Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Speedcore

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne un sous-genre de latechno hardcore. Pour le genre orientépunk hardcore, voirthrashcore.

Speedcore
Données clés
Origines stylistiquesGabber[1],musique industrielle[1],musique expérimentale[2]
Origines culturellesMilieu desannées 1990[1]
Instruments typiquesBoîte à rythmes,clavier,échantillonneur,séquenceur,synthétiseur
PopularitéRestreinte
Scènes régionalesPays-Bas,Allemagne,Pologne,Canada,Japon

Genres dérivés

Extratone,splittercore,flashcore

Genres associés

Breakcore[2],terrorcore[3]

modifier

Lespeedcore est ungenre musical dérivé de latechno hardcore, directement influencé par lamusique gabber, caractérisé par unBPM très rapide et frénétique (220 ou plus) et un thème habituellement agressif. Ce genre marque un certain retour vers lamusique industrielle[4] :musique bruitiste, anticonformisme, expérimentations, parfois avec la volonté de ne faire que du bruit et de choquer les auditeurs ou parfois, au contraire, dans sa formepsychédélique extrêmement travaillée, de faire entrer les auditeurs en transe.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Les prémices du speedcore peuvent être retracées au milieu desannées 1990 après la création des musiquestechno hardcore etgabber auxPays-Bas. À leur émergence, dont la popularité s'étend grâce à des festivals à succès tels queThunderdome, ces musiques se caractérisent déjà par untempo très rapide[5].

Les premiers morceaux de musique speedcore, produits enBelgique et enAllemagne, atteignent pour l'époque 200 à 250BPM, une moyenne de vitesse considérée comme la limite des genres apparentés comme le hardcore, leterrorcore (sur la scène allemande) et lefrenchcore. Les artistes notoires qui ont aidé à la popularisation du genre incluent notamment :Gabba Front Berlin[6],M1dy[6],[7],Hong Kong Violence, Noisekick[8], Paranoizer[8], et Bonehead[9], La Peste (Hangars Liquides). Le speedcore se répand enFrance et auxPays-Bas, grâce, entre autres, à la compositricebelgeLiza 'N' Eliaz, surnommée la« reine de la terreur » (queen of terror)[10],[11]. L'un des titres speedcore reconnaissables chez les connaisseurs s'intituleSummer par Sorcerer paru en1993.

Il existe un bon nombre de sous-genres du speedcore, notables mais que très peu notoires, tels que le speedcore oldschool (Gabba Front Berlin), le speedcore psychédélique (principalement produit par le labelHangars Liquides), le splittercore (qui reproduit le bruit d'une mitraillette avec le tempo et lekick) parfois nommé nosebleed au début duXXIe siècle, ou encore l'extratone (produit à 3 600 BPM lorsque la ligne de kicks produit un son continu, avec des artistes tels l'allemand Nihil Fist ou encore le français Lawrencium). Dès leXXIe siècle, le speedcore se popularise et s'exporte hors des frontières européennes ; il donne naissance à deslabels tels queCanadian Speedcore Resistance (CSR) auCanada, etMaddest Chick'N Dom auJapon pendant lesannées 2000.

Depuis le début desannées 2010, le genre reste marginalisé avec des scènes éparses dans des pays comme laPologne, leCanada et leJapon. Il reste néanmoins plus populaire que dans les années 2000 avec la naissance de nombreuxlabels indépendants exclusivement axé sur le speedcore.

Caractéristiques

[modifier |modifier le code]

Le speedcore se caractérise généralement par un tempo rapide[12] oscillant entre 200 et 300BPM[13], ou simplement à plus de 300 BPM[4]. En général, le tempo du speedcore ne peut descendre au-dessous de 240 BPM. Aucune voix n'est utilisée, ou presque inutilisée, dans ce genre musical[4]. La plupart des producteurs créeront uneligne de kicks tellement distordue qu'il sera presque similaire à l'un des kicks créés dans legabber[1],[14].

Sous-genres

[modifier |modifier le code]

Il existe des sous-genres musicaux, plus répandus dans lascène underground, orientés ou similaire au speedcore. Ces sous-genres, comme pour le speedcore, excèdent un certaintempo caractéristique.

Splittercore

[modifier |modifier le code]

Le premier du genre inclut le splittercore, un style musical identique à celui du speedcore mais oscillant entre 600 et1 000 BPM[12],[15].

Extratone

[modifier |modifier le code]

Un style similaire au splittercore, cette fois, nommé extratone, excède 1 000 BPM (voir plus de 3 600 BPM lorsque la ligne de kicks produit un son continu). Il arrive souvent que le speedcore, le splittercore et l'extratone soient mélangés au sein d'un morceau[16].

Flashcore

[modifier |modifier le code]

Le flashcore est un genre issu du speedcore et de l'industrial hardcore. Bien qu'il soit à l'origine lié au speedcore, le flashcore se définit par ses structures avant-gardistes complexes et ses sons abstraits, ce qui le rend plus proche de lamusique électroacoustique et de lamusique expérimentale que de n'importe quel genre deEDM. La plupart des œuvres du genre se concentrent sur des paysages sonores intenses, rythmiques et stratifiés[17].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etd(en) « Electronica Genre Guide », surMusicFaze, web.archive.org(consulté le).
  2. a etb(en) « RF8 », surRF8, web.archive.org(consulté le), Breakcore, cyber-grindcore ou speedcore, les appellations d'origine incontrôlée servant à désigner les expérimentations alliant esprit punk et électro n'ont cessé de proliférer. Une sélection mutante par les spécialistes de l'émission Glitch sur le Mouv'..
  3. (en) « Hardcore Techno: Terrorcore », surElectronic Music Styles, web.archive.org(consulté le).
  4. ab etcMichel Van Grevelinge,Profil hardcore,, 356 p.(ISBN 978-2-296-25742-9 et2-296-25742-9,lire en ligne).
  5. (en) RobbertTilli, « Holland Becomes Source Of R&B. Dutch Industry, Audience Begin To Embrace Local Acts »,Billboard,vol. 110,no 31,‎1er août 1998,p. 21(lire en ligne).
  6. a etbDavid McCandless,Datavision,, 121 p.(ISBN 978-2-221-12818-3 et2-221-12818-4,lire en ligne),p. 77.
  7. « M1DY -Lector In The Sky With Diamorphine (Maddest Chick'ndom) », surVS-Webzine, wikiwix,(consulté le).
  8. a etb(nl) « Review | This Is Terror 14 - Mixed by Noisekick & Paranoizer », surPartyflock, web.archive.org,(consulté le).
  9. (en) « A list by thisisreallyhappening », surRate Your Music, archive.is(consulté le).
  10. « Lexique des differents genre musicaux electroniques », surElektrozone, web.archvie.org(consulté le).
  11. (en) « Liza 'N' Eliaz », surMokum Records, archive.is(consulté le).
  12. a etbPierre-Alexis Chauvin, « Cette nuit où j’ai débarqué dans une soirée speedcore », surSourdoreille, web.archive.org,(consulté le).
  13. (en) Dylan Jones,The Biographical Dictionary of Popular Music : From Adele to Ziggy, the Real ...,(ISBN 978-1-4804-4872-8 et1-4804-4872-9,lire en ligne).
  14. (en) Tamara Dean,Composition for Computer Musicians,, 240 p.(ISBN 978-1-59863-926-1 et1-59863-926-9,lire en ligne),p. 63.
  15. (en) « The worst music in the history of music: GRENADE!!! – SPLITTERCORE », surImmortalsandwich, web.archive.org,(consulté le).
  16. (en) DaveJenkins, « An Introduction to Extratone: The World's Fastest Music Genre », surdaily.bandcamp.com,(consulté le).
  17. (en) JonWeinel, « Flashcore | Earth, Atomizer, Let's Go! », surSpannered,(consulté le).

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Avant 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
Par pays (et régions)
Liste de genres de musique électronique
v ·m
v ·m
Événements
Artistes et groupes
Early hardcore
Mainstream hardcore
Uptempo
Labels
Genres apparentés/dérivés
Mouvement
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Speedcore&oldid=213646449 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp