De gauche à droite, de haut en bas : vue de l'Aisne ; l'abbaye de Saint-Jean-des-Vignes ; la fontaine de la Grand'Place ; l'Hôtel-de-Ville ; vue de la cathédrale Saint-Gervais ; abbatiale Saint-Léger ; la place Mantoue ; la gare.
Deuxième plus grande ville du département et sous-préfecture, elle est connue pour l'épisode duvase de Soissons à la suite de la prise de la ville parClovis en 486, d'où elle tire son surnom de« la cité duVase ». Clovis y établit aussi sacapitale jusqu'en 508 aprèsTournai puis la ville est lacapitale de plusieurs roisMérovingiens. Elle est située au cœur duBassin Parisien sur le plateau picard.
Soissons possède un patrimoine historique et architectural varié, illustré par des édifices comme l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais et l’abbaye Saint-Léger, témoins de son passé médiéval et religieux. Depuis 2022, un spectacle devidéo-mapping est proposé sur plusieurs sites emblématiques.
Située dans le sud de laPicardie, la ville joue un rôle de pôle administratif et économique, avec un tissu d’activités diversifié associant industrie, services et enseignement supérieur comme la présence de l'IUT de l'Aisne, le parc tertiaire Gouraud ou encore son centre-ville et ses nombreuses zones commerciales. Son environnement, marqué par la présence del’Aisne et d’espaces verts, ainsi que ses équipements culturels tels que laCité de la Musique et de la Danse, en font un cadre propice aux activités culturelles et à la vie locale.
Sonaire d'attraction est la 128ème de France, et est composé de presque 80 000 habitants.
Située dans unméandre de la rivièreAisne, au centre du département homonyme, elle en constitue la seconde aire urbaine, avec 63 943 habitants[1].
La cité se trouve au centre de la région naturelle duSoissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont l'anciennerégionPicardie, l'anciennerégionChampagne et l'Île-de-France.
Par sa position géographique, elle subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans et en dehors de la Picardie[2] , notamment par la proximité avec la région parisienne et la région rémoise :
Le territoire communal est presque entièrement urbanisé, ne restant que quelques parcelles naturelles sur les pourtours de la ville.
La commune est classée en zone de sismicité 1, ce qui correspond à une sismicité très faible[5]. Un seul événement de ce type a d'ailleurs été recensé, en 530 ap. J.-C., l'épicentre se situant vraisemblablement enThiérache, contrefort occidental desArdennes.
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, la Crise, la Jocienne, la Dérivation de Vauxrot[6], divers bras de la Crise[7], divers bras de la Jocienne[8],[9],[Carte 1].
Sept grandes crues ont pu être observées sur le territoire de Soissons depuis qu'il y existe des relevés officiels. Celles de 1882, 1920, 1924 et 1926 ont semble-t-il atteint des records, avec un niveau des eaux de la rivière supérieur en moyenne de 4,30 mètres à son niveau habituel. Celles de 1910, 1958 et 1993 ont présenté un niveau supérieur à la normale de 3,90 mètres[12]. D'autres crues, plus importantes encore, ont été répertoriées en 1658, 1740 et 1784[12].
De l'autre côté du ru, on trouve les étangs de Saint-Médard et d'Abélard. À l'est de la ville, au nord du faubourg Saint-Christophe, ceux du Paradis et de la Croisette. Une petite retenue d'eau, enfin, est présente au sud, en bordure de laCrise, dans la ZAC de Chevreux.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[19] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[20]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].
Au, Soissons est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle appartient à l'unité urbaine deSoissons, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est la commune-centre[Note 5],[29]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[30],[31].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), prairies (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %),terres arables (5,7 %), forêts (4,1 %), eaux continentales[Note 6] (2,9 %)[32].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Plusieurs quartiers sont séparés de la cité par divers aménagements naturels ou humains, d'autres ne correspondent qu'à quelques fermes ou châteaux :
Le Ponceau, au nord-est, attenant àCrouy, séparé de la ville par l'étang du même nom ainsi que par la voie ferrée ;
Orcamps, attenant deBelleu, et, en partie, la ferme Sainte-Geneviève, au sud-est, séparés du centre-ville par la gare ;
Presles-lès-Soissons, ainsi que les fermes du Maupas et de la Motte, au sud-ouest du quartier de Presles, séparés de la ville par la route à quatre-voies et des bois ;
Les châteaux de Chevreux, au sud, attenant àCourmelles.
La gare de Soissons, inaugurée en 1862 par la Compagnie des chemins de fer des Ardennes, a joué un rôle clé dans le développement de la ville. Située sur la ligne reliant Paris à Laon, elle a vu sa desserte s’étendre dès 1866 avec la mise en service de la liaison vers Laon[37].
Durant les deux guerres mondiales, la gare a subi d'importants dommages en raison de son importance stratégique, et son bâtiment voyageurs a été reconstruit en 1964. Modernisée dans les années 1990, la ligne Paris-Soissons-Laon a accueilli des trains TER « Corail » pour améliorer les liaisons régionales[37].
Aujourd’hui, la gare s'est profondément améliorée par le réaménagement des quais, la création d'accès pour les personnes PMR (ajout d'ascenseurs), une information voyageurs accrue et le changement complet de son système d'éclairage.
Depuis plusieurs décennies, il est question de créer une "virgule ferroviaire" permettant à terme de rejoindre soit la gare du Nord soit l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Des études ont été réalisées en 2023 et la SNCF indique que cela est possible techniquement. Les élus de l'Aisne, de Soissons mais aussi de Seine-et-Marne insistent pour la réalisation de ce projet[38].
L'agglomération dispose de 14 lignes de bus urbain, leréseau TUS permettant le déplacement dans tout Soissons mais également au-delà, notamment dans de nombreuses communes comme Crouy, Belleu, Vauxbuin, Courmelles[40].
Il existe également un service deTAD, avec 15 lignes qui fonctionnent à des heures fixes comme un service de bus urbain standard[41].
Depuis septembre 2024, un nouveaupôle d'échange multimodal a ouvert avec le réaménagement total de la gare et du quartier de la gare de Soissons, permettant de se déplacer en train, en bus urbain, en TAD, en Cyclovis (service deVAE en libre-service), en taxi, en voiture individuelle, en vélo individuel (futur maison du vélo en construction)[42].
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Le nom de la localité est attesté sous les formesΑὐγούστα Σουεσσόνων ;Augusta Suessionum ;Suessonas ;Suessio (561) ;Suessiones urbs (564) ;Suescio (841) ;Suesionis (1132) ;Sessons,Soissons (1216-1220)[44] ;Soisson (1268) ;Soyssons (1272) ;Suessons (1406) ;Soyssons (1491)[45].
La cité tire son nom de la tribu gauloise desSuessions, établie enGaule belgique, dans les vallées et sur les plateaux attenants de l'Aisne et l'Oise[46].
Les Suessions font donc partie de la Belgique, dont, selon César, les peuples sont moins romanisés que les autres Gaulois. Les Suessions sont alliés auxRèmes[47], dont la ville principale estReims (Durocorturum). La cité des Suessions a douze[47]oppidums[48] (sites fortifiés ; il existe aussi parfois des localités ouvertes, non fortifiées).
Les Suessions dominent un empire s'étendant jusque dans l'île de Bretagne[réf. nécessaire] (actuelleGrande-Bretagne), dont les habitants, lesBretons, sont proches des Gaulois.Le mot « empire » renvoie soit à des fonctions religieuses (l'enseignement druidique était dispensé par le collège sacré de l'île de Mona, actuelAnglesey) soit à des liens politiques (imperium signifie à l'époque deCésar « commandement militaire ») et commerciaux maritimes (Boulogne étant alors le principal port sur l'océan.[pas clair][49]
L'oppidum principal est appeléNoviodunum (« Nouvelle forteresse »), mais sa localisation est l'objet de débats, en l'absence d'inscriptions.Il pourrait s'agir soit du site dePommiers (Aisne) soit de celui deVilleneuve-Saint-Germain[réf. nécessaire] (aussi dans l'Aisne).
Période de la conquête de la Gaule par César (58-52)
Durant cette période, leroi[réf. nécessaire] des Suessions,Galba (« prudent et juste[réf. nécessaire] »), se rallie à la coalition des Belges opposée à la présence romaine, alors que les Rèmes se rangent du côté des Romains, ce qui leur vaudra un statut privilégié dans l'empire.
En -57, donc au début du conflit, les Belges coalisés se rassemblent au nord de l'Aisne (Axona), en vue de labataille de l'Aisne.
De ce fait, il laissent de faibles garnisons dans les villes situées au sud de la rivière. César cherche alors à prendreNoviodunum, qui a peu de défenseurs ; malgré cela, la largeur du fossé de protection et la hauteur des murs font échouer l'assaut des Romains[47]. Grâce à l'intercession desRèmes, le site de Soissons est par la suite considéré commelibre[pas clair] par les Romains, qui ne tentent plus aucune attaque par la suite.
César finit par l'emporter définitivement en -52, après avoir battuVercingétorix àAlésia, puis les derniers combattants gaulois àUxellodunum.
Dans l'empire romain à l'époque de la paix romaine
Après la fin de la guerre des Gaules, les Romains reconnaissent[50] lesSuessions comme une des cités (civitates) de la Gaule romaine, qui est d'abord uneprovince unique dont le chef-lieu estLyon (Lugdunum) fondée en -43.
À partir de 20 avant notre ère, le centre politique des Suessions est placé dans la colonie nouvelle d'Augusta Suessionum. Ceci est lié à la réorganisation de la Gaule par l'empereurAuguste, qui crée trois provinces, les Trois Gaules : l'Aquitaine (au sud de la Loire), laLyonnaise (entre la Loire et la Seine) et laBelgique, qui ne diffère pas de ce que César appelait ainsi. Le chef-lieu de la Belgique romaine estReims.
Augusta Suessionum est le siège de lacurie, bâtiment dans lequel se réunit l'assemblée desdécurions, notables chargés de l'administration de la cité et du paiement augouverneur provincial des impôts dus, Rome n'envoyant pas de magistrat permanent à ce niveau. À partir du règne d'Auguste, un décurion des Suessions est envoyé chaque année le1er août ausanctuaire fédéral des Trois Gaules à Lyon, où les délégués des soixante-quatre cités gauloises (hors Narbonnaise) reconnues se rassemblent pour rendre un culte à l'empereur et à Rome.
La légende du château d'Albâtre est née de la redécouverte et l'utilisation des ruines romaines de Soissons à partir de 1551. Offices voûtés peints, mosaïques, statues et statuettes en marbre, albâtre, jaspe, porphyre, ivoire, or et argent furent redécouverts à l'époque[51]. Une note, citée dans laNotitia dignitatum, fait état de la présence d'une fabrique d'armes au sein de la caserne de laXXVe légion sur le site du « château d'Albâtre »[51]. Des fouilles archéologiques s'y déroulèrent ensuite jusqu'à la veille de laPremière Guerre mondiale.
augmentation du nombre des provinces : les Suessions font maintenant partie de laBelgique seconde (chef-lieu : Reims).
Cette période est aussi marquée par le progrès duchristianisme après l'édit de Milan (313) deConstantin qui légalise le culte chrétien dans l'empire romain.
Attaqué à partir de 481 parClovis, roi desFrancs saliens, Syagrius est battu en 486 lors de labataille de Soissons, qui donnera lieu par la suite à la légende duvase de Soissons. Clovis décide alors de faire de Soissons sa nouvelle capitale, après Tournai, créant le royaume de Soissons (Regnum Suessionense), mais par la suite, il choisira Paris.
Syagrius,emprisonné par lesFrancs, puis par lesWisigoths, qui le livrèrent à nouveau aux troupes franques ; et fut égorgé un an plus tard, sur ordre de Clovis[pas clair].
La ville devint la première capitale du royaume desFrancs après lesiège et la victoire (en 486apr. J.-C.) deClovis sur l'armée du général romainSyagrius. Le roi des Francs fit égorger le général romain un an après la bataille.
Après cela,la cité resta romaine, tant d'un point de vue d'expression orale qu'écrite, que dans un sens purement civil, durant plusieurs décennies suivant l'arrivée des Francs, fait qui fut favorable à Paris pour l'établissement d'une capitale.[réf. nécessaire]
Soissons, ville épiscopale, redevient capitale de laNeustrie sous le règne deClotaireIer et sa région est le théâtre d'affrontements périodiques opposant laNeustrie à l'Austrasie.
Le 21 mai 1414, la ville de Soissons, défendue par son capitaine bourguignonEnguerrand de Bournonville, est prise d'assaut par l'armée royale après un siège, dirigé par le roiCharles VI en personne. L'artillerie royale ouvre des brèches dans la muraille et les faubourgs se rendent. Bournonville décide de fuir la ville dans la nuit du 20 au 21 mai, mais un des capitaines bourguignons,Simon de Craon, seigneur de Clacy, l'en empêche.
Le 21 mai, la ville de Soissons est prise d'assaut et mise à sac par l'armée royale, qui tue, pille et viole les habitants. Le 26 mai 1414, Enguerrand de Bournonville, condamné à mort par le roi, est décapité sur la place du marché de Soissons. Sa tête est exposée fichée sur une lance. Certains de ses compagnons d'armes sont décapités ou pendus[53].
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Pendant lesguerres de Religion, la ville est prise par lesprotestants en 1567, ce qui occasionne des dégâts, en particulier aux édifices religieux[54].
Sous l'Ancien Régime, Soissons est le chef-lieu d'unegénéralité : l'intendant siège dans l'hôtel de l'intendance, actuel hôtel de ville.
Entre 1728 et 1729 s'y tint le congrès de Soissons, qui visait à régler la question de la succession duduché de Parme. France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne et Russie entre autres se réunirent pour tenter de prévenir un conflit européen[55].
Soissons perd cette fonction politique lors de la désignation du chef-lieu de département en 1791. Malgré la bataille menée parLouis Antoine de Saint-Just qui prend position pour Soissons, c'est la ville deLaon, plus centrale, qui est choisie.
Lors de laRévolution française, l'abbaye Notre-Dame est détruite, alors que c'était un des plus grands couvents de femmes du Nord de la France. Il n'en reste aujourd'hui que deux arcs destyle roman, visibles à proximité de l'église Saint-Pierre. Cette abbaye figure sur le plan reliquaire de la ville, conservé au musée de l'église Saint-Léger.
En 1792, 20 000 soldats révolutionnaires français arrivent dans la ville (qui compte 8 000 habitants à l'époque), et chassent leschanoines du site de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, transformée en dépôt de matériel et de vivres. Soissons tient en effet une position stratégique, et constitue un rempart pourParis.
Pendant lacampagne de France de 1814, lestroupes russes du généralAlexandre Tchernychev prennent la ville presque sans combat le lors du premiersiège de Soissons : le généralRusca, commandant de la place, est tué par un obus, ce qui déclenche une panique parmi ses troupes ; les Russes ne laissent pas de garnison sur place et les troupes françaises s'y réinstallent peu après avec un régiment polonais de laLégion de la Vistule). Le, la ville est prise en tenaille entre lesforces prussiennes deBülow et russes deWintzingerode lors du second siège de Soissons : son commandant,Jean-Claude Moreau, capitule en obtenant la permission de se retirer avec ses troupes. De nombreux commentaires considèrent la capitulation de Soissons comme le basculement de la campagne car l'armée deBlücher, serrée de près parNapoléon, était sur le point d'être acculée sur l'Aisne. La reddition de Soissons permet à Blücher de passer sur la rive nord et de faire sa jonction avec les renforts russes deVorontsov, formant une force de 100 000 hommes qui affronte les Français à labataille de Craonne puis àcelle de Laon.
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Le 13 octobre 1815, deux magasins de poudre établis dans le bastion Saint-Rémy explosent, causant de nombreux morts[56] et des dégâts matériels importants. Le séminaire et la cathédrale sont particulièrement touchés[57].
La ville et ses défenses ayant souffert, les remparts défendant Soissons ainsi qu'une partie de l'enceinte protégeant l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, sont démantelés, laissant alors la possibilité d'un réaménagement urbain, avec création de grands boulevards comme le boulevardJeanne-d'Arc.
« La destruction brutale et stupide des monuments consacrés par l'art et les ans est un crime que la guerre n'excuse pas ; qu'il soit pour les Allemands un éternel opprobre ! »
Soissons est l'une des villes martyres de laPremière Guerre mondiale. Après labataille de Charleroi, le retrait des armées franco-britanniques sepoursuit vers le Sud malgré lacontre offensive de Guise àSaint-Quentin. Le 31 août 1914 la ville est couverte par le groupe d'armée, dugénéral Valabrègue composé par les divisions de réserve de la5e armée. Des forces ennemies de cavalerie importantes, s'infiltrent entre les armées françaises et britanniques et progressent deNoyon vers Soissons. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, une division de cavalerie française est envoyée deCraonne àCuffies pour résister le plus longtemps possible afin de laisser aux troupes d'infanterie le temps de traverser l'Aisne. Le, à 10 heures du matin, les troupes allemandes se présentent devant la ville, maintenues à l'arrêt par l'arrière-garde française. Après repli des dernières forces, les envahisseurs continuent leur progression et prennent possession de la ville le 2 septembre, en imposant de fortes réquisitions[59].Durant les douze journées d'occupation,Jeanne Macherez prend la tête de la municipalité, lançant à l'officier allemand pénétrant dans la ville :« Le maire ? c'est moi ! »[60]. Legénéral Louis de Grandmaison meurt d'un éclat d'obus dans la tête durant lapremière bataille de la Marne.
Après lavictoire de la Marne, la6e armée française,victorieuse sur l'Ourcq, s'avance sur l'Aisne. Le 11 septembre, la45e division française marche sur Soissons par les vallées de l'Ourcq et de laSavières et rejette les occupants deChaudun. Le 12 septembre, soutenues par l'artillerie britannique établie àBuzancy, lestroupes d'Afrique entrent dans la ville. Mais les ponts ont tous été coupés par l'ennemi en retraite. Le 13 septembre, les zouaves et les tirailleurs dugénéral Quiquandon montent à l'attaque de la « cote 132 » qui domine Soissons au Nord, sans succès. Après avoir lancé des attaques les 14, 17, 23 et 30 septembre les attaquants n'arrivent pas à déloger les défenseurs terrés dans ces collines percées decreutes et qui deviennent de merveilleux observatoires et positions pour bombarder Soissons[59].
Les tirs de destruction de la ville, incessants, décident le commandement français, début janvier 1915, à lancer une attaque pour dégager la ville; c'est labataille de Crouy. le 8 janvier, un bataillon de chasseurs et un bataillon de tirailleurs marocains, soutenus par la55e division attaquent et réussissent à prendre pied sur l'« éperon 132 ».
Le front se stabilise au nord de la ville, qui est amplement bombardée jusqu'en 1917.Henri Barbusse y écritLe Feu. Pendant lesmutineries de 1917, la ville voit défiler des soldats refusant de monter au front après la désastreuse offensive duChemin des Dames. Une statue dressée à l'effigie des soldats français tombés au combat en 1917 se trouve derrière l'église Saint-Pierre, à côté du palais de justice de Soissons.
Le, ladivision marocaine et lerégiment de marche de la Légion étrangère sont acheminés par camion à l'ouest de Soissons qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Il s'agit de bloquer son avance versVillers-Cotterêts en prenant position surla Montagne de Paris. L'attaque se déclenche au petit matin après un bref mais violent barrage d'artillerie. Nettement supérieur en nombre, l'ennemi réussit à prendre pied dans les positions de la Légion. Obligés d'économiser leurs munitions, les légionnaires perdent 47 tués, 219 blessés et 70 disparus en deux jours de combat. Néanmoins, lerégiment de marche de la Légion étrangère réussit à maintenir ses positions et à bloquer l'avance allemande dans son secteur.
Soissons est définitivement libérée au cours de l'été.
Au cours de l'Occupation durant laSeconde Guerre mondiale, la communautéjuive de Soissons est déportée lors de deux grandes rafles : la première, le, est opérée par la police soissonnaise, en même temps que larafle du Vél' d'Hiv', tandis que laGestapo réalise la seconde le[66].
Après l'appel du 18 Juin dugénéral de Gaulle, des réseaux de résistance se mirent en place à Soissons, de juin à août 1940. Ce furent les résistants de la « première heure ». Le réseau « Vérité française » était affilié à celui de Paris (lui-même rattaché auréseau « Musée de l'Homme » ou « Boris Vildé »).
Des structures pour aider et cacher les évadés furent mises en place (faux papiers, fausses cartes d'alimentation, filières pourLondres, etc.).
Mais les résistants furent trahis. Un jeune homme, belge de dix-huit ans,Jacques Desoubrie, contacta Daniel Douay. Il se disait traqué et poursuivi (en réalité, il œuvrait pour laGestapo). Pour se mettre à l'abri, il devint secrétaire du comte de Launoy, àParis (réseau chapeautant celui de Soissons). Là, il réussit à trouver tous les renseignements voulus.
Le, la Gestapo organisa des rafles àParis,Blois et Soissons. Les résistants sont incarcérés à laprison de Fresnes. Torturés, ils ne parleront pas. Le s'ouvre le premier procès d'un réseau de Résistance ; le verdict prononce la condamnation à mort. Le, le commandant Coqueugniot, le comte de Launoy, Pierre Stumm de Paris, Daniel Douay, Jean Vogel, Émile Louys sont fusillés à la caserne Balard. Le, dans la forteresse deBrandebourg, le capitaineHenri-Clotaire Descamps est décapité ainsi que Maurice Moreau en 1943. D'autres Soissonnais périront en camp de concentration : Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Eugène Delhaye, André Meurghe, Ludovic Pluche et Louis Leseigneur, ainsi que Roger Ambroise de Berzy-le-Sec. La ville de Soissons a voulu honorer ce réseau en donnant son nom à une rue[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[85],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 28 667 habitants[Note 8], en évolution de +0,71 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 13 427 hommes pour 15 278 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[87]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
2,5
8,0
75-89 ans
12,3
16,2
60-74 ans
18,5
17,7
45-59 ans
17,6
17,0
30-44 ans
16,3
19,2
15-29 ans
16,2
21,0
0-14 ans
16,6
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[88]
Les jeudis de Saint-Jean (moment de culture à partager en famille ou entre amis) de Juillet à septembre.
Un été sur les Rives de l'Aisne (à la Halte fluviale : locations bateaux, bac à sable, initiations à l'aviron, concert, spectacle…) de juillet à septembre.
Roll'In Soissons (Parcours en cœur de ville pour rollers, vélos trottinettes...) juin et juillet
Soissons en Lumières (Mise en lumière du patrimoine)
La ville possède deux salles de spectacles, Le Mail Scène Culturelle et la Cité de la Musique et de la Danse, inaugurée en février 2015.
Soissons se transforme et innove pour consolider son attractivité économique. Si l’industrie a connu un déclin marqué par la fermeture de grandes entreprises commeWolber, BSL, et AR Carton entre 1999 et 2003, la ville a su rebondir en misant sur la diversification et le développement du secteur tertiaire.
Depuis 2004, des initiatives majeures ont redessiné le paysage économique, notamment avec la création duplateau route de Paris et duparc Gouraud, qui a redonné vie à l'ancienne caserne militaire en accueillant des activités innovantes et des entreprises en croissance.
Par ailleurs, Soissons met en œuvre des politiques attractives pour les entreprises, comme une défiscalisation ciblée permettant aux jeunes entreprises de moins d’un an d’exister dans un environnement fiscal favorable.
Le territoire est également marqué par une forte tradition agricole, avec une spécialisation dans la culture de la betterave à sucre, contribuant à l’économie locale tout en soutenant les filières agroalimentaires.
À la suite des travaux du Comité de développement économique du Soissonnais, leCIADT du valide la création et le financement d'un centre de ressource enlogiciel libre à Soissons. L'Association Soissons informatique libre est créée en janvier 2001 pour porter le projet. Le Pays soissonnais, créé en mai 2005, inscrit lui aussi le logiciel libre comme identité du territoire. Soissons est aussi la ville des Trophées du Libre et bientôt du Festival du Libre.
Soissons présente un marché de l'emploi diversifié, soutenu par plusieurs employeurs majeurs. LeCentre Hospitalier de Soissons se distingue comme l'un des principaux employeurs (170 équivalent personnels médicaux et 1398 agents non médicaux), reflétant l'importance du secteur de la santé[89].
Le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale est prépondérant, employant 5 956 personnes, soit 52,04 % des salariés de la ville[90].
Par ailleurs, des entreprises industrielles telles queSaint-Gobain PAM, spécialisée dans la production de solutions pour le transport de l'eau, et le groupeCarrefour figurent parmi les employeurs significatifs de la ville[91].
Historiquement, laPicardie affichait des indicateurs économiques plus solides que le reste des Hauts-de-France. Avant lafusion, elle bénéficiait d’un taux de chômage inférieur de 1 à 2 points à celui du Nord-Pas-de-Calais[92], grâce à sa proximité avec larégion parisienne et laChampagne-Ardenne, deux bassins d’emploi majeurs. En 2015, le taux de chômage en Picardie était de 9,8 %, contre 12,3 % dans le Nord-Pas-de-Calais.
Un atout majeur de Soissons réside dans sa proximité avecParis. Située à environ 100 kilomètres de la capitale, la ville est bien desservie par des liaisons ferroviaires et routières efficaces. Cette accessibilité permet à une proportion significative de la population active de Soissons de travailler dans l'aire urbaine parisienne, tout en résidant dans un environnement plus paisible. En effet, près de 47 % des Soissonnais travaillant en dehors de la commune exercent leur activité dans l'agglomération parisienne, illustrant la forte interconnexion entre Soissons et la capitale[93].
Soissons abrite encore quelques vestiges d'anciens monuments religieux disparus :
de l'ancienneabbaye Notre-Dame, rue Vieille-Gagnerie, fondée à l'époque mérovingienne et rasée à la Révolution, subsistent deux baies romanes du bras nord du transept (square Saint-Pierre). Cette abbaye royale, célèbre grâce à la richesse de son trésor de reliques, dont le « soulier de la Vierge » eut de prestigieuses abbesses, commeGisèle, sœur deCharlemagne, ou Catherine de Bourbon (1525-1594), tante d'Henri IV ;
des fouilles archéologiques menées en 1983-1984 ont permis de mettre en évidence les fondations de l'ancienne église du couvent des Feuillants de Soissons que le maréchal de FranceFrançois-Annibal,duc d'Estrées, et sa femme Marie de Béthune avaient fait bâtir vers 1627-1629. Le maréchal, ancien ambassadeur àRome offrit à cette église, destinée à devenir le lieu de sépulture de la famille d'Estrées, les reliques du saint martyrTiburce[Lequel ?], qu'il avait reçues de la main du pape. En 1738, le corps dudernier duc d'Estrées, mort à la fin du mois de décembre de l'année précédent, y rejoignit les 18 tombeaux de ses ancêtres[95],[96],[97] ;
L'hôtel de ville[98] est l'ancien hôtel de l'Intendance, construit par l'architecte Jean-François Advyné, entre 1772 et 1775, à la demande de l'intendant Le Pelletier de Mortefontaine sur l'emplacement de l'ancien château des comtes de Soissons. L'hôtel de ville s'y est installé en 1833.
L'Arsenal : site dumusée de Soissons, lieu d'expositions d'art contemporain.
Le pont d'origine fut détruit en 1914. Il fut reconstruit par les soldats britanniques, et prit logiquement le nom de pont des Anglais. À nouveau détruit lors de laSeconde Guerre mondiale, le pont a été reconstruit en 1950 sous forme d'une passerelle piétonne.
Le marché couvert, construit en 1908 par l'architecteAlbert-Désiré Guilbert (1866-1949).
Lerond-point de l'Archer orné d'une statue d'un archer en inox de 7 m de haut et de 2 t sur laroute nationale 2. Une statue d'un archer nu ornait autrefois le centre du rond-point jusqu'au où elle fut détruite lors d'une manifestation. Elle a été remplacée par la statue actuelle[100].
Restes d'un château royal, dans le faubourg Saint-Vaast, sur la rive droite de l'Aisne, dans les restes de l'abbaye Saint-Médard. Il en subsiste un pan demuraille percé de petitesbaies et la base d'une tour, dite d'Abélard[101].
Radegonde de Poitiers (520-587), fille du roi deThuringe dont le père fut assassiné par l'oncle et ce dernier parClotaire, roi de Soissons. Clotaire, subjugué par la beauté de Radegonde, la tint captive dans la région. Il avait décidé de l'épouser. Elle s'enfuit et fut reprise et conduite à Soissons où elle dut épouser Clotaire, veuf de la reine Ingonde. Désespérée, Radegonde se consacra aux pauvres de Soissons. Ce fut l'évêquesaint Médard, qui, en 555, réussit à convaincre son barbare de mari de la laisser embrasser lediaconat. Radegonde fonda l'abbaye de Sainte-Croix située près dePoitiers. Elle y vécut en simplenonne, admirée de ses semblables. Le portail de l'église deMissy-sur-Aisne raconte à sa manière la légende de sainte Radegonde.
Amédée Piette (Vervins 1808 - Soissons 1883), historien, archéologue et dessinateur français. Il a laissé des travaux historiques considérables sur le département de l'Aisne.
Le négociant en tissus Henry ami du père de l'artiste, a chargé le peintreCamille Corot de peindre la vue depuis sa maison et son usine[103]. Considérant Corot comme un amateur, il a négligé de le payer pour des œuvres qui sont maintenant considérées parmi les plus belles du début de la carrière de l'artiste[104].
Jules Debordeaux , instituteur exécuté à Pasly et cité sur le monument 1870-1871 de Soissons. Les rues Debordeaux, Pasly et Poulette de Soissons sont nommées à la suite de ces événements.
Emma Saïd Ben Mohamed (Soissons 1876 - 1930), artiste de cirque et chanteuse française sous son nom de scène Aïcha, grand-mère maternelle d'Édith Piaf.
Thierry Recevski (né en 1949 à Soissons), architecte, urbaniste et designer.
Patrick Dupond (1959-2021), danseur. À partir de 2004, il intervient régulièrement en tant que professeur dans l'école de danse de sa compagne Leïla Da Rocha à Soissons[105] et enchaîne les spectacles à Soissons etSaint-Quentin dans l'Aisne.
Stéphane Béchy (né en 1963), concertiste international, organiste de la cathédrale de 1994 à 1999.
On trouve également desfriandises en forme de haricot ayant l'appellation de « haricot de Soissons ». Ceharicot entre aussi dans la fabrication de cosmétiques (fards).
Lesnoms jetés oublasons populaires sont des surnoms ou dessobriquets donnés aux habitants des villes et des villages picards ou voisins de la Picardie. Ces « surpitchets » viennent parfois de l'histoire de la ville, parfois d'un jeu verbal, parfois d'une moquerie des travers des habitants. Le sobriquet picard des habitants de Soissons est :Chés béyeus d'Soissons[106], le nombéyeus, aussi orthographiébeyeux, viendrait du fait qu'autrefois, la compagnie de l'arquebuse avait à sa tête un homme qui faisait lebeyeux, c'est-à-dire l'insensé[107].
La ville de Soissons, riche de son patrimoine historique et architectural, a été le cadre de nombreux tournages cinématographiques et télévisuels. Voici quelques productions marquantes :
Le Gang (1977) : Ce film réalisé par Jacques Deray, avec Alain Delon en tête d'affiche, a utilisé plusieurs lieux emblématiques de Soissons, notamment la rue du Marché, le marché couvert, la place de la République, la rue Desboves, l'avenue Thiers et la place Alsace-Lorraine.
Quotidien à la une (1987) : Ce téléfilm, réalisé par Bernard Laboureau, a également exploité le cadre unique offert par la ville de Soissons.
Le Flambeau (2022) : Le nom de la ville ainsi que levase de Soissons font l'objet d'uncomique de répétition dans les épisodes 8 et 9 de la série créée parJonathan Cohen. En réponse à cette mise en lumière inattendue de la commune, la ville de Soissons a félicité Marc (le personnage interprété par Cohen) pour sa victoire finale en placardant des affiches à son effigie à travers la ville quelques jours après la diffusion du dernier épisode.
Meurtre à Soissons (2023) : Ce téléfilm récent illustre l’attrait continu de la ville pour les productions audiovisuelles. Certaines scènes ont été tournées dans des lieux emblématiques de la ville, mettant en valeur son patrimoine[108].
DestinY (2023) : Dans le cadre du projet "ACTION ENFANCE fait son cinéma", les enfants et adolescents du Village d’Enfants de Soissons ont participé au tournage d’un court-métrage, encadrés par des étudiants de l’école de cinéma 3iS[109].
Alias du blason de SoissonsDe gueules à la fleur de lis d'argent. Ancien blason connu de la ville utilisé avant l'ordonnance de 1819. Celui-ci a été changé pour éviter la confusion avec celui deLille.
Geneviève Cordonnier,Soissons, son histoire illustrée à travers ses rues, places, monuments et ses habitants.
EugèneLefèvre-Pontalis, « Étude sur la date de la crypte de Saint-Médard de Soissons »,Congrès archéologique de France, LIVe session : séances générales tenues à Soissons et à Laon en 1887, Paris/Caen, H. Champion / H. Delesques,vol. 54,,p. 303-324(ISSN0069-8881,lire en ligne).
Claude Dormay,Histoire de la ville de Soissons, et de ses rois, ducs, comtes et gouverneurs ; avec une suite des évêques et un abrégé de leurs actions, diverses remarques sur le clergé et particulièrement sur l'église cathédrale, et plusieurs recherches sur les vicomtés et les maisons illustres du Soissonnais, Soissons : N. Aseline, 1663-1664.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 285 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1999 au 01/06/2024.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 27/07/2024 à 02:06 TU à partir des 414 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/06/1989 au 01/06/2024.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Sources :bases de données de l'Insee -cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau.
↑a etbPlan de prévention des risques inondations et coulées de boue - Vallée de l'Aisne entre Montigny-Lengrain et Evergnicourt, Préfecture de l'Aisne, direction départementale de l'équipement, pages 17 à 21, Archives de l'Aisne, Laon (2008).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Sources :bases de données de l'Insee -cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau.
↑Oppidum est un mot gaulois latinisé. Si on le considère comme un mot latin (oppidum), le pluriel estoppida (mais il doit alors être en italique).
↑Cette histoire d'empire doit être référencée. S'agit-il d'une remarque de César ?
↑Un certain nombre de peuples gaulois mentionnés par César ne deviennent pas des cités romaines. Par exemple, lesAmbilatres, absorbés dans la cité desPictons.
↑Dominique Natanson,La Mémoire juive en Soissonnais, Éd. Mémoires, 1992.
↑Le contenu de la section « La Résistance à Soissons » reproduit tout ou partie de celui de la pagevallee-de-l-aisne.com, à l'initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay,cf.ticket OTRS #2007112610018935.
↑Christophe Forcari, « A Soissons, le mandat de la maire était devenu un enfer. Contestée dès son arrivée à l'hôtel de ville en 1995, Emmanuelle Bouquillon (DL) a fini par démissionner »,Libération,(lire en ligne, consulté le).
↑« En bref »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Il avait été réélu cette année à la tête de la liste de droite dès le premier tour avec 51,12 % des voix. Il avait été pressenti pour être candidat RPR aux prochaines législatives ».
↑Anaïs Gerbaud, « Édith Errasti, adjointe au maire à Soissons, se retire de la vie politique : De maire à élue d'opposition puis adjointe au maire, Édith Errasti revient sur son parcours. Elle est élue depuis près de 20 ans »,L'Union,(lire en ligne, consulté le).
↑Halima Najibi, « Elections municipales : les candidats en lice à Soissons : A Soissons 3 listes se disputent la mairie, gauche, droite et front national sont en lice. Détenue depuis 6 ans par le socialiste Patrick Day la ville pourrait basculer à droite. Lors des derniers scrutins nationaux pourtant gagnés par la gauche, la droite était arrivée en tête dans la cité du vase »,France 3 Picardie,(lire en ligne, consulté le).
↑Rémi Havyarimana, « Alain Crémont, le maire de Soissons, ne débaptiserait pas une rue Pétain s'il y en avait une : Dans une discussion sur les noms de rues, Alain Crémont a affirmé qu'il n'en débaptiserait aucune. Il n'est pas « un adepte de la repentance »,L'Aisne nouvelle,(lire en ligne, consulté le).
↑Anaïs Gerbaud, « Municipales à Soissons: Alain Crémont réélu maire : Après six ans de mandat, Alain Crémont a été réélu maire de la ville par son conseil municipal ce lundi soir. Interview »,L'Union,(lire en ligne, consulté le).
↑Jean-Pierre Semblat,Dictionnaire des noms de lieux de l'Aisne, Archives et Culture, 2010(ISBN978-2-350-77146-5).
↑A.-J. Dutailly, « Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme », surgallica.bnf.fr,(consulté le) :« SOISSONS(Aisne).Les beyeux.Curieux, insensés.(Recueil concernant le prix de l'arquebuse).La compagnie de l'arquebuse avait à sa têteun homme qui contrefaisait le beyeux, c'est-à-dire l'insensé, l'hébété. ».