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Sport

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Pour l’article ayant un titre homophone, voirSpore.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSport (homonymie).

Exemples de sports :escrime,athlétisme,rugby à XV etcyclisme.

Lesport, mot d'usage récent (XIXe siècle) dans la langue française, est une activité codifiée, organisée et institutionnalisée, pratiquée individuellement ou collectivement, donnant lieu à des formes structurées d’entraînement, de compétition ou de performance, qu’elle implique un effort physique direct, une habileté motrice ou une maîtrise technique.

Le sport, qui ne peut être dénommé ainsi avant leXIXe siècle (gymnastique, exercice physique, voir Pociello, C.Sociologie du sport, 1983), est unphénomène presque universel dans le temps et dans l'espace humain. LaGrèce antique, laRome antique,Byzance, l'Occidentmédiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance de pratiques physiques. Certaines périodes sont surtout marquées par desinterdits.

100 et 110 mètres haies.
Terrain de Rugby auStade de France.

Définitions

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Discobole grec -IIe siècleapr. J.-C.
Jeu de paume à Paris auXVIIe siècle.
Les championnats du monde de canoë à Vaxholm, en Suède, en 1938.

Le terme de « sport » a pourracine le mot devieux françaisdesport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit »[1]. Antérieurement il peut être rattaché au latinportus, comme dans transport, export, import, déporter, déport, etc., qui désignait simplement un port, un lieu de passage marin. En traversant laManche,desport se mue en « sport » et évacue de son champ la notion générale deloisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques et mentales. La langue allemande admet aussi le terme « sport » et sa définition anglaise en 1831 ; la France en fait usage pour la première fois dès 1828[2], mais à ce moment-là il est essentiellement associé aux courses de chevaux et aux paris sur ces courses de chevaux (Cf. le journal Le Sport). La frontière entre jeux et sports n'est pourtant pas très claire. LaFédération française des échecs fondée en1921 reçoit ainsi un agrément sportif duMinistère de la Jeunesse et des Sports en2000, mais uniquement parce qu'elle était une fédération « associée » auCNOSF[3]. Certaines pratiques traditionnelles posent également problème : sport ou jeu ? La question reste encore ouverte.

Le sport moderne se définit par quatre éléments indispensables :

Ces piliers qui mettent surtout en avant l'organisation des différentes disciplines sportives n'excluent nullement les pratiques comme le sport-loisir, le sport-aventure, le sport-santé, lesport scolaire ou l'éducation physique et sportive. Si la compétition est prédominante, il existe toutefois d'autres formes de pratique mettant plutôt en avant le plaisir, la santé, l'éducation ou l'épanouissement[4].

LeConseil de l'Europe propose ainsi la définition suivante dans sa « Charte européenne du sport » (article 2.1) (2001) : « On entend par « sport » toutes formes d'activités physiques qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en compétition de tous niveaux »[5].

Histoire

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Article détaillé :Histoire du sport.

Débat historiographique

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La question de l'histoire du sport bute sur un débat qui oppose deux thèses.

Pour un courant de pensée, le sport est un phénomène universel, qui a toujours existé et partout sous des formes très diverses. Ce serait un « invariant culturel » (selon les termes de Frédéric Baillette, enseignant et directeur de la revueQuasimodo). Cette thèse est notamment soutenue en 1991 par le médecin françaisJean-Paul Escande (Les avatars du sport moderne, in Ardoino, Brohm,Anthropologie du sport, Perspectives critiques, 1991)[6]. Cette thèse est implicitement soutenue par ceux qui parlent de « sport antique », de « sport médiéval », etc. Le médiéviste américainCharles Homer Haskins est le premier historien à utiliser le terme de « sport » dans le cadre d'une étude portant sur le Moyen Âge dans son livreThe Latin Litterature of Sport (1927). Au début duXXIe siècle,Wolfgang Decker (Institut d'Histoire du Sport de l'École Supérieure du Sport de Cologne) etJean-Paul Thuillier (directeur du Département des Sciences de l'Antiquité à l'École normale supérieure) estiment que : « contrairement à ce que l'on estime souvent, le sport n'est pas né àOlympie, pas plus qu'il ne s'est éteint dans l'Attique ou lePéloponnèse. L'Égypte nous offre de nombreuses scènes sportives, entre autres de lutte, dès leIIIe millénaire avant notre ère, et les Romains, héritiers desÉtrusques sur bien des points et en particulier dans ce domaine, ont peut-être créé le sport moderne, avec ses spectacles de masse, ses clubs puissants et ses enjeux financiers colossaux »[7].

Pour un autre courant de pensée, le sport est un phénomène apparu à un moment précis de l'histoire et dans un contexte particulier : au sein de l'élite sociale de l'Angleterre industrielle duXIXe siècle. Cette thèse est notamment développée en 1921 par l'écrivain allemand Heinz Risse (Soziologie des Sports, Berlin, 1921 etSociologie du sport, Presses universitaires de Rennes, 1991) qui estime qu'« il est erroné de regarder le passé avec nos modes de pensée actuels et d'imaginer que les pratiques qui ressemblent à celles que nous connaissons peuvent se rapporter à cette appellation "sport" »[6]. Cette thèse est notamment soutenue par l'historien françaisRoger Chartier et par les sociologuesNorbert Elias[8],[6] etPierre Bourdieu[9],[10]. En 2000, l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu'« il y a une coupure très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc de performance). Le record et la performance expriment une vision du monde qui est profondément différente entre les Grecs et les modernes. La culture du corps est différente. Pour les Grecs, cette culture est rituelle, culturelle, d’inspiration religieuse, pour les modernes, le corps est une machine de rendement »[11].

À travers l'exemple des joutes auXVe siècle en France et en Espagne,Sébastien Nadot avance dans sa thèse intituléeJoutes emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France, 1428-1470 (soutenue à l'EHESS en 2009) que l'on peut effectivement parler de sport auMoyen Âge et que la plupart des historiens confondent la notion de naissance avec celle de démocratisation du sport quand ils évoquent son apparition seulement à partir duXIXe siècle[12]. Mais une autre façon de résoudre la question est de forger la notion de « sport moderne » pour distinguer ce phénomène d'autres pratiques historiquement attestées. Dans une étude, une équipe de l'UFR-STAPS de l'université de Bourgogne estime ainsi en 2004 que « Le sport moderne […] renvoie à l’idéologie deCoubertin, caractérisée par la compétition, la performance, l’entraînement dans des structures institutionnelles (fédérales et scolaires) afin de lutter contre l’oisiveté et les risques de dégénérescence psychologique et physiologique de l’homme »[13]. Cette notion de « sport moderne » est exposée par l'historien américainAllen Guttmann dansFrom Ritual To Record, The Nature of Modern Sports (1978). Auteur notamment deSports: The First Five Millennia, Guttmann ne renonce pas à l'emploi du mot « sport » de l'Antiquité à nos jours.

Histoire

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Selon l'interprétation large de la notion, le sport est un phénomène universel dans le temps et dans l'espace humain, et, pour reprendre une maximebyzantine, « les peuples sans sport sont des peuples tristes »[14]. Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait l'histoire du sport depuis l'origine : duprofessionnalisme audopage, dessupporters aux problèmes d'arbitrage.

Femmes pratiquant différents sports, mosaïque de laVilla romaine du Casale, au sud de laSicile (Italie).
Dames chinoises jouant aucuju (dynastie Ming).

LaGrèce,Rome,Byzance, l'Occidentmédiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, donnent tous une importance au sport. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits concernant le sport, comme c'est le cas enGrande-Bretagne duMoyen Âge à l'époque Moderne. Interrogée sur la question, la Justice anglaise tranche ainsi en 1748 que le cricket n’est pas un jeu illégal[15]. Ce sport, comme tous les autres, figurait en effet sur des édits royaux d'interdiction régulièrement publiés par lesmonarques britanniques duXIe au XVe siècle. En 1477, la pratique d'un « jeu interdit » est ainsi passible de trois ans de prison[16]. Malgré l'interdit, la pratique perdure, nécessitant un rappel quasi permanent à la règle.

Détail duCycle des mois : Les chasseurs dans la neige (janvier), dePieter Brueghel l'Ancien, 1565, où l'on distingue diverses activités sportives et ludiques sur la glace.
Calcio florentin, joué sur la place Santa Croce deFlorence, Italie (en Italie, de nos jours, le « calcio » est le football). Pietro di Lorenzo Bini (ed.),Memorie del calcio fiorentino tratte da diverse scritture e dedicate all'altezze serenissime di Ferdinando Principe di Toscana e Violante Beatrice di Baviera, 1688.

Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducationhumaniste duXVIe siècle. Les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle.Pythagore était un brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand championMilon de Crotone. LaRenaissance redécouvre les vertus éducatives du sport et, deMontaigne àRabelais en passant parGirolamo Mercuriale, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent le sport dans l'éducation (relire par exempleGargantua). Chaque époque a eu son « sport-roi ». L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de lacourse de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des « stars » adulées par les foules dans tout l'Empire romain. Letournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode enOccident entre leXIe et leXIIIe siècle (il ne faut pas confondre letournoi et lajoute équestre, version très allégée du tournoi)[17]. La violence du tournoi cause sa perte, d'autant que lejeu de paume s'impose dès leXIIIe siècle et jusqu'auXVIIe siècle comme le sport roi en Occident. Ce jeu de raquettes embraseParis, laFrance puis le reste du monde occidental. LeXVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, descourses hippiques qui s'imposent comme le sport roi desXVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques fut âprement disputée car le nombre des sports structurés augmente spectaculairement dès la fin duXIXe siècle. Lefootball devient ensuite et reste encore aujourd'hui (2018) l'incontestable sport « numéro un » sur la planète.

Jeune samouraï et femmes pratiquant le tir à l'arc (moitié d'un diptyque),Utagawa Toyokuni, Japon, entre 1798 et 1802.
Des joueurs de pétanque, entourage d'Adriaen Brouwer,XVIIe siècle.

Au-delà de ce tableau général coexistent des nuances régionales parfois très marquées. Ainsi, lefootball tient une place secondaire dans les pays de l'ancienempire britannique. En revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, dutennis auhockey sur gazon en passant par lerugby et lecricket. Le cricket a ainsi le statut national dans des pays comme l'Inde ou lePakistan. De même, l'Amérique du Nord a donné naissance à plusieurs sports, lehockey sur glace et lebasket-ball au Canada, lebaseball et lefootball américain auxÉtats-Unis, parvenant ainsi à échapper à la vague du football (appelésoccer en Amérique du Nord). EnFrance, le sport roi de la fin duXIXe siècle est lecyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe dufootball, entre les deux guerres mondiales. Lerugby n'est pas parvenu à mettre fin à la domination de ces deux sports, freiné par une implantation trop régionale.

La partie de croquet,Édouard Manet, 1873.

La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable, il est une des composantes de lamondialisation[18]. Une fédération internationale comme laFIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger sa mise en application à la planète entière. Certains ont donc pu estimer que le sport proposerait ainsi un premier modèle demondialisation réelle.

À l'inverse de cette structure centralisée, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment auxÉtats-Unis. LaNBA a des règles particulières distinctes de celles de laFédération internationale de basket-ball, sauf pour lesJeux olympiques pour lesquels c'est la FIBA qui est chargée des épreuves. Lebaseball américain illustre encore plus fortement cette décentralisation : les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée desWorld Series -Ligue américaine etLigue nationale - ne suivent pas les mêmes règles du jeu.

Typologie : les disciplines sportives

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Classification ordinaire

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La liste suivante regroupe les sports les plus connus, classés par catégories usuelles. D'autres sports pourraient compléter cette liste. Certains sports peuvent appartenir à plusieurs catégories. La présence des catégories « sports mécaniques » et, plus récemment, « sports cérébraux » dans cette liste, longtemps contestée, se justifie par les qualités communes aux sports physiques qu'ils demandent, pratiqués à haut niveau de compétition, comme en particulier la concentration ou l'endurance.

La plupart de ces sports ont leur équivalent pour les personnes handicapées : leshandisports.

Athlétisme

Sports collectifs

Sports de force

Sports mécaniques

Sports de raquette

Sports avec animaux

Sports anciens

Sports gymniques et artistiques

Cyclisme

Arts martiaux

Sports de combat

Sports de glace

Sports de plein air et de nature

Sports aériens

Épreuves combinées

Sports de précision

Sports nautiques

Sports de glisse

Sports cérébraux

Autres sports

Classification en référence aux Jeux olympiques

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Article détaillé :Sports olympiques.

LesJeux olympiques sont une compétition internationale qui regroupe une sélection de disciplines sportives. Ainsi, il est possible de classer les sports entre ceux qui sont inscrits aux Jeux olympiques, dits « Sports olympiques » et ceux qui le sont pas.

Un sport ne peut être olympique que s'il fait partie d'une fédération internationale reconnue par leComité international olympique (c'est-à-dire qui répond à de multiples critères de sélection très stricts). Celles-ci sont alors divisées en trois groupes :

  • les fédérations internationales parmi lesquelles au moins un des sports dont elles ont la gouvernance se trouve inscrit au programme des jeux olympiques d'été (ASOIF,Association of Summer Olympic International Federations) ;
  • les fédérations internationales parmi lesquelles au moins un des sports dont elles ont la gouvernance se trouve inscrit au programme des jeux olympiques d'hiver (AIOWF,Association of International Olympic Winter Sports Federations) ;
  • les fédérations internationales reconnues par leComité international olympique n'ayant actuellement aucun des sports dont elles ont la gouvernance aux programme des jeux (ARISF,Association of IOC Recognised International Sports Federations).

Les sports olympiques actuels furent tous inclus au programme des jeux à un moment spécifique de l’histoire, au cours d'une décision commune prise entre le CIO et les fédérations internationales. Une fois qu'un sport a été désigné comme sport olympique, il ne peut plus être retiré des programmes des jeux (mais le nombre d'épreuves qui composent ce sport peut être revu à chaque édition des jeux), sauf si la fédération internationale qui dirige ce sport est radiée de la liste ASOIF ou AIOWF auquel cas tous les sports qui dépendent d'elle sont radiés du programme (comme ce fut le cas après les jeux de Pékin en 2008 pour la fédération de baseball-softball, laWBSC).

D'autres sports peuvent devenir olympiques à l'avenir sous trois conditions :

  • soit le CIO décide d'augmenter le nombre d'épreuves pour l'une des éditions, et un nouveau sport est proposé par une fédération afin d'occuper un certain nombre de ses épreuves (rentrant ainsi en concurrence avec les sports olympiques dont les fédérations internationales souhaitent inscrire plus d'épreuves aux jeux) ;
  • soit le CIO décide de radier une fédération des listes ASOIF ou AIOWF et propose à d'autres fédérations de proposer de nouveaux sports à la place ;
  • à partir des jeux de Tokyo en 2020, le CIO propose pour toutes les futures éditions des jeux d'été que des sports additionnels soient rajoutés au programme juste pour le temps de l'olympiade à venir, le tout au choix de la ville organisatrice. Un sport peut ainsi devenir olympique le temps d'une édition des jeux (où plusieurs si la fédération gouvernant ce sport parvient à la placer dans différents futurs jeux).

Si la candidature d'un nouveau sport d'une fédération ARISF est acceptée, la fédération internationale en question prend aussitôt le statut de ASOIF ou AIOWF, même si cette dernière n'a pas pu imposer aux jeux tous les sports dont elle a la gouvernance (dans le cas des fédérations contrôlant plusieurs sports différents). Une fédération déjà ASOIF ou AIOWF qui disposerait de sports non olympiques sous sa gouvernance peut également poser leur candidature pour de futurs jeux.

Le tableau ci-dessous présente par ordre alphabétique les sports olympiques et les sports non olympiques par fédérations reconnues par le CIO.

Liste des sports par fédérations
Sports olympiques d'été actuels et leurs fédérations respectives (ASOIF)
Sports olympiques d'hiver actuels et leurs fédérations respectives (AIOWF)
Sports anciennement où provisoirement olympiques et leurs fédérations respectives
  • WBSF :Baseball (sport olympique de 1992 à 2008 puis sport olympique provisoire en 2020)
  • IFSC :Escalade (sport olympique provisoire à partir de 2020 et jusqu'en 2024)
  • ICC :Cricket (sport olympique en 1900)
  • WCF (en) :Croquet (sport olympique en 1900, sport dont la fédération internationale n'est plus reconnue par le CIO)
  • FIL :Crosse (sport olympique de 1904 à 1908)
  • IHF :Handball à onze (sport olympique en 1936, sport disparu au sein de l'IHF et remplacé par l'actuelHandball)
  • Jeu de paume (sport olympique en 1908, sport ne disposant pas aujourd'hui de fédération internationale pour l'encadrer, et donc non reconnu par le CIO)
  • Jeu de raquettes (sport olympique en 1908, sport ne disposant pas aujourd'hui de fédération internationale pour l'encadrer, et donc non reconnu par le CIO)
  • WKF :Karaté (sport olympique provisoire en 2020)
  • UIM :Motonautisme (sport olympique en 1908)
  • IBU :Patrouille militaire (sport olympique en 1924, sport disparu au sein de l'IBU et remplacé par l'actuelBiathlon)
  • FIPV :Pelote basque (sport olympique en 1900)
  • FIP :Polo (sport olympique en 1900, puis en 1908, puis de 1920 à 1924 et en 1936)
  • Roque (sport olympique en 1904, sport ne disposant pas aujourd'hui de fédération internationale pour l'encadrer, et donc non reconnu par le CIO)
  • WR :Rugby à XV (sport olympique en 1900, en 1908 et de 1920 à 1924)
  • WS :Skateboard (sport olympique provisoire à partir de 2020 et jusqu'en 2024)
  • WBSF :Softball (sport olympique de 1996 à 2008 puis sport olympique provisoire en 2020)
  • ISA :Surf (sport olympique provisoire à partir de 2020 et jusqu'en 2024)
  • TWIF :Tir à la corde (sport olympique de 1900 à 1920)
  • FEI :Voltige en cercle (sport équestre) (sport olympique en 1920)
Sports non olympiques « reconnus » par le CIO[19]Sports aériens, alpinisme, sports automobile, bandy, baseball & softball, billard (français, américain, anglais &snooker), sports boules (pétanque, boule lyonnaise &raffa volo), bowling, bridge, cheerleading, course d'orientation, cricket, crosse, danse sportive, sports de disque-volant, échecs, escalade sportive, eisstock, football américain, floorball, karaté, kickboxing, korfball, motocyclisme, motonautisme, muay thai, netball, pelote basque, polo, racquetball, sports roller, sambo, sauvetage sportif, ski de montagne, ski nautique & wakeboard, sports sous-marins, squash, sumo, surf, tir à la corde, wushu.

Nombre de fédérations ne sollicitent pas la reconnaissance du CIO (sport automobile, notamment) tandis que d'autres sont en phase de reconnaissance par le CIO.

Physiologie et santé

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La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale[20]. En revanche, le surmenage sportif et l'absence totale d'exercice physique sont nocifs pour la santé.

La pratique du sport régulier maintient notre organisme en bonne santé, réduit le stress et augmente la capacité de réflexion[21].

Entraînement, compétition, récupération

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Les athlètes Daphne Ceeney (Hilton) et Elizabeth Edmondson de l'équipe paralympique australienne après qu'Edmondson a gagné une médaille d'or et Ceeney une médaille d'argent en natation auxJeux Paralympiques de Tokyo en 1964.

La pratique d'un sport se décompose en trois types d'activités : l'entraînement sportif, lacompétition et la récupération.

L'entraînement a pour objectif de former et d'entraîner le pratiquant pour que ses performances augmentent. Pour être bénéfique, l'entraînement doit être réparti sur une succession de séances régulières, progressives et complémentaires les unes aux autres.

La compétition a pour objectif de mesurer les sportifs entre eux et de récompenser les meilleurs. Pour de nombreux sportifs, la compétition est le moment le plus fort et le plus agréable de la pratique du sport.

Enfin, la pratique d'un sport comprend des phases de récupération et de détente. L'objectif de ces séances est de laisser au corps de l'athlète le temps et le repos nécessaire pour qu'il se remette en état de produire les meilleurs efforts.

Compétences des sportifs

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Chaque discipline fait appel à des compétences sportives particulières.

L'équilibre, la force, la motricité, la vitesse, l'endurance, la concentration, le réflexe, la dextérité sont les compétences les plus connues. Certaines disciplines font plutôt appel à une seule compétence alors que d'autres font appel à un éventail de plusieurs compétences. Hormis les compétences sportives, il existe des facteurs physiques déterminants de la performance sportive, ces facteurs sont la force, la vitesse, l'endurance, la souplesse et la coordination des unités motrices (intra et intermusculaire+proprioception).

Le succès dans une discipline dépend de la capacité du sportif à exécuter un geste précis. Certaines disciplines consistent à exécuter le geste le plus précis possible en disposant de tout le temps nécessaire à la préparation du geste. Letir à l'arc est un exemple de ce type de disciplines. D'autres disciplines laissent peu de temps de préparation et le sportif doit ici exécuter son geste de manière spontanée. Lekaraté est exemple de ce type de disciplines.

Bienfaits physiologiques et psychologiques

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La pratique d'un sport fait travailler lesystème cardio-respiratoire et différents muscles. Elle permet de brûler descalories et donc de prévenir de l'obésité (prévention de l'obésité). Elle incite à avoir une alimentation correcte (alimentation du sportif). Elle facilite l'évacuation de la tension nerveuse accumulée dans la journée (ex :stress chez l'humain). Elle permet ladécouverte du corps[C'est-à-dire ?] et deses limites. Elle facilite l'acquisition dusens de l'équilibre, soit dans des situations prévues (exercices de gymnastique), soit dans des situations imprévues (jeux de ballon, sports de combat). Il permet aussi au pratiquant de construire uneméthodologie du travail, réutilisable pour d'autres disciplines.

Il est recommandé de pratiquer un sport d’intensité moyenne ou, plus simplement, d’exercer uneactivité physique pendant un temps allant de50 min àh 30 min si l'on veut avoir un effet sur le maintien ou l'abaissement de son poids, au moins trois fois/semaine. Une étude de l'ANSES en 2020 révèle que« 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis »[22]. Toujours selon cette enquête, 5% des adultes en France ont une activité physique suffisante pour protéger leur santé : les femmes sont plus exposées que les hommes à un manque d’activité physique[22]. Plus d’un tiers des adultes français cumule un haut niveau desédentarité et une activité physique insuffisante : en conséquence, ils sont plus exposés au risque d’hypertension ou d’obésité et ont untaux de mortalité et demorbidité plus élevés causés par desmaladies cardiovasculaires et certainscancers[22].

La marche est l'activité physique la plus pratiquée par un très grand nombre d'adultes et de personnes âgées.

Une grande étude taïwanaise publiée en 2011 dans le journal médicalThe Lancet, a montré qu'une activité physique modérée de quinze minutes par jour ou quatre-vingt-dix minutes par semaine pouvait diminuer la mortalité globale de 14 % contribuant ainsi à une augmentation de l'espérance de vie de trois ans[23].

Le sport donne lieu à la manifestation d'émotions intenses, souvent surmédiatisées. Elles effacent un corps contraint, policé par les heures d'entraînement. Ces émotions se déclenchent lors des confrontations ou des résultats de l'action. Il est exigé du sportif qu'il évacue les émotions dites négatives, tandis qu'il doit vivre à l'excès, en communion avec le public, les émotions dites positives. Cependant cette vision binaire rend difficile la compréhension des émotions humaines. L'univers sportif dilate les enjeux et l'émotion devient si forte qu'elle sort du corps, par effraction en quelque sorte. Au sortir de l'exercice solitaire et fort, elle restaure le lien social, par elle le héros ou l'héroïne retrouve une place dans la société. La pratique intensive du sport induit une difficulté permanente à exprimer ses émotions, unealexithymie, et ces moments sont les seuls prévus pour se libérer et, les mots manquants, le corps surjoue les expressions. Mais bien vite, le star-système impose sa loi, et exige de revenir à des manifestations codifiées, alors qu'il serait plus bénéfique pour tout le monde d'aider la personne à déchiffrer ses émotions[24].

Risques physiques et prévention

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La pratique du sport présente des risques, en salle et bien plus à l'extérieur, en milieu naturel et notamment en montagne« où les pratiquants les plus expérimentés sont ceux qui subissent les accidents les plus graves »[25]. Tout sportif peut seblesser en faisant une chute ou un faux mouvement (entorse,élongation musculaire,claquage,fracture osseuse, traumatisme crânien) ou en recevant un coup (sports de combat...)[26]. Il peut être victime d'un accident cardiovasculaire (du typeinfarctus du myocarde) et d'accidents liés à la vitesse (sports mécaniques et de glisse) et aux chutes de grande hauteur (escalade)...

Certains sports présentent des risques plus élevés d'accidents corporels graves (traumatisme crânien, noyade), et leur pratique est interdite sans équipement de protection (ex :gilet de sauvetage pour lecanoë ou lamotomarine, casque pour la descente en VTT, harnachement protecteur pour le gardien dehockey sur glace...). Certains sports dits « extrêmes » présentent même de tels risques d'accidents mortels que leur pratique en est interdite. Une activité sportive, des compétitions ou des entrainements trop intenses et/ou trop fréquents sont source de blessures graves pouvant contraindre le sportif à s'arrêter, parfois avec des séquelles à vie.

La pratique sportive doit préventivement être adaptée à l'âge en tenant notamment compte des risques spécifiques pour les personnes âgées, mais aussi pour les enfants qui ne sont pas épargnés, au point que les accidents sportifs de l'enfant sont devenus un réel problème desanté publique. Ainsi, en Suisse, au début desannées 2000« la traumatologie aiguë liée au sport représente un quart de tous les accidents d'enfants et d'adolescents »)[27], et« près d’un tiers des traumatismes traités aux urgences »[28]. Elle doit aussi être adaptée auhandicap éventuel, à la santé du pratiquant, ainsi qu'à son état de fatigue lors de la pratique (dont pour éviter lafracture de fatigue)[29]. Une personne peut être marquée à vie par une activité sportive trop intense dans son enfance. Lagymnastique artistique et de haut niveau est l'un des exemples d'une discipline où de jeunes sportifs sont soumis à des exercices dangereux pour leur santé (ex :« Certaines activités telles que la gymnastique à haut niveau sont responsables de lésions chez plus de 50 % des pratiquants par année », principalement au niveau de lacolonne vertébrale et despoignets)[30].

Les statistiques sontbiaisées par le fait qu'elles proviennent presque toutes de rapports d'interventions de secours et/ou d'entrées aux urgences hospitalières, alors qu'« une partie non négligeable des accidents n'occasionnant pas de prise en charge par des services spécialisés »[31]. À titre d'exemple, en France métropolitaine, en2010[32], 246 personnes sont mortes directement et immédiatement des suites traumatiques d'une pratique sportive.« Lessports de montagne ont été les plus meurtriers (99 décès) suivis dessports nautiques et aquatiques (50), de lachasse (27), de lapratique aérienne (23 dont 22 ULM), dessports mécaniques (23) et des sports devol libre (20 dont dix enparapente et cinq enplaneur) »[31]. Des effets de genre et de saisonnalité sont constatés : parmi les victimes,« les hommes étaient sept fois plus nombreux que les femmes. Les périodes les plus meurtrières étaient l'été et l'hiver (...) Dans de nombreux cas, les accidents se produisent sur des passages a priori peu exigeants sur le plan technique. Ce constat n'épargne ni les amateurs, ni les professionnels »[31]. Les auteurs précisent que cette statistique sous-estime la réalité, car ne comprenant pas certains sports tels que l'équitation[33], la pêche sportive et dans la nature. Ces statistiques prennent également très mal en compte la« mort subite du sportif »[31], qui touche entre 600 et 1200 sportifs chaque année en France[34],[35],[36], précisent les auteurs)[31]. Les accidents sont souvent liés à des prises de risques (skihors piste ou randonnée hors-sentier) avec des observations parfois contre-intuitives« comme le fait que les accidents en montagne concernent davantage des sportifs confirmés que des novices »[31].

La meilleure prévention contre les accidents est de pratiquer un sport dans les règles de l'art qui lui sont applicables : apprentissage des gestes techniques et desbonnes pratiques de sécurité, échauffement et entraînements réguliers ; port de protections recommandées, alimentation adaptée avant, pendant et après l'effort, respect des temps récupération[37] ; respect des interdictions liées aux conditions météorologiques, pratique en groupe, etc. Lavisite médicale annuelle en début de saison est recommandée, de même que le refus de poursuivre un effort qui semble trop difficile à supporter.

Des pratiques sportives de compensation (ergomotricité) sont recommandées« pour répondre aux difficultés de la relation corps-travail », contre lesaccidents du travail[38],[39].

Le dopage

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Article détaillé :Dopage (sport).
Spectateurs du Tour dénonçant le dopage.

Ledopage est un des risques pour la santé du sportif. Ce problème n'est toutefois pas spécifique au sportif.

Le dopage consiste à utiliser des produits qui augmentent la performance par différents moyens tels que l'augmentation de la masse musculaire ou la résistance à la douleur. L'EPO est un exemple de produits dopants.

Le dopage est une pratique de certains sportifs professionnels de haut niveau mais également de certains sportifs amateurs. Le dopage est efficace : il permet en général à ceux qui se dopent d'obtenir des performances supérieures à ce qu'elles seraient sans dopage. Le dopage est illicite : le sportif convaincu de dopage est sanctionné. Le dopage est dangereux pour la santé du sportif : certains décès de sportifs pourraient être la conséquence d'un dopage.

La lutte et la prévention antidopage existent. Elles concernent tout le monde et, au tout premier plan, les sportifs, leur entourage professionnel et les organisateurs de compétitions. Les contrôles antidopage permettent de déterminer si le sportif a ou n'a pas été dopé pour obtenir son résultat dans la compétition. La déchéance d'un titre et l'exclusion à vie de toute compétition sont des exemples de sanctions.

Les sports où les cas de dopages sont les plus connus du grand public sont le cyclisme, l'athlétisme, la natation et l'haltérophilie.

Un numéro de la revue InternationalJournal Of Sport Science and Physical Education[40] fait le point sur le problème du dopage dans le sport. On y voit notamment le fait que les médecins du sport sont largement impliqués dans ce problème notamment dans les pays anglo-saxons. On voit également que la loi existante n'est pas adaptée au problème puisqu'en général les seuls punis sont les athlètes ou coureurs, alors que la plupart du temps c'est un système complexe et que tout l'entourage est impliqué voire dans certains cas (Tour de France cycliste), il s'agit pratiquement d'une tradition liée à l'activité qui donne lieu à un véritable rituel initiatique (lié aux pratiques dopantes) pour les participants. Des articles sont également parus sur le sujet dans laÉthique publique (Canada) et dans laRevista brasileira de ciencas do esporto (Brésil). Le dopage y est analysé notamment par Eric Perera comme associé à la pollution du corps, aux notions de pur et d'impur. Les travaux de l'anthropologue Mary Douglas (Purity and Danger. An analysis of the concept of pollution and taboo, 1965) servent de références pour mieux comprendre ce problème.

Rôle de l'environnement naturel et adaptation

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Température

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Selon que latempérature est trop ou pas assez élevée, l'organisme peut être soumis respectivement à l'hyperthermie ou à l'hypothermie.

En cas de température élevée, on portera des vêtements légers en textile adapté, mais continuant à protéger du soleil, surtout en altitude ou en cas de canicule. Le rendement sportif pourra être maintenu grâce à l'utilisation d'ungilet réfrigérant.

En cas de basse température, on utilisera au contraire des vêtements chauds, en particulier pour les extrémités (doigts, orteils…) qui pourraient facilement subir de gravesgelures: c'est le cas typique de l'alpinisme d'altitude ou hivernal. Les nageurs en eau froide se trouvent eux aussi soumis à l'hypothermie d'autant plus rapidement que la température de l'eau est basse; préventivement, ils utilisent unecombinaison de plongée ou enduisent leur corps de graisse.

Quelle que soit la température, levent ou lavitesse du sportif augmentent considérablement les échanges thermiques parconvection: aussi, les sportifs qui sont dans ce cas augmenteront particulièrement les précautions.

De même, l'humidité accélère considérablement les échanges thermiques, rendant beaucoup plus difficiles à supporter les froids et chaleurs humides que secs.

Pression

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Unepression trop basse ne permet pas de respirer convenablement, alors que tout sportif a besoin d'échanges respiratoires élevés pour être performant, ou simplement survivre. Ces limites s'observent pour l'alpinisme d'altitude, où lapression atmosphérique en haut de l'Everest n'est qu'environ 1/3 de la pression auniveau de la mer considérée comme pression normale pour vivre par la plupart de l'humanité (le rendement est fortement dégradé pour tous, et beaucoup d'alpinistes se voient obligés d'utiliser des bouteilles d'oxygène sur les sommets de plus de 8 000 m, et un caisson isobare en cas de malaise aigu ou d'accident). Il est bien connu que l'altitude a un impact sur les compétitions sportives en altitude, comme ce fut par exemple le cas auxJeux olympiques de Mexico.

Pour des raisons inverses, le plongeur ne peut descendre à trop grande profondeur sans équipement (scaphandre autonome avec pression régulée).

Institutions

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Amateurs et professionnels

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Le sport se pratique durant le parcours scolaire, au travers de multiplesAPS, au sein d'un club soit hors de tout club. Les clubs sont affiliés à des fédérations. Les clubs organisent les entraînements et mettent leurs moyens à la disposition des compétitions. Les fédérations organisent les compétitions et édictent les règlements.

La grande majorité des sportifs est composée de sportifs amateurs, c'est-à-dire d'hommes et de femmes qui pratiquent leur activité sans recevoir aucun salaire en retour. L'amateurisme possède son revers avec un accès limité aux classes populaires. pour certaines activités et l'amateurisme marron, c'est-à-dire la rémunération occulte ou la fourniture d'emplois de complaisance à des sportifs officiellement amateurs.

Certains sportifs perçoivent un salaire en retour de leur activité. Ces sportifs sont dits « professionnels ». La plupart d'entre eux sont sous contrat avec un club. Lefootball enEurope et lebasket-ball auxÉtats-Unis sont deux exemples connus de sports pratiqués par des professionnels. Depuis le début desannées 1990 et la professionnalisation desJeux olympiques, longtemps bastion du sport amateur, le phénomène du professionnalisme sportif touche presque l'ensemble des disciplines.

Organisations et fédérations

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La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme laFIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger la mise en application à la planète entière à compter d'une date précise. Le sport propose ainsi un modèle de mondialisation[réf. souhaitée].

À l'inverse de cette structure centralisée, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment auxÉtats-Unis. LaNBA a des règles particulières et il n'est pas question pour elle de se plier à laFédération internationale de basket-ball. AuxJeux olympiques, la FIBA est néanmoins chargée du règlement des épreuves, et les joueurs NBA doivent alors y jouer selon les règles communes au reste du monde. Lebaseball américain est encore plus caricatural sur ce point, avec deux ligues qui s'affrontent pour le trophée desWorld Series : l'American et leNational n'ont pas les mêmes règles du jeu.

Grands événements sportifs

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Voici une liste des principaux grands évènements sportifs. Cette liste n'est pas exhaustive.

Événements internationaux
Événements nationaux
EvénementSportLieuPaysPériodeCréation
KandaharSki alpinGarmisch-PartenkirchenDrapeau de l'AllemagneAllemagneFévrier1936
Tournée des quatre tremplinsSaut à ski4 lieuxDrapeau de l'AllemagneAllemagne
Drapeau de l'AutricheAutriche
Décembre-Janvier1953
HahnenkammSki alpinKitzbühelDrapeau de l'AutricheAutricheFévrier1931
Grand Final (AFL)Football australienMelbourneDrapeau de l'AustralieAustralieSeptembre1897
Open d'AustralieTennisMelbourneDrapeau de l'AustralieAustralieJanvier1905
Finale duSheffield ShieldCricketVariableDrapeau de l'AustralieAustralieMars-Avril1892
Grand Prix de BelgiqueSport automobileSpa-FrancorchampsDrapeau de la BelgiqueBelgiqueAoût1912
Liège-Bastogne-LiègeCyclismeWallonieDrapeau de la BelgiqueBelgiqueMai1892
Tour des FlandresCyclismeFlandresDrapeau de la BelgiqueBelgiqueAvril1913
Mémorial Van DammeAthlétismeBruxellesDrapeau de la BelgiqueBelgiqueAoût-Septembre1977
Coupe GreyFootball canadienVariableDrapeau du CanadaCanadaNovembre1909
Coupe Stanley (FinaleLNH)Hockey sur glaceVariableDrapeau du CanadaCanada
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Mai1936
Tour d'EspagneCyclisme-Drapeau de l'EspagneEspagneAoût1935
Daytona 500Sport automobileDaytonaDrapeau des États-UnisÉtats-UnisFévrier1959
500 miles d'IndianapolisSport automobileIndianapolisDrapeau des États-UnisÉtats-UnisMai1905
Final FourBasket-ballVariableDrapeau des États-UnisÉtats-UnisAvril1936
Marathon de New YorkAthlétismeNew YorkDrapeau des États-UnisÉtats-UnisNovembre1970
Masters de golfGolfAugustaDrapeau des États-UnisÉtats-UnisAvril1934
Finales NBABasket-ballVariableDrapeau des États-UnisÉtats-UnisJuin1947
All-Star GameBasket-ballVariableDrapeau des États-UnisÉtats-UnisFévrier1951
Super BowlFootball américainVariableDrapeau des États-UnisÉtats-UnisFévrier1966
Séries mondialesBaseballVariableDrapeau des États-UnisÉtats-UnisOctobre1903
US OpenTennisNew YorkDrapeau des États-UnisÉtats-UnisAoût-Septembre1881
24 Heures du MansSport automobileLe MansDrapeau de la FranceFranceJuin1923
Bol d'orSport motocyclisteLe CastelletDrapeau de la FranceFranceSeptembre1922
EnduropaleSport motocyclisteLe TouquetDrapeau de la FranceFranceJanvier-Février1975
Paris-RoubaixCyclismeHauts-de-FranceDrapeau de la FranceFranceAvril1896
Tour de FranceCyclisme-Drapeau de la FranceFranceJuillet1903
Prix d'AmériqueÉquitationParisDrapeau de la FranceFranceJanvier1920
Prix de l'Arc de TriompheÉquitationParisDrapeau de la FranceFranceOctobre1920
Prix de DianeÉquitationChantillyDrapeau de la FranceFranceJuin1843
Tournoi de Roland GarrosTennisParisDrapeau de la FranceFranceMai-Juin1891
Vendée GlobeNautismeLes Sables-d'OlonneDrapeau de la FranceFranceDécembre1989
Grand Slam de ParisJudoParisDrapeau de la FranceFranceFévrier1971
Grand Prix de MonacoSport automobileMonte-CarloDrapeau de MonacoMonacoMai1929
Meeting HerculisAthlétismeFontvieilleDrapeau de MonacoMonacoJuillet1987
Grand Prix d'ItalieSport automobileMonzaDrapeau de l'ItalieItalieSeptembre1921
Milan-San RemoCyclismeLombardieDrapeau de l'ItalieItalieMars1907
Tour d'ItalieCyclisme-Drapeau de l'ItalieItalieMai1909
Tour de LombardieCyclismeLombardieDrapeau de l'ItalieItalieOctobre1905
Palio de SienneÉquitationSienneDrapeau de l'ItalieItalieSeptembre1921
Marathon de LondresAthlétismeLondresDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniSeptembre1921
Open britanniqueGolfSouthportDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniSeptembre1860
The Boat RaceAvironLondresDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniJuin1829
Tournoi de WimbledonTennisLondresDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniJuillet1877
Bol d'orNautismeGenèveDrapeau de la SuisseSuisseJuin1939
AthletissimaAthlétismeLausanneDrapeau de la SuisseSuisseJuillet1977
Coupe SpenglerHockey sur glaceDavosDrapeau de la SuisseSuisseDécembre1923
LauberhornSki alpinWengenDrapeau de la SuisseSuisseJanvier1930
WeltklasseAthlétismeZurichDrapeau de la SuisseSuisseAoût1928

Médiatisation

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Articles détaillés :Journalisme sportif etJournalisme sportif en France.

Les compétitions sportives sont des formes de spectacles, mais leur scénario n'est pas écrit d'avance. Pendant l'Antiquité, lasculpture ou lapoésie furent de bons vecteurs de médiatisation du sport. Avec l'arrivée des médias modernes avec dans l'ordre chronologique la presse écrite, laradio, latélévision puisinternet, le sport dispose de puissants supports médiatiques. Ainsi, il existe depuis 1977 deschaînes de télévisions sportives dont l'objet sont la diffusion d'épreuves et d'informations sportives. Certaines sont généralistes et se consacrent à divers sports tandis que d'autres se spécialisent dans une discipline. Parmi les titres de la presse écrite sportive on citeraL'Équipe enFrance,Sports Illustrated auxÉtats-Unis ouLa Gazzetta dello Sport enItalie, notamment.

Dans certains sports, la médiatisation d'acte antisportif majeur et violent sont souvent interrompus pour ne pas inciter les téléspectateurs à la violence.

Clubs sportifs

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Unclub sportif (CS) est uneinfrastructure encadrant lessportifs.

Sport et éducation

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La recherche suggère que le sport a la capacité de connecter la jeunesse à des modèles de rôle adultes positifs et de fournir des possibilités de développement positif, tout en favorisant l’acquisition et l’application des compétences utiles dans la vie courante[41]. Ces dernières années, le recours au sport pour lutter contre ladélinquance, et prévenir l’extrémisme violent et laradicalisation, est devenu plus fréquent, notamment en tant qu’outil pour améliorer l’estime de soi, resserrer les liens sociaux et donner aux participants le sentiment d’être utile[42].

Récemment, le sport a longuement été étudié comme étant un facteur de réussite dans le milieu scolaire des jeunes. Que ce soit la concentration la persévérance ou bien l’autonomie, le sport amène à différent niveau une facilité et une appartenance au monde scolaire[43]. Le jeune faisant ainsi une activité sportive aura beaucoup plus de chance de réussir son parcours scolaire. La promotion de ce mode de vie se faisant tout d’abord dans l’établissement en lieu même sera transcrit dans le milieu personnelle du jeune. Ainsi, un étudiant-athlète développera plusieurs compétences socialement reconnues qui lui seront primordial lors de son cheminement telle que l’entraide, l’amitié ou même une plus grande confiance personnelle[44].

C’est ainsi, que la persévérance, une notion clé pour tous athlètes, crée une forte différence académique avec tout autre étudiant. Le sport apporte plusieurs effets physiques et physiologique telle que la baisse du niveau de cortisol[45]. Ceci diminue ainsi le stress lors d’un examen. La réussite scolaire est ainsi en hausse dans ces catégories d’étudiant. Selon plusieurs données dont celle du Réseau du Sport Étudiant au Québec (RSEQ), entre 4 et 9% des étudiants du réseau scolaire québécois font le minimum d’activité physique recommandé[46]. Ceci explique en quoi les échecs scolaires ainsi que la motivation sont des problèmes croissants.

Économie du sport

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Articles détaillés :Économie du sport etIndustrie du sport.

Chiffres clés

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Sport en quelques chiffres
Adeptes du e-sport5,07 millions
Nombres d'articles de sport consommés12 milliards d'euros
CA de la filière football professionnelle6,5 milliards d'euros

Le sport possède une activité importante sur le plan économique. Il a créé et fait vivre une forme de secteur hétérogène assemblant pêle-mêle des médias, des équipementiers, des franchises, des clubs sportifs, des médecins, des avocats, des entraîneurs et conseillers en tous genres, des jardiniers et même des cabinets d'architecture spécialisés dans la conception de stades et autres arénas. Quelquessportifs professionnels tirent également leurs revenus du sport. Pour mémoire, on rappellera que le nombre des accréditations pour les médias est toujours largement supérieur à celui des accréditations d'athlètes lors desJeux olympiques d'été : 15 000 contre 10 000.

Les industries et les commerces du bâtiment, du textile, de l'automobile, du spectacle, des médias et du tourisme travaillent pour le sport. Les contrats des sportifs professionnels, des parrainages publicitaires et des subventions publiques concernent des masses importantes d'argent. Les paris sportifs génèrent également d'importants revenus. Certains clubs sportifs sont des entreprises cotées en bourse. Équipements sportifs, droits de diffusion télévisuel et autres produits dérivés font tourner la machine économique. Ceci est valable dans de très nombreux pays, sur les cinq continents. La part du PIB consacré au sport est plus importante dans les pays les plus développés en raison des investissements lourds, notamment en matière de stades, mais aussi par la part importante accordée à ce type de dépenses par les ménages.

Hors bénévolat, le poids économique du sport dans l'économie française est évalué à 1,73 % duPIB, soit27,4 milliards d'euros en 2003[47]. En 2019, le sport pèse 1,5 % du PIB français.

Les dépenses des ménages représentent plus de 50 % de ces montants (14,2 milliards d'euros en 2003 et douze milliards d'euros en 2019), contre7,9 milliards d'euros pour les collectivités locales, 3,2 pour l'État, et 2,2 pour les entreprises. Parmi les dépenses sportives des ménages en 2003,3,7 milliards sont consacrés aux vêtements de sport et chaussures, deux aux biens durables, 2,7 aux autres biens et 5,8 aux services. LeMinistère de la Jeunesse et des Sports estime à 100 000 (58 % d'hommes pour 42 % de femmes) le nombre de salariés travaillant pour le secteur sportif en France pour quelque 20 000 employeurs.

Cette économie est tirée par les engagements des sportifs professionnels, tels que les grandes compétitions internationales, mais aussi par le bénévolat de masse des sportifs amateurs comme la pratique du football en Europe. Elle bénéficie du développement du sport et elle l'accélère. Elle permet aux sportifs professionnels de travailler dans des conditions toujours meilleures, aux sportifs amateurs d'accéder à leur loisir à des coûts de plus en plus attractifs et aux spectateurs d'assister à des compétitions toujours plus spectaculaires et plus festives.

D'un autre côté, comme tout domaine économique, l'économie du sport n'échappe pas à certaines dérives telles que lacorruption ou ledopage.

Sport et société

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Sport et développement durable

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Des liens de proximité existent entre sport,santé,économie etenvironnement, depuis longtemps. Les liens avec l'environnement et la santé sont plus évidents avec les « sports de pleine nature », et indirects (via lesimpacts différés ou indirects) avec les sports en salle ou les sports dits « automobiles » ou « mécaniques ». En tant que tels, les enjeux desoutenabilité du développement des activités sportives ont vraiment émergé dans les années 1990, dans le contexte duSommet de la Terre de Rio (juin 1992) et de ses suites. LeMouvement olympique[Qui ?] considèredepuis 1999« l'environnement comme le troisième pilier de l'Olympisme, après le sport et la culture » et dit avoir« développé une politique volontariste de défense de l'environnement qui s'est exprimée dans le « Pacte de la Terre », les actions de collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), la réalisation de Jeux Olympiques « verts » et la tenue de conférences mondiales et régionales sur le Sport et l'environnement ».[réf. souhaitée]

Lapollution a son importance pour les grands évènements sportifs, car elle peut nuire aux performances des sportifs eux-mêmes.« Plusieurs études ont montré que l’exposition à l’ozone ou auxmicroparticules quand on fait du sport réduit lacapacité pulmonaire totale, diminue les performances et surtout augmente le risque d’asthme », explique leDr Pierre Souvet, Président de l’Association Santé Environnement France[48]. La pollution de l'air s'invite d'ailleurs souvent aux Jeux Olympiques. En 1984, auxJeux olympiques de Los Angeles, le coureur de800 mètresSteve Ovett s'était effondré pendant la finale en raison de problèmes respiratoires liés en partie selon lui à la pollution. En 2008, auxJeux de Pékin, les autorités avaient réduit la circulation des voitures et fermé des centaines d'usines. À Londres en 2012, on craint d'être confronté au même problème[49].

L'impact environnemental du « sport spectacle » n'est pas le seul à poser problème. Aujourd'hui,compléments alimentaires, barres énergétiques, anti-transpirants, boissons énergisantes : tous ces produits que l’on vend aux sportifs (voiralimentation du sportif) sont suspectés d'être toxiques pour la santé du sportif et pour l'environnement. Ces produits « miracles » peuvent contenir trop de sel, trop de sucres, mais aussi des molécules chimiques (taurine, riboflavine, pyridoxine), desmétaux lourds (plomb, aluminium) ou encore desnanoparticules. Celles-ci peuvent avoir des effets délétères sur la santé et sur l'environnement. À l'occasion desJeux olympiques d'été de 2012, l'Association Santé Environnement France, qui réunit environ 2 500 médecins, a publié un petit guide de conseils pratiques tous basés sur des études scientifiques sérieuses[50].

Ambitions pour leXXIe siècle

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À partir desannées 2000 desinfrastructures sportives respectant mieux l'environnement et les paysages ; la protection desressources naturelles et de labiodiversité ; la réduction desdéchets etpolluants produits par le sport ; la promotion des jeunes, des populations autochtones, de la coopération internationale, de la démocratisation du sport et du rôle de la femme ; la lutte contre les discriminations ainsi que le développement dusport féminin comptent parmi les défis et engagements du CIO en faveur de lasoutenabilité du sport[51].

Au niveau mondial, le comité olympique a produit son propre Agenda (l'Agenda 21 du CIO[51], en 1999), suivi d'une résolution duConseil de l'Europe en 2000, et d'une déclinaison et adaptation française en 2005 (en un « Agenda 21 du sport français[52] »). CetAgenda 21 français invite notamment toutes les fédérations sportive à se doter d'une Commission Environnement et développement durable, qui pourra proposer et évaluer les moyens, pour chaque type d'activité sportive, de construction d'infrastructures sportives ou de déplacements sportifs, de minimisant les impacts directs et indirects, immédiats et différés sur lesressources naturelles (y compris foncières) pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement renouvelables (ex :eau,air,sol,faune,flore,écosystèmes,puits de carbone,services écosystémiques, etc.). Ainsi un nombre croissant de manifestations et d'activités sportives cherchent à minimiser leurempreinte écologique et leurempreinte carbone et parfois à rembourser leur « dette carbone » (dette écologique).

En France, la nouvellestratégie nationale pour la biodiversité (mai 2011), est accompagnée de premiers « engagements de l’État »[53] qui vont dans le sens de l'Agenda 21 du comité olympique. Ces engagements de l’État précisent que les sports devront mieux tenir compte de la biodiversité via notamment uneécoconditionnalité des aides publiques (« améliorer la prise en compte de la biodiversité dans les équipements et manifestations sportifs, en particulier en conditionnant les aides publiques ») ; l'état s'engage aussi à« soutenir la mutualisation des bonnes pratiques (agricoles, forestières, sports et biodiversité ».

Sport et politique

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Politique nationale

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Si certains pensent que le sport est ou peut être apolitique, de nombreux scientifiques affirment que le sport ne peut être dissocié de lapolitique[54], qu’il est même un outil dont se servent les forces politiques. En effet, le sport est une activité très populaire diffuseur de valeurs et d’idées. Il est donc important pour les États de s’en servir correctement car il permet d’unir une population, de la distraire mais aussi pour une autorité, de construire sa légitimité. Ainsi le sport a été un très bon moyen utilisé par des pays venant d’être décolonisé pour construire une identité en diffusant des symboles nouveaux tels qu’un drapeau ou un hymne lors d’évènements sportifs[55]. Cela a permis d’unifier une population et même pour certains pays de construire un prestige[55]. Par ailleurs, le sport peut aussi être utilisé pour faire de la propagande et ainsi assoir un contrôle plus important sur une population. Même menacé par la mondialisation du sport, les États continuent d’être souverain par rapport à celui-ci[56].

Politique internationale

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Georges Vigarello sur le sport :« les changements des jeux révèlent ceux des sociétés qui les produisent ». Ici, l'historien français montre que le sport s’adapte en fonction des sociétés et des évènements de nos sociétés. Ainsi en contexte de guerre, le sport peut être utilisé comme un outil dissuasif ou punitif, comme il l’a été pour la Russie qui a récemment été exclue de compétition sportive par des institutions telles que l’UEFA, laFIFA et la FIA. Cela montre que les institutions sportives sont souveraines et ont le pouvoir de supprimer ou d’ajouter un pays entier dans leur organisation sportive. C’est de cette manière qu’est matérialisée une partie de la perte de pouvoir des États face à la mondialisation du sport. Ainsi la Russie, ou un autre pays sanctionné voit sonsoft power grandement s’affaiblir au vu de l’importance qu’a le sport dans les sociétés, Pascal Boniface le dit lui-même :« disputer la coupe du monde, participer aux Jeux Olympiques, c’est affirmer sa souveraineté, c’est démontrer son existence et son indépendance aux yeux du monde entier »[57]. En situation de conflit, le sport n’est pas seulement motif de sanction. En effet, il peut permettre à deux partis en froid de se rapprocher, il peut même être un terrain d’affrontement pacifique et de partager un moment que ce soit en tant qu’adversaire ou simplement par la présence des partis en froid[57]. Par exemple, cela a été le cas avec ladiplomatie du ping-pong entre la Chine et les États-Unis[58]. Le soft power reposant en grande partie sur le sport, il est généralement l’outil utilisé pour montrer au monde la puissance d’un pays ou d’un régime en place[55]. Durant la guerre froide, des affrontements pacifiques entre le bloc de l’ouest et le bloc de l’est ont eu lieu, en particulier entre les 2 rivaux : les États-Unis et l’URSS. Ainsi, les évènements sportifs de l’époque représentaient un enjeu très important : celui de montrer quel régime était le plus efficace[59].


Mener un combat politique à travers le sport

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Le sport étant très populaire et médiatisé de manière importante, il est assez courant que des acteurs y passent un message politique, qui généralement, divise la société. Le sport est un facteur social qui dépasse les frontières et les clivages[55]. Il est donc le lieu de revendications et est aussi façonné par certains mouvements sociaux[56], notamment par la lutte contre l’homophobie et la lutte contre le racisme. Ainsi des sportifs, des spectateurs et les institutions qui les encadrent eux et le sport en général font fréquemment passer des messages politiques[57]. Par exemple, lorsque les athlètesTommie Smith etJohn Carlos ont levé leur poing en soutien aumouvement Black Power lors desJeux Olympiques de Mexico en 1968, ou encore les messages de soutien pour l’Ukraine diffusés lors de compétitions sportives.

Place du sport dans les pays les moins développés

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En raison de leurs faiblesses économiques et structurelles, les pays en développement ne disposent souvent pas d'infrastructures adaptées à la pratique du sport[60]. Ainsi, la pratique sportive dans le cadre scolaire est souvent réduite : 30 % enÉrythrée, 28 % enÉthiopie, 25 % auNiger contre une moyenne de 95 % dans les pays développés[61]. En Afrique, le football est le sport le plus largement pratiqué, du fait de sa simplicité.

Les pays moins développés ont tendance à perdre leur sportifs talentueux qui préfèrent se rendre dans des pays influents dans le sport mondial[62], étant conscients d'avoir peu de chances de l'emporter dans des compétitions les opposant à des adversaires qui proviennent des pays développés[63].

Pourl'ONU, le sport est un outil économique et souple pour promouvoir les objectifs de paix et de développement[64].

En 2000, le secrétaire général de l'ONU, M.Ban Ki Moon, a rappelé la volonté du système des Nations unies de promouvoir le sport comme outil de développement – y compris dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement fixés par les Nations unies[65].

Comportements haineux

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Le sport en général est un refuge pour les comportementshaineux ; ainsi une étude menée par laDirection Régionale de la Jeunesse et des Sports d'Aquitaine montre que l'homophobie est bien plus élevée chez les sportifs que dans la population générale[66]. Ceci est notamment vrai pour lefootball, où laxénophobie et l'homophobie ne sont pas rares[67]. Le sport peut aussi être perçu comme un refuge dusexisme, en effet dans la quasi-totalité des sports ce sont les catégories homme qui sont les plus médiatisées[68]. Les comportements haineux dépassent souvent la simple pensée et se matérialise sous une forme souvent assez violente. En effet, la violence a toujours sa place dans le sport malgré une évolution positive par rapport à celle-ci. Elle peut aussi bien être sous forme verbale que physique. Ainsi des mouvements tel que lehooliganisme sont encore présents dans le monde du sport. Ces comportements haineux et violents ont été théorisé, et d’après certains. Selon eux, ils représenteraient un moyen de socialisation qui prendrait vie à cause de rapports sociaux compliqués entre différentes classes sociales, mais aussi à cause de la médiatisation devenue normale de ces comportements et représenteraient surtout l'envie d’exprimer une identité de la part des auteurs de ces comportements[54]. Ainsi violence et comportement haineux font encore partis dufolklore sportif, quand bien même ces comportements soient sanctionnés.

Surmédiatisation

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La part importante accordée aux sports dans lesmédias de masse pousse certaines personnes à critiquer ce fait comme étant une stratégie visant àdivertir les gens, afin de les empêcher de se concentrer sur les problèmes premiers, à l'image de lasociété du spectacle décrite parGuy Debord[69]. Cette critique dont l'historienSébastien Nadot s'est fait le chantre rejoint celle formulée par Juvénal et son célèbrePanem et circenses.

Toutefois parce qu'il est de plus en plus diffusé (accroissement des heures comme des disciplines), il reste un des principaux fédérateurs de foules, phénomène accentué depuis 2012[70] ; année de l'ouverture de chaînes télé consacrées aux sports en particulier la chaîne l’Équipe, des chaînes payantes thématiques beIN SPORTS, la même année, les chaînes Eurosport en 2015 ou encore le lancement des chaînes SFR Sport en 2016, même si des groupes traditionnels de l'audiovision ont pu proposer dès 1998 des chaînes consacrées au sport commeCANAL+ Sport.

Sociologie du sport

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Lasociologie du sport traite du rôle du sport dans lasociété :

Article détaillé :Sociologie du sport.

Sport et Internet

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De nombreux sites internet sont développés dans l'objectif de coacher et d'aider les personnes qui veulent se mettre au sport. On note plusieurs catégories de sites :

  • les espaces réservés à une catégorie de sport spécifique ;
  • les sites spécialisés dans la retransmission d'actualités sportives ;
  • les sites de renseignements locaux sur le sport ;
  • les sites de gestion des activités sportives, qui permettent à l'utilisateur de visionner les sports qu'ils ont effectués et les points qu'ils ont gagnés.

Sport & numérique

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L'univers du sport, tant réel que virtuel est désormais numérique et marketé.

  • La numérisation du sport a un impact sur le modèle économique des clubs, qui reçoivent plus d'actionnaires internationaux.
  • Le développement des offres de produits et services pour diversifier le public et leur faire bénéficier d'expériences complètes, permet également d'attirer des investisseurs.
  • Le numérique permet de rendre la pratique plus ludique. Comme soulève Le patron du Tremplin : « L'e-sport constitue une passerelle vers la pratique physique du sport. Le virtuel permet à un publica priori intouchable de s'intéresser au sport. C'est une nouvelle porte d'entrée ».

Sources

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Notes et références

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  1. Ronald Hubscher (s.d.),L'histoire en mouvements, Paris, Armand Colin, 1992,p. 58 (chapitre « le sport : un objet mal identifié »).
  2. Dauzat Albert (s.d.),Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Paris, Larousse, 1971,p. 709.
  3. Arrêté du du ministre chargé des Sports (Bulletin officiel du ministère de la jeunesse et des sports du).
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Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages généraux

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  • Wojciech Liponski (s.d.),L'encyclopédie des sports, Poznań, Atena, 2003 (éd. française, Paris, Grund et UNESCO, 2005). Cet ouvrage décrit plus de 3 000 sports et indique une bibliographie sommaire pour chacun d'eux.

Histoire du sport

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Géographie du sport

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  • Pascal Gillon, Frédéric Grosjean, Loïc Ravenel & Donatien Cassan (2010),Atlas du sport mondial : Business et spectacle : l'idéal sportif en jeu, Autrement.

Culture du sport

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Critiques du sport

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Film documentaire:

  • Sport, le revers de la médaille, de Xavier Deleu et Yonathan Kellerman, a pour sujet les conséquences sur les athlètes de haut niveau.Arte France, 2014(réf)

Articles connexes

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Sport et autres domaines

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Liens externes

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