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Société nationale des chemins de fer belges

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Société nationale
des chemins de fer belges
Image illustrative de l’article Société nationale des chemins de fer belges
Logo de la SNCB.
illustration de Société nationale des chemins de fer belges
Une rame à deux niveaux, de typeM7.

Création1926 (BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata)
Dates-clés : création du Groupe SNCB
PrédécesseurChemins de fer de l'État belge

Forme juridiqueEntreprise publique
SigleSNCB / NMBS
Slogan(s)« En route. Vers mieux. » (2021)

Anciennement :
« Nous vous souhaitons un agréable voyage ! » (2020)
« Destination mieux ! »
« Le train et déjà si loin ! »
« Le train, je respire enfin ! »
Siège socialBruxelles
Drapeau de la Belgique Belgique
ActionnairesÉtat belge
DirectionSophie Dutordoir (CD&V)[1]
Effectifs~17 000 travailleurs (statutaires et contractuels) sans compter ~10 000 chez Infrabel (infrastructures) et ~900 chez HR Rail (employeur officiel des travailleurs de la SNCB et Infrabel)
FilialesTransurb Technirail
Société(s) sœur(s)Infrabel
HR Rail
Site webwww.belgiantrain.be

Chiffre d’affaires2,4 milliards d’euros()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat neten augmentation 58,6 millions (2017)[2]

LocalisationBelgique
Longueur3 602 km (réseau Infrabel)[3]
Dont électrifiés3 064 km (réseau Infrabel)
Écartement des railsStandard UIC (1 435 mm)
Trafic voyageurs227 millions en2022[4]

Image illustrative de l’article Société nationale des chemins de fer belges
Réseau ferroviaire d'Infrabel exploité par la SNCB
modifier 

LaSociété nationale des chemins de fer belges (SNCB), ennéerlandais :Nationale Maatschappij der Belgische Spoorwegen (NMBS), est l'entreprise ferroviairepubliquebelge créée en 1926.

La SNCB est présente dans le transport intérieur de voyageurs en Belgique — effectué dans le cadre duservice public — et le transport international de voyageurs par trains classiques ou par trains à grande vitesse, en partenariat avec laSNCF (Eurostar,TGV inOui,Ouigo Train Classique etInterCity), laDB (ICE), lesNS (EuroCity) et lesCFL (InterCity). Sonactivité de transport de marchandises a été privatisée en 2015.

La SNCB est l'opérateur qui organise et commercialise le service ferroviaire en Belgique. À ce titre, elle gère les trains ainsi que551 gares. Elle ne doit pas être confondue avecInfrabel, société de droit public qui gère le réseau ferroviaire[5].

Histoire

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Articles détaillés :Histoire des chemins de fer belges,Liste des anciennes compagnies de chemin de fer en Belgique etService d'autobus de la SNCB.

Origines et création

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La Belgique a été le premier pays de l'Europe continentale à se doter d'un réseau chemin de fer, décidé par la loi du[6]. En effet, le fut mise en service la première ligne ferroviaire entreBruxelles (gare de l'Allée Verte) etMalines. La compagnie exploitante s'appelait « Chemins de fer de l’État belge ».

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) fut créée en1926. La nationalisation des chemins de fer est alors justifiée par le fait que l'État belge, dès1870, a dû à maintes reprises combler les pertes financières des compagnies ferroviaires privées.[pas clair]

Lemonogramme de la SNCB, représentant un B dans un ovale, est l’œuvre d'Henry Van de Velde et apparaît en 1930[7]. Ce monogramme, intentionnellement neutre au point de vue linguistique[réf. nécessaire], explique pourquoi le sigle UIC désignant la SNCB à côté du numéroUIC desvoitures,wagons et locomotives est simplement B (parfois représenté par le B dans un ovale) plutôt qu'un sigle bilingue tel que SNCB-NMBS qui serait analogue au SBB-CFF deschemins de fer fédéraux suisses.

De1942 à1944, au cours de l'occupation allemande de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise fut payée à hauteur de 51 millions defrancs belges pour envoyer 28 trains transportant plus de 25 000Juifs etRoms dans lecamp de concentration d'Auschwitz[8] parmi lesconvois de la déportation des Juifs de Belgique.[contexte nécessaire]

Période moderne

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Lescritères de convergence européens (traité de Maastricht), adoptés en 1992, imposèrent un cheminement inverse et lancèrent des réformes structurelles entraînant la transformation de la SNCB en entreprise publique autonome.

Le, l'État belge met en place une nouvelle organisation des chemins de fer belges avec la création du Groupe SNCB organisé avec une société mère dénomméeSNCB-Holding chapeautant deux filiales : la nouvelle SNCB, qui a pour objet de transporter les personnes et les marchandises, etInfrabel, le gestionnaire de l'infrastructure. Il s'agit d'une « nouvelle SNCB », l'héritière juridique de l'ancienne SNCB étant la société mère SNCB-Holding. Société anonyme de droit public, la nouvelle SNCB conserve son nom et son logo pour ne pas désorienter ses clients, son objet étant l'exploitation des trains qu'ils soient de voyageurs ou de marchandises[9].

Le, la SNCB-Holding fait une fusion avec sa filiale SNCB, qui disparait et change de nom en reprenant la dénomination SNCB. Elle devient une entreprise ferroviaire au statut d'entreprise publique autonome détenue par l'État Belge, en parallèle Infrabel conserve sa qualité de gestionnaire du réseau mais devient également une entreprise publique autonome détenue par l'État Belge. Une troisième entreprise SA de droit public, dénommée HR Rail, est créée. C'est une filiale à parts égales de la nouvelle SNCB et d'Infrabel, dont au moins 2 % des actions et 60 % des droits de vote sont détenus par l'État Belge. Elle est l'employeur unique de l'ensemble du personnel de la SNCB et d'Infrabel[10].

La filiale fret, SNCB Logistics, est privatisée en mars2015 puis change de nom pour devenirLineas en2017.

Infrastructures

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Matériel roulant

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Article détaillé :Matériel roulant de la SNCB.
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D'après une enquête duVif/L'Express, la SNCB aurait vendu certains de sesactifs à destrusts appartenant àWilmington Trust (en) pour les lui louer par la suite[11]. Cela comprend du matériel roulant, du matériel de télécommunication, de l’infrastructure ferroviaire (gares de triage et lignes à grande vitesse) et des bâtiments administratifs[11].

Réseau ferroviaire belge

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Articles détaillés :Liste des lignes de chemin de fer de Belgique etInfrabel.

Le réseau ferroviaire belge est géré par la société de droit publicInfrabel, et compte 3 602 km[12] de lignes, dont 3 064 électrifiées. L'électrification est faite principalement encourant continu 3 000 V, à l'exception des lignes nouvelles à grande vitesse (LGV 1LilleBruxelles,LGV 2LouvainLiège,LGV 3 Liège – frontière allemande etLGV 4AnversBréda), mais aussi des lignes à destination du Grand-Duché de Luxembourg (ligne 42RivageGouvy-frontière versTroisvierges-frontière (L),Athus-Meuse (lignes165LibramontBertrixAthus,166Anseremme – Bertrix et167 Y Autelbas – Athus-frontière versRodange-frontière (L)) ainsi que la partie sud de laligne 162, actuellement (2023) d'Hatrival à la frontière luxembourgeoise versKleinbettingen-frontière (L))[13], qui sont électrifiées encourant alternatif 25 000 V 50 Hz. Sur certaines lignes transfrontalières (p.ex. laligne 24 versAix-la-Chapelle-Ouest ou laligne 94 versLille), il arrive que le changement de tension ne coïncide pas avec le passage de la frontière.

Organisation et filiales

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En 2014, les entreprises ferroviaires belges ont été restructurées en trois entreprises publiques autonomes.

  • La SNCB,exploitant ferroviaire, est organisée de la façon suivante[14] :
    • B-Transport (offre « voyageurs nationaux », personnel des gares, de conduite et d'accompagnement des trains) ;
    • B-Stations (gestion et entretien des gares et points d'arrêt) ;
    • B-Technics (entretien et rotation du matériel, personnel d'entretien) ;
    • B-Marketing & Sales (vente et publicité) ;
    • B-Finance ;
    • filiales[15] :
      • B-Parking (gestion des parking payants autour des grandes gares),
      • Publifer (communication publicitaire dans les gares),
      • Eurostation (bureau d'études, (ré)aménagement des (abords des) gares, région flamande et Bruxelles),
      • Eurogare (bureau d'études, (ré)aménagement des (abords des) gares, région wallonne, filiale conjointe avec laSRIW),
      • Blue-bike, vélos en libre-service ;
    • filiale à participation minoritaire :
      • Transurb Technirail (ingénierie des transports, transfert de technologie à l'export, filiale conjointe avec laSTIB etCMI).
  • Infrabel :gestionnaire de l'Infrastructure :
    • Dir. Asset Management, anciennement Dir. Infrastructure (entretien du réseau) ;
    • Dir. Traffic Management & Services, regroupant les anciennes Dir. Réseau (gestion du trafic) et Dir. Accès au Réseau (attribution des sillons, normes de sécurité) ;
    • Dir. Build (travaux de signalisation, grands projets d'extension) ;
    • filialeTUC RAIL (ingénierie).
  • HR Rail : employeur unique de l'ensemble du personnel de la SNCB et d'Infrabel.

En 2005, l'organigramme de la SNCB avait déjà été profondément revu afin de satisfaire aux exigences de laCommission européenne en matière de libéralisation du rail en Europe (indépendance du gestionnaire d'infrastructure vis-à-vis de nouveaux opérateurs)[16] :

  • une structure faîtière nomméeSNCB-Holding, propriétaire du patrimoine immobilier, employeur de l'ensemble du personnel et hôte des structures de coordination entre les trois entités ;
  • SNCB :exploitant ferroviaire (transport de voyageurs et de marchandises) ;
  • Infrabel : gestionnaire de l'Infrastructure ;
  • en outre, un Fonds de l'Infrastructure Ferroviaire fut créé pour isoler la dette historique de l'entreprise, conjointement avec un ensemble de biens immobiliers (essentiellement des voies et des terrains à réaffecter) pour couvrir cette dette. Ce fonds sera dissous en 2008 par réabsorption de la dette historique par l'État et transfert de l'infrastructure vers Infrabel[17].

Entre 1835 et 1926, leschemins de fer de l'État belge constituent une administration duroyaume de Belgique.

Entre 1926 et 2005, la SNCB était une société anonyme de droit public unifiée, contrôlée intégralement par l'État Belge.

Exploitation

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Fréquentation

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La SNCB réalise des comptages durant le mois d'octobre pour déterminer la fréquentation annuelle du réseau et de ses gares.

AnnéeUsagersÉvolution
2019253,4 millions[18]
2020184,1 millions[18]en diminution -27 %
2021172 millions[4]en diminution -6 %
2022227 millions[4]en augmentation +32 %
2023244 millions[19]en augmentation +7 %

Fraude

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391 865 voyageurs ont été contrôlés sans billet en 2017, contre 266 500 en 2016[20]. Cette augmentation serait liée à un renforcement des contrôles, qui atteignaient un taux de 68 % en 2016[20].

À la suite du remboursement prévu pour les voyageurs ayant subi des retards, certains abonnés envoient des demandes de compensation frauduleuses pour obtenir des réductions sur leurs abonnements futurs[21],[22]. En effet, malgré le fait que la SNCB utilise la même carteMOBIB que laSTIB,De Lijn et leTEC, contrairement à ces derniers elle n'impose pas la validation lors de l'entrée dans un train[23],[24],[25],[26]. Cela permet aux fraudeurs d'indiquer de faux trajets dans leur demandes de compensation[21],[22].

Emploi des langues

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Les quatre régions linguistiques de Belgique:
-néerlandais (en jaune)
-bilingue (Bruxelles-Capitale, en hachuré)
-français (en rouge)
-allemand (en bleu)

Entreprise publique appartenant à l'État belge, la SNCB doit respecter lalégislation sur l'emploi des langues[27]. La Belgique compte en effet trois langues officielles (français,néerlandais etallemand), et quatrerégions linguistiques[28].

  • Enrégion de langue néerlandaise, les annonces dans les trains et les gares se font en néerlandais uniquement. Cependant, douze communes disposent defacilités linguistiques en faveur de la minorité francophone, dont quatre disposent d'au moins une gare et une est simplement traversée par une ligne ferroviaire[29] : les annonces de la SNCB y sont faites en néerlandais puis en français.
  • Enrégion de langue française, les annonces dans les trains et les gares se font en français uniquement. Cependant, quatre communes disposent de facilités linguistiques en faveur de la minorité néerlandophone, dont trois disposent d'une gare[30] : les annonces de la SNCB y sont faites en français puis en néerlandais. Par ailleurs, deux communes disposent de facilités linguistiques en faveur de la minorité allemande, mais aucune n'accueille de gare sur son territoire.
  • Enrégion de langue allemande, les annonces dans les trains et les gares se font en allemand puis en français. En effet, les neuf communes germanophones de Belgique disposent toutes de facilités linguistiques en faveur de la minorité francophone. La région de langue allemande ne compte que deux gares, àEupen etHergenrath.
  • Enfin, enrégion bilingue de Bruxelles-Capitale, les annonces dans les trains sont effectuées en français et en néerlandais, en commençant par la langue maternelle du chef de bord. En ce qui concerne les gares, la SNCB a identifié quinze gares (dont celles deBruxelles-Midi,Bruxelles-Schuman etBruxelles-Luxembourg) où les annonces sont faites en français puis en néerlandais, et dix-neuf gares (dont celles deBruxelles-Nord,Bruxelles-Ouest etSchaerbeek) où les annonces sont faites en néerlandais puis en français. Dans la trente-cinquième gare, à savoir celle deBruxelles-Central, les annonces sont effectuées en français puis en néerlandais les années impaires, et en néerlandais puis en français les années paires.

Régime linguistique des gares SNCB en Région bruxelloise[27]

La SNCB précise que plusieurs assouplissements existent[27] :

  • les trains partant de la région bilingue de Bruxelles-Capitale à destination de lagare de Bruxelles-Aéroport-Zaventem (située en région de langue néerlandaise), les annonces se font aussi en allemand et en anglais[31] ;
  • lorsqu'une annonce concerne la sécurité, le chef de bord peut la compléter par une annonce dans une langue comprise par la majorité des voyageurs ;
  • lors de toute communication directe avec un voyageur, si ce dernier ne semble pas comprendre la langue, le personnel de bord est autorisé à utiliser l’autre langue nationale.

En 2024, une plainte contre la SNCB a été déposée à laCommission permanente de contrôle linguistique, car un contrôleur de train a salué les voyageurs en néerlandais et en français, alors que le train se trouvait àVilvorde, en région de langue néerlandaise. À cette occasion, la SNCB a indiqué souhaiter placer le voyageur au centre de ses préoccupations et pouvoir informer correctement tous ses passagers dans les langues nationales, en particulier pour les destinations touristiques :« En ce sens, la réglementation actuelle n’est pas suffisamment orientée vers le voyageur. Nous plaidons pour plus de souplesse au profit d’une meilleure information des voyageurs »[32]. Elle ajoute enfin qu'elle ne donnera pas suite à la plainte, et soutient son employé[33]. L'affaire a cependant pris une tournure politique. Leministre fédéral de la mobilité, l'écologiste francophoneGeorges Gilkinet, a plaidé en faveur d’une application plus souple des lois linguistiques, en particulier à destination des touristes, de la gare de l'aéroport de Bruxelles, ou encore dans les trains venant de Wallonie vers la Flandre et inversément. Une demande fermement rejetée par le néerlandophoneSammy Mahdi, président duCD&V, qui dénonce un manque de respect pour la langue néerlandaise, et selon qui un assouplissement découragerait les nouveaux venus en Flandre à apprendre le néerlandais[34].

Directeurs

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Depuis sa création, la SNCB a été dirigée par[35] :

  • 1926-1932 : Foulon ;
  • 1933-1941 : N. Rulot ;
  • 1945 : R. Henning ;
  • 1946-1951 : F. Delory ;
  • 1952-1965 : M. de Vos ;
  • 1966-1973 : L. Lataire ;
  • 1974-1978 : G. Vanhee ;
  • 1979-1986 : Edouard Flachet (directeur général).

Depuis 1986, la fonction prend le nom d'administrateur délégué.

Administrateurs délégués :

Patrimoine foncier et développement immobilier

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La SNCB est l'un des plus grands propriétaires fonciers de Belgique et le plus grand propriétaire de réserves foncières en zones urbaines. Les effets de la dette historique qu'elle a contractée auprès de l'État belge, cumulés aux critères de convergence européens, amenèrent la SNCB à se lancer dès la fin des années 1980 dans une politique de valorisation de son patrimoine foncier et de développement immobilier. Une politique jugée parfois agressive et mettant en péril d'autres politiques urbaines menées par des pouvoirs publics régionaux ou communaux[37], comme dans le cas du quartier de lagare de Bruxelles-Midi, de lagare de Liège-Guillemins, ou encore du sort des grandes réserves foncières bruxelloises comme les sites deTour & Taxis, Schaerbeek-formation ou lagare de l'Ouest. La SNCB créa ainsi de nouvelles filiales de développement et de promotion immobiliers, telles EuroStation[38] et Euro Immo Star[39] dont le leitmotiv est :Les quartiers de gare sont le moteur d'un nouvel aménagement urbain.

Musée

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La SNCB a conservé au fil du temps un importantfonds documentaire et une collection de matériel roulant, d'équipements de voie et d'outillages variés.

Jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, cette collection fut fort peu valorisée, si ce n'est lors des expositions universelles ou autres événements ponctuels, plus orientés sur le progrès technique que sur la mémoire.

Lors de la création de lajonction Nord-Midi, le nouveau bâtiment de lagare du Nord prévoit un espace pour y aménager un musée. Entretemps, une partie de la collection est exposée dans des salles inutilisés de l'ancienne gare du nord, place Rogier. Après destruction de cette gare en impasse, les collections sont entassées en attente de l'aménagement des nouveaux locaux qui sont inaugurés en 1958. Un seul véhicule ferroviaire peut y trouver place : la locomotivePays de Waes qui fut acquise par une compagnie privée au début de l'aventure ferroviaire. La didactique se fera donc sur de nombreux modèles réduits qui illustrent également l'évolution du matériel. Une salle de projection diffuse des vidéogrammes alors que des posters détaillent divers aspects du monde du train (architecture, génie civil, communications, sécurité, métiers et organisation sociale)[40].

Début 2007, le musée de la gare du Nord est fermé. La remise-musée de Louvain est promise à la destruction et des discussions ont lieu entre mandataires politiques et associations ferroviphiles sur l'avenir du patrimoine de la SNCB, dans la perspective du175e anniversaire du rail en Belgique (on se souviendra que pour le 150e anniversaire, un nombre important de véhicules historiques avaient été remis en état de marche).

La discussion aboutit à un projet de musée nomméTrain World à proximité de lagare de Schaerbeek, avec deux antennes : une àOstende (projet qui a été abandonné depuis) etTreignes (musée duCFV3V qui est en cours d'extension). L'architecte et dessinateur debandes dessinéesFrançois Schuiten est chargé du projet scénographique mais il apparait que le musée ne sera pas prêt pour la célébration des 175 ans des chemins de fer en Belgique. Le contrat de gestion 2008-2012 de la SNCB prévoit qu'à tout le moins, la première pierre soit posée dans le cadre de ces festivités. L'ouverture a eu lieu le.

Le musée est plus didactique qu'exhaustif, aussi, une partie non négligeable de la collection n'est pas exposée au public (et est en attente d'une restauration complète ou cosmétiquement). D'ici 2023, la locomotive à vapeur29.013 (seule et dernière locomotive à vapeur en état de marche appartenant à la SNCB) sera de-nouveaux opérationnelle afin d'effectuer des parcours touristiques sur le réseau d'Infrabel au départ du musée national (àSchaerbeek).

Une charte est signée entre la SNCB et les associations privées de préservation afin de leur confier la gestion et la restauration de certains véhicules. Ce qui est en trop mauvais état et n'intéresse aucune association sera envoyé à la casse.

Galerie

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Notes et références

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  1. « Sophie Dutordoir nommée à la tête de la SNCB ».
  2. « Rapports et comptes annuels 2017 ».
  3. « Les lignes ferroviaires ».
  4. ab etcBelga -, « La SNCB franchit à nouveau la barre des 200 millions de passagers en 2022 », surLa Libre.be(consulté le).
  5. « Management et structure de l'entreprise », surbelgiantrain.be(consulté le).
  6. « Législation et jurisprudence des chemins de fer belges. Chemins de fer de l'Etat. 1834. Loi du 1er mai 1834. Pasinomie, n° 330 »[PDF], surBase de données historique du muséeTrain World(consulté le).
  7. « Van de Velde, le père du monogramme - Rixke Rail's Archives », surrixke.tassignon.be(consulté le)
  8. (en-US) NinaSiegal, « Belgian Railway Earned Millions for Holocaust Trains, Report Finds »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne)
  9. Mémento des institutions, Kluwer, 2007(ISBN 9789086703296),p. 533lire (consulté le 19 mars 2012).
  10. Site b-holding.be :SNCB-Holding suit de près les évolutions relatives à la nouvelle structure du groupe SNCB devant être mise en œuvre le1er janvier 2014, communiqué de presse du vendredi 25 octobre 2013 (consulté le 2 janvier 2014).
  11. a etb« SNCB: de nombreux trains belges sont détenus par des trusts du Delaware », surLe Soir,(consulté le)
  12. Site infrabel.be (consulté le 19 janvier 2018).
  13. Infrabel, Carte technique du réseau,Document de référence du réseau, Annexe C (Cartes)[zip], document DRR_C-03_Carte techn_9700_20230101.pdf[PDF], édition1er janvier 2023.
  14. SNCB, (consulté le 19 janvier 2018).
  15. SNCB (consulté le 19 janvier 2018).
  16. « Les chroniques ferroviaires de Mediarail.be: Historique de la scission : acte I »
  17. « Restructuration du fonds de l'infrastructure ferroviaire »
  18. a etbSNCB -, « rapport d'activités SNCB 2020 », surBelgian train(consulté le)
  19. SNCB -, « 244 millions de voyageurs ont opté pour le train en 2023 », surpress.sncb.be(consulté le).
  20. a etb« Fraudeurs dans les trains: c’est l’explosion à la SNCB! », sursudinfo.be,(consulté le)
  21. a etb« Fraudes à la SNCB: "Pour une période de 6 mois j'ai reçu une centaine d'euros" », surRTBF Info,(consulté le)
  22. a etbLaLibre.be, « A la SNCB, c'est (trop) facile de frauder les compensations », surwww.lalibre.be,(consulté le)
  23. « Valider avec MOBIB », surSTIB-MIVB(consulté le)
  24. « Comment utiliser ma carte MOBIB ? - De Lijn », surwww.delijn.be(consulté le)
  25. « MOBIB - InfoTEC », surwww.infotec.be(consulté le)
  26. « Voyager en train avec un abonnement : Carte MoBIB | SNCB », surwww.belgiantrain.be(consulté le)
  27. ab etcEricRenette, « Entre fureur et fou rire, le régime linguistique de la SNCB délie les langues politiques »,Le Soir,‎(lire en ligne)
  28. « région linguistique | CRISP asbl »(consulté le)
  29. Fourons,Linkebeek,Renaix etRhode-Saint-Genèse disposent d'au moins une gare.Drogenbos est traversée par laligne 96.Biévène,Espierres-Helchin,Herstappe,Kraainem,Messines,Wemmel etWezembeek-Oppem
  30. Comines-Warneton,Enghien etMouscron disposent chacune d'une gare sur leur territoire.Flobecq n'en possède aucune.
  31. EricRenette, « Les langues de la SNCB à l’heure de l’automatisation »,Le Soir,‎(lire en ligne)
  32. Belga, « Un accompagnateur de la SNCB poursuivi pour des salutations bilingues : la polémique enfle »,Le Soir,‎(lire en ligne)
  33. MarineLambrecht, « Une plainte déposée contre un contrôleur de train parce qu’il a dit "bonjour" en Flandre : les politiques divisés sur la question des règles linguistiques »,RTBF,‎(lire en ligne)
  34. EricSteffens, « Une plainte déposée contre un accompagnateur de train qui a osé dire "Goeiemorgen-Bonjour" à Vilvorde »,VRT,‎(lire en ligne)
  35. Werkgroep Spoorweggeschiedenis; documentatiedienst v/d NMBS, nu NMBS Train World Heritage)
  36. « 'Sophie Dutordoir begint op 7 maart bij de NMBS' », surDe Standaard
  37. Quand la SNCB fait de la spéculation, un article de Gwenaël Breës et François Schreuer sur le site de la revue "Politique".
  38. « Eurostation - homepage #ilovemystation », surwww.eurostation.be
  39. « Eurostation s.a. : architectural and structural studies and property development », sureuroimmostar.be viaWikiwix(consulté le).
  40. « Le musée des chemins de fer belges à Bruxelles Nord - Rixke Rail's Archives », surrixke.tassignon.be

Bibliographie

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  • Gwenaël Breës,Bruxelles-Midi, l'urbanisme du sacrifice et des bouts de ficelle, 2009.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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