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Cettepage d’homonymie répertorie les différents sujets et articles portant le même nom.
- Soude, nom communbotanique de diverses planteshalophytes, notamment des genresSalsola etSuaeda (famille desChénopodiacées ou desAmaranthacées) :
- Soude désignait autrefois de manière générique les plantes des rivages marins, y compris certaines algues, dont les cendres fournissent un selalcali, également nommésoude par les anciens.
- Soude peut désigner :
- lecarbonate de sodium (Na2CO3), vendu sous la forme decristaux de soude. À l'origine, bien avant les procédésLeblanc etSolvay, lasoude du commerce, d'assez faible teneur, était justement l'alcali tiré des cendres de combustion des plantes nomméessoudes. En ce sens il existait diversessoudes renommées selon les lieux de production traditionnelle et encore présentes auXIXe siècle ; elles étaient fabriquées par combustion de diverses plantes terrestres des rivages marins, du genresalsola,
- plus rarement, l'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3 oubicarbonate de soude,
- abusivement, l'hydroxyde de sodium (NaOH) ousoude caustique,
- de manière familière, des solutions aqueuses des composés ci-dessus ;
- Le termesoude assorti d'un qualificatif prend un sens différent :
- soude boratée, ancien nom duborax, sous forme de poudre ou paillette salines,
- soude caustique, nom usuel de l'hydroxyde de sodium NaOH,
- soude devarech, mélange variable, essentiellement une source depotasse pour les Anciens, notamment les verriers avant leXVIIIe siècle sous forme dechlorure de potassium KCl ou desulfate de potassium K2SO4, fortement associée ausel marin NaCl, ce dernier composant souvent majoritaire. Le nom est impropre. Il pourrait provenir d'une analogie avec les modes de fabrication par combustion de l'ancienne "soude", plus que d'une fraction bien réduite ou infime, de soude ou Na2CO3. Il est certain que lesverriers pouvaient récupérer les composants sodés et fabriquer en outre essentiellement de la potasse K2CO3 à partir de la séparation et la purification des chlorures. Ainsi lasoude de Normandie obtenue par incinération de varech est incorporée dans les fabrications des verriers normands bien avant à la fin du Moyen Âge jusqu'au début de l'époque moderne. Lebrome etiode, à l'état de traces parfois importantes dans certainsgoémons ou varechs sélectionnés, ont pu justifier économiquement la poursuite de cette exploitation moderne à la fin duXIXe siècle sur les rivages de l'Atlantique et de laManche. Certaines "soudes d'algues brunes" ne recèlent que d'infimes traces d'iode et de brome, d'où l'évolution technique du produit "soude de varech" suivant l'usage,
- soude muriatée, nom désuet de variétés de lahalite NaCl (sel gemme), sous forme d'efflorescences ou de poudres salines,
- soude muriatée gypsifère, nom désuet de l'anhydrite CaSO4.
Le sens hydronymique ne correspond nullement aux premières significations explicitées ci-dessus. Il pourrait s'agir d'une rivière au cours rapide, à crue subite, en conséquence imprévisible et soudaine (soude en ancien-français). Une somme désignait en Champagne et en Picardie une source d'eau vive issue de terrains crayeux, source parfois collectée et aménagée en fontaine. Une somme-soude pourrait ainsi désigner une source au débit parfois changeant de manière rapide.