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Soulvache

47° 49′ 48″ nord, 1° 28′ 20″ ouest
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Soulvache
Soulvache
L'église Saint-Jacques, l'école et la mairie.
Blason de Soulvache
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
DépartementLoire-Atlantique
ArrondissementChâteaubriant-Ancenis
IntercommunalitéCommunauté de communes Châteaubriant-Derval
Maire
Mandat
Sandra Hersant
2025-2026
Code postal44660
Code commune44200
Démographie
GentiléSoulvachais(e)
Population
municipale
339 hab.(2022en évolution de −3,42 % par rapport à 2016)
Densité30 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 49′ 48″ nord, 1° 28′ 20″ ouest
AltitudeMin. 37 m
Max. 109 
m
Superficie11,27 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionChâteaubriant
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Châteaubriant
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Soulvache
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Soulvache
Géolocalisation sur la carte :Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Soulvache
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Soulvache
Liens
Site webcc-castelbriantais.fr
modifier 

Soulvache est unecommune de l'Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laLoire-Atlantique enrégionPays de la Loire.

Géographie

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Localisation

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Situation de la commune de Soulvache dans le département de la Loire-Atlantique.

Soulvache est située à l'extrême nord du département de laLoire-Atlantique, à la limite de l'Ille-et-Vilaine, à 14 km au nord deChâteaubriant, à 35 km au sud deRennes et à 68 km au nord deNantes[1].

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Les communes limitrophes sontFercé,Rougé,Teillay etThourie.

Carte
Les limites communales de Soulvache et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsThourieRose des vents
TeillayNFercé
O   Soulvache   E
S
Rougé

Géologie

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Soulvache est caractérisée par la présence importante degrès, au dessus d'une couche deminerai de fer[2] (une mine de fer a existé sur la commune de 1912 aux années 1950).

Hydrographie

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La limite nord de la commune de Soulvache est formée par leSemnon, un affluent de laVilaine[3], dans lequel se jette la rivièreBrutz, qui délimite la commune à l'ouest[3].

Climat

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Soulvache est sous unclimat océanique relativement doux. Les hauteurs annuelles de précipitations sont inférieures à 700 mm. Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année2007 selon les données de la ville de Rennes, distante de 32 kilomètres à vol d'oiseau :

MoisJFMAMJJASOND
Températures maximales (°C)8,19,412,314,718,421,523,823,621,116,711,79
Températures minimales (°C)2,22,545,48,511,213,113,111,28,34,93,2
Températures moyennes (°C)5,25,98,210,113,416,418,518,316,212,58,36,1
Précipitations (hauteur moyenne en mm)61,352,349,345,158,146,442,647,356,663,868,469,1
Source: Météo France et Lameteo.org[4]

Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :

MoisJFMAMJJASOND
Températures maximales records (°C)16,819,823,128,730,836,338,439,534,827,820,217,6
Années des températures maximales     200319901965194519531976194920031961194519931953
Températures minimales records (°C)-14,7-11,2-7,3-3,2-1,22,25,541,9-4,6-7,5-12,6
Années des températures minimales     198519482005198419451962197219561972194719551964
Source: Insee et Lameteo.org[5]

Voies de communication et transports

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Les maisons de la cité minière de la Brutz (2008).

La commune est traversée par laroute départementale163 du Nord au Sud, le long de la limite ouest du territoire entreRougé etThourie. On peut aussi noter la route départementale 110 traversant la commune d'Ouest en Est.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Soulvache est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6].Elle est située hors unité urbaine[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaubriant, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,9 %), prairies (31,7 %),terres arables (21,2 %), forêts (4,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

La commune est dénommée Sous-le-Val jusqu'auXVIIe siècle[11].

Le nom de la localité est attesté sous la formeSoulevache auXVIIIe siècle[12].

Le nomgallo de la commune est égalementSoulvache.

Histoire

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On trouve la trace de cette paroisse dès leIXe siècle selon lecartulaire de Redon[réf. nécessaire]. Une légende raconte aussi qu'un ermitealréen aurait fondé une chapelle dédiée àsaint Fiacre sur la demande d'un seigneur local[réf. nécessaire]. La paroisse se développe de part et d'autre de la rivière leSemnon. Il subsiste encore des vestiges de cette période moyenâgeuse, avec la motte féodale et sa tour ainsi que l'ancienne église de la paroisse[13]. La« motte des Ponts », dénommée ainsi car située à 150 m du Semnon[14], est surmontée d'une tour de 12 mètres de haut qui daterait du début duXIIIe siècle, d'après Michel Brand’honneur. Elle appartenait auxseigneurs de Rougé (en 1245, Bonabes III la possède)[15]. AuXVe siècle, deux domaines seigneuriaux sont présents sur la commune : le domaine de la Mabonnière, et le domaine de la Grée[16].

Soulvache se trouve alors sur la route qui mène deChâteaubriant àRennes. La « Voie royale », comme elle était appelée, enjambait le Semnon au niveau d'un pont dont les ruines sont encore présentes dans la rivière[11]. Jusqu'auXVIIIe siècle, Soulvache est une chapelle (trève) dépendante deRougé[13].

C'est auXVIIe siècle que le bourg actuelle se forme, plus en hauteur et plus loin de la rivière[réf. nécessaire].

La mine à ciel ouvert de la Minière, à Rougé, vers 1923.

Dans les années 1920, la commune connait un renouveau et multiplie sa population par deux. Cela s'explique par l'exploitation de lamine de fer de la Brutz à Teillay, à la limite ouest de la commune et de la Minière à Rougé, à la limite sud de la commune. Commencée en 1912 par la compagnie générale des mines de fer de Bretagne, l'exploitation de la concession évolue en 1920 avec son rachat parJJ Carnaud et Forges de Basse-Indre. Des étrangers, dont beaucoup d'origine polonaise, y travaillent. La commune ouvre alors une cité ouvrière[17]. Une ligne de chemin de fer relie la mine de la Brutz à laligne de Châteaubriant à Ploërmel, son terminus se trouvait à la limite de la commune. Dans les années 1950, la mine est abandonnée.

Politique et administration

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Soulvache est située dans lecanton de Châteaubriant, et appartient à l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis, dans le département de laLoire-Atlantique en régionPays de la Loire[18]. Comme pour toutes lescommunes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, leConseil municipal est constitué de quinze membres en 2011[19].

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1925 Julien Gautier Cultivateur
1945mars 1977Joseph Cailleux Menuisier
mars 1977juin 1995Bernard Gaigeard[Note 2]DVD 
juin 1995mars 2001
(décès)
Daniel Cury[Note 3] MonteurEDF
avril 2001mars 2014Michel Neveu[Note 4]DVGTechnicien à laDDAF de Rennes
Conseiller général de Rougé (2004 → 2015)
mars 2014septembre 2018
(démission)
Jean-Paul FilâtreSERetraité de l'armée
décembre 2018mai 2021
(démission)
Fabienne Jouan[Note 5]SEHôtesse de caisse
juin 2021octobre 2024[20]
(démission)
Didier Paitier[Note 6],[21] Chargé de clientèle, ancien adjoint au maire
janvier 2025En cours
(au 27 janvier 2025)
Sandra Hersant[22] Adjointe administrative

Intercommunalité

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Soulvache est membre de lacommunauté de communes Châteaubriant-Derval, qui est constituée de vingt-six communes regroupées autour deChâteaubriant[13].

Population et société

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Démographie

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Données obsolètes, zonage de 1999.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Soulvache est unecommune ruralemultipolarisée, notamment par l'aire urbaine de Châteaubriant, et qui fait partie de l’espace urbain deRennes[23].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2022, la commune comptait 339 habitants[Note 7], en évolution de −3,42 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
507442372432457463422453464
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
506516544520545560603628645
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
604580523481781838823760618
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
634582502430402402391393397
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
356339339------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puisInsee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait184 hommes pour162 femmes, soit un taux de 53,18 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,3 
5,0 
75-89 ans
9,4 
15,6 
60-74 ans
13,8 
23,9 
45-59 ans
23,9 
16,7 
30-44 ans
18,2 
17,2 
15-29 ans
14,5 
21,1 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de laLoire-Atlantique en 2021 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Enseignement

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Soulvache dépend de l'académie de Nantes. Pourl'enseignement élémentaire, l'école publique « Daniel Cury » est présente sur la commune[30].

Santé

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Un médecin généraliste exerce à Soulvache[31]. L'hôpital et les cliniques les plus proches se situent àChâteaubriant[32].

Économie

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L'activité économique de Soulvache est essentiellement tournée vers l'agriculture et l'artisanat. On compte une vingtaine d'entreprises actives sur le territoire. La commune est l'une des plus pauvres de Loire-Atlantique : en 2009, le revenu par habitant ne dépassait pas les 1200€[33].

Commerce de proximité

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En avril 2015, une épicerie-bar, le Papier buvard, ouvre à l'emplacement de l'ancien bar le Soulvachais[34]. Lieu alternatif basé sur l'économie sociale et solidaire, il organise une centaine de concerts, conférences par an[35]. Néanmoins, à la suite de conflits avec la mairie[36], le bar ferme ses portes en septembre 2019[37] ; un an plus tard, enseptembre 2020, sort ledocufiction deFrançois BégaudeauAutonomes qui consacre du temps au Papier buvard[38].

En 2015, un« magasin gratuit » ouvre dans la commune, à côté de l'épicerie-bar, où les biens se donnent et se prennent gratuitement[39].

Emploi

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  • Données statistiques sur l'emploi (Insee 2006)[40]:
PopulationActifs (15/64 ans)chômeursTaux d'activité (%)Taux de chômage (%)
393145207612,3
Source : Données statistique sur l'emploi (Insee 2006)[40]:

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Église Saint-Jacques.

L'ancienne église Saint-Jean a été édifiée duXIIe au XVIIe siècle La charpente date de la fin duXVIe siècle[41]. Elle a été désaffectée à la construction de l'église Saint-Jacques. Après avoir servi d'école, est désormais utilisée comme salle municipale[17].

L'église Saint-Jacques est construite au milieu duXIXe siècle.

La chapelle Saint-Fiacre date duXVIIe siècle. Elle aurait été bâtie sur l'emplacement d'un sanctuaire mérovingien. À partir du milieu duXIXe siècle, on n'y célèbre des messes qu'occasionnellement. dédiée àsaint Fiacre, la chapelle abrite des statues en bois du saint ainsi quesaint Cloud datant duXVe siècle. On trouve aussi une statue de laVierge à l'Enfant, en bois polychrome, datant du siècle suivant.

À la suite de l'arrivée en masse de travailleurs à la mine, la chapelle des Polonais est édifiée en 1923, dans la cité des mineurs à Bonne-Fontaine.

Patrimoine civil

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Vestiges de la mine de la Brutz situé sur la commune de Teillay.

L'entrée de la mine, dont l'exploitation a commencé en 1912, est toujours visible. Cette mine a profondément changé la physionomie de la commune. D'un point de vue architectural, on voit apparaitre des maisons reflétant le statut professionnel de leurs habitants : les petites maisons d'ouvriers, et les maisons des cadres dites « maisons d'ingénieurs ». À noter aussi, la construction en 1921 d'une petite centrale électrique pour garantir l'autonomie des machines de la mine[42].

Le pont datant duXVIIIe siècle constitué de pierres du pays et de pierre de schiste, qui enjambe la rivière le Semnon, témoigne de l'ancienne « voie royale ».

Le manoir de la Grée est situé le long de la route de Martigné-Ferchaud. On en trouve une mention en 1430, où il est propriété de Robert Brochereul[16]. Parfois dénommé« château de la Grée » ou« maison seigneuriale de la Grée »[43] dans les sources, il appartient auxXVIIIe etXIXe siècles à lafamille de la Valette[44],[43],[45]. Ces derniers s'exilent àJersey durant laRévolution française[44]. Le manoir passe à la famille de Villers auXXe siècle. Laissé à l'abandon à la fin duXXe siècle, il est racheté en 2005 par un collectif[46] qui le rénove et y installe unéco-hameau[47]. Plusieurs chantiers participatifs[48], festivals et évènements culturels y sont organisés[49]. Le 18 janvier 2021, le manoir est victime d'un incendie détruisant une grande partie du bâtiment[50].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Loire-Atlantique.
BlasonBlasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième, d'argent à une moucheture d'hermine de sable ; au deuxième et au troisième, d'azur à lafleur de lys d'or ; à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur un mont d'argent mouvant de la pointe, brochant sur le trait duparti de l'écartelé.
Commentaires : La tour est celle de Soulvache (détruite en1915). Lafleur de lys est celle des Châteaubriant. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnementd'hermine plain de laBretagne, rappelant l'appartenance historique de la ville auduché de Bretagne. Blason conçu par Eugène Charron (délibération municipale du).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Réélu en 1983 et 1989.
  3. Réélu en 2001.
  4. Réélu en 2008.
  5. Réélue en 2020.
  6. Élu en juin 2021 à la suite de la démission du maire précédent.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Soulvache »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surLocalisation interactive, orthodromie et navigation(consulté le).
  2. « Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne », surGallica,(consulté le).
  3. a etbService d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : rivière le Semnon (J76-030-) »(consulté le).
  4. Lameteo.org et Météo France,« Base de données météo et observations en temps réel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlameteo.org, lameteo.org,(consulté le).
  5. Insee et Lameteo.org, « Températures records de Rennes », surlinternaute.com, L'internaute,(consulté le).
  6. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  7. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Soulvache ».
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteaubriant », surle site de l'Insee(consulté le).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  11. a etbCollectif 1999,p. 1028.
  12. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  13. ab etcMichelBrand’honneur,« Chapitre VI. Multiplication des mottes et stabilisation de la châtellenie : de nouvelles configurations territoriales pour une redéfinition des centres de pouvoir », dansManoirs et châteaux dans le comté de Rennes : Habitat à motte et société chevaleresque (XIe – XIIe siècles), Presses universitaires de Rennes,coll. « Histoire »,(ISBN 978-2-7535-2564-1,lire en ligne),p. 211–248.
  14. MichelBrand’honneur,« Chapitre IV. Mottes et chevaliers : question de méthode et/ou de diversité régionale ? », dansManoirs et châteaux dans le comté de Rennes : Habitat à motte et société chevaleresque (XIe – XIIe siècles), Presses universitaires de Rennes,coll. « Histoire »,(ISBN 978-2-7535-2564-1,lire en ligne),p. 135–157.
  15. « Annexe II : inventaires des manoirs à mottes, des châteaux et de leurs chevaliers », dansManoirs et châteaux dans le comté de Rennes : Habitat à motte et société chevaleresque (XIe – XIIe siècles), Presses universitaires de Rennes,coll. « Histoire »,(ISBN 978-2-7535-2564-1,lire en ligne),p. 264–290.
  16. a etbJean AnneChalet,Les belles heures du comté nantais: deux mille ans d'histoire des 220 communes de la Loire-Atlantique, S. Godin,(ISBN 978-2-86505-004-8,lire en ligne),p. 230.
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  18. « Fiche de la commune de Villepot », surle site de l'Insee(consulté le).
  19. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  20. Victoria Geffard, « En Loire-Atlantique, le maire de Soulvache, Didier Paitier, a donné sa démission au préfet »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  21. « Soulvache. Didier Paitier, nouveau maire de Soulvache »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  22. « Cette commune de Loire-Atlantique a changé trois fois de maire depuis 2020 »,Presse-Océan,‎(lire en ligne).
  23. « Carte thématique », surInsee(consulté le) ; cheminement : sur la petite carte de France, ongletDépartements, puis choisir le département, puis menu déroulantCouches d'aide à la sélection
  24. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Soulvache (44200) »,(consulté le).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) »,(consulté le).
  30. Soulvache, sur le site de la Communauté de communes du Castelbriantais, consulté le 4 mars 2011.
  31. « Recherche », surLes pages jaunes(consulté le).
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  33. « Où vivent les riches en Loire-Atlantique ? »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
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  35. « Soulvache. Vers la fin du café le Papier buvard ? »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
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  39. Isabelle MOREAU, « À Soulvache, le magasin gratuit surprend et ravit »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  40. a etbhttp://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/resultats/chiffres-cles/n3/44/n3_44002.pdf
  41. « Soulvache (44660) », surlafrancedesclochers.clicforum.com(consulté le).
  42. Collectif 1999,p. 1031.
  43. a etbInventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Loire-Inférieure. Tome V, Archives civiles. Série E, supplément / rédigé par M. Léon Maître,...,(lire en ligne) :

    « Le 27 septembre 1781, sépulture de Pierre Charles de la Valette, décédé au château de la Grée / Pierre de la Valette, chevalier de la Grée »

    .
  44. a etbComte Regis deL'Estourbeillon,Les Familles françaises à Jersey pendant la Révolution, V. Forest et E. Grimaud,(lire en ligne),p. 225-226 :

    « M. Pierre-Constant de la Valette (...) habite encore le château de la Grée, en Soulvache (Loire-Inférieure), qui est la terre de la famille »

    .
  45. « Figaro : journal non politique », surGallica,(consulté le) :« Nous apprenons la mort du comte de la Valette, décédé en son château de la Grée, en Soulvache (Loire-Inférieure) à l'âge de 86 ans ».
  46. « Soulvache. Une Fête d’automne, dimanche, au Manoir de la Grée »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  47. « REPORTAGE. Soulvache. Le Manoir de la Grée : un éco-hameau dans un lieu historique »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  48. « À la Grée, on travaille dans la bonne humeur »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  49. « Soulvache, temple de la culture alternative »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  50. Anthony CHAUD, « Soulvache. Incendie au Manoir de la Grée : la perte d’un « patrimoine inestimable » »,Oues-France,‎(lire en ligne).
  51. Paroles deRural sur le site officiel de Jeanne Chérhal.
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