Pour les articles homonymes, voirSociété asiatique.
Cet article possède unparonyme, voirAsiatic Society.
| Fondation |
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| Type | |
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| Forme juridique | Association loi de 1901 Association déclarée |
| Domaine d'activité | histoire, langues orientales |
| Objectif | promouvoir les langues orientales, publier les travaux et rapports desorientalistes |
| Siège | |
| Pays |
| Président | François Déroche(depuis) |
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| Affiliation | |
| Publication | |
| Site web |
| RNA | |
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| SIREN | |
| OpenCorporates |
LaSociété asiatique est unesociété savante fondée en1822, dont l'objet est de promouvoir les langues orientales, publier les travaux et rapports desorientalistes et rassembler la communauté scientifiquefrancophone autour de conférences mensuelles[1].
« La Société Asiatique a été fondée en 1822 dans le mouvement d’enthousiasme suscité par les premières conquêtes de l’orientalisme scientifique : déchiffrement d’écritures, résurrection de monuments, comparaison des langues[2]. »
Sa création fut confirmée par ordonnance royale le. La première présidence fut assurée parAntoine-Isaac Silvestre de Sacy[3], avecAbel Rémusat comme secrétaire. Parmi les premiers membres, figurentJean-François Champollion etEugène Burnouf.
« Elle a traversé lesXIXe et XXe siècles en assurant sa mission :
- le développement et la diffusion des connaissances sur l’aire immense allant duMaghreb à l’Extrême-Orient ;
- une approche scientifique et multidisciplinaire des cultures orales et écrites des sociétés concernées[2]. »
Devenueassociation loi de 1901 en1910, elle a renouvelé ses statuts en1965. Par ses activités et son histoire, elle entretient des liens étroits avec des institutions prestigieuses : notamment l'École nationale des langues orientales vivantes (où elle a eu son siège de 1924 à 1972[4]), l'Académie des inscriptions et belles-lettres et leCollège de France.
La Société asiatique rassemble actuellement plus de 500 membres enFrance et dans le monde. Son organe, leJournal asiatique, est publié sans interruption depuis 1822. La diversification progressive des études, leur développement par la spécialisation toujours plus étroite, renforcent le rôle d’organisme fédérateur des spécialistes d’études orientales qu’elle assume depuis près de deux siècles. Elle possède en outre des collections patrimoniales de premier ordre dans le domaine de l'orientalisme : imprimés, manuscrits orientaux et archives scientifiques, conservés dans sa bibliothèque (52,rue du Cardinal-Lemoine -Paris Ve).
| Portrait | Identité | Période | Durée | |
|---|---|---|---|---|
| Début | Fin | |||
| Antoine-Isaac Silvestre de Sacy ( -) | 7 ans | |||
| Jean-Pierre Abel-Rémusat ( -) | 3 ans | |||
| Antoine-Isaac Silvestre de Sacy ( -) | 2 ans | |||
| Pierre Amédée Jaubert ( -) | 13 ans | |||
| Joseph Toussaint Reinaud ( -) | 20 ans | |||
| Jules Mohl ( -) | 9 ans | |||
| Joseph Héliodore Garcin de Tassy ( -) | 2 ans | |||
| Adolphe Régnier ( -) | 6 ans | |||
| Ernest Renan ( -) | 8 ans | |||
| Charles Barbier de Meynard ( -) | 16 ans | |||
| Émile Senart ( -) | 20 ans | |||
| Sylvain Lévi ( -) | 7 ans | |||
| Paul Pelliot ( -) | 10 ans | |||
| Jacques Bacot ( -) | 5 ans | |||
| Charles Virolleaud ( -) | 12 ans | |||
| George Cœdès ( -) | 5 ans | |||
| René Labat ( -) | 5 ans | |||
| Claude Cahen ( -) | 12 ans | |||
| André Caquot ( -) | 9 ans | |||
| Daniel Gimaret(d) (né en) | 6 ans | |||
| Jean-Pierre Mahé (né en) | 17 ans | |||
| François Déroche (né en) | ||||
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