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| Épouse duprésident de l'Autorité palestinienne | |
|---|---|
| – (8 ans, 9 mois et 22 jours) | |
| Prédécesseur | Poste créé |
| Successeur | Amina Abbas |
| Biographie | |
| Naissance | (62 ans) |
| Mère | Raymonda Tawil |
| Conjoint | Yasser Arafat |
| Enfants | Zahwa Arafat |
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Souha Arafat (enarabe :سهى عرفات), néeTawil (سهى طويل) le àNaplouse enCisjordanie, est la veuve deYasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne.
Souha Tawil est née àNaplouse (Cisjordanie), dans une famillepalestiniennechrétienne de confessiongrecque-orthodoxe. Sa mère,Raymonda Tawil, est une journaliste connue dans lesTerritoires occupés et son père, Daoud Tawil, un banquier qui a fait ses études àOxford. Elle fait ses études chez les religieuses catholiques du Rosaire de Beit Hanine, quartier deJérusalem-Est. Elle rencontre chez sa mère, ainsi que ses sœurs, Yasser Arafat la première fois en 1985.
Souha Tawil rencontre à nouveau Arafat à Paris en 1989, alors qu'elle est étudiante à laSorbonne et lui sert de traductrice dans des rencontres officielles. Elle devient ensuite sa secrétaire, alors qu'il est en exil àTunis.
En1990, elle se convertit à l'Islam et, quelques mois plus tard le[1], elle épouse dans la foulée à Tunis le dirigeant palestinienYasser Arafat, de trente-quatre ans son aîné. Une fille, Zahwa, est née de cette union en1995 àNeuilly-sur-Seine[2].
Relativement impopulaire en Palestine, Souha Arafat vit dans un exil doré àParis avec sa fille, depuis qu'a éclaté la secondeIntifada en2000. Après le confinement de son mari dans son QG deRamallah, laMouqata'a, elle n'a consenti à une visite qu'en octobre2004, lorsqu'a été connue la détérioration de l'état de santé du « raïs ».
Les projecteurs de l'actualité se sont braqués sur elle, après le transfert enFrance de son mari à l'hôpital militaire Percy deClamart. De nombreux Palestiniens lui font grief du silence général observé sur l'état de santé réel du patient.
Certains commentateurs, tels qu'Hani Masri, vont jusqu'à prétendre, sans le moindre commencement de preuve, qu'il est selon eux possible que Souha Arafat, en accord avec les opposants auxaccords d'Oslo, soit en train de préparer un putsch destiné à s'emparer du pouvoir politique aussitôt après la mort du vieux dirigeant.
D'autres, plus mesurés, rapportent simplement qu'elle serait « sur la même longueur d'onde » queFarouk Kaddoumi, responsable des Affaires étrangères au sein de l'OLP et opposant notoire aux accords d'Oslo.
Les derniers estiment enfin que le barrage imposé par Souha Arafat autour de son mari serait destiné à obtenir des garanties sur le maintien de son « luxueux train de vie » après la disparition duraïs, et rappellent que la justice française a ouvert une enquête sur le transfert soupçonné d’être illégal de 11,4 millions de dollars sur ses comptes bancaires.
Quoi qu'il en soit, une guerre des petites phrases s'est bel et bien installée, Souha Arafat accusant les dirigeants palestiniens de vouloir « enterrer vivant » son mari, tandis que ceux-ci lui font grief d'avoir « confisqué » le chef historique des Palestiniens, ainsi que son héritage.
Comme le souligne la députée palestinienneHanane Ashraoui, de confession chrétienne et peu suspecte de sympathies envers Souha Arafat, « le droit français donne le pouvoir à Souha d'être la seule à décider [de l'étendue des informations à communiquer à l'extérieur] ».
Toutefois, il se murmure que la délégation palestinienne reçue mardi à l'Élysée parJacques Chirac, président de la République française, et qui inclutAhmed Qoreï, Premier ministre palestinien,Mahmoud Abbas, « numéro deux » de l'OLP,Nabil Shaath, ministre des Affaires étrangères etRawhi Fattouh, président du Conseil législatif palestinien (Parlement), aurait reçu l'assurance de pouvoir accéder au chevet du dirigeant hospitalisé, quel que soit son état de santé. Certains commentateurs ont remarqué que la délégation avait été accueillie par Jacques Chirac lui-même sur le perron de l'Élysée ce qui, en temps ordinaire, ne se produit que pour des personnes ayant rang de chef d'État (et quelques rares exceptions, telles que l'accueil réservé àBill Gates).
Souha Arafat habite ensuite Tunis, avec sa mère Raymonda Tawil, protégée par le pouvoir tunisien qui lui donne ainsi qu'à sa fille la nationalité tunisienne en. Elle y élève sa fille. Elle ne fait aucune déclaration officielle après la mort de Yasser Arafat et se retire de la vie politique, tout en gardant de nombreux contacts au plus haut niveau à travers le monde.
Le présidentBen Ali la décore en 2001 des insignes du grand cordon de l'ordre de la République tunisienne[3], puis lui ôte sa nationalité tunisienne en et l'expulse aussitôt de Tunisie, en lui confisquant tous ses biens. Il semble d'aprèsWikiLeaks que les raisons soient une dispute avecLeïla Ben Ali, à propos d'une école privée de Tunis dont elles étaient copropriétaires[4]. Elle se réfugie alors àMalte et s'installe àLa Valette.
Après larévolution tunisienne du, le tribunal de première instance de Tunis a émis le un mandat d'arrêt international contre elle pour corruption[5].