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Soissons

49° 22′ 54″ nord, 3° 19′ 25″ est
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Pour les articles ayant des titres homophones, voirSoisson.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSoissons-sur-Nacey.

Soissons
De gauche à droite, de haut en bas : vue de l'Aisne ; l'abbaye de Saint-Jean-des-Vignes ; la fontaine de la Grand'Place ; l'Hôtel-de-Ville ; vue de la cathédrale Saint-Gervais ; abbatiale Saint-Léger ; la place Mantoue ; la gare.
Blason de Soissons
Blason
Image illustrative de l’article Soissons
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
(sous-préfecture)
ArrondissementSoissons
(chef-lieu)
IntercommunalitéGrandSoissons Agglomération
Maire
Mandat
Alain Crémont
2020-2026
Code postal02200
Code commune02722
Démographie
GentiléSoissonnais
Population
municipale
28 667 hab.(2022en évolution de +0,71 % par rapport à 2016)
Densité2 327 hab./km2
Population
agglomération
43 224 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 22′ 54″ nord, 3° 19′ 25″ est
AltitudeMin. 38 m
Max. 130 
m
Superficie12,32 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineSoissons
(ville-centre)
Aire d'attractionSoissons
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deSoissons-1 et deSoissons-2
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Soissons
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Soissons
Géolocalisation sur la carte :Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Soissons
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Soissons
Liens
Site webville-soissons.fr
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Soissons [swa.ˈsɔ̃] est unecommune française située dans ledépartement de l'Aisne, en région culturelle et historique dePicardie, administrativeHauts-de-France. Elle est la première capitale du royaume des Francs.

Deuxième plus grande ville du département et sous-préfecture, elle est connue pour l'épisode duvase de Soissons à la suite de la prise de la ville parClovis en 486, d'où elle tire son surnom de« la cité duVase ». Clovis y établit aussi sacapitale jusqu'en 508 aprèsTournai puis la ville est lacapitale de plusieurs roisMérovingiens. Elle est située au cœur duBassin Parisien sur le plateau picard.

Soissons possède un patrimoine historique et architectural varié, illustré par des édifices comme l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais et l’abbaye Saint-Léger, témoins de son passé médiéval et religieux. Depuis 2022, un spectacle devidéo-mapping est proposé sur plusieurs sites emblématiques.

Située dans le sud de laPicardie, la ville joue un rôle de pôle administratif et économique, avec un tissu d’activités diversifié associant industrie, services et enseignement supérieur comme la présence de l'IUT de l'Aisne, le parc tertiaire Gouraud ou encore son centre-ville et ses nombreuses zones commerciales. Son environnement, marqué par la présence del’Aisne et d’espaces verts, ainsi que ses équipements culturels tels que laCité de la Musique et de la Danse, en font un cadre propice aux activités culturelles et à la vie locale.

Sonaire d'attraction est la 128ème de France, et est composé de presque 80 000 habitants.

Seshabitants sont lesSoissonnais.

Géographie

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Localisation

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Située dans unméandre de la rivièreAisne, au centre du département homonyme, elle en constitue la seconde aire urbaine, avec 63 943 habitants[1].

La cité se trouve au centre de la région naturelle duSoissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont l'anciennerégionPicardie, l'anciennerégionChampagne et l'Île-de-France.

Par sa position géographique, elle subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans et en dehors de la Picardie[2] , notamment par la proximité avec la région parisienne et la région rémoise :

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBelleu,Billy-sur-Aisne,Bucy-le-Long,Courmelles,Crouy,Cuffies,Mercin-et-Vaux,Pasly,Pommiers,Vauxbuin etVilleneuve-Saint-Germain.

Carte
Les limites communales de Soissons et celles de ses communes adjacentes.

Distancesorthodromiques[3] des communes dont le territoire est limitrophe de celui de Soissons[4].

Communes limitrophes deSoissons
Pasly(3,4 km)Pommiers(3,6 km)Cuffies(3,5 km)Crouy(3,9 km)Bucy-le-Long(5,2 km)
Mercin-et-Vaux(3,3 km)SoissonsVilleneuve-Saint-Germain(2,6 km)
Vauxbuin(2,9 km)Courmelles(3,6 km)Belleu(2,2 km)Billy-sur-Aisne(5 km)

Géologie et relief

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Borne de nivellement sur le mur de la cathédrale: altitude 47m.

D'une superficie de 12,32 km2, l'altitude maximale est de 130 m, au lieu-dit de Presles-lès-Soissons, surla Montagne de Paris ; tandis que le point le plus bas, 38 m, se situe auconfluent de l'Aisne et de laCrise.

Le territoire communal est presque entièrement urbanisé, ne restant que quelques parcelles naturelles sur les pourtours de la ville.

La commune est classée en zone de sismicité 1, ce qui correspond à une sismicité très faible[5]. Un seul événement de ce type a d'ailleurs été recensé, en 530 ap. J.-C., l'épicentre se situant vraisemblablement enThiérache, contrefort occidental desArdennes.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Soissons[Note 1].

La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, la Crise, la Jocienne, la Dérivation de Vauxrot[6], divers bras de la Crise[7], divers bras de la Jocienne[8],[9],[Carte 1].

L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départementsMeuse,Marne,Ardennes,Aisne,Oise. Elle est unaffluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de laSeine[10]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Aisne sont données par lastation hydrologique située dans la commune. Le débit moyen mensuel est de 59,8 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 375 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 379 m3/s, atteint le même jour[11].

Niveaux de crue de l'Aisne à Soissons.

Sept grandes crues ont pu être observées sur le territoire de Soissons depuis qu'il y existe des relevés officiels. Celles de 1882, 1920, 1924 et 1926 ont semble-t-il atteint des records, avec un niveau des eaux de la rivière supérieur en moyenne de 4,30 mètres à son niveau habituel. Celles de 1910, 1958 et 1993 ont présenté un niveau supérieur à la normale de 3,90 mètres[12]. D'autres crues, plus importantes encore, ont été répertoriées en 1658, 1740 et 1784[12].

LaCrise s'écoule au sud. D'une longueur de 26 km, ce cours d'eau prend sa source dans la commune deArcy-Sainte-Restitue et se jette dans l'Aisne dans la commune, après avoir traverséhuit communes[13]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Crise sont données par lastation hydrologique située dans la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,681 m3/s[Note 3]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,46 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 4,33 m3/s, atteint le1er mai 2024[14].

LaJocienne, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune deLaffaux et se jette dans l'Aisne dans la commune de Soissons, face àVilleneuve-Saint-Germain, après avoir traverséhuit communes[15].

Plusieurs pièces d'eau se sont formées dans les anciennes gravières situées entre l'Aisne et le ru Saint-Médard, à l'est de la ville. La plus vaste est l'étang du Ponceau (11,3 ha), dit aussi plan d'eauno 1. Les autres plans d'eau sont leno 2 (1,3 ha),no 3 (2,1 ha),no 4 d'une superficie totale de28,2 ha (7,3 ha dans la commune),no 5 (1,3 ha) etno 6 (1 ha)[Carte 1],[16].

De l'autre côté du ru, on trouve les étangs de Saint-Médard et d'Abélard. À l'est de la ville, au nord du faubourg Saint-Christophe, ceux du Paradis et de la Croisette. Une petite retenue d'eau, enfin, est présente au sud, en bordure de laCrise, dans la ZAC de Chevreux.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Aisne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[19] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[20]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deBraine à 16 km àvol d'oiseau[23], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[24],[25]. La température maximale relevée sur cette station est de42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,7 °C, atteinte le1er janvier 1997[Note 4].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[26], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Soissons est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle appartient à l'unité urbaine deSoissons, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est la commune-centre[Note 5],[29]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[30],[31].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), prairies (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %),terres arables (5,7 %), forêts (4,1 %), eaux continentales[Note 6] (2,9 %)[32].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits et hameaux

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Plusieurs quartiers sont séparés de la cité par divers aménagements naturels ou humains, d'autres ne correspondent qu'à quelques fermes ou châteaux :

  • Le Ponceau, au nord-est, attenant àCrouy, séparé de la ville par l'étang du même nom ainsi que par la voie ferrée ;
  • Orcamps, attenant deBelleu, et, en partie, la ferme Sainte-Geneviève, au sud-est, séparés du centre-ville par la gare ;
  • Presles-lès-Soissons, ainsi que les fermes du Maupas et de la Motte, au sud-ouest du quartier de Presles, séparés de la ville par la route à quatre-voies et des bois ;
  • Les châteaux de Chevreux, au sud, attenant àCourmelles.

Voies de communication et transports

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Soissons - Distance des villes principales les plus proches et leurs influences[33]
Ville /DépartementStatutFonctions et attraits principauxDistanceorthodromique[34]Distance routière[35]Direction
Villers-Cotterêts02emploi, enseignement, industrie
21,6 km
23,7 km
sud-ouest
Laon02Préfectureadministration, justice
29,9 km
40,2 km
nord-est
Compiègne60Sous-préfecturecommerces, culture, enseignement, soins
36,3 km
38,5 km
ouest
Reims51Sous-préfecturecommerces, culture, emploi, enseignement, soins
53,0 km
58,7 km
sud-est
Paris75Capitale nationaleadministration, commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports
91,4 km
105,0 km
sud-ouest
Amiens80Capitale régionaleadministration, enseignement, justice, soins
93,8 km
112,0 km
nord-ouest

Axes routiers

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La commune est au centre de quatre axes routiers importants :

Rail

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Gare de Soissons, vue nuit

Lagare de Soissons, desservie par leTER Hauts-de-France (Paris -Laon), se situe sur laligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière belge). Elle est fréquentée par près de 700.000 voyageurs par an[36].

La gare de Soissons, inaugurée en 1862 par la Compagnie des chemins de fer des Ardennes, a joué un rôle clé dans le développement de la ville. Située sur la ligne reliant Paris à Laon, elle a vu sa desserte s’étendre dès 1866 avec la mise en service de la liaison vers Laon[37].

Durant les deux guerres mondiales, la gare a subi d'importants dommages en raison de son importance stratégique, et son bâtiment voyageurs a été reconstruit en 1964. Modernisée dans les années 1990, la ligne Paris-Soissons-Laon a accueilli des trains TER « Corail » pour améliorer les liaisons régionales[37].

Aujourd’hui, la gare s'est profondément améliorée par le réaménagement des quais, la création d'accès pour les personnes PMR (ajout d'ascenseurs), une information voyageurs accrue et le changement complet de son système d'éclairage.

Depuis plusieurs décennies, il est question de créer une "virgule ferroviaire" permettant à terme de rejoindre soit la gare du Nord soit l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Des études ont été réalisées en 2023 et la SNCF indique que cela est possible techniquement. Les élus de l'Aisne, de Soissons mais aussi de Seine-et-Marne insistent pour la réalisation de ce projet[38].

Aéroport

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L'aéroport le plus proche est celui deRoissy Charles-de-Gaulle, situé à 76 km par la route. Aucune desserte n'est directement possible par le rail (en projet), mais un service de navettes (bus) existe quotidiennement au départ et à destination de Soissons.

L'agglomération dispose d'un aérodrome[39], situé en bordure de laRN 2 à 5 km au sud de Soissons : l'aérodrome de Soissons - Courmelles (code OACI :LFJS).

Transports

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Article détaillé :Transports en commun de Soissons.

L'agglomération dispose de 14 lignes de bus urbain, leréseau TUS permettant le déplacement dans tout Soissons mais également au-delà, notamment dans de nombreuses communes comme Crouy, Belleu, Vauxbuin, Courmelles[40].

Il existe également un service deTAD, avec 15 lignes qui fonctionnent à des heures fixes comme un service de bus urbain standard[41].

Depuis septembre 2024, un nouveaupôle d'échange multimodal a ouvert avec le réaménagement total de la gare et du quartier de la gare de Soissons, permettant de se déplacer en train, en bus urbain, en TAD, en Cyclovis (service deVAE en libre-service), en taxi, en voiture individuelle, en vélo individuel (futur maison du vélo en construction)[42].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 650 et 652 duréseau interurbain de l'Oise[43].

    Toponymie

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    Le nom de la localité est attesté sous les formesΑὐγούστα Σουεσσόνων ;Augusta Suessionum ;Suessonas ;Suessio (561) ;Suessiones urbs (564) ;Suescio (841) ;Suesionis (1132) ;Sessons,Soissons (1216-1220)[44] ;Soisson (1268) ;Soyssons (1272) ;Suessons (1406) ;Soyssons (1491)[45].

    La cité tire son nom de la tribu gauloise desSuessions, établie enGaule belgique, dans les vallées et sur les plateaux attenants de l'Aisne et l'Oise[46].

    Histoire

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    Antiquité

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    Période gauloise

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    Avant laconquête romaine (58-52 avant notre ère), le site de Soissons relève du peuplecelte desSuessions, nom attesté par le livre deJules César,La Guerre des Gaules (De Bello Gallico). Dans cet ouvrage, César indique que laGaule (Gallia) (laprovince romaine de Narbonnaise conquise dès -120 étant à part) est divisée entre l'Aquitaine (au sud de laGaronne), laCeltique (entre la Loire et la Seine) et la Belgique (au nord de la Seine). Les habitants de la Gaule sont appelés « Gaulois » (Galli) par les Romains, mais ces Gaulois sont divisés en nombreux peuples indépendants les uns des autres (lesArvernes, lesÉduens, lesParisii, lesTrévires, etc.), bien que dotés d'une langue commune, dont il existe de nombreuses traces toponymiques (noms de villes en -dun, notamment). Les Celtes sont arrivés en Gaule à partir duVe siècle avant notre ère, mais on sait peu de choses sur l'installation des différents peuples.

    Les Suessions font donc partie de la Belgique, dont, selon César, les peuples sont moins romanisés que les autres Gaulois. Les Suessions sont alliés auxRèmes[47], dont la ville principale estReims (Durocorturum). La cité des Suessions a douze[47]oppidums[48] (sites fortifiés ; il existe aussi parfois des localités ouvertes, non fortifiées).

    Les Suessions dominent un empire s'étendant jusque dans l'île de Bretagne[réf. nécessaire] (actuelleGrande-Bretagne), dont les habitants, lesBretons, sont proches des Gaulois.Le mot « empire » renvoie soit à des fonctions religieuses (l'enseignement druidique était dispensé par le collège sacré de l'île de Mona, actuelAnglesey) soit à des liens politiques (imperium signifie à l'époque deCésar « commandement militaire ») et commerciaux maritimes (Boulogne étant alors le principal port sur l'océan.[pas clair][49]

    L'oppidum principal est appeléNoviodunum (« Nouvelle forteresse »), mais sa localisation est l'objet de débats, en l'absence d'inscriptions.Il pourrait s'agir soit du site dePommiers (Aisne) soit de celui deVilleneuve-Saint-Germain[réf. nécessaire] (aussi dans l'Aisne).

    Période de la conquête de la Gaule par César (58-52)

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    Article détaillé :Guerre des Gaules.

    Durant cette période, leroi[réf. nécessaire] des Suessions,Galba (« prudent et juste[réf. nécessaire] »), se rallie à la coalition des Belges opposée à la présence romaine, alors que les Rèmes se rangent du côté des Romains, ce qui leur vaudra un statut privilégié dans l'empire.

    En -57, donc au début du conflit, les Belges coalisés se rassemblent au nord de l'Aisne (Axona), en vue de labataille de l'Aisne.

    De ce fait, il laissent de faibles garnisons dans les villes situées au sud de la rivière. César cherche alors à prendreNoviodunum, qui a peu de défenseurs ; malgré cela, la largeur du fossé de protection et la hauteur des murs font échouer l'assaut des Romains[47]. Grâce à l'intercession desRèmes, le site de Soissons est par la suite considéré commelibre[pas clair] par les Romains, qui ne tentent plus aucune attaque par la suite.

    César finit par l'emporter définitivement en -52, après avoir battuVercingétorix àAlésia, puis les derniers combattants gaulois àUxellodunum.

    Dans l'empire romain à l'époque de la paix romaine

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    Articles détaillés :Période gallo-romaine etAugusta Suessionum (ville romaine).

    Après la fin de la guerre des Gaules, les Romains reconnaissent[50] lesSuessions comme une des cités (civitates) de la Gaule romaine, qui est d'abord uneprovince unique dont le chef-lieu estLyon (Lugdunum) fondée en -43.

    À partir de 20 avant notre ère, le centre politique des Suessions est placé dans la colonie nouvelle d'Augusta Suessionum. Ceci est lié à la réorganisation de la Gaule par l'empereurAuguste, qui crée trois provinces, les Trois Gaules : l'Aquitaine (au sud de la Loire), laLyonnaise (entre la Loire et la Seine) et laBelgique, qui ne diffère pas de ce que César appelait ainsi. Le chef-lieu de la Belgique romaine estReims.

    Augusta Suessionum est le siège de lacurie, bâtiment dans lequel se réunit l'assemblée desdécurions, notables chargés de l'administration de la cité et du paiement augouverneur provincial des impôts dus, Rome n'envoyant pas de magistrat permanent à ce niveau. À partir du règne d'Auguste, un décurion des Suessions est envoyé chaque année le1er août ausanctuaire fédéral des Trois Gaules à Lyon, où les délégués des soixante-quatre cités gauloises (hors Narbonnaise) reconnues se rassemblent pour rendre un culte à l'empereur et à Rome.

    La ville estrepeuplée par desLètes et des citoyens romains[réf. nécessaire], qui en font une cité prospère où se croisent lesvoies romaines reliant le port de Boulogne au reste de la Gaule[réf. nécessaire].

    AuIIIe siècle,Soissons est d'une importance comparable aux villes deReims,Rouen ouAmiens[réf. nécessaire].La ville est dotée d'unthéâtre de 20 000 places, seul témoin actuelde la gloire impériale passée[pas clair]

    La légende du château d'Albâtre est née de la redécouverte et l'utilisation des ruines romaines de Soissons à partir de 1551. Offices voûtés peints, mosaïques, statues et statuettes en marbre, albâtre, jaspe, porphyre, ivoire, or et argent furent redécouverts à l'époque[51]. Une note, citée dans laNotitia dignitatum, fait état de la présence d'une fabrique d'armes au sein de la caserne de laXXVe légion sur le site du « château d'Albâtre »[51]. Des fouilles archéologiques s'y déroulèrent ensuite jusqu'à la veille de laPremière Guerre mondiale.

    Après les réformes de Dioclétien (285)

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    Cette période est aussi marquée par le progrès duchristianisme après l'édit de Milan (313) deConstantin qui légalise le culte chrétien dans l'empire romain.

    À l'époque du royaume de Soissons (433-486)

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    AuVe siècle, l'empire romain d'Occident est envahi par des peuples germains qui créent leurs royaumes, dans certains cas en accord avec l'empereur (accord defédération) : leroyaume des Wisigoths (capitale :Toulouse) en 418, leroyaume des Burgondes (capitale :Genève) et le royaume desFrancs saliens (capitale :Tournai). Entre ces trois royaumes, de la Loire à la Somme, s'étend un espace qui reste romain sous la direction des générauxAetius, puisÆgidius etSyagrius (fils d'Aegidius), ayant la fonction de maître de la milice des Gaules (magister militum per Gallias).

    Soissons est le centre de ce territoire, dit (rétrospectivement)royaume de Soissons, qui se prolonge au-delà de la fin de l'Empire romain d'Occident en 476.

    Attaqué à partir de 481 parClovis, roi desFrancs saliens, Syagrius est battu en 486 lors de labataille de Soissons, qui donnera lieu par la suite à la légende duvase de Soissons. Clovis décide alors de faire de Soissons sa nouvelle capitale, après Tournai, créant le royaume de Soissons (Regnum Suessionense), mais par la suite, il choisira Paris.

    Syagrius,emprisonné par lesFrancs, puis par lesWisigoths, qui le livrèrent à nouveau aux troupes franques ; et fut égorgé un an plus tard, sur ordre de Clovis[pas clair].

    Haut Moyen Âge

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    Capitale de Clovis (486)

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    La ville devint la première capitale du royaume desFrancs après lesiège et la victoire (en 486apr. J.-C.) deClovis sur l'armée du général romainSyagrius. Le roi des Francs fit égorger le général romain un an après la bataille.

    Après cela,la cité resta romaine, tant d'un point de vue d'expression orale qu'écrite, que dans un sens purement civil, durant plusieurs décennies suivant l'arrivée des Francs, fait qui fut favorable à Paris pour l'établissement d'une capitale.[réf. nécessaire]

    Période mérovingienne

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    Soissons, ville épiscopale, redevient capitale de laNeustrie sous le règne deClotaireIer et sa région est le théâtre d'affrontements périodiques opposant laNeustrie à l'Austrasie.

    Période carolingienne

    [modifier |modifier le code]

    En 752,Pépin le Bref est proclamé roi et sacré à l'abbaye de Saint-Médard à Soissons parsaint Boniface. En 768, à la mort dePépin le Bref,Carloman monte sur le trône du Royaume franc partagé avec son frèreCharles proclamé àNoyon.

    En 948, le duc de FranceHugues le Grand, en rébellion contreLouis IV d'Outremer,assiège Soissons. Des tirs de flèches enflammées atteignent lacathédrale — qui s'enflamme — et l'incendie se communique bientôt à toute la ville qui est ravagée[52].

    Soissons, site de plusieurs batailles

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    Le rôle de voie de passage cruciale vaut à Soissons de figurer dans le registre desbatailles

    Moyen Âge

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    Vue d'ensemble

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    La ville connaît la prospérité auxXIIe et XIIIe siècles qui ont laissé de nombreux édificesgothiques.

    La bataille de Soissons (1414) pendant la guerre de Cent Ans

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    Le 21 mai 1414, la ville de Soissons, défendue par son capitaine bourguignonEnguerrand de Bournonville, est prise d'assaut par l'armée royale après un siège, dirigé par le roiCharles VI en personne. L'artillerie royale ouvre des brèches dans la muraille et les faubourgs se rendent. Bournonville décide de fuir la ville dans la nuit du 20 au 21 mai, mais un des capitaines bourguignons,Simon de Craon, seigneur de Clacy, l'en empêche.

    Le 21 mai, la ville de Soissons est prise d'assaut et mise à sac par l'armée royale, qui tue, pille et viole les habitants. Le 26 mai 1414, Enguerrand de Bournonville, condamné à mort par le roi, est décapité sur la place du marché de Soissons. Sa tête est exposée fichée sur une lance. Certains de ses compagnons d'armes sont décapités ou pendus[53].

    Temps modernes

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    Renaissance

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    Pendant lesguerres de Religion, la ville est prise par lesprotestants en 1567, ce qui occasionne des dégâts, en particulier aux édifices religieux[54].

    XVIIe et XVIIIe siècles

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    Sous l'Ancien Régime, Soissons est le chef-lieu d'unegénéralité : l'intendant siège dans l'hôtel de l'intendance, actuel hôtel de ville.

    Entre 1728 et 1729 s'y tint le congrès de Soissons, qui visait à régler la question de la succession duduché de Parme. France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne et Russie entre autres se réunirent pour tenter de prévenir un conflit européen[55].

    Article détaillé :Généralité de Soissons.
    • Soissons - Picardie historique - Gouvernement de l'Île-de-France
    • Pays de la province de Picardie.
      Pays de la province de Picardie.
    • Picardie historique dans les limites administratives actuelles.
      Picardie historique dans les limites administratives actuelles.
    • Gouvernement de l'Île-de-France d'avant 1789 dans les limites administratives actuelles
      Gouvernement de l'Île-de-France d'avant 1789 dans les limites administratives actuelles

    Époque contemporaine

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    Révolution et Premier Empire

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    Soissons perd cette fonction politique lors de la désignation du chef-lieu de département en 1791. Malgré la bataille menée parLouis Antoine de Saint-Just qui prend position pour Soissons, c'est la ville deLaon, plus centrale, qui est choisie.

    Lors de laRévolution française, l'abbaye Notre-Dame est détruite, alors que c'était un des plus grands couvents de femmes du Nord de la France. Il n'en reste aujourd'hui que deux arcs destyle roman, visibles à proximité de l'église Saint-Pierre. Cette abbaye figure sur le plan reliquaire de la ville, conservé au musée de l'église Saint-Léger.

    En 1792, 20 000 soldats révolutionnaires français arrivent dans la ville (qui compte 8 000 habitants à l'époque), et chassent leschanoines du site de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, transformée en dépôt de matériel et de vivres. Soissons tient en effet une position stratégique, et constitue un rempart pourParis.

    Pendant lacampagne de France de 1814, lestroupes russes du généralAlexandre Tchernychev prennent la ville presque sans combat le lors du premiersiège de Soissons : le généralRusca, commandant de la place, est tué par un obus, ce qui déclenche une panique parmi ses troupes ; les Russes ne laissent pas de garnison sur place et les troupes françaises s'y réinstallent peu après avec un régiment polonais de laLégion de la Vistule). Le, la ville est prise en tenaille entre lesforces prussiennes deBülow et russes deWintzingerode lors du second siège de Soissons : son commandant,Jean-Claude Moreau, capitule en obtenant la permission de se retirer avec ses troupes. De nombreux commentaires considèrent la capitulation de Soissons comme le basculement de la campagne car l'armée deBlücher, serrée de près parNapoléon, était sur le point d'être acculée sur l'Aisne. La reddition de Soissons permet à Blücher de passer sur la rive nord et de faire sa jonction avec les renforts russes deVorontsov, formant une force de 100 000 hommes qui affronte les Français à labataille de Craonne puis àcelle de Laon.

    De la Restauration au Second Empire

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    Le 13 octobre 1815, deux magasins de poudre établis dans le bastion Saint-Rémy explosent, causant de nombreux morts[56] et des dégâts matériels importants. Le séminaire et la cathédrale sont particulièrement touchés[57].

    Guerre franco-allemande de 1870

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    Article détaillé :Siège de Soissons (1870).

    Défendue par sa garnison composée d'une compagnie d'artilleurs de ligne, de 200 artilleurs de la mobile du Nord, d'un bataillon du15e régiment d'infanterie de ligne, de deux bataillons de mobiles de l'Aisne soit en tout 4 000 hommes, la ville est sommée de se rendre le11 septembre 1870, durant ladéfaite de 1870[58]. Devant son refus, laville est assiégée et bombardée par les Prussiens depuisBelleu.

    LeMonument aux morts de la guerre de 1870, œuvre deLouis-Auguste Hiolin, commémore l'épisode tragique dusiège de la ville du 11 septembre au.

    1871-1914

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    La rue et la place de la Gare avant laPremière Guerre mondiale.

    La ville et ses défenses ayant souffert, les remparts défendant Soissons ainsi qu'une partie de l'enceinte protégeant l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, sont démantelés, laissant alors la possibilité d'un réaménagement urbain, avec création de grands boulevards comme le boulevardJeanne-d'Arc.

    Le système de défense militaire est en effet revu selon lesystème Séré de Rivières, avec lefort de Condé, construit dans les environs proches de Soissons, de 1874 à 1885, ainsi que lefort de la Malmaison, sur leChemin des Dames.

    L'arsenal, construit en 1843 sur le site de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, est également agrandi en 1878.

    La ville fut desservie par une des lignes d'unchemin de fer secondaire, leschemins de fer de la Banlieue de Reims, ainsi que par untramway urbain, qui circula de 1907 à 1948.

    Première Guerre mondiale

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    Factionnaire algérien gardant un pont de Soissons.
    François Flameng,Les Ruines de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes (1915).

    « La destruction brutale et stupide des monuments consacrés par l'art et les ans est un crime que la guerre n'excuse pas ; qu'il soit pour les Allemands un éternel opprobre ! »

    — Anatole France, Sur la voie glorieuse.

    Soissons est l'une des villes martyres de laPremière Guerre mondiale.
    Après labataille de Charleroi, le retrait des armées franco-britanniques sepoursuit vers le Sud malgré lacontre offensive de Guise àSaint-Quentin.
    Le 31 août 1914 la ville est couverte par le groupe d'armée, dugénéral Valabrègue composé par les divisions de réserve de la5e armée.
    Des forces ennemies de cavalerie importantes, s'infiltrent entre les armées françaises et britanniques et progressent deNoyon vers Soissons. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, une division de cavalerie française est envoyée deCraonne àCuffies pour résister le plus longtemps possible afin de laisser aux troupes d'infanterie le temps de traverser l'Aisne.
    Le, à 10 heures du matin, les troupes allemandes se présentent devant la ville, maintenues à l'arrêt par l'arrière-garde française. Après repli des dernières forces, les envahisseurs continuent leur progression et prennent possession de la ville le 2 septembre, en imposant de fortes réquisitions[59].Durant les douze journées d'occupation,Jeanne Macherez prend la tête de la municipalité, lançant à l'officier allemand pénétrant dans la ville :« Le maire ? c'est moi ! »[60]. Legénéral Louis de Grandmaison meurt d'un éclat d'obus dans la tête durant lapremière bataille de la Marne.

    Après lavictoire de la Marne, la6e armée française,victorieuse sur l'Ourcq, s'avance sur l'Aisne. Le 11 septembre, la45e division française marche sur Soissons par les vallées de l'Ourcq et de laSavières et rejette les occupants deChaudun.
    Le 12 septembre, soutenues par l'artillerie britannique établie àBuzancy, lestroupes d'Afrique entrent dans la ville. Mais les ponts ont tous été coupés par l'ennemi en retraite.
    Le 13 septembre, les zouaves et les tirailleurs dugénéral Quiquandon montent à l'attaque de la « cote 132 » qui domine Soissons au Nord, sans succès. Après avoir lancé des attaques les 14, 17, 23 et 30 septembre les attaquants n'arrivent pas à déloger les défenseurs terrés dans ces collines percées decreutes et qui deviennent de merveilleux observatoires et positions pour bombarder Soissons[59].

    Les tirs de destruction de la ville, incessants, décident le commandement français, début janvier 1915, à lancer une attaque pour dégager la ville; c'est labataille de Crouy. le 8 janvier, un bataillon de chasseurs et un bataillon de tirailleurs marocains, soutenus par la55e division attaquent et réussissent à prendre pied sur l'« éperon 132 ».

    Le front se stabilise au nord de la ville, qui est amplement bombardée jusqu'en 1917.Henri Barbusse y écritLe Feu. Pendant lesmutineries de 1917, la ville voit défiler des soldats refusant de monter au front après la désastreuse offensive duChemin des Dames. Une statue dressée à l'effigie des soldats français tombés au combat en 1917 se trouve derrière l'église Saint-Pierre, à côté du palais de justice de Soissons.

    Le, ladivision marocaine et lerégiment de marche de la Légion étrangère sont acheminés par camion à l'ouest de Soissons qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Il s'agit de bloquer son avance versVillers-Cotterêts en prenant position surla Montagne de Paris. L'attaque se déclenche au petit matin après un bref mais violent barrage d'artillerie. Nettement supérieur en nombre, l'ennemi réussit à prendre pied dans les positions de la Légion. Obligés d'économiser leurs munitions, les légionnaires perdent 47 tués, 219 blessés et 70 disparus en deux jours de combat. Néanmoins, lerégiment de marche de la Légion étrangère réussit à maintenir ses positions et à bloquer l'avance allemande dans son secteur.

    Soissons est définitivement libérée au cours de l'été.

    François Flameng, peintre officiel des armées pendant laGrande Guerre, a immortalisé ces événements dans des croquis et dessins qui furent publiés dans la revueL'Illustration.Mireille Andrieu, femme du sous-préfet de Soissons, a endossé l'uniforme d'infirmière au début de la guerre[61]. Décorée de lacroix de guerre et d'unecitation à l'ordre de l'armée pour son héroïsme, elle a témoigné de son expérience en 1918 dans un recueil intituléSouvenirs de Parisiennes en temps de guerre, publié sous la direction deCamille Clermont[62],[63].

    Panorama de Soissons en ruines en 1919.

    La ville est considérée comme détruite à la fin de la guerre[64] et a été décoré de lacroix de guerre 1914-1918, le[65].

    Article détaillé :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

    Entre-deux-guerres

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    L'avenue de la Gare, dans l'entre-deux-guerres.

    La ville fut reconstruite durant l'entre-deux-guerres, et notamment la cathédrale.

    Seconde Guerre mondiale

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    Article connexe :Bataille de l'Ailette (1940).
    Les rafles de juifs à Soissons
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    Au cours de l'Occupation durant laSeconde Guerre mondiale, la communautéjuive de Soissons est déportée lors de deux grandes rafles : la première, le, est opérée par la police soissonnaise, en même temps que larafle du Vél' d'Hiv', tandis que laGestapo réalise la seconde le[66].

    La Résistance à Soissons
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    Après l'appel du 18 Juin dugénéral de Gaulle, des réseaux de résistance se mirent en place à Soissons, de juin à août 1940. Ce furent les résistants de la « première heure ». Le réseau « Vérité française » était affilié à celui de Paris (lui-même rattaché auréseau « Musée de l'Homme » ou « Boris Vildé »).

    Des structures pour aider et cacher les évadés furent mises en place (faux papiers, fausses cartes d'alimentation, filières pourLondres, etc.).

    Mais les résistants furent trahis. Un jeune homme, belge de dix-huit ans,Jacques Desoubrie, contacta Daniel Douay. Il se disait traqué et poursuivi (en réalité, il œuvrait pour laGestapo). Pour se mettre à l'abri, il devint secrétaire du comte de Launoy, àParis (réseau chapeautant celui de Soissons). Là, il réussit à trouver tous les renseignements voulus.

    Le, la Gestapo organisa des rafles àParis,Blois et Soissons. Les résistants sont incarcérés à laprison de Fresnes. Torturés, ils ne parleront pas. Le s'ouvre le premier procès d'un réseau de Résistance ; le verdict prononce la condamnation à mort. Le, le commandant Coqueugniot, le comte de Launoy, Pierre Stumm de Paris, Daniel Douay, Jean Vogel, Émile Louys sont fusillés à la caserne Balard. Le, dans la forteresse deBrandebourg, le capitaineHenri-Clotaire Descamps est décapité ainsi que Maurice Moreau en 1943. D'autres Soissonnais périront en camp de concentration : Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Eugène Delhaye, André Meurghe, Ludovic Pluche et Louis Leseigneur, ainsi que Roger Ambroise de Berzy-le-Sec. La ville de Soissons a voulu honorer ce réseau en donnant son nom à une rue[67].

    Libération de Soissons
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    Le, vers minuit, des maquisards du groupe Aurèle commandés par Lucien Berger sont guidés par Madame Delhaye et Madame Douay (dont les maris, résistants du réseau Vérité française ont été fusillés) vers des caches d'armes. Un arsenal de fusils, mitrailleuses, grenades, un mortier et un char démontés (de quoi équiper mille hommes) ont été mis en lieu sûr dès juillet 1940 par les résistants « de la première heure » (entre autres, le capitaine Descamps,MM. Meurghe, Moreau, Vogel tous arrêtés en 1941 et exécutés) dans l'usine Zieckel oùM. Delhaye était ingénieur, au cimetière de la ville, dans des carrières, etc. Les armes sont chargées sur des tombereaux recouverts de fumier. Deux agriculteurs de la région se chargent de les faire entrer dans la ville pour les mener àPasly. Arrivés place de la République, ils sont interpellés par une patrouille allemande. Après vérification des papiers d'identité, ils les laissent passer. Le[68], Soissons sera libérée par le7e corps de la1re armée américaine.

    À laLibération, la résistance joue un grand rôle et « Roberte » (nom de résistance deRaymonde Fiolet) est maire de Soissons durant quelques mois[69].

    Politique et administration

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    Rattachements administratifs et électoraux

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    La commune est lechef-lieu de l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de laquatrième circonscription de l'Aisne.

    Elle était lechef-lieu ducanton de Soissons de 1790 à 1973, année où sont créées les cantons deSoissons-Nord et deSoissons-Sud[70]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient lebureau centralisateur des nouveaux cantons deSoissons-1 et deSoissons-2.

    Intercommunalité

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    La commune est associée avec d'autres communes duSoissonnais au sein de lacommunauté d'agglomérationGrandSoissons Agglomération (créée sous le nom de « communauté d'agglomération du Soissonnais » en 2000, et qui a pris sa dénomination actuelle fin 2018).

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

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    Scrutin1er tour2d tour
    1er%2e%3e%4e%5e%1er%2e%3e%
    Municipales 2014DVD39,18PS38,67FN22,14Pas de4eDVD45,55PS40,34FN14,10
    Européennes 2014FN30,70UMP25,28PS12,37UDI9,07Tour unique
    Régionales 2015UMP36,57FN35,89PS14,36PCF3,95UMP62,16FN37,84Pas de3e
    Présidentielle 2017FN27,76LR20,80EM20,35LFI18,37LREM58,36FN41,64Pas de3e
    Européennes 2019RN31,09LREM20,82LR9,36EELV8,40Tour unique
    Municipales 2020DVD59,44%LREM15,40%FN12,42%DVG7,45%LFI5,28%Pas de Second tour
    Présidentielles 2022RN29.75EM25.73LFI21.29REC7.60LR4.74EM52.14RN47.86Pas de3e

    Liste des maires

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    Article détaillé :Liste des maires de Soissons.
    Liste des maires depuis 1944
    PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
    19441945Raymonde Fiolet[71]PCFSecrétaire de mairie, résistante, capitaineFFI
    19451965Louis RoyRPF
    puis
    UNR
    Chirurgien
    Sénateur de l'Aisne(1959 → 1966)
    Conseiller général de Soissons(1951 → 1964)
    Président duconseil général de l'Aisne(1951 → 1959)
    19651977Jean GuerlandRadical 
    19771995Bernard LefrancPSDéputé de l'Aisne(1981 → 1993)
    19952000[72]Emmanuelle BouquillonUDF-PSDResponsable d'une société de communication
    Députée de l'Aisne (4e circ.)(1993 → 1997)
    Démissionnaire
    mars 2000novembre 2001[73],[74]M. Claude ParisotRPRDécédé en fonction
    novembre 2001mars 2008Édith Errasti[75]RPR
    puisUMP
    Radiologue
    Conseillère régionale
    mars 2008[76]avril 2014[77]Patrick DayPSPsychiatre
    Conseiller général de Soissons-Nord(2004 → 2015)
    Député suppléant
    avril 2014[78]en cours
    (au 21 décembre 2020)
    Alain Crémont[79]DVDChef d'entreprise
    Vice-président deGrandSoissons Agglomération(2014-2020)
    Président deGrandSoissons Agglomération(2020 →)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[80]

    Vie militaire

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    Le67e régiment d'infanterie a été en garnison à Soissons de 1873 à 1914, de 1939 à 1940 et de 1968 à 1993, date de sa dissolution.Uncomité de soldats clandestin y fut actif à la fin desannées 1970[81].

    Distinctions et labels

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    Jumelages

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    La ville de Soissons est jumelée avec[84] :

    Population et société

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    Démographie

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    Évolution démographique

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    Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[85],[Note 7].

    En 2022, la commune comptait 28 667 habitants[Note 8], en évolution de +0,71 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    179318001806182118311836184118461851
    7 6757 2298 1267 7658 1498 4249 15210 1439 477
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
    185618611866187218761881188618911896
    7 87510 20811 09910 40411 08911 11211 85012 07412 373
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
    190119061911192119261931193619461954
    13 24014 33414 45814 39117 86518 70520 09018 17420 484
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
    196219681975198219901999200620112016
    23 15025 89030 00930 21329 82929 45328 44228 55128 466
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
    20212022-------
    28 70528 667-------
    De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puisInsee à partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

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    En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2021, la commune comptait 13 427 hommes pour 15 278 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[87]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ou +
    2,5 
    8,0 
    75-89 ans
    12,3 
    16,2 
    60-74 ans
    18,5 
    17,7 
    45-59 ans
    17,6 
    17,0 
    30-44 ans
    16,3 
    19,2 
    15-29 ans
    16,2 
    21,0 
    0-14 ans
    16,6 
    Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[88]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,9 
    6,7 
    75-89 ans
    9,5 
    18,1 
    60-74 ans
    18,8 
    20,2 
    45-59 ans
    19,6 
    18,1 
    30-44 ans
    17,5 
    17,1 
    15-29 ans
    15,2 
    19,2 
    0-14 ans
    17,6 

    Santé

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    • Centre hospitalier, anciens bâtiments.
      Centre hospitalier, anciens bâtiments.
    • Intérieur de la chapelle du centre hospitalier.
      Intérieur de la chapelle du centre hospitalier.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Chaque année la ville de Soissons est le lieu de nombreuses manifestations :

    • la fête du jardin d'horticulture en mai ;
    • lafête de la Saint-Jean en juin ;
    • le feu d'artifice du13 juillet ;
    • le trophée Clovis Karting en août ;
    • la fête du Haricot en septembre ;
    • la foire Saint-Martin en novembre ;
    • Les jeudis de Saint-Jean (moment de culture à partager en famille ou entre amis) de Juillet à septembre.
    • Un été sur les Rives de l'Aisne (à la Halte fluviale : locations bateaux, bac à sable, initiations à l'aviron, concert, spectacle…) de juillet à septembre.
    • Roll'In Soissons (Parcours en cœur de ville pour rollers, vélos trottinettes...) juin et juillet
    • Soissons en Lumières (Mise en lumière du patrimoine)

    La ville possède deux salles de spectacles, Le Mail Scène Culturelle et la Cité de la Musique et de la Danse, inaugurée en février 2015.

    Économie

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    Soissons se transforme et innove pour consolider son attractivité économique. Si l’industrie a connu un déclin marqué par la fermeture de grandes entreprises commeWolber, BSL, et AR Carton entre 1999 et 2003, la ville a su rebondir en misant sur la diversification et le développement du secteur tertiaire.

    Depuis 2004, des initiatives majeures ont redessiné le paysage économique, notamment avec la création duplateau route de Paris et duparc Gouraud, qui a redonné vie à l'ancienne caserne militaire en accueillant des activités innovantes et des entreprises en croissance.

    Par ailleurs, Soissons met en œuvre des politiques attractives pour les entreprises, comme une défiscalisation ciblée permettant aux jeunes entreprises de moins d’un an d’exister dans un environnement fiscal favorable.

    Le territoire est également marqué par une forte tradition agricole, avec une spécialisation dans la culture de la betterave à sucre, contribuant à l’économie locale tout en soutenant les filières agroalimentaires.

    À la suite des travaux du Comité de développement économique du Soissonnais, leCIADT du valide la création et le financement d'un centre de ressource enlogiciel libre à Soissons. L'Association Soissons informatique libre est créée en janvier 2001 pour porter le projet. Le Pays soissonnais, créé en mai 2005, inscrit lui aussi le logiciel libre comme identité du territoire. Soissons est aussi la ville des Trophées du Libre et bientôt du Festival du Libre.

    Soissons possède un centre consulaire de laChambre de commerce et d'industrie de l'Aisne.

    Emploi

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    Soissons présente un marché de l'emploi diversifié, soutenu par plusieurs employeurs majeurs. LeCentre Hospitalier de Soissons se distingue comme l'un des principaux employeurs (170 équivalent personnels médicaux et 1398 agents non médicaux), reflétant l'importance du secteur de la santé[89].

    Le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale est prépondérant, employant 5 956 personnes, soit 52,04 % des salariés de la ville[90].

    Par ailleurs, des entreprises industrielles telles queSaint-Gobain PAM, spécialisée dans la production de solutions pour le transport de l'eau, et le groupeCarrefour figurent parmi les employeurs significatifs de la ville[91].

    Historiquement, laPicardie affichait des indicateurs économiques plus solides que le reste des Hauts-de-France. Avant lafusion, elle bénéficiait d’un taux de chômage inférieur de 1 à 2 points à celui du Nord-Pas-de-Calais[92], grâce à sa proximité avec larégion parisienne et laChampagne-Ardenne, deux bassins d’emploi majeurs. En 2015, le taux de chômage en Picardie était de 9,8 %, contre 12,3 % dans le Nord-Pas-de-Calais.

    Un atout majeur de Soissons réside dans sa proximité avecParis. Située à environ 100 kilomètres de la capitale, la ville est bien desservie par des liaisons ferroviaires et routières efficaces. Cette accessibilité permet à une proportion significative de la population active de Soissons de travailler dans l'aire urbaine parisienne, tout en résidant dans un environnement plus paisible. En effet, près de 47 % des Soissonnais travaillant en dehors de la commune exercent leur activité dans l'agglomération parisienne, illustrant la forte interconnexion entre Soissons et la capitale[93].

    Culture locale et patrimoine

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    Lieux et monuments

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    Édifices religieux

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    Soissons abrite encore quelques vestiges d'anciens monuments religieux disparus :

    • La cathédrale (côté sud).
      La cathédrale (côté sud).
    • La cathédrale (parvis nord).
      La cathédrale (parvis nord).
    • L'hôtel de ville.
      L'hôtel de ville.
    • Façade de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes.
      Façade de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes.

    Édifices civils

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    • L'hôtel de ville[98] est l'ancien hôtel de l'Intendance, construit par l'architecte Jean-François Advyné, entre 1772 et 1775, à la demande de l'intendant Le Pelletier de Mortefontaine sur l'emplacement de l'ancien château des comtes de Soissons. L'hôtel de ville s'y est installé en 1833.
    • L'Arsenal : site dumusée de Soissons, lieu d'expositions d'art contemporain.
    • La passerelle des Anglais[99]. Le tablier est un caisson en béton construit en encorbellement à partir d'une culée contre-poids avec une poutre centrale isostatique de 20,50 m de longueur. La chaussée a une largeur de 3,50 m entre garde-corps.
    Le pont d'origine fut détruit en 1914. Il fut reconstruit par les soldats britanniques, et prit logiquement le nom de pont des Anglais. À nouveau détruit lors de laSeconde Guerre mondiale, le pont a été reconstruit en 1950 sous forme d'une passerelle piétonne.

    Monuments commémoratifs

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    Eric Kennington,Mémorial britannique 1914-1918, détail.

    Personnalités liées à la commune

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    Voir les catégories :Personnalité liée à Soissons,Naissance à Soissons etDécès à Soissons.

    Époque moderne

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    Dix-neuvième siècle

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    Vingtième siècle

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    Spécialités culinaires

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    Blason populaire

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    Lesnoms jetés oublasons populaires sont des surnoms ou dessobriquets donnés aux habitants des villes et des villages picards ou voisins de la Picardie. Ces « surpitchets » viennent parfois de l'histoire de la ville, parfois d'un jeu verbal, parfois d'une moquerie des travers des habitants. Le sobriquet picard des habitants de Soissons est :Chés béyeus d'Soissons[106], le nombéyeus, aussi orthographiébeyeux, viendrait du fait qu'autrefois, la compagnie de l'arquebuse avait à sa tête un homme qui faisait lebeyeux, c'est-à-dire l'insensé[107].

    Culture cinématographique

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    La ville de Soissons, riche de son patrimoine historique et architectural, a été le cadre de nombreux tournages cinématographiques et télévisuels. Voici quelques productions marquantes :

    • Le Gang (1977) : Ce film réalisé par Jacques Deray, avec Alain Delon en tête d'affiche, a utilisé plusieurs lieux emblématiques de Soissons, notamment la rue du Marché, le marché couvert, la place de la République, la rue Desboves, l'avenue Thiers et la place Alsace-Lorraine.
    • Quotidien à la une (1987) : Ce téléfilm, réalisé par Bernard Laboureau, a également exploité le cadre unique offert par la ville de Soissons.
    • Le Flambeau (2022) : Le nom de la ville ainsi que levase de Soissons font l'objet d'uncomique de répétition dans les épisodes 8 et 9 de la série créée parJonathan Cohen. En réponse à cette mise en lumière inattendue de la commune, la ville de Soissons a félicité Marc (le personnage interprété par Cohen) pour sa victoire finale en placardant des affiches à son effigie à travers la ville quelques jours après la diffusion du dernier épisode.
    • Meurtre à Soissons (2023) : Ce téléfilm récent illustre l’attrait continu de la ville pour les productions audiovisuelles. Certaines scènes ont été tournées dans des lieux emblématiques de la ville, mettant en valeur son patrimoine[108].
    • DestinY (2023) : Dans le cadre du projet "ACTION ENFANCE fait son cinéma", les enfants et adolescents du Village d’Enfants de Soissons ont participé au tournage d’un court-métrage, encadrés par des étudiants de l’école de cinéma 3iS[109].

    Héraldique

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    Article connexe :Armorial des communes de l'Aisne.
    Blason de SoissonsBlason
    D'azur, à une fleur de lis d'argent[110].
    Ornements extérieurs
    Croix de chevalier de la Légion d'honneur
    Croix de guerre 1914-1918
    Devise / Cri
    Fidelis aduror amore (Fidèle, je brûle d'amour)
    Détails
    Blason officiel accordé par ordonnance royale du.
    Alias
    Alias du blason de Soissons
    Alias du blason de Soissons
    De gueules à la fleur de lis d'argent.
    Ancien blason connu de la ville utilisé avant l'ordonnance de 1819. Celui-ci a été changé pour éviter la confusion avec celui deLille.

    Annexes

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    Bibliographie

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    • Pierre-Louis Péchenard,La grande guerre: le martyre de Soissons (-), Paris : G. Beauchesne, 1918, 432 p. (Consultable .ur GALLICA)
    • Bernard Ancien,
      • Soissons, Éd. Colmar.
      • Soissons gallo-romain, musée de Soissons.
      • Abbaye Saint-Jean-des-Vignes.
    • Dominique Natanson,La Mémoire juive en Soissonnais, Éd. Mémoires, 1992.
    • Geneviève Cordonnier,Soissons, son histoire illustrée à travers ses rues, places, monuments et ses habitants.
    • EugèneLefèvre-Pontalis, « Étude sur la date de la crypte de Saint-Médard de Soissons »,Congrès archéologique de France, LIVe session : séances générales tenues à Soissons et à Laon en 1887, Paris/Caen, H. Champion / H. Delesques,vol. 54,‎,p. 303-324(ISSN 0069-8881,lire en ligne).
    • Claude Dormay,Histoire de la ville de Soissons, et de ses rois, ducs, comtes et gouverneurs ; avec une suite des évêques et un abrégé de leurs actions, diverses remarques sur le clergé et particulièrement sur l'église cathédrale, et plusieurs recherches sur les vicomtés et les maisons illustres du Soissonnais, Soissons : N. Aseline, 1663-1664.

    Articles connexes

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    Sur les autres projets Wikimedia :

    Liens externes

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    Notes et références

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    Notes et cartes

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    Notes

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    1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
    2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 285 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1999 au 01/06/2024.
    3. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 27/07/2024 à 02:06 TU à partir des 414 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/06/1989 au 01/06/2024.
    4. Les records sont établis sur la période du au.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

    Cartes

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    2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

    Notes de type "Carte"

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    Références

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    8. Sandre, « divers bras de la Jocienne »
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    44. Galeran de Bretagne, Paris, Honoré Champion,p. 596 :

      « "Soit ou a Rains ou a Sessons" (vers 5130) ; "Pour nïent seroit à Soissons" (vers 6786) »

    45. Auguste Matton,Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris,(lire en ligne),p. 262.
    46. Stephan Fichtl,Les peuples gaulois, éditions Errance, 2012.
    47. ab etcCésar,La Guerre des Gaules, II 3.
    48. Oppidum est un mot gaulois latinisé. Si on le considère comme un mot latin (oppidum), le pluriel estoppida (mais il doit alors être en italique).
    49. Cette histoire d'empire doit être référencée. S'agit-il d'une remarque de César ?
    50. Un certain nombre de peuples gaulois mentionnés par César ne deviennent pas des cités romaines. Par exemple, lesAmbilatres, absorbés dans la cité desPictons.
    51. a etbDenis Defente, « Soissons romain Les archives d'un sous-sol à redécouvrir »,Revue archéologique de Picardie, Volume III,no 3-4, 1984, pages 205-222.
    52. Jean-Pierre Leguay,Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot,coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire »,, 224 p.(ISBN 978-2-877-47792-5 et2-877-47792-4,OCLC 420152637).,p. 37.
    53. Bertrand Schnerb,Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais auxXIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne,coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14),, 384 p.(ISBN 2-84050-074-4)
    54. Cf.Journal de Dom l'Epaulart sur la prise de Soissons par les Huguenots, copie manuscrite, bibliothèque municipale de Soissons.
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    67. Le contenu de la section « La Résistance à Soissons » reproduit tout ou partie de celui de la pagevallee-de-l-aisne.com, à l'initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay,cf.ticket OTRS #2007112610018935.
    68. « Société Archéologique, Historique et Scientifique de Soissons »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
    69. Le contenu de la section « Août 1944 : libération de Soissons » reproduit celui de la pagevallee-de-l-aisne.com, à l'initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay,cf.ticket OTRS #2007112610018935.
    70. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    71. Jean-Pierre Besse, « FIOLET Raymonde, Marguerite, Julienne [épouse HERVART puis épouse DEGUETTE]. Pseudonyme dans la Résistance : EVRAERT Roberte : Née le 7 mai 1914 à Saint-Pol-sur-Mer (Pas-de-Calais), morte le 27 février 1946 à Soissons (Aisne) ; résistante, capitaine FFI ; présidente de la délégation municipale de Soissons (septembre 1944-mai 1945) »,Le Maitron en ligne, 22/12/2008 mis à jour le 1/7/2009(consulté le).
    72. Christophe Forcari, « A Soissons, le mandat de la maire était devenu un enfer. Contestée dès son arrivée à l'hôtel de ville en 1995, Emmanuelle Bouquillon (DL) a fini par démissionner »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
    73. « Décès du maire de Soissons »,Les Échos,‎(lire en ligne, consulté le).
    74. « En bref »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le)« Il avait été réélu cette année à la tête de la liste de droite dès le premier tour avec 51,12 % des voix. Il avait été pressenti pour être candidat RPR aux prochaines législatives ».
    75. Anaïs Gerbaud, « Édith Errasti, adjointe au maire à Soissons, se retire de la vie politique : De maire à élue d'opposition puis adjointe au maire, Édith Errasti revient sur son parcours. Elle est élue depuis près de 20 ans »,L'Union,‎(lire en ligne, consulté le).
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    77. Halima Najibi, « Elections municipales : les candidats en lice à Soissons : A Soissons 3 listes se disputent la mairie, gauche, droite et front national sont en lice. Détenue depuis 6 ans par le socialiste Patrick Day la ville pourrait basculer à droite. Lors des derniers scrutins nationaux pourtant gagnés par la gauche, la droite était arrivée en tête dans la cité du vase »,France 3 Picardie,‎(lire en ligne, consulté le).
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    v ·m
    Communes
    v ·m
    Communes
    v ·m
    Plus de 25 000 habitants
    Plus de 1 000 habitants
    Moins de 1 000 habitants
    v ·m
    163communes
    v ·m
    Découpage après 2015
    (21 cantons → 17 bureaux)
    Découpage avant 2015
    (42 cantons → 38 chefs-lieux)
    v ·m
    Les plus grandes villes de l’Aisne
    Les communes de plus de 2 000 habitants
    Plus de 50 000 habitants
    Plus de 20 000 habitants
    Plus de 10 000 habitants
    Plus de 5 000 habitants
    Plus de 2 000 habitants
    v ·m
    Grandes villes de la régionHauts-de-France
    Communes de plus de 25 000 habitants
    Plus de 100 000 habitants
    Plus de 60 000 habitants
    Plus de 40 000 habitants
    Plus de 25 000 habitants
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