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Somme (fleuve)

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Pour les articles homonymes, voirSomme.

Somme
Illustration
La Somme.
Carte.
La Somme dans le nord de la France.
Caractéristiques
Longueur245 km[1],[2]
Bassin6 380 km2[3],[4](5 560 km2 àAbbeville)[5]
Bassin collecteurBassin de la Somme
Débit moyen35,00 m3/s (Abbeville)[5]
Nombre de Strahler5
Organisme gestionnaireConseil départemental de la Somme
RégimePluvialocéanique
Cours
SourceAu sud-ouest de la ferme Fervaques et de la Motte (126 m)
· LocalisationFonsomme,France
· Altitude86 m
· Coordonnées49° 54′ 23″ N, 3° 24′ 10″ E
EmbouchureBaie de Somme -Manche
· LocalisationSaint-Valery-sur-Somme
· Altitudem
· Coordonnées50° 11′ 12″ N, 1° 38′ 35″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gaucheAvre,Selle,Saint-Landon,Airaines,Amboise
· Rive droiteOmignon,Ancre,Hallue,Nièvre,Scardon
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementsAisne,Somme
Principales localitésSaint-Quentin,Ham,Péronne,Corbie,Amiens,Abbeville,Saint-Valery-sur-Somme

Sources :SANDRE:« E6--009- »,Géoportail,Banque Hydro, Ameva,OpenStreetMap
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LaSomme est unfleuve du nord de laFrance, enrégionHauts-de-France, qui traverse les deuxdépartements de l'Aisne et de laSomme. Il donne son nom à ce dernier.

Étymologie

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LesRomains l'appelaientSamara, reprenant ainsi des termes gaulois :samo (tranquille) etar (rivière ou vallée). Il est vrai que son cours est la plupart du temps extrêmement paisible. Le passage de la formeSamara àSomme peut être expliqué par un phénomène appelésigmatisme, ici passage de R à S,Samara devenantSamasa, puis paramuïssement (affaiblissement) à la fois de A et de S et assimilation de S en M : SAMASA > SaMaSa > SaMMa > SOMME, et cela sur une période difficilement définissable[réf. nécessaire].

Depuis 2012, les habitants de la Somme sont officiellement dénommés Samariens. Le nom deSamara a par ailleurs été repris dans l'appellation du parc à vocation de présentation de la Préhistoire et des milieux naturels picards près d'Amiens (dénomméeSamarobriva :pont sur la Somme à la période gallo-romaine), entre Amiens etAbbeville : leparc de Samara.

Géographie

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Sasource est située sur la commune deFonsomme dans le département de l'Aisne à 86 mètres d'altitude, au sud-ouest de la Ferme Fervaques et de la Motte (126 m). Sa vallée forme un ensemble complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le fleuve conserve sur toute sa longueur une orientation tectonique vers l'Ouest ou l'ouest-nord-ouest en décrivant de nombreuxméandres.

La longueur de son cours est de 245 km[1],[2],[note 1].

La Somme se jette dans laManche par labaie de Somme entreLe Crotoy etSaint-Valery-sur-Somme. Le cours naturel de la Somme donnait un estuaire auCrotoy mais la situation dans la baie de cette plage exposée au sud a donné lieu à un détournement artificiel de la Somme canalisée vers le port deSaint-Valery-sur-Somme. (voir chapitreCanal de la Somme)

Principales villes

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Communes et cantons traversés

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La cathédrale d'Amiens et la tour Perret en arrière-plan du fleuve.
Lacathédrale d'Amiens et latour Perret en arrière-plan du fleuve.
Le pont Becquet à Amiens, au début du xxe siècle.
Le pont Becquet àAmiens, au début duXXe siècle.

La Somme traverse quatre-vingt-onze (91) communes[6],[7],[note 2] et vingt-deux cantons :

Soit en termes de cantons, la Somme prend source dans lecanton de Saint-Quentin-Nord, traverse lescanton de Saint-Quentin-Centre,canton de Saint-Quentin-Sud,canton de Saint-Simon,canton de Ham,canton de Nesle,canton de Péronne,canton de Combles,canton de Bray-sur-Somme,canton de Corbie,canton de Boves,canton d'Amiens-4-Est,canton d'Amiens-5-Sud-Est,canton d'Amiens-6-Sud,canton d'Amiens-7-Sud-Ouest,canton d'Amiens 1er (Ouest),canton de Picquigny,canton de Hallencourt,canton d'Ailly-le-Haut-Clocher,canton d'Abbeville-Sud,canton d'Abbeville-Nord, et a son embouchure dans lecanton de Saint-Valery-sur-Somme.


  • La somme à Saint-Valery parEugène Boudin
  • Saint-Valery-sur-Somme, 1890 Aberdeen, Art Gallery
    Saint-Valery-sur-Somme, 1890
    Aberdeen, Art Gallery
  • Vue sur le port de Saint-Valery-sur-Somme, 1891 Cleveland Museum of Art
    Vue sur le port de Saint-Valery-sur-Somme, 1891
    Cleveland Museum of Art
  • Saint-Valery-sur-Somme. L'Embouchure de la Somme, 1891 Collection privée, Vente 2011
    Saint-Valery-sur-Somme. L'Embouchure de la Somme, 1891
    Collection privée, Vente 2011

Toponymes

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La Somme a donné sonhydronyme au département de la Somme, et aux douze communes suivantes deFonsomme,Sommette-Eaucourt,Béthencourt-sur-Somme,Cléry-sur-Somme,Bray-sur-Somme,Vaux-sur-Somme,Ailly-sur-Somme,Belloy-sur-Somme,Hangest-sur-Somme,Fontaine-sur-Somme,Eaucourt-sur-Somme,Saint-Valery-sur-Somme.

Bassin versant

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La Somme traverse trente-une zones hydrographiques[8][note 3].

Selon les SAGE de la Haute Somme, le bassin versant est de 1 850 km2[4]. Selon le Sage somme aval et cours d'eau côtiers (donc incluant la Maye), le bassin versant est de 4 530 km2[3]. Le bassin versant total s'établit donc à 6 380 km2 selon l'EPTB-AMEVA[3],[4].

Les fleuves voisins sont au nord l'Authie et au sur laBresle.

Rose des ventsl'AuthieRose des vents
N
O   la Somme   E
S
laBresle

Organisme gestionnaire

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Articles détaillés :Droit de la gestion des cours d'eau en France etGestion de l'eau en France.

L'organisme gestionnaire est l'EPTB Somme ou AMEVA[9].

Géologie

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« La vallée de la Somme préserve le meilleur enregistrement sédimentaire de l’histoire néogène–quaternaire dubassin de Paris, une histoire continentale dominée par l’érosion. La vallée de la Somme estsurimposée sur une failletardivarisque N110°, reconnue lors du profil ECORS[note 4], et parallèle à lafaille régionale majeure de Bray[10] ».

Lacarte géologique des Hauts-de-France[note 5] met en évidence que la Somme a creusé son cours selon la direction de cette faille.

Affluents

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Article détaillé :Liste des affluents et sous-affluents de la Somme.
Cours de la Somme et des cours d'eau de son bassin de plus de 10 km en carte interactive.
Cours de la Somme et des cours d'eau de son bassin de plus de 10 km (carte interactive).

Liste des affluents de l'amont vers l'aval, de la source à l'embouchure[11] :

L'Omignon, un affluent de rive droite.
L'Omignon, un affluent de rive droite.
  • sur la rive gauche :
  1. LaSommette,
  2. LaBeine,
  3. L'Allemagne,
  4. L'Ingon etPetit Ingon,
  5. L'Avre avecEchaut,gué du Nil,rivière de Rouvroy,Luce,Trois Doms,Braches,Noye etru Saint Firmin,
  6. LaSelle avec canal de Lamoricière,Évoissons,petits Évoissons,rivière de Poix etrivière des Parquets,
  7. LeSaint-Landon,
  8. L'Airaines,
  9. LaTrie,
  10. L'Amboise et l'Avalasse ;
  • sur la rive droite :
  1. LaGermaine,
  2. L'Omignon,
  3. LaCologne,
  4. LaTortille,
  5. L'Ancre, avec leCanal, leFossé, et laBoulangerie qui est en fait undéfluent,
  6. L'Hallue et laNœlle,
  7. LaNièvre avec laDomart et laFieffe,
  8. LeScardon avec laDrucat et laNovion,
  9. LeDien avec laRivière des Îles et le canal du Marquenterre.

Rang de Strahler

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Lerang de Strahler est de cinq par la Selle.

Hydrologie

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LaSomme est un cours d'eau typique des pays decraie caractérisé par une pente très faible, des eaux lentes et un débit régulier, alimenté par un suintement ininterrompu. En aval d'Amiens, son tracé correspond à unsynclinal ; mais, en amont, son réseau est inadapté à la structure, ce qui explique de fréquents changements de direction.

Savallée encaissée est un ruban de verdure et d'humidité à travers l'arideplateau picard. Sur le fond plat de cette vallée alluviale aux versants raides, tantôt le fleuve se divise en plusieurs bras jalonnés desaules et depeupliers divaguant parmi les jardins et les prés, tantôt les eaux s'étalent en de nombreuxétangs argentés,tourbières noirâtres oumarais (dont lemarais d'Isle,réserve naturelle au cœur deSaint-Quentin, et lesHortillonnages d'Amiens). Ces espaces, autrefois exploités pour latourbe, sont maintenant utilisés pour lapêche et lachasse. La tourbe, qui remplit le fond de la vallée de la Somme sur plusieurs mètres, absorbe l'eau en cas de crue. Le niveau du fleuve et des étangs reste étale au pied des alignements des peupliers.

Sonrégime hydrologique est ditpluvialocéanique.

Climat

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Articles détaillés :climat de l'Aisne etclimat de la Somme.

La Somme à Abbeville

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La Somme à Long, entre Amiens et Abbeville.
La Somme àLong, entre Amiens et Abbeville.

La Somme est un fleuve peu abondant mais généralement très régulier. Son débit a été observé durant une période de46 ans (1962-2008), àAbbeville, ville située à peu de distance de son embouchure dans la Manche[5]. La surface prise en compte est de 6 550 km2[5], soit la quasi-totalité du bassin versant du fleuve. Lemodule du fleuve à Abbeville est de 34,9 m3/s.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : La Somme à
Abbeville pour un bassin versant de 6 550 km2[5]
(données calculées sur 46 ans)
Source :Banque Hydro -MEDDE

La Somme présente des fluctuations saisonnières de débit très peu marquées, comme c'est le cas de la plupart des cours d'eau voisins de Picardie (affluents de la rive droite de l'Oise par exemple). Les hautes eaux se déroulent en hiver et au début du printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens oscillant entre 38,3 et 42,4 m3/s, de janvier à mai inclus, avec un maximum fort léger en mars (42,7 m3/s). Les basses eaux ont lieu en été, de fin juin à fin septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 26,9 m3/s en septembre, ce qui reste très confortable. Dès le mois d'octobre, le débit remonte très doucement. Mais les fluctuations de débit sont plus prononcées selon les années.

Étiage ou basses eaux

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À l'étiage, leVCN3 peut chuter jusque 20 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui non seulement n'est pas sévère, mais peut même être qualifié d'abondant.

Crues

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Les crues, quant à elles, sont rarement importantes, sauf en cas de saturation de la nappe phréatique, comme ce fut le cas en avril 2001. La série desQIX n'a pas été calculée, mais la série des QJX l'a été. Les QJX 2 et QJX 5 valent respectivement 50 et 64 m3/s. Le QJX 10 est de 73 m3/s, le QJX 20 de 83 m3/s, tandis que le QJX 50 se monte à 93 m3/s.

Crue de 2001

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Le débit journalier maximal enregistré à Abbeville durant cette période de46 ans, a été de 104 m3/s le 20 avril 2001. Si l'on compare cette valeur à l'échelle des QJX du fleuve, il apparaît clairement que cette crue était largement supérieure au niveau défini par le QJX 50, et donc certainement d'ordre centennal.

En2001, la vallée de la Somme a été touchée par desinondations d'une ampleur exceptionnelle, dues en grande partie à la remontée de lanappe phréatique[12].

Article détaillé :Crue de la Somme en 2001.

Lame d'eau et débit spécifique

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La Somme est cependant un fleuve côtier médiocrement abondant. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant est de199 millimètres annuellement, ce qui est largement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, ainsi qu'à la moyenne du bassin de l'Oise voisine par exemple (243 millimètres par an en fin de parcours). Ledébit spécifique du fleuve (ou Qsp) atteint6,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Aménagements

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Canal de la Somme

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La Somme canalisée près de Saint-Valery-sur-Somme.
La Somme canalisée près deSaint-Valery-sur-Somme.
Article détaillé :canal de la Somme.

La construction ducanal de la Somme débute en1770 et s'achève en1827, avant une mise augabarit Freycinet en 1880. D'une longueur de156 km[réf. nécessaire] ou 170 km selon leSANDRE[6] et entrecoupé de 26 écluses, 4 ponts tournants et 3pont-levis, le canal débute àSaint-Simon où il touche aucanal de Saint-Quentin et débouche dans labaie de Somme. DeSaint-Simon à l'écluse de Froissy (La Neuville-lès-Bray) le canal est latéral à la Somme ; entreVoyennes àPéronne, il se confond d'ailleurs avec un tronçon duCanal du Nord. DeLa Neuville-lès-Bray àAbbeville, le canal a été creusé dans le lit principal de la Somme au milieu d'un entrelac d'étangs, de marais et de dérivations qui l'alimentent ou lui servent de déversoirs. Quelques tronçons marginaux du fleuve subsistent toutefois lorsqu'un tracé plus direct du canal se justifie. Passé le canal de transit d'Abbeville, il s'élargit pour former le canal maritime d'Abbeville àSaint-Valery-sur Somme qui se jette dans laManche au terme d'un parcours rectiligne.

Aujourd'hui, le canal de la Somme n'est guère plus utilisé que pour laplaisance.

Énergie

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ÀLong, l'extraction de latourbe, utilisée commecombustible a enrichi la commune - plus de200 personnes embauchées pendant l'été pour le ramassage -, à tel point qu'elle a fait construire au début duXXe siècle unecentrale hydroélectrique de 60 kW[13]. Celle-ci, désormais désaffectée pour la production[14], se visite toujours et est en état de marche[15].

Écologie

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Le parc ornithologique (Marquenterre) à l'embouchure du fleuve et de la Maye.
Le parc ornithologique (Marquenterre) à l'embouchure du fleuve et de la Maye.

La Somme est propice au tourisme nature et à lapédagogie à l'environnement : laréserve naturelle de l'étang Saint-Ladre est un des nombreux poumons verts d'Amiens. En aval, l'intérêt de laréserve naturelle de la baie de Somme devrait augmenter avec laTrame verte et bleue régionale et d'autres projets aux enjeux écologiques forts comme leparc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale.

Qualité de l'eau

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Ladirective-cadre sur l'eau impose unbon état écologique des masses d'eau pour 2015, mais sur une partie de son cours la pollution de la Somme reste préoccupante, dont pour certains pesticides[16],[17], lesdioxines etPCB[18], dès l'amont du cours d'eau[19]. Ces PCB peuvent êtrebioaccumulés par certains poissons (anguille européenne et poissons plats notamment), par les organismesfiltreurs (bivalves notamment) et lescrustacés de l'estuaire ou de labaie de Somme[20]. L'estuaire de la Somme fait l'objet de programme de restauration[21].

Histoire

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Enarchéologie, la vallée de la Somme est célèbre pour les nombreuses découvertes de sitespaléolithiques, dont àSaint-Acheul, le site type de l'Acheuléen, devenu une référence universelle pour l'histoire préhistorique de l'humanité. Les niveaux archéologiques sont souvent datés grâce aux fossiles des sédiments alluviaux ou provenant des dépôts de pente (dontlœss etpaléosols).
Dans le cours moyen du fleuve, aux environs d'Amiens, les systèmes de terrasses fluviales à fossiles sont particulièrement bien développés et préservés (avec 10 formations alluviales en terrasses). Ces terrasses, de 5 à 55 m plus hautes que le substratum rocheux de l'actuelle vallée, permettent à la fois l'étude des changements environnementaux et celle des établissements humains de cette région durant tout lePléistocène.

Depuis1988, une datation ESR (Résonance de spin électronique, méthode permettant de bonnes datations jusqu'à environ 400 000 ans (avant nos jours) a été systématiquement appliquée aux quartz blanchis extraits des gisements fossiles fluviaux, pour mieux décrire l'évolution géologique du système de terrasses[22].
Plus récemment, d'autres méthodes de datation (dont l'ESR) ont été appliquées à des dents fossiles trouvées sur différents dépôts de terrasse, permettant de préciser la chronologie du système fluvial et des activités humaines pour lePléistocène moyen du nord de la France[22].

La Somme a une longue tradition d'utilisation en termes deressource halieutique documentée au moins depuis leXIIe siècle[23] et elle a ensuite connu de nombreux soubresauts de l'histoire, dont de très violents combats durant laPremière Guerre mondiale. Une grande partie de son cours a été inscrit enzone rouge (séquelles de guerre) après l'armistice et a demandé un travail dedésobusage et dedéminage qui n'est toujours pas terminé. En juin 1940, l'armée française tenta de constituer un front défensif (appelé "ligne Weygand" par la propagande allemande) débutant à l'embouchure de la Somme et suivant le cours de celle-ci, pour stopper l'attaque allemande prévisible après la fin des combats dans le Nord. L'attaque débuta le 5 juin ; la supériorité numérique allemande et le fait que les têtes de pont établies sur le fleuve par la Wehrmacht en mai n'avaient pas pu être réduites fit que, malgré une résistance de quelques jours, la ligne du fleuve fut franchie, prélude à la débâcle de l'armée française, désormais trop faible pour se rétablir plus au sud.

Galerie

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Francis Dallery (préface deJacques Bourcart),Sur la Côte d'Opale : les rivages de la Somme - autrefois - aujourd'hui - demain, Mémoires de laSociété d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, tome IX, Éditions A. et J. Picard et Cie, Paris, 1955.
  • Pierre Antoine (thèse universitaire) :Les terrasses quaternaires du bassin de la somme. Étude géologique et géomorphologique. Contribution à la connaissance du paléoenvironnement des gisements paléolithiques. Thèse, Université des Sciences et Techniques de Lille Flandres-Artois, 1989 ;[1] par Jean Sommé.
  • Christophe Baticle, Sophie Douchain, Denis Lachaud, Hélène Jayet, Eric Larraydieu, Bertrand Meunir, Mickaël Troivaux, Marie-Claude Quignon,Le rendez-vous du fleuve 2010 : habiter ? Nous sommes ici : Éclusier-Vaux, Frise, Suzanne, Cappy, Molliens-au-Bois Conseil général de la Somme,, 129 p.(ISBN 978-2-84791-161-9)
  • sr Lenin, ingénieur ordinaire du Roy (manuscrit en français),Livre des plantz des passages, qays et chaussées de la rivière de Somme,, 52 p.

Liens externes

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Relevés hydrométriques :

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Voir aussi

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wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Notes et références

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Notes

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  1. Il s'agit du cours avec le canal maritime d'Abbeville àSaint-Valery-sur-Somme fait pour protéger la plage orientée au sud, la plus au nord de France métropolitaine,du Crotoy.
  2. Soit74 communes pour la Somme canalisée +49 communes pour la somme rivière -22 communes comptées deux fois =91 communes.
    Liste des communes comptées deux fois :Béthencourt-sur-Somme,Biaches,Bray-sur-Somme,Cappy,Cléry-sur-Somme,Éclusier-Vaux,Épénancourt,Éterpigny (Somme),Feuillères,Frise (Somme),Ham (Somme),La Neuville-lès-Bray,Offoy (Somme),Pargny,Péronne (Somme),Pithon,Saint-Christ-Briost,Saint-Simon (Aisne),Sancourt (Somme),Sommette-Eaucourt,Villers-Carbonnel,Voyennes
  3. leSANDRE 2020 n'affiche plus les surfaces des zones hydrographiques, ni les répartitions par type de terrains
  4. Le programme ECORS (Etude de la Croûte continentale et Océanique par Réflexion Sismique) est développé en France dans les années 1980 pour étudier lacroûte terrestre parsismique réflexion à grande pénétration.
  5. Carte géologique des Hauts-de-France, extraite dehttps://cartes.hautsdefrance.fr/node/604

Références

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  1. a etbconseil général de la somme, « Présentation de la vallée »(consulté le)
  2. a etbAMEVA - syndicat mixte, « Eaux superficielles et souterraines »(consulté le)
  3. ab etc« SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », surwww.ameva.org(consulté le)
  4. ab etc« SAGE Haute Somme », surwww.ameva.org(consulté le)
  5. abcd eteBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Somme à Abbeville (E6470092) »(consulté le)
  6. a etbSandre, « Fiche cours d'eau - La Somme Canalisée (E6--009-) »(consulté le)
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Somme rivière (E6---140) »(consulté le)
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Somme Canalisée (E6--009-) »(consulté le)
  9. « AMEVA - les structures adhérentes », surameva.org(consulté le)
  10. « Brigitte Van Vliet-Lanoë, Michel Laurent, Michel Everaerts, Jean-Louis Mansy, Geoffrey Manby »,Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science,vol. 331,no 2,‎,p. 153(DOI 10.1016/S1251-8050(00)01392-6,lire en ligne)
  11. syndicat mixte d'Aménagement Hydraulique du bassin versant de la Somme, « bassin versant de la Somme »(consulté le)
  12. Rapport de la commission d'enquête sénatoriale
  13. Picardia - l'encyclopedie picarde, « La Centrale hydroélectrique de Long »(consulté le)
  14. Ombelliscience Picardie, Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Picardie, « Musées/Ateliers/Patrimoine industriel : Centrale Hydroélectrique < Somme »(consulté le)
  15. stef.vasseur, « La Centrale hydroélectrique de LONG »(consulté le)
  16. Jegaden M (2002).Analyse et comparaison des niveaux de contamination en Polychlorobiphényles et pesticides organochlorés dans les foies de juvéniles de soles provenant de nourriceries du golfe de Gascogne, de la baie de Seine et de la Somme. Maîtrise de Biochimie, Université de Rennes I.
  17. LOTTY, D. (2012).Étude-bilan sur la présence de pesticides dans les cours d’eau du bassin Artois-Picardie. Agence de l'Eau Artois-Picardie, Institut National supérieur des sciences agriconomiques de l'alimentation et de l'environnement et Université de Bourgogne, Douai, 80.
  18. Dumoulin, D., Net, S. and Ouddane, B. (2013).Étude de la contamination en PCB de la Somme rivière-Campagne 2012. Repport published by Agence de l’Eau Artois-Picardie,http://www.eauartois-picardie.fr/Etude-de-la-contamination-en- PCB.html.
  19. Net, S., Dumoulin, D., El-Osmani, R., Rabodonirina, S., & Ouddane, B. (2014).Case study of PAHs, Me-PAHs, PCBs, phthalates and pesticides contamination in the Somme River water, France. International Journal of Environmental Research, 8(4), 1159-1170.
  20. ANSES - 2008 <http://www.afssa.fr/Documents/RCCP2008sa0250.pdf> - Avis relatif à l'interprétation des résultats d'analyses en dioxines et PCB des poissons pêchés dans le fleuve Somme et certains de ses affluents, et en vue de l'évaluation du risque, dans le cadre de la pollution en PCB, lié à la consommation de mollusques et crustacés récoltés en Baie de Somme
  21. Ducrotoy, J. P., & Dauvin, J. C. (2008). Estuarine conservation and restoration: The Somme and the Seine case studies (English Channel, France). Marine Pollution Bulletin, 57(1), 208-218|résumé
  22. a etbJean-Jacques Bahain, Christophe Falguères, Michel Laurent, Pierre Voinchet, Jean-Michel Dolo, Pierre Antoine, et Alain Tuffreau, ;ESR chronology of the Somme River Terrace system and first human settlements in Northern FranceQuaternary Geochronology ; Volume 2, Issues 1-4, 2007, Pages 356-362 ; LED 2005, 11th International Conference on Luminescence and Electron Spin Resonance Dating ; doi:10.1016/j.quageo.2006.04.012
  23. Cloquier C (2004)Les pratiques halieutiques fluviales dans le bassin de la Somme duXIIe siècle auXVIIIe siècle: approche archéologique et documentaire (Doctoral dissertation, Thèse, École des Chartes, Sorbonne) (résumé).
v ·m
inférieur à 3 000 km
inférieur à 1 000 km
inférieur à 500 km
inférieur à 300 km
inférieur à 100 km
inférieur à 50 km
inférieur à 30 km
inférieur à 10 km
v ·m
300 km >carte des affluents du fleuve Somme dans son bassin versant en Picardie.
100 km >
50 km >
30 km >
10 km >
regroupés
Agences de l'eau :Artois Picardie
v ·m
Cours d’eau principaux desbassins versants Artois-Picardie
D0 :Sambre
E1 :Escaut
E2 :Scarpe
E3 :Lys-Deûle
E4 :Aa-Yser
E5 :fleuves côtiers
E6 :Somme
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