Cet article concerne un sous-genre de latechno hardcore. Pour le genre orientépunk hardcore, voirthrashcore.
Origines stylistiques | Gabber[1],musique industrielle[1],musique expérimentale[2] |
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Origines culturelles | Milieu desannées 1990[1] |
Instruments typiques | Boîte à rythmes,clavier,échantillonneur,séquenceur,synthétiseur |
Popularité | Restreinte |
Scènes régionales | Pays-Bas,Allemagne,Pologne,Canada,Japon |
Genres dérivés
Extratone,splittercore,flashcore
Genres associés
Lespeedcore est ungenre musical dérivé de latechno hardcore, directement influencé par lamusique gabber, caractérisé par unBPM très rapide et frénétique (220 ou plus) et un thème habituellement agressif. Ce genre marque un certain retour vers lamusique industrielle[4] :musique bruitiste, anticonformisme, expérimentations, parfois avec la volonté de ne faire que du bruit et de choquer les auditeurs ou parfois, au contraire, dans sa formepsychédélique extrêmement travaillée, de faire entrer les auditeurs en transe.
Les prémices du speedcore peuvent être retracées au milieu desannées 1990 après la création des musiquestechno hardcore etgabber auxPays-Bas. À leur émergence, dont la popularité s'étend grâce à des festivals à succès tels queThunderdome, ces musiques se caractérisent déjà par untempo très rapide[5].
Les premiers morceaux de musique speedcore, produits enBelgique et enAllemagne, atteignent pour l'époque 200 à 250BPM, une moyenne de vitesse considérée comme la limite des genres apparentés comme le hardcore, leterrorcore (sur la scène allemande) et lefrenchcore. Les artistes notoires qui ont aidé à la popularisation du genre incluent notamment :Gabba Front Berlin[6],M1dy[6],[7],Hong Kong Violence, Noisekick[8], Paranoizer[8], et Bonehead[9], La Peste (Hangars Liquides). Le speedcore se répand enFrance et auxPays-Bas, grâce, entre autres, à la compositricebelgeLiza 'N' Eliaz, surnommée la« reine de la terreur » (queen of terror)[10],[11]. L'un des titres speedcore reconnaissables chez les connaisseurs s'intituleSummer par Sorcerer paru en1993.
Il existe un bon nombre de sous-genres du speedcore, notables mais que très peu notoires, tels que le speedcore oldschool (Gabba Front Berlin), le speedcore psychédélique (principalement produit par le labelHangars Liquides), le splittercore (qui reproduit le bruit d'une mitraillette avec le tempo et lekick) parfois nommé nosebleed au début duXXIe siècle, ou encore l'extratone (produit à 3 600 BPM lorsque la ligne de kicks produit un son continu, avec des artistes tels l'allemand Nihil Fist ou encore le français Lawrencium). Dès leXXIe siècle, le speedcore se popularise et s'exporte hors des frontières européennes ; il donne naissance à deslabels tels queCanadian Speedcore Resistance (CSR) auCanada, etMaddest Chick'N Dom auJapon pendant lesannées 2000.
Depuis le début desannées 2010, le genre reste marginalisé avec des scènes éparses dans des pays comme laPologne, leCanada et leJapon. Il reste néanmoins plus populaire que dans les années 2000 avec la naissance de nombreuxlabels indépendants exclusivement axé sur le speedcore.
Le speedcore se caractérise généralement par un tempo rapide[12] oscillant entre 200 et 300BPM[13], ou simplement à plus de 300 BPM[4]. En général, le tempo du speedcore ne peut descendre au-dessous de 240 BPM. Aucune voix n'est utilisée, ou presque inutilisée, dans ce genre musical[4]. La plupart des producteurs créeront uneligne de kicks tellement distordue qu'il sera presque similaire à l'un des kicks créés dans legabber[1],[14].
Il existe des sous-genres musicaux, plus répandus dans lascène underground, orientés ou similaire au speedcore. Ces sous-genres, comme pour le speedcore, excèdent un certaintempo caractéristique.
Le premier du genre inclut le splittercore, un style musical identique à celui du speedcore mais oscillant entre 600 et1 000 BPM[12],[15].
Un style similaire au splittercore, cette fois, nommé extratone, excède 1 000 BPM (voir plus de 3 600 BPM lorsque la ligne de kicks produit un son continu). Il arrive souvent que le speedcore, le splittercore et l'extratone soient mélangés au sein d'un morceau[16].
Le flashcore est un genre issu du speedcore et de l'industrial hardcore. Bien qu'il soit à l'origine lié au speedcore, le flashcore se définit par ses structures avant-gardistes complexes et ses sons abstraits, ce qui le rend plus proche de lamusique électroacoustique et de lamusique expérimentale que de n'importe quel genre deEDM. La plupart des œuvres du genre se concentrent sur des paysages sonores intenses, rythmiques et stratifiés[17].