Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

South African Broadcasting Corporation

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

South African Broadcasting Corporation
logo de South African Broadcasting Corporation
illustration de South African Broadcasting Corporation
Nom commercialSuid-Afrikaanse Uitsaaikorporasie
Établi
Mis en ondes
PaysAfrique du Sud
FondateursIsidore William Schlesinger
Siège socialJohannesbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Lancement
Site webhttp://www.sabc.co.za
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

LaSouth African Broadcasting Corporation (enafrikaans :Suid-Afrikaanse Uitsaaikorporasie ;litt.Compagnie sud-africaine de télédiffusion) est la compagnie de radio et de télévision de la république d'Afrique du Sud. Basée àJohannesburg, elle opère trois chaînes de télévision (SABC 1,SABC 2 etSABC 3) ainsi que dix-huit stations de radio nationales et régionales.

Elle succède à la Radiodiffusion sud-africaine (Suid-Afrikaanse Uitsaaiwet) le et conserve durant plusieurs décennies un monopole total sur les ondes dans le pays. Elle joue un rôle important dans le développement des médias enNamibie (anciennementSuidwes-Afrika), pays que l'Afrique du Sud occupe jusqu'en1990.

Longtemps placée sous l'influence duParti national (Nasionale party) et organisée dans le cadre des lois d'apartheid avec des programmes et des chaines communautaires, elle est réorganisée en profondeur en 1996 pour correspondre aux valeurs de l'Afrique du Sud post-apartheid et prend pour devise « Vuka Sizwe » (Le réveil de la nation).

LaSouth African Broadcasting Corporation est membre associé de l'union européenne de radio-télévision (UER).

Le porte-parole, Kaizer Kganyago, est membre du Comité Consultatif International de l'Organisation de la presse africaine (APO).

Histoire

[modifier |modifier le code]

Les premières émissions expérimentales de la radio sud-africaine débutent à partir du, sous l'impulsion de la société sud-africaine de chemins de fer (Suid-Afrikaanse Spoorweë). Quelques mois plus tard (), celle-ci met en place une équipe technique chargée de la diffusion d'émissions régulières dans la région deJohannesburg. Une expérience similaire est menée par laCape Peninsula Publicity Association à partir du dans la région duCap, puis dans le courant du mois de décembre àDurban par l'intermédiaire de laDurban Corporation[1].

Néanmoins, des difficultés économiques liées au nombre restreint d'auditeurs ne tardent pas à mettre en péril les trois stations, qui sont sauvées in extremis par un homme d'affaires, Isidore William Schlesinger. Sous son impulsion, les trois stations s'organisent en une compagnie de radiodiffusion (South-african brodcasting company ouSuid-afrikaanse uitsaaiwet). Celle-ci est nationalisée par le gouvernement du premier ministre de l'époque, le généralJames B. Hertzog, le. Elle prend alors son nom actuel,South african broadcasting corporation[2].

Diffusant essentiellement enanglais et enafrikaans à l'origine, elle ne laisse que peu de place aux programmes consacrés à la majorité noire. Toutefois, les premières émissions enzoulou,sesotho etxhosa débutent dès1940.

En1948, l'arrivée au pouvoir duparti national se traduit par une politique centrée avant tout sur les attentes et les besoins de la minorité blanche. Ainsi naît le concept d'apartheid, un néologisme traduisant l'idée de « vie à part » ou plus exactement de développement séparé. En mai 1950 naît la première radio commerciale du pays,Springbok Radio[3]. Trois ans plus tard, afin de contenir les populations noires destownships, une radio émettant dans les principaleslangues bantoues est autorisée à diffuser ses programmes à Johannesburg, puis dans d'autres agglomérations du pays.

Les premières stations de radio régionales et « ethniques » voient le jour dans le courant desannées 1960. Parmi les nouveaux programmes voient ainsi le jourRadio Zulu (1960),Radio Lebowa (1962) etRadio Tsonga (1965).Radio Good Hope commence ses émissions dans la région du Cap cette même année. En1966 naîtRadio RSA (Voice of South Africa), le service extérieur de la radiodiffusion sud-africaine, diffusant au départ enanglais,français,néerlandais,allemand,portugais etswahili.

En1969, le gouvernement se lance dans la création d'une première station de radio dans ce qui est alors leSuidwes-Afrika (actuelleNamibie, alors occupée par l'Afrique du Sud).

Parallèlement à la création de ces nouveaux médias, la grille des programmes des différentes stations publiques laisse une plus grande place à la musique en vogue à cette époque, même si l'idéologie conservatrice du parti national conduit à restreindre la diffusion des groupes jugés subversifs (Rolling Stones,The Beatles) au profit de groupes moins engagés (Bread).

Le bureau local de la SABC à Sea Point (Le Cap)

La création de chaînes de télévision est décidée en1971. L'introduction de ce nouveau média intervient cependant tardivement, les premiers tests ne débutant pas avant le mois de mai1975. À l'origine, fidèle à l'idéologie de l'apartheid, le gouvernement envisage la création de deux chaînes de télévision, une pour les blancs (TV 1) et l'autre pour les noirs (TV Bantu). Ce projet étant freiné par des considérations financières, le principe retenu est celui d'une chaîne de télévision unique. Celle-ci naît officiellement le.

En1981, le gouvernement institue laCompagnie de radio-télévision du sud-ouest africain (Suidwes-Afrikaanse Uitsaaikorporasie), ancêtre de la radio-télévision namibienne.

L'année suivante, le pays se dote de sa seconde chaîne, reprenant le format « ethnique » envisagé quelques années plus tôt. Au contraire de la première chaîne (TV1), la seconde chaîne (émettant sous différentes appellations en fonction de l'heure de la journée :TV2 etTV3 puisContemporary Community Values quelques années plus tard) diffuse des programmes spécifiques enzoulou,xhosa,tswana etsotho du Sud. Le slogan de la première chaîne, TV1, indique« Celle-ci est pour vous », émettant des programmes enanglais et enafrikaans, à destination principale des Blancs[4].

Toutes les chaînes sud-africaines adoptent le standardPal, comme nombre de pays d'Europe occidentale (en dehors de la France et de la plupart des pays dubloc de l'est, qui utilisent leSécam).

Pendant le boycott lancé contre l'Afrique du Sud en raison de sa politique d'apartheid, la plupart des programmes diffusés sont d'origine américaine ou française (Les Brigades du Tigre,Les Chevaliers du ciel,La Dame de Monsoreau) voire des coproductions internationales tournées tout en partie en Afrique du Sud (Pour tout l'or du Transvaal,Sam et Sally,Shaka Zulu,Bonne Espérance), auxquels s'ajoutent des productions locales - essentiellement en afrikaans (Haas Das se Nuus Kas,Oscar in Asblikfontein...). Le voit le lancement d'une troisième chaîne dédiée aux sports (TV4, bientôt rebaptiséeTopsport Surplus, puisNational Network TV).

La fin de l'apartheid permet de rééquilibrer la représentation des populations noires au sein de la compagnie publique. Mais en 1993, le renouvellement du conseil d'administration de la SABC s'avère difficile, malgré la mise en place, pour la première fois d'une commission indépendante, désignée d'un commun accord par les partis et le gouvernement, pour sélectionner les candidats[5]. En1996, deux ans après l'arrivée au pouvoir de l'ANC, laSouth African Broadcasting Company est réorganisée en profondeur[4],[6]. La télévision nationale est ainsi formée depuis lors de trois chaînes :SABC 1,SABC 2 etSABC 3.

Chaînes de télévision

[modifier |modifier le code]

Stations de radio

[modifier |modifier le code]

Personnalités liées

[modifier |modifier le code]

Documents multi-médias

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) Funso S. Afọlayan,Culture and Customs of South Africa, Greenwood Publishing Group,(lire en ligne),p. 114–115
  2. (en) Daniël Frederik du Plessis,Introduction to Public Relations and Advertising, Juta and Company Ltd,(lire en ligne),p. 89
  3. (en) Pieter Jacobus Fourie,Media Studies: Content, audiences, and production, Juta,(lire en ligne),p. 409
  4. a etb(en) Kimberly J. McLarin, « The Voice of Apartheid Goes Multicultural »,The New York Times,‎(lire en ligne)
  5. « Afrique du Sud : les difficultés du changement La nomination des responsables de la télévision suscite une vive polémique »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  6. Frédéric Chambon, « Ensemble, nous ne faisons qu'un ! »,Le Monde,‎(lire en ligne)

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Membres actifs
Européens
Non européens
Anciens actifs
Autres membres
Associés
Agréés
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=South_African_Broadcasting_Corporation&oldid=228270750 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp