Au, Sombernon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,4 %),terres arables (30,4 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Lavoie antique de Paris à Lyon par la Bourgogne passe par le village[19], suivant une partie de la branche principale de laVia Agrippa de l'Océan, menant de Lyon à Boulogne.
Durant la seconde guerre mondiale, la ville fut le point de jonction des opérations "Dragoon" et "Overlord", comme le raconte Churchill dans ses mémoires[20].
Denis Brulartde La Borde (1532-1611) acquiert la baronnie de Sombernon en 1598 : son fils puîné Noël Brulart,maître des requêtes, baron de Sombernon, acquiert Malain en partie en 1635 et lègue cette part, avec Sombernon, en à son petit-neveu Nicolas II Brulart (1627-1692),Ier président auParlement de Bourgogne, acquéreur de l'autre part de Mâlain en 1654, marquis de La Borde, baron donc de Sombernon et Malain, aussi deCouches en partie.
Une fille de Nicolas II Brûlart de La Borde et Marie Bouthillier deChavigny (fille deLéon), Anne Brulart, † 1711, sœur deMarie († 1763 ; marquise de Béthune-Chârost puis duchesse de Luynes par ses deux mariages), épouse Gaspard IIde Vichyde Montceaux,comte de Champrond/Chameron (1664-1736), d'oùGaspard III Nicolas (1699-1781) et la suite des marquis deLa Borde, barons de Sombernon et de Mâlain, sgr. de Champrond et Montceaux-l'Etoile…
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2022, la commune comptait 990 habitants[Note 4], en évolution de +5,88 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Symphorien Charles-J. Mouard (1828-1890), missionnairecapucin, premier évêque deLahore (Pakistan);
Eugène Spuller (1835-1896), ministre de l'Instruction publique du au et du au, y est mort. Une statue le représentant faite parPaul Gasq se trouve dans le hall de la mairie de Sombernon.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Religieux bénédictin anonyme de l'Abbaye Ste Bénigme de Dijon, Histoire Générale et particulière de Bourgogne…, Chez De Fay à Dijon, 1739, p.284.
↑Xavier Hélary, Le Cartulaire de la Seigneurie de Nesle (1269, Chantilly, 14F22), dans : Carulaire de la Seigneurie de Nesle, Orléans; Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2006 [en ligne]http://www.cn-telma.fr/nesle/acte1/.