Une version issue d'une coopérationindo-russe développée parSoukhoï aurait dû voir le jour sous la désignationHAL FGFA. L'appellation PAK-FA (en russe : Перспективный Авиационный Комплекс Фронтовой Авиации) peut être traduite en français par « Futur Système aéronautique de l'aviation du front », mais a été abandonnée[8].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : informations remontant à 2015, avec des prévisions pour 2016
En attendant, le T-50 reste motorisé avec l’AL-41F1, ou « Izdeliye 117 », une profonde modernisation de l’AL-31FP qui équipe les Su-30. L'AL-41F1 est doté d’une soufflante au diamètre agrandi, de nouveaux étages de turbine à basse et haute pression, d’une chambre de combustion améliorée et d’une nouvelle régulation numérique fortement intégrée au reste des systèmes de l’avion. Ces moteurs sont équipés de tuyères à poussée vectorielle tridimensionnelles[11], rendant l'avion très maniable. Seize moteurs AL-41F1 ont été fabriqués, dont six pour les essais au sol[Quand ?] dont plusieurs ont subi de graves incidents[12].
Au moins un incendie moteur a été constaté entraînant la destruction complète de l'engin et à l'occasion d'une démonstration faite aux forces aériennes indiennes dans le cadre du programme FGFA un autre moteur aurait pris feu. Le PAK-FA a également été victime d'une extinction moteur lors dusalon aérospatial de Moscou (MAKS) 2011, au cours de laquelle le pilote du T-50 concerné fut contraint de renoncer à son décollage.
L'AL-41F1, bien que particulièrement puissant, est surtout réputé pour son manque de fiabilité chronique[réf. nécessaire].
Ce nouvel appareil est une fusion d'un appareil de frappe et d'un chasseur, il est équipé, selon son constructeur, d'une avionique dernier cri avec une fonction « pilote électronique »[13].
Il possède également un important camouflage face aux radars, aux systèmes optiques et infrarouges (grâce auxmatériaux composites)[réf. nécessaire]. Cela participe à la dissimulation de l'appareil, laissant le pilote se concentrer sur l'accomplissement de missions tactiques. Toutefois, il est à remarquer que les tuyères à poussée vectorielle sont identiques à celles du démonstrateurSu-37 et ne présentent donc pas les gages d'une très bonne furtivité.
À la fin des années 1980, l'Union soviétique exprime le besoin d'un avion de génération supérieure, destiné à entrer en service dans les années 1990. Le projet reçoit le nom de code I-90 (enrusse :Истребитель,Istrebitel, « combattant »). Il est prévu que le chasseur soit capable de frappes au sol et remplace à terme lesMiG-29 et lesSu-27. Le projetMiG 1.44 est lancé parMikoyan-Gourevitch[14]. De son côté,Soukhoï développe son propre programme au début des années 1990, afin de réaliser un avion de combat de nouvelle génération. LeSu-47, appelé originellement S-37, est le résultat de ce projet. Ladislocation de l'URSS et le manque de fonds qui s'ensuivent causent des retards dans la programmation des vols des premiers prototypes, en 2000 soit 9 ans après la date prévue[14]. Le MiG 1.44 est annulé et un nouveau projet est étudié, qui reçoit le nom de code PAK FA. Les besoins de ce nouvel avion sont inspirés par leurs équivalents occidentaux :Dassault Rafale,Eurofighter Typhoon ouF-22Raptor. En 2002, Soukhoï est sélectionné pour la conception de ce nouvel avion[réf. souhaitée].
Le premier vol, attendu pour 2009, a été effectué le vendredi, durant47 min[15], à proximité de la ville deKomsomolsk-sur-l'Amour[16]. Lors du vol, son pilote d'essai Sergueï Bogdan a effectué l'évaluation initiale de la maniabilité de l'avion, le fonctionnement des moteurs et des systèmes principaux. « L'avion a bien réagi à toutes les étapes du programme de vol » a commenté dans le communiqué le pilote d'essai. Son deuxième vol eut lieu le suivant et une troisième série de vols d'essai devrait avoir lieu à Komsomolsk-sur-l'Amour avant que ne commence le programme principal de tests au Centre d'essais deJoukovski, près de Moscou[17]. Il a été présenté au public pour la première fois lors du salon aérospatial MAKS 2011 à Moscou. Il a été montré en vol mais n'a pas été exposé au sol afin d'éviter qu'il puisse être examiné de trop près[18].
Cependant, le Sukhoï T-50 n’a pas pu assurer sa dernière représentation le lors de ce salon. Selon un porte-parole du salon, l’appareil n’a pas pu décoller à cause d’une défaillance technique. La Corporation russe de construction aéronautique (OAK) a précisé que l’origine de l’incident est due à un défaut du moteur droit de l’avion[19],[18].
Initialement prévues pour 2015, les premières livraisons ont été repoussées en 2016, puis en 2017 (annonce du ministre adjoint à la défense russe, Youri Borisov le[20]), puis à l'horizon 2020/2025 alors qu'auparavant, le ministre russe de l'Industrie, Denis Manturov, avait confirmé qu'un contrat pour l'acquisition de 76 avions Su-57.
Selon un rapport publié dansForbes par David Axe, Soukhoï avait initialement prévu de remettre les deux premiers Su-57 aux normes de production à la fin de 2019 et deux autres en 2020. Mais le crash de l'un des avions en a contraint la société à arrêter temporairement le travail sur le programme[21].
Le Sukhoi Su-57M (T-50M) modernisé dit de « seconde étape », a effectué son premier vol le. L'avion de combat comporte un certain nombre de nouveaux systèmes dont uneintelligence artificielle. Le calendrier, considéré comme optimiste, stipule que l'avion devrait être prêt à être produit à la fin de 2024 avec les réacteurs Izdeliye 30 et adopter une tuyère plate beaucoup plus adaptée[10].
Selon le ministère de la défense russe, début, plus de 300 vols d'essai auraient été effectués par les 5 prototypes alors existants, un sixième étant en cours de finition à cette date[24]. La question des moteurs utilisés reste entière. Les AL-41F1 restant n'étant au mieux que quatre et le « Izdeliye 30 » devant équiper à terme l'avion étant loin d'être prêt à être mis en production. (Début de production prévu pour 2020 selon le motoriste NPO Saturn. En, 10 prototypes sont construits[25]).
Modèle
Premier vol
Remarques
T-50-0
prototype statique
T-50 KNS
prototype statique
T-50-1
premier prototype, ne vole plus depuis.
T-50-2
T-50-3
doté du radar à antenne active (AESA) N036 et des deux détecteurs d’alerte 101KS-U, sous le nez de l’avion et sur la pointe arrière
T-50-4
prévu fin 2011 à l'origine
T-50-5R
T-50-5 victime d'incendie en juin 2014, reconstruit T-50-5R avec des pièces du T-50-6-1
T-50-6-2
T-50-7
prototype statique
T-50-8
17 novembre 2016
T-50-9
24 avril 2017
T-50-10
23 décembre 2017
T-50-11
6 août 2017
T-50S1
2019
perdu dans un crash le 24 décembre 2019. contrat-cadre de 2018
T-50S2
29 janvier 2021
premier Su-57 de série produit et livré. contrat-cadre de 2018
Finalement le gouvernement russe ne signe pas de contrat ferme et l'Inde se retire. La planification des livraisons est caduque.
Deux avions de série sont produits suivant le contrat-cadre de 2018. Un des deux exemplaires est détruit avant livraison. Le second contrat de production en série porte sur 76 exemplaires à livrer entre 2021 et 2028[26]. 4 sont produits en 2021 et 6 en 2022[27].
Le, le vice-ministre russe de la Défense déclare que l’on ne prévoit pas de produire en série le Su-57 pour le moment[25].
En, le ministère russe de la défense signe un contrat pour la livraison de seulement deux avions d'ici 2020[28], un seul l’étant fin 2020, quatre autres prévus en 2021.
Une partie des Su-57 sont présents sur le cosmodromeKapoustine Iar, dans l'Oblast d'Astrakhan, selon des images aériennes[29].
Dans le cadre de la modernisation de sa flotte aérienne, l’Algérie a manifesté un intérêt pour le chasseur furtif russe Su-57. À l’été 2019, une délégation du ministère de la Défense s’est rendue au salon aéronautique MAKS à Moscou. Selon le média spécialiséMenadéfense, cette visite aurait été marquée par la signature d’un contrat d’acquisition de l’appareil[30].
Cependant, l'Algerie voit le retard sur le Su-57 donc seuls 21 exemplaires aurait été livrés depuis 2018 à la Russie, impacter le renouvellement de sa propre flotte aérienne[31].
Selon des documents obtenus par le collectif de hackers Black Mirror et diffusés début octobre 2025, Alger serait sur le point d’acquérir une douzaine d'avions de combat russe de cinquième génération Soukhoï Su-57, ainsi que quatorze bombardiers tactiques Su-34 Fullback. Les documents précisent également que des commandes ont été passées dès 2022 pour des composants électroniques destinés à ces deux types d’aéronefs, dont la livraison à Alger est prévue entre 2024 et 2026. Cette information vient confirmer les déclarations de la télévision d’État algérienne, qui évoquait déjà, en février dernier "une commande initiale de six Su-57E Felon"[32].
En novembre 2025, l'Algérie réceptionne ses deux premiers appareils. D'après un responsable russe, les deux SU-57 sont « entrés en service opérationnel et démontrent leurs meilleures qualités »[33].
L'Inde, quant à elle, qui est devenue partenaire à part entière du programme depuis 2008, a réduit ses prévisions de commandes de 214 à 144 biplaces (sous la désignation de FGFA : Fifth Generation Fighter Aircraft) destinés à laForce aérienne indienne et peut-être avec la possibilité de les faire construire parHAL. La Russie demandant à l'Inde un montant équivalent à six (puis neuf par la suite) milliards dedollars américains pour ce programme avec mise en service prévue en 2020[34]. Finalement, l'Inde se retire du projet en, sans renoncer à acquérir l'appareil dans un avenir lointain[35],[36].
Elle se retire officiellement du programme de développement du SU-57 Felon en Juin 2025 en raison des contre performances de l'appareil et l'incapacité de l'industrie militaire russe à apporter les améliorations nécessaires comme unviseur tête haute ou la fusion des données par exemple fragilisant davantage le développement industriel et les ventes futures à l'export de l'appareil[37],[38].
La Turquie a manifesté un intérêt à acquérir le chasseur furtif après avoir été exclue du Programme Joint Strike-Fighter (F-35 Lightning II) en 2019. Le contrat est toujours en cours de discussion et rien n'a encore été signé en 2020 alors que les relations russo-turques se dégradent. La Turquie pourrait devenir le premier membre de l'OTAN à acquérir des avions de combat russes.
Finalement, la Turquie a préféré réaliser son propre programme d'avion de chasse de cinquième génération "TAI TF-X"[39].
Lors de laguerre d'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'armée ukrainienne annonce avoir frappé un de ces appareils le sur labase aérienne d'Akhtoubinsk, site du 929e Centre national d'essais en vol du ministère de la Défense, dans la région d'Astrakhan, à 589 kilomètres de la ligne de front, comme en témoignent des images satellitaires[40],[41].