100]. En, les Spurs annoncent la fin de sa carrière d'entraîneur. Mitch Johnson est nommé entraîneur titulaire[101]. Le 26 octobre 2025, les Spurs dressent une bannière au plafond de leur salle rendant ainsi hommage à Gregg Popovich avec un clin d'œil à son nombre de matches gagnés en saison régulière (1390), un record[102].
Depuis queNike fournit l'ensemble des tenues aux équipes de NBA, en 2017, les maillots« domicile » et« extérieur » ont été remplacés par une collection plus fournie, pouvant servir aussi bien en déplacement qu'à domicile, portant les noms« association »,« icon »,« statement » et« city », et pour certaines équipes en plus une version« classic » reprenant le design d'anciens maillots. Les équipes qualifiées pour lesplayoffs 2019 se sont vues dotées d'une tenue supplémentaire, dénommée« earned ».
Le SBC Center (aujourd'hui appelé Frost Bank Center)
La première salle où évolue la franchise à San Antonio est laHemisFair Arena, salle de 16 000 places[103]. Durant la dernière année de la ABA, des fuites au plafond nécessitent de faire évoluer les règles du jeu lors d'une rencontre contre lesPacers de l'Indiana : les joueurs sont interdits de toute pression défensive en dehors de la ligne à trois points. De même, les contre attaques sont interdites. Enfin l'horloge n'est pas interrompue lors des arrêts de jeu afin de récupérer le retard occasionné par cette fuite[104]. La salle fait l'objet de travaux en 1977 : le conseil municipal de San Antonio accorde une subvention de 4 millions de dollars pour surélever le plafond, ce qui contribue à augmenter la capacité de la salle de 6 000 places[104]. La dernière rencontre disputée par les Spurs dans cette salle est la sixième rencontre de la demi-finale de conférence opposant les Spurs auxSuns de Phoenix, rencontre perdue sur le score de 102 à 100 et qui élimine les Spurs[104]. Au total, les Spurs disputent 893 rencontres de saison régulière ouplayoffs[103].
Les Spurs rejoignent ensuite l'Alamodome, salle de grande taille dont le but est d'attirer une franchise de laNational Football League, NFL, à rejoindre la ville[103]. La première rencontre voit les Spurs s'incliner sur le score de 91 à 85 face auxWarriors de Golden State le. Finalement, en 1999, la décision de construire une nouvelle salle est prise. Elle doit être financée à 50 % par les Spurs, avec 28,5 millions, le reste provenant de capitaux privés[103].
La nouvelle salle est baptiséeSBC Center la sociétéSBC Communications ayant acheté le nom de la salle pour 41 millions de dollars sur vingt ans. La salle devient ensuiteAT&T Center avec le rachat de la société parAT&T[104]. La franchise des Spurs joue pour la première fois au sein de celle-ci le. Lors de sa première saison, les Spurs jouent à vingt-et-une reprises à guichet fermé, pour une moyenne de 17 950 spectateurs sur la saison[104]. En, l'AT&T Center est renommé Frost Bank Center dans le cadre d'un partenariat avecFrost Bank(en)[105].
David Robinson, Tim Duncan etVictor Wembanyama partagent tous les trois, en plus du statut defirst pick, le titre deNBA Rookie of the Year, remporté respectivement en1990,1998 et2024[109], que remporte égalementStephon Castle en2025. Robinson et Wembanyama font également partie de la courte liste des joueurs ayant reçu cette distinction à l'unanimité[110].
Robinson et Duncan ont également été désignés plusieurs fois dans le premier cinq de la NBA,All-NBA First Team, en 1991, 1992, 1995, 1996 pour Robinson, et 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2007, 2013 pour Duncan. Un troisième joueur des Spurs obtient des places dans le premier cinq NBA :George Gervin en 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982. Robinson et Duncan obtiennent également des nominations dans les deuxième et troisième cinq de la NBA, et Gervin obtient deux places dans le deuxième cinq. D'autres joueurs sont présents dans ces équipes de l'année :Alvin Robertson en 1986, et Tony Parker, en 2012, 2013 et 2014, sont présents dans le deuxième cinq de la ligue. Ce dernier est également présent dans le troisième cinq en 2009, son coéquipierManu Ginóbili obtenant deux places en 2008 et 2011[111]. Dans les équipes de débutants,Greg Anderson en 1988,Willie Anderson en 1989, David Robinson en 1990, Tim Duncan en 1998, Tony Parker en 2002,Gary Neal en 2011 et Kawhi Leonard en 2012 figurant dans laNBA Rookie First Team etSean Elliott en 1990, Manu Ginóbili en 2003 etDeJuan Blair figurent dans le deuxième cinq des débutants en 2010[112].
Alvin Robertson en 1987, David Robinson en 1990, 1993, 1995, 1997, 1998, Dennis Rodman en 1995, Tim Duncan en 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2007, 2008 etBruce Bowen en 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 figurent dans leNBA All-Defensive First Team. Certains de ces joueurs sont également désignés dans le deuxième cinq défensif, Alvin Robertson en 1986, 1988, 1989, David Robinson en 1991, 1992, 1994, 1996, Dennis Rodman en 1994, Tim Duncan en 1998, 2004, 2006, 2009, 2010, 2013, Bruce Bowen en 2002, 2003 et Kawhi Leonard en 2014[113].
Cependant,Bruce Bowen a accepté de laisser àLaMarcus Aldridge, son célèbre numéro 12 (numéro avec lequel il joue actuellement)[121].
Maillots retirés
La franchise des Spurs de San Antonio compte onze joueurs introduits auHall of Fame : il s'agit deCliff Hagan, introduit en 1978 et joueur desChaparrals de Dallas, ancien nom de la franchise, de 1967 à 1973.George Gervin, introduit en 1996, joue aux Spurs de 1974 à 1985.Artis Gilmore évolue cinq saisons avec les Spurs de 1982 à 1987, et est introduit au Hall of Fame en 2011.David Robinson, qui effectue toute sa carrière avec les Spurs de 1989 à 2003, est honoré en 2009.Dennis Rodman, joueur des Spurs de 1993 à 1995, est honoré en 2011.Moses Malone, qui dispute sa dernière saison NBA sous le maillot des Spurs, est honoré en 2001.Dominique Wilkins, honoré en 2006, est joueur des Spurs lors d'une seule saison, en 1996-1997.Tim Duncan qui évolue toute sa carrière à San Antonio de 1997 à 2016 y est introduit en 2020.Manu Ginóbili joueur des Spurs de 2002 à 2018 est quant à lui introduit en 2022. Enfin,Tony Parker à San Antonio de 2001 à 2018 etPau Gasol aux Spurs de 2016 à 2019 sont tous deux introduits en 2023[122].
Dix-huit entraîneurs différents dirigent la franchise depuis ses débuts. Le premier estCliff Hagan lors de la saison 1967-1968, sous le nom de Chaparrals de Dallas. Depuis 2025, l'entraîneur en poste estMitch Johnson.Gregg Popovich (1997-2025) est l'entraîneur qui compte le plus de saisons à la tête du club avec vingt unités après la saison 2015-2016.Bob Bass occupe le poste à quatre reprises, et six entraîneurs ne restent qu'une seule saison ou moins,Rex Hughes n'occupant le poste que lors d'une seule rencontre.
Gregg Popovich, seul entraîneur de la franchise à remporter un titre NBA, il en compte cinq, remporte à trois reprises le titre d'entraîneur de l'année,NBA Coach of the Year[125].
Lesgeneral manager de la franchise sont : Max Williams, de 1967 à, cumulant avec le poste d'entraîneur depuis 1969, puis Bob Briner jusqu'en, Jack Ankerson jusqu'en, John Begzos jusqu'en, Bob Bass jusqu'en, occupant durant cette période à deux reprises le rôle d'entraîneur, en 1980 puis 1984,Gregg Popovich jusqu'en.RC Buford occupe désormais le poste[127].
Président depuis 1996, Peter Holt cède la présidence deSpurs Sports & Entertainment, qui possède les Spurs, lesStars (WNBA), leRampage (AHL Hockey), lesSpurs d'Austin (NBA D-League) et leSan Antonio FC (soccer), à son épouseJulianna Hawn Holt qui détenait autant d'actions que son mari et jouait déjà un rôle important aux Spurs et dans SS&E[128],[129].
Gregg Popovich est l'un des pionniers dans la recherche de joueurs qui ne sont pas issus du basket-ball universitaire américain. En 1988, alors qu'il est assistant deLarry Brown, il convainc les dirigeants de sa franchise de lui permettre de se rendre en Europe afin d'essayer d'y trouver de nouveaux talents[130]. Le YougoslaveŽarko Paspalj sera alors recruté par les Spurs, ce recrutement s'avérant toutefois un échec.
↑Ladraft est aussi appelée repêchage par les francophones d'Amérique du Nord, en particulier au Québec.
↑Lors des négociations pour le rachat du club, un accord est basé sur une location du club pour trois saisons, avec déménagement de la franchise à San Antonio. Au bout de ce délai, les futurs propriétaires du club peuvent décider de ne pas l'acheter et la franchise retournerait alors à Dallas.
↑Le terme desweep désigne une série deplayoffs perdue sans avoir remporté la moindre victoire.
↑Le règlement de la NBA prévoit une suspension automatique d'une rencontre pour toute entrée d'un joueur sur le parquet en cas d'incident.
↑Le nouveau record de victoires établi par lesSpurs est le record pour une série de victoires dont les rencontres se font en saison régulière puis enplayoffs. Le record de la série la plus longue est de 33 par les Lakers lors de lasaison NBA 1971-1972.
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.